Rien ! Plus rien ne pourra faire changer d’avis. L’option a été levée et son sort a été scellé. Désormais, la balle est entre les mains du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Visiblement, la RDC ne compte pas changer sa position, moins encore tergiverser. Ce sujet aura fait couler beaucoup de salives. Elle tient mordicus à son vœu émis depuis quelques années, en ce qui concerne sa situation sécuritaire et sa position vis-à-vis de la MONUSCO.
En effet, le Gouvernement du pays de Félix Tshisekedi en a marre de l’inaction ou encore de l’inefficacité de cette mission, au regard de l’insécurité grandissante qui a élu domicile dans la partie orientale de la RDC. Une fois de plus, le VPM, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, parlant au nom de son pays, a demandé l’accélération ainsi que l’avancement à fin 2023, du retrait de cette force. Côté congolais, l’on note qu’après près de vingt-cinq ans de présence en RDC, en dépit de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains dépensés, la mission onusienne n’a pas fait le poids face aux rebellions.
Bien plus, depuis sa création par la résolution n°1279 du 30 novembre 1999, la Mission des Nations Unies au Congo devenue MONUSCO aux termes de la résolution n°1925 du 18 mai 2010, a un bilan mitigé et son efficacité est mise en cause. Mais, est-ce le bon moment de solliciter ce retrait ? Mystère. L’agression rwandaise perdure. Normalement, l’Etat congolais devra, à priori, prendre des mesures qui conviennent pour le retour de la paix.
Pendant ce temps-là, Bintou Keita consulte la classe politique dans le cadre des élections 2020. Elle a échangé avec l’ancien Premier ministre. Jusqu’où irait-elle ?
La Pros.
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