All Stories

RDC : l'ACOFEPE félicite les femmes journalistes promues à  l'Agence Congolaise de Presse

Communiqué de Presse de l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) N°49/AC/PR/KN/06/24

Kinshasa, le 29 juin 2024

L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) tient à féliciter chaleureusement toutes les femmes journalistes qui ont été promues au rang de Rédactrices en cheffes, Rédactrices en cheffes adjointes et Secrétaires de rédaction par la décision n°70/ACP/DG/BMB/MFN 2024 du 28 juin 2024, prise par M. Bienvenu Bakumanya, Directeur Général de l'Agence Congolaise de Presse (ACP).

Cette promotion marque une avancée significative vers les objectifs de l'ACOFEPE  qui milite activement pour la reconnaissance et le renforcement du pouvoir des femmes journalistes dans les rédactions de presse écrite, ainsi que pour une représentation équitable dans les postes de direction et de prise de décision.

L'ACOFEPE salue la décision éclairée du Directeur Général de l'ACP  qui contribue de manière substantielle à l'agenda Genre en promouvant le leadership féminin dans les médias. Cette initiative renforce notre engagement commun pour une égalité de genre et une représentation équilibrée au sein des instances décisionnelles des médias publics.

Nous appelons les consœurs promues à prendre pleinement conscience des responsabilités qui leur sont confiées et à exécuter leurs nouvelles tâches avec diligence et compétence. Leur leadership et leur engagement seront déterminants pour affirmer et consolider la présence des femmes à des postes stratégiques au sein de l'ACP.

L'ACOFEPE reste déterminée à soutenir toutes les initiatives qui visent à promouvoir le rôle des femmes dans les médias et à garantir une égalité réelle et durable.

ACOFEPE-RDC

RDC : l'ACOFEPE félicite les femmes journalistes promues à  l'Agence Congolaise de Presse
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Problématique du détachement de la prévoyance sociale du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale vers le ministère de la sante

(Par Claudine Ndusi)

I. ETAT DE LA QUESTION

Après l’annonce officielle du Gouvernement SUMINWA, publié dans la nuit de mardi à mercredi 29 mai 2024, d’aucuns s’interrogent sur le démembrement du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale. En effet, la lecture par la porte-parole du chef de l’Etat de l’ordonnance nommant les membres dudit gouvernement, fait ressortir le changement de dénomination de deux ministères. A savoir:

1. le Ministère de la Santé Publique qui devient «Ministère de la Santé Publique et Prévoyance Sociale» ;

2. le Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale devient « Ministère de l’Emploi et Travail ». Ce changement signifie que, désormais, toutes les questions relatives à la prévoyance sociale en RDC seront traitées par le Ministère de la Santé Publique avec comme implication le changement de tutelle des établissements publics en charge de ces questions notamment la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et le Fonds de Solidarité de Santé (FSS).

La présente note, apporte un éclairage sur le danger de ce démembrement et le disfonctionnement qui pourrait s’en suivre, créant ainsi, un désordre dans notre système de protection sociale qui n’a pas encore atteint sa maturité (dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notre pays n’a pu intégrer que 3 branches sur les 9 prévues par la convention 102 de l’OIT).

II. APERCU DE LA PREVOYANCE SOCIALE EN RDC

-La prévoyance sociale est définie comme un régime instauré dans l’entreprise ou au niveau d’une branche professionnelle et destiné à offrir aux salariés une couverture sociale complémentaire « décès, invalidité, maladie, etc.» De ce fait, elle est liée aux questions de l’emploi.

Pour se conformer à la convention 102 de l’Organisation Internationale du Travail du 28 juin 1952, l’écosystème mondial de la prévoyance sociale s’organise au tour du ministère en charge de l’emploi et du travail. Aussi, l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) et la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) dont la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RDC est membre œuvrent dans le même sens.

Conformément à l’article 122 point 14 de la Constitution de la RDC qui dispose: « le droit du travail et de la prévoyance sociale la république a pu se doter d’une Loi n 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles concernant le régime général de la sécurité sociale qui décline les trois branches ci-après:

-La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle;

-La branche des prestations aux familles qui couvre les allocations familiales, prénatales et de maternité;

-La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et de survivants.

Les trois branches susmentionnées sont effectives à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à ce jour.

Tous ces principes, autant que les concepts utilisés dans la Loi évoqué ci-haut, doivent être compris et interprétés au regard du système normatif international de sécurité sociale avec comme principaux piliers les normes de la CIPRES et celle de la convention de Genève.

Au-delà de cela, il faudra noter que le budget de la CNSS est constitué des cotisations sociales, d’où l’implication des partenaires sociaux: les employeurs et travailleurs à la gestion du régime. Cependant, il apparait clairement que le ministère de la santé n’a rien avoir avec la gestion de la sécurité sociale des travailleurs ou mieux, les assujettis du régime général de sécurité sociale.

III. DANGER DU DEMEMBREMENT DU METPS

III.1. Violation des textes juridiques qui organisent la prévoyance sociale tant sur le plan national qu’international

-La convention 102 de GENEVE du 28 juin 1952 ratifiée par la RDC;

-La constitution de la RDC du 18 février 2006 en son article 122 point 14

-La loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015/2002 de 2002 portant Code du Travail; Le Décret n°18/027 DU 14 juillet 2018 portant Création, Organisation et Fonctionnement de la CNSS;

-Le Décret n° 22/34 du 17 octobre 2022 fixant les modalités de contrôle de l’Etat sur les mutuelles; Décret n°22/13 du 09 avril 2022 portant organisation et fonctionnement du Fonds de Solidarité de Santé (FSS);

-Décret n°22/35 du 17 octobre 2022 déterminant la liste des maladies professionnelles en RDC.

III.2. incompatibilité institutionnelle

1. Difficulté de gestion de la CNSS

La gestion de la CNSS est fondée sur la tripartite à cause de sa principale source de financement. En effet, elle vit des cotisations des travailleurs et des employeurs. Il est évidant que la sécurité sociale repose sur le salaire qui tire son fondement du contrat de travail, cependant, toutes ces questions ne concernent pas le ministère de la santé;

Par ailleurs, il faut noter que le taux de cotisations sociales se discute au Conseil National de Travail, or, le ministère de la santé ne gère pas le Conseil National de Travail ; La Gestion de la tripartite les questions syndicales, l’arbitrage des conflits individuels et collectifs de travail, la détermination du salaire minimum garantie, etc.… sont étroitement liées au ministère de l’Emploi.

2. Au plan international: difficulté de référant pour la CNSS

En détachant la CNSS DU Ministère de l’Emploi, cette dernière perdrait ses repères au plan international au regard des différents engageants avec l’OIT, L’AISS, la CIPRES, etc...

 Tous ces éléments réunis démontrent que, loin de renforcer la sécurité sociale en RDC, la déportation de la prévoyance sociale au ministère de la santé publique entrainerait un disfonctionnement des institutions, un recul par rapport aux avancées enregistrées dans la protection sociale des travailleurs congolais, alors qu’au niveau régional la CNSS est plébiscité parmi les meilleures caisses de sécurité sociale.

IV. RECOMMANDATIONS

-Avant l’investiture du gouvernement, corriger la dénomination des ministères concernés en reconstituant l’intitulé du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale;

-Se référer aux passerelles de collaboration existantes entre les deux ministères (Sante Publique / Emploi, Travail et Prévoyance Sociale) tel qu’organisé par les textes juridiques ci-haut énoncés.

Fait à Kinshasa, le 31 mai 2024

Honorable NDUSI M’KEMBE Claudine

Ministre Honoraire de l’ETPS

 

 

RDC : Problématique du détachement de la prévoyance sociale du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale vers le ministère de la sante
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Honneurs à André Ipakala Abeiyi Mobiko, Grâce Ngyke : ‘’Reconnaissance à celui que je considère aujourd'hui comme mon vrai Père’’ 

Témoignage poignant

Après l'assassinat de mes parents en novembre 2005, j'étais nouvellement inscrite en première année de Graduat à l'IFASIC, tout comme mes sœurs. Chaque soir, je devais aller chercher l'argent pour les transports pour moi et mes sœurs afin que nous puissions continuer à aller à l'école et moi, à l'Université.

Pourtant, à l'enterrement de mes parents, le gouvernement congolais de l'époque avait promis de prendre en charge nos études et notre survie sociale. Rien n'a été fait jusqu'à ce jour où ce double crime totalise 19 ans. 

M. Ipakala André Abeiyi Mobiko, l'Editeur Responsable du quotidien *La Référence Plus, a sauvé ma vie. 

En m'approchant, il m'a proposé de rejoindre l'équipe de rédaction de son journal, une sorte de remplacement pour mon défunt père, afin de gagner quelque chose à la fin du mois pour faire survivre mes sœurs et surtout pour continuer nos études. 

C'était dur pour moi qui devais prématurément travailler et me battre pour me confirmer sur le terrain. J'ai accepté sa proposition et après six mois de stage professionnel, j'ai été inscrite sur la liste de paie, touchant entre 100 et 150 USD. 

M. Ipakala, inspiré par l'esprit de Dieu, nous a soutenus pour résister à cette souffrance que nous endurons depuis 19 ans. 

Aujourd'hui, je suis une vraie femme journaliste, grâce à Monsieur Ipakala, qui m'a donné les béquilles pour affronter la vie et me battre pour honorer le nom de mon père à travers mon combat. Plus tard, je vous raconterai comment j'ai pu étudier à l'IFASIC.

Vifs remerciements

MERCI M. l'Editeur. Aujourd'hui, il est toujours à mes côtés pour me soutenir dans le combat pour la reconnaissance nationale des 22 journalistes assassinés en RDC, érigés au rang de Martyrs de la Liberté de la Presse. Oui, parce qu'il a été lui aussi victime de ce drame, tout comme nous.

Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke 

Honneurs à André Ipakala Abeiyi Mobiko, Grâce Ngyke : ‘’Reconnaissance à celui que je considère aujourd'hui comme mon vrai Père’’ 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Mme Patience Muloko de la Caritas Congo : ‘’Ce mois de mars est dédié aux femmes de l’Est de la RDC’’

*Ce mois de mars est une période où toutes les pensées sont dirigées vers les femmes de l’Est de la RD Congo  qui sont confrontées par des violences et des viols de toutes sortes, a fait savoir Madame Patience Moloko de Caritas  Congo Asbl dans une interview accordée à caritasdev.cd le  11 mars 2024. 

Madame Patience MOLOKO ISAMENE, est comptable à la Caritas Congo Asbl, affectée au Centre d'Accueil Caritas pendant 12 ans.  Elle a occupé le poste de la Présidente de l’Association des femmes travailleuses de la CENCO (AFT-CENCO) depuis le 08 mars 2018 au 08 mars 2024.

L’autorité congolaise a le devoir de restaurer la dignité de la femme chosifiée par toutes sortes des violences et viols en punissant  les auteurs de ces atrocités. Madame Patience Moloko affirme aussi que « l’avenir de notre pays nous préoccupe ainsi que  la sécurité des femmes à l’Est de la RDC. Nous sommes vos mères, vos sœurs et vos épouses! C'est la femme qui donne la vie, arrêtez de nous violer. Nos sœurs méritent de vivre dignement leurs vies, elles ont droit à la vie en tant qu'un être humain,  elles méritent la protection, l'assistance et sécurité ».

Il faut noter qu’une vidéo a été montée et projetée le 08 mars 2024 par l’association  dénonçant les violences faites aux femmes de l’Est dans le cadre de partager la peine avec elles en  image. Cette idée a été initiée par la présidente sortante de l’AFT-CENCO à l’occasion de ladite journée.

Madame Patience Moloko a ajouté que cette  Journée mondiale de la Femme  2024, été aussi une occasion de présenter les actions menées par les femmes depuis la création de l’Association de femmes travailleuses de la CENCO (AFT-CENCO).

Bilan de son parcours en tant que Présidente de l’AFT-CENCO

Le 8 mars 2018, Madame Patience avait pris ses fonctions de Présidente de l’ATF-CENCO, où elle a travaillé avec 9 membres, composés de la Vice-présidente, de la Secrétaire, des Conseillères et un Abbé Aumônier.

Pendant les six ans de ses fonctions, son rêve  a été de promouvoir les droits des femmes de la CENCO, de favoriser les échanges entre nous les femmes de la CENCO, de renforcer les capacités des membres avec des formations, des ateliers des conférences débats pour notre épanouissement. Elle a déclaré que sa mission a été aussi d’encadrer toutes les femmes de la Cenco dans l'accomplissement de leur travail, de renforcer les liens entre nous les femmes travailleuses de la Cenco afin de valoriser l'esprit de vivre ensemble.

Son parcours en tant que Présidente a été marqué plusieurs réalisations divers domaines : spirituel, social, culturel et intellectuel.

Dans le domaine social, l'association est venue à l'aide les enfants vulnérable des orphelinats suivant maman KOKO de la commune de Mont-Ngafula et Sainte Thérèse de la commune de Ndjili.  Elle a collecté des dons en nature pour soutenir les femmes  et enfants de Goma.

Sur le plan intellectuel, les femmes ont été renforcées en capacités à travers l’organisation des ateliers, formations, etc avec des thèmes variés selon les besoins ressentis.

Du point de vue spirituel, les femmes ont été encouragées à participer aux messes matinales et d’autres activités spirituelles organisées au sein de l’Eglise. Les femmes ont également participé à la conférence de  la clôture de mois marial.

Le thème International " Investir en faveur des femmes, accélérer  le rythme" et au niveau national le thème" Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire, c’est qu'un sujet intéressant par son contenu, a fait savoir madame Patience Moloko.

Selon elle, ce thème retenu est confronté à des multiples crises qui exercent une pression énorme sur les communautés en vue de garantir les droits des femmes dans tous les aspects de la vie. Cependant, nous sommes confrontées à un défi majeur qu'on a énumérés en cinq axes clés : investir en faveur des femmes, mettre fin à la pauvreté, mettre en œuvre un financement tenant compte du genre, passer à une économie verte et une société de soins et enfin soutenir les agents de changement féministes.

Pour sa part, cette journée du 8 mars 2024 a été spéciale car elle marque la fin de son mandat en tant que Présidente de l’AFT-CENCO mais aussi la remise des trophées à quelques mamans membres de l'association, aux membres d'honneur, aux membres fondateur et à l'équipe sortante.

Madame Patience a adressé ses remerciements tout d’abord aux Pères Evêques et toutes femmes travailleuses de la Cenco pour leurs soutiens.  

C'est grâce à leur confiance placée sur notre modeste personne que nous avons  pu réaliser les activités de l'association durant ses six ans. Et aujourd'hui nous sommes fières de leur dire que notre mandat nous a personnellement épanouis et nous a appris beaucoup de choses. Comme les humains, là où il ya des gens il y a toujours des problèmes, d'une manière ou d'une autre.

PM/Caritasdev.cd

 

Mme Patience Muloko de la Caritas Congo : ‘’Ce mois de mars est dédié aux femmes de l’Est de la RDC’’
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image