De Kinshasa, où je séjourne, j’ai été informé du grave accident de circulation routière, survenu ce mardi 28 mai 2024, sur le tronçon MITI-KASHUSHA, territoire de Kabare.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai pris connaissance du lourd bilan de ce tragique événement.
J’adresse mes condoléances les plus émues aux familles des passagers décédés et je souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Sans préjudice des enquêtes à effectuer sur les circonstances exactes de cet accident, je voudrais rappeler ici la nécessité pour tous de respecter scrupuleusement le code de la route afin de protéger la vie de nos semblables qui n’a pas de prix.
Annicha Bualankay, Avocate et mandataire en carrière et mines, a poussé plus loin ses recherches, pour évoquer la question du contrat sino-congolais minerais contre infrastructures, dans son ouvrage intitulé ‘’ la convention sino-congolaise : modèle de financement des infrastructures pour le développement de la République Démocratique du Congo ?’’, porté sur les fonts baptismaux vendredi 24 mai 2024, dans la salle St Sylvestre au siège de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO), et paru aux éditions L’Harmattan.
Membre de la commission chargée d’évaluation de la convention sino-congolaise, Annicha Bualankay maîtrise à la perfection les tenants et les aboutissants cet accord signé en 2007. Au regard des controverses suscitées par ladite convention, l’auteure s’est sentie dans le devoir d’effectuer une analyse approfondie pour mettre en lumière les avantages que pourrait tirer la RDC d’un tel accord, appelé des fois, ‘’ le contrat du siècle’’.
En effet, il est observé en RDC, un manque criant d’infrastructures routières de qualité à la densité de la population dans différentes villes, et la dégradation de certaines faute d’entretien ou de recours excessif à celles-ci. Traditionnellement, l’Etat, pour lancer les travaux de construction d’une infrastructure quelconque, finance par le fonds tiré du budget. Cependant, dans ce cas précis, les autorités congolaises avaient innové en signant un accord avec les entreprises chinoise pour l’exploitation des minerais congolais et en contrepartie, ces entreprises devaient doter le pays des grandes infrastructures.
Modèle idéal de financement des infrastructures ?
‘’ Après analyse, je suis arrivée à la conclusion qu’il n’y a pas de modèle parfait de financements des infrastructures. Chaque modèle a ses avantages et ses désavantages’’, a affirmé l’auteure, tout en soulignant que l’Etat devrait faire de la mobilisation des ressources internes son cheval de bataille, en combattant les ressources financières illicites, qui font perdre beaucoup d’argent au trésor public.
Le recours au modèle de partenariat est l’une des options à ne pas négliger, car elle confère l’avantage de ne pas contracter une longue collaboration entre l’Etat et les entreprises privées.
Annicha Bualankay dresse ainsi un bilan mitigé de la convention sino-congolaise, qui n’a pas donné des résultats escomptés.
‘’Moi, je pense qu’il faudrait qu’on se pose la question par rapport à la pertinence et l’efficience de ce projet. Dans la pertinence, il faut se demander si ce projet a été bien conçu et s’il y avait eu des études de faisabilité au préalable. Sur la pertinence, on doit se demander si un suivi était effectué sur la mise en œuvre pour bonne supervision’’, s’est interrogée l’auteure.
Avocate, mandataire en mines et carrières et ancienne conseillère juridique au ministère des Mines, Annicha Bualankay appelle l’opinion publique à se procurer son ouvrage pour découvrir tous les contours de du contrat sino-congolais, et s’immerger dans un monde inconnu du grand public.
Les ATETELA ont tous déçu la confiance du chef de l'Etat. Souvenons-nous, ils étaient au moins 5 ministres lors de son premier mandat. Mais non seulement ils n'ont rien fait de leur province qui est aujourd'hui dans un état de délabrement très avancé à terme mais également ces ministres écartés ont fait preuve d'une très mauvaise governance, d'un clientélisme voire d'un clanisme sans commune mesure.
Alors n'allons pas chercher les poux sur la tête du président de la République, les ATETELA, dont je fais partie, n'ont qu'à s'en prendre à leurs propres turpitudes.
Soyons honnêtes et donnons la chance aux autres, tout en apportant notre soutien au chef de l'Etat et à son gouvernement. ✌️✌️✌️
C'est avec une grande joie patriotique que nous avions appris à travers la voix des ondes votre élévation au poste du VPM de l'Intérieur et Sécurité au Gouvernement SUMINWA TULUKA
Excellence Jacquemain SHABANI LUKOO BIHANGO, je vous adresse mes sincères et profondes félicitations et un très bon vent pour cette lourde tâche vous attribuer.
Son Excellence Mr le VPM, grâce à vous nous espérons déjà à la bonne gestion de nos provinces, villes, territoires, et surtout nos quartiers et avenues remanier même ces anciens cadres de base kabilistes est pour nous un grand souhait.
Surtout qu'à notre parti UDPS-T il y a eu des conseillers communaux votés mais non proclamés, inclus-moi. Pour nous, votre élévation nous est un grand ouf de soulagement tous étant des combattants voués à œuvrer sans cesse pour le salut et bien-être du pays/la RDC don de Dieu nous légués par nos aïeux. Bonne chance et bon vent à vous Excellence.
MULONGENALYONGOTosh,
Président cellulaire Mabanga-Nord/Féd de Goma. UDPS-T
Nos sincères félicitations à son Excellence Mutamba Tungunga Constant, pour sa nomination en qualité de Ministre de la Justice. Soutien total et brutal de toute la Communauté et de tous les ancêtres de ce brillant et jeune compatriote dont l'amour pour son pays se passe de tout commentaire ! Allez-y, très cher frère Mutamba wadia Ngye, le Crocodile ! Que la dignité, l'honnêteté, l'opiniâtreté et la puissance songye soient les caractéristiques immuables de toutes vos actions durant ce mandat public.
Grand Merci au Très -Haut et au Président Fatshi Muntu Mukushi pour le choix porté sur ce digne fils du grand Territoire de Lubao au cœur de la RDC !
EBONDO NGAMA Florent, Président de l"ASBL LUBAO UNI POUR LE DÉVELOPPEMENT INTEGRAL, LUDI en sigle.
La prestigieuse cérémonie des KORA Awards se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud, le dimanche 1er décembre 2024, apprend-on d’un communiqué signé par le président exécutif des KORA, Ernest Coovi ADJOVI.
«C’est pour moi un honneur et un plaisir de s’adresser à vous. Après une décennie d’absence de la scène musicale, mes partenaires, mes collaborateurs et moi-même avons décidé de relancer sur le marché mais sur une nouvelle base et aussi sur un modèle économique différent avec des actions participatives. C’est avec un sentiment de dévotion, d’abnégation et d’engagement que j’ai le plaisir de vous annoncer que la prochaine édition des Koras Awards aura lieu le 1er décembre 2024 en Afrique du Sud », a-t-il annoncé.
Les organisateurs ont publié des listes étendues des artistes évoluant dans le continent et dans la diaspora qui sont nominés en vue de l'édition 2024.
Les plus grandes stars et talents de toute l'Afrique se réuniront pour une célébration époustouflante de la diversité musicale du continent.
Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, terre de la Rumba, le communiqué révèle qu’une vingtaine de musiciens congolais sont sélectionnés pour la phase finale sur la liste de Top 10 des Kora Awards dans différentes catégories.
Fally Ipupa, Ferre Gola, Innoss'B, Dena Mwana, RJ Kanierra, MPR et Mputu Meya sortent avec les plus de nominations.
L’auteur de la célèbre chanson « Droit chemin » est nominé à lui seul dans cinq catégories, à savoir : Artiste masculin musique urbaine, Performance live de l'année, Collaboration de l'année "Garde du cœur", Album de l'année "Formule 7", Clip vidéo de l'année "MH".
Tandis que Ferre Gola (3) se retrouve aussi dans les catégories suivantes : Artiste masculin musique urbaine, Performance live de l'année, Album de l'année "Dynastie".
De son côté, Innoss'B (2) : Artiste masculin musique urbaine, Hit de l'année "Mortel 06".
On retrouve également la chanteuse Dena Mwana dans la catégorie gospel (2) : Performance live de l'année, Artiste gospel africain.
RJ Kanierra (2) : Hit de l'année "Tia", Clip vidéo de l'année "Tia".
Mputu Meya (2) : Collaboration de l'année "Loketo remix", Hit de l'année "Loketo remix".
MPR (2) : Artiste masculin rap, Groupe musique urbaine africaine.
Koffi Olomide : Album de l'année "Légende"
Céline Banza : Artiste féminine de musique urbaine.
Rine-K : Artiste féminine rap.
Herman Amisi : Web-humoriste africain.
Dadju : Collaboration de l'année "I love you" avec Tayc.
Rebo, Chily et Jogga : Meilleure révélation musicale.
Ika de Jong et Didi Stone : Influenceuse de l'année.
Fulu Miziki et Kin'Gongolo Kiniata : Groupe musique urbaine.
Les stars de la musique congolaise seront en compétition avec leurs collègues africains au cours de cette soirée de gala – des remises de trophées qui va intervenir le 1er décembre en Afrique du Sud.
L'Afrique du Sud accueille une cérémonie spéciale marquant le retour à la source !
A la question de savoir pourquoi le choix de Johannesburg pour abriter encore l’organisation de l’édition 2024, Ernest Ajovi estime qu’il s’agit simplement d’un retour aux sources.
«On ne peut pas oublier que c’est au pays de Nelson Mandela que tout a débuté pour nous, il y a cela une trentaine d’années. Merci Madiba, merci aussi aux Sud-africains. Il est évident que les belles et grandes choses peuvent se faire aussi chez nous en Afrique lorsque les hommes et les femmes se mettent ensemble pour regarder dans la même direction », a déclaré le Président Exécutif des Koras.
Et d’ajouter : « Comme ce fut le cas récemment en Côte d’Ivoire avec l’organisation parfaite de la CAN. Il est par conséquent, plus que grand temps, que le cœur de la musique africaine batte à nouveau la chamade. Chers frères et sœurs du continent africain, de sa diaspora, amoureux et acteurs de la musique africaine, je vous donne rendez-vous en Afrique le 1er décembre 2024 à 18H GMT. Que Dieu vous garde. Merci ! »
Nombreux observateurs ont salué la relance de cet événement qui récompense et célèbre la diversité musicale du continent. « Si l'édition 2024 se déroule avec succès, elle marquera un retour significatif de ce qui était autrefois l'une des plateformes de récompenses musicales les plus respectées du continent ».
Les Kora Awards ont été créés en 1994 pour célébrer les réalisations musicales en Afrique subsaharienne. Ils portent le nom de la kora, un accordéon traditionnel d'Afrique de l'Ouest.
Depuis leur création, les prix ont été organisés 11 fois sur 9 ans en Afrique du Sud, entre 1996 et 2005, ainsi qu'au Burkina Faso (2010) et en Côte d'Ivoire (2012). Cependant, ils ont fait l'objet de plusieurs reports et annulations pour des raisons allant de la rupture de contrat au manque de financement.
Les Kora Awards ont été organisés pour la dernière fois en 2012 et devaient revenir en décembre 2015 en Namibie avant d'être reportés à mars 2016. L'événement a finalement été annulé. Une enquête menée en 2016 par Music In Africa sur ce qui a pu conduire à l'annulation en Namibie, n'a abouti sur rien de convaincant.
Aussi bien qu’une ville située au sommet d’une montagne ne peut être cachée, la lumière qui se dégage du quotidien "La Prospérité" ne peut qu’attirer le regard de quiconque désire être impacté. C’est dans ce cadre que se sont inscrits les étudiants de l’Université Catholique du Congo pour un stage académique qui a duré un mois travaillant sans relâche.
Il est temps pour l’équipe de stagiaires de l’UCC de prendre congé de la rédaction du Journal La Prospérité, qui, depuis le samedi 20 avril 2024 leur était familière jusqu’au lundi 20 mai dernier.
De la collecte des informations à la rédaction, ces étudiants ont vécu des expériences exploratrices comme ils l’ont bien signifié lors de la manifestation d’au revoir pour la fin de leur stage à La Prospérité. Des enseignements ont été donnés pour renforcer la connaissance des stagiaires en ce qui concerne la presse mère. Les courses d’expédition des courriers dans plusieurs institutions de la place, sans compter, des colloques, des conférences-débat de tout genre, qu’ils ont couvert durant cette période.
Pour immortaliser leur passage, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général de La Prospérité, ainsi que tout le personnel de cet organe de presse, ont partagé un repas de famille avec tous les stagiaires, au cours duquel le mot de remerciement au nom de tous les stagiaires a été lu par l’étudiant Néhémie Mwene en ces mots :"Monsieur l’Editeur Marcel Ngoyi, vos conseils, vos expériences, vos orientations, vos encouragements, vos suggestions et vos contributions nous ont accompagné, nuit et jour, tout au long de notre stage. Votre soutien nous a été précieux, et nous espérons que cela continuera même après cette période de stage. Vous nous aviez formés et enseignés pour réussir dans la vie. Il faut se sacrifier, sortir de l’ordinaire, abandonner la fameuse thèse de la « chance eloko pamba » et oser sortir des sentiers battus pour apercevoir le soleil à l’horizon. C’est pourquoi au nom de tous les stagiaires de l’UCC ici présents, nous vous disons un grand merci !». Un discours pour témoigner de leur reconnaissance à l’orfèvre de ce grand œuvre d’esprit.
Dans le souci de bâtir un Congo plus beau qu’avant, et de remédier à la situation sécuritaire de l’Est du pays, Freddy Mulumba a animé, samedi 25 mai dernier, une conférence à la paroisse Notre Dame de Fatima sous le thème : rôle nocif joué par Kagame au Congo. C’était en présence de plusieurs invités de marque.
La République Démocratique du Congo longtemps considérée comme une proie pour les grandes puissances, à cause de sa riche et de son immense territoire, a indiqué Freddy Mulumba, est confrontée à de sérieux problèmes dans sa partie Est où Paul Kagame veut occuper par défi des terres congolaises en complicité avec les USA. Objectif : Profiter des richesses de la RDC.
Et de poursuivre que le pays de Lumumba est considéré comme une affaire à gérer par tout le monde et non comme un Etat remettant ainsi en cause sa souveraineté. L’orateur a enchainé en ajoutant : « Depuis près de trois décennies, une tragédie sécuritaire persiste dans l’Est du pays, ignorée par la communauté internationale. A chaque manifestation de cette violente armée deshumanisante, un nom résonne invariablement : le Rwanda, qui depuis longtemps considère la RD. Congo comme un pays ennemi ».
Le silence de la communauté internationale, a-t-il renchéri, est remarquable et profitable au pays agresseur. Rwanda qui continue à mettre le fer au feu pour déséquilibrer et voler de façon ininterrompue les richesses congolaises alors que les USA en appui, font le double jeu en s’écartant pour laisser libre champs au Rwanda.
S’offrant une analyse approfondie de la manière dont un Etat de taille modeste, enclavé et pauvre en ressources, a pu ériger l’une des forces militaires les plus redoutables d’Afrique, l’ancien directeur général intérimaire de la RTNC a expliqué que cette consolidation identitaire des Rwandais est tributaire des richesses pillées en RDC au terme des accords signés avec les occidentaux.
Malgré ses limitations en ressources minérales, le Rwanda a su exploiter le chaos congolais pour s’approprier ses richesses, forgeant ainsi sa réputation, de miracle économique. Le silence de la communauté internationale face aux invasions rwandaises de 1996 et 1998 a été interprété comme validation; une validation tacite, octroyant au Rwanda le droit de mener ses actions régionales.
Le choix porté sur Joseph Roger M’vula Nyoka Longo dit Jossart Mfumu wa Longo se justifie non seulement par rapport à sa ténacité dans la gestion du groupe musical Zaiko Langa Langa mais aussi par ses prouesses artistiques. Il est aujourd'hui l'une des âmes vivantes de la rumba congolaise. De mains de maître, cet artiste musicien, de haut de ses 70 ans d’âge, conduit et gère avec perspicacité toujours cet orchestre devenu pratiquement patrimoine national.
C’est dans ce contexte que le trophée Rumba Price, initié pour récompenser les artistes musiciens congolais ayant excellé dans la promotion de la musique congolaise, a été décerné, à Bruxelles, à Jossart Nyoka Longo. Cette cérémonie de remise du prix est intervenue après le succès récolté par l’artiste et Zaiko le 19 mai dernier en la salle Madeleine dans la Capitale belge.
«C’est de son vivant que nous avons décidé de célébrer sa carrière musicale qui s’étend de 1969 à l’éternité. Ce trophée d'hommage constitue une expression simple et officielle de l'amour que nous portons pour la culture. Nous avons voulu célébrer votre longue carrière musicale dans l'amitié familiale et vous remercier pour la fierté que vous apportez à la communauté », a déclaré Mme Lydia Mutyebele, échevine de la ville de Bruxelles au Logement, au patrimoine et à l'égalité des chances, lors de la remise du trophée à Nyoka Longo.
Bien avant, Klay Mahungu, producteur musical et initiateur du Rumba Prize, avait loué les qualités du chanteur qui s'est distingué par sa discipline, sa longévité et sa prestation comme chanteur et danseur particulier tout au long de sa carrière dans Zaiko Langa Langa, depuis la création de cet orchestre en 1969 jusqu’à nos jours.
« Cinquante-cinq ans après, cet homme d'exception qui, en compagnie de ses jeunes collègues, a influencé la rumba congolaise, en accélérant son tempo et en supprimant le saxophone dans la musique jeune, devait, sous d'autres cieux, circuler en jet privé et dans des véhicules de légende», a-t-il souligné.
La cérémonie d'hommage à l’artiste musicien Nyoka Longo a été marquée par plusieurs témoignages, dont celui écrit par le sénateur Didier Mumengi et lu par Klay Mahungu, dans lequel l'auteur retrace l'historique de Zaiko depuis sa création.
L’assistance a également salué la présence du Professeur et écrivain congolais André Yoka Lye Mudaba, qui, dans son mot, est revenu sur l’histoire de Zaiko. Pour lui, la naissance de cet ensemble musical des jeunes ‘‘fondamentalement anticonformiste’’, est venue bousculer la rumba Odemba pour imposer la rumba soft.
« Dans cette dynamique novatrice, un nom émerge, Jossart Nyoka Longo, qui mène seul la barque, traversant des vagues malgré les défections et tenant en haleine les générations », a commenté Yoka Lye Mudaba.
C’est depuis l’âge de 16 ans, que Nyoka Longo a intégré Zaiko où il fait partie des premières recrues qui ont participé au premier concert marquant la sortie officielle du groupe le 24 décembre 1969 à Kinshasa. Malgré les multiples défections qui ont émaillé l'histoire de cet orchestre, ‘‘Mfumu wa Longo’’ est le seul musicien dans l’histoire de Zaiko de n’avoir jamais quitté le groupe pour aller ailleurs.
Il est resté fidèle à lui-même et à cette formation musicale qu'elle continue de diriger sur la scène nationale et internationale. Sa politique de gestion a fait de Zaiko l’orchestre le plus stable et ancien de la République.
55 ans d’existence, Zaiko tient la route et continue de parcourir le monde pour distiller de la bonne musique made in Congo.
Très charismatique, ce chanteur grandi dans les enseignements catholiques a écrit les plus belles pages de Zaiko. Sa vie se confond avec celle de cet ensemble. On ne peut jamais parler de ce groupe sans évoquer le nom du Président N’yosh qui est réputé comme une grande icône que les jeunes considèrent comme un sage dans l’histoire de la Rumba congolaise et aussi comme une référence pour la génération future dans la musique.
La 4ème édition du rendez-vous panafricain ‘‘Nzuko Africa Week’’ qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Afrique, aura lieu du 24 au 27 mai 2024 à Paris en France. Cette édition mettra un accent particulier sur le personnage de Patrice Emery Lumumba, Premier 1er Ministre de la République Démocratique du Congo. Évidemment, l’entreprise AfricaFora qui en est l’organisatrice, va également respecter la philosophie de cette initiative qui prône le renforcement des relations culturelles et économiques entre l’Afrique et le monde, en général, et la France, en particulier.
«Comme chaque année, l’événement est organisé à l’occasion de la célébration annuelle de la date du 25 mai, marquant la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Fort de participants venus de nombreux pays du monde, Nzuko va s’appuyer sur les échanges commerciaux, la coopération et collaboration ainsi que la valorisation des ressources humaines, culturelles et naturelles de l’Afrique, pour une Afrique progressive et prospère », confirment nos sources.
Hommage spécial à Lumumba
La particularité de cette 4ème édition repose sur l’hommage qui sera rendu à Patrice Lumumba, Héros national de la République Démocratique du Congo et Martyr du panafricanisme.
«L’orateur Jean Paul Kasende, organisateur d’hommage à Patrice Lumumba, va animer une conférence spéciale consacrée à ce grand homme politique congolais, à l’occasion du 64ème anniversaire de sa victoire aux élections législatives de mai 1960, en RDC. En même temps, nous allons célébrer le 61ème anniversaire de la création de l’organisation de l’Unité Africaine ‘‘OUA’’. Panafricanistes, panafricains ainsi que les amis des Etats-Unis d’Afrique sont tous conviés à cette cérémonie pour célébrer la journée de l’Afrique», martèlent nos fins limiers.
Les organisateurs indiquent que beaucoup d’activités culturelles et sectorielles sont prévues en ligne et en physique pour donner plus de quintessences à cette célébration.
«Le programme prévoit une table ronde sur les affaires, une soirée de gala et remises de prix ; une exposition et un dîner sur le business et investissement, inventions et innovations, une table sur le développement de la jeunesse et de l’esprit d’entreprise ; culture (spectacles de musiques) et tourisme. Plusieurs intervenants sont attendus pour partager et discuter sur des thématiques approfondies pour le développement du continent dans différents secteurs.», précisent-ils.
Nzuko Africa Week pour le développement et la promotion de la culture africaine
Nzuko Africa Week est une plateforme qui réunit les Africains, les Afro-descendants et les amis de l'Afrique autour d’une rencontre pour échanger et développer leurs idées sur la promotion de la culture africaine, les enjeux socio-économiques et environnementaux. L’idéal est que les africains occupent le devant de la scène dans la conversation attendue depuis longtemps autour du changement du récit, du destin et de la représentation de l'image africaine, dans un partenariat et un développement ouverts et égaux. Créée par AfricaFora, Nzuko prône une réécriture des relations (professionnelles et personnelles) entre l'Afrique et le monde en général, et la France et ses citoyens noirs et africains en particulier, comme l'envisageaient les fondateurs de l'Organisation de l'unité africaine de sa création en 1963.
A travers ce festival, AfricaFora a pour but de favoriser la promotion et la diffusion de la culture et des produits noirs et africains dans le monde entier. Cette structure vise à raviver les nombreuses idées à l’origine de la création de l’OUA, devenue plus aujourd’hui l’Union africaine (UA). La vision d’AfricaFora est de vivre dans une Afrique indépendante, autonome, autosuffisante et pacifique. Sa mission est de mettre en valeur la culture et les produits noirs et africains ; stimuler le commerce, la coopération et la collaboration intra-africains, et promouvoir les ressources humaines et naturelles de l’Afrique pour une Afrique digne, fière et prospère.