Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce lundi 27 mars 2023, à l'inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame, dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa. Le bâtiment inauguré est constitué, entre autres, de 10 salles, dont une salle néonatale, une salle de surveillance du travail des sages-femmes, une salle d'opération, une salle de réanimation néonatale post-opératoire, une salle d'entreposage de matériels d'intervention chirurgicale, une salle de travail, une salle de réveil post-opératoire, une salle de distribution des fluides médicaux, une salle d'accouchement, et une salle d'hospitalisation post-opératoire. Pour un coût d'investissement de 4,2 millions d'euros, bâtiment et équipements. Vibrants hommages Sa construction est l'œuvre du consortium Ginger international et Médecins du Monde, qui mettent en œuvre le programme « Projet Mère et Enfant de Kinshasa » (Promekin). Ce dernier vise à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité materno-infantiles de la population de Kinshasa. Dans son discours, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a salué l'initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue, à ses yeux, la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC. « Tout le plaisir est pour moi de participer, ce lundi 27 mars 2023, à cette belle cérémonie d'inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani. Je tiens à saluer l'initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC. Coopération récemment renforcée par la visite du Président Emmanuel Macron de la République française ici à Kinshasa », a-t-il affirmé, en introduction de son oral. Décrivant que ce projet s'inscrit donc pleinement dans la feuille de route franco-congolaise signée en novembre 2019 sous l'impulsion des deux chefs d'Etat, Sama Lukonde a souligné que « cette nouvelle maternité construite et équipée aux normes requises va améliorer considérablement la santé de la mère et de l'enfant dans cette zone ». « C'est l'occasion de saluer l'engagement social et l'abnégation des sœurs de la Congrégation des Pauvres de Bergame qui, depuis une cinquantaine d'années, œuvrent, au jour le jour, dans un apostolat exemplaire pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Au nom du gouvernement de la République, je voudrais leur rendre hommage. Hommage aussi à tout le personnel congolais, ces femmes, ces hommes, qui, tous les jours, œuvrent ici dans cet hôpital, dans cette œuvre sociale, œuvre qui mérite tout notre respect. Parce qu'ils donnent la vie dont nous bénéficions tous. Ce sacerdoce dédié à la vie rencontre d'ailleurs la vision du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, basée sur la couverture santé universelle dans son volet gratuité de l'accouchement. Occasion pour moi de rappeler toutes les avancées significatives dans le domaine social obtenues grâce à cette vision », a témoigné le Premier Ministre. Raisons de sa participation « Si j'ai tenu à participer personnellement à l'inauguration de cette nouvelle maternité ici en plein cœur de la Tshangu, le plus peuplé des 4 districts de la capitale, c'est pour exprimer l'engagement de mon Gouvernement à soutenir cette œuvre si utile pour nos populations. Je voudrais ici, mentionner que j'ai bien suivi le plaidoyer du bourgmestre ainsi que la sœur Claudia, donc une occasion de dire à la population de Kimbanseke que votre message est bien entendu à propos des infrastructures, de l'accès à l'eau et à l'électricité. A cet effet, j'avais déjà envoyé mes équipes pour avoir une évaluation des besoins en carence à combler, notamment cette voie d'accès, qui doit être réhabilitée et la nécessité d'assurer la stabilité de l'énergie électrique ainsi que du système d'approvisionnement en eau. Les ministères sectoriels, chacun en ce qui le concerne, sont déjà instruits pour la prise en compte de ces préoccupations. Je ne saurais terminer mon propos sans remercier le gouvernement français, à travers l'Agence française de développement ainsi que tous les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant à travers le projet Promekin 2 », a indiqué Sama Lukonde. Contributeurs Financé par l'Agence française de développement (AFD), dans le cadre de la collaboration bilatérale entre la RDC et la France, ce projet vise à améliorer la santé maternelle et infantile en zones périurbaines de Kinshasa via une amélioration de l'offre des soins en zones périurbaines défavorisées, un renforcement du réseau communautaire sur les droits en santé reproductive, un renforcement des réseaux de professionnels de soins et de collaboration inter-établissement de la ville de Kinshasa, et une amélioration des actions de prévention et contrôles des infections en contexte de COVID-19. Environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l'accouchement (...). Cependant, la majeure partie de ces décès, qui se sont produits dans des pays à revenu faible auraient pu être évités. Raison pour laquelle ce projet intéresse le gouvernement de la République dans le cadre de la matérialisation de la couverture santé universelle chère au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Participation des personnalités Il faut signaler la présence, à cette cérémonie, de l'Ambassadeur de France en RDC, du Ministre de la Santé publique et Prévention, du Directeur Afrique de l'AFD, des partenaires techniques et financiers, du Bourgmestre de la Commune de Kimbanseke, de plusieurs autres personnalités, et de tout le personnel de cette institution sanitaire, qui a promis de faire bon usage de cet ouvrage. Peter Ngoyi
Le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) dispose, depuis samedi, d’une Feuille de route, pour l’exercice 2023-2027, et d’un Plan d’actions prioritaires. C’est Christian Bosembe, Président de cette instance de régulation, qui a présenté ces deux boussoles devant d’éminentes personnalités et figures de proue de la sphère médiatique congolaise, au cours d’une soirée dite diplomatique organisée au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. D’après le Président Christian Bosembe, la mise en œuvre de ce Plan d’actions du nouveau bureau du CSAC nécessite une somme colossale de 17 millions de dollars américain. D’où, la sonnette d’alarme tirée à l’attention du Gouvernement et de tous les partenaires extérieurs ‘’pour la matérialisation de ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias’’. Les priorités du Plan d’actions de l’équipe Bosembe tournent autour des plusieurs axes tels que ‘’la formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias ; l’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale» ; la gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays ; la formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais. S’agissant de la Feuille de route, telle que dévoilée, elle s’articule autour de dix axes essentiels. Il s’agit du ‘’renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ; la promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence ; la protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ; la mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ; la formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse’’. La Pros. DISCOURS DU PRESIDENT DU CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMMUNICATION A L’OCCASION DE LA SOIREE DIPLOMATIQUE DU REGULATEUR Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Président du Sénat, Honorable Députés et Sénateurs Monsieur le Premier Ministre, Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres, Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques et Consulaires ainsi que les Représentants des Organisations Internationales accréditées en RDC, Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs, Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, est honoré par votre présence à cette soirée consacrée à la présentation de sa feuille de route stratégique et de son plan d’actions prioritaires dans un moment critique ou nos vaillants militaires sont au front pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays dans sa partie Est. Toutes nos pensées vont vers les victimes innocentes et déplacées de cette guerre d’agression. J’estime que cette guerre qui s’impose à tous les Congolais, demande plus de responsabilité et patriotisme du quatrième pouvoir quant au traitement de l’actualité y relative car les vies humaines en dépendent. Il y a des moments ou l’existence d’une nation est menacée comme celui-ci, la presse est appelée à jouer le rôle d’éveilleuse de la conscience collective du peuple, et s’abstenir à faire le relais de la propagande de l’ennemi sous une quelconque forme ni raison que ce soit, car le Congo reste notre dénominateur commun. En effet, trois mois après son investiture, la nouvelle équipe du CSAC que j’ai le privilège de présider à jugé opportun de partager avec ses principaux partenaires et bailleurs de fonds que vous êtes, sa vision pour le redressement de l’écosystème médiatique en République Démocratique du Congo qui, pour nous, passe par une responsabilisation et une amélioration des capacités opérationnelles des professionnels des médias. Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, Messieurs les Ambassadeurs, Institution d’appui à la démocratie dont l’existence est consacrée par l’article 212 de la Constitution, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a, au regard de l’article 8 de la Loi Organique n°11/001 du 10 janvier 2011, 4 missions principales, à savoir : 1. Garantir la liberté de la presse, de l’information et de tout autre moyen de communication des masses ; 2. Assurer la protection de la presse ; 3. Veiller au respect de la déontologie en matière d’information, 4. Veiller à l’accès équitable des partis politiques, des associations et de toute autre personne aux moyens officiels et de communication. C’est donc pour mettre en relief ces missions principales que la feuille de route stratégique de la nouvelle équipe du CSAC s’articule autour de 10 principaux piliers, à savoir : 01. Le renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ; 02. La promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence ; 03. La protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ; 04. La mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ; 05. La formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse, 06. L’implication des professionnels des médias, leaders religieux, sociaux et culturels pour la production d’un contenu médiatique plus constructif et plus rassembleur autour des valeurs d’éducation de masse notamment sur la promotion de la cohésion sociale et de la citoyenneté, les vrais enjeux géopolitiques qui propulsent la RDC au centre des convoitises internationales jusqu’affecter son équilibre intérieur et sa souveraineté, les enjeux du développement durable et de la mondialisation ; 07. La mobilisation des partenaires au développement et autres bailleurs de fonds extérieurs pour l’appui technique et financier nécessaire à la viabilisation des organes de presse en RDC ; 08. La bonne maitrise et le bon cadrage de la cartographie médiatique en RDC, avec un accent sur les exigences d’accès à la profession médiatique qui impacteraient sur la prolifération des organes de presse, et limiterait la propension au fanatisme, tribalisme, haine ; 09. L’application de la sanction disciplinaire à l’encontre des médias et professionnels des médias réfractaires, afin d’endiguer la délinquance médiatique et la promotion du vice ; 10. La transformation de l’image collective des consultations électorales, qui en somme reste un choix de société collective et signe de vitalité démocratique de nature à susciter une vraie cohésion nationale par la confiance reçue du peuple, et non des motifs des troubles sociaux voire divisions. L’application de ces 10 piliers de la feuille de route stratégique cadre parfaitement avec les attributions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, telles que stipulées à l’article 9 de sa Loi Organique, qui charge ce dernier entre autre à promouvoir le développement technique des médias congolais, leur accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que leur implantation dans les milieux ruraux. Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Messieurs les Ambassadeurs, Conscient de la délicate mission et surtout des grands défis qu’elle est appelée à relever en cette année électorale et au-delà, la nouvelle équipe du CSAC a élaboré un ambitieux plan d’actions prioritaires, extrait de sa feuille de route 2023-2027, avec l’objectif l’implémentation de sa vision stratégique de réajustement de l’écosystème médiatique congolais. Ces projets du plan d’actions prioritaires sont notamment : - La formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias, - L’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale», - La gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays, - La formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais, - L’amélioration du contenu éditorial des radios communautaires et confessionnelles, - La protection des enfants contre les méfaits des réseaux,… L’exécution de ce plan d’actions prioritaires nécessite un budget de 17.000.000 USD (Dix-sept millions de dollars américains). Or à ce jour, le CSAC ne dispose malheureusement pas encore de ce budget. Nous sommes néanmoins déterminés à mobiliser les moyens financiers nécessaires pour y parvenir avec votre concours. Sur ce, le CSAC, Institution d’appui à la démocratie tire la sonnette d’alarme, et fait appel au sens de responsabilité du gouvernement et la bonne disposition des partenaires au développement pour matérialiser ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias. Ces actions de toute évidence contribueront à la préservation de la paix sociale dont les médias constituent les principaux vecteurs. En outre, elles contribueront à professionnaliser davantage, ces nobles journalistes congolais, nos journalistes de haute facture, très compétitifs qui visent l’excellence au quotidien afin de faire extraordinairement bien leur travail. Car il faudrait le rappeler en passant, d’ailleurs, faudrait-il réellement le rappeler ? Qu’un minimum de respect d’éthique et déontologique journalistique rend forcement éligible à un maximum de liberté de la presse. Nous y travaillons aussi. Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, Messieurs les Ambassadeurs Les données statistiques de septembre 2022 en RDC indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision. En revanche, cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias. Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC. L’échographie de l’écosystème médiatique en RDC est à plaindre, elle n’est pas du tout reluisante. En plus d’un nombre très élevé d’organes de presse en situation irrégulière, les politiciens en panne de projet mobilisateur et porteur ont envahi les médias avec un discours sectaire, souvent tribaliste, haineux, régionaliste, voire xénophobe. Propriétaires voire sponsors selon les cas, les hommes politiques investissent dans les médias sans compter afin de véhiculer les messages dépourvus de paix ni de progrès social. Que dire de la paupérisation des journalistes qui n’arrivent plus à vivre de leur noble métier, hélas. La publicité n’est plus rémunératrice et pis encore la manne publicitaire devient insignifiante. Cette dépréciation du travail du journaliste fait naitre une forme de presse sans ligne éditoriale claire à cause du phénomène «coupage», qui veut dire droit de passage à l’antenne. L’information, si elle n’est pas truquée, est orientée car le temps d’antenne est généralement payé par l’intervenant pour n’est pas dire l’invité. A cela, s’ajoute le chantage, le fake news et le militantisme journalistiques. Ce sont des comportements peu recommandables qui noircissent le noble métier du journaliste et mettent à mal son impartialité et sa crédibilité. Le tout dernier né est le phénomène « biscuit », qui est une forme d’information embouchée, une publicité déguisée voire orientée, une défense des causes socio-politiques intéressées, une campagne de notoriété de certains individus. La délinquance des réseaux sociaux venait d’amplifier ces quelques phénomènes précités parmi tant d’autres, et portent atteinte à l’intégrité du journaliste vis-à-vis des faits qui dit-on en jargon sont sacrés. En dépit de ces exemples désolants, il faut souligner l’émergence des quelques médias modèles, j’emploierais le terme des «médias leaders» qui inspirent admiration, et dont le travail forcent respect. Certains représentants de ces médias sont présents dans la salle. Et donc, l’espoir est permis. L’embellissement et le redressement de ce sombre tableau exige une forte mobilisation, et un dynamisme renforcé de l’instance de régulation que nous sommes. Aussi, souhaiterions-nous vivement lancer un vibrant appel à la mobilisation, je voulais dire à l’assistance de la presse et contribution de nos partenaires que vous êtes, et au regard des besoins essentiels brièvement énumérés, selon votre convenance, capacités et préférences dans l’un ou l’autre projet présenté et dont les résumés sont repris dans la brochure et le dépliant qui vous sont offerts, afin de permettre au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication de relever ce noble est excitant défi. Nous voulons œuvrer pour une presse, citoyenne, mature, responsable, libre et prospère en République Démocratique du Congo. Je vous remercie. Me. BOSEMBE LOKANDO Christian
Le Premier Ministre, Jean-Michel Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé ce lundi 27 mars 2023 en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de signature de l'Accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en RDC. La signature de cet accord-cadre s'est effectué entre les Ministres sectoriels de la RDC notamment, le Ministre des finances, de l'Industrie et le Ministre Zambien du Commerce, des partenaires financiers, en présence du corps diplomatique et de quelques membres du Gouvernement. Au bénéfice des pays signataires L’étude de préfaisabilité qui va être réalisée dans le cadre de ce projet permettra de concevoir un plan d'exécution et un modèle opérationnel pour la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière. Après avoir suivi à tour de rôle les discours des différents intervenants dans ce projet, le Premier Ministre a salué à sa juste valeur cet important projet qui s'inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d'État, en l'occurrence, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC et son homologue de la Zambie, Hakainde Hichilema. « Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l'Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources. Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays. Et ici, nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c'était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. Et nous avons voulu avoir cette Zone économique en partage avec la Zambie, pour que nous puissions avoir dans cette zone, ces chaînes de développement des batteries électriques. Nous avons voulu faire venir les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c'est le cas aujourd'hui. Place à l'action et plein succès à ce projet que nous voulons voir réussir au bénéfice de la République Démocratique du Congo et de la Zambie », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde. Genèse dudit protocole d’accord En tant que Pays solution au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la République Démocratique du Congo, à travers le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l'industrie des batteries électriques et des véhicules électriques. Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l'organisation de DRC Africa Business Forum, tenue à Kinshasa les 24 et le 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Président de la République, où il avait convié ses homologues de la Région dont les principaux producteurs des minerais qui entrent dans la fabrication des batteries et véhicules électriques entre autres le cobalt, le Nickel, le lithium, le Manganèse, le Graphite. Lors de cette rencontre, les Chefs d'Etats et des représentants des Gouvernements africains présents avaient cogité sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l'industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l'économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains. Pour mettre en œuvre cette industrie, la RDC et ses partenaires, CEA, AFC, AFFREXIMBANK, et BADEA, ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en République Démocratique du Congo, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse -Nickel-Cobal). Peter Ngoyi
Hier, lundi 27 mars 2023, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, a été accueilli chaleureusement par son personnel après sa reconduction par le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi, le vendredi 24 mars dernier. Au nom de l’ensemble du personnel, le Directeur de Cabinet du Ministre, Nicolas Lianza, a témoigné au ministre leur gratitude. «Excellence. Nous venons rendre grâce à Dieu pour votre reconduction, voilà pourquoi nous allons clôturer ce moment par la prière. Nous remercions le Président de la République Félix Tshisekedi pour la confiance renouvelée en votre personne. Ce n'est pas une évidence, mais c'est une grâce », a-t-il souligné. Pour symboliser ce maintien au gouvernement Sama Lukonde 2, Nicolas Lianza a remis au nom du cabinet, une sculpture en bois reflétant une personne réfléchie en train de travailler dans le silence. Ce qui résume les qualités du Ministre Muyaya. « Nous voulons vous réitérer notre volonté de servir le pays à travers votre direction et de la même manière que vous, vous continuerez à servir le pays sous le leadership du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et sous la coordination du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il ajouté. Surpris par cette organisation spontanée, le Ministre Patrick MuyayaKatembwe a manifesté sa joie lors de sa prise de parole. « Ce n'est jamais un acquis, mais Dieu a fait grâce. Nous avons bien travaillé et nous avons foi en Dieu, au Président de la République et au Premier Ministre, par rapport au travail que nous avions commencé. Le travail que nous faisons ici (vous et moi) a été apprécié, mais je pense que c'est un travail qui doit être amélioré et être davantage apprécié », a déclaré le Ministre Muyaya à ses collaborateurs. « Donc, au-delà des mots de remerciements pour votre collaboration et pour votre patience. Je voudrais vous demander de vous activer davantage pour que nous puissions toujours mériter cette confiance du Président de la République, du Premier Ministre, du parti et de tous les congolais qui nous suivent. Ici, malheureusement, nous n'avons jamais eu le temps d'être distraits. Car, c'est la première arme que nous utilisions. J'espère que vous tous, vous êtes conscients de notre combat. C'est un nouveau départ et qu'ensemble, nous allions continuer pour corriger là où il y avait des erreurs et considérer que c'est un nouveau départ qui veut que nous soyons de nouveau motiver et donner de notre meilleur pour le pays. Merci beaucoup pour le cadeau. J'espère que vous avez tous compris la symbolique », conclut-il. Peter Ngoyi
C'est ce lundi 27 mars 2023 après-midi, Christophe Mboso Nkodia Pwanga, speaker de la Chambre basse du Parlement, a reçu en audience André -Alain Atundu, ancien porte- parole du Front Commun pour le Congo, FCC. Celui-ci est venu confirmer son adhésion à l'Union sacrée. Au sortir de cette entrevue, André -Alain Atundu s'est exprimé ouvertement et à bâtons-rompus avec la presse. «Après ma déclaration d'adhésion à l'Union sacrée, il est tout à fait normal que je me présente auprès d'une autorité compétente. C'est pourquoi, je suis venu voir le président de l'Assemblée nationale qui est l'autorité compétente de l'Union sacrée de la nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part des orientations nécessaires pour la suite des événements », a-t-il déclaré. A la question lui posée stipulant : « connu hier comme une figure de proue au sein du FCC, aujourd'hui à l'Union sacrée pourquoi faire ? », Atundu Liyongo a fixé l'opinion en disant : «Monsieur Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise, aussi bien durant le règne de M'zee, de Joseph Kabila et aujourd'hui sous le règne du président Tshisekedi. Une figure de proue ne disparaît pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes de référence et, avec l'âge, nous devons des notables et les notables font toujours l'honneur d'une Nation». S'agissant des motivations, il a affirmé qu'à cause de l'appel lancé par le Président de la République à la cohésion nationale, étant donné les défis sécuritaires, de développement de 145 territoires, de gouvernance. «En tant que patriote, je devais répondre positivement à cet appel», a-t-il lâché. Par rapport à la transhumance politique, dans son cas, il ne s'agit point d'une transhumance. « Car, une transhumance est un mouvement de balancier, lorsque le temps ne s'y prête plus, les bergers à l'Espagne, en Suisse traversent et après ils reviennent. Donc, moi je n'ai pas traversé et je ne pourrais revenir. J'ai répondu à un appel du chef de l'Etat, père de la nation, et bien c'est le Congo d'abord nous devons à fond sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la République de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d'être la gâchette de l'Afrique sur tous les plans», pense-t-il. Peter Ngoyi
*Le Député National NSINGI PULULU qu’accompagnait M. TSHIANI MWANDIAVITA Noël, a remis, pour la deuxième fois, la proposition dite « Loi Tshiani » au Président de l’Assemblée Nationale, afin de la soumettre à la session parlementaire ouverte le 21 mars. L’IRDH réitère, ci-dessous, ses arguments prouvant l’inconstitutionnalité du projet de ladite loi. Il rappelle les « trois motifs d’inadmissibilité de la Loi Tshiani », publiés le 17 mars 2022, par le Directeur Général de l’Institut, Maître Tshiswaka Masoka Hubert. Eu égard à la témérité des auteurs de la Loi Tshiani, L’IRDH recommande à l’Assemblée Nationale de voter une motion de rejet préalable, dans le but de reconnaître que ladite loi est contraire à plusieurs dispositions constitutionnelles qui entraînent son rejet. De ce fait, il n’y a pas lieu à délibérer de son fond. En effet, par souci de justice pour tous ses citoyens, la République Démocratique du Congo (RDC) organise un arsenal juridique cohérent et clair, constitué des lois contraignantes et générales dans leur application : Les traités internationaux, la Constitution, les lois et les actes administratifs. Son ordre juridique assure le respect des droits et libertés de ses citoyens. Les lois y sont détaillées, en vue de préciser celles qui sont supérieures, sans jamais les méconnaître, ni les contredire. Les nouvelles lois sont votées par l’Assemblée Nationale et le Senat qui assurent la représentation de la Nation. Elles doivent être conformes à la Constitution et s’inscrire dans l’ordre existant, en vue d’éviter des conflits avec des textes préexistants. Toute loi exprime « la volonté générale », protège et respecte les libertés de tous les citoyens. Contrairement à la volonté du législateur telle qu’organisée en RDC, la proposition de la « Loi Tshiani » viole une série de dispositions constitutionnelles en ce qu’elle propose la classification des congolais. En substance, contre des droits fondamentaux d’une partie des citoyens, elle suggère le « verrouillage de l’accès aux fonctions de souveraineté nationale » et d’empêcher à « la classe de Congolais de loyauté partagée » d’accéder aux dites fonctions de souveraineté qui seraient réservées à « la classe de Congolais de loyauté à 100% ». En somme, la « LOI TSHIANI » recommande une division de la société congolaise en deux classes : (i) Celle des Congolais de « père et de mère » qui jouirait des droits d’accès aux fonctions de souveraineté nationale notamment, à la Présidence de la République et (ii) celle des congolais dits à loyauté partagée, du fait de leurs origines familiales. En voulant classifier les congolais d’origine entre ceux issus de l’union des deux parents (père et de mère) congolais et ceux dont l’un des deux parents est étranger, la Loi Tshiani viole diverses dispositions de la Constitution: Premièrement, elle est contraire à l’article 12 de la Constitution qui stipule que « Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ». Et, l’article 13 explicite qu’en matière d’accès aux fonctions publiques, aucun Congolais ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire, en raison de son origine familiale. Deuxièmement, la Loi Tshiani viole l’article 153 de la Constitution qui reconnaît les coutumes des groupes ethniques. Il accepte l’application de « la coutume pour autant que celle-ci ne soit pas contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs ». Dans ce cadre, la RDC reconnaît les mêmes droits aux groupes ethniques à système matriarcal autant que ceux du système patriarcal. Dans le premier, l’enfant appartient à la lignée ethnique de sa mère, contrairement au deuxième système qui ne reconnait que la descendance du son père. Sur cette base, l’article 10 de la Constitution définit la nationalité congolaise d’origine. Et, la Loi n° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise, reprend exactement, à son article 6, le même texte : « […] Est congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques et nationalités dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la RDC) à l’indépendance ». Par ailleurs, le Code de la Famille, en son article 117, donne à la mère, autant qu’au père, la possibilité de déclarer la naissance de l’enfant à l’état civil. De ce fait, l’enfant appartient au groupe ethnique déclaré. En plus, l’article 593 du Code la Famille rappelle que : « […] Toute discrimination entre Congolais basée sur les circonstances dans lesquelles leur filiation a été établie, est interdite ». Troisièmement, la Loi Tshiani viserait à protéger la souveraineté de l’Etat contre des personnes à loyauté partagée. De ce fait, elle viole l’article 5 de la Constitution qui dispose que la souveraineté nationale appartient à tout le peuple et qu’aucune fraction ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. En conclusion, il découle de la Constitution, de la Loi organisant la nationalité ainsi que le Code de la Famille que la nationalité congolaise d'origine est reconnue à tout enfant, dès la naissance, en considération de sa filiation à l'égard de l'un ou des deux parents congolais, son appartenance aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu présentement la RDC, à l'indépendance. L’IRDH estime que la « LOI TSHIANI » ne peut être débattue au Parlement congolais, car elle est anticonstitutionnelle. Elle tend à nier des droits fondamentaux garantis tous, au détriment d’une partie des citoyens congolais d’origine, et prétendre en reconnaître plus à une autre fraction. Me TSHISWAKA MASOKA Hubert
La République démocratique du Congo maintient la pression sur la communauté internationale près de deux semaines après la mission du Conseil de sécurité des Nations Unies sur son territoire. C’est le mercredi 29 mars prochain que le Conseil de sécurité de l’ONU va discuter de la situation politico-sécuritaire en RDC marquée essentiellement par l’agression rwandaise. La question des préparatifs des élections sera également évoquée. La RDC reste convaincue que le Conseil de sécurité ne pouvait rester indifférent face à « l’agression » du Rwanda et devait tirer la conclusion qui s’imposait sur la base du rapport du Groupe d’experts. C’est dans cet ordre d’idées que l’organe de l’ONU chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales recevra au cours de cette réunion un exposé sur le dernier rapport du secrétaire général, Antonio Guterres sur la MONUSCO, publié le 20 mars. Lors de cette réunion, les co-chefs de file de la mission, la France et le Gabon, devraient fournir un briefing formel sur la mission de visite en RDC, précise un communiqué de l’ONU. À Kinshasa, la délégation du Conseil de sécurité conduite par Michel-Xavier Biang et Nicolas De Rivière, respectivement représentants permanents du Gabon et de la France à l’ONU, avait échangé du 8 au 13 mars avec des représentants du gouvernement (dont le président Félix Tshisekedi, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et des membres de son cabinet, et des députés), des chefs de partis politiques de l’opposition, des représentants de la société civile, des autorités provinciales et des personnes déplacées internes (PDI). Au cours des entretiens, les Onusiens avaient entendu des messages cohérents accusant le Rwanda d’attiser le conflit dans l’est de la RDC. Plusieurs interlocuteurs ont fait référence au dernier rapport du Groupe d’experts assistant le Comité des sanctions 1533 RDC, daté du 16 décembre 2022, à l’appui de cette allégation. Le rapport indique que le Groupe d’experts a trouvé des preuves substantielles de l’implication directe du Rwanda en RDC en soutien au mouvement M23, un groupe armé opérant dans la province du Nord-Kivu qui était inactif au cours de la dernière décennie et est redevenu actif en 2022. Une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l'U.A Le président Félix Tshisekedi qui a reçu mercredi 22 mars dernier, une délégation du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l'Union Africaine, a appelé les membres de la délégation pour demander à l'UA d'agir en conséquence face à un déni flagrant de la charte de l'organisation continentale de la part du Rwanda qui agresse un pays voisin et frère sans raison valable. Cette mission africaine est venue cerner les contours de la problématique d'insécurité dans la partie Est, précisément l'agression dont est victime la RDC, orchestrée par le Rwanda sous couvert du M23. La délégation du CPS a fait savoir que les autorités congolaises ont mis à la disposition de sa structure un mémorandum contenant tous les détails en rapport avec la situation dans l'Est du pays. Emma Muntu
«Faut faire la guerre au Rwanda, moi je l’ai toujours dit qu’on a en face de nous quelqu’un qui est déterminé, parce que toute sa vie il n’a fait que la guerre, depuis qu’il était réfugié à l’Ouganda. Tant qu’on ne lui impose pas la force, KAGAME continuera. C’est un système, on ne doit pas s’honorer sur ce point-là. Et je suis désagrément surpris de la manière dont le premier ministre que j’interpelle règle un peu cette situation, parce qu’il est le gestionnaire, il ne peut pas laisser le président de la République être seul sur terrain, pendant que lui fait le conseillé Principal qui n’est pas son rôle », tels sont les propos qui résume l’analyse de Lutu junior Mabangu sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il interpelle le silence inactif du premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, à qui il demande de mobiliser des moyens pour le ministère de la défense nationale pour l’armée costaude et pour sensibiliser la population. «Aujourd’hui on a plus de sept millions, cinq cent mille congolais déplacés qui ne sont plus chez eux, certains dans la forêt, d’autres dans les pays voisins, des femmes violées et les enfants tués, tous les jours et ça dure depuis 20 ans, on arrive pas à mettre fin à cette situation», a déclaré Lutu junior Mabangu, analyste politique de son état. Et de renchérir : «On est endormi par la communauté internationale qui vient faire des conférences ici avec beaucoup de discours, en nous demandant de laisser etc… mais, le Rwanda, ça fait 20 ans qu’il ne respecte rien, ils tuent, ils volent, violent, ils enterrent, ils prennent les territoires et nous, tout ce que nous avons à faire, c’est pleurnicher. Le ministère de la défense peut aussi changer de paradigme, ne pas former nécessairement les gens pour la défense, mais aussi pour l’attaque, achetons les armes, formons les gens pour attaquer le Rwanda, je ne trouve pas l’importance d’impliquer d’autre pays dans cette affaire comme l’Angola, l’Ouganda, pourquoi on doit faire venir tout le monde pour défendre le Congo». Eunice Maleka
Le Ministre d'État, Ministre de l'Aménagement du Territoire, M. Guy Loando Mboyo, a exprimé sa satisfaction à l'égard de l'arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle, à la requête de l'Honorable Président de l'Assemblée Nationale, portant sur l'interprétation de l'article 9 de la Constitution. Cet arrêt reconnaissant la constitutionnalité du projet de loi d'aménagement du territoire et ordonnant la poursuite de son examen, est d'une importance capitale pour la poursuite de la réforme de l'aménagement du territoire dans notre pays. Le Ministre d'Etat se félicite donc de cette décision de la Cour Constitutionnelle et exprime sa gratitude pour cette étape importante qui permettra une meilleure organisation du territoire congolais et un développement économique et social plus équilibré et harmonieux. Le Ministre d'Etat appelle les différents acteurs impliqués à poursuivre leur travail pour la mise en œuvre de cette réforme, en veillant à l'intérêt général et en poursuivant l'objectif de développer harmonieusement notre territoire pour un avenir plus prometteur. (Avec la Cellule Communication MinAT)
*Par les temps qui courent, l’attraction des Investissements Directs Etrangers (IDE) est devenue un défi majeur pour les pays surtout les moins avancés, au regard de leur impact dans les économies modernes. Cette situation s’explique par le fait que le monde vit dans une inadéquation considérable entre les offreurs des capitaux (investisseurs directs étrangers) et les demandeurs de ces capitaux. Face à ce challenge, les Nations concernées se lancent dans une bataille en matière d’attraction par devers elles, des investissements directs étrangers. Pour ce faire, plusieurs stratégies sont mises en place pour un marketing à portée de main, notamment la mise en œuvre de la diplomatie économique. En effet, dans le cadre de la diplomatie économique ou de développement, les diplomates sont appelés, au-delà de leurs missions traditionnelles, à promouvoir les opportunités d’affaires et l’image du pays dans leurs postes d’attache. Cette mission requiert au préalable des prérequis qui passent par une formation des diplomates. C’est dans cette optique que l’ANAPI initie ces dernières années une série de formations à l’intention des diplomates congolais accrédités dans certains pays ciblés sur base des critères objectifs dont les relations commerciales avec la R.D.C. Après l’Italie, la France, la Belgique, le Kenya, l’Allemagne et la Turquie, une équipe de l’ANAPI conduite par son Directeur Général, Monsieur Anthony NKINZO Kamole, s’est rendue en République Unie de la Tanzanie, du 13 au 21 mars 2023, en vue de l’organisation d’une session de formation de nos diplomates accrédités à Dar-es-Salaam. Cette formation a porté sur le rôle que ces derniers doivent jouer sur la promotion des investissements en faveur de notre pays, dans le cadre de la diplomatie économique prônée par Son Excellence Monsieur le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans une approche interactive, les matières traitées au cours de cette session de formation ont concerné l’examen de l’économie Tanzanienne, les secteurs prioritaires à promouvoir par les diplomates congolais accrédités à Dar-es-Salaam et la démarche méthodologique à suivre pour assurer le marketing de proximité auprès des entreprises de droit Tanzanien. Aussi, cette communication a mis un accent particulier sur les bonnes pratiques à observer par les diplomates congolais pour soigner l’image de marque de notre pays. Au nombre de celles-ci, il y a lieu de citer la transparence, l’intégrité et la célérité. Au-delà de cette formation et dans le but de maximiser son séjour en Tanzanie, l’équipe de l’ANAPI conduite par son Directeur Général s’est entretenue avec les agences sœurs de promotion des investissements de Tanzanie, à savoir : Tanzania Investment Centre (TIC), à Dar es Salaam et Zanzibar Investment Promotion Authority (ZIPA) à Zanzibar. Au cours de son séjour à Dar-es-Salaam, le Directeur Général de l’ANAPI s’est entretenu avec le staff de CRDB Bank dans le cadre du processus de son déploiement à court terme en RDC pour l’ouverture de sa filiale à Lubumbashi dans le Haut Katanga et ce, conformément aux conditions requises. Cette rencontre a permis au staff de cette banque de bénéficier des orientations techniques de l’ANAPI par rapport à leur projet d’investissement. Au travers de ces rencontres, les parties en présence ont reconnu que la RDC, au regard de sa position stratégique, est la terre d’avenir en matière des investissements en Afrique. Elles ont préconisé la mise en place d’une synergie dans le but de mutualiser les efforts afin de maximiser les flux entrants des investissements tanzaniens en RDC. Il sied de noter que l’objectif majeur de cette itinérance dans les deux grandes villes précitées, aura entre autres pour mission, d’organiser avant la fin de l’année en cours, le Forum économique RDC-Tanzanie dans les secteurs prioritaires définis dans le plan National Stratégiques de Développement et le programme d’actions du Gouvernement. (Avec le Service de Communication de l’ANAPI)
*Profession de foi de Jean-Pierre Bemba Gombo qui remercie le Commandant suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo, SEM Félix Antoine Tshisekedi qui vient de l’élever en qualité de Vice-Premier Ministre, Ministre de la défense nationale et des anciens combattants. La parole est à Jean Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre de la défense et des anciens combattants qui s’exprime, ici, en 16 points : 1. Autrefois par amour pour mon peuple, j'ai fait le Front de Libération du Congo, malgré moi, malgré ma vie bourgeoise. 2. J'ai pris des risques en première ligne, mes parents, mes amis et connaissances ont tenté de me détourner du chemin de risque de Libération en vain... 3. J'ai frôlé la mort, j'ai survécu aux attentats pour rendre la dignité à notre peuple. 4. Avec mes disciplinées troupes, nous avons sauvé des vies, des dignités, des droits humains par le sacrifice de notre vie. 5. Cette haute idée de sacrifice personnel en faveur des autres me semble innée et divine. Je ne peux m'en départir. 6. Cela n'a rien de lucratif ou de pécuniaire, car, pour avoir des milliards de dollars, je n’ai pas eu besoin d'être au front et risquer d'y lever ma vie. 7. Sinon, toutes les personnes prospères du pays se rendraient au front et tous seraient militaires. 8. Je n'hésite pas à apporter humblement, au nom de l'intérêt national, ma contribution pour la paix et la sécurité à l'Est de notre pays... 9. Désigné vice-premier ministre, ministre de la défense nationale par Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, j’accepte ces fonctions avec gravité. 10. Oui, la situation de l'Est du pays est préoccupante. 11. Le Chef de l'Etat en fait une priorité. 12. Les congolais ont tous les yeux rivés sur nos armées et sur leur performance au front. 13. Plutôt que certains compatriotes malveillants regardent avec gravité et responsabilité cette nomination, plutôt que de penser à la défense de notre territoire, certains versent de plus en plus dans la politisation et dans la légèreté. 14. Savent-ils que de la Défense Nationale dépendent notre survie et notre futur en tant que peuple ? 15. Savent-ils qu'Etat n'est Etat qu'avec son élément matériel qui le territoire avec ses frontières bien définies sur lesquelles l'autorité dudit État est exercée ? 16. Savent-ils que ça servira à rien de chanter le Debout congolais avec serment de liberté à léguer à notre postérité si une partie de notre territoire est occupée ? Pour rappel, le Chairman Jean-Pierre Bemba Gombo ne pourra jamais politiser les massacres à répétition de notre peuple à l'Est. L'agression à répétition de notre territoire ne sera jamais politisée. Tant que faire se peut, avec l'aide de Dieu, sous l'égide du Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, le Chairman Jean-Pierre BEMBA va contribuer à la pacification de l'Est de notre pays. Que Dieu bénisse le Congo ! Avec Dieu, nous vaincrons. Dont acte, Me Beylard David PhD Attorneys at Law
Vaut mieux la fin d’une chose que son commencement, dit-on. Après 4 jours de discussions intenses, le banc gouvernemental et l’intersyndicale du secteur de la Santé de la République Démocratique du Congo ont clôturé avec succès, ce 22 mars 2023, aux environs de 3 heures du matin, à Bibwa, dans la commune de la N’sele, les travaux de l’atelier de finalisation des négociations sur les avantages sociaux et programmation des actions à entreprendre cette année pour le bien-être des médecins, infirmiers et autres professionnels de santé. La clôture en douceur de ces assises intervient aux termes d'échanges et débats houleux, qui ont débouché sur un compromis pragmatique et républicain entre les deux parties, malgré de nombreux points de divergence. Les travaux ont été sanctionnés par la signature d’un protocole d’accord entre la Commission interministérielle du Gouvernement de la République et le banc syndical du secteur de la Santé, cela au nom de la paix sociale et de l’intérêt général de la nation. Ce protocole d’accord renferme toutes les résolutions prises par les négociateurs dont la principale est la mise en place immédiate d’une Commission mixte chargée d'assurer l‘évaluation et le suivi des engagements qui ont été signés entre les deux parties. Les indemnités de transport et de logement ainsi que l'alignement à la prime des risques professionnels, qui constituent les revendications prioritaires de la corporation médicale, ont été prises en compte. Donc, les préoccupations du banc syndical ont trouvé des réponses satisfaisantes dans cet accord dont le Gouvernement de la République a rassuré de son application dans les tous prochains mois de l’année en cours. Il faut noter que la cérémonie de clôture a été présidée par le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction Publique, Modernisation, Administration et innovation, Jean-Pierre Lihau, qui fait partie de la Commission interministérielle (Santé, Budget, Finances et Fonction publique). Dans son mot de circonstance, le VPM JP. Lihau a, premièrement, exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat, S.E Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a voulu que cette rencontre ait lieu. Par ailleurs, le Vice-premier Ministre en charge de la Fonction Publique s'est dit satisfait du consensus trouvé avec l’intersyndicale pour répondre aux attentes des professionnels de la santé et faire avancer le secteur. «Aujourd’hui, nous avons démontré à la face du monde que nous sommes capables de transcender nos sentiments, nos colères, nos indignations. Nous sommes capables d’aller au-delà de nos intérêts corporatistes pour faire de la place à l’intérêt général. Car, la plus grande bataille qui nous reste à livrer dans notre pays, c’est celle pour le triomphe de l’intérêt général sur les intérêts particuliers. Depuis des semaines, des mois, le Banc gouvernemental, le banc syndical des Médecins, des infirmiers, des administratifs (toutes les catégories du secteur de santé) étaient tous à la recherche d’un chemin d’attente, d’espérance. Durant plusieurs jours de frictions, de nuits entières, des heures de débats, nous avons recherché un compromis pragmatique et républicain pour pouvoir sortir notre pays des turbulences, des menaces, des grèves… Cet accord permet aujourd’hui d’offrir à notre pays la possibilité d’avoir la paix sociale dans ce secteur combien important », a déclaré JP Lihau. Au nom du Premier Ministre et de ses collègues membres du Gouvernement (Ministre de la Santé, du ministre d’Etat en charge du budget), le VPM en charge de la Fonction publique a également exprimé toute sa reconnaissance aux délégués syndicaux, qui sont des partenaires sociaux pour le Gouvernement. «Je salue votre esprit républicain. La volonté de votre gouvernement est celle d’agir pour essayer de briser le mur de l’inertie qui s’était érigé entre nous depuis des années. Ce mur qui a empêché à ce secteur de marcher vers le progrès. Voilà pourquoi, je voulais dire toute ma satisfaction de voir que nous ayons compris la nécessite de la mise en place d’une commission d’évaluation et de suivi de nos engagements afin de nous permettre d’agir pour l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés. Le Gouvernement comprend vos problèmes et va travailler de manière volontariste pour essayer de les rencontrer, de les résoudre. Ensemble, nous allons avancer vers le progrès », a conclu Jean-Pierre Lihau, Vice-premier en charge de la Fonction publique. De son côté, le Secrétaire Général du Syndicat National des Médecins (SYNAMED) a exprimé un sentiment de joie mais beaucoup plus de responsabilité entre les deux parties. « Certes, cela a été très difficile, mais nous avons travaillé durement pour converger jusqu’à la signature de ce document avec le Gouvernement, qui est notre employeur et notre partenaire. Nous avons trouvé un compromis pour lequel nous voudrions être tous responsables afin de respecter les engagements que nous venons de prendre. Il y a des engagements qui concernent les médecins et nous sommes obligés de les honorer. Mais, il y a aussi des engagements pris par le Gouvernement qu’il est dans l’obligation de respecter. Même si nous avons accepté que cela soit fait de manière progressive, nous allons suivre cet accord afin que cela soit appliqué et que les médecins qui en sont les principaux bénéficiaires puissent être satisfaits», a-t-il soutenu. Jordache Diala
Dépêché urgemment par le Président Tshisekedi, Me Didier Mazenga, ancien Ministre chargé de l’Intégration Régionale et Francophonie, séjourne à Paris depuis la matinée d’hier jeudi 23 mars 2023. A la tête d’une forte délégation, il était porteur d’un message à la fois « spécifique et pressant » du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi auprès de Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). A cette mission, Me Didier Mazenga s’était fait accompagner de Monsieur Isidore Kwandja, Directeur National des 9èmes Jeux de la Francophonie, et Monsieur Prince Kangila Kawela, Délégué Général du Gouvernement congolais auprès de la Francophonie. Sans aucun repos, peu après son arrivée à Paris, lui et sa Délégation ont eu le privilège d’être reçus par Madame Louise Mushikiwabo, ce même jeudi, dans son cabinet situé au siège de l’OIF, au 19-21, Av. Bosquet -75007 Paris-France. Au-delà de ses prérogatives régaliennes, il a transmis fidèlement ce message du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, lequel axé sur quelques points à savoir : - De réaffirmer auprès de Madame Louise Mushikiwabo, la détermination sans faille du Gouvernement congolais d’organiser les 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa et ce, à la date prévue; - De solliciter son accompagnement dès ce jour jusqu’à leur tenue effective; - De dépêcher immédiatement à Kinshasa une équipe de l’OIF devant travailler, en synergie avec la partie congolaise, pour la réussite totale de cette 9ème édition; - De mettre à jour une équipe solide pour accentuer la médiatisation, la vulgarisation sur les biens fondés de ces jeux d’intérêts communs des pays membres de l’OIF. Satisfaite, Mme Louise Mushikiwabo a remercié vivement l’envoyé spécial de Félix Tshisekedi pour sa clarté dans la transmission de ce message et son caractère expéditif quant à la conduite du Comité de pilotage dont il est le Numéro 1. Par ailleurs, elle a promis de s’impliquer personnellement et à travers d’autres structures de l’OIF pour matérialiser, avec succès, la tenue des 9èmes Jeux en RDC, Pays-Poumon de ventilation de l’OIF. La Pros.