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Seul contre tous !

L’opposition congolaise plus que jamais divisée à un peu plus de deux mois des élections. L’idée d’une candidature unique soutenue par une frange d’opposants a été à la base du tollé des leaders des partis d’opposition. De Moïse Katumbi en passant par Muzito, Matata, Sesanga…tous en veulent au «président élu».

Dans l’espace Bandundu où il se trouve en campagne de redynamisation de son électorat, le leader de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), Martin Fayulu, a déclaré être le plus légitime pour prétendre être candidat commun de l’opposition, car ayant été désigné par le peuple.

‘’C’est l’opportunité que s’offrent les Congolais pour recouvrer sa victoire de 2018’’, a-t-il insisté. Il est vrai qu’à l’époque le «Commandant du peuple a été pris en charge financièrement par certains bonzes de Lamuka. Ils ont soutenu sa candidature unique lors de la campagne électorale de 2018.

En 2023, chaque parti de ce format de Lamuka a présenté son candidat pour la présidentielle. Entretemps, Fayulu a choisi de se rabattre sur la population pour prendre en charge sa campagne électorale à raison de 1$ Us par personne. Il est l’unique candidat de cette présidentielle à s’offrir ce luxe en demandant à ce peuple appauvri de débourser pour sa campagne électorale.

C’est sur cet électorat qui s’abandonne au plus offrant que Fayulu compte financer sa campagne. Difficile de comprendre si l’état-major de la campagne du candidat unique de 2018 a bien étudié cette stratégie de campagne. L’électorat qui croupit sous le seuil de pauvreté, vivant avec moins d’1$Us par jour, va devoir financer la campagne électorale de Fayulu. Une option de campagne pour faire rire les vaches.

Si cela est possible ailleurs où il a vécu, où le pouvoir d’achat de la population est assez élevée et l’économie stable, le dupliquer sur le peuple congolais, n’est-ce pas une façon pour lui de banaliser sa misère? En fin politicien, Fayulu sait ce qu’il va récolter en s’en prenant à ses collègues de l’opposition qu’il a taxé de moins que lui en dehors de la révérence qu’il reconnait à seul Denis Mukwege…

La preuve que beaucoup de candidats pour la présidentielle de 2023 viennent jouer au figurant. Pour une élection à un seul tour, la position du président sortant est confortée. Plutôt que de regarder vers l’adversaire commun, ils vont peaufiner des stratégies de peau de banane visant à faire tomber l’autre en vue d’un échec collectif.

Raison pour laquelle, aucune structure de l’Opposition n’a su résister à ce vent de division. Chaque parti comptant sur lui-même alors que l’Union sacrée dans sa vision éclectique s’évertue à soutenir la candidature de son élu, Félix Tshisekedi.

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Candidat commun tardif!

La CENI a clôturé dimanche 8 octobre dernier la réception des candidatures des présidentiables pour 2023. 24 candidats en lice qui, pour la plupart, ont choisi de déposer leurs candidatures accompagnés de leurs potentielles premières dames. Le calendrier prévoit, à cet effet, que la publication de cette liste provisoire intervienne mercredi 18 octobre prochain avant son examen par la Cour Constitutionnelle et la publication de la liste finale le 18 novembre.

Entretemps, l’opposition appelle déjà à une candidature unique pour faire face à la machine électorale de l’Union sacrée. Un réveil tout de même tardif à un peu plus de deux mois des élections alors que l’Union sacrée s’y prépare depuis longtemps. L’idée soutenue par un groupe de candidats d’opposition est loin de faire l’unanimité étant donné que la lutte de positionnement interne hante encore certains esprits. Qui de Moïse Katumbi, de Martin Fayulu, de Delly Sesanga ou d’Augustin Matata Ponyo souhaiterait se désister de cette course présidentielle au nom d’une candidature unique? Ça serait prendre des vessies pour des lanternes.

Nul n’est besoin de rappeler que le quatuor, mis en place à Lubumbashi, avait évité d’aborder officiellement cette question, alors que ça se chuchotait de bouche à l’oreille. Petit à petit, c’est Martin Fayulu qui a commencé à se faire isoler. Les trois autres présidentiables se réunissaient sans en informer «le commandant du peuple».

La décision de boycotter le processus électoral en cours sera la goutte d’eau qui aura fait déborder le vase. Ce sera la consécration de sa mise en quarantaine. Fayulu, candidat commun de 2018, se considérait comme candidat naturel de cette opposition. Une recette qui ne passe pas dans les autres états-majors politiques d’opposition.

Dans Ensemble pour la République, Moïse Katumbi ou rien. Plus question de faire le lit d’un opposant comme en 2018. Ce, alors que le rendez-vous de Lubumbashi, dans le cadre du quatuor, avait minutieusement évité le Nouvel Elan de Muzito en dissidence avec Fayulu pour la direction de Lamuka.

Parler candidature commune, c’est être d’accord de mettre à nouveau ensemble Muzito et Fayulu autour d’une même table. Ce qui paraît presque irréalisable. Si Moïse Katumbi qui dispose suffisamment des ressources financières autant que Muzito ou Matata, il n’en est pas autant pour les autres candidats d’opposition. C’est eux que l’on considère comme la tête de pont dans ce challenge présidentiel de 2023. Tandis que ceux perçus comme des poids mouches, n’attendent que la concrétisation de ce plan afin de jouer leurs cartes de rééquilibrage politique pour le partage du gâteau. C’est l’une des raisons de cette pléthore de candidatures : jouer le rôle de premier plan sur l’échiquier politique. Entretemps, Denis Mukwege y croit, dur comme fer, à cette unicité du candidat d’opposition.

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Avancer à reculons !

Les candidats à la présidentielle 2023 se bousculent au portillon de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Plus que 48 heures pour clôturer l’opération de réception et de traitement des challengers de Tshisekedi. Moïse Katumbi est désormais quitte. Une délégation d’Ensemble pour la République a déposé, hier mercredi 4 octobre, le dossier complet de son leader. Il reste Mukwege qui traine encore les pieds. Mais, ce sera fait l’un de ces quatre matins. Tshisekedi va boucler la boucle. Il est attendu dimanche prochain.

Entretemps, Martin tente de reprendre la manette de l’opposition avec de nouvelles suggestions. Depuis le début de ce processus électoral, le leader de l’ECidé a tout tenté pour avoir un dialogue mais, il s’est malheureusement tiré une balle dans le pied. Têtu comme Tshisekedi qui a juré par le renouvellement de la classe politique via la tenue de nouvelles élections.

L’opposition a décidé de prendre part à cette joute électorale tout en reconnaissant que le processus est biaisé d’avance avec la mise en place de l’équipe dirigée par Denis Kadima, avant de discréditer l’institution judiciaire habilitée à rendre définitifs ou à rejeter les résultats provisoires publiés par la CENI.

Le tableau sombre et lugubre de la CENI peint par cette opposition, retrouve ses lettres de noblesse après une nouvelle sollicitation de Martin Fayulu au sortir du dépôt de sa candidature. Le «président élu de 2018» demande à Kadima d’organiser un cadre de concertation avec tous les candidats présidents de la République. Une concertation permettant à la CENI et aux principaux candidats à la présidentielle de définir conjointement les règles du jeu à la veille de vote.

Chaque parti d’opposition prêche pour sa chapelle et agit en électron libre. Ce n’est nullement comme l’Union sacrée qui est structurée autour d’un candidat commun. Cette nouvelle recette de Martin Fayulu ne saurait mettre d’accord tous les candidats à la magistrature suprême, chacun disposant de son propre agenda au moment où il se lance dans cette bataille électorale.

C’est les conséquences de n’avoir pas cru à ce processus électoral face aux vendeurs de vent qui ont continué à berner l’opposition en brandissant le spectre d’un dialogue qui remettrait en cause le calendrier électoral. L’opposition, qui rentre dans ce processus à reculons, doit éviter de tomber dans ce précipice de discrédit auprès de son propre électorat. Les élections sont prévues dans moins de trois mois. Tout conciliabule de cette nature est contreproductif pour la CENI résolument décidée d’en finir pour tourner définitivement la page.

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Quel revirement !

La classe politique, à trois mois des élections, continue de balbutier. L’opposition peine à retrouver sa boussole. Le FCC de Joseph Kabila semble résister dans sa logique de boycott. Martin Fayulu, qui a tenu l’opinion en haleine pendant plusieurs semaines, a décidé finalement de déposer sa candidature à la magistrature suprême.

Après avoir interdit les partisans de son aile de Lamuka de briguer un quelconque mandat pour ces scrutins, il a fini par jeter du lest. Rien ne permet d’expliquer ce revirement du « commandant du peuple». La preuve que 35 ans de lutte dans l’opposition, il faut être Etienne Tshisekedi pour le faire.

Les calculs sont faussés d’avance avec ce revirement de Fayulu. Déjà, l’Ecidé dont le fondateur perd toute sa crédibilité, a commencé par entrer en dissidence avec Adophe Muzito. Depuis lors, « le président élu » n’a cessé de compter des défections.

Il a commencé par se fragiliser en se désolidarisant de son collègue Adolphe Muzito. Les deux leaders ensemble ont fait trembler le pouvoir jusqu’au moment où les cadres de l’aile dissidente de cette plateforme de l’opposition s’en sont vertement pris à cet ancien premier ministre.

Ados Ndombasi a, à son tour, sonné le tocsin en demandant à Fayulu de revenir sur la décision d’interdire tout candidat de Lamuka de participer au processus électoral en cours. Pendant 5 ans, plusieurs personnes se sont investies pour 2023. Des moyens financiers conséquents ont été consentis pour amadouer l’électorat à travers les différentes provinces. Au bout de ces efforts, une décision de boycott ne pouvait pas passer sans fracas.

Néanmoins, un groupe aux côtés du « président élu » lui est resté fidèle jusqu’au moment où il s’est rebiffé. Un allié de taille de cette plateforme de l’opposition, qui a cru en Fayulu jusqu’à son revirement, n’a pas supporté le choc de cette inconstance politique. Il s’agit du parti Alliance des Démocrates pour une Nouvelle République (ADN) qui ne s’est fait pas prier deux fois avant de claquer la porte de Lamuka, probablement pour manifester son opposition au retour de Martin Fayulu dans le processus électoral.

Entretemps, dimanche 8 octobre prochain, la Centrale électorale va boucler la phase de réception des candidatures pour la présidentielle de 2023. Martin Fayulu est attendu mercredi 4 octobre, Tshisekedi samedi 7 octobre, Moïse Katumbi incessamment alors que Mukwege se fait toujours attendre.

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Signaux négatifs !

 

Le Conseil de sécurité de l’Onu passe au peigne fin la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo à la suite de la requête du gouvernement congolais. Pour ce dernier, la Monusco devait amorcer son désengagement accéléré de la RDC. Présente depuis 1999 sous le format de la Monuc avant sa mutation en 2010 à sa version actuelle, cette force des Nations Unies peine à remplir la mission lui assignée, celle de sécuriser les populations civiles.
Les pays contributeurs financiers de cette mission des casques bleus en République Démocratique du Congo ne l’entendent pas de cette oreille. Pour Washington qui a eu à exprimer sa vive préoccupation en soulignant que la RDC et les forces de sécurité régionale ne sont pas prêtes à garantir la sécurité du peuple congolais.
Cependant, si cela n’a pas pu être le cas, il n’en est pas non plus pour la Mission onusienne avec son important budget qui la fait passer pour l’une de premières forces de Nations Unies à travers le monde. Pourquoi les Etats-Unis n’envisageraient-ils pas une issue de nature à aider les FARDC à monter en puissance pour pouvoir sécuriser sa population et ses frontières.
Il est vrai de reconnaitre que cette crise à l’Est a été aggravée par le soutien du gouvernement rwandais aux forces agressives du M23. Un rapport des experts des Nations Unies ne contredit pas les intentions belliqueuses du Rwanda en vue de faire main basse sur les ressources naturelles de la RDC.
Pour sa part, la Chine note que l’Est de la République Démocratique du Congo a connu de grandes atrocités récemment, et que la réforme du secteur de sécurité est butée à des difficultés financières. Elle a dit soutenir les processus de Nairobi et de Luanda pour le rétablissement de la paix en RDC. Le gouvernement chinois apporte, néanmoins, son soutien à la Monusco.
La preuve qu’aucune puissance ne se montre prête à soutenir la démarche de la République Démocratique du Congo à obtenir ce départ accéléré de la Monusco. Une prise de position qui embarrasse tout de même le gouvernement qui ne voit pas non plus la communauté internationale faire pression sur le Rwanda en vue de l’obliger à s’inscrire dans le plan de Nairobi et dans celui de Luanda.
Les chefs d’Etat qui attendent l’application de ces plans dans leurs phases de pré-cantonnement et cantonnement du M23, assistent impuissants à ce refus des poulains de Kigali. D’où la nécessité de rectifier le tir en vue de permettre à la RDC de faire de nouveau confiance à cette communauté internationale.
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Scrutins et Ntic !

A l’approche des élections en République démocratique du Congo, nul n’est à l’abri de l’évolution du numérique et de nouvelles technologies à travers le monde. En recherchant la technicité des scrutins, il existe des officines qui tournent à plein régime pour à la fin déformer les résultats. Le Département d’Etat qu’on croyait être à l’abri, s’est retrouvé une fois pris au piège. Plutôt que les nouvelles technologies, les Etats-Unis ont appelé au comptage manuel.

Plus d’une fois, les partis en lice, ont mis en cause les résultats publiés par la Cour constitutionnelle. Dernièrement, Trump a crié à la tricherie contre l’élection de Biden. Il s’en est suivi des troubles et les USA en paient encore le prix. Une situation qui a créé un fossé dans la classe américaine. L’effet de contagion a été vite maitrisé au Brésil.

La République Démocratique du Congo a introduit pour la première fois la Machine à voter. L’opposition avait crié à la fraude anticipée. Mais, c’est plus tard qu’on a compris qu’il fallait maintenir cette nouvelle technologie expérimentée dans le pays de Lumumba en 2018.

Pour 2023, pas de doute sur cette nouvelle technologie, mais on veut l’accompagner par le système traditionnel en exigeant la publication des résultats bureau par bureau, en présence des témoins de chaque candidat.

Le piratage des comptes officiels n’est plus anodin. Il est de notoriété publique que derrière une demande d’amie d’une blanche se cache toujours un arnaqueur. Doit-on en déduire avec le démenti de l’équipe de campagne officielle de Félix Tshisekedi ?

Une liste a embrasé la toile avant que le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, se ressaisisse et parle d'une erreur de communication et de compréhension.

Le chef de l'administration du parti au pouvoir a, par un tweet de ce même mercredi 27 septembre, indiqué que jusqu'ici le candidat président de la République de l'Union Sacrée, Félix Tshisekedi, n'a pas encore dévoilé son équipe de campagne. "La mise en place de cette équipe sera sanctionnée, dans les jours à venir, par une ordonnance", a-t-il renseigné.

Comment faire confiance même à ce tweet et être rassuré que c’est du vrai ? Tout le monde devient méfiant. D’où vient l’erreur à cette haute instance de la République. Il y a à craindre pour les prochaines élections. Kadima devra donner toutes assurances pour que toutes ses publications soient tout au moins certifiées pour qu’elles ne soient pas plus tard taxées de Fake News.

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3.900 candidats pour 56 sièges

La Commission électorale nationale indépendante a rendu publiques les listes définitives des candidats à la députation nationale. De quoi à apaiser les inquiétudes des uns et des autres après le léger couac survenu sur le calendrier des opérations. Les oiseaux de mauvais augure, qui avaient prédit l’hécatombe de ce processus électoral, se rendent de plus en plus compte que les élections auront bel et bien lieu en décembre 2023.

Une vue en diagonale des listes publiées renseignent que la ville de Kinshasa compte au total 3.900 candidats devant compétir pour 56 sièges. La loi sur la répartition des sièges subdivise la capitale en 4 districts, en l’occurrence : la Funa, la Tshangu, le Mont-Amba et la Lukunga. Le district de Tshangu bat le record en alignant près de 1 312 candidats pour 19 sièges. La Lukunga, quant à elle, vient en second lieu avec 984 candidats pour 14 sièges, suivie de la Funa avec 828 candidats pour 12 sièges. Le Mont-Amba vient en dernier avec 776 candidats pour 11 sièges.

Visiblement, il n’y a pas un métier plus lucratif que la politique avec comme clé de voûte les assemblées nationale, provinciales… Tout le monde rêve de devenir député pour atterrir dans le gouvernement ou dans les entreprises publiques. Une culture héritée de la colonisation qui a cherché à diviser les autochtones en favorisant les uns par rapport aux autres. Cette façon de faire a affaibli l’administration qui exigeait beaucoup de conditions pour accéder à un cadre supérieur.

Les régimes après la colonisation n’ont pas fait mieux qu’en recourant au clientélisme et autre favoritisme. La Fonction publique s’est retrouvée vidée de sa substance affectant ainsi tout le soubassement de l’Etat avec comme corollaire : la déliquescence de l’enseignement.

Face à la déchéance de ces valeurs cardinales d’un Etat, ce sera la quête du gain facile qui passe inexorablement par la politique. Cet intérêt en politique va crescendo. A titre d’exemple, contrairement à 2018, la ville de Kinshasa est passée de 51 à 56 sièges en raison de l’accroissement des électeurs enrôlés évalués à 5 062, 99.

Les élections générales, partant de la présidentielle jusqu’aux conseillers communaux, en passant par les législatives nationales et provinciales, offrent un large spectre dans le choix de ceux qui y aspirent. C’est aussi la preuve que la RDC va mal dès lors que les principaux acteurs font participer leurs proches dans le système pour l’intérêt de leurs familles sous ouvert du nom du peuple congolais meurtri.

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Réveil tardif !

A un peu moins de deux semaines de la clôture du dépôt des dossiers de la présidentielle 2023, l’opposition se range en ordre de bataille mais de façon disparate. Dimanche 8 octobre prochain, c’est la fermeture du bureau de réception et traitement des candidatures conformément au calendrier de la CENI. Tshisekedi, qui porte l’étendard de plusieurs regroupements et associations politiques, n’a pas encore jusqu’ici déposé sa candidature.

Sans nul doute, il le fera à son retour avant l’échéance de la Centrale électorale.

Le leader de l’Ecidé, Martin Fayulu, s’aligne parmi les derniers à amorcer le sprint final à quelque 24 heures de la fin du délai. Le parti du « commandant du peuple » n’entend pas commenter, outre mesure, la volonté ou non de son leader de se présenter à cette présidentielle. Ça pourrait relever de son pouvoir discrétionnaire en tant que «président élu».

Mais, tout porte à croire que Martin Fayulu déposera sa candidature samedi 7 octobre prochain. Il n’est pas sans ignorer le sort qui est le sien après avoir dénoncé le système électoral piloté par Denis Kadima. Ceux qui l’ont suivi dans ce mot d’ordre de boycott, doivent le regretter alors qu’ils avaient la possibilité de se faire élire. L’opposition cumulée au chômage pour un quinquennat de plus, il y a de quoi à se faire des insomnies. Ceux qui ont quitté la barque qui prenait l’eau de partout, avaient compris qu’il fallait éviter un suicide collectif. Les cas de Ados Ndombasi et Jean-Bosco Mambo alignés désormais sur la liste d’un regroupement pro-Mukwege. Il en est de même du remuant Serge Welo qui a aussi quitté Fayulu.

Le FCC s’est inscrit aussi dans cette ligne de boycott. Pas besoin de le comparer aux alliés de Martin Fayulu qui n’ont que 5 ans dans l’opposition alors que les proches de Joseph Kabila ont dirigé le pays pendant 18 ans. Ils disposent suffisamment des moyens pour résister. Dans ce bal des chauves, les premiers caciques du PPRD qui avaient bien compris la philosophie du Raïs basée sur le silence et le ‘‘kara’’, ont vite embrassé Tshisekedi Félix dans l’Union sacrée. C’est la realpolitik ou mieux le bon côté de l’histoire.    

Entretemps, Franck Diongo dépose sa candidature mercredi 27 septembre prochain pour le compte de son Mouvement Lumumbiste Progressiste. Tandis que le Nouvel Elan de Muzito se réunit en congrès extraordinaire du 28 au 29 septembre prochain pour désigner son candidat à cette présidentielle. C’est la logique de chacun pour soi dans l’opposition. Pas question de candidature unique. Un pari tout de même risqué.

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Briser la glace!

Depuis une vingtaine d’années, les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête de la République Démocratique du Congo, n’ont pas manqué de fustiger le comportement passif de la Communauté internationale. Après plusieurs pressions, a été créée une mission de Nations Unies, à savoir : la MONUC puis la MONUSCO, la première en Afrique, de par son budget et le nombre de son contingent.

Au bout de quelque vingt années cumulées en RDC, sans résultat probant, il a été décidé à l’initiative du gouvernement congolais du retrait précipité des Casques bleus des Nations Unies. Cela a été acté par New York. C’est désormais le début des conciliabules entre les Nations Unies et le gouvernement de la RDC en vue de se convenir sur le retrait dans de bonnes conditions.

La 78ème Assemblée générale des Nations Unies devra permettre de circonscrire ce dossier du retrait des troupes de la Monusco. Les Usa sont les premiers contributeurs financiers de cette mission onusienne en RDC. Washington est le seul, en cette session de l’ONU, à être représenté au plus haut niveau. Joe Biden était donc le seul des 5 membres permanents du Conseil de sécurité à prendre la parole du haut de cette tribune des Nations Unies. Pour Washington, c’est l’Ukraine.

Les présidents Macron avec son homologue chinois, Xi Jin Ping, n’ont pas jugé utile de se rendre à New York. Même l’allié des USA, la Grande Bretagne, son premier ministre n’a pas fait ce déplacement. Tandis que la Russie a été représentée par son ministre des Affaires étrangères, Poutine étant déclaré persona non grata.

Le nouveau dirigeant nigérian, le premier d’entre les Africains à briser la glace. Bola Tinubu a dénoncé l’injustice de la communauté internationale dans la gestion des pillages illicites de la RDC avec comme corollaire : des guerres récurrentes qui endeuillent des familles entières à l’Est de la RDC. Il s’est montré solidaire à la RDC en indiquant : « La République démocratique du Congo est un pays riche en ressources naturelles, mais ces ressources ont été pillées pendant des décennies. Des entités étrangères, encouragées par des criminels locaux, ont réduit des milliers de Congolais en esclavage pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources», avant de reconnaitre que l’économie mondiale doit beaucoup à la RDC, mais ne lui donne que très peu.

Le président Bola Tinubu a été applaudi par la majorité des pays africains qui ont appelé à une action urgente pour mettre fin au pillage des ressources naturelles en République Démocratique du Congo. Mais, cette 78ème session démontre à suffisance la fragilité des Nations Unies dans leur incapacité à rester impartiales dans le traitement des pays membres. Difficile donc de prédire la décadence de cette institution mondiale après le désintéressement des 5 membres permanents du Conseil de sécurité.

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Paternité responsable ?

La densité démographique en République démocratique du Congo est en perpétuelle croissance. Aucune exception entre les grandes villes et les petites agglomérations. Les enfants naissent de partout. Les tentatives de campagne de planning familial dans certains milieux n’ont pas produit de résultats escomptés. Le sexe se vend plutôt bien et il est à la portée de tous. De cela, découle des grossesses involontaires. Aucune couche sociale n’est épargnée. Du plus riche au plus pauvre.

Pour preuve, la plupart des centres hospitaliers disposent d’un service de sexologie. L’objectif est de maintenir l’homme en forme. Les musiciens apportent leur contribution des différentes manières dans l’exaltation du sexe. Face à la dépravation des mœurs par le sexe, la brigade des mœurs qui avait pour mission, à l’époque, de recadrer les comportements des mineurs, a fini par disparaître.

Les parents n’assurent plus l’encadrement moral de leur progéniture surtout quand c’est elle qui subvient aux besoins de la famille. Le père, par le fait de la crise économique, a vu s’effriter son autorité parentale corrodée par la misère.

Les filles mères sont de plus en plus nombreuses.

Par conséquent, les rues sont submergées par ces enfants abandonnés qui ne vivent que de l’aumône des passants. C’est des enfants enclins à de fortes doses d’alcool ou autres drogues qui les rendent violents mais surtout, sans cœur. Dans ces milieux naturels de la rue, ils s’organisent dans une certaine hiérarchisation de vie.

C’est dans cet environnent plombé par une certaine incertitude que la RDC a lancé la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né. L’objectif ultime de ce programme est de lutter contre la mortalité maternelle et infantile, mais aussi de veiller à ce que les femmes ne perdent plus la vie en donnant naissance.

Ces bonnes intentions de gouvernement doivent bénéficier des mesures d’encadrement en vue d’éviter tout dérapage. Les mineures qui rasent les chaussées aux heures indues, sont une véritable calamité. Prions qu’elles ne soient pas les premières à envahir ces maternités gratuites pendant que l’auteur de la grossesse se la coule douce à mille lieux des ennuis de la vie courante.

C’est là que devra intervenir le rôle du législateur qui doit élaborer des lois dissuasives et contraignantes pour que tout se passe dans les règles de l’art. Que celle qui porte la grossesse soit assurée de la responsabilité de son auteur. Sinon, c’est une bombe à retardement. Les pays développés ont surmonté cette difficulté en accordant à leurs citoyens le minimum vital. Les Congolais peinent à faire face aux besoins les plus rudimentaires. Se mettre quelque chose sous la dent, devient un casse-tête.

Comme pour dire que si rien n’est fait pour que cette gratuité de la maternité ne bénéficie pas de mesures d’accompagnement des mœurs, l’on risque de compter de nombreux enfants dans la rue avec comme corollaire, la montée exponentielle de la violence dans toutes ses formes.

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Retrait !

Rien ! Plus rien ne pourra faire changer d’avis. L’option a été levée et son sort a été scellé. Désormais, la balle est entre les mains du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Visiblement, la RDC ne compte pas changer sa position, moins encore tergiverser. Ce sujet aura fait couler beaucoup de salives. Elle tient mordicus à son vœu émis depuis quelques années, en ce qui concerne sa situation sécuritaire et sa position vis-à-vis de la MONUSCO.

En effet, le Gouvernement du pays de Félix Tshisekedi en a marre de l’inaction ou encore de l’inefficacité de cette mission, au regard de l’insécurité grandissante qui a élu domicile dans la partie orientale de la RDC. Une fois de plus, le VPM, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, parlant au nom de son pays, a demandé l’accélération ainsi que l’avancement à fin 2023, du retrait de cette force. Côté congolais, l’on note qu’après près de vingt-cinq ans de présence en RDC, en dépit de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains dépensés, la mission onusienne n’a pas fait le poids face aux rebellions.

Bien plus, depuis sa création par la résolution n°1279 du 30 novembre 1999, la Mission des Nations Unies au Congo devenue MONUSCO aux termes de la résolution n°1925 du 18 mai 2010, a un bilan mitigé et son efficacité est mise en cause. Mais, est-ce le bon moment de solliciter ce retrait ? Mystère. L’agression rwandaise perdure. Normalement, l’Etat congolais devra, à priori, prendre des mesures qui conviennent pour le retour de la paix.

Pendant ce temps-là, Bintou Keita consulte la classe politique dans le cadre des élections 2020. Elle a échangé avec l’ancien Premier ministre. Jusqu’où irait-elle ?  

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Qui est derrière ?

Le Gabon n’est pas le Niger. Le nouvel homme fort de Libreville prête serment aujourd’hui lundi 4 septembre devant les membres de la Cour constitutionnelle. Dissoute, cette haute juridiction a été réhabilitée pour la circonstance. Cependant, si le coup d’Etat de Niamey a eu à mobiliser la France essentiellement et la Cédeao, Ali Bongo n’aura pas eu la même chance. C’est, apparemment, une page tournée.

Niamey a bravé toutes les menaces de la Cédeao en s’alliant les soutiens du Mali et du Burkina Faso au risque d’embraser tout le Sahel. La voix de la raison semble prendre le dessus. L’option militaire cède peu à peu la place à la diplomatie.

Pour le Gabon, même  les pays de la CEAC se limitent à de simples condamnations, du reste, protocolaires. La France, la Russie, la Chine, l’Italie… tout le monde suit de près l’évolution de la situation. On préfère attendre la suite des évènements. L’Union africaine, l’indécise, suit, elle aussi, la situation de près. Elle s’inscrit dans la droite ligne des autres pays. Comme si tous les pays avaient entériné sans clairement l’avouer cette destitution du fils d’Omar Bongo.

Le Gabon et son pétrole sont parrainés par la France notamment, avec la société pétrolière Elf. Le Gabon d’Ali Bongo, qui n’a rien d’historique avec le Royaume-Uni, a préféré rejoindre le 25 juin dernier le Commonwealth. Avec le Togo, ils sont les derniers à accéder dans ce cercle du club anglophone. Qui pis est, lors de sa dernière sortie médiatique de sa résidence surveillée, Ali Bongo a opté pour l’anglais.

Cette adhésion était comme un affront à la France qui se trouve être en perte de vitesse dans ses anciennes colonies. Les dernières élections ont été une opportunité qui a préparé le terrain en faveur des putschistes qui ont trouvé le pays déjà sous le régime de couvre-feu après la coupure de l’internet qui venait d’être rétablie. Dans une situation de ce genre, l’équilibre des rapports entre Européens accorde naturellement avantage à son ancienne colonie qui est la France.

La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, s’est contentée à souligner que “les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes”.

Tout est fait pour ménager le président déchu, compte tenu surtout de son état de santé. On a choisi son protecteur, le commandant de la Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema, et son propre neveu, pour le déposer en douceur.

Mais déjà, c’est Sylvia Bongo qui jouait le premier rôle depuis la maladie du président. Elle s’est imposée depuis quelques années comme l'un des centres incontournables du pouvoir. Invisible et jamais évoquée en public, son influence est néanmoins déterminante sur les nominations, tant à la présidence que dans les principaux ministères, et elle s'étend jusqu'aux prestataires du régime.

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Lambert Ngoi (Décryptage)

En ce 2 août 2023, le Sénateur Muneo Suzuki, membre de la Chambre Haute du parlement japonais, a annoncé sur son blog que son secrétaire particulier, John Muwete Muluaka, est décédé subitement le 30 août 2023. 

Sur son blog officiel, Hon. Muneo Suzuki a déclaré : « Dans la matinée, j'ai reçu une triste nouvelle. J'ai reçu un appel m'informant que mon secrétaire, John Muwete Muluaka, est décédé d'un arrêt cardiaque dans l'avion. 

Avant de partir, il aurait envoyé un message de salutation au sénateur Muneo Suzuki en lui disant : « Je suis en route maintenant. Merci beaucoup. Merci pour toute votre aide.'' John Muwete Muluaka, naturalisé japonais, est originaire du Zaïre (aujourd'hui la République démocratique du Congo). Il est arrivé au Japon en 1985. Il est né en 1961 et mesurait 209 cm.  Il était un « célèbre secrétaire » que tout le monde connaissait à Nagatacho (quartier politique et administratif). M. Muneo a pleuré en disant : « Muluaka n'a jamais oublié « l'esprit, le devoir, l'humanité et la gentillesse des japonais », et il m'a aimé. Je ne peux m'empêcher de pleurer en y pensant. ''

Source : Hochi Shimbunsha

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