Le monde entier a célébré ce vendredi 8 mars la journée internationale des droits des femmes (JIF) sous le thème : « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme ». En République démocratique du Congo, cette journée a été célébrée d'une manière particulière où les femmes de différentes institutions ont apporté leur soutien aux victimes de la guerre d’agression rwandaise imposée dans la partie Est du pays.
C’est sous le thème " Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire" qu’une célébration a été organisée en la cathédrale du centenaire protestant, à Kinshasa. Ce culte a connu la participation du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et des femmes de toutes les institutions étatiques et non étatiques vêtues en noir, en signe de deuil.
Cette journée a été marquée par des moments de prières intenses, d’adorations pour implorer l’intervention divine afin de mettre fin à la guerre.
"Nous sommes venues prouver à la face du monde que nous sommes ensemble avec les femmes de l'Est de la RDC. Celles qui sont en train de périr, de vivre toutes sortes d’atrocités, des violences suite à la guerre que le Rwanda et ses partenaires nous ont infligée", a laissé entendre Mme Péguy Tshisuaka, Secrétaire exécutive nationale en charge de la santé au parti politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC et AFDC-A) et présidente de la fondation portant son nom.
Elle a également précisé que cette manière particulière de célébrer la journée internationale des droits des femmes est une occasion pour implorer l'Eternel afin qu’il accorde la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
"Nous sommes réunies pour plaider notre cause. Que Dieu se souvienne de la femme congolaise. Car, nous ne sommes pas plus mauvaises que toutes les femmes du monde pour subir ces violences et atrocités imposées par le Rwanda", a-t-elle renchéri.
Dans son message de réconfort, Mme Péguy Tshisuaka a appelé la femme à prouver sa résilience pour démontrer à la face du monde qu'elle n'est pas la moindre. Et, elle peut s'en passer et vivre comme toutes les femmes du monde.
"...C'est pour cela que nous nous sommes réunies ici pour envoyer nos énergies positives à toutes les femmes congolaises pour qu'elles puissent tenir devant toutes ces épreuves que nous imposent nos ennemis", a-t-elle insisté.
Très sereine, Mme Péguy Tshisuaka croit fermement à la montée en puissance des Forces Armées de la RDC, déterminées à imposer la paix. Elle les exhorte tenir allumée, au front, la flamme du patriotisme pour barrer la route aux ennemis. Elle encourage, cependant, le Président Félix Tshisekedi à consolider le front diplomatique jusqu’au bout pour s’assurer que la sécurité soit effectivement rétablie dans toute la partie orientale du pays.
En marge de la Journée Internationale des Droits des Femmes, célébrée le 8 mars de chaque année, Mme Christelle Muabilu, DGA de l’OCC, a adressé un message particulier aux dames, Agents et Cadres de son entreprise. De
prime à bord, elle a rendu grâce à Dieu, Maître des temps et des circonstances qui nous offre gracieusement ce jour. Elle a saisi cette opportunité pour rendre hommages au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive, qui ne ménage aucun effort pour l’application de l’Egalité du genre ainsi que la consolidation de la paix à travers le Pays. Rappelant respectivement les thèmes de l’année 2024 de cette journée, à savoir :« Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » pour l’international et « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire », pour le national, Christelle Muabilu a indiqué, quant à l’OCC, que tout au long de ce mois, il sera question de réfléchir autour du sous-thème : « Promouvoir la parité dans le leadership à l’ère du cinquantenaire de l’Office Congolais de Contrôle ».
‘’Il est temps de nous poser la question de savoir Pourquoi le leadership féminin est utile dans notre contexte ? Il s’agit d’une compétence à part entière que toutes les femmes de notre entreprise ont intérêt de développer.
Le leadership permet à l’individu de s’épanouir dans son travail et à l’équipe d’avancer dans des meilleurs conditions. Les femmes leaders constituent un immense atout pour notre Office. 50 ans après, la Femme de l’Office Congolais de Contrôle est appelée à travailler d’arrache-pied afin de développer et renforcer son leadership ainsi que de Favoriser le savoir-faire au sein de l’entreprise. Comme vous le réalisez chères dames, il est temps que la femme de l’office Congolais de contrôle fasse un auto bilan sur ses performances, ses prouesses, ses progrès, mais aussi ses faiblesses dans ses attributions 50 ans après’’, a-t-elle soutenu. Ci-après, l’intégralité de son message.
République Démocratique du Congo
Office Congolais de Contrôle
Kinshasa/Gombe
Le Directeur Général Adjoint Kinshasa, le 07 mars 2024
Message de Madame le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes édition 2024.
Mesdames les Agents et Cadres de l’Office Congolais de Contrôle, chères dames,
Permettez-moi de prime à bord de rendre grâce à Dieu, Maître des temps et des circonstances qui nous offre gracieusement ce jour.
En ce jour du 8 mars où l’humanité commémore la journée internationale des droits des femmes, Nos hommages vont au Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive, qui ne ménage aucun effort pour l’application de l’Egalité du genre ainsi que la consolidation de la paix à travers le Pays.
Dans un monde confronté à des multiplies crises qui exercent une pression sur les communautés, la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes n’a jamais été aussi cruciale qu’aujourd’hui.
Garantir les droits des femmes et des filles dans tous les aspects de la vie est le seul moyen de bâtir des économies justes et prospères et de travailler pour un monde juste qui garantit le bien-être des générations à venir.
Pour ce 8 mars 2024, l’humanité nous invite à nous mobiliser autour du thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».
La réalisation de l’égalité des sexes reste le principal défi en matière des droits humains pour l’humanité actuelle. Investir en faveur des femmes est aussi un impératif pour les droits humains et la clé de voûte d’une société inclusive.
Les progrès en faveur des femmes profitent à toute la communauté selon les résultats de plusieurs études scientifiques.
Le 8 mars est une journée de rassemblement à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation générale de la femme.
Une occasion de mobiliser en faveur des femmes leur participation à la vie politique et économique.
Notre pays, la République Démocratique du Congo se focalise cette année sur le thème suivant : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire ».
Quant à l’OCC, nous voulons tout au long de ce mois réfléchir autour du sous – thème : « Promouvoir la parité dans le leadership à l’ère du cinquantenaire de l’Office Congolais de Contrôle ».
Chères dames agents et cadres,
Il est temps de nous poser la question de savoir Pourquoi le leadership féminin est utile dans notre contexte ?
Il s’agit d’une compétence à part entière que toutes les femmes de notre entreprise ont intérêt de développer.
Le leadership permet à l’individu de s’épanouir dans son travail et à l’équipe d’avancer dans des meilleurs conditions.
Les femmes leaders constituent un immense atout pour notre Office.
50 ans après, la Femme de l’Office Congolais de Contrôle est appelée à travailler d’arrache-pied afin de développer et renforcer son leadership ainsi que de
Favoriser le savoir-faire au sein de l’entreprise.
Comme vous le réalisez chères dames, il est temps que la femme de l’office Congolais de contrôle fasse un auto bilan sur ses performances, ses prouesses, ses progrès, mais aussi ses faiblesses dans ses attributions 50 ans après.
Nous devons nous poser la pertinente question de savoir d’où nous venons et où nous allons ? Afin de nous fixer les nouveaux objectifs à atteindre.
Il est temps oui il est temps chères dames, vous qui êtes évaluateurs de conformités il est temps disais-je de mettre nos jalons vers le bien-être du peuple congolais dans la mission qui est la nôtre.
Je vous invite à veiller sur la qualité du rendu au quotidien.
Chères dames agents et cadres, toutes fonctions et protocoles observés, unissons-nous pour transformer ce défis en opportunités et façonner un avenir meilleur pour tous, et pour notre Office.
En prélude à la Journée internationale de la femme, Cindy McCain, cheffe du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a lancé un appel à la communauté internationale pour solliciter des ressources et un soutien en urgence afin de répondre à l'aggravation de la crise de la faim dans l'est de la République démocratique du Congo, où les femmes portent un fardeau disproportionné de cette situation d'urgence humanitaire.
La Directrice Exécutive McCain est en RDC où elle a visité une ferme à N'sele, près de Kinshasa. La Cheffe du PAM a rencontré des femmes bénéficiaires des programmes de promotion de l'inclusion financière et de formation aux techniques agricoles mis en place par le PAM.
Elle a constaté qu'en apportant un soutien direct aux femmes et aux jeunes filles, on leur évite toute situation dangereuse qui les exposerait aux violences, à l'exploitation et aux sévices sexuels. De nombreuses femmes ont déclaré à la Directrice Exécutive que ces programmes leur ont permis de faire un pas vers l'indépendance financière et d'offrir à leurs enfants une meilleure éducation.
" L'aide humanitaire doit suivre le rythme de l'augmentation rapide des besoins dans l'est de la RDC. Tant que les conflits persistent, l'aide d'urgence reste absolument essentielle", a déclaré la Directrice Exécutive, depuis Kinshasa. "Mais nous ne devons pas non plus ignorer le rôle incroyable des femmes dans la construction de l'avenir de cette nation.
Investir dans les femmes et les filles ne consiste pas seulement à répondre aux besoins humanitaires urgents, c'est un engagement stratégique en faveur du développement durable et de la résilience nationale".
La résurgence des conflits dans la partie est de la RDC a entraîné le déplacement de plus d'un million de personnes au cours des derniers mois, provoquant un afflux massif de personnes dans des camps surpeuplés et entraînant des pénuries alimentaires et une augmentation des prix des produits de base sur les marchés de Goma.
Lorsqu'il y a pénurie de nourriture, les femmes sont également contraintes de faire des choix déchirants, sacrifiant leur propre nutrition pour s'assurer que leurs enfants aient assez à manger. Ce cycle de privation ne perpétue pas seulement le cycle de la pauvreté, mais mine également la résilience de communautés entières.
En RDC, plus de 1,7 million de femmes et de jeunes filles enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë, ce qui met leur vie et celle de leurs enfants en danger. Le nombre de personnes, y compris les femmes, ayant besoin d'une assistance alimentaire devrait passer de 6,4 millions à 8,4 millions en 2024.
“Pour trouver des solutions durables contre la faim, il faut faire des progrès durables en matière d'égalité entre les hommes et les femmes dans le monde entier. Cela est particulièrement évident en RDC, où il ne s'agit pas seulement d'une question de droits de l'homme, mais aussi d'un élément fondamental pour la paix et la prospérité du pays", a déclaré la Directrice Exécutive, Mme McCain. "Investir dans les femmes crée un puissant effet d'entraînement, en renforçant les communautés et en formant la prochaine génération de dirigeants".
(Par le Professeur Kentey Pini-Pini Nsasay, Cerdotola/Inadep &
Université de Bandundu)
Dans cet article je vais un plaidoyer en faveur de Mama Mbilia Bel artiste musicienne de notre pays parmi les plus grands et les plus sublimes. Ce plaidoyer est adressé aux autorités, dirigeants de notre pays à tous les niveaux du pouvoir mais également, à tous les concitoyens amoureux de la nation congolaise affectueusement appelée « Kongo eloko ya makasi ». Car c’est à travers les œuvres, le marteau du forgeron, que cette force, cette dynamique, de transformation doit se manifester. Construire un monument imposant pour honorer Mama Mbilia Bel contribuera à ne pas douter à la réalisation du nouveau Kongo, celui de nos rêves.
Mbilia Bel est un nom connu au Kongo des plus jeunes aux ainés. Partout dans le monde ce nom honore notre pays à cause de son talent extraordinaire de chanteuse et de danseuse hors pair. C’est le Seigneur Tabu Ley qui l’avait révélée en tant que telle. Car, c’est lui qui avait annoncé au Kongo entier ébloui que Mbila Bel était un phénomène tel qu’on en trouve que tous les cinquante ans. Ce qu’elle-même avait reconnu dans sa célèbre chanson « Phénomène – Etoile filante ». La révélation de Tabu Ley avait eu lieu en 1974 après la sortie de sa célèbre chanson Mpeve ya Longo chantée d’une voix divine par Mbila Bel, alors très jeune. Elle venait de faire ainsi une entrée fracassante dans l’arène musicale congolaise après bien d’autres Mamans de talent comme Lucie Eyenga, Abeti Masikini, Mpongo Love ou encore Tsala Mwana, et bien d’autres.
Il est vrai que toutes ces Mamans avaient des talents immenses. Elles méritent toutes des monuments pour marquer leur distinction dans notre société. J’ai été très heureux de trouver une avenue baptisée du nom de Mama Tshala Mwana à Masina Sans-fil. J’espère qu’il y a d’autres avenues ou rues semblables qui témoignent notre reconnaissance nationale envers ces célèbres Mamans Congolaises.
Mais, le monument à Mama Mbilia Bel se justifie plus que ceux des autres Mamans actuellement d’abord à cause de son talent immense, mais surtout parce qu’elle est encore vivante. Et ce serait une première de vraiment récompenser une personne célèbre de son vivant. Elle-même pourrait être présente à l’occasion de l’inauguration de cette œuvre. Car quand on a tant donné aux autres, on est aussi content de recevoir un peu d’eux pas seulement en apprenant que vos belles mélodies sont écoutées dans des maisons et dancings, mais aussi que les mélomanes et les dirigeants vous rendent honneur avec une belle œuvre, un monument en votre honneur. Mama Mbila Bel sera si heureuse de découvrir son monument construit par la nation. Elle aura les larmes aux yeux.
Professeur Kentey Pini-Pini Nsasay, Cerdotola/Inadep & Université de Bandundu
Ce monument à Mama Mbilia Bel sera aussi un monument à Mama Kongo, la mère de la nation. Car dans notre tradition ancestrale la femme n’est pas célébrée en tant que femme, sexe différent de celui de l’homme, mais en tant que mère, Mama, celle qui donne naissance à l’humanité. Dans notre tradition, célébrer la femme en tant que femme n’a pas beaucoup de sens parce qu’il n’y a pas de raison objective de le faire. La femme est femme comme l’homme est homme. Il n’y a ni mérite ni honte à cela. Par conséquent il n’y a pas de raison de célébrer la femme. Par contre, célébrer la mère de l’humanité, notre mère à tous, hommes et femmes, est un devoir pour chacun de nous. C’est ce que nous apprend la tradition.
En effet, ce qui frappe d’emblée les observateurs extérieurs en Afrique c’est le rôle prépondérant de la mère dans la succession qui est matrilinéaire. En règle générale, et contrairement à ce qu’on croit la succession au trône dépend de la femme-mère parce que ce ne sont pas les propres fils du roi ou du chef qui lui succèdent mais plutôt ceux de ses sœurs, ses neveux. Le grand Cheikh Anta Diop nous apprend qu’en droit noir, le principe est que le domicile conjugal est le domicile de l’épouse. La demeure des mariés est, dans tous les sens du terme, la maison de la femme. Dans ce sens, en Afrique traditionnelle, c’est le mari qui se déplaçait s’il voulait cohabiter (que ce soit de manière temporaire, épisodique ou permanente) avec son épouse. Même actuellement le foyer conjugal demeure sous l’entière responsabilité de la mère, la maîtresse de la maison.
Jusqu’aujourd’hui, partout chez nous en Afrique, c’est la femme-mère qui reçoit la garantie sous forme de dot dans l’alliance qu’est le mariage. Car sans la mère il ne peut avoir ni clan ni village, ni cité, ni pays. Toute agglomération vit par la présence bienheureuse de la mère. A son retour à la maison, les enfants jubilent, ils sont heureux, car maman est revenue. La mère incarne la vie, la joie, l’équilibre, le pouvoir. L’oncle, le mâle, acquiert le pouvoir à titre de protecteur et d’organisateur. Il est le père social. Il protège en premier sa mère, ses sœurs, ses nièces et neveux, enfants de ses sœurs, enfants du clan. C’est pour cela que l’héritage est matrilinéaire.
Voilà donc les raisons objectives qui me pousse à plaider pour la célébration de Mama Kongo, la Mère de notre humanité à travers Mama Mbilia Bel. Il s’agit de célébrer Mama Kongo, la Mère de l’Humanité, d’une façon solennelle et permanente par ce monument, d’une façon concrète et non anonyme. Car la célébration du 08 mars dédiée à la femme ne nous concerne pas vraiment. Elle correspond au paradigme, à la mentalité chrétienne occidentale, laquelle a mené une guerre sans merci contre la femme, contre la maternité, contre la famille jusqu’à aller exposer les femmes dans des vitrines pour le plaisir comme les Noirs furent aussi exposés dans des zoos humains pour le même plaisir. Nous devons rejeter cette célébration indigne pour la véritable célébration permanente de Mama Kongo. Mais d’abord commençons par ériger un ou plusieurs monuments à Mama Mbilia Bel, Phénomène-Etoile.
En effet, exception faite des quatre monuments de la musique que sont Grand Kallé Kabasele Tshamala, Docteur Nico Kasanda, Grand Maître Franco Lwambo Makiadi et Seigneur Rochereau Tabu-Ley, elle est la meilleure chanteuse et la meilleure danseuse d’entre tous. Elle chante aussi bien qu’elle danse. Elle est la seule qui peut exécuter trois mouvements différents en même temps sur son corps en dansant. Mbila Bel est une merveille pour l’écoute et pour la vue sur scène. Honorons-la. Je suggère que le rôle de la Mère dans notre société nationale fasse partie du programme des cours à la citoyenneté au secondaire comme à l’université.
Ce sera aussi un signal fort que la nation enverra à Paul Kagame et à ses terroristes qui souillent sans arrêt le corps divin de Mama Kongo en en faisant l’objet de leurs mutilations sauvages et de leurs violations immondes sur injonction de leurs maîtres criminels.
*L’ACOFEPE s’adresse aux chevalières de la plume pour le lancement du mois de mars : célébrons les droits des femmes.
Communiqué n°17/PR/03/KN/24
Chères consœurs,
En cette période cruciale où le monde s'apprête à célébrer le mois de Mars, dédié à la reconnaissance et à la célébration des droits des femmes, l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) souhaite adresser un message vibrant à toutes les chevalières de la plume qui, par leur engagement et leur détermination, façonnent chaque jour le paysage médiatique et contribuent à l'avancement de la société.
Le mois de Mars est bien plus qu'une simple période de célébration. C'est une opportunité pour nous toutes de mettre en lumière les luttes, les réussites et les défis auxquels les femmes sont confrontées à travers le monde. C'est aussi un moment privilégié pour réaffirmer notre engagement en faveur de l'égalité des sexes, de la justice sociale et de la défense des droits fondamentaux des femmes.
En tant que femmes journalistes, nous avons le pouvoir unique de donner une voix à celles qui sont souvent marginalisées et invisibilisées. Nous avons le devoir de raconter leurs histoires, de mettre en lumière leurs luttes et de défendre leurs droits avec intégrité et détermination.
Cette année, alors que nous célébrons le mois de Mars, l'ACOFEPE appelle toutes les chevalières de la plume à redoubler d'efforts pour promouvoir une couverture médiatique inclusive, équilibrée et respectueuse de la diversité des expériences des femmes congolaises et de par le monde.
Ensemble, continuons à élever nos voix, à briser les barrières et à œuvrer pour un avenir où chaque femme et chaque fille pourra réaliser son plein potentiel, sans crainte ni discrimination.
Joyeux mois de Mars à toutes, et que nos plumes continuent de porter haut les valeurs de dignité, d'égalité et de justice pour toutes les femmes.
(Mission permanente de Mme Juliette Mbambu Mughole)
*La traçabilité de ses recettes qui implique la montée de sa production est un travail de titan qu'effectue l'équipe de la Direction Générale sous le commandement de la DG Juliette Mbambu Mughole.
La modernisation de la CADECO passe par l'amélioration de ses locaux mais aussi, des conditions de travail.
Aujourd’hui, la Cadeco retrouve sa place d'honneur par ce génie à sa tête.
Son intégration dans le système moderne de gestion de banque par son informatisation en lui dotant de son propre logiciel qui la place, visiblement, en pole position face à la concurrence.
Bientôt, cette institution financière à capital 100 % congolais sera lancée dans une caste de belle image pour une vraie indépendance économique.
Tout cela pour un Congo retrouvé grâce à la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui met en avant la lutte contre la pauvreté. La Cadeco à vous et pour vous une banque de proximité !
Sécurité et assainissement, désasphyxie de l’économie locale, nouveau management public respectueux des lois et décentralisé, transparence garantie par la digitalisation dans la gestion des deniers publics, desserte pérenne d’eau et d’électricité, implantation des incubateurs dans chacune commune et solutions de proximité à la population… Tels sont les piliers majeurs alignés par Mamie Mujanyi, challenger au poste de Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, dans son offre politique. Son idéal : donner des solutions idoines aux maux qui rongent la Capitale et ses administrés. In extenso, lisez la quintessence de son offre politique.
*Mamie Mujanyi, mieux connue sous le nom de Freebox, est une femme de leadership et Présidente du Mouvement des Femmes Entrepreneures (MIFDA)
Déclaration Politique de Mamie Mujanyi
Je voudrais imprimer un leadership économique à la ville capitale de la RDC amplement caractérisée par une pauvreté évitable.
Pour avoir alimenté une économie asymétrique dans le Grand Bandundu et le Kongo Central, et pour avoir consacré une économie d’importation, nous avons tué l’économie de la Province.
Nous sommes pris en étau par ces deux provinces qui se sont appauvries et l’Angola qui nous considère comme un déversoir. Ma stratégie est de structurer l’économie informelle et générer des petites et moyennes entreprises et industries.
Nous allons lancer un nouveau management public respectueux des lois, c’est à dire décentralisé. Nous installerons dès la prise des fonctions, une académie de renforcement des compétences afin de générer 24 bourgmestres, leaders de chaque commune et qui travaillera avec les Kinois pour une économie locale prospère et créatrice d’emplois.
Kinshasa fonctionnera pour le Kinois et sera amplement digitalisé afin de renforcer la transparence dans la gestion de la chose Kinoise. Nos enfants ne quitteront pas leur commune à la recherche de bonnes écoles ailleurs. Nous structurerons des solutions de proximité. La même chose pour la santé.
Chaque commune aura un incubateur, centre d’innovation pour capter l’économie locale. Nous allons travailler avec la SNEL et la Régideso pour garantir la disponibilité et la qualité de leurs fournitures en diversifiant les sources et les techniques.
L’intelligence peut trouver des solutions à tout. Pour une fois, la ville sera absolument à l’écoute des citoyens et pour cela, nous organiserons des concours de propreté, de sécurité, de qualité d’enseignement, de soins de santé mais surtout la joie de vivre dans une commune.
« Kinshasa économique » est une transformation qui oppose le moins cher à la qualité au bon prix mais des citoyens qui travaillent et gagnent des moyens pour payer.
La saleté et l’insécurité sont la conséquence de la pauvreté chronique. Nous allons briser cette chaîne pour passer vers la prospérité construite par le génie des kinois.
Nous mettrons une gouvernance respectueuse des institutions de l’Etat: les députés provinciaux seront mis à contribution et dans de bonnes conditions de travail. Les députés nationaux et les sénateurs de Kinshasa feront partie des partenaires.
Le Président a dit qu’il ne faudra pas commettre les erreurs du passé. Nous anticipons,
Notre plus grande sentinelle, ce sera le Kinois à qui nous rendrons compte en permanence grâce au choix d’une gouvernance ouverte.
Les femmes mandataires des entreprises publiques récemment nommées par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo viennent de réaffirmer leur soutien au chef de l’Etat, au lendemain de sa brillante réélection à la suite de l'élection présidentielle du 20 décembre 2023. Ces femmes de fer se disent, à cet effet, déterminées à l’accompagner utilement durant son deuxième quinquennat en cours depuis le samedi 20 janvier 2024, jour de sa prestation de serment au stade de martyrs, devant la communauté nationale et les partenaires internationaux venus nombreux en marge de cette importante cérémonie.
Elles l’ont dit au cours d’une rencontre tenue ce vendredi 25 janvier 2024 à Kinshasa, capitale de la RD Congo. C'était, à tout dire, l'occasion pour ce groupe de femmes mandataires de soulever certaines préoccupations qu’elles rencontrent dans leurs entreprises et établissements publics respectifs mais aussi l'ultime occasion de proposer des pistes de solution en vue de l'amélioration de leur travail au service de l'intérêt supérieur. Ce cadre d’échange et de réflexion relève de l'initiative de Madame le Directeur Général de la RTNC Sylvie Elenge qui, dans son mot introductif, a insisté sur le fait qu'il s'agit d'un cadre informel et, par ricochet, chacune d’elles devra apporter des inputs pour l’amélioration du secteur public de façon générale.
À en croire Madame le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de contrôle Christelle Muabilu, porte-parole de circonstance, cette rencontre a revêtu plusieurs significations à la fois. "Il s'agit juste d'un groupe de femmes mandataires qui avaient été nommées par le président de la République. L'objectif de notre rencontre était premièrement un contact physique. Deuxièmement nous féliciter, parce que depuis que nous avons été nommées, nous ne nous sommes jamais vues; bien-sûr que la plupart d'entre nous se connaissent. Et troisièmement l'échange des vœux. Quatrièmement c'était pour échanger sur des questions stratégiques en ce qui concerne l'accomplissement de nos tâches, dans les différentes entreprises respectives. C'était une première rencontre, il y en aura encore. Nous avons élaboré un calendrier pour les différentes rencontres qui viendront, parce que nous devons nous rencontrer pour échanger - réfléchir, pour au-moins améliorer notre secteur en tant que femmes, réfléchir comment apporter notre plus au président de la République dans le secteur d'activités qui sont les entreprises publiques. Je suis très heureuse d'avoir rencontré des femmes fortes. En tout cas, ç'a été une journée bien enrichie. Parce que chacune de nous a une expérience particulière ", a relevé la première femme de l'OCC.
Il faut signaler que ces femmes mandataires ont saisi cette occasion pour remercier le Couple présidentiel pour les efforts dans la participation de la femme congolaise en général, et les jeunes, en particulier, aux instances de prise des décisions. Force est de citer nommément les femmes mandataires qui ont pris part active à cette première réunion. Il s'agit de Madame Gisèle Mbwansiem Mbiung, Dga aux lignes maritimes congolaises, Madame Djena Bassalia Nlandu Dga au fonds pour la promotion de l'industrie, Madame Pontshi LOBO Mamitsho, Dga à la société Congo Airways, Madame Rwakabuba Maguy, PCA ANADEC, Madame Zamunda Mukanda, Dga au FONHAB, Madame Muabilu Christelle, Dga à l'OCC, Madame Elenge Sylvie, DG à la RTNC, Madame Tshibonge Sandra, DG à la SCPT, Madame Mutund Barbara Kanam, DG au FPC, Madame Garuka Gukara Hélène, Dga au FOGEC, Madame Kilolo Bunda Deogracias, administrateur au FOGEC.
«Le potentiel environnemental que regorge la RD-Congo notamment, la forêt nous donne en même temps la possibilité d’être responsable de ce secteur. Nous allons protéger nos forêts, c’est vrai, parce que nous avons besoin de l’oxygène mais nous avons aussi besoin du pain, c’est-à-dire, lier le pain et l’oxygène. La protection des forêts n’empêche pas la gestion durable. La plus importante, c’est la durabilité et la responsabilité que nous avons à gérer ces ressources».
Tels sont les propos de Madame Eve Bazaïba Masudi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, prononcés au cours de la cérémoniale de clôture des Etats Généraux des Forêts, intervenue le mardi 23 janvier 2024, au Centre Catholique Nganda.
Pour la Patronne de l’Environnement et Développement Durable, c’est la première fois que le pays va se doter d’un document d’une politique forestière nationale. « Nous en avons la possibilité de consentir des sacrifices, pour répondre à l’appel de l’humanité qui demande l’implication de tout le monde pour sauver cette humanité à travers la protection de ces ressources tout en sachant que nous vivons dans la forêt et de la forêt », a-t-elle précisé.
Et de renchérir : « Il est donc réaliste pour les Congolais de réfléchir pour une bonne politique forestière qui va, à la fois, protéger les Congolais, les propriétaires de ces forêts ainsi que l’humanité toute entière.
Pendant cinq (5) jours, soit du 18 au 23 Janvier 2023, les parties prenantes venues de quatre couches linguistiques de la République Démocratique du Congo, les représentants des organisations internationales du secteur forestier, les experts et Directeurs chefs des services du Ministère de l’Environnement et Développement durable ainsi que tous les acteurs du développement du domaine forestier ont profité de cette opportunité pour faire le point sur l’évolution du contexte politique, socioéconomique et environnemental du secteur forestier.
Car, notent les participants, les forêts de la RDC doivent désormais être perçues non seulement comme solution à la crise climatique mondiale mais aussi et surtout, comme un levier pour l’éradication de la pauvreté, partant des collectivités forestières, dans une perspective de développement durable.
A en croire Madame la Ministre d’Etat en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba, la tenue de ces Etats Généraux des Forêts répond à l’une des recommandations de la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Depuis des décennies, aucun de tous les gouvernements qui se sont succédé au pays, n’a daigné organiser de telles assises. Il fallait attendre l’avènement du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour rendre effectif ce grand forum qui a débattu plusieurs thématiques avec des recommandations s’y rapportant.
Les objectifs assignés à ces assises sont multiples et variés. Il s’agit entre autres, de lever des options fondamentales susceptibles d’insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur forestier dont la contribution au budget national reste encore faible ; fournir les informations relatives aux écosystèmes forestiers, notamment aux données de productions forestières : contribuer à la réalisation d’un diagnostic complet de l’état des lieux de la gestion des forêts ; élaborer une vision prospective (politique forestière nationale) de gestion durable. Celle-ci devrait servir entre autres, à la révision du Code forestier ainsi qu’à l’élaboration des plans et stratégies du secteur etc.
Résolutions ou recommandations
Dans le domaine de la gouvernance forestière :
Face aux attirances des forêts congolaises qui drainent une pluralité d’acteurs nationaux et internationaux aux perceptions et aux intérêts divergents, les participants ont préconisé l’élaboration et la mise en application d’une politique forestière nationale et la réforme du Code forestier qui prendra en compte plusieurs autres aspects qui se sont imposés avec le temps ; lever le moratoire sur l’octroi des nouvelles concessions forestières et annuler les actes illégaux pris par les personnalités non compétentes dans le secteur etc.
Pour ce qui est de l’exploitation forestière :
Les participants recommandent l’actualisation du cadre légal et règlementaire ainsi que la redynamisation du système de contrôle forestier et l’opérationnalisation du cadre de concertation entre les parties prenantes.
En ce qui concerne la conservation forestière, il est recommandé le renforcement des cadres légaux et réglementaires favorable à l’augmentation des superficies des zones de conservation selon les différents modèles, avec pour objectif de couvrir jusqu’à 30% (CDB) de l’étendue du territoire national.
Transversalité des activités du secteur forestier :
Il va falloir redynamiser la collaboration entre les parties prenantes à différents niveaux, promouvoir le savoir endogène, la recherche scientifique, moteurs des innovations et de la créativité.
La légalité, transparence, traçabilité du bois
Il est recommandé d’appliquer de manière effective, efficace et rationnelle les dispositions légales dans le secteur forestier, l’harmonisation des textes légaux et réglementaires pour une bonne application sur terrain.
Fiscalité et parafiscalité forestière
Les parties prenantes ont recommandé d’assainir la fiscalité et la parafiscalité en adoptant de façon concertée avec les acteurs majeurs, des mesures équilibrées et incitatives pour la sauvegarde et le développement du secteur forestier de la RDC, et de régler les conflits de compétences inter institutionnelles.
Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole (RFLAP), coordonné par Grâce Israëlla Kangundu Ngyke, appelle tous les candidats à une attitude responsable. Cette structure invite particulièrement les femmes candidates de toutes les tendances politiques et de tous les niveaux du scrutin à garder un état d’esprit serein quels que soient les résultats publiés par la Centrale électorale.
A en croire Grâce Ngyke, la RDC doit vivre au-delà de tous les évènements. Son organisation considère que les candidats qui ne sont pas classés en ordre utiles d’après les résultats provisoires ne sont pas des candidats malheureux. Car, dit-il, «Ils ont contribué à l’avancement de notre démocratie».
Dans ce même esprit, le RFLAP pense qu’ils doivent recourir à la justice pour régler les contentieux électoraux. En tant qu’acteurs politiques majeurs, ils doivent s’abstenir de toute diffusion de massages de haine et de division avant, pendant et après la publication des résultats, a souligné la structure.
Pour clore, le RFLAP rassure les femmes candidates de son accompagnement jusqu’à la fin du processus électoral. Pour celles qui seront élues, Grâce Ngyke les invite à plus de responsabilité.