A l’issue de la réunion du mardi 18 avril dernier, la Commission chargée de fixer les frais académiques a décidé que les étudiants des classes de recrutement payeront 340 dollars américains contre 315 USD pour les classes montantes à l’Université pédagogique nationale (UPN). Ces frais fixés en dollars américains, seront payés en francs congolais au taux du jour comme l’exige la circulaire n°024 du MINESU. Seulement un groupe d’étudiants mécontents, a tenté de manifester en exigeant le payement de ces frais au taux de 20. Il a été demandé aux étudiants de s’impliquer davantage pour barrer la route à tous les pêcheurs en eaux troubles et à dénoncer tout comportement tendant à perturber la quiétude sur le campus et à faire du chantage sur les enseignants.
Ci-dessous, l’intégralité de la Communication du Président de l’ACS-UPN.
Communication du Président de l’ACS-UPN
Estimés collègues bonsoir,
En début de la matinée de ce jour, Il s’est tenu une réunion de la commission chargée de fixer les frais académiques. Après débat et considérations sur les différentes propositions des montants soutenus par les composantes (Présidence de la commission, APUPN, ACS, APATO et Coordination estudiantine), un consensus a été trouvé. Les montants suivants ont été acceptés par tous et un procès-verbal y relatif a été signé.
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*La Suisse prend en mai 2023 la présidence rotative du Conseil de sécurité des Nations Unies élargi, conseil constitué de 5 pays permanents et 10 pays non permanents. Elle succède de ce fait au Gabon. D’où, la visite de son Chef d'Etat Alain Berset en RDC, précisément à Kinshasa (où il a échangé avec son homologue congolais Félix Tshisekedi), à Bukavu (où il a rencontré notamment Dr Denis Mukwege à l'hôpital de Panzi) et à Goma (où il a visité des camps de déplacés de guerre).
Au cours de la conférence de presse co-animée avec Félix Tshisekedi le jeudi 13 avril, il a entendu ce dernier exclure toute possibilité de dialogue avec le M23. « _Il n’y aura pas de discussion avec les responsables du groupe armé (…) C’est au moyen de ce genre de dialogue que les gens qui manipulent ce groupe nous infiltrent pour créer des revendications fallacieuses pour nous attaquer », a-t-il déclaré.
Pays de référence en négociations délicates, la Suisse est comme avertie !
Faut-il encore que la RDC, elle-même, soit également suffisamment avertie des conséquences du statut de « catastrophe humanitaire ».
En effet, quand un pays se le fait coller, il perd certains droits. Dont celui, fondamental, de souveraineté. On l'a vu avec le Bengadesh, au Kosovo, en Ethiopie, en Somalie, au Soudan, etc. C'est ce qui a donné naissance au fameux droit d'ingérence humanitaire initié par Bernard Kouchner.
Ce droit a pour singularité de soustraire de l'autorité établie la zone atteinte par l'insécurité humanitaire.
Quelle différence peut-on établir entre, par exemple, Darfour et Rutshuru car ayant les deux le même décor ?
Mot de Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat à l’Aménagement du Territoire
*« Etat psychoaffectif des albinos victimes d’agression sociale à Kinshasa », voilà le titre de l’ouvrage dont j’ai participé au vernissage ce matin à Kinshasa et au cours duquel j’ai pris énormément de plaisir à apporter un commentaire sur ce fait de société qui nous concerne.
Comme le titre l’indique, le sujet est porté sur la question de l’albinisme à Kinshasa et il est important que la population soit informée sur les diverses formes de discriminations et d’agressions sociales que subissent les albinos dans notre pays depuis tant d’années.
En effet, les albinos qui malgré leur déficience de mélanine demeurent des humains à part entière au sein de la société, sont encore à ce jour sujet de moqueries, mystiques en tous genres que je condamne fortement.
Kananga, le 17 avril 2023 (caritasdev.cd): en visite pastorale au chef-lieu de la Province du Kasaï Central, Mgr Félicien Ntambue, Evêque de Kabinda et Administrateur Apostolique du Diocèse de Kananga, a inauguré samedi 08 avril 2023 la cafétéria de la Caritas-Développement Kananga. Considérée poumon des actions sociales de l’archidiocèse de Kananga, la Caritas située au numéro 96 de l’avenue Félix Tshisekedi ex du commerce, au quartier Tshinsambi dans la commune de Kananga, a construit une cafétéria dans son enceinte pour assurer la restauration de tous ses travailleurs ainsi que ses visiteurs.
C’est Son Excellence Monseigneur Félicien Ntambue, Administrateur Apostolique de Kananga et Évêque de Kabinda, qui a officiellement inauguré le week-end dernier cette nouvelle bâtisse par la bénédiction. C’était en présence de quelques prêtres ainsi que certains invités de marque.
Bien avant, Mgr Félicien Ntambue a été accueilli avec faste par les agents et travailleurs de la Caritas sous l’égide des membres de coordination de cette organisation non gouvernementale.
Dans le cadre du soutien du Gouvernement Sama Lukonde 2 aux initiatives des Petites et Moyennes Entreprises congolaises, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a visité l'usine de torréfaction de la marque de café ‘’La Kinoise’’. Une visite survenue ce mardi 11 avril 2023 et qui traduit la vision du Chef de l'Etat d'encourager les PME congolaises à se développer afin de créer une classe moyenne. Avec la fondatrice de La Kinoise, le Ministre a échangé sur le programme « Un chariot, un boulot », initié pour créer plus d'emplois et diminuer le taux de chômage en RDC.
« Je suis venu voir comment le café made in Congo est produit. Vous savez que le produit La Kinoise est un produit qu'on ne présente plus. Mais il était important pour moi dans le cadre du changement de narratif de venir voir ces jeunes Congolais qui font parler de la République démocratique du Congo autrement. Donc, je me suis fait le devoir de faire le déplacement jusqu'à l'usine. Je suis impressionné de voir comment une PME est en train de se développer depuis sa création il y a deux ans », a indiqué le ministre de la communication et médias.
Depuis quelques temps, ‘’La Kinoise’’ a lancé un programme dénommé " Un chariot, un boulot" un programme dont l'objectif est de réduire le taux de chômage mais aussi de donner un gagne-pain aux femmes de militaires et policiers. Une manière pour Madame Tysia Mukuna, patronne de La Kinoise, de soutenir les FARDC.
« Il y a une belle histoire qui se construit ici et ça vaut la peine d'être racontée pour que ça motive d'autres personnes. Et si j'ai bien compris le concept, il y a de mamans cheffes, femmes de militaires qui sont associées dans ce programme dans la production de pâtisseries pour accompagner ce café. Ça nous touche car nous sommes derrière le programme ‘’Bendele Ekyeyatsé’’ en soutien aux FARDC. Donc, ce n'est pas seulement une PME qui donne du boulot aux jeunes, mais qui fait un regard patriotique. Cela mérite la visite du porte-parole du gouvernement », a précisé le Ministre Muyaya.
En réaction, Tysia Mukuna a témoigné sa reconnaissance pour le soutien que le gouvernement accorde aux PME à travers plusieurs programmes avec les partenaires financiers. « ‘’Un chariot, un boulot’’, que retenir de ce programme ?En résumé, c'est un programme d'insertion. Pour chaque chariot lancé, c'est un boulot créé », a indiqué madame Trycia Mukuna.
Et d'ajouter, « C'est aussi une voie de sortie pour ces jeunes et la promotion de l'entrepreneuriat. Ce sont de personnes indépendantes et franchisées qui sont accompagnées par La Kinoise ».
Ce programme se veut à long terme et il sera dupliqué dans trois autres provinces de la RDC en dehors de la ville de Kinshasa où La Kinoise est opérationnelle. Il s'agit des villes de Matadi, Boma et Lubumbashi.
Ce programme a l'ambition de créer 195 emplois. Il se donne l'objectif de recruter 150 chefs café, 15 chariots, 30 cheffes pâtissières (femmes de policiers et militaires pour au final atteindre 195 emplois créés.
Pour rappel, La Kinoise a été lancé en 2020. En 2021, elle a débuté sa commercialisation dans quatre villes (Kinshasa, Matadi, Boma et Lubumbashi). C'est en 2022 que son usine de café a été inaugurée ici à Kinshasa.
La Pros.
Pas plus tard que le mercredi 13 avril 2023, la Police Nationale Congolaise a mis la main sur un réseau d’arnaqueurs, utilisant le nom du Directeur National de la Direction Nationale du Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maitrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Etablissements Scolaires, DINACOPE et celui du Conseiller en charge du Partenariat du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Dr Jonas Kalambay. La police est tombée sur le chef de cette bande, qui n’est autre que Monsieur Muzingu Muheka Le Blanc, 27 ans révolus, habitant sise n°4 Bis, de l’avenue Cocotier/Batetela dans la Commune de la Gombe, après l’alerte faite par les agents de la DINACOPE qui l’ont surpris main dans le sac.
A cet effet, le Cabinet du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique met en garde l’opinion nationale une bande d’arnaqueurs qui opèrent en utilisant le nom du Ministre ou de son Conseiller en charge du Partenariat pour rançonner les faibles esprits contre des emplois ou des arrêtés ministériels de promotion en grades. «Ce genre de pratiques qui se sont accentuées depuis l’annonce de la mécanisation de Nouvelles Unités à la fin du mois d’avril. Un arnaqueur, se faisant passer pour Dr Jonas Kalambay et utilisant les numéros de téléphonie cellulaire, se permet d’appeler certains cadres de l’EPST, à la DINACOPE en particulier pour promettre la promotion en grades contre des pièces sonnantes et trébuchantes. En effet, il s’agit des numéros : +243 812 623 905 & +243 824 685 980 », a fait savoir le Cabinet par le truchement de la Cellule de communication du Ministère.
Opérant avec trois Assistants provinciaux de la DINACOPE, à savoir Messieurs Likopa Engbangi Bob (Kin-Plateau), Mulopwe Lumumba (Kin-Lukunga) et LoolaBotamba Guylain (Kin-Plateau), le chef de cette bande se présentait auprès de ses victimes comme Informaticien du Directeur National de la DINACOPE pour introduire leurs noms sur les listings de paie, d’une part ; et d’autre part, comme Conseiller du Ministre en charge du Partenariat, Dr Jonas Kalambay pour les aider à être nommé sur les arrêtés ministériels au grade de Directeur.
Chaque victime a versé 2000$ pour cette opération.
Et ledit mercredi, jour de sa capture, il était question que ceux qui devraient bénéficier de promotion au grade de Directeur à la DINACOPE, viennent verser chacun 2000$. Et l’homme qui s’est présenté comme un ancien Préfet des Etudes, lors de son audition par la police, s’était donc pointé hier au Cabinet pour recevoir cet argent.
Les deux victimes se sont porté chacune avec 2000 $. C’est là qu’il a été appréhendé, au moment où il s’apprêtait à prendre son butin et il a été conduit au cachot du Commissariat de la Police Nationale congolaise avec ses complices où il est détenu.
(Avec la Cellule de Communication de l’EPST)
La ville de Kikwit dans la province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient encore d'enregistrer un drame inattendu. Il s'agit de la mort de trois personnes suite à un accident de roulage qui a eu lieu ce mercredi au niveau de l'agence de voyage Mâcon à Kikwit 2.
Parmi les trois trois morts, il a un motard communément appelé "Wewa" ainsi que ses deux clients.
"Le Wewa roulait à vive allure. Arrivé au niveau de Kikwit 2 près de de l'agence de voyage Mâcon, le camion de la boulangerie de Kikwit venait devant le motard. Celui-ci voulait dévier et subitement la moto avec les clients s'est retrouvée sous une remorque. C'est ce qui a occasionné la mort du motard et de ses deux clients", raconte Jean Malundu, un des cadres de la société civile qui a vécu l'événement.
Malundu a saisi cette occasion pour inviter les autorités politico-administratives de cette ville à interdire les remorques de rouler pendant la journée.
"Cette décision permettra de diminuer des cas d'accidents. Kikwit a plusieurs fois enregistré de pareils accidents, indique-t-il.
Badylon Kawanda
*Les Cadres et agents, lauréats du concours des Structures Standards 2ème Vague, organisé conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière, spécialement aux articles 5-7, 72 et 82 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016, dans le cadre des reformes de l’Administration publique, ont battu le pavé, ce jeudi 13 avril 2023.
Au cours d’un sit-in devant l’entrée principale du bâtiment qui abrite le Cabinet du Vice-premier ministre, ministre des Affaires Etrangères et Coopération Internationale, ces cadres et agents ont manifesté leur ras-le-bol pour réclamer à cor et cri, leurs notifications et mise en service, qu’ils attendent depuis une année et quatre mois.
Affectés suivant l’arrêté ministériel n°008/2022 du 27 janvier 2022, du VPM, ministre de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau, seul compétent et attitré en matière de gestion des ressources humaines de l’Etat, ces infortunés n’ont jamais été notifiés ni prendre possession de leurs postes dans les nouvelles administrations où ils ont été affectés.
Alors que dans leurs anciennes administrations, ils ont été rayés des listes des effectifs et privés de tous les avantages qu’ils avaient auparavant. Ils sont tous, personnels de carrière de service public de l’Etat.
Pourquoi le VPM Lutundula alors que c’est une question purement administrative qui devrait préoccuper les deux secrétaires généraux ?
C’est parce que d’après les informations, le VPM Lutundula serait à la base du refus de les notifier aux dires de deux Chefs des administrations, ci-haut, citées qui n’attendent que l’avis favorable de leur tutelle pour s’exécuter.
Qu’à cela ne tienne, le SG des Affaires Etrangères avait déjà fait un pas, en initiant une note technique annexée d’une lettre de transmission qu’il a adressée à son ministre de tutelle. Sur base de cette note, le VPM Lutundula a souscrit favorablement à la demande de son SG, en faisant des annotations allant dans le sens d’un avis favorable.
Encadrés par le Syndicat « Transparence et Justice Sociale », TJS en sigle, lors du Sit-in, les cadres et agents ont été reçus par le conseiller en charge de l’Administration.
Ce dernier a affirmé que le VPM Lutundula a accordé son avis favorable sur base des annotations faites à la note technique lui adressée par le SG aux Affaires Etrangères.
Il revient donc au Conseiller administratif d’apprêter le projet de la lettre qui doit être portée à la signature du VPM des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale pour donner l’ordre aux deux Secrétaires généraux de notifier ces lauréats des structures standards 2ème vague. Et ce, tenant compte du nouveau cadre organique, des postes vacants et du profil de chacun.
A en croire le Chef de Division Guydoux et son collègue Francis, tous deux mandatés au bureau du Conseiller Administratif, ce dernier a déjà préparé cette lettre à soumettre à la signature de l’autorité de tutelle. Ce qui est une avancée considérable sur ce dossier.
Pour la petite histoire, sur les 12 ministères pilotes concernés par les Structures Standards à compétences horizontales, seules, trois administrations qui continuent à faire marcher les Standardistes. Il s’agit des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Hydrocarbures. Le reste des ministères soit, les dix autres ont déjà notifié et mis en service les leurs.
TJS/KM/CP
Dans le souci de garantir la sécurité de l’établissement public qu’il pilote, TRANSCO, le Bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, ce mercredi 12 avril 2023, à la remise des extincteurs aux agents de la sécurité interne. La cérémonie a lieu au dépôt 1 TRANSCO, dans la commune de Masina.
La dotation de ces appareils de prévention contre les incendies, est une promesse tenue du Directeur général, faite aux agents de la sécurité lors des consultations lancées dès son entrée en fonctions.
A sa prise de parole, Me Cyprien Mbere a appelé ces agents à utiliser ces extincteurs à bon escient.
Dans son schème d’idées, il a souligné que ce lot d’extincteurs était à titre symbolique, et que dans un futur proche, ils seront dotés d'un lot plus consistant pour le bien-être de tous.
Cette cérémonie a connu la participation du DGA Flory Bwatuka, du Directeur d'exploitation Jonny Boyela, du DJRH Blaise Kumerita, du Directeur financier Pierre Binsamba ainsi que des quelques agents et cadres de TRANSCO.
Israël Mpoyi
Répondre à la question de savoir : ‘’pourquoi Bandal, c’est Paris’’, sans chercher à savoir en premier lieu, ‘’c’est quoi Bandal ?’’, serait y aller trop vite.
Bandal, de son vrai nom ‘’Bandalungwa’’, est l’une des communes les plus vivantes, voire les plus passantes, parmi les 24 que compte la ville de Kinshasa.
S’il faut la circonscrire dans son district de la Funa, on dira sans la moindre peur d’être contredit que la commune de Bandal est la plus merveilleuse parmi les 7 dudit district auquel elle appartient.
A une certaine époque à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, il soufflait un vent de xénomanie qui obligeait chaque habitant d’un coin de Kinshasa d’associer le nom de sa commune de ‘’croissance’’ à celui d’une ville de l’Occident.
Nous serons hors de propos si nous parlons ici de Yolo-Nord qui se faisait déjà appeler ‘’Dallas’’ avant même l’arrivée de ce vent, précisément à l’époque où régnait à Kinshasa le fameux film américain qui avait pour titre le nom de cette superbe ville de Texas.
Ce n’est pas non plus le cas du principe de jumelage qui fait, par exemple, de la commune de Matete la jumelle de la commune d’Olne à Bruxelles.
‘’Bandal, c’est Paris’’, jusqu’ici personne ne sait clairement d’où nous vient ce ‘’concept’’.
Tout ce que nous savons, c’est que les habitants de Bandal, que nous pouvons appeler les bandalois, sont parmi ces kinois qui étaient les plus emportés par les effets de ce vent.
Dans leur xénomanie, c’est-à-dire, dans leur amour outrée de tout ce qui vient de l’étranger, et sans même chercher à savoir ‘’quel est l’équivalent belge de leur commune, ils ont vite fait le choix de ‘’Paris’’, qui est toute une ville, alors qu’il est question des communes.
‘’Bandal, c’est Paris’’, ce bout de phrase, on pouvait l’écouter à travers presque toutes les rues de Kinshasa.
A en croire Marcel Ngoy, Editeur, Directeur Général de La Prospérité et ancien habitant de Bandalungwa, ‘’le côté Paris de Bandal vient du fait que, depuis la nuit de temps, la commune de Bandalungwa a été un coin qui souriait beaucoup aux stars de la chanson kinoise qui s’y croyaient dans un rêve, de par la beauté de sa configuration et sa vie en plein air, à cause de la très forte chaleur qu’il y a dans ses pâtés de maisons. Nous citerons par exemple : Koffi Olomide, Emeneya Kester, Jossart Nyoka Longo, Pepe Kalé, Debaba El Shabab, sans oublier la jeune génération des musiciens de Wenge qui venaient de naître.
Mise à part Gombe, qui était hors concours, Bandal était à l’époque d’avant-wenge l’unique commune de Kinshasa où l’on pouvait trouver un cercle culturel, en l’occurrence, le Jardin Moto na Moto abongisa ; mais aussi un cinéma de très haut standing qui était en mesure de rassembler les amateurs des films de tous les coins de Kinshasa.
Bandal est à la fois beau et plein de chaleur à l’intérieur de ses pâtés de maisons à la fois bien construites et bien disposées sur un système de rues bien enchevêtrées et bien tirées au cordeau. Ce qui fait défaut dans ses communes environnantes, Selembao et Bumbu, par exemple, où chacun a placé sa maison là où il veut : sans tenir compte des normes de la géométrie urbaine.
A l’époque, mais aussi jusqu’ici, une fois arrivé à Bandal, vous avez l’air d’être transformé en un personnage dans un livre plein d’images.
Bandal est un coin de Kinshasa où vous trouvez plusieurs sources d’inspirations, surtout si vous êtes musicien ou écrivain.
Pour vous en rendre compte, il vous suffit d’élargir votre regard à travers ses perspectives et points de vue. C’est allusion faite à ses rues et architectures.
Lorsque tu es à Bandal, tu as l’air de vouloir tout regarder jusqu’au point d’oublier même le nom du coin de Kinshasa d’où tu viens. A Bandal Bisengo, par exemple, la joie est vivable jusqu’à des heures tardives ; même chose pour Bandal Adoula, Bandal Synkin et aujourd’hui Bandal Oasis.
Bandal est un coin de terre qui vous sourit dès votre entrée à travers n’importe laquelle de ses rues.
A Bandal, il y a une très forte chaleur amicale qui oblige ses habitants de chaque rue de se retrouver à l’extérieur des parcelles. Vous les voyez, à partir de 17 heures, bien vêtus, comme des parisiens, en train de faire les cent pas à travers les rues, comme sans destinations fixes. C’est dans cette même absence de destinations que nous voici arrivés à la fin de notre exploration.
Voilà donc en quelques lignes, les quelques aspects qui fait de Bandal Paris. Nous y retournerons !
Saint-Germain Ebengo


