Lors de leur rencontre avec la délégation conjointe de la CENCO et l’ECC à Bruxelles, en Belgique le samedi 15 février dernier, le Mouvement Radical pour le Changement, « MRC » en sigle, plateforme politique engagée dans la réforme démocratique avec comme membres des opposants congolais dont Franck Diongo, coordonnateur général et Jean-Claude Vuemba, coordonnateur adjoint, a présenté ses analyses et propositions, à travers un cahier des charges en vue de ce qu’ils ont appelé « transition politique inclusive en République Démocratique du Congo ».
Avec pour objectif de contribuer à restaurer la paix sociale, l'unité nationale et la réconciliation du peuple congolais, le MRC soutient les principes de ce pacte en appelant à une transition sans conflits d’intérêts, fondée sur la justice et la mise en place d’un processus électoral crédible.
Ce mouvement retient la reconnaissance de la nécessité d’un dialogue national inclusif à travers la médiation neutre par l’Église catholique et l’Église protestante, assurant crédibilité et confiance dans une volonté de résoudre pacifiquement les conflits.
Des faiblesses ont, par ailleurs, été révélées dans cette démarche de la CENCO et l’ECC, notamment l’absence de mécanismes clairs de mise en œuvre et de suivi, le manque de précisions sur les responsabilités et sanctions en cas de non-respect des accords et la sous-estimation des causes profondes de la crise, notamment institutionnelles et sécuritaires.
Au regard de toutes ces éléments relevés par le MRC, des propositions ont été faites pour une transition inclusive. «Les Conditions préalables au dialogue national ; l’Ordre du jour du dialogue national ; l’Accord de Cessez-le-feu entre l’AFC et le Régime de Kinshasa ; la Charte de la Transition et son lien avec la Constitution ; le Dialogue National pour la Paix Sociale ; Lieu du dialogue : Siège de l’Union Africaine (Addis-Abeba) ; la Mise en place des Institutions de Transition et désignation des animateurs ; le Renforcement du Comité de Suivi avec un Appui International ; des Solutions pour la Paix : Dialogue National et Dialogue Régional ; Le dialogue régional pour la stabilité et la souveraineté ; la Négociation directe entre la RDC et les pays voisins pour mettre fin aux tensions géopolitiques (notamment la Signature d’un accord régional de non-agression et engagement à ne plus soutenir les groupes armés, le Renforcement de la coopération régionale pour prévenir toute nouvelle crise transfrontalière et l’Engagement des États voisins à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC) ; l’Accord politique de la transition, la Définition du cadre institutionnel temporaire pour la gouvernance de la transition, la Désignation d’un président de la transition par consensus politique et social ; et la Formation d’un gouvernement de transition impartial, dont les membres ne seront pas candidats aux élections. Le MRC a ainsi réaffirmé son engagement en faveur d’une transition transparente, impartiale et démocratique, avec une Charte de la Transition bien définie et des institutions transitoires encadrées par un appui international.
Il a aussi appelé à reconnaître que la Constitution actuelle ne peut pas gérer seule la transition et qu’une Charte transitoire temporaire est nécessaire ; à renforcer le Comité de Suivi de la Transition avec des institutions internationales pour garantir une supervision neutre et impartiale ; considérer le Dialogue National comme clé de la paix sociale et le Dialogue Régional comme solution pour stabiliser la région ; Signature de l’Accord de Cessez-le-feu entre l’AFC et le régime de Kinshasa avant toute négociation politique et l’Adoption d’un Accord Politique de Transition, assurant la mise en place d’institutions de la transition et d’élections libres. Estimée pour une durée de 2 à 3 ans, cette période de transition permettra, selon le MRC, de préparer le terrain pour des élections crédibles, inclusives et démocratiques, suivies d’une remise et reprise transparente avec le gouvernement élu.
Augustin Kabuya, Président ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a exprimé hier, lundi 17 février 2025, son indignation face à la montée de l’insécurité dans la partie Est de la RDC et toutes les conséquences y relatives. Dans un communiqué officiel, dont une copie a été interceptée sur la toile, il exhorte tous les congolais à soutenir, dans un élan de patriotisme, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour une bataille fructueuse devant l’ennemi qui, du reste, depuis quelques jours, tente d’activer, au prix des massacres des populations, un plan d’occupation de Goma, au Nord-Kivu, et de Bukavu, province du Sud-Kivu.
Sans vouloir se verser dans une sorte de désengagement héroïque pour leur avenir commun, l’Union du Peuple Congolais Engagé, « UPCE » en sigle, parti politique cher à Jean-Claude Kyungu Kabila, s’est fixé des objectifs purs et sains dans le but de « redynamiser davantage leur action collégiale via notamment, la restructuration des organes du Parti, et l’amélioration de son fonctionnement, dans toute la discipline que voulue à travers l’adoption du nouveau Statut modificatif du parti » le vendredi 14 février dernier. La réunion stratégique s’est tenue à Silikin Village à Kinshasa où tous les cadres du parti étaient conviés à se réunir autour de leur autorité morale.
Outre la modification et l’adoption du nouveau statut national du parti, la programmation des activités pour l’année 2025 était aussi au menu des échanges entre les cadres de ce parti politique pour qu’autour d’un programme réaliste, ils puissent participer à l’impulsion du progrès économique et social de la République Démocratique du Congo, a fait savoir Jean-Claude Kabila, président national de l’UPCE dans son message de vœux adressé aux engagés du Parti, au peuple congolais en général dans sa diversité ainsi qu’au Président de la République Félix Tshisekedi.
«C’est effectivement dans cette dynamique de restauration d’un Congo où chaque compatriote retrouvera son sourire et sa ‘‘congolité’’, que nous avions, ensemble avec chacun de vous ici présent créé l’UPCE il y a quelques années (en 2015), pour qu’autour d’un programme réaliste porté par un Parti politique fort et crédible, nous puissions participer à l’impulsion du progrès économique et social de notre chère Nation. Ce, aux fins d’assurer la croissance économique de notre peuple », a déclaré Jean-Claude Kabila.
L’homme au centre de tout développement
Dans l’interview accordée au sortir de la réunion, Jean-Claude Kabila a fixé l’opinion sur les perspectives d’avenir ainsi que les objectifs assignés pour un Congo fort, prospère et réellement souverain au cœur de l’Afrique.
«UPCE est un parti qui travaille pour les années à venir. Et, dix ans après nous voici aujourd’hui à chercher à redynamiser notre objectif, le mettre à jour. Pour des jours qui viennent, nous allons organiser des séminaires idéologiques et nous allons aussi former nos cadres, nos responsables et nous allons ménager aucun effort pour passer maison par maison, province par province pour dire à la population congolaise que nous sommes le seul élément pour notre développement. Sur ce, on ne peut pas croiser les bras et laisser les étrangers, libanais et indiens, venir chez nous et prendre nos richesses sans que l’homme congolais n’en bénéficie pleinement. Donc, l’homme doit être mis au centre de toute sorte de développement », a-t-il martelé. A travers ces mots, l’autorité morale de l’UPCE a invité tout patriote congolais de prendre un engagement héroïque pour un avenir commun.
Patrice Lumumba et Laurent Kabila, symboles des idéaux pour une lutte indéniable
Les deux héros nationaux, ‘’officiers du Congo libre’’, incarnent des idéaux pour favoriser la continuité d’une lutte non seulement pour la construction d’un Etat souverain, mais également une lutte dévouée pour la défense du territoire national, au prix de tous sacrifices qui soient, même suprêmes. Cela traduit l’engagement personnel de cet acteur politique en faveur de la paix, la sécurité, le maintien de l’ordre public et la restauration de l’intégrité complète des terres congolaises.
Un appel à l’implication de tous pour la défense du territoire national
«Le pays a grandement besoin de nous en ce moment, oui de nous tous, indistinctement de nos appartenances, convictions ou divergences politiques, régionales, d’opinions ou idéologiques, religieuses ou ethniques. Notre mère Patrie a plus que besoin de tous ses dignes fils et filles, aux fins de défendre notre territoire», a-t-il lancé.
Et d’ajouter : «Je vous en supplie mes très chers engagés, battons-nous s’il vous plait pour notre pays. Quoi qu’il en coûte, et peu importe le nombre d’années et de sacrifices, ensemble nous réussirons le pari de cette longue guerre, injustement nous imposée par le Rwanda ».
Un soutien au Commandant Suprême et aux forces loyalistes
«Face à un ennemi commun, perturbateur connu de notre quiétude, l’histoire nous recommande la cohésion pacifique, la solidarité nationale, la résilience, l’union de tous autour de notre Guide suprême, j’ai cité Son Excellence Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, pour ses convictions profondes pour la restauration de la paix.
‘’Il est indispensable svp que nous puissions l’encourager et le soutenir dans ce combat, qui ne fait que commencer…’’.
Courage à nos braves combattants FARDC et aux vaillants patriotes Wazalendo !».
Le soutien incontesté de Jean-Claude Kabila au Président de la République et Commandant Suprême ainsi qu’aux FARDC et aux Wazalendo en ce temps où le pays traverse ses moments les plus sombres de l’histoire depuis le début de cette guerre imposée par l’armée rwandaise avec ses supplétifs du M23/AFC, est un signe du patriotisme engagé pour contribuer, à travers ses idées, à la sortie de crise pour une paix durable dans le pays.
«Arbre à palabre», en soutien à la démarche de la CENCO et de l’ECC
Après avoir engagé leur démarche pour chercher la voie de sortie de cette crise sécuritaire qui secoue vigoureusement le pays surtout dans sa partie orientale, les Evêques de la CENCO ainsi que les Pasteurs de l’ECC se sont mobilisés pour rencontrer toutes les parties prenantes dans ces conflits dans le but de les réunir toutes autour d’une table pour un dialogue franc et sincère en vue de retrouver la paix sans effusion du sang des civiles.
Ainsi, le président national de l’Union du Peuple Congolais Engagé manifeste son soutien aux efforts déjà engagés par eux pour une même cause.
«Nous savons que nous sommes tous africains, et quand il y a des problèmes, nous faisons l’arbre à palabre. Et, les démarches prises par nos pères des églises sont vraiment à féliciter. Mais nous demandons aussi à tous les acteurs politiques de mettre leurs intérêts de côté et de penser à l’intérêt général. La RDC, c’est le pays de nos ancêtres. Lumumba, Laurent-Désiré Kabila, Kimpamvita et Kimbangu ainsi que tous les autres martyres ont fait leur part de chose jusqu’au sacrifice suprême. Il nous appartient à nous, aujourd’hui, de faire la même chose pour léguer un pays plus beau qu’avant à nos générations futures. Nous ne pouvons pas cracher sur leurs mémoires. Nous devons tous être mobilisés derrière notre Commandant Suprême pour décider à faire face à l’ennemi parce que c’est une guerre injuste qui nous est imposée depuis plus de trois décennies. A un moment donné, nous ne pouvons pas croiser les bras et crier tous les jours en demandant et en implorant la faveur de la communauté internationale qui, d’ailleurs, plusieurs pays membres de cette même communauté internationale sont derrière ce pays qui nous agresse », déclare Jean-Claude Kabila.
Les lignes bougent désormais au sein de la classe politique depuis l'entrée en scène des pères spirituels catholiques et protestants. Si certains partis politiques soutiennent l'idée d'un dialogue, désapprouve, cependant, toute négociation avec le les terroristes du M23/AFC, supplétifs de l'Armée rwandaise.
Le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (RAFAT) s'invite désormais au débat en commençant par saluer les consultations initiées par les représentants de la CENCO-ECC dans le cadre du processus de paix en RDC. Toutefois, ce groupe s'oppose farouchement au dialogue avec les terroristes du M23/AFC, supplétifs de l'Armée rwandaise et auteurs des tueries impardonnables des milliers des compatriotes innocents de l'EST du pays.
Excepté les consultations avec les rebelles, d'après son Coordonnateur Jean-Pierre Lisanga Bonganga, les pères spirituels devraient approcher d'autres acteurs politiques et sociaux, en fonction de leur obédience, tout en tenant compte de l'intérêt général, en vue de la tenue, s'il y a opportunité, d'un dialogue inclusif. "Toutefois, le RAFATT soutient incontestablement le processus de Luanda et de Nairobi".
Par ailleurs, le RAFATT s'oppose vigoureusement à la remise en cause de la dernière présidentielle proclamant Félix Tshisekedi. "Le RAFATT considère que la cohésion et l'unité nationale prônées par le Chef de l'Etat dans son adresse à la nation pour faire bloc face à l'agression nous imposée par le Rwanda, ne doivent pas être une blanchisserie des gens qui ont le sang de nos compatriotes sur les mains."
Enfin, le Rassemblement des Alliés de Félix Tshisekedi constate avec un profond regret l'absence des résolutions fermes de condamnation, de sanctions et de retrait immédiat des troupes rwandaises et leurs supplétifs du M23/AFC dans les deux provinces qu'ils occupent injustement, lors du dernier sommet conjoint des Chefs d'Etat de l'Afrique de I'EST (CAE) et ceux de l'Afrique australe (SADC). "Cela constitue une preuve qui démontre leur partialité à l'égard de la RDC, aujourd'hui menacée par une balkanisation qui ne dit pas son nom", conclut-il.
Dans un document signé ce 11 Février 2025 par son Secrétaire Général, l’UDPS/TSHISEKEDI aborde amplement la question de la sécurité nationale. Plusieurs points ont alors été abordés dont l'initiative du dialogue des Evêques de la CENCO et des responsables de l'ECC en martelant sur le caractère laïc de l'Etat congolais. Pour l'UDPS, l'Eglise n'a pas vocation de prendre des initiatives politiques en lieu et place des institutions de la République.
UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL
PRESIDENCE DU PARTI
LE PRESIDENT
DECLARATION POLITIQUE
1. L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/TSHISEKEDI en sigle, est très préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie Est de notre pays, avec la récente invasion de plus de 10.000 militaires de l'armée rwandaise dans la ville de Goma. Ce qui constitue un acte d'agression commis par le Rwanda contre la République Démocratique du Congo;
2. L'UDPS/TSHISEKEDI condamne fermement les différentes violations des Droits Humains perpétrées, sur le sol congolais, en plein jour et sous le silence de la communauté des nations, par l'armée rwandaise, sur la paisible et inoffensive population du Nord-Kivu et plus spécialement à Goma. Il s'agit notamment des actes d'assassinats, des pillages, vols, viols, extorsions des biens des privés, etc;
3. L'UDPS/TSHISEKEDI demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies de prendre des sanctions appropriées contre le Président Paul KAGAME ainsi que les dirigeants rwandais impliqués directement ou indirectement dans les différentes violations des Droits de l'Homme en République Démocratique du Congo;
4. L'UDPS/TSHISEKEDI demande à l'Union européenne de suspendre toute collaboration et tout partenariat avec le Rwanda surtout en ce qui concerne les minerais critiques, qui n'existent pourtant pas sur le sol rwandais, mais que ce dernier pille en République Démocratique du Congo, au prix du sang des congolais, et vend aux tiers en toute impunité;
5. En outre, l'UDPS/TSHISEKEDI suit avec attention soutenue les différentes réunions tant au niveau international qu'au niveau régional, autour de la question sécuritaire en République Démocratique du Congo. Elle encourage Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILIMBO et le Gouvernement de notre pays à poursuivre, sans relâche, les efforts diplomatiques qui produisent déjà des fruits et leur recommande de demeurer vigilant sur le front militaire;
6. L'UDPS/TSHISEKEDI apporte son soutien sans faille aux Institutions de la République engagées dans les processus de Luanda pour la résolution diplomatique des différends avec le Rwanda et encourage la poursuite du
Processus de Nairobi afin de résoudre les conflits avec tous les groupes armés congolais;
7. L'UDPS/TSHISEKEDI rappelle, qu'en tant que groupe armé, le M23/AFC peut avoir sa place dans le processus de Nairobi à l'instar d'autres groupes armés se reconnaissant congolais. De ce fait, il ne peut y avoir des discussions directes entre le Gouvernement de la République et ce groupe terroriste à la solde du Rwanda qui sème la désolation dans la province Nord-Kivu.
8. Tout en privilégiant la cohésion nationale interne conformément à l'appel du Chef de l'Etat, l'UDPS/TSHISEKEDI rejette en bloc toute démarche tendant à organiser des négociations politiques en dehors des processus de Luanda et de Nairobi. Elle dénonce l'initiative narquoise des certains acteurs religieux dont les diverses prises des positions n'ont jamais caché leur antipathie à l'endroit des Institutions de la République.
9. En tentant d'amener séditieusement à la table de négociation le M23/AFC dont tout le monde connait la filiation au Rwanda, principal agresseur et cause de la souffrance de millions de nos compatriotes, les leaders religieux auteurs de cette démarche n'ont pas seulement violé la ligne tracée par la communauté internationale à travers deux processus susmentionnés mais surtout, ils n'ont fait que cracher sur la mémoire de tous ces congolais victimes de la barbarie de ce mouvement pro-rwandais qualifié de terroriste par les Nations Unies;
10. Tout en soulignant le caractère laïc de l'Etat Congolais, I'UDPS/TSHISEKEDI, note que l'Eglise n'a pas pour vocation de prendre des initiatives politiques en lieu et la place des Institutions de la République. Elle demande aux Responsables des différentes confessions religieuses exerçant dans notre pays de privilégier, dans leurs homélies, des messages de paix, de cohésion nationale et surtout de respect à l'égard des autorités étatiques légalement établies:
11. L'UDPS/TSHISEKEDI reste convaincu que la République Démocratique du Congo sortira victorieuse de cette guerre et conservera son intégrité territoriale.
Le regroupement politique Alliance de Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a fait une mise au point suite aux rumeurs qui circulent sur la toile indiquant que le cousin du deuxième Vice-président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, aurait été nommé Gouverneur par Corneille Nangaa. A travers un communiqué publié ce jeudi 6 février 2025, l’AFDC-A précise que la personne nommée par le mouvement rebelle AFC n'est ni cousin, ni un proche parent du Sénateur Modeste Bahati Lukwebo. Il précise que le nom Bahati est un nom Swahiliphone qui signifie la chance.
L’AFDC-A signale au public que ce personnage nommé par Corneille Nangaa n'a ni de loin ou de près, un quelconque lien parental avec son autorité morale, comme certaines personnes mal intentionnées le font circuler sur les réseaux sociaux, pour ternir son image.
L’AFDC-A précise, par ailleurs, que la personne indiquée dans la photo qui accompagne cette fake news propagé sur la toile n’est pas celle nommée par l’AFC. D’après cette famille politique, la personne qu’on voit sur la photo derrière Modeste Bahati serait plutôt son garde rapproché qui se nomme Trésor Lombe Mukoko, qui est bel et bien à Kinshasa.
Elle appelle ainsi les congolais et congolaises à la vigilance face aux stratégies de l’ennemi qui visent à diviser le peuple congolais en diabolisant certains de ses leaders dans un contexte si délicat.
L’AFDC-A souligne que cette désinformation qui est l’œuvre des ennemis du pays a pour but manifeste de diviser les congolais, questions de les fragiliser durant cette période de crise sécuritaire.
Michel Okaso
ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES DU CONGO ET ALLIES, «AFDC-A»
CELLULE DE COMMUNICATION
MISE AU POINT
La guerre d'agression qui sévit dans la partie Est de notre pays offre aussi l'occasion aux ennemis du Congo d'user de la désinformation dans le but manifeste de diviser les Congolais. On en veut pour preuve un message qui circule ces dernières heures sur les réseaux sociaux faisant état de la nomination d'un prétendu cousin d’Honorable Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, 2ème Vice-président du Sénat, par les rebelles du M23.
Selon ce Fake news, la personne nommée serait le garde rapproché du Président National et Autorité Morale statutaire de l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), Regroupement Politique cher à Honorable Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO.
Le Regroupement Politique AFDC-A dénonce cette manipulation et porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale ce qui suit :
1. Le garde rapproché de l'Honorable Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO pointé sur certaines photos se nomme Trésor LOMBE MUKOKO
2. Ce dernier qui est bel et bien présent à Kinshasa assurant toujours la sécurité de l’Honorable Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, est originaire de Mbanza-Ngungu, dans la Province du Kongo Central ;
3. Par ailleurs, le nom BAHATI est un nom swahiliphone qui signifie la chance, porté par des milliers de personnes. Ce personnage nommé par Corneille NANGAA n'est ni cousin ni proche parent de l'Honorable 2e Vice-président du Sénat, comme certaines personnes mal intentionnées le font circuler sur les réseaux sociaux en indexant méchamment Honorable Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO dans cette histoire de l'AFC.
L'AFDC-A appelle les Congolaises et Congolais à la vigilance. Car, ennemi s'emploie à multiplier des stratégies pour diviser notre peuple et diaboliser certains ses leaders patriotes.
C'est pour la énième fois que le Président National et Autorité Morale statutaire de l'AFDC-A est l'objet de diabolisation dans le but de nuire à sa personne et à sa réputation. Cette nouvelle tentative est donc un coup d'épée dans l'eau.
A Kinshasa, le 4 février dernier, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a rencontré neuf Hauts-Dignitaires de l’Etat, tous originaires de l’Ituri, pour un échange en rapport avec la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est du pays. C’est ce que fait savoir le Député National Gratien Iracan, élu de Bunia-ville, province de l’Ituri dans un communiqué publié le 8 février dernier.
Un geste tant loué par cet élu du peuple qui a estimé que cela répondait à l’unité et la cohésion nationale.
Gratien Iracan, Député libéral de l’opposition, a manifesté son inquiétude auprès du Président de la République sur ce qu’il qualifie de ‘’Sabotage’’ de la part du Gouvernement national des résolutions et recommandations votées et adoptées par le Parlement en vue de prévenir cette crise qui sévit actuellement dans l’Est du pays.
Adopté depuis le 29 septembre 2021, le rapport de la Commission Défense et Sécurité de la Chambre Basse du Parlement n’a pas été respecté par le Gouvernement alors qu’il disposerait, selon le Député Iracan, des mécanismes concrets pouvant résoudre les problèmes sécuritaires de l’Est, alors que le M23 n’avait pas encore commencé ses offensives, peut-on lire dans ce communiqué.
Face à une telle situation aussi déplorable, Gratien Iracan appelle à la nécessité d’impliquer les différentes Institutions de la République dans la prise de décision pour une bonne sortie de crise.
Pour garantir l’unité et la cohésion nationale, l’honorable Gratien Iracan invite le Chef de l’Etat à être à l’écoute permanente du peuple sans chercher à rompre cette confiance à travers des dirigeants qui oppriment la population.
Dans ce même cadre, ces élus du peuple ont demandé la libération des prisonniers politiques et d’opinion ainsi que le retour des exilés politiques et d’opinion au pays. Cela nécessite donc une décrispation du paysage politique dans le pays.
Dans cette période difficile marquée par la guerre dans la partie orientale de la RDC, l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Ecrite (ACOFEPE), lance un message de solidarité à toutes les femmes journalistes du Nord et Sud-Kivu, qui font preuve de courage, en poursuivant leur mission d’informer le public. Elle salue le rôle qu’elles jouent dans ces instants de crise, démontrant leur attachement à cette profession. L’ACOFEPE les encouragent à défendre la liberté de la presse et à porter haut la voix des femmes dans les médias.
Chères consœurs des provinces du Nord et Sud-Kivu,
En cette période marquée par une insécurité grandissante et des turbulences qui affectent profondément votre quotidien et votre travail, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) tient à vous adresser un message de solidarité, de réconfort et de soutien indéfectible.
Nous reconnaissons le courage dont vous faites preuve en poursuivant votre mission d’informer, malgré les risques et les défis que vous affrontez. Votre rôle est essentiel : dans ces moments de crise, la population a plus que jamais besoin d’une information juste, responsable et impartiale. Nous vous encourageons à rester professionnelles et vigilantes, en adoptant les meilleures pratiques de sécurité digitale et physique pour vous protéger.
Nous savons que la peur et le traumatisme peuvent peser lourdement sur vous, mais sachez que vous n’êtes pas seules. Votre résilience est une force, et nous restons à vos côtés pour vous soutenir dans cette épreuve. Ensemble, continuons à défendre la liberté de la presse et à porter haut la voix des femmes dans les médias.
Prenez soin de vous et restons solidaires.
ACOFEPE – Ensemble, pour une presse écrite forte et engagée.
« La RDC traverse une période critique où chaque citoyen, en particulier notre jeunesse, doit se lever pour soutenir nos Forces Armées (FARDC) qui luttent avec bravoure pour préserver l’intégrité de notre territoire. Nous réaffirmons avec force notre engagement envers une armée puissante, capable de protéger chaque Congolais et de mettre fin aux agressions répétées qui endeuillent notre peuple. C’est dans cet esprit patriotique que nous encourageons la mobilisation générale des jeunes au service de la Nation. La conscription, loin d’être une contrainte, est un honneur, un appel sacré à défendre notre souveraineté. Nous appelons ainsi le Gouvernement à instaurer un cadre structuré pour l’engagement des jeunes au sein des FARDC, afin de bâtir une armée plus forte et plus résiliente » lit-on dans une déclaration politique de la Cellule de Communication du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), parti politique cher à Gabriel Mokia Mandembo, son Président National. A cette occasion, elle lance un appel au Gouvernement Congolais à instaurer, dans un bref délai, un cadre structuré pour l’engagement des jeunes au sein des FARDC, afin de bâtir une armée plus forte et plus résiliente. In extenso, lisez l’intégralité de leur déclaration politique.
DÉCLARATION PATRIOTIQUE DE LA CELLULE DE COMMUNICATION DU MDCO (CCMDCO)
Chers membres, chères militantes et militants du MDCO,
Face aux défis sécuritaires qui frappent notre Nation, le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), sous la direction éclairée de Son Excellence Gabriel Mokia Mandembo, appelle la jeunesse congolaise à s’engager pleinement dans la défense et la sauvegarde de notre patrie.
La RDC traverse une période critique où chaque citoyen, en particulier notre jeunesse, doit se lever pour soutenir nos Forces Armées (FARDC) qui luttent avec bravoure pour préserver l’intégrité de notre territoire. Nous réaffirmons avec force notre engagement envers une armée puissante, capable de protéger chaque Congolais et de mettre fin aux agressions répétées qui endeuillent notre peuple.
C’est dans cet esprit patriotique que nous encourageons la mobilisation générale des jeunes au service de la Nation. La conscription, loin d’être une contrainte, est un honneur, un appel sacré à défendre notre souveraineté. Nous appelons ainsi le gouvernement à instaurer un cadre structuré pour l’engagement des jeunes au sein des FARDC, afin de bâtir une armée plus forte et plus résiliente.
La Ligue des Jeunes du MDCO, fidèle à son engagement, a déjà démontré son soutien indéfectible à nos vaillants soldats. Le 28 mai 2022, elle a organisé une marche patriotique pour affirmer son adhésion totale à la cause nationale. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons aller plus loin : chaque Congolais, chaque membre du MDCO doit être un soldat dans l’âme, prêt à défendre le Congo sous toutes ses formes.
Nous appelons à l’unité, à la discipline et au sens du devoir ! Nous sommes le MDCO, nous sommes le Congo, et nous ne laisserons jamais notre Nation sombrer !
Vive la République Démocratique du Congo ! Vive le MDCO ! Ensemble pour un Congo fort et souverain !
Germain Kambinga, Visionnaire du mouvement politique Le Centre, ne désarme pas dans sa détermination consistant à proposer des initiatives à engager, dans le contexte actuel, marqué par plusieurs défis à relever notamment, l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC, pour répondre aux aspirations des populations. Après avoir produit plusieurs réflexions et tribunes pertinentes, il a, en effet, adressé, le week-end dernier, une lettre ouverte à la Conférence nationale épiscopale du Congo par laquelle il formule des observations pertinentes sur la démarche initiée, ces derniers jours, par les princes de l’Eglise catholique et les pasteurs de l’Eglise Protestante pour aboutir à la cohésion nationale.
‘’De prime abord, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un dialogue entre politiciens congolais dans le contexte de guerre d’agression que nous traversons. En effet, réunir des politiciens dont la plupart n’a aucune expérience militaire ni véritable capacité d’apporter des solutions sur la problématique militaire qui se pose, mais dont pour la majorité, le dialogue constitue une tribune d’expression d’ambitions personnelles et de quête subtile de positionnement politique, nous semble être une démarche biaisée en amont et dont l’impact sur le cours de la guerre est nul, si pas négatif.
Nos troupes seront-elles mieux motivées, mieux équipées ou plus enclin à vaincre si des politiciens à Kinshasa se mettaient autour d’une table et formaient un nouveau Gouvernement d’union nationale ? Se répartissaient des postes au sein des entreprises du portefeuille de l’Etat ? Car nous savons très bien qu’aucun dialogue entre congolais ne se fait de façon, totalement, désintéressé sinon quel en serait l’intérêt si aucun « commerce » n’y était attendu ? Nous savons de quoi nous parlons. Au regard de la gravité de la situation, voir un tel chef-d’œuvre d’hypocrisie politique se construire devant nous, nous fait désespérer de la conscience citoyenne des acteurs de la société congolaise (société civile et politiciens)’’, démontre, dans sa lettre, Germain Kambinga, qui préconise plusieurs autres mécanismes pouvant offrir des solutions durables aux problèmes actuels du pays.
La Pros.
Lettre ouverte du Mouvement politique « Le Centre » à l’attention des pères spirituels de la CENCO (Eglise Catholique) et de l’Eglise du Christ au Congo, au sujet du dialogue national
Très chers pères spirituels, le mouvement politique LE CENTRE suit avec une attention soutenue l’évolution de la situation sécuritaire qui prévaut à l’est de notre pays. Nous avons de façon patriotique face à ce drame que le Rwanda impose une énième fois à notre pays, fait plusieurs déclarations médiatiques et avons adressé un mémorandum contenant des propositions concrètes et réalistes pouvant contribuer à aider la RDC notre pays à garder sa dignité et sa grandeur.
De ce fait, après avoir suivi la démarche que vous avez récemment entamée en vue de l’organisation d’un dialogue national pour « retrouver la cohésion nationale » dont notre pays a besoin en cette période difficile, nous faisons un certain nombre d’observations dont la teneur est reprise dans les lignes qui suivent
De prime abord, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un dialogue entre politiciens congolais dans le contexte de guerre d’agression que nous traversons.
En effet, réunir des politiciens dont la plupart n’a aucune expérience militaire ni véritable capacité d’apporter des solutions sur la problématique militaire qui se pose, mais dont pour la majorité, le dialogue constitue une tribune d’expression d’ambitions personnelles et de quête subtile de positionnement politique, nous semble être une démarche biaisée en amont et dont l’impact sur le cours de la guerre est nul, si pas négatif.
Nos troupes seront-elles mieux motivées, mieux équipées ou plus enclin à vaincre si des politiciens à Kinshasa se mettaient autour d’une table et formaient un nouveau Gouvernement d’union nationale ? Se répartissaient des postes au sein des entreprises du portefeuille de l’état ?
Car nous savons très bien qu’aucun dialogue entre congolais ne se fait de façon totalement, désintéressé sinon quel en serait l’intérêt si aucun « commerce » n’y était attendu ? Nous savons de quoi nous parlons.
Au regard de la gravité de la situation, voir un tel chef-d’œuvre d’hypocrisie politique se construire devant nous, nous fait désespérer de la conscience citoyenne des acteurs de la société congolaise (société civile et politiciens).
Quand est qu’il y a eu un dialogue inter ukrainien après l’attaque de la Russie, ou de dialogue inter Koweitien pendant l’attaque iraquienne ? Dialogue inter palestinien entre le FATAH et le HAMAS après la riposte Israélienne… la cohésion des cœurs et le sens patriotique ne s’accommodent pas de tous ces simagrées.
Nous considérons pour notre part, que le premier pas dans la recherche de la paix et la résolution de la crise sécuritaire qui nous frappe est la défaite des insurgés et le retrait du Rwanda pays agresseur. Comme au plus fort de la crise provoquée en 2012 par le même mouvement, les efforts avaient été concentrés premièrement sur le retrait de l’armée rwandaise et la victoire de l’armée congolaise sur les insurgés, et c’est seulement après cela qu’ont été envisagées des concertations nationales pour consolider la cohésion nationale et faire front face à l’ennemi dans une harmonie politique interne retrouvée. D’où vient que l’on veuille mettre aujourd’hui la charrue devant le bœuf ? Pendant que nos troupes sont sous le feu de l’ennemi, que des jeunes congolais s’enrôlent dans l’armée, que d’autres tombent sur le champ d’honneur, que le Rwanda installe une administration parallèle à Goma, que le Rwanda projette de créer une monnaie pour les territoires en ressuscitant ce projet avorté du RCD-GOMA, la priorité serait une réunion de politiciens égotiques dans les salons climatisés de Kinshasa ? De qui se moque-t-on ? La priorité selon nous est de consolider l’efficacité du front militaire et d’améliorer la gouvernance pour offrir à notre armée dans une discipline patriotique affirmée, les moyens de la victoire et de l’honneur national.
Jamais dans l’histoire du Congo indépendant, notre pays n’a été aussi riche et n’a eu autant de moyens, jamais notre armée n’a eu autant de moyens qu’aujourd’hui.
Alors pourquoi désespérer alors qu’il s’agit d’un simple problème d’organisation et de sursaut patriotique. Ce ne sont pas les Hommes de valeurs qui manquent dans nos services de sécurité civils et militaires, Monsieur le Président c’est eux la solution et c’est de là que viendra le salut de notre patrie. C’est de cette manière que nous écrirons le récit national que la postérité prendra en exemple. L’histoire ne devra pas, de notre époque dire, « plutôt que d’organiser la défense de la patrie, nos parents dialoguaient entre eux pour savoir qui avait de son côté le monopole de la vérité pendant que le Rwanda envahissait le Congo ».
Chers pères spirituels, la nature de la crise à laquelle nous faisons face est une action armée, orchestrée par un pays étranger qui a pour objectifs de coloniser nos terres et en piller les ressources pour le compte des commanditaires qui sont des nations puissantes sur l’échiquier mondial et des multinationales tentaculaires.
Pour ce faire, ils instrumentalisent certains compatriotes qui ont choisi de céder à l’appât du gain avec des revendications aussi floues qu’inacceptables pour notre jeune démocratie. Nous considérons donc, que vouloir dialoguer avec eux, alors qu’ils viennent au prix de milliers de morts congolais, de faire des conquêtes territoriales importantes, est moralement inadmissible. Un tel dialogue n’aura pour effet que le rétropédalage de notre pays 30 ans en arrière, alors qu’il est engagé sur la voie de l’enracinement de sa démocratie constitutionnelle ; Ce serait une violation de notre constitution, dont l’évolution vous était par ailleurs que peu souhaitable. Notre Constitution non seulement qualifie leurs actes de haute trahison, mais elle définit la non-violence et les élections comme seuls modes d’accession aux responsabilités publiques.
N’avons-nous toujours pas compris que les brassages et mixages tant réclamés par les insurgés qui ont provoqué successivement des crises sécuritaires dans notre pays constituent une stratégie du Rwanda, notre agresseur, pour nous infiltrer et perpétuer le cycle de pillages de nos ressources et la fragilisation continue de notre appareil sécuritaire ? Comment est-ce possible qu’après ces constats partagés par l’ensemble de nos compatriotes, il vienne à l’idée des compatriotes valeureux comme vous, de les envisager à nouveau ?
Classiquement, trois cas de figure existent en terme d’approches de négociations : Soit qu’on a le rapport de force en sa faveur, soit qu’il est équilibré et qu’aucun de protagonistes ne peut prendre le dessus sur l’autre, ou encore lorsqu’on est perdant dans la lutte.
De pressantes interrogations taraudent notre esprit, dans quel cas de figure situez-vous cette démarche de dialogue incluant les M23 : Considérez-vous que la RDC soit en position de force ? Ou alors que nous sommes en train de perdre la guerre ? Ou estimez-vous tout simplement que notre armée nationale est à mettre au même niveau qu’une rébellion terroriste stipendiée par le Rwanda ?
Quelle serait la conclusion d’une telle initiative ? L’abandon de notre constitution ? La légalisation de sa violation ? Ou simplement une abdication honteuse et pernicieuse de la RDC face au Rwanda ? Croyez-nous cela consacrera la fin de la RDC tel que nous la connaissons.
Outre ces interrogations, nous avons une nette impression que dans la présentation et le marketing de ce dialogue, l’on voudrait de manière sibylline présenter à l’opinion d’un côté l’image d’un pouvoir affaibli et à l’origine de la crise suite à ses ambitions réformatrices de la constitution, et de l’autre celle d’une opposition anti-réformes constitutionnelle renforcée par la faveur des circonstances ; ce qui ne correspond en rien à la situation politique en RDC. Le problème, nous insistons est militaro-sécuritaire. Pourtant, lorsqu’on se pose en conciliateur, l’on doit veiller à ne pas biaiser jusqu’à l’image des protagonistes.
Chers pères, le désarroi dans lequel se trouvent nos compatriotes après le carnage de l’armée rwandaise à Goma nous choque tout autant qu’il choque toute la nation. Mais, nous avons le devoir de ne pas paniquer ni diluer dans notre peine, la lucidité qui doit nous caractériser afin de trouver des moyens objectifs pour délivrer définitivement notre nation des appétits voraces d’un pouvoir tyrannique qui a pour ambition la colonisation de nos terres. Car, l’urgence aujourd’hui réside en la définition d’une approche diplomatique gagnante et honorable pour notre pays, et l’élaboration d’une stratégie militaire efficace. Le format du dialogue que vous proposez, bien que d’une esthétique morale louable n’est pas une solution crédible face à la guerre que nous impose le RWANDA et son bras séculier M23-AFC.
Dans cet ordre d’idées, nous reprenons ici des propositions que nous vous avons soumises à travers notre mémorandum du 05 Février 2025 :
Sur le plan diplomatique
LE CENTRE considère que le microcosme diplomatique est dirigé essentiellement par des intérêts parfois divergents entre nations, et que de jolis mots touchants ou une belle présentation ne suffisent toujours pas à convaincre et joindre à sa cause. LE CENTRE préconise donc que le Congo ait une approche diplomatique claire et décisive qui mette à la fois tous les acteurs impliqués devant leurs responsabilités, mais qui offre également au Rwanda et à la RDC des sorties honorables à l’issue de cette crise.
Ainsi, LE CENTRE fait les propositions suivantes :
Le retrait sans délai et sans condition de l’armée Rwandaise et du M23 du territoire congolais ;
La création d’une Zone Tampon des Nations Unies, étendue sur au moins 2 km de part et d’autres de la frontière commune des deux pays, et occupée par la Force Opérationnelle de l’Union Européenne (EUFOR) et de la Force Africaine en Attente (FAA), ou encore par l’armée américaine avec mandats offensifs, pour empêcher les groupes armés des deux pays d’attaquer. Cette zone tampon permettra par ailleurs de lutter contre le pillage des minerais de la RDC. Le Centre considère que c’est la seule alternative crédible et respectueuse pour les deux Etats
Le refus catégorique de la négociation avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, sauf dans le cadre du processus de Nairobi, car un tel processus entrainerait de facto l’arrêt du processus démocratique en RDC, ce qui est inadmissible au regard des énormes sacrifices consentis par le peuple congolais depuis 20 ans pour la construction de sa trajectoire démocratique ;
La Création d’un Tribunal International Spécial pour le Congo afin d’ouvrir des enquêtes, établir les responsabilités et obtenir des réparations de la part des responsables de crimes commis dans le cadre des conflits armés qui ont sévit dans notre pays depuis 2006, date de la fin du processus transitionnel issu du dialogue inter congolais incluant le récent carnage perpétré à Goma lors de l’attaque de l’armée rwandaise et de leurs supplétifs du M23.
Pour marquer la conscience de l’humanité et construire notre mémoire nationale, LE CENTRE recommande au gouvernement de décréter un deuil national pour rendre hommage aux milliers de nos compatriotes lâchement assassinés par l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23 à Goma.
Sur le plan militaire et de la nécessité de la cohésion nationale
La stratégie du Rwanda pour la conquête de nos territoires est restée invariable tout au long de ses nombreuses tentatives de colonisation de notre état : créer des foyers de tension, profiter de la division des congolais pour le recrutement des traitres (qui par appât du gain ont cédé à la séduction de l’ennemi), pour empêcher toute politique de développement dans ces zones déstabilisées afin de faire constater la nécessité d’une balkanisation ; Et cela est justifié par la sempiternelle préoccupation du danger supposé et délibérément amplifié par eux, que représentent les FDLR.
Aussi, la responsabilité des acteurs politiques, de par la magistrature morale qu’ils exercent sur l’opinion, est de faire preuve de dépassement, car le soutien à notre armée doit être totalement désintéressée et sans condition. Le premier qui doit prendre ses responsabilités en tant que garant de la cohésion nationale, c’est le président de la république.
Pour ce faire, Le Centre propose :
La convocation des états généraux des services de sécurité pour réfléchir sur les réformes profondes visant à éradiquer les actes de trahison, renforcer les capacités de stabilisation et de protection de l’intégrité territoriale etc.
La Libération des Prisonniers incarcérés pour des violations caractère politique de l’ordre public.
La mise en place d’un mécanisme pour solliciter le retour et garantir la sécurité des opposants qui se sont exilés.
La Résolution définitive de la question des tutsis congolais à travers un dialogue inclusif de toutes les communautés du grand Kivu et d’ailleurs, ainsi que des actions de sensibilisation contre toute stigmatisation, et répression des discours et actes de discrimination ;
En complément aux mesures initiées par le Président de la République sur la réduction du train de vie des institutions, Le centre propose les réformes ci-dessous :
Renforcement du contrôle des deniers publics par l’encadrement de la dépense publique : l’une des réformes les plus importantes serait celle du statut des agents du service financier des ministères (comptables, sous-gestionnaires de crédits et des contrôleurs financiers) en leur octroyant un statut et des revenus indépendants des cabinets ministériels pour qu’auréolés de leur pouvoir de contrôle, ils constituent un véritable contre poids au ministre ;
Une interdiction formelle du paiement en espèces doit être faite à la banque centrale afin que les dépenses des institutions ne se fassent plus via la manipulation des billets de banque, qui favorise les détournements, mais plutôt par virement bancaire ;
Réduction en divisant par trois les rémunérations des animateurs et membres des institutions (Parlement, Présidence, Gouvernement etc.) ; pour permettre selon nos estimations, d’économiser entre 150 à 200 millions de dollars américains à reverser tout de suite à l’effort de guerre. Cela a déjà été expérimenté en 2012 lorsque les terroristes du M23 avaient pour la première fois occupé la ville de Goma.
Chers pères, nous ne pouvons ignorer en tant que mouvement centriste, les vertus du dialogue, qui du reste est profondément ancré dans notre philosophie politique, ni ignorer les divergences profondes qui existent entre les acteurs politiques sur des questions essentielles de la vie nationale et qui requièrent un minimum de consensus tel que l’organisation des élections, les réformes constitutionnelles etc.
Nous ne sommes pas non plus sourds aux revendications de certains compatriotes de l’opposition qui soit croupissent en prison ou sont en exil déclaré ou pas, mais ces questions ne nécessitent pas forcément un dialogue, car elles dépendent d’une décision politique et il va de soi qu’en cette période sensible, le Président de la République doit avoir comme mode de gestion du pays, le Rassemblement des filles et fils de la République au-delà des clivages politiques.
Notre démarche est faite de bonne foi, et est empreinte de l’urgence d’agir qui guiderait tout cœur patriotique. Nous ne devons pas oublier que pour la RDC, il s’agit d’une guerre existentielle soit nous démontrons notre capacité à protéger notre héritage national soit on nous le prendra ? Winston Churchill disait :
« Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre, alors vous aurez le déshonneur mais aussi la guerre… »
Chers pères spirituels,
Peuple Congolais,
Dirigeants du Congo à vous de choisir.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple !
Un mercredi 5 février dont les agendas des représentants des deux églises Catholique et Protestant n’avaient pas un seul instant de repos car, disent-ils, ‘’le temps ne joue pas en leur faveur’’ au regard de la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Après avoir tenu leur point de presse en début d’après-midi, Monseigneur Donatien N’Shole, Secrétaire Général de la CENCO ainsi que le Révérend Éric Nsenga, également Secrétaire Général et Porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo, « ECC », se sont rendus chez Delly Sesanga et Ados Ndombasi, tous deux membres du Sursaut national en vue de les ‘’sensibiliser pour une bonne compréhension du projet Pacte Social en faveur de la paix et du bien vivre-ensemble’’, a déclaré Mgr Donatien N’Shole.
Au sortir de l’audience leur accordée, le Secrétaire Général de la CENCO a clarifié devant la presse les circonstances qui ont fait l’objet de cette rencontre qui intervient justement après avoir échangé avec Martin Fayulu en début de semaine. Une visite qui intervient dans le cadre des pourparlers initiés par les deux églises catholique et protestante en vue de réunir tous les acteurs congolais dans un Forum pour un consensus national, lequel pourra favoriser une paix durable en RDC et dans les Grands Lacs.
«Nous sommes venus leur expliquer la méthodologie utilisée et aussi recevoir leurs avis en rapport à ce qui est prévu pour faire mieux », a déclaré le porte-parole de circonstance, Mgr Donatien N’Shole, avant d’exprimer leur sentiment de satisfaction au regard des amendements très intéressants proposés par cette plateforme politique.
«Nous avons été édifié par le Sursaut national qui a proposé des amendements assez intéressant par rapport à la projection que nous avons présenté et je crois qu’avec tous les avis que nous sommes en train de recueillir, il y a lieu d’espérer à quelque chose de positif. Nous prions pour que le temps qui nous est imparti soit capitalisé car il n’est pas en notre faveur», précise Mgr N’Shole avec plein espoir en leur démarche.
Plus d’un ne partagent pas l’avis de ces hommes d’Eglises qui désirent mettre tous les acteurs engagés dans ces conflits qui déchirent le pays et obstruent à la paix et la quiétude des populations congolaises dans un même bateau dans le but de promouvoir une paix durable sur toute l’étendue du territoire national. Voir le M23 prendre part à ce forum envisagé par eux ne serait pas une bonne initiative selon certaine source dans l’opinion publique. Car, prendre les armes et massacrer ses frères et sœurs est une trahison envers son pays, estiment d’autres sources dans le chef de la population. A cette question qui divise l’opinion publique sur la présence ou non, à ce forum, de Corneille Naanga et le M23, Mgr N’Shole clarifie :
«L’approche est d’abord nationale et nous ne pouvons pas imaginer résoudre la problématique de l’insécurité de notre pays sans aller au niveau de la Sous-région des Grands-Lacs. Mais pour y aller nous devons d’abord avoir un consensus national, être capable d’avoir une compréhension commune de la crise et se mettre d’accord sur les voies et moyens pour y mettre fin. C’est alors que nous pourrons aller auprès de nos partenaires des pays voisins. C’est donc prévu et aucune option ne sera mise de côté», a-t-il clarifié dans sa posture de représentant de la CENCO et membre de la délégation.
A la suite de ce forum en projection, aucun partage des postes ou de pouvoir ne serait envisageable selon Mgr N’Shole. «Cette démarche est conçue de telle manière que ce soient les problèmes du pays qui puissent être débattus et ainsi apporter, une fois pour toutes, des solutions idoines dans l’espérance d’avoir un consensus national sur la gouvernance dans ses différents aspects de telle sorte que peu importe celui qui prendra le pouvoir, qu’il tienne compte de ce que les congolais, dans l’ensemble, auront reproduit comme réflexions afin de gouverner le pays pour l’intérêt suprême du peuple congolais», a-t-il renchéri.
Le Député national Delly Sesanga, membre du Sursaut National, a salué l’initiative des Eglises, qu’il considère comme une voie alternative et nécessaire pour résoudre la crise en RDC. Pour lui, la solution ne peut être uniquement militaire.
«La voie militaire a montré ses limites. Aujourd’hui, la solution est avant tout politique et diplomatique. Il faut explorer toutes les pistes qui garantissent la paix, la stabilité du pays et l’intégrité de notre territoire», a déclaré cet opposant politique.
La nécessité d’un consensus national en lieu et place de rechercher un appui extérieur est d’une importance capitale pour une redevabilité des acteurs politiques et de l’implication du peuple congolais dans cette dynamique.
Le soutien du Sursaut National à ce processus initié par la CENCO et l’ECC pourrait faire aboutir cette démarche à un consensus fort pour une stabilité durable du pays.
‘’Cette guerre, nous allons la vaincre, avec l’apport du peuple congolais uni et solidaire dans toute sa diversité (jeunes, adultes, mères, pasteurs, chefs coutumiers, corps scientifiques, société civile,…). Même si elle n’a pas été déclarée officiellement selon les exigences constitutionnelles, le peuple congolais est prêt à la poursuivre jusqu’au territoire ennemi, de sorte que la vraie paix que le dialogue et la diplomatie n’ont pas réussi à procurer à la RDC, s’y installe définitivement’’, stipule, dans sa correspondance adressée au Président de la République, Maître Jean-Bosco Badibanga, qui insiste sur une consultation populaire, avant d’enclencher n’importe quelle démarche devant conduire à la cohésion nationale et au retour de la paix en RDC, dans l’Est précisément, où l’armée rwandaise tente de mettre en exécution son plan d’occupation.
VENT DES REVOLUTIONNAIRES INTEGRES ET TRANSPARENTS POUR UNE AFRIQUE SOLIDAIRE
BUREAU POLITIQUE NATIONAL
COMITE EXECUTIF NATIONAL
Le Secrétaire Général
N° Réf : 027/VERITAS/SG/02 – 025
Transmis copie pour information à :
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Monsieur le Président du Sénat
A Kinshasa / Palais du Peuple
Objet : Nécessité d’une consultation populaire avant de décider entre le dialogue et la guerre
Concerne : Déclenchement de la guerre contre le Rwanda sans l’avoir officiellement déclarée
A l’intention de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO
Cité de l’OUA – Kinshasa Gombe
Excellence Monsieur le Président de la République,
Après la récente offensive diplomatique menée techniquement par notre Ministre en charge des Affaires étrangères au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, exigeant des sanctions sévères à l’encontre du Rwanda pour tous les crimes commis sur notre sol, le peuple Congolais brûlait d’espoir de voir la Communauté internationale se prononcer pour une fois en faveur de son pays.
Malheureusement, la nébuleuse, sournoise et tardive réaction de 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU détenteurs du veto, invitant la RDC à poursuivre le dialogue avec l’ennemi sans infliger aucune sanction ni au Rwanda ni à Paul Kagame pour le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés violemment dans la partie Est de la République, a finalement confirmé la thèse irréfragable selon laquelle la RDC est une nation orpheline dans cette guerre qu’elle mène contre plusieurs puissances connues et inconnues, internes et externes.
Pour VERITAS- RDC et la Communauté des Révolutionnaires panafricains, il n’y a rien de surprenant dans cette réaction claire et sans équivoque de la communauté internationale, car il devra être impossible d’espérer, partant des accusations des tiers, qu’un mari amoureux puisse répudier sa femme pendant la lune de miel, au motif qu’elle est infidèle, faute dont le mari n’a pas été ignorant pendant toute la durée de leurs fiançailles.
En d’autres termes, il va falloir qu’on arrête avec la politique de dénonciation des crimes commis par le régime de Kigali en RDC et celle de mendier les sanctions auprès de ceux qui financent ostentatoirement ce régime génocidaire, espérant récupérer nos richesses minières autrement que par le pillage, la barbarie, la violence et les massacres sans précédent. Ils savent que le peuple congolais n’ignore plus le rôle qu’ils jouent dans la tragédie sécuritaire et humanitaire de l’Est de la République. Alors logiquement, n’est-ce pas une preuve de naïveté manifeste et continue, que de demander la protection et le salut du peuple congolais auprès de ceux qui nous tuent sans pitié dans le but de nous déposséder de nos terres ?
Décidément, les ombres se sont dissipées pour que le peuple congolais voie clairement à quel point l’impérialiste européen et occidental a préparé cette guerre qui n’a fait que des millions des victimes parmi nos compatriotes de l’Est.
Eu égard à tout ce qui précède, Excellence Monsieur le Président de la République, et vu l’urgence qui s’impose par rapport à l’avancée vertigineuse de l’ennemi, la Communauté des Révolutionnaires Intègres panafricains me charge de rappeler à votre auguste autorité les 10 observations suivantes :
Ce n’est ni l’ONU, ni l’Union Européenne, ni les Etats-Unis d’Amérique, encore moins l’Union Africaine ou l’EAC qui ont fait de vous Chef de l’Etat en RDC. Votre légitimité, vous la devez uniquement au Peuple Congolais qui vous a élu au suffrage universel direct du 20 décembre 2023.
Excellence Monsieur le Président de la République, à cause de cette guerre vous avez tout essayé sauf votre peuple. Veuillez, sans délai, le consulter directement, que ça soit par référendum populaire ou par voie des consultations médiatiques échantillonnées menées par la RTNC, pour comprendre ce que pense le peuple au sujet de la guerre ou du dialogue national que la CENCO et l’ECC veulent malignement arracher ;
Ces deux structures religieuses qui n’ont pas trouvé des mots pour mobiliser le peuple congolais contre les intrusions sanglantes rwandaises en RDC, mais qui ouvert curieusement leurs bouches pour la première fois depuis l’occupation meurtrière de la ville de Goma par l’ennemi, uniquement pour revendiquer la direction d’un consensus national. Les motivations de ce dialogue spontané ne seraient pas loin d’être ignorées ;
Veuillez accorder le bénéfice d’urgence à la réorganisation de notre armée. Que la politique de réduction du train de vie des institutions politiques et publiques débouche considérablement sur les résultats à impacts rapides et visibles essentiellement sur le social des soldats qui combattent au front ;
VERITAS propose que la prime de risque des compatriotes qui sacrifient leur vie aux lignes de front passe à 1000 USD par mois, ce qui va sensiblement constituer une mesure incitative de notre jeunesse à s’enrôler massivement sous le drapeau. Que les veuves et les orphelins des soldats tombés sur le champ d’honneur reçoivent une dotation financière considérable susceptible d’assurer leur survie ;
Que les moyens financiers alloués à la défense permettent de procurer à notre armée un arsenal militaire sophistiqué et dissuasif aussi puissant que ce que l’ONU a vanté précédemment dans le camp de l’ennemi ;
Que le virus de traitrise et d’infiltration au sein de nos forces armées de la République soit extirpé avec la plus grande fermeté. Que le sort des traitres et des infiltrés soit infligé à tous ceux qui ont choisi de servir et de donner raison à l’ennemi.
Excellence Monsieur le Président, n’attendez pas la fin de cette guerre, que le peuple congolais épris de patriotisme vous aidera sûrement à gagner, pour assainir et purifier votre entourage et votre famille politique. Faites-le sans délai. Cette mesure courageuse doit faire partie de nos stratégies de guerre et c’est le prix à payer pour recouvrer le respect et la dignité face au monde.
La place des peureux, des décourageux, des traitres et des infiltrés ne devrait pas être l’Union Sacrée de la Nation. Les acteurs politiques qui n’aiment et ne soutiennent le pouvoir qu’en temps de paix, et qui ont choisi le silence pendant cette guerre comme mode d’expression, peu importe les raisons, ne sont pas dignes de gérer ce pays à quel que niveau que ce soit. Personne ne doit ignorer que toute action et toute voix patriotiques comptent pendant cette période pour contrarier l’ennemi.
Cette guerre, nous allons la vaincre, avec l’apport du peuple congolais uni et solidaire dans toute sa diversité (jeunes, adultes, mères, pasteurs, chefs coutumiers, corps scientifiques, société civile,…). Même si elle n’a pas été déclarée officiellement selon les exigences constitutionnelles, le peuple congolais est prêt à la poursuivre jusqu’au territoire ennemi, de sorte que la vraie paix que le dialogue et la diplomatie n’ont pas réussi à procurer à la RDC, s’y installe définitivement.
Excellence Monsieur le Président de la République, qu’il nous soit permis de rappeler à votre Auguste Autorité que notre démarche est continuellement motivée par le sens très élevé du patriotisme qui anime sensiblement la communauté de tous les Révolutionnaires Intègres panafricains de VERITAS –RDC, tous engagés à soutenir vos bonnes initiatives et celles du Gouvernement de la République.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments patriotiques.
‘’Le Collectif pour l’UDPS Originelle estime, aujourd’hui ou jamais, que tous les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers, les Avant-gardistes, les Secrétaires Généraux honoraires et Adjoints, les Secrétaires Nationaux Honoraires et Adjoints, les Représentants Honoraires et Adjoints, les Membres des Bureaux d’études et ceux d’autres organes informels doivent faire montre de leur maturité politique et transcender leurs rancœurs pour s’unir afin de sauver la démocratie et l’état de droit pour lesquels notre Parti s’est battu durant des décennies. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle demande au Co-Fondateur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, de saisir cette occasion historique pour rassembler tous les Membres de sa grande famille politique, UDPS, en vue de faire face, à l’unisson, à cette menace de nature à n’épargner personne’’, souligne, dans sa déclaration politique du 5 février 2025, le Collectif pour l’UDPS Originelle. Voici, en intégralité, cette déclaration sur la situation que traverse la RD. Congo, présentement.
DECLARATION POLITIQUE
Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 05 Février 2025, fait un tour d’horizon de la situation politique nationale au lendemain de la chute de la Ville de Goma.
A l’issue de ses délibérations, le Collectif pour l’UDPS Originelle a publié la présente Déclaration Politique.
1. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle saisit cette période des turbulences que traverse notre pays pour renouveler son soutien inconditionnel au Président de la République, Chef de l’Etat, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, et Lui témoigner de son indéfectible attachement à Sa Personne et demeure reconnaissant aux efforts qu’Il ne cesse de déployer pour faire échec aux multiples agressions dont la République Démocratique du Congo fait l’objet de la part des ennemis du Peuple Congolais.
2. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle reste convaincu que le Vaillant Peuple Congolais sortira vainqueur de toutes les ignobles épreuves de son asservissement et de son maintien sous toutes formes de domination d’où qu’elles viennent. Car, sa glorieuse histoire est marquée de nombreux actes de bravoure.
3. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle rappelle que, de l’époque léopoldienne caractérisée par des amputations des membres corporels et des bastonnades humiliantes à la cruelle colonisation belge qui s’était illustrée par tous genres des traitements dégradants et inhumains, le Peuple Congolais ne s’est jamais laissé dominer. Il a toujours vaincu l’adversité.
4. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle dont les Membres souffrent dans leur chair et dans leur esprit la chute de la Ville de Goma dans la nuit du 26 au 27 janvier 2025 dernier entre les mains des agresseurs rwandais et leurs marionnettes congolaises, compatit à la douleur qui frappe nos Compatriotes de Goma et d’autres localités des Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à la suite de la barbarie d’un autre âge leur infligée par le Rwanda du sanguinaire Paul Kagame avec l’appui de la Communauté dite Internationale.
5. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle s’insurge contre la duplicité et la complaisance de l’Organisation des Nations-Unies face à l’agression dont la République Démocratique du Congo est victime depuis 30 ans de la part du Rwanda et de l’Ouganda. La complicité de la MONUSCO et de ses agents qui ont désarmé les éléments de notre armée et qui n’ont pas protégé ni défendu les populations civiles congolaises dont la dernière comptabilité macabre s’élève à 8 000 morts est une preuve irréfutable du complot international ourdi contre notre pays depuis son accession à l’indépendance.
6. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle profite de ces tristes événements pour lancer un appel pathétique à l’union et à la sainte alliance des Membres de toutes les tendances et sensibilités issues de l’UDPS Originelle pour faire la paix des braves, se réconcilier et se ranger comme un seul homme derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, le Co-Fondateur de l’UDPS Originelle, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Le Collectif invite, en conséquence, les Membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui ont toujours joué le néfaste rôle du plus grand commun diviseur de la famille UDPS pour leurs intérêts égoïstes et individuels, à se ressaisir et à œuvrer, hic et nunc, à la réconciliation et à la réunification de la Grande Famille de l’UDPS en vue de barrer la route à tous nos ennemis communs, internes et externes.
7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle estime, aujourd’hui ou jamais, que tous les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers, les Avant-gardistes, les Secrétaires Généraux honoraires et Adjoints, les Secrétaires Nationaux Honoraires et Adjoints, les Représentants Honoraires et Adjoints, les Membres des Bureaux d’études et ceux d’autres organes informels doivent faire montre de leur maturité politique et transcender leurs rancœurs pour s’unir afin de sauver la démocratie et l’état de droit pour lesquels notre Parti s’est battu durant des décennies.
8. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle demande au Co-Fondateur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, de saisir cette occasion historique pour rassembler tous les Membres de sa grande famille politique, UDPS, en vue de faire face, à l’unisson, à cette menace de nature à n’épargner personne.
9. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle invite également le Peuple Congolais à se ranger derrière le Président de la République, Chef de l’Etat et Commandant Suprême de nos Forces de Défense et de Sécurité pour sauver, ensemble, le pays de nos ancêtres tout en taisant nos petites querelles familiales.
10. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle qui a appris la saugrenue idée d’un dialogue ou forum pour la paix initiés par l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante congolaises, rejette catégoriquement cette initiative satanique qui ne cadre pas avec l’Accord de Luanda qui ne reconnait pas les supplétifs du Rwanda appelés le M23.
Le Collectif sensibilise à cet effet le Peuple Congolais pour qu’il ne tombe pas dans ce piège lui tendu par les ennemis de notre Nation en défendant l’indépendance et la souveraineté de notre pays.