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Mme Tshimanga, le Préfet des études des Loupiots
Des honorables députés en miniatures (bleu-blanc)
Loupiots, toujours plus haut cette devise mythique de l’école était au rendez-vous au bâtiment du parlement. Oui, cette fois-ci cette école privée d'un demi-siècle de haut niveau de par la qualité de sa formation a encore mis la barre très haut vraiment haut en organisant la cérémonie de la proclamation de résultats au palais du peuple. Quoi donc ? Question d'éveiller les ambitions latentes des élèves, susciter la passion de la politique, Loupiots y à penser.
Le 1er juillet 2023, respect de délais du calendrier scolaire, son expérience n'a dérogé à la règle.
Le Complexe scolaire Loupiots est Située sur l'avenue Colonnel Modjiba, non loin de Kintambo/Magasin aux encablures de Groupe Chanic.
Loupiots a réuni tous ces paramètres de forme pour se jeter dans la grande salle des spectacles du Palais du Peuple qui a refoulé certains parents, venus en léger retard pour assister à cette cérémonie de proclamation de résultats.
Devant les partenaires de l’éducation, le corps administratif et les personnels et parents, d’après le protocole, une exhortation du pasteur assortie d'une courte prière d'ensemble avant le go, pratique biblique reconnue à tous les établissements chrétiens.
L’école les Loupiots a pris toutes les dispositions nécessaires pour rester toujours plus haut.
Dans son adresse, Mme Tshimanga, le Préfet des études a circonscrit les cadres des activités scolaires et, en même temps, qu’elle a épinglé certains les écueils ainsi qu’insisté sur la disponibilité des parents et l'engagement des parents à travailler ensemble pour maintenir le Cap de ce résultat.
A 50 ans, l’école demeure le modèle de la formation intégrale, c'est ainsi que le Complexe scolaire Loupiots a mis la qualité et la discipline au centre de la quête de résultat. Aux finalistes madame des études les a exhortés à plus d'abnégation et d'engagement dans la poursuite du chemin surtout a gardé à l'esprit en permanence quoi qu'il en soit et quoi qu'il en arrive la devise de loupiots '' toujours plus haut ''
‘’A tous les animateurs à chacun son rôle pour le rayonnement du complexe scolaire Loupiots. Elle a insisté sur la fiabilité de résultats du complexe scolaire Loupiots demeure le fruit de la sincères collaboration entre les acteurs’’, a-t-elle renchéri.
Elle a salué, à sa juste valeur, le couple des administrateurs Kalume pour leur sens de la rigueur et le sérieux dans les moindres détails du fonctionnement.
Aux partenaires de l’éducation, madame Tshimanga a félicité pour diverses assistances combien louables Aux personnels enseignants, comme administratif des félicitations et encouragements a gardé le Cap de la réussite. Globalement le résultat de primaire et le secondaire ont émerveillé le comité de gestion de l'école.
Le résultat du Tenafep déjà disponible ont révélé que l'élève Fataki a battu le record pour l'année 2022 et 2023. La presse parle parlementaires ne pouvait que couvrir une telle activité.
Parmi certains visages assez connus de la société civile, de la politique et des entreprises des divers points de vues.
Me Georges Kapiamba, œuvrant sous sa casquette de parents cet acteur de droit de l'homme n'a pas manqué de féliciter les résultats de filles du complexe scolaire Loupiots qui prouve à suffisance que toutes les campagnes de sensibilisation en faveur de filles commencent à porter le fruit. 50 ans de Loupiots au palais du peuple, Me Georges Kapiamba reconnaît que ce bâtiment reste un ouvrage public que nos enfants doivent aussi en profiter, s’il le faut, a conclu le défenseur des droits de l'homme.
Gérard Lemba/CP
*Enfin, c’est avec faste que l’on peut, désormais, tourner la page d’une lutte de longue haleine engagée aussi bien par les siens biologiques que ses nombreux disciples exerçant les fonctions d’Avocats en RD. Congo.
Professionnel hors-pair, école incarnée de la pratique du droit congolais, tout Premier Bâtonnier National de la RDC, Honorius Kisimba Ngoy Ndalawe a été décoré à titre posthume par l’Ordre National des Avocats, en décernant ainsi une médaille de reconnaissance à sa famille biologique représentée, pour la circonstance, par Me Maj Kisimba Ngoy, fils du défunt et Avocat de profession, comme le fut, d’ailleurs, son Feu père, de son vivant. C'était en marge de la clôture des assises du 55ème anniversaire de l’existence du Barreau Congolais, hier lundi 10 juillet 2023, au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel, et organisées par l’Ordre National des Avocats (ONA).
3 juillet 1923 - 3 juillet 2023 : cent ans se sont écoulés depuis la naissance de Hortense Goma Massunda, l’épouse du Président Joseph Kasa-Vubu. Pour se souvenir de cette dame décédée depuis vingt-six ans, Hortense Kiatazabu De Buck Muamba, sa petite-fille, a organisé la célébration de son centenaire de naissance.
Notre rédaction est allée à sa rencontre.
La Prospérité : Madame Hortense Kiatazabu, vous venez de célébrer le centenaire de naissance de votre grand-mère, Hortense Goma Massunda, la première Première Dame de la République Démocratique du Congo. Que ressentez-vous en ce moment ?
Mme Hortense K. : une grande joie m’anime car, cent ans après la naissance de notre grand-mère, nous avons l’honneur, le privilège, et la grâce de célébrer cette grande dame qui n’a pas pu marquer les esprits comme beaucoup de ses congénères mais qui, malgré tout, a laissé des traces indélébiles que nous sommes, nous sa descendance.
La Prospérité : votre grand-mère était cent pourcent Muyombe. Comment se fait-il que vous écrivez son nom ‘‘Goma Massunda’’ ?
Mme Hortense K. : Il s’agit plus d’une erreur matérielle qu’autre chose, occasionnée lors de l'établissement d'un document par l'autorité administrative coloniale. Elle-même signait "Goma", pour se conformer aux documents officiels. Et elle s’en était accommodée. Mais nous savons tous que le nom original est Ngoma Masunda. C'est pour cela que je continue avec "Goma" et cela ne devrait pas susciter de polémiques ni choquer l’opinion outre mesure. La Prospérité : La veuve Kasa-Vubu a quitté ce monde en 1996, à l’âge de 73 ans, et l’opinion parle très rarement d’elle. Va-t-on encore la jeter dans les oubliettes, après la célébration de ce centenaire ?
Mme Hortense K. : en effet, nous avons fait ce regrettable constat de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. Ainsi avons-nous été animés par le souci d’honorer et de raviver sa mémoire. C’est dans ce contexte que nous avons créé, il y a deux ans, la Fondation Hortense KIATAZABU, en sigle Fondation HK, que je préside. La Prospérité : la Fondation HK entend honorer Madame Hortense Goma et raviver sa mémoire. Quelles actions mettez-vous en place pour matérialiser ce projet ?
Mme Hortense K. : nous allons perpétuer la mémoire de maman Hortense par plusieurs actions, entre autres l’encadrement socio-professionnel de la jeune fille congolaise en général et celle de notre contrée en particulier, en créant notamment un programme de formation académique appelé « Hortensia Academy » ; des actions concrètes et des œuvres caritatives particulièrement à Kangu, mais aussi, par extension, dans le Kongo Central. La Prospérité : Kangu se trouve dans la région du Mayombe, au Kongo central. Pourquoi ce choix ?
Mme Hortense K. : Tenez, c’est à Kangu que Maman Hortense a vu le jour. C’est là qu’elle a suivi son cursus scolaire jusqu’à y rencontrer son futur époux avec qui elle s’unira en 1941. Kangu reste donc le berceau de son histoire que nous ne pouvons dissocier de celle de son illustre époux, car c’est bien là-bas que tout a commencé.
La Prospérité : vous avez parlé de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. A travers quel héritage peut-on se souvenir d’elle ?
Mme Hortense K. : elle a posé plusieurs actions en tant que Première Dame de notre pays ; actions qui illustrent à suffisance son altruisme, son amour du prochain, son souci de toujours en venir en aide aux nécessiteux. A titre d’exemple nous citerons l’inauguration en 1962, du Centre de Rééducation des Handicapés Physiques de Léopoldville, sur invitation de la Croix-Rouge.
La Prospérité : votre grand-mère a eu beaucoup de petits-fils et petites-filles. Qu’est-ce qui vous donne le privilège d’être en avant plan d’une telle initiative ?
Mme Hortense : Je suis la fille aînée de Marie-Rose Kasavubu, elle-même fille aînée de la grande famille Kasa-Vubu. Je suis l'aînée de leurs petits-enfants et je porte son prénom - Hortense. Je suis le seul petit-enfant que le Président Kasa-Vubu a tenu dans ses bras. Quand il a quitté ce monde j’avais 9 mois. J'estime que si on parle souvent de droit d'aînesse, cela implique aussi des devoirs. Voilà pourquoi j'ai pris à bras le corps cette initiative d'immortaliser celle dont je porte le nom. La Prospérité : un dernier mot à nos lecteurs ?
Mme Hortense K. : désormais nous n’aurons de cesse de faire parler de cette grande dame, femme de valeur qui aura survécu vingt-sept ans après la disparition de son illustre époux, le Président Joseph Kasa-Vubu. Afin de soutenir nos projets sociaux et perpétuer ainsi cette vision d’entraide et de solidarité, nous aurons grandement besoin de vos gestes de solidarité et de générosité. Nous faisons le vœu de parachever ce qu’elle n’aura pas su terminer.
Propos recueillis par Prosper Mbumba Journaliste indépendant.
A l’occasion du 50ème anniversaire de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), une série d’activités est prévue pour commémorer cet événement. Samedi 8 juillet dernier, c’était la cérémonie officielle d’ouverture desdites activités qui se dérouleront jusqu’au 27 juillet 2023, dans la salle ‘’Professeur Malembe’’ en présence des anciens de cette alma mater.
Le Professeur Kambayi Bwatshia, Recteur de cette institution, a expliqué, à l’occasion, l’importance de l’université au sein de la société. Il a indiqué qu’investir dans l’enseignement universitaire avec des stratégies nécessaires est l’une des caractéristiques des pays développés et, est aussi un raccourci pour le développement. « Une Université est en même temps un haut lieu du ‘’désordre’’ de l’esprit : son existence et son activité évoluent constamment en mouvement dialectique, de rupture et de remise en question des acquis, de l’expérience, de la science et des circonstances pour le développement de la société », a signifié le Recteur de l’IFASIC, qui a aussi reconnu que l’université est un milieu qui rend l’homme utile à la société.
Le recteur considère que la valeur d’une nation se mesure à la place qu’elle réserve à l’université. Pour durer, survivre et exister comme peuple dans un monde civilisé, la fonction de cette institution est cruciale. « Autrement dit, je peux affirmer : ‘’ dis-moi comment tu traites ton Université, tes chercheurs, tes enseignants et tes étudiants, je te dirais qui tu es’’. C’est donc une raison que les pays qui sont développés dont certains se définissent comme des sociétés du savoir investissent et mettent en place les stratégies dans ce domaine.
Pour devenir compétitifs dans un monde submergé par le phénomène de la mondialisation et sur la mise en œuvre de l’esprit créateur, alors je me pose la question de savoir ce que sera notre enseignement supérieur et universitaire dans un monde qui devient de plus en plus mondialisé compétitivement», a déclaré Kambayi Bwatshia, Recteur de l’IFASIC. Qui, plus est, a révélé le projet future de la mutation de l’IFASIC comme institut à l’Unisic comme Université des sciences de l’information et de la communication qui, selon lui, se conçoit comme un haut lieu du savoir académique supposé vrai et qui s’avère être, par définition, le berceau de la science et de conscience pour le développement quantitatif et à la fois qualitatif, performant, innovateur et optimum d’une communauté.
Eunice Maleka
*Tous se sont mobilisés hier, dimanche 9 juillet 2023, en direction du Cimetière de la Gombe, pour lui rendre, comme à l’accoutumée, des hommages méritants en mémoire de son parcours atypique, légendaire et inspirant pour le corps judiciaire congolais. Inscrite au programme de l’édition 2023 de la Journée du Barreau, une gerbe de fleurs a été déposée devant sa tombe. Décédé 15 ans plus tôt, Feu Honorius Kisimba Ngoy Ndalawe tirait sa révérence un certain 6 juin 2008, à son domicile, de suite d’une maladie. Il fut le Premier Bâtonnier National au sein de l’appareil judicaire rd-congolais. Député National en fonction, il siégeait jusque-là à la Chambre basse comme Député National dans la composition de la première législature de 2006.
Témoignages
Sur place, des témoignes de l’illustre disparu ont été recueillis. « Le Bâtonnier Kisimba Ngoy est parmi les pionniers du barreau congolais. C’est tout à fait justifié qu’en ce jour où on célèbre la journée du barreau, nous puissions nous souvenir », a affirmé Maître Tchitembo.
« Mon message est double. Le premier fut qu’il soit mon patron, m’encadrant dans la profession et je lui dois une reconnaissance pour cela. Ici, je suis venu lui rendre hommage selon le programme établi par l’Ordre National des Avocats. Il est un frère à qui j’avais du respect. L’hommage que nous lui rendons est qu’il a été l’un des grands avocats de ce pays. A cela, je m’incline devant sa mémoire », a narré, pour sa part, Maître Michel Kalenga.
Qui était-il ?
Originaire de Katanga Honorius Kisimba Ngoy est né en 1947. Il obtient une licence en droit à l’Université Lovanuim de Kinshasa en 1971. Il a servi l’armée zaïroise la police nationale de Kinshasa dans les années 70.
Il devient par la suite Avocat près la Cour d’Appel de Kinshasa jusqu’en 1987, puis Avocat près la Cour Suprême de Justice et Bâtonnier national de l’ordre des avocats. Il fut nommé Administrateur de la Sonas de 87 à 95.
Sous le régime Mobutu, Kisimba Ngoy fut nommé Vice-Ministre chargé des Réformes institutionnelles.
Après Sun city, il a été Ministre de la Justice et Garde des sceaux. Depuis 2006, Honorius Kisimba siégea au Palais du Peuple comme Député National élu de l’espace Grand Katanga.
La Pros.
Assiste-t-on en plein jour, au cœur du territoire de Basankusu, dans la province de l’Equateur, à une mutinerie communautaire dont l’explosion menacerait, tant soit peu, l’intégrité territoriale dans cette partie du pays ? Déjà, sur terrain, le danger s’observe et est suivi de près par les autorités provinciales interpellées. Pour les esprits avertis, il est crucial d’y remédier le plus tôt possible, précautions à portée de main, en vue d’écarter ce mal qui semble en gestation, aussi bien par la voie du dialogue que par celle d’une intervention armée en cas de nouvelles représailles. Donne à laquelle l’on ne se situe pas aux instants où ces écrits se griffonnent.
Donne nouvelle, mais sous contrôle
Touchée par ces désastres causés, début juin dernier, et impactant le fonctionnement de la Réserve Communautaire Ekolo ya Bonobo (RCEB), l’organisation « Les Amis des Bonobos du Congo (ABC) » ont vivement témoigné leur sympathie aux personnes et familles victimes de ces actes perpétrés par une minorité du groupement Ilonga Pôo. C’était lors d’une conférence de presse livrée samedi 8 juillet 2023, en son siège située à Limete Kingabwa, animée conjointement par Mme Fanny Minesi et M. Timothée Mukeng respectivement, Directrice Générale de l’ABC et Consultant juridique de l’organisation.
Prenant la parole, Fanny Minesi a décrit les dégâts matériels consécutifs aux barbaries orchestrés par cette fraction du groupement Ilonga Pôo, pourtant partenaire dans la gestion de la Réserve avec l’ABC. Notamment, elle a épinglé (i) l’incendie intentionnel de campements villageois et de ses installations, (ii) l’abattage délibéré d’un bonobo, espèce totalement protégée par la Loi, (iii) l’accès avec des armes dans la réserve, (iv) ainsi que des actes de rébellion contre les agents de l’ordre envoyés pour rétablir l’ordre et la paix dans la région.
Toutefois, devant la presse nationale et internationale, la DG de l’ABC a salué la tenue, jeudi 6 juillet dernier, dans la ville de Basankusu, de la première réunion post-violences du Comité de Résolution des Conflits composés de l’Administrateur du Territoire, des Communautés partenaires Ilonga Pôo, Baenga et Lisafa, des responsables de l’ABC élargie au Conseil de sécurité du Territoire.
Au cours de celle-ci, Fanny Minesi a souligné l’importante résolution levée consistant en une mission de bons offices dans les brefs délais du Secrétariat Technique du Comité de Résolution des Conflits accompagnée de l’évêché de Basankusu vers les délégués de la Communauté Ilonga Pôo dans la perspective de les convier à la prochaine réunion post-violences et les rassurer que dans l’intérêt de la paix, leur sécurité sera assurée.
S’agissant de la situation sur terrain, elle a signifié le déploiement des forces loyalistes pour la préservation de l’intégrité territoire dans les périmètres de la Réserve Communautaire Ekolo ya Bonobo (RCEB).
De Ilonga Pôo à une ramification incertaine ?
«Au début, les troubles semblaient être une protestation des membres du groupement Ilonga Pôo, l’une des communautés partenaires de la Réserve, dénonçant les conditions de leur partenariat avec l’ABC. Depuis 2008, le groupement Ilonga Pôo a accordé l'utilisation de l’aire protégée de forêts traditionnelles, qui représentaient environ 25% de la superficie actuelle de l’aire protégée. Cependant, les fauteurs de trouble ont également dirigé leur violence contre des campements et des membres du groupement Ilonga Pôo, ainsi que d’autres communautés partenaires dans la gestion de la Réserve, les groupements Baenga et Lisafa », a déclaré Fanny Minesi.
Résolution pacifique
Ponctuant son intervention, la DG de l’ABC, renchérie par les propos de Maître Mukeng, ont réitéré l’engagement de l’organisation à œuvrer aux côtés des autorités nationales, provinciales et territoriales, ainsi que des communautés locales et de toute la communauté de Basankusu pour une résolution rapide et pacifique de cette situation.
A cela, ils ont adjoint (i) le maintien du dialogue avec toutes les parties prenantes dans le but de rétablir la paix et l’entente entre les partenaires de la Réserve ; (ii) la pérennisation du partenariat avec l’Etat dans la conservation de la biodiversité en général et de l’espèce Bonobo, endémique à la RDC, en particulier ; (iii) le profond attachement aux valeurs de la conservation communautaires ; (iv) la reprise des activités de la Réserve pour la finalisation de la validation de son Plan d’Aménagement et de Gestion ainsi que la remise et l’inauguration officielle d’une école primaire récemment construire pour les communautés.
John Ngoyi
L’insécurité dans la ville-province de Kinshasa créée ce dernier temps par le kidnapping de la population a eu le mérite de révéler les comportements de quelques magistrats véreux. Ils ont terni l’image de la magistrature congolaise en acceptant de libérer à coût d’argent, des bandits de grand chemin. Plus jamais ça. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, lance un signal fort pour des faits graves attribués aux présumés kidnappeurs présentés lundi 3 juillet dernier. Chacun des kidnappeurs auraient avoué des soutiens divers dont ils ont bénéficié dans le sérail de la sécurité.
D’entrée de jeu, le PG près la Cour de cassation a instruit que ces malfaiteurs soient placés en flagrance. Et de préciser lors de sa visite à l’Inspection provinciale de Kinshasa : « Au-delà des faits que nous avons recueillis puisque nous sommes encore en phase préjuridictionnelle, je peux vous assurer que je suis très content des résultats réalisés par la Police nationale Ville de Kinshasa, avec à sa tête, le commissaire provincial. Ils sont passés tous aux aveux, ils nous donnent même les informations supplémentaires et je voudrais dire aussi que c’est vrai ce qu’on a entendu, ce sont de repris de justice».
Le procureur général près la Cour de cassation a profité de cette occasion pour s’enquérir de la situation des magistrats qui libèrent facilement des criminels à coup de billets. « Je suis venu surtout m’enquérir pour savoir qui sont ces magistrats qui se permettent de libérer ce genre des malfaiteurs. Les réponses me sont donnés et je peux vous rassurer que ces magistrats vont subir la rigueur de la loi même s’ils ne sont pas du parquet civil. Ils sont déjà bien identifiés», a-t-il promis.
Début du procès en flagrance des présumés kidnappeurs
Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, avait renvoyé la cause à une audience publique fixée à la date du mercredi 5 juillet, sur l’instruction des dossiers relatif aux 27 présumés criminels arrêtés à Kinshasa et jugés en procédure de flagrance. L’identification des prévenus intervenue la veille soit, mardi.
L’organe de la loi avait précisé, à cet effet, que quatre griefs ont été retenus contre ces malfrats en l’occurrence : association des malfaiteurs ; enlèvement des personnes ; assassinats et vols avec violences.
Les avocats de la défense disent attendre des sanctions exemplaires contre toutes ces personnes. Ils ont en outre invité les victimes des actes de ces malfrats à témoigner devant le tribunal.
Cette deuxième audience qui se déroule en foraine à l’esplanade du ministère de l'Intérieur, a poursuivi avec l’identification des prévenus qui n’étaient pas identifiés à l’audience précédente. « …Il s’agit d’une bande organisée ayant à sa tête Ngala Lumamba Pidou. Christian Bigboy est l’organisateur qui dirige ce groupe (…) C’est depuis des années que d’une façon ou d’une autre, ils participent à ces enlèvements. Vous verrez qu’il y a une répartition des tâches dans leur modus operandi, dans des enlèvements, les placements dans les véhicules et également dans les vols récurrents des motos… », a déclaré le ministère public lors de la présentation des faits reprochés aux prévenus.
Quelques victimes de ces enlèvements se constituent parties civiles et racontent les déroulements des infractions commises à leurs encontre ou contre leurs proches. La population a assisté à ces récits, choquée par la cruauté des faits rapportés.
Emma Muntu
Les habitants du quartier Lutendele, situé dans la commune de Mont-Ngafula, sont inéluctablement au bout de leur patience. Et pour cause, la non-prise en compte de la construction de la route de Lutendele, dite route des Caravanes ou de la Civilisation, qui est restée depuis l’époque coloniale dans un état de défoncement avancé.
De tous les projets du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à savoir ; le programme d’urgence de 100 jours, Tshilejelu, le Programme de Développement Local de 145 Territoires et toutes les autres interventions ponctuelles, aucun d’entre eux n’a pris en compte le quartier Lutendele qui se trouve aux encablures de 17 Kilomètres à peine du centre-ville. Comme quoi, Lutendele est resté dans les oubliettes du régime FATSHI.
Et pourtant, déplore cette même population, c’est dans ce coin de la partie Ouest de Kinshasa où sont extraits toutes les richesses qui construisent la Ville-province de Kinshasa et ses environs : Caillasses, moellons, sables, gravières…, tout cela provient de Lutendele qui regorge en son sein, plus de sept carrières.
Pas plus tard que samedi dernier, les mamans de Lutendele, sous la conduite de Madame Rose DET DAMOGO, ont exprimé leur ras-le-bol lors d’un sit-in organisé sur la place Un, Deux, Trois pour réclamer la construction de la route des Caravanes qui va de Mbudi terminus à Mitendi, longue de 21 Kilomètres.
Pour tromper la vigilance de la population de Lutendele, un panneau annonçant le début des travaux par l’autorité urbaine a été érigé à la bifurcation Mbudi-route des caravanes. Bientôt, voici une année depuis la pose de ce pseudo-lancement des travaux, aucune autorité ne veut endosser la responsabilité.
Tous, à l’unanimité, ignorent l’instance ou la personne qui avait placé un tel panneau.
La frasque est tellement à son comble que lorsqu’en plein 21ème siècle, un quartier nanti avec autant de carrières, que la moto soit l’unique moyen pour transporter les malades, les femmes enceintes, voire les cadavres à acheminer dans des morgues.
Si, pendant la saison pluvieuse, la population se trempe souvent dans des flaques d’eaux jonchées des trous béants qui créent des lacs artificiels, pendant la saison sèche, par contre, c’est de la poussière intense que cette même population se fait avaler à longueur des journées, avec tous les risques des maladies du cœur.
Les mamans de Lutendele en sont, d’ailleurs, les premières victimes de cette route.
N’ayant pas obtenu gain de cause dans leurs revendications, que ce soit chez le Président de la République directement, ou le Gouvernement Sama Lukonde, celles-ci s’en remettent à la sagesse de la première Dame, la très distinguée Denise Nyakeru afin qu’elle plaide leur cause auprès de son mari le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dossier à suivre !
Eugène Khonde
En collaboration avec le fond de garantie des entrepreneurs du Congo, FOGEC en sigle, la confédération des petites et moyennes entreprises congolaises, a organisé une matinée d’information autour du rôle du FOGEC dans le financement des micros, petites et moyennes Entreprises congolaises. Au cours de ces assises, tenues le mercredi 28 juin 2023 au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, il était question pour la Directrice Générale Adjointe du FOGEC, Hélène Gakuru, d’outiller suffisamment les membres de la COPEMECO. Elle, par ailleurs, précisé que le FOGEC octroie de prêt de 5000$ à 50 000$ pour financer le business des entrepreneurs, au taux d’intérêt qui va de 5 à 8% l’an.
D’entrée de jeu, Hélène Gakuru a stipulé indiqué «Nombreux entrepreneurs porteurs des projets innovants sont souvent butés au problème de financement. Les jeunes et les femmes qui ont des micros, petites et moyennes entreprises éprouvent des nombreuses difficultés pour obtenir des crédits auprès des banques et autres institutions financières. En outre, certaines banques octroient des crédits mais les taux d’intérêt sont trop élevés pour les débutants. Pour résoudre ce problème, le gouvernement congolais a mis en place le Fonds de Garantie pour l’Entrepreneuriat au Congo ».
Le FOGEC n’a pas l’objectif de soutirer de l’argent auprès d’un entrepreneur : « Aujourd’hui, nous travaillons avec l’Ecobank, et tant d’autres banques avec ce même taux de 5%. Je vous assure qu’il y a beaucoup de banques qui sont en file d’attente pour travailler avec nous. Pour dire que le combat que nous sommes en train de mener, c’est un combat qui apporte petit à petit de bonnes actions », a précisé Hélène Gakuru.
En outre, le FOGEC octroie de crédit et garantie des fonds, uniquement aux entrepreneurs congolais afin que ces derniers créent une main d’œuvre locale, qui pourra contribuer au développement socio-économique de la RDC. Avant toutefois d’y arriver, l’entrepreneur doit juste déposer le business plan pour que son projet soit financer.
Par ailleurs, Simon Muamba, Administrateur Délégué de COPEMECO, a, avant d’exprimer ses sentiments de joie et de remercier le FOGEC pour toutes les informations fournies aux siens, a signifié que la COPEMECO a pour mission de regrouper les petites et moyennes entreprises dans un syndicat patronal, en vue d’assurer leur encadrement, promotion et défense d’intérêts. Elle vise également à booster l’entreprenariat de jeunes et d’assurer pleinement leur rôle de moteur de l’économie congolaise : « Nous voulons établir un rapport, un dialogue public et privé, nous nous sommes du secteur privé, FOGEC du secteur public, nous voulons qu’il ait ce dialogue, qui est bénéfique pour nos entrepreneurs. Nous avons été satisfaits de toutes les observations formulées par Mme Hélène Gakuru. Nous pensons que nous allons inviter prochainement FOGEC pour approfondir de plus et passer à des choses concrètes, et que nous puissions jouer notre rôle qui est celui d’encadrer les entrepreneurs », a-t-il dit.
Ronsard Malumalu