All Stories

Festival ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’, Mode : l’identité interculturelle au cœur du combat des stylistes en RDC !

L’identité interculturelle à travers la mode et le textile, en République Démocratique du Congo a été au centre de la troisième édition de la conférence du festival ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’ (KMM) au Musée National pour trouver des solutions valorisant la culture congolaise.

«L’identité interculturelle,  demeure un combat des stylistes  engagés pour trouver ensemble des solutions qui peuvent permettre au secteur de la mode d’éclore en vue de valoriser la culture congolaise en interne comme en externe», a déclaré Mme Lydia Nsambayi, initiatrice de ce festival qui réunit les chercheurs et les artistes de la mode.

«Cette conférence doctorale et scientifique revêt une importance capitale car elle nous offre l’opportunité de réunir les meilleurs esprits scientifiques, universitaires, et une expertise autour des enjeux et défis de notre ville de Kinshasa, cette cité dynamique et bouillonnante, qui ne cesse de nous émerveiller par sa vitalité et sa richesse culturelle», a-t-elle fait savoir.

Les réalités de Kinshasa ont été évoquées lors de cette conférence dans le but d’envisager des pistes concrètes pour son épanouissement, et imaginer la construction plus verte, de cette ville plus inclusive et plus prospère à travers la mode.

Au cours de ces assises l’entrepreneuriat et la communication étaient au cœur de ce moment interactif où l’esprit critique et la culture du débat ont été les moteurs du partage des connaissances.

Selon M. Bercky Kitumu, Prof. à l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC), le premier produit à vendre auprès du public c’est l’entrepreneur de la mode.

«Le but pour les professionnels de la mode est de savoir comment communiquer pour vendre et non sensibiliser la population pour qu’elle change leur mode vestimentaire. Le combat devrait être celui d’une communication marketing, comment arriver réellement à faire vendre nos vêtements. Pour ce faire, trois étapes de la communication doivent être en corrélation notamment l’étape cognitive, affective et conative », a-t-il dit

Toujours dans le cadre de la communication marketing, Aline Kimputu a, par ailleurs, ajouté qu’on choisit les canaux de transmission du message selon sa cible. Pour elle, il est donc important d’identifier sa cible au préalable pour communiquer efficacement avec un message qui est à la fois clair, cohérent et intact.

Deux stylistes des ateliers de confection des vêtements à Kinshasa à savoir, Mady Mbwaya, créatrice de la marque Mwinda et Noëlla Budjamabe Mosaka, initiatrice de Maison Moseka ont pris part à cette conférence pour partager leur expérience. Le défilé de mode a marqué la fin de cette conférence.

JDL

Festival ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’, Mode : l’identité interculturelle au cœur du combat des stylistes en RDC !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Hommage à mon Père, mon Héros...

Maréchal,

Ils t'ont enterré, mais ta descendance est déterminée à immortaliser ton nom à travers nos écrits. Ton sacrifice, fait au nom de la cause noble qu'est la liberté d'expression, nous convainc, cher Franck, que tu es un véritable martyr de la liberté de la presse.

Ton courage et ton engagement, même face aux dangers les plus sombres, continuent d'inspirer ceux qui, comme toi, croient en un monde où la vérité et la justice doivent triompher.

En écrivant ces lignes, nous ne faisons pas que célébrer ta mémoire ; nous portons haut ton flambeau, jurant de poursuivre ton combat pour un journalisme libre et intègre.

Ta voix résonne encore dans nos cœurs et ton esprit demeure une source de force inépuisable.

Tu as payé le prix ultime pour que les générations futures puissent jouir d'un droit fondamental, et pour cela, nous te serons éternellement reconnaissants.

Repose en paix, cher père.

Ta mission sacrée ne s'éteindra jamais.

Nous continuerons à marcher sur tes traces, avec la ferme conviction que, grâce à toi, le monde sera un jour meilleur et vivra la vraie liberté d'expression. 

Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke 

 

 

Hommage à mon Père, mon Héros...
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

A partir de ce 1er août 2024, “Un Plus à la Pensée Universelle” : l’arrivée du livre du journaliste Maghene Deba  en librairie confirmée

*A  partir de ce 1er  août 2024, “Un plus à la pensée universelle” du journaliste Maghene Deba arrive dans les rayons des magasins de livres à Kinshasa et, puis, très bientôt,  dans plusieurs autres villes de la RD.  Congo.  Avant la fin de l’année 2024, Maghene Deba prévoit d’organiser un Book Tour à travers les onze provinces de la RD Congo selon la configuration d’avant 2016 et prendre part aux cafés littéraires à Kinshasa pour y parler de son ouvrage.

Après de premiers accords entre l’auteur et cinq libraires dans la capitale congolaise - Tom William’s Lapidus, Maison du Savoir, Librairie de la Halle, Librairie Livres des Grands Lacs et Librairie de Rotana Hôtel, ces derniers pourront, désormais, distribuer ce premier livre auto-édité de l’auteur.

Juin 2024, il avait d’abord fait l’annonce de la parution de son livre sur ses comptes sociaux officiels et, depuis plusieurs jours maintenant, ce recueil de proverbes, maximes, pensées et réflexions se vend sur commande-livraison au pays et à l’étranger.

 “Un plus à la pensée universelle” est un volume de 85 pages en deux parties : les proverbes, au nombre de 130, composent la première partie tandis que la seconde se compose des maximes, pensées et réflexions, au nombre de 60.

Cette nomenclature a évolué au cours de la quinzaine d’années que la rédaction a duré, de 2008 à 2024.

Car, initialement, il s’agissait uniquement d’un livre des proverbes, c’est-à-dire, des énoncés relativement courts farcis de philosophie avec une explication à côté, pour chacune d’elles.

Mais, n’ayant pas réussi à trouver une formulation concise et bien sentie pour chacune de ses idées, l’auteur a ajouté une seconde catégorie qui regroupe alors les maximes, les pensées et réflexions.

Ici, il s’agit des idées plus ou moins détaillées, une fois pour toutes. Ainsi, quand on lit le proverbe : “Ceux qui portent des cicatrices ont vaincu leurs plaies”, à côté, il y a l’explication : “Tous les combats de la vie laissent des marques visibles ou invisibles.

Mais, chaque marque révèle une épreuve à laquelle on n’a pas succombé” tandis qu’il n’y a aucune explication qui accompagne la maxime :  “Chaque fois que vous faites l’impasse sur les conséquences/implications futures de vos actes, vous faites l’impasse sur la vie de vos enfants ou celle des leurs”.

Avant la fin de l’année 2024, Maghene Deba prévoit d’organiser un Book Tour à travers les onze provinces de la RD Congo selon la configuration d’avant 2016 et prendre part aux cafés littéraires à Kinshasa pour y parler de son ouvrage.

Qui est Maghene Deba ?

(Auteur) Maghene Deba est un journaliste indépendant et consultant en relations publiques basé à Kinshasa.

Il a notamment, collaboré ou collabore encore avec SciDev.net, VOA Afrique, CGTN Français.

Depuis 2020, il a écrit et réalisé quatre documentaires sous la bannière de sa maison de production, Maghene Médias SARLU, créée cette année-là et qui est orientée vers la production des documentaires.

La Pros.

 

A partir de ce 1er août 2024, “Un Plus à la Pensée Universelle” : l’arrivée du livre du journaliste Maghene Deba  en librairie confirmée
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Promotion de l’art et de la culture congolais : Olivier Gene annonce la première édition de Festi Gola

Dans le but de promouvoir l’art et la culture congolais, Fy One way prod organise un méga festival en partenariat avec l’artiste musicien Ferré Gola dit « jésus des nuances », du vendredi 2 au dimanche 3 août 2024 au stade Tata Raphaël de Kinshasa. Annonce faite par M. Olivier Gene, directeur de Fy One way prod, lors d’une  conférence de presse tenue le samedi 13 juillet dernier.

50 ans après qu’il a accueilli le combat du siècle opposant Mohamed Ali à George Foreman pour le titre de champion du monde poids lourd de boxe, le stade Tata Raphaël de la Capitale congolaise va abriter durant trois jours, la première édition de la solennité de Festi Gola initié par Fy One way production, en collaboration avec le musicien Hervé Gola, allias Ferre Gola. Le directeur de cette maison de production a fait savoir à l’opinion que, cet événement ne vise pas la promotion de l’artiste, mais plutôt de la culture congolaise.

‘’ Ferré Gola organise avec nous et nous aide. On fait un festival avec lui. Ce n’est pas un concert de Ferré Gola. On est pas centré sur lui, on n’est centré sur la culture’’,  précisé Olivier Gene.

Cette initiative rentre dans le cadre de la découverte et de l’élévation des talents congolais cachés. Sur ce, cette cérémonie se veut la grande première pour une nation à vocation culturelle de haute qualité de l’histoire de la RDC. Elle comportera 70 emplacements sectionnés en 5 bandes  consacrées chacune à une thématique littéraire et poésie, arts visuel et graphique, gastronomie congolaise, rumba congolaise, et la danse traditionnelle.

Fan de la culture congolaise, Fy One way production s’engage à propulser l’art congolais ainsi que ses artisans, dans le souci de l’exporter comme une richesse dans les coins et recoins de l’horizon. C’est ainsi que, l’accès à cette dernière sera libre pour faciliter à tout amoureux de l’art et de la culture d’y prendre part, et les organisateurs ont mis en place les stratégies efficaces pour la réussite de cette première édition tant sur le plan sécuritaire qu’organisationnel. Il sied de signaler également que plusieurs artistes de marques prendront part à ce festival.

Aimé Kimbungu

Promotion de l’art et de la culture congolais : Olivier Gene annonce la première édition de Festi Gola
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Collation des grades académiques et clôture de l’année académique 2023-2024 : L’UCC donne le rendez-vous pour le 31 juillet 2024 !

 «Tout est bien qui finit bien», dit-on. L’heure de la fin est arrivée ! En effet, dans un communiqué daté du 16 juillet signé par son Recteur, le Professeur Abbé Léonard Santedi, l’Université Catholique du Congo (UCC) convie sa communauté universitaire à prendre part aux cérémonies de collation des grades académiques et de clôture de l’année académique 2023-2024. Cette activité se déroulera mercredi 31 juillet 2024 dans l'amphithéâtre du campus de Limete de cette Alma mater. Elle sera marquée par la présence de plusieurs personnalités, en l’occurrence Monseigneur Fulgence Muteba, le tout nouveau Président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de Madame Safi Sombo Ayane, nouvelle Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU).

Le programme de la journée débutera par l’entrée solennelle des Membres des Jurys  des Facultés, des Membres du comité de Direction, du Recteur, du Président de la CENCO et de Madame la Ministre de l’ESU, suivie d’une prière d’ouverture et l’exécution des hymnes national et de l’UCC. Puis la représente des étudiants et le Recteur prononceront un discours.

Après un intermède musical, il s’ensuivra la proclamation des résultats par Faculté et collation des grades académiques. L’occasion faisant le larron, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Université dira un mot de circonstance.

La cérémonie sera présidée par Monseigneur Fulgence Muteba, Président de la CENCO et Archevêque Métropolitain de Lubumbashi.

Rappelons qu’en tant que germoir et laboratoire d’humanisation, l’Université catholique du Congo avait inscrit ses activités, tout au long de l'année académique 2023-2024, dans l’approche de la transmission des grandes valeurs axée sur le respect de la dignité humaine, l’assiduité au travail et la conscience professionnelle, la rigueur, la discipline et l’ordre, l’honnêteté et enfin la protection de l’environnement.

Enock Mwaka

Collation des grades académiques et clôture de l’année académique 2023-2024 : L’UCC donne le rendez-vous pour le 31 juillet 2024 !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Œuvres des bâtisseurs de la Nation, RDC : Unisic reçoit son premier lot de 500 bancs du Service National

Sous la conduite du Général-major Jean Pierre Kasongo Kabwik, le Service National a remis un premier lot de 500 bancs à l’Université de l’information et de la communication (UNISIC), ex-Ifasic, ce vendredi 19 juillet dernier, dans le cadre de la continuité de la distribution des bancs dans les écoles et Universités kinoises, tel qu’initiée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Après le Complexe scolaire Mokengeli de Lemba et l’Université de Kinshasa, le professeur Kambayi Bwatshia, en sa qualité de recteur de cette alma mater a réceptionné, au nom de la communauté estudiantine, les fruits de ceux qui hier étaient autres fois appelés Kuluna, mais aujourd’hui transformés en bâtisseurs du pays par le service national de la République.

‘’Je voudrais adresse des mots de remerciements pour l’acte combien grand que le Service National vient de poser… avec un lot de 500 bancs fabriqués grâce au génie d’une branche non des moindres de la jeunesse congolaise jadis considérée comme désœuvrée qui, aujourd’hui, est valorisée par votre ingéniosité pour être métamorphosée en bâtisseur de la nation’’, a exprimé le recteur de l’UNISIC.

Bien avant cette cérémonie de la remise, Issa Musekese dit aigle, a témoigné les bienfaits du service national en ces mots : ‘’Je vivais dans la délinquance en terrorisant la population dans la commune de Ngaba à Kinshasa. Suite à ce banditisme, nous avons été arrêtés et amené à Kanyama Kasese en 2020. Aujourd’hui, je suis transformé en menuisier, et j’occupe le poste de directeur dans notre atelier’’, s’est-il confié.

Un témoignage contradictoire à toutes spéculations faites au sujet de Kanyama Kasese. De son côté, la représentante des bénéficiaires de cette offre a exprimé sa gratitude au nom de toute son équipe, au Chef de l’Etat et au commandant du Service National.

‘’ Nous témoignons notre profonde gratitude au Chef de l’Etat et au commandant du Service National pour leur engagement envers notre communauté, tout en sachant que cette première fois ne sera pas la dernière dans le but de permettre aux étudiants d’apprendre dans des bonnes conditions. Car, nous avons besoin d’un site confortable qui permettra aux futurs cadres du pays de donner le meilleur d’eux-mêmes’’, a déclaré Naomie Muteba.

Emerveillé par le travail abattu, le commandant de ce service paramilitaire a loué les efforts consentis par le Premier citoyen de la République pour une éducation meilleure de la jeunesse de la RDC. Il a noté qu’une imprimerie moderne sera installée à Kinshasa dans le mois qui suivent, pour permettre aux étudiants de l’Université de l’information et de la communication de produire un magazine sur leur campus.

Aimé Kimbungu

Œuvres des bâtisseurs de la Nation, RDC : Unisic reçoit son premier lot de 500 bancs du Service National
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Président honoraire des étudiants de l’UCC DON AKAM, ESU : Delaterre Nkumba rend hommage à Alexis Kaluwa Mwangala homologué au rang des Chefs des Travaux 

Alexis Kaluwa Mwangala, le nouveau Chef des Travaux 

Message d’hommages 

*Delaterre Nkumba, Président honoraire des étudiants de l'Université Chrétienne Catholique Don Akam, UCC DON AKAM en sigle, rend hommage à M.  Alexis Kaluwa, PCA de son Alma mater ainsi que tous les personnels Académiques qui ont été homologués au rang des professeurs associés et Chefs des Travaux par l'Arrêté ministériel N°252/MINESU/CAB.MIN.MNB/RMM/2024 DU 13/04/2024 :

- Mr KASONGO NGUBA Joseph 

- Mr MASSAMBA

- Mr MUKENDI Albert 

- Mr MBOYO HENRI

- Mr KUDIKA BANTU

Ainsi que les Chefs des Travaux : 

- Mr KALUWA MWANGALA Alexis 

- Mr MWAMBA TSHIBANDA Justin 

- Mr KALUWA KALUWA Narcisse

- Mr KABASELE DIKEBELE

- Mr MALONGA BANZA

- Mr ONOYA WEDI

- Mr LUWAWU KALEMBA Nathan

- Mr KHONDE MABIALA

Notre joie est immense pour leurs élévations et nous leurs souhaitons les meilleurs.

Nkumba Delaterre

 

Président honoraire des étudiants de l’UCC DON AKAM, ESU : Delaterre Nkumba rend hommage à Alexis Kaluwa Mwangala homologué au rang des Chefs des Travaux 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Surpeuplement, Malnutrition et manque de soins médicaux adéquats, RDC : Stanys Bujakera dénonce les mauvaises conditions d’incarcération à la Prison Centrale de Makala

Stanys Bujakera, journaliste à Actualité.cd et correspondant du magazine Jeune Afrique à Kinshasa, a divulgué, sur les antennes de TV5MONDE, quelques images prises au cours de sa détention à la prison Centrale de Makala, dans le but, selon lui, de montrer à la face du monde, les conditions d’incarcération au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK). Au micro de ce média français, Stanys Bujakera n’y est pas allé par quatre chemins pour décrire la situation déplorable dans laquelle vivent les prisonniers, portant atteinte aux droits de l’Homme.

Sorti de prison le 19 mars dernier après y avoir passé 6 mois, Stanys Bujakera qualifie cette sortie médiatique de contribution, car il devait mettre à profit tout ce qu’il a pu voir et entendre lors de son passage dans ce centre d’incarcération, pour alerter l’opinion tant nationale qu’internationale, sur les réalités dudit centre. ‘’ Même dans l’abîme, le journaliste doit continuer à faire son travail’’, a-t-il affirmé. Ainsi, poussant au loin sa curiosité, il a décidé d’immortaliser ce moment.

‘’Surpopulation, maladies, non accès aux soins médicaux appropriés, malnutrition, des prisonniers dormant à même le sol’’. Cet ancien détenu de Makala a peint un tableau sombre de ce qu’il aurait constaté pendant son incarcération.

‘’L’hébergement est marqué par la surpopulation qui conduit à des fréquentes décès par étouffement ; présence des diverses maladies diverses ; les prisonniers dorment perchés sur des latrines ; maigres nourritures de très mauvaises qualités de surcroît, servies une fois par jour entre 17 heures et 18 heures ; la cuisine faite avec du bois pour nourrir plus de 15 milles personnes ; l’eau potable ne coule pas des robinets, elle est fournie par des dons ; les détenus font leurs besoins naturels à l’air libre, les latrines sont hors-services faute de leur vétusté’’, a déploré Stanys Bujakera.   

Et d’interpeller les autorités : ‘’ Moi, par exemple, j’étais au pavillon VIP, il y avait une centaine des personnes qui partageaient quatre toilettes combinées aux douches. Des situations difficiles, qui sont très sérieuses, et je pense que les autorités doivent trouver des solutions par rapport à ce calvaire’’.

Sur cette lancée, il a affirmé, en outre, que les détenus devraient payer une certaine somme d’argent, pour échapper, à en croire à ses dires, aux conditions de détention générale, et, ainsi, s’offrir une cellule au quartier VIP, qui n’aurait rien du qualificatif lui attribué.

‘’ Quand je suis arrivé au pavillon 8 VIP, je me demandais vraiment si c’était le cas, mais après avoir visité d’autres pavillon, j’ai compris que celui dans lequel j’étais c’est effectivement un VIP… Le fait que la prison ait été construite pour accueillir 1 500 personnes et qu’on en est aujourd’hui à plus de 15 000, rend forcément les conditions de détention difficiles. C’est ce qui fait que les gens pour trouver un espace pour dormir, doivent sortir quelques billets de dollars. Moi spécialement, quand je suis arrivé au pavillon 8, il m’a été demandé de payer 3 000 dollars américains’’, a-t-il souligné, tout en précisant le fait que malgré la direction pénitentiaire condamne ces pratiques, ce système serait bien ancré à Makala.

Conscient des poursuites judiciaires auxquelles il se serait exposé, le correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa estime que si sa démarche peut servir à l’intérêt général, et de permettre aux gens d’avoir accès à la justice, alors, cela en vaut la peine, car pour lui ‘’Makala n’est plus une prison, mais un centre de concentration’’.

Réponse du berger à la bergère

Constant Mutamba, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, n’a pas tardé à faire une mise au point sur ce dossier. Dans un tweet sur son compte X, il a déclaré que ces images diffusées étaient des anciennes, et a, par ricochet, précisé que l’Etat congolais avait d’ores et déjà, lancé le processus de désengorgement et d’amélioration des conditions de détention des prisons, et cela, bien avant que de telles images soient exposées sur la place publique.

Nathan Mundele

Surpeuplement, Malnutrition et manque de soins médicaux adéquats, RDC : Stanys Bujakera dénonce les mauvaises conditions d’incarcération à la Prison Centrale de Makala
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image