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Dédale!

Avant la date fatidique du 20 décembre prochain, c’est le chassé-croisé diplomatique sur la République démocratique du Congo. Les émissaires à travers le monde convergent vers Kinshasa. Le dernier en date se trouve être le Sud-africain Cyril Ramaphosa. Le président sud-africain a effectué les 5 et 6 juillet une visite en RDC. C’était l’occasion de resserrer officiellement les liens avec son homologue congolais, à l’heure où ce dernier se montre critique envers certains de ses partenaires Est-africains au sein de l’EAC.

Plusieurs partenaires font pression sur la RDC pour la pousser à négocier alors qu’officiellement les Usa, l’Angleterre en passant par l’Union européenne ont eu à réitérer leur condamnation contre le M23 soutenu par le pouvoir de Kigali. Pour sa part, Human Rights Watch accuse le M23 soutenu par le Rwanda de procéder à des exécutions sommaires et au recrutement forcé de civils.

Entretemps, les enquêtes récentes du Groupe d’experts des Nations Unies sur la RD Congo, ainsi que les recherches menées par Human Rights Watch, fournissent des preuves significatives- photographiques et autres- que non seulement le Rwanda apporte un soutien logistique au M23, mais que les troupes rwandaises renforcent également ledit groupe armé ou se battent à ses côtés sur le territoire congolais. En dépit de toutes ces accusations, le gouvernement rwandais a tout nié.

Le gouvernement congolais semble, pour sa part, résolument tourner vers les élections de 2023. Nonobstant les défis sécuritaires et financiers évoqués par la Centrale électorale, il estime que les élections seront organisées. Félix Tshisekedi a réaffirmé le jeudi 6 juillet à son homologue sud-africain, son refus de négocier avec le M23 qu’il considère comme des «pantins » et des «supplétifs» de l’armée rwandaise.

Les appels à négocier à l’interne ou à l’externe, ne passent pas dans le chef des autorités congolaises. Tshisekedi reste droits dans ses bottes et n’entend pas bouger d’un iota. Cette incertitude ne stimule pas les candidats à se rendre aux bureaux de réception et de traitement des candidatures.

A cinq jours de la fermeture, les éventuels candidats préfèrent attendre les dernières 48 heures. Ils ont peur de perdre leur caution non-remboursable au cas où ces élections n’ont pas lieu. La Centrale électorale et les candidats se regardent en chiens de faïence. L’appel de Kadima à exhorter les candidats de ne pas attendre les derniers instants, n’émeut personne.

L’opposition dans son ensemble appelle au respect de certains préalables en vue des élections transparentes, crédibles, démocratiques et apaisées. Kadima tente de la convaincre sans succès à adhérer au processus. Il est allé jusqu’à lancer une invitation à Joseph Kabila pour le compte du Fcc tout en sachant que cette plateforme avait appelé ses militants à boycotter ledit processus. La RDC se trouve comme engagée dans un dédale avec toutes ces pressions pour le dialogue. L’horizon reste donc brumeux.

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Elections ou glissement ?

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) va, dans moins d’une semaine, tirer les rideaux sur le processus de réception et de traitement de candidatures en prévision de prochaines joutes électorales, prévues en décembre prochain selon les délais officiellement fixés par la Constitution du pays. L’opération va effectivement se clôturer alors que le flou et, même, les inquiétudes persistent encore. Les parties prenantes au processus continuent de bouder le Bureau de la Centrale électorale. En témoigne la timidité constatée depuis l’ouverture officielle, le 25 juin 2023, des Bureaux de traitement et de réception des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles de la CENI. Ni le Front commun pour le Congo (FCC), ni l’Opposition du bloc de Lubumbashi avec Martin Fayulu, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, n’a répondu au rendez-vous jusque-là. Même constat du côté de l’Union sacrée de la Nation qui, en dépit de ses nombreux regroupements et plateformes politiques d’ores et déjà rangées derrière Félix Tshisekedi, Président de la République et candidat à sa propre succession à la prochaine présidentielle, n’a pas , jusque-là, réussi une mobilisation totale. Et, pourtant, le dernier virage se profile déjà. A quoi aurait servi, finalement, la rencontre entre Denis Kadima et les leaders de l’Opposition, tout récemment, au Fleuve Congo Hôtel ? L’absence d’un consensus ne bloque-t-elle pas déjà là la machine à quelque cinq mois du grand rendez-vous ? Les parties prenantes vont-il faire volte-face à la dernière minute ? Les observateurs avertis ne cessent de soulever des inquiétudes. Car, le décor planté constitue visiblement, une menace sur le respect des délais constitutionnels. Entre-temps, le gouvernement de la république accuse un retard dans le décaissement des fonds nécessaires pour permettre à la Centrale électorale de gagner son pari. D’après des sources, la CENI attend encore une importante somme du côté de l’exécutif central en dépit des efforts techniques accomplis. Glissement ou élections ? C’est le moment de tirer au clair les choses. Le respect des délais rime avec des moyens financiers. Pour ne pas évoquer encore le consensus.

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Décision finale !

L’assemblée plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) va se réunir aujourd’hui. Après avoir donné le go de la convocation de l’électorat pour la Députation Nationale depuis le 26 juin dernier, le temps est arrivé de faire les points et de passer au peigne-fin quelques dossiers hautement importants qui se retrouvent sur leur table. Sûrement, les 15 membres que compose la plénière vont évoquer les retombées de différentes rencontres avec l’opposition congolaise, quand bien même l’Autorité morale du FCC, Joseph Kabila, n’a pas voulu répondre favorablement à l’invitation de Kadima.
En effet, après la convocation du corps électoral, Denis Kadima avait tenté de convaincre l’opposition d’adhérer au processus électoral. L’opposition exige notamment, de procéder à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet réputé et indépendant en considérant que l’actuel fichier a été confectionné de façon opaque. Les deux parties, d’un côté, la Ceni et, de l’autre, l’opposition avaient convenu de se retrouver dans les tout prochains jours, en attendant l’avis de la plénière. La réponse ne saurait surprendre. C’est donc aujourd’hui que la plénière va examiner et, éventuellement, livrer sa position. Certainement, il faudra s’attendre à un refus catégorique de cette assemblée plénière. Et c’est le bras de fer qui se poursuivra entre cette institution d’appui à la démocratie et l’opposition dont une frange va boycotter de toute évidence, ce processus électoral.
Pour la CENI, malgré tout ce qui se dit sur le fichier électoral, il est fiable et n’est nullement corrompu. Présent au forum des parties prenantes au processus électoral, Denis Kadima a confirmé la tenue des élections dans le délai constitutionnel : «Le 20 décembre 2023, nous aurons des élections dans ce pays. Je n’ai rien contre des prophètes qui disent le contraire. Même avec des moyens plus limités, nous continuerons à faire ce que nous devons faire... Mes frères et sœurs des partis politiques, soyez prêts, nous n’allons pas reculer, c’est pour le bien de notre pays», dit-il. Après la décision finale de la plénière sur les desideratas de l’Opposition, chacun tirera ses propres conclusions. Dans l’entretemps, depuis l’ouverture des BRTC, aucun parti politique n’a pu déposer un dossier. Ça ne s’annonce pas bien.
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Châtiment !

Ayant réalisé un travail exceptionnel, le Commissariat provincial de la Police de la Ville de Kinshasa cède le dossier ‘’kidnapping’’ entre les mains de la justice. Celle-ci est appelée, d’ores et déjà, à punir sévèrement les présumés kidnappeurs en cas de confirmation de leur implication. Ce procès ayant débuté hier, les congolais croisent les bras. Le verdict final est très attendu ! Nombreux de ces présumés kidnappeurs arrêtés il y a de cela quelques années, ont, malheureusement, recouvré la liberté comme par miracle. Cette fois-ci, l’on veut un châtiment à la hauteur de la gravité de l’acte. La pratique des enlèvements et kidnappings orchestrés par certains détenteurs de taxis à Kinshasa est un problème extrêmement préoccupant.

A en croire des analystes patentés, pour lutter efficacement contre ce phénomène, il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures fortes. Tout d’abord, procéder au renforcement des sanctions : Il est essentiel d'envisager des sanctions sévères et dissuasives pour les auteurs de ces crimes et les autorités judiciaires qui libèrent certains criminels après paiement d’un montant. Les coupables doivent être identifiés, poursuivis et traduits en justice de manière rapide et efficace afin d'envoyer un message fort aux autres criminels potentiels.

Dans cette lutte, il est important de renforcer le déploiement des forces de l'ordre dans les zones à risque, en particulier aux arrêts et itinéraires empruntés par les taxis. Ces patrouilles régulières permettront de dissuader les criminels et de garantir la sécurité des citoyens. Aussi, il est impératif d’améliorer l’éclairage public dans les zones sensibles et d’investir dans la surveillance électronique grâce aux nouvelles technologies. Sans oublier, la collaboration active entre les autorités et les entreprises propriétaires des taxis: Il est essentiel d'établir une coopération étroite entre les autorités compétentes, les associations de taxis et les entreprises de transport pour mettre en place des protocoles de sécurité stricts.

Pour y arriver, la justice devra faire réellement son travail, pour suivre de près les différents dossiers. Le peuple compte sur elle. Que dire de la PNC ? Elle devra redoubler d’efforts pour mettre un terme définitivement à ce phénomène malheureux qui a l’élu domicile à Kinshasa, à quelques jours du scrutin électoral.

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Déjà la scission !

Le quatuor n’aura pas résisté à l’usure du temps. Aussitôt annoncé dans l’arène du microcosme politique en République démocratique du Congo, le bloc de quatre présidentiables composé de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo se fissure déjà. Les trois derniers se démarquent du premier. Le jeu se corse au sein de l’opposition à quelque cinq mois des joutes électorales. Le leader l’Ecidé se trouve comme isolé par les autres pour ses positions trop tranchées par rapport au processus électoral en cours.

Partisan affiché du boycott, il ne laisse aucune possibilité de sortie de crise. Pour le « président élu », pas question de prendre part aux élections aussi longtemps que ses revendications ne seront pas prises en compte. Tandis que les trois autres leaders, tout en posant des préalables, laissent la porte devant leur permettre d’y participer entrouverte.

Cette mise à l’écart de Fayulu, déblaye le chemin pour Sesanga. Le dossier de « père et mère » n’est pas clos autant que les démêlées judiciaires de Matata Ponyo. Le président national de l’Envol est le seul à poursuivre le challenge en toute tranquillité. Est-ce pour autant qu’il aura la chance d’être désigné candidat unique du bloc de Lubumbashi? C’est trop tôt pour l’affirmer.

Entretemps, la Centrale électorale met en garde les candidats pour la députation nationale sur le respect de la période consacrée au dépôt des candidatures. Aucune prolongation ne sera accordée aux candidats en ce qui concerne le dépôt des dossiers. La période de dépôt et de traitement des dossiers pour l’élection des députés nationaux va du 26 juin au 15 juillet prochain, juste une dizaine de jours.

Par ailleurs, la CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler. L’annonce de la CENI fait suite à la nonchalance observée dans le dépôt des dossiers des candidats. Généralement, on a tendance à attendre les derniers instants pour se bousculer devant les Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC).

A l’Union sacrée, c’est la sérénité étant donné qu’elle s’y prépare dès le lancement du processus qui a débuté par l’enrôlement et l’identification des électeurs. L’opposition qui multiplie des préalables fait déjà le lit de la contestation du moins pour les partis ou regroupements politiques qui vont souscrire au processus. Au finish, c’est une opposition émiettée qui va affronter une Union sacrée soudée autour de Tshisekedi.

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Tube digestif !

Des couacs en vue d’empêcher la Ceni d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Après la convocation du corps électoral, Denis Kadima tente de convaincre l’opposition d’adhérer au processus électoral. Si cette opposition fait semblant de donner son accord, elle cherche en réalité à bloquer ledit processus en posant des préalables. L’opposition exige notamment de procéder à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet réputé et indépendant en considérant que l’actuel fichier a été confectionné de façon opaque.

Les deux parties, d’un côté, la Ceni et de l’autre, l’opposition ont convenu de se retrouver dans les tout prochains jours, en attendant l’avis de la plénière. La réponse ne saurait surprendre. Il faudra s’attendre à un refus catégorique de cette assemblée plénière. Et c’est le bras de fer qui se poursuivra entre cette institution d’appui à la démocratie et l’opposition.

Remettre en cause le fichier électoral va non seulement impacter sur le délai constitutionnel, mais risque également d’ouvrir la brèche aux revendications qui iront jusqu’à reconsidérer la désignation de Kadima à la tête de cette institution électorale en République démocratique du Congo. En exigeant l’audit du fichier et la promesse de Kadima de se remettre à la plénière, chacun veut gagner le temps à sa manière. Personne n’est dupe. Le FCC de Joseph Kabila a été clairvoyant en s’empêchant de répondre à l’invitation du président du bureau de la Ceni.

Cette plateforme de l’opposition sait qu’il part perdant dès lors qu’elle a appelé ses partisans à boycotter l’opération d’identification et d’enrôlement. Elle n’a plus formellement de base électorale. Répondre à l’appel de Kadima, c’est légitimer d’une façon ou d’une autre ce bureau de la Ceni dans sa configuration actuelle. Quand l’opposition se bouscule au portillon de la Ceni pour rencontrer son président, n’est-ce pas une manière de le légitimer ?

Muzito a été reçu après le quatuor. Lisanga Bonganga avec son APETM appelle le président de la Ceni à une démarche inclusive, l’opposition étant plurielle. Il attend donc son tour. Les consultations de Kadima coïncident avec la date du 30 juin de l’indépendance de la RDC. 63 ans après, cette classe politique dégoûte le peuple congolais. Heureusement que cette génération de politiciens n’existait pas à la Table-Ronde pour négocier l’indépendance. Les Belges qui cherchaient à obtenir un report de cette date fatidique, les auraient tous corrompus en les obligeant à reconsidérer leurs positions des nationalistes.

Les pères de l’indépendance qui avaient bien conscience des espoirs de tout le peuple sur eux, étaient différents des acteurs du microcosme politique congolais d’aujourd’hui. Contre vents et marrées, ils ont manifesté leur attachement au Congo de Lumumba, contrairement à la classe politique actuelle qui ne se soucie que du tube digestif. 

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Alerte générale !

Avez-vous déjà écouté un témoignage d’une ancienne victime de Kidnapping ? L’heure est grave ! Oui, l’heure est grave ! La Capitale Kinshasa est-elle devenue une prison à ciel ouvert ? D’aucuns ne cessent de s’interroger, mais aux autres de répondre. Malgré des interrogations, petit à petit, la ville est aujourd’hui semblable à un vaste terrain de jeu pour les kidnappeurs qui sèment la terreur, la peur, la pagaille et la débandade. Que dire ? Tous les synonymes du monde ne sauraient contenir cette inquiétude généralisée dans le chef des congolais. Il faut des mesures drastiques pour barrer la route aux malfaiteurs ! Sur ce, le gouvernement doit agir, maintenant et vite, étant donné que le pire s’est déjà produit. «Aux grands maux, les grands remèdes », dit-on. Pendant ce temps-là, la société congolaise est mise à l’épreuve. La Nation est en danger.

Que doit-on s’attendre de plus ? Quid des stratégies gouvernementales pour mettre fin à ce malheureux phénomène ? Difficile. Alors que Denis Kadima et Cie s’apprêtent à organiser les joutes électorales prévues au mois de décembre de l’année en cours, à quelques jours du début des IXès Jeux de la Francophonie, malheureusement, Kinshasa offre, à qui le veut, un spectacle désolant de Kidnapping.

Depuis quelques jours à Kinshasa, l’on assiste à une accélération des enlèvements humains. C’est un spectacle nauséabond proposé par les kidnappeurs. Cette forme de délinquance est une réelle menace à la paix et à la quiétude des kinois et des peuples étrangers qui comptent visiter prochainement la capitale congolaise, reconnue pour son hospitalité et son enthousiasme. En effet, en portant un regard sur le modus operandi de ces bandits, l’on a comme l'impression qu'ils ont un Target journalier à atteindre par le fait qu'il ne se passe plus un jour sans qu'une famille kinoise ne lance un avis de recherche. Ils sont conscients de la faiblesse ou insensibilité de la Police Nationale Congolaise et des gouvernants et continuent de faire des victimes. Cette situation met très mal à l'aise la population au point de créer une psychose sans précédent dans le chef des kinois. Les kinois de tous les deux genres ont peur de vaquer librement à leurs occupations sous peine d'enlèvement. La sécurité devrait être encore renforcée. Le peuple a d’ores et déjà lancé une alerte générale contre ces pratiques abominables.

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Rattrapage !

A quelque cinq mois des élections en République démocratique du Congo, la tension va crescendo. Le gouvernement doit relever plusieurs défis dans ce parcours vers les joutes électorales. La Centrale électorale ne peut organiser les scrutins que dans un espace pacifié par le gouvernement qui détient l’impérium. Jusqu’à preuve du contraire une bonne partie du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Mai-Ndombe ne saura prendre part à ce processus électoral. A cela s’ajoute le défi financier qui a tout l’air d’étrangler le gouvernement.

L’envol vertigineux du dollar sur le marché de change, remet en cause la stabilité macro-économique acquise à l’avènement de Tshisekedi. Le panier de la ménagère ne cesse de s’effriter. Entretemps, le gouvernement qui se trouve en programme avec les institutions de Breton Wood, ne peut se permettre certains excès. Il est condamné de fonctionner dans le cadre convenu avec les partenaires financiers internationaux.

En outre, il y a crainte que le gouvernement recourt à des emprunts obscurs, comme lors des élections de 2011 et 2018. Une situation qui impacterait sur la crédibilité des scrutins au regard des difficultés de trésorerie de l’Etat à financer certaines priorités du gouvernement. C’est dans ces conditions que vont se tenir les élections 2023 en République démocratique du Congo.

Tshisekedi joue son va-tout pour éviter le piège du dialogue à la suite d’un glissement que lui tend l’opposition. Les services de campagne du chef de l’Etat fonctionnent à plein régime en vue de présenter les prouesses réalisées en quatre ans. Cependant, ces réalisations valent-elles les nombreuses promesses. C’est le quid pour ne pas dire la corde au cou.

Une partie de l’opposition s’engage au processus, contrairement au FCC de Joseph Kabila et probablement l’aile de Lamuka sous la férule de Martin Fayulu. Clairement, c’est une opposition émiettée qui devra se présenter devant une Union sacrée requinquée après la transhumance observée dans la classe politique. Le FCC en est la première victime, surtout qu’il avait appelé ses partisans à ne pas s’enrôler. Martin Fayulu hésite. Même les siens menacent de le quitter s’il n’adhère pas au processus électoral. La corde au cou.

Moïse Katumbi va participer aux élections avec Sesanga et Matata qui font bloc pour se démarquer de Fayulu. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne sont pas venus au meeting de la Place sainte Thérèse. Katumbi y va alors que les instructions judicaires sur les arrestations de Salomon Kalonda, Mukebay suivent leur cours. Entretemps, «Le Président élu » qui estime que sa démarche n’a pas été bien comprise, va revenir avec de plus amples explications le 30 juin alors que Tshisekedi aura fait son adresse à la nation quelques heures plus tôt. C’est comme une corde suspendue qui rattrape finalement tout le monde. Tous ou presque seront rattrapés, d’une manière ou d’une autre.

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La corde au cou !

A quelque cinq mois des élections en République démocratique du Congo, la tension va crescendo. Le gouvernement doit relever plusieurs défis dans ce parcours vers les joutes électorales. La Centrale électorale ne peut organiser les scrutins que dans un espace pacifié par le gouvernement qui détient l’impérium. Jusqu’à preuve du contraire une bonne partie du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Mai-Ndombe ne saura prendre part à ce processus électoral. A cela s’ajoute le défi financier qui a tout l’air d’étrangler le gouvernement.

L’envol vertigineux du dollar sur le marché de change, remet en cause la stabilité macro-économique acquise à l’avènement de Tshisekedi. Le panier de la ménagère ne cesse de s’effriter. Entretemps, le gouvernement qui se trouve en programme avec les institutions de Breton Wood, ne peut se permettre certains excès. Il est condamné de fonctionner dans le cadre convenu avec les partenaires financiers internationaux.

En outre, il y a crainte que le gouvernement recourt à des emprunts obscurs, comme lors des élections de 2011 et 2018. Une situation qui impacterait sur la crédibilité des scrutins au regard des difficultés de trésorerie de l’Etat à financer certaines priorités du gouvernement. C’est dans ces conditions que vont se tenir les élections 2023 en République démocratique du Congo.

Tshisekedi joue son va-tout pour éviter le piège du dialogue à la suite d’un glissement que lui tend l’opposition. Les services de campagne du chef de l’Etat fonctionnent à plein régime en vue de présenter les prouesses réalisées en quatre ans. Cependant, ces réalisations valent-elles les nombreuses promesses. C’est le quid pour ne pas dire la corde au cou.

Une partie de l’opposition s’engage au processus, contrairement au FCC de Joseph Kabila et probablement l’aile de Lamuka sous la férule de Martin Fayulu. Clairement, c’est une opposition émiettée qui devra se présenter devant une Union sacrée requinquée après la transhumance observée dans la classe politique. Le FCC en est la première victime, surtout qu’il avait appelé ses partisans à ne pas s’enrôler. Martin Fayulu hésite. Même les siens menacent de le quitter s’il n’adhère pas au processus électoral. La corde au cou.

Moïse Katumbi va participer aux élections avec Sesanga et Matata qui font bloc pour se démarquer de Fayulu. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne sont pas venus au meeting de la Place sainte Thérèse. Katumbi y va alors que les instructions judicaires sur les arrestations de Salomon Kalonda, Mukebay suivent leur cours. Entretemps, «Le Président élu » qui estime que sa démarche n’a pas été bien comprise, va revenir avec de plus amples explications le 30 juin alors que Tshisekedi aura fait son adresse à la nation quelques heures plus tôt. C’est comme une corde suspendue qui rattrape finalement tout le monde.

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Agitation !

A quelques jours de la commémoration du 30 juin, date qui marque l’accession de la RDC à l’indépendance, l’arène politique s’agite. Félix Tshisekedi attire l’attention sur une «certaine dérive» de «certains» évêques catholiques, Martin Fayulu ‘’tergiverse’’ et Kabila s’apprête à sortir de sa tanière de Kingakati pour briser la loi d’omerta. Attendez ! Cette fin de mois de juin serait palpitante. D’ores et déjà, le Président de la République a haussé la voix. Au stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi, dimanche 25 juin, profitant évidemment de l’occasion que lui offrait la célébration du jubilé d’argent de Mgr Bernard Kasanda, Evêque du diocèse de Mbuji-Mayi, le Président de la République a attiré l’attention sur une « certaine dérive » de « certains » évêques dont les agissements pourraient diviser les Congolais. Dérive « dangereuse » et « inacceptable » à ses yeux.

Pour le Président de la République, l’Église doit être au milieu des Congolais et doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité. Elle doit accompagner tous les Congolais qui sont en politique de la même manière. Les accointances Katumbi-Ambongo suscitent beaucoup d’inquiétudes visiblement pour le régime en place. Quoi qu’il en soit, ‘’Fatshi’’ a lancé un appel franc à la collaboration entre l’Etat et l’Eglise Catholique, pour relever les défis majeurs qui s’imposent à la Nation. Son adresse du 30 juin 2023 irait certainement dans le même sens. C’est-à-dire, l’amour, la paix et l’unité de tous les congolais en vue de vaincre l’ennemi du Congo seront les éléments clés. En, parlant du 30 juin, comme des années antérieures, l’on doit aussi s’entendre au discours de Martin Fayulu, l’auto-proclamé ‘’Président élu’’. Lui qui s’est retiré du processus électoral en cours tout recensement, accepte la proposition du Président de la CENI de rencontrer les leaders de l’Opposition dans le cadre de la recherche de l’inclusivité.

Pendant ce temps, l’ancien Chef d’Etat, Joseph Kabila, ayant fait son come-back dans la vie politique, peut délier sa langue. Mais, pour dire quoi ? Lui qui a passé 18 années au pouvoir, que peut-il bien dire après ses moments des replis ? Que peut-il dire après que nombreux de ses anciens cadres du Front Commun pour le Congo aient traversé à l’Union sacrée de Félix Tshisekedi ? Appellera-t-il ses camarades à participer aux élections ? Difficile d’espérer à un appel allant dans ce sens. Puisque la CENI, dans sa composition actuelle, ‘’n’est nullement légitime à engager des discussions avec la classe politique afin de rechercher une inclusivité au processus électoral en cours, étant donné qu’elle fait partie du problème’’, a déclaré Patrick Nkanga, proche collaborateur de Joseph Kabila. A cette allure, d’ici le 30 juin, attendons-nous à plus d’agitation dans l’agora politique de la RDC.

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Travail de titan

Le constat est clair. Les rendez-vous du week-end se sont déroulés sans incident majeur ni dérapages. Au stade de Martyrs lors du concert de l’artiste Ferre Gola comme au Terrain Sainte Thérèse au meeting de l’Opposition, aucun mort n’a été enregistré. Bravo à la Police nationale congolaise qui aura abattu un travail impressionnant pour sécuriser le public et maintenir la quiétude sur l’ensemble de la ville-province de Kinshasa. Ce constat vaut la peine au vu du contexte actuel marqué par les enjeux électoraux qui annoncent les joutes de décembre prochain et pour lequel les forces de l’ordre sont tenues de s’investir pour assurer un processus électoral apaisé, qui puisse se dérouler dans les conditions les meilleures. Pas de violences, pas de tiraillements, pas d’affrontements ‘’inutiles’’. Le professionnalisme de la Police nationale congolaise, dans toute sa configuration, sera d’un apport extrêmement capital pour la gestion des frustrations des uns et des autres, sur l’ensemble du territoire national, au nom de l’intérêt supérieur du pays, appelé à rester soudé quelles que soient les péripéties qui peuvent découler des agendas politiquement bien élaborés. La Nation passe avant tout. Les intérêts personnels par après. A l’approche des élections, ceci sonne comme un encouragement et une interpellation lancés aux hommes en uniformes puisque ce lundi déjà la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a-t-elle confirmé l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour les prochaines législatives. Le train des élections ira ainsi vite pour le rendez-vous de décembre de l’année en cours que l’on veut apaiser. C’est sans doute cela le prix à payer si l’on veut préserver les acquis de l’alternance survenue, pour la première fois en RDC, le 24 janvier 2019, entre le Président Félix Tshisekedi et son prédécesseur, le Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange.

La Pros.

 

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Participera ou participera pas ?

Le meeting du quatuor a été reporté pour la troisième fois. Annoncé pour le 17 juin dernier, ce premier rendez-vous de la Place Sainte Thérèse, a été reprogrammé au samedi 24 juin après compromis avec l’autorité urbaine. Celle-ci a évoqué, pour ce, l’organisation d’une autre manifestation à la même date que celle choisie par ladite opposition.

Contre toute attente, c’est les cadres de l’Ecidé de Martin Fayulu qui indique sur la toile le troisième report. C’est désormais pour le dimanche 25 juin que le quatuor est censé tenir son meeting. Raison avancée, de nombreuses activités en ce samedi 24 juin. C’est la journée du poisson. En RDC, elle sera marquée par l’inauguration par le Président de la République du port des pêcheurs de Kinkole.

Ce port intègre en son sein les bureaux administratifs, une machine à glace, une chambre froide, les ponts de séchage, une esplanade, un quai d’accostage des embarcations de pêche, un pavillon pour les négociants des poissons, des parkings, un espace de détente et des installations sanitaires.

Le concert de Ferre Gola reste maintenu à ce samedi 24 juin alors que Lacoste doit se produire au Terrain municipal de Masina. Est-ce pour cela que les quatre vont accepter de remettre à plus tard ce premier contact avec leur base ?

Le meeting annoncé en cette journée dominicale, semble donner l’impression d’une initiative politique d’un seul parti du quatuor, à savoir l’Ecidé de Martin Fayulu. Nul n’est besoin de rappeler que le «commandant du peuple» était le seul de trois autres à avoir été candidat à la magistrature suprême en 2018. Est-ce pour cette aura que ses acolytes annoncent le report d’une activité qui engage le quatuor? Sinon comment expliquer qu’il n’y ait pas de communiqué conjointement signé par tous les leaders ou que l’annonce se fasse à travers les réseaux sociaux ?

Autant de questions qui dénotent du malaise qui règne dans ce bloc d’opposition récemment constitué. Difficile de confirmer la présence de tous les quatre leaders à ce rendez-vous du dimanche. Ce, du fait qu’il n’aurait pas été associé à ce report. En outre, les déclarations de Fayulu de boycotter le processus électoral en cours, contraste avec celle de Katumbi dont le regroupement prendra part. Un faux pas dans la bonne marche de ce bloc.

Entretemps, les autres membres se réservent de s’identifier dans l’un ou l’autre selon l’option levée de participer ou non aux élections. Le décor tel que planté, si meeting il y a, serait-ce sans les autres?

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Trop ‘’Matata’’!

 La vie de Matata serait devenue trop ‘’Matata’’ depuis un long moment, à tel enseigne que ce sera difficile pour lui de se relancer face à cette come-back du Parquet général près la Cour Constitutionnelle. Son nom intimement attaché à un grand fiasco agricole en RDC, teinté de détournement, lui ouvre grandement la porte à des démêlés judiciaires interminables, au risque de mettre en péril sa carrière politique. Tenez ! Dans cette saga longue et épouvantable pour les uns et compréhensible pour les autres, se cache une personne qui n’en sortira pas indemne. Ses prouesses ont d’ores et déjà cédé la place à la malversation qui lui colle désormais à la peau. Quel est ce problème qui ne finit jamais ? Quelle est cette potion magique que doit utiliser l’ancien Premier ministre Augustin Matata pour s’acquitter honorablement du dossier Bukanga-Lonzo? Oui, il y a des problèmes. Sentant son incarcération arrivée, cet ancien Premier ministre joue ses dernières cartes en s’adressant à la presse.
Telle une surprise, contre toute attente, le sénateur Augustin Matata Ponyo a déposé une plainte auprès du Procureur général près la Cour de cassation contre le président du Sénat, Modeste Bahati pour «atteinte aux droits garantis aux particuliers». L’ancien Premier ministre accuse ainsi le président de la chambre haute du Parlement de réchauffer un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation demandant l’autorisation des poursuites dans l’affaire Bukanga-Lonzo. Et pourtant, en avril 2021, la plénière du Sénat s’était déjà prononcé. Modeste Bahati a reçu lundi dans son cabinet le Procureur près la Cour de cassation qui demande une nouvelle fois la levée des immunités de Matata Ponyo et lui a demandé de s’appuyer sur sa demande de 2021.Pendant les vacances parlementaires, le bureau du Sénat est à même de statuer sur la levée des immunités d’un sénateur. Une tâche qui revient à la plénière pendant la session. A en croire Matata, les actions de Bahati relèvent de la mauvaise foi, et visent à l’éliminer de la course à la présidentielle, étant donné qu’il est membre du présidium de l’Union sacrée et que lui-même s’est déjà prononcé ouvertement en faveur du candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Bien plus, le leader de LGD parle d’un problème politique que d’une affaire judiciaire. Sacrée Matata ! À quand la fin de cette saga ? Mystère. Quand bien-même l’odeur de la prise plane, tout semble être question du temps seulement avant que la justice ne passe à l’action. Vraiment Matata !
La Pros.

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