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Situation sécuritaire dans l’Est ,RDC : le Conseil de Sécurité de l’ONU recommande le dialogue et la négociation à la place de la condamnation

Michel Xavier Biang, représentant permanent du Gabon à l’ONU a, dans une déclaration faite dimanche 12 mars dernier à l’issue de la rencontre avec le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général Constant Ndima, recommandé le dialogue et la négociation comme l’un des principaux outils pour la sécurité et la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
En effet, c’est depuis un bon moment que la RDC exige des sanctions contre les terroristes du M23 et son allié Rwandais, pour agression dans sa partie orientale. A ce sujet, le conseil de sécurité, à travers le représentant permanent du Gabon, a estimé que la voie de dialogue et de négociation était la meilleure pour la résolution du conflit dans cette partie du pays. « Le conseil de sécurité agit pour la paix et la sécurité à différents niveaux. L’un des principaux outils pour la paix et la sécurité est le dialogue. Il est difficile de faire autrement que par le dialogue et la négociation. Bien entendu, nous n’avons pas que le dialogue et nous sommes ici pour envisager toutes les solutions possibles en vue d’instaurer la paix et la sécurité », a déclaré Michel Xavier Biang.
De son côté, Nicolas de Rivière, ambassadeur et représentant permanent de la France au conseil de sécurité a fait savoir que les nations unies et la communauté internationale se tiennent aux côté de la République démocratique du Congo dans l’épreuve qu’elle traverse parce que, a-t-il reconnu, ‘’ce qui se passe à l’est de la RDC n’est pas acceptable, l’action des groupes armés est très condamnable’’.
Cette délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU a entamé sa visite en RDC jeudi 9 mars 2023 dans la soirée, avec comme objectif principal d’évaluer la situation sécuritaire en RDC et la mise en œuvre du mandat de la Monusco.
Nelly Somba

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Coopération régionale pour la promotion de l’industrie : Le 1er Conseil des ministres de la SADC ouvre ses portes à Kinshasa

‘’ Promouvoir l’industrialisation au moyen de l’agro-transformation, de la valorisation des minéraux et du développement des chaînes de valeur régionales en vue d’atteindre une croissance économique inclusive et durable’’ est le thème de travaux du conseil des ministres de la SADC, dont la cérémonie du lancement a été organisée lundi 13 mars 2023. C’est le secrétaire général au ministère de l’intégration régionale, Donatien Songhu Kayumba qui a prononcé le discours de l’ouverture de Travaux, en sa qualité de président du comité des hauts fonctionnaires de cette communauté sous régionale.
Lors de cette rencontre, il était question de la vérification du quorum, de la préparation des dossiers y afférents et l’adoption de l’ordre du jour annoté et d’autres documents de la réunion du conseil des Ministres, a-t-on appris de la cellule de communication du ministre de l’intégration régionale et Francophonie, Didier Mazenga, qui, pour l’occasion, s’est fait représenter par son directeur de Cabinet, Claver Pashi ainsi que de son adjoint Robert Ngambi.
C’est à l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe que les hôtes de marque ont pris part à cette cérémonie inaugurale du conseil des ministres de la communauté de développement de l’Afrique australe.
Ces travaux tenues en prévision de la réunion ordinaire du conseil des ministres de la SADC, prévue du 18 au 20 mars 2023, a connu la participation des plusieurs personnalités. Il s’agit du secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi ainsi que ses adjoint André Nourrice et Angèle Makombo.
La République Démocratique du Congo qui assume actuellement la présidence tournante de la SADC, aura le privilège, par le canal du ministre de tutelle, Didier Mazenga, de prononcer le discours de clôture en tant que président en exercice du conseil des ministres de la SADC.
Nelly Somba

 

Coopération régionale pour la promotion de l’industrie : Le 1er Conseil des ministres de la SADC ouvre ses portes à Kinshasa
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Kigali exclu des travaux de la CEEAC

Le Rwanda n’a pas pris part à la 22ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) alors que plusieurs chefs d’Etat y étaient représentés. La tension entre la RDC et le Rwanda était dans tous les esprits. Le Président Félix Tshisekedi avait passé le bâton de commandement à son homologue du Gabon Ali Bongo. C’était l’occasion pour le chef de l’Etat congolais de demander à la CEEAC de condamner et de sanctionner le Rwanda. A la place de Kagame, c’est le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta qui est intervenu par visioconférence depuis Kigali.
Cependant, à un peu moins d’un mois, Paul Kagame saisit les instances de l’Union Africaine le 3 mars dernier pour protester contre l'exclusion de son pays par la RDC. Il veut avoir des explications claires sur cet agissement d'autant plus que le Rwanda est membre de cette communauté.
Dans une correspondance au président de l'Union des Comores et président en exercice de l'UA, Kagame s’adresse à son homologue Azali Assoumani en ces termes : «Je souhaite également vous informer que le Rwanda a été exclu de la participation au 22ème Sommet ordinaire de la CEEAC qui s'est tenu le 25 février 2023 à Kinshasa, en RDC, sur instruction du pays hôte. Ceci s'est produit malgré la confirmation écrite de la Commission de la CEEAC le 14 janvier 2023 que le Rwanda, un État membre à part entière de la CEEAC, serait autorisé à participer virtuellement. Des explications ont été demandées pour cette violation inacceptable du traité de la CEEAC » avant d’indiquer que ce modus operandi discrédite les institutions africaines.
Et de déplorer : «Les institutions africaines ne seront pas prises au sérieux par nos citoyens ou nos partenaires si nous permettons que nos affaires soient traitées de cette manière».
Kigali cloué au pilori
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a achevé dimanche 12 mars dernier par la ville de Goma sa mission en RDC. Nicolas de Rivière, représentant de la France à l’ONU, a reconnu et condamné l’agression de la RDC par le Rwanda. Et d’annoncer à cette occasion que le Conseil de sécurité est saisi et va continuer de traiter la question.
Et d’enfoncer le clou : « Il n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23. Il est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu. Cela aussi est inacceptable. »
Concernant le M23, Nicolas de Rivière a insisté sur les sanctions contre ses leaders. « Il y a une pression, des mesures coercitives qui sont prises parmi d’autres contre les leaders du M23. C’est une stratégie qui va se poursuivre et s’amplifier et à laquelle nous tenons», a-t-il souligné.
Cette visite des 15 membres du Conseil de sécurité en RDC, est une première depuis octobre 2018. Les relations entre Kinshasa et Kigali se sont fortement détériorées depuis la résurgence du mouvement terroriste M23 dans l'Est du pays. Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir le M23.
Emma Muntu

 

Kigali exclu des travaux de la CEEAC
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Kigali exclu des travaux de la CEEAC

Le Rwanda n’a pas pris part à la 22ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) alors que plusieurs chefs d’Etat y étaient représentés. La tension entre la RDC et le Rwanda était dans tous les esprits. Le Président Félix Tshisekedi avait passé le bâton de commandement à son homologue du Gabon Ali Bongo. C’était l’occasion pour le chef de l’Etat congolais de demander à la CEEAC de condamner et de sanctionner le Rwanda. A la place de Kagame, c’est le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta qui est intervenu par visioconférence depuis Kigali.
Cependant, à un peu moins d’un mois, Paul Kagame saisit les instances de l’Union Africaine le 3 mars dernier pour protester contre l'exclusion de son pays par la RDC. Il veut avoir des explications claires sur cet agissement d'autant plus que le Rwanda est membre de cette communauté.
Dans une correspondance au président de l'Union des Comores et président en exercice de l'UA, Kagame s’adresse à son homologue Azali Assoumani en ces termes : «Je souhaite également vous informer que le Rwanda a été exclu de la participation au 22ème Sommet ordinaire de la CEEAC qui s'est tenu le 25 février 2023 à Kinshasa, en RDC, sur instruction du pays hôte. Ceci s'est produit malgré la confirmation écrite de la Commission de la CEEAC le 14 janvier 2023 que le Rwanda, un État membre à part entière de la CEEAC, serait autorisé à participer virtuellement. Des explications ont été demandées pour cette violation inacceptable du traité de la CEEAC » avant d’indiquer que ce modus operandi discrédite les institutions africaines.
Et de déplorer : «Les institutions africaines ne seront pas prises au sérieux par nos citoyens ou nos partenaires si nous permettons que nos affaires soient traitées de cette manière».
Kigali cloué au pilori
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a achevé dimanche 12 mars dernier par la ville de Goma sa mission en RDC. Nicolas de Rivière, représentant de la France à l’ONU, a reconnu et condamné l’agression de la RDC par le Rwanda. Et d’annoncer à cette occasion que le Conseil de sécurité est saisi et va continuer de traiter la question.
Et d’enfoncer le clou : « Il n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23. Il est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu. Cela aussi est inacceptable. »
Concernant le M23, Nicolas de Rivière a insisté sur les sanctions contre ses leaders. « Il y a une pression, des mesures coercitives qui sont prises parmi d’autres contre les leaders du M23. C’est une stratégie qui va se poursuivre et s’amplifier et à laquelle nous tenons», a-t-il souligné.
Cette visite des 15 membres du Conseil de sécurité en RDC, est une première depuis octobre 2018. Les relations entre Kinshasa et Kigali se sont fortement détériorées depuis la résurgence du mouvement terroriste M23 dans l'Est du pays. Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir le M23.
Emma Muntu

 

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Présentation des performances 2022 et des priorités 2023 du Ministère des Finances, Budget 2023 : Sama Lukonde invite les dirigeants de régies financières à maximiser la mobilisation des recettes publiques

C'est sous le signe d'un satisfecit total que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé ce mardi 14 mars 2023, la cérémonie de présentation des Performances 2022 et des priorités 2023 du ministère des Finances, cérémonie qui a été suivie de la signature des contrats de performances par les Directeurs généraux des régies financières. Cette importante activité a été organisée par le ministère des Finances à Kin Plazza, en présence de quelques membres du Gouvernement, de ceux du cabinet du Président de la République, des Directeurs généraux des régies financières et de plusieurs autres invités.
Programme d’actions à l’œuvre
Il a été démontré à travers cette présentation des performances 2022 que la République démocratique du Congo évolue positivement sur le plan économique, grâce aux efforts consentis pour la matérialisation de la vision du Président de République, portée par le Gouvernement Sama Lukonde.
Le Chef du Gouvernement a salué et félicité cette initiative du ministère des Finances qui matérialise visiblement le Programme d'action du Gouvernement.
« C'est un plaisir et c'est avec satisfaction que je préside ce jour cette cérémonie de Présentation des Performances de l'année 2022 et des Priorités 2023 du ministère des Finances, accompagnée par les signatures des Contrats entre le Ministre des Finances et les directeurs généraux des régies financières. Je voudrais ici saluer et féliciter cette initiative du ministère des Finances qui s'inscrit dans la matérialisation du Programme d'action du Gouvernement et bien sûr la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat à qui je rends mes hommages les plus déférents », a dit d'entrée de jeux Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Maintenir le cap
De vives voix, le Premier Ministre a salué les efforts déployés par le Ministère des finances, à travers les régies financières, pour doter le gouvernement de la République des moyens de sa politique. « Je voudrais remercier tous les cadres du Ministère pour l'effort fourni surtout au niveau des régies financières tout au long de l'année 2022 afin de doter le Gouvernement des moyens de sa politique. Ceci témoigne de votre engagement à renforcer la résilience de notre pays face aux multiples défis qu'il est appelé à relever. Je ne peux que vous inviter à maintenir le cap dans l'engagement que vous avez pris et permettre ainsi, à travers votre travail, l'amélioration des conditions de vie de nos populations dans un Etat fort, Prospère et Solidaire », a souligné le Chef du Gouvernement.
Travaux de Zongo
Le Premier Ministre a rappelé la pertinence des travaux de la retraite du Ministère des Finances organisée à Zongo, travaux qui ont permis à tous les responsables du ministère, de l'administration des régies financières, des services connexes, ainsi que du cabinet du Ministre d'être sensibilisés sur le principe de Gestion axée sur les résultats.
Ces travaux avaient mis en exergue la promotion du reporting des réalisations du ministère des finances à la fin de chaque exercice, la promotion de la planification stratégique, par la définition des réformes structurelles pour la réalisation des actions du ministère visant principalement à doter le Gouvernement des moyens pour la réalisation de son programme d'actions.
Le premier des warriors a émis le vœu de voir les régies financières ainsi que tous les autres services du ministère des Finances redoubler d'efforts en 2023 pour dépasser le record historique de 2022 en matière de mobilisation des recettes.
Payer son impôt, un devoir citoyen
Pour sa part, le Ministre de Finances, Nicolas Kazadi, a fait savoir que cette présentation très claire donne le parcours dans lequel le Ministère est engagé depuis 2 ans et de manière indiscutable, le pays est sur une voie extrêmement positive sur le terrain économique.
Le Directeur Général de la Direction générale des Impôts (DGI), Barnabé Mwakadi, qui s'est confié à la presse à la fin de cette cérémonie, appelle le peuple à payer correctement son impôt en vue de donner au Gouvernement les moyens de faire sa politique.
« Je passe un message d'encouragement, surtout aux agents de la DGI, qui sont sur le terrain. Je les félicite beaucoup pour les efforts qu'ils ont fournis afin qu'on arrive aux résultats que nous avons tous appréciés. Grand merci à son excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, pour avoir pensé à présidé cette cérémonie de remise des prix. Il nous a demandé de fournir davantage des efforts. Nous rassurons que nous avons le devoir de tout faire pour garder le cap, voire dépasser vraiment les assignations qu'ils nous ont accordées. Il est vrai qu'il y a un peu de difficultés. C'est ce que nous demandons au Gouvernement, de nous appuyer afin de nous accorder les moyens qui pourront nous permettre de bien gérer la TVA. Ça, je l'ai toujours dit, les recettes s'en vont. Aujourd'hui, la TVA, je le répète, je ne suis pas contre le contribuable, la TVA enrichit les contribuables. Alors, nous demandons au Gouvernement de nous appuyer avec un logiciel qui va nous permettre de bien gérer cette TVA. De deux, nous DGI, nous sommes très préoccupés pour accorder au Gouvernement des warriors beaucoup de recettes pour qu'il puisse arriver à bien faire sa politique. Parce qu'un Gouvernement sans moyen ne peut rien faire. Ça, il faut que le peuple l'entende. Le peuple doit vraiment payer correctement son impôt. C'est nous qui donnons au Gouvernement les moyens pour faire sa politique. Si un peuple n'arrive pas à bien payer son impôt, le Gouvernement ne faira absolument rien. Celui qui aime le gouvernement, c'est celui qui lui donne les moyens de sa politique. Nous sommes très contents de résultats et surtout aussi nous sommes en train de travailler sous la vision de son excellence Monsieur le Président de République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui j'adresse mes hommages les plus déférents. C'est sous sa bonne gouvernance que nous sommes en train de faire des efforts afin d'arriver aux résultats actuels », a dit le DG de la DGI.
Il faut noter qu'au cours de cette cérémonie, le Premier Ministre a décerné quelques prix aux régies financières qui se sont distinguées en termes des performances dans la mobilisation des recettes, en dépassant les assignations. Juste après, le Ministre des Finances et les directeurs généraux ont procédé à la signature des Contrats de Performance.
LP/Cellule de communication de la Primature

Présentation des performances 2022 et des priorités 2023 du Ministère des Finances, Budget 2023 : Sama Lukonde invite les dirigeants de régies financières à maximiser la mobilisation des recettes publiques
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Après trois mois de vacances : Les parlementaires retrouvent le chemin du Palais du Peuple

Les députés nationaux et sénateurs renouent, aujourd’hui mercredi 15 mars, avec le Palais du peuple pour la session ordinaire de mars. Pendant trois mois des vacances parlementaires, les élus se sont imprégnés des réalités vécues au quotidien par les populations de leurs circonscriptions respectives. C’était l’occasion pour chaque député et sénateur de s’assurer qu’ils restent en communion avec la population qui les a mandatés ou non. Nul n’est besoin de rappeler que nombreux de représentants du peuple à l’hémicycle du Palais du peuple se sont déconnectés de leurs élus. Ils roulent carrosse pendant que ceux qui les ont mandatés, continuent de croupir dans la misère.
Au terme de ces trois mois de vacances, beaucoup de candidats à la députation nationale ou au Sénat risquent d’abdiquer en 2023, considérant leur sort scellé d’avance pour n’avoir pas défendu valablement le peuple dont ils émanent. Qu’à cela ne tienne, cette reprise des travaux au Palais du peuple au niveau de deux chambres du parlement, se tient conformément à l’article 115 de la Constitution du pays.
Une session ordinaire aux multiples enjeux au regard de la situation sécuritaire alors qu’il est prévu des élections en décembre 2023. La population de l’Est en proie aux violences de la guerre du M23, fondent leur espoir sur cette session de mars pour que les décisions les meilleures soient initiées en vue de la fin de leur errance à la suite des affrontements entre FARDC et M23 soutenu par l’armée rwandaise. En outre, cette rentrée parlementaire doit tirer au clair l’effritement au quotidien du pouvoir d’achat de la population marquée par la hausse du dollar sur le marché de change…
Le Sénat sera le premier à donner le go de cette session de mars. L’ouverture pour la chambre basse est annoncée immédiatement après la clôture de la chambre haute à l’épuisement du seul ordre du jour à savoir, ouverture solennelle de la session ordinaire de mars. Les corps constitués de la République y sont conviés en dehors des autres personnalités.
Faible taux d’exécution des matières en septembre
Il a été observé un faible taux d’exécution des matières à la dernière session ordinaire de septembre soit, 34%. Sur 107 matières inscrites lors de la session de septembre à l’Assemblée nationale, seules 33 ont été examinées et 24 adoptées. Selon la Dynamique de Contrôle citoyen des Activités des Représentants du Peuple en République Démocratique du Congo (DYCARP), à travers un rapport rendu public, mardi à l’Université de Kinshasa.
Pour session de septembre, en ce qui concerne les vacances parlementaires, seulement 55,1% des rapports de l’ensemble des représentants du peuple ont été déposés au bureau de l’Assemblée nationale. Les élus de la province de Tanganyika sont venus en tête avec 80% pour le dépôt, a indiqué ce rapport de la DYCARP.
Emma Muntu

Après trois mois de vacances : Les parlementaires retrouvent le chemin du Palais du Peuple
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Triomphe de Marie Olive Lembe Kabila à Bukavu : Les Sud-Kivutiens n’ont pas encore dit non à Joseph Kabila

En provenance de Goma, dans le Nord-Kivu, Marie Olive Lembe Kabila a accosté au port d’Ihusi, le vendredi 11 février dans la ville de Bukavu. C’est une Olive Lembe Kabila triomphante dans la province qui a vu naître son épouse et Sénateur à vie, Joseph Kabila.
Ce triomphe est l’expression de l’attachement indéfectible des Sud-Kivutiens aux valeurs républicaines prônées par le Chef de l’Etat honoraire.
«Je me sens très à l’aise ici chez moi », a dit Marie Olive Lembe Kabila lors de son allocution à la place du 24 à Bukavu. A l’occasion, en ce mois de mars dédiée à la femme, Maman wa Rohoo a transmis les salutations chaleureuses de David congolais aux femmes du Sud Kivu, particulièrement celles de Bukavu.
Il est l’élu de Dieu, il a été choisi pour achever le destin pour de faire du Congo un havre de paix.
Depuis Bukavu, dans le Sud Kivu
Pius Romain Rolland

 

Triomphe de Marie Olive Lembe Kabila à Bukavu : Les Sud-Kivutiens n’ont pas encore dit non à Joseph Kabila
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RDC : défi aux potentiels candidats à la présidentielle 2023 !

(Par Jo M. Sekimonyo, Auteur, Théoricien, Militant des Droits de l’Homme et Economiste Politique)

*Jusque-là, la liste d’êtres et de créatures annonçant qu'ils se présenteront aux élections en 2023 pour la plus haute fonction de la nation est en partie assez honteuse et en partie un point d'interrogation, pour tout esprit sain et informé. Pourquoi le feraient-ils ?
Les retombées d'un cycle électoral après l'autre pousse certains esprits se demander si la démocratie est la voie à suivre pour sortir du cauchemar social et économique dans lequel se succèdent des générations de Congolais vivant dans le pays depuis l'indépendance.
On craint que lors du cycle électoral de 2023, une fois de plus, les Congolais ne prennent des décisions fondées sur les identités ethniques, et non sur un examen honnête de leur réalité et des problèmes auxquels la nation est confrontée. Elle est exacerbée par le fait que notre démocratie est devenue si défigurée (seuil, liste, vote indirect, etc…) qu'il est douteux qu'il s'agisse encore d'une démocratie, d'un mode de gouvernement qui dépend de la volonté du peuple.
Essentielle à une démocratie saine, l'amélioration de la qualité du dialogue public pré-électoral a jusqu'à présent été négligée. Et pourtant, c'est sa médiocrité en RDC qui garantit pratiquement que nous nous retrouverons toujours avec des représentants grossièrement inaptes ou terriblement égoïstes, ou tout au plus une permutation des mêmes.
Dupond-Dupont
J'ai du mal à saisir la différence, idéologiquement, entre Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Martin Fayulu, ou encore Denis Mukwege et le président Félix Tshisekedi ou son prédécesseur Joseph Kabila. Eux, comme leurs fans, ne semblent pas s'en soucier.
Pire encore, il y a des noms mis en avant comme l'ancien leader de la CENI Corneille Nangaa pour des représentations purement ethniques ou provinciales sur la scène nationale, et rien de plus.
Armés du même esprit, ou pour le statu quo idéologique sur ce que c'est qu'être Congolais, ce que vaut un Congolais, qu'est-ce que le pacte national congolais, quel est le rôle et le pouvoir de l'Etat, et quels sont les piliers de l'économie politique nationale, leurs menus ne peuvent qu'être similaires, agrémentés de lamentations contre l'actuel président pour enflammer les naïfs.
Franchement, au lieu de chercher à être sur le bulletin de vote aux élections présidentielles, ils devraient plutôt convoquer d'abord des élections primaires et des caucus au sein de ce bloc conservateur congolais, y compris le président Tshisekedi, pour que le vainqueur affronte un candidat dont le menu et l'idéologie sont différents d'eux, un libéral comme moi, en décembre 2023.
Eh bien, je mets au défi ces potentiels candidats à la présidence de présenter leur menu au lieu des poèmes pour prouver que j'ai tort, ou belle est bien raison !
Roulette russe…
En 2019, les Congolais, dont moi, avaient espéré que Félix Tshisekedi serait le remède au niveau de vie misérable des Congolais en RDC. Quatre ans plus tard, nous sommes amèrement déçus qu'il n'ait pas seulement échoué à placer la nation sur des rails appropriés, mais qu'il semble avoir aggravé les problèmes de sécurité et économiques. Sur ce, il est essentiel de se demander pourquoi le président Félix Tshisekedi voudrait un second mandat et plutôt des excuses si cette fois il y a un menu à nous présenter en amont, puisqu'il n'en avait pas avant son premier mandat, clairement.
A noter qu'en 2018, comme Martin Fayulu et les autres candidats qui s'étaient alignés, n'avaient pas dit grand-chose de plus que "Kabila a échoué, ils doivent dégager, et je ferai mieux".
À ce stade, il est vraiment difficile de voir quel genre de torsion peut le sauver. Allons-nous droit vers un scénario Donald Trump avec des partisans prenant d'assaut le bureau de la CENI, ou un François Hollande jetant l'éponge ? Tout indique qu'il semble déterminé à prendre la très malsaine chance 1 sur 2 que la vraie balle atterrisse en position de tir, autrement dit un échec cuisant à l'élection, pour faire plaisir à son ego et à ses supporters zélés.
Cependant, lorsqu'il s'agit de son prédécesseur, aujourd'hui sénateur à vie, Joseph Kabila, cela lui convient de se contenter de jouer le rôle du Congolais Jerry John Rawlings au lieu de tenter sa chance à la roulette russe.
Mon menu
Plus que je ne le crois fermement, la RDC a trop longtemps eu besoin de changements globaux et radicaux, voire de révolutions, dans tous les sens.
Dans un article publié mi-février 2023 « Pourquoi je serais candidat à la présidence » j'ai présenté mon menu que je vais encore une fois énoncer ici, mais cette-fois ci de manière synthétique. Il contient cinq révolutions qui englobent plusieurs redéfinitions ou réorientations de nous et de notre monde.
1. Révolution sociale
Qu'est-ce qu'être congolais ?
• La nationalité congolaise devrait par naissance, jus soli.
Que vaut un Congolais ?
• Soutenabilité – Fixer le salaire minimum à 1 $/h.
• Prospérité - Accès à l'éducation qui veut dire matériels pédagogiques.
• Dignité – Garantir une pension minimum à la retraite pour tous.
Quel est notre pacte national ? La coexistence en tant qu'individus au lieu de la cohésion tribale et culturelle. Eliminer les chefferies de la nomenclature de l'état. Retracer les territoires et les provinces et de déplacer leurs centres pour créer une zone économique durable.
2. Révolution politique
Quel est le rôle de l'Etat ?
• Instaurer le système présidentiel pour fermer la porte tournante entre l'exécutif et le législatif.
• Dépouiller le pouvoir central de ces revenus du secteur tant de secteur tel que minier.
• Réduction de la fonction publique et l'élimination du rôle et de l'influence de l'Église dans les affaires de l'Etat.
3. Révolution de politique économique
Quelle est l'orientation de l'économie politique nationale ?
• Discrimination positive au profit des citoyens congolais.
• Politique budgétaire expansionniste/budgétaire déficitaire pour soutenir l'économie.
• « Échelle » - Revitaliser la poste nationale. « Toile d'araignée » - Construction du chemin de fer.
4. Révolution financière
• Enseigner aux Congolais à s'endetter au lieu d'épargner, de créer un écosystème dans lequel ils peuvent s'endetter, puis de leur apprendre à utiliser judicieusement la dette pour s'endetter davantage comme dans le monde moderne.
• Collecte de ce que l'on pourrait estimer à des centaines de milliards de dollars que la Belgique et les USA doivent à la RDC.
• Faire chanter les économies avancées qui se trouvent être aussi les pollueurs sur le « changement climatique global »
• Initiative d'allégement de la dette HIC (pays très endettés comme les États-Unis, la Chine, la France) qui pourrait nous rapporter près d'un billion de dollars.
• Les grandes économies sont aussi les nations les plus endettées. Donc, nous devrions tricher comme eux.
5. Révolution de la politique étrangère
• Coloniser économiquement le monde.
• Coloniser économiquement, socialement et culturellement l'Afrique centrale car tous nos voisins sont tous primitifs et continuent d'entraîner la RDC dans leur politique économique médiévale qui contribue largement à freiner notre développement social et notre modernisation économique.
Le quatrième pouvoir
Pour que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors du choix de leurs représentants, ils doivent être bien informés de l'actualité. C'est pourquoi le défi incombe à la presse et aux médias, qui doivent assumer pleinement leur rôle de garde-fous et de diffuseurs d'informations et d'analyses fiables pour enrichir le dialogue national et clarifier la ligne de démarcation lorsqu'elle existe ou signaler qu'elle n'existe pas entre les candidats.
Ils doivent défier les candidats potentiels, au-delà des présidentielles, avec des questions pertinentes et difficiles notamment, comment ils financeraient la transformation sociale de la nation, le développement économique et briseraient le cauchemar congolais quotidien. Leur solution, s'ils en ont une, qu'ils proposeraient devrait définir dans quel réservoir idéologique les placer.
Smash ou passe ?
« L’exceptionnalisme » congolais est un fait du poids démographique, de la taille géographique, et de toutes les ressources stratégiques dont regorge la RDC. Mais il appartient aux Congolais de l'intérieur et de l'extérieur du pays de saisir cette opportunité la phase avant les élections de 2023 pour utiliser l'outil le plus efficace de transformation sociale et de développement économique, un dialogue national franc et sain s'alignant derrière des idées ou des idéologies et non des individus ou des tribus.
Après tout, la démocratie est un marché d'idées pour améliorer le niveau de vie dans une société, pas un concours de beauté ou ethnique.
C'est vrai que je suis toujours tenté d'éclater de rire à chaque fois que quelqu'un s'approche de moi et me dit ou m'écrit que j'ai un bon menu et la motivation pour gagner la présidence, mais que je devrais abandonner car soi-disant le président Tshisekedi va gagner par fraude censée être déjà synchronisée.
Après que cela continue de se produire, je le prends d'abord comme un terrible affront pour lui et pour toute la nation, puis comme une échappatoire à nos responsabilités d'électeurs, souverains primaires et pierre angulaire de la nation.
Si longtemps ignoré le fait qu'il ne tient qu'à nous congolais de défaire ce qu'il a fallu plus d'un demi-siècle pour créer et entretenir, puis après l'indépendance jusqu'à aujourd'hui pour maintenir, tout le processus de pensée coloniale sur c'est qu'être Congolais, ce que vaut un Congolais, qu'est-ce que le pacte national congolais, quel est le rôle et le pouvoir de l'Etat, et quels sont les piliers de l'économie politique nationale.

RDC : défi aux potentiels candidats à la présidentielle 2023 !
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Le Gouvernement et les agences d’exécution à pied d’œuvre, PDL-145 T : Plus de 800 ouvrages bientôt livrés à travers la RDC

Vers la matérialisation du Programme de Développement Local de 145 territoires. Longtemps considéré comme un simple rêve, ce vaste projet à impact visible, initié par le Président de la République Félix Tshisekedi pour combattre la pauvreté et réduire les écarts de vie des populations, touche, dans son premier volet concernant les infrastructures de base, le finissage. Toutes les agences d’exécution des travaux sélectionnées, à savoir le Bureau Central de Coordination (BCECO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Cellule de financement des Etats fragiles (CFEF), sont à pied d’œuvre pour livrer les infrastructures dès avril. C’est le cas du BCECO, responsable de 48 territoires dans la zone Est du pays, qui débute ce mercredi 15 mars, la réception des premiers ouvrages réalisés pour s’acquitter de sa charge en avril. Il a sous sa responsabilité 414 écoles, 269 centres de santé et 48 bâtiments administratifs.
La CFEF, elle, responsable de la zone ouest comptant 43 territoires, va livrer plus de 400 ouvrages en mai, écoles, bâtiments administratifs mêlés. L’unique à connaitre un léger retard, le PNUD va emboiter le pas aux deux agences sœurs en juin avec des centaines d’ouvrages réalisés sur la zone centre du pays comptant 58 territoires. Toutes ces révélations ont été faites, hier, devant la presse, au cours d’un briefing spécial à la Télévision nationale, par le Ministre d’Etat a.i en charge du Plan, Crispin Mbadu, et les Coordonnateurs du BCECo, du PNUD et de la CFEF.
D’après le Ministre Crispin Mbadu, le PDL 145 territoires a coûté au trésor public la somme colossale de 1 milliards 165 millions de dollars.
A ce stade, le Gouvernement a décaissé une importante somme de 511 millions de dollars pour la réalisation des travaux dans le cadre du premier volet du programme. A l’en croire, des partenaires financiers ont également mis le paquet pour la réussite de ce grand projet social qui, à coup sûr, va améliorer les conditions de vie des populations sur l’ensemble du pays.
D’après le Ministre Patrick Muyaya, ce projet traduit la volonté manifeste du Président Félix Tshisekedi de combattre les inégalités et les écarts de vie des congolais. Il a rassuré que toutes les dispositions sont prises afin que les travaux soient exécutés sans crépitement.
«Le coût de ce programme ambitieux est estimé à 1 milliards 665 millions de dollars américains. Sur ce montant, le Gouvernement a déjà mobilisé et sécurisé 770 millions de dollars. Il n’y a pas de risque à ce stade. Sur ce montant, 511 millions de dollars ont déjà été mis à la disposition de 3 agences pour la réalisation du premier volet du programme, qui consiste à la construction de plus de 2200 ouvrages dont 1200 écoles, 780 mille centres de santé et 145 bâtiments administratifs. Il y a aussi 12 millions de dollars que le Gouvernement congolais a déjà versés aux trois agences pour réaliser les travaux. Le Programme de développement local de 145 territoires découle de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’objectif recherché par le Chef de l’Etat à travers ce programme est, d’une part, de lutter contre la pauvreté, de réduire les inégalités spatiales et d’accélérer l’amélioration des conditions de vie des populations rurales longtemps abandonnées et, d’autre part, de booster le développement de la République démocratique du Congo à la partir de la base, sur l’ensemble de 145 territoires que compte la République démocratique du Congo. Fort de cette vision, le Gouvernement de la République, dirigé par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a décidé de matérialiser l’engagement volontariste du Président de la République. Ce programme n’est pas sorti de nulle part, il est adossé au Programme national stratégique du Gouvernement et au plan d’action du Gouvernement, il est adossé au Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités. C’est un programme qui est transversal. Il tient aussi compte de dimension genre, des aspects environnementaux et il tient aussi compte des personnes, nos compatriotes qui vivent avec handicap», a déclaré le Ministre Mbadu. Et de compléter : «Le PDL 145 territoires, formulé par le Gouvernement, et adopté à la trente-quatrième réunion du Conseil des ministres du 24 décembre 2021, est structuré en quatre composantes. La première composante est d’améliorer l’accès des populations qui vivent dans des territoires ruraux par des infrastructures socioéconomiques de base et des services de base. L’objectif poursuivi par le Gouvernement, à travers cette composante, est de désenclaver les territoires, d’une part, et d’améliorer l’accessibilité aux services sociaux. La deuxième composante est de promouvoir le développement des économies rurales et locales et les chaines de valeur au niveau local. A travers cette composante, le Gouvernement veut appuyer le développement des activités de protection, améliorer la productivité, augmenter le revenu des ménages ruraux et relancer les économies rurales et locales longtemps abandonnées. La troisième composante est de renforcer les capacités de gestion de développement locale. A travers cette composante, le Gouvernement vise notamment, à appuyer et à renforcer les capacités techniques, organisationnelles, communautaires des animateurs qui doivent gérer le projet. La quatrième composante vise à développer un système de gestion et d’information géolocalisées de suivi à même de renseigner sur le progrès du programme au quotidien».
La Pros.

 

Le Gouvernement et les agences d’exécution à pied d’œuvre, PDL-145 T : Plus de 800 ouvrages bientôt livrés à travers la RDC
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Lueur ardente apparue du volcan Nyamulagira, Goma : l’OVG clarifie les circonstances, appelle la population au calme et à vaquer à ses occupations

Le Secrétariat permanent de l’Ohada organise du 13 au 14 mars 2023 un atelier de promotion des modes alternatifs de règlement des différends (MARD), en collaboration avec la Commission nationale de l’Ohada RDC dans le cadre du programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale (PAIRIAC). Cet atelier sera suivi d’une autre importante réunion à Kinshasa qui consiste en une lecture technique de la révision de l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et de voie d’exécution qui incarne l’essentiel droit de l’Ohada.
A l’ouverture de cet atelier, le professeur Roger Masamba, président de la Commission national Ohada RDC, a contextualisé le cadre. «Nous voici encore autour d’un atelier sur la pratique des Actes uniformes de l’Ohada, plus spécialement les modes alternatifs de règlement des différends. On connaît déjà, mais un peu seulement, l’arbitrage que l’on pratique à peine. Le choix de ces thématiques se justifie par l’évolution des textes de l’Ohada. Je pense le dynamisme et la vitalité de l’Ohada mais j’attends aujourd’hui la révision de l’acte uniforme sur l’arbitrage de l’adoption relativement récente de l’acte uniforme sur la médiation. Le tout avec le règlement de procédure. Ce choix rencontre aussi la demande maintes fois exprimée par les professionnels de droit et de la justice. Demande de se familiariser avec l’une des clés de la promotion d’un meilleur climat des affaires », a-t-il déclaré.
Pour le délégué de l’Ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Jérémie Belleudy, l’amélioration du climat de l’investissement et du climat des affaires en RDC et Afrique Centrale devient une priorité cruciale pour les Etats mais aussi surtout pour les entreprises. La comptabilité et le droit Ohada sont des instruments flexibles et pratiques pour les entreprises.
Dans le cadre du 11eFonds européen de développement, l’Union européenne et ses partenaires régionaux (la Cemac et la Ceeac) avaient lancé le programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale et qui vise à renforcer son intégration économique. L’une des actions de ce programme est la plus grande diffusion de ces pratiques de règlement, de médiation et d’arbitrage des différends commerciaux.
Selon le secrétaire permanent de l’Ohada, le professeur Emmanuel Sibidi Darankoum, en terme d’importance d’innovation, de modernité ou de renvoie de la pendule vers le monde d’aujourd’hui et le monde à venir mais en liaison avec le monde du passé, l’Ohada à travers l’arbitrage et la médiation a su innover pour rallier ce vecteur du temps. C’est parce que la justice privée qui mobilise aujourd’hui à travers l’arbitrage et la médiation et tous les modes pacifiques (conciliation, négociations etc.) sont des institutions de paix qui ont préexisté, qui existent aujourd’hui et qui existeront dans l’avenir.
« Nous avons encore tout le travail à faire puisque le décollage a, à peine, commencé. Tant que le secteur économique (les mines, la construction, l’import et l’export) aussi longtemps que l’Afrique ne montre pas au reste au monde quelle est sa pratique de façon à ce qu’on puisse lire de modèle du contrat, tant que l’Ohada ne viendra pas avec ses propres modèles et que vous puissiez évoquer ce modèle sur les tables de négociations et que ces modèles pèsent par la force sur les 17 pays, nos Etats et notre continent seront encore loin de tirer les avantages que l’arbitrage et le monde contractuel qui décrit sa délimitation pourrait apporter au développement de l’Ohada et du continent africain ».
Et le secrétaire permanent de l’Ohada de conclure « qu’il faut laisser l’oiseau Ohada s’envoler et aller loin. Nous en sommes au déblayage de la surface pour parler au sens de positivisme juridique. Quand on pousse loin cette réalité, le positivisme juridique n’est qu'un fait qui secrète du droit».
Jules Ntambwe

Lueur ardente apparue du volcan Nyamulagira, Goma : l’OVG clarifie les circonstances,  appelle la population au calme et à vaquer à ses occupations
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Kikwit : ‘‘Ensemble pour la République’’ condamne l'agression de la RDC

La situation de l'agression et la tentative de la balkanisation que traverse la République Démocratique du Congo, sont des événements qui continuent à susciter des réactions. C'est pourquoi, ce samedi 11 mars 2023, la Fédération du Kwilu d’Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, basée à Kikwit, vient de monter au créneau.
C’est dans cet élan patriotique que Jean Kitoko, Président fédéral, a élevé la voix pour s'insurger contre l'agression rwandaise via le M23 et la tentative de balkanisation du pays.
"Cette agression et cette tentative de la balkanisation ne permettent pas le développement du pays. Cela risque aussi de perturber le bon déroulement des opérations électorales. Nous condamnons cette agression et cette tentative de la balkanisation", a-t-il déclaré devant la presse.
Selon lui, si la guerre arrive à Kinshasa, la capitale, c'est le gouvernement en place qui sera par terre.
"Nous invitons donc notre gouvernement à multiplier des efforts pour pacifier le pays. Des millions des Congolais sont déjà morts et continuent à mourir. C'est assez !, a-t-il ajouté.
Le Président fédéral d'Ensemble pour la République Kwilu a également exprimé ses regrets du fait que la police, sur ordre des autorités urbaines, ait dispersé la marche pacifique qui était organisée par Lamuka ce samedi.
Badylon Kawanda Bakiman

 

Kikwit : ‘‘Ensemble pour la République’’ condamne l'agression de la RDC
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Repoussé aux alentours de Sake : Le M23 annonce se retirer de quelques localités

L’étau se resserre autour du M23 après avoir cherché à occuper des localités aux environs de Sake. Ce, en violation du cessez-le-feu annoncé en grande pompe mardi 7 mars dernier à midi. Dans une autre manœuvre, ce Mouvement du 23 mars a, dans un communiqué officiel signé par son porte-parole Lawrence Kanyuka samedi 11 mars dernier, accepté de s’aligner aux recommandations de différents sommets des Chefs d’Etat en se disant prêt à faire plus au nom de la paix.
Le M23 annonce se retirer de quelques positions. Il s’agit de Karuba, Muremure, Nyamitima, NkingoKagano, Kihuli et leurs environs. Il invite par ailleurs la force régionale de l’EAC et le commandant du mécanisme ad hoc à venir prendre en charge ces postes.
Dans ledit communiqué, le M23 a indiqué que c’est dans le but d'honorer ses engagements pris aux mini-sommets des Chefs d'États régionaux qu’il a posé ce geste. Cette décision intervient après que les Forces Armées de la RDC ont réussi à repousser ces terroristes lors des affrontements ayant opposé les belligérants aux alentours de Sake en territoire de Masisi. Au cours de ces combats, trois civils ont trouvé la mort et quatre autres grièvement blessés par des bombes lancées par l'ennemi dans le groupement Kamurhonza en chefferie des Bahunde.
Ci-dessous, le communiqué
La Direction du Mouvement M23 informe la Communauté Internationale et Nationale des points suivants :
1. Le M23 est reconnaissant aux dirigeants régionaux et aux partenaires internationaux pour leurs efforts incessants pour trouver la paix dans l'Est de la RDC. Notre Organisation s'aligne sur les recommandations des différents sommets des chefs d'État et est prête à faire plus au nom de la paix.
2. Le M23 a déclaré un cessez-le-feu comme les dirigeants régionaux et les partenaires internationaux l'ont recommandé le 7 mars 2023 à midi. Elle a honoré son engagement, et ce, malgré la énième violation du Cessez-le-feu par la Coalition gouvernementale de la RDC. Le M23 invite par la présente le COMMANDANT DE LA FORCE REGIONALE DE LA COMMUNAUTE DE L'AFRIQUE DE L'EST et le COMMANDANT DU MECANISME AD-HOC DE VERIFICATION à venir prendre en charge les postes suivants dont nous allons nous retirer : KARUBA, MUREMURE, NYAMITIMA, NKINGO KAGANO, KIHULI (3 tours) et leur environnement.
3. À l'avenir, nous voudrions attirer l'attention des dirigeants régionaux et des partenaires internationaux sur la sécurité et le bien-être de la population civile de ces zones, car le gouvernement de la RDC a officiellement intégré tous les groupes armés qui continuent de tuer et de déplacer nos compatriotes de l'Armée Nationale.
4. Le M23 réitère son engagement en faveur d'une solution pacifique au conflit en cours à travers un dialogue direct avec le gouvernement de la RDC. De plus, le M23 continuera à se défendre et protéger la population civile et ses biens dans les zones sous son contrôle.
Bunagana, le 11 mars 2023

 

Repoussé aux alentours de Sake : Le M23 annonce se retirer de quelques localités
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CENI : Denis Kadima et l’ambassadeur Suisse échangent sur les défis du processus électoral en cours

«Si la CENI exprime un besoin, nous pouvons apporter un soutien malgré que les élections relèvent tout d'abord de la responsabilité du gouvernement congolais ». Ces propos ont été tenus par Chasper Sarott, l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Suisse en République démocratique du Congo, lors de son tête-à-tête avec le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi. Ils ont notamment échangé sur les défis du processus électoral en cours.
À l'issue de cette entrevue, le chef de mission diplomatique suisse en a fait la restitution. « C'est ma première visite à la CENI depuis mon accréditation en République démocratique du Congo. C'était une occasion pour moi de faire la connaissance du Président Denis KADIMA et j'en ai profité pour échanger sur les défis du processus électoral. Comme vous le savez, 2023 est une année électorale en RDC, il y a certainement beaucoup de questions qui se posent. C'était une excellente opportunité pour moi de connaître les défis auxquels la CENI fait face », a déclaré Chasper SAROTT.
Avant de renchérir : "Ce tout premier contact m'a permis d'en savoir un peu plus. Et si la CENI exprime un besoin, nous pouvons apporter un soutien malgré que les élections relèvent tout d'abord de la responsabilité du gouvernement congolais. Mais nous, en tant qu'observateur, nous avons l'intérêt de voir la RDC demeurer stable et prospère".
MB

CENI : Denis Kadima et l’ambassadeur Suisse échangent sur les défis du processus électoral en cours
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