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32ème  réunion du Conseil des Ministres, Plan : l’Exécutif adopte le Système d’Information pour le Suivi des Actions Gouvernementales (SISAG)

 Le Système d’Information pour le Suivi des Actions Gouvernementales (SISAG) a été présenté par le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, Guylain Nyembo lors de la 32ème  réunion du Conseil des Ministres qui s’est tenu vendredi 21 février 2025. C’est une plateforme digitale innovante pour optimiser le suivi et les évaluations de la mise en œuvre des programmes gouvernementaux, tant au niveau national que provincial.

Cet outil transversal dont le développement, le support et la maintenance sont assurés par l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN), permettra aux ministères, institutions, entreprises, services et organismes publics d’enregistrer toutes les informations pertinentes sur l’état d’avancement de leurs programmes et projets sectoriels, en vue d’améliorer de manière transparente et traçable les performances et la matérialisation des engagements et des projets gouvernementaux.

Pour le coordonnateur de l’ADN, Dominique Migisha, l’utilisation du SISAG est une véritable révolution dans la gouvernance en RDC car, depuis l’indépendance, jamais le Gouvernement central n’aura été monitoré de la sorte, et la conséquence directe sera une redevabilité très fortement renforcée des ministres en termes de résultats. Il a ajouté que le SISAG est la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat, traduite dans le Plan national du numérique « Horizon 2025 », qui marque ainsi la fin de la navigation à vue dans l’exécution des programmes gouvernementaux avec les faibles résultats obtenus dans tous les secteurs depuis des décennies et c’est le début d’une nouvelle ère où les ministres les plus performants seront clairement identifiés, tout comme les plus médiocres qui ne pourront plus se cacher. Cela se fera sur la base de critères objectifs sous la forme de « KPI » (indicateurs de performance) avec des données extrêmement précises qui prendront en compte de multiples facteurs endogènes et exogènes.

Le VPM du Plan, Guylain Nyembo, explique, quant à lui, sa démarche par la volonté de donner une dimension digitale à une des principales missions de son ministère. Il rappelle que ces approches novatrices sont alignées sur le Plan national stratégique de développement 2024-2028 de la République démocratique du Congo, sur les Objectifs du développement durable du Programme 2030 des Nations unies ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Il précise enfin que le SISAG est un outil parfaitement adapté pour effectuer le suivi du Programme de développement des 145 territoires (PDLT 145) et d’autres interventions de bailleurs en République Démocratique du Congo dont son ministère a la charge.

De façon détaillée, le SISAG est une plateforme numérique interactive de (d’) :

Planification de différentes phases de conception et d’exécution des programmes ainsi que des projets gouvernementaux, des exécutifs provinciaux et des ETD.

Évaluation de la maturité et du niveau de financement des programmes et des projets gouvernementaux.

Suivi rationnel et optimal du cycle de vie des projets, des avancées, des contraintes et des difficultés dans leur exécution.

Génération, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle intégrés, de propositions de décisions et d’actions ainsi que de recommandations et d’orientations utiles à la réalisation des programmes et des projets.

Facilitation de la remontée des informations du niveau le plus bas au niveau le plus élevé pour des analyses adéquates et la présentation de statistiques claires sur les données stratégiques pour la prise de décision.

Le numérique étant au cœur des enjeux actuels, notamment la bonne gouvernance et la maximisation des recettes publiques, le SISAG se présente comme une innovation digitale congolaise qui révolutionne la culture de gestion de la chose publique et apporte un soutien considérable à l’édification d’une économie numérique mature, gage de progrès social. Il renforce également la redevabilité ainsi que la participation citoyenne au développement sociétal.

Le SISAG, avec ses multiples indicateurs et tableaux de bord, permettra à des structures telles que l’IGF de mieux contrôler les flux financiers liés aux dépenses publiques, à l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption d’être plus efficace et à la Primature de coordonner et de suivre de façon optimale l’exécution du Programme d’actions du gouvernement (PAG) ainsi que les engagements et les instructions du chef de l’État formulées en Conseil des ministres. Enfin, cet outil digital permettra également au cabinet du chef de l’État de veiller plus efficacement à la matérialisation de la vision politique du président de la République.

La mise en œuvre intégrale de ce système apportera une approche novatrice dans le suivi et l’évaluation des projets et programmes de l’État, offrant une visibilité quotidienne de l’état d’avancement de ces activités et tout en optimisant le contrôle des moyens matériels et financiers engagés.

La Pros.

 

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Suite à l'occupation injuste de Bukavu par l'armée rwandaise ,RDC : Félix Tshisekedi autorise l'installation de Jean-Jacques Purusi à Uvira !

 Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a échangé, mardi 25 février 2025, à la Cité de l’Union Africaine, avec le Gouverneur élu du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, contraint de quitter sa province après l’invasion de la ville de Bukavu par des troupes rwandaises et les terroristes du M23.

Selon M. Purusi, le Chef de l’État lui a exprimé toute sa compassion et sa proximité envers ses compatriotes du Sud-Kivu qui vivent sous le joug des envahisseurs. Il a fait savoir qu’il a reçu des instructions du Président de la République pour continuer à administrer sa province à partir de la ville d’Uvira.

Le Gouverneur du Sud-Kivu s’est dit réconforté par l’appui du Chef de l’Etat et le soutien de toute la population congolaise. Il a par ailleurs salué les résultats jusque-là obtenus par la République Démocratique du Congo (RDC) sur le front diplomatique, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi.

C’est depuis mi-février que l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 occupent la ville de  Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Des milliers d’habitants ont dû quitter leurs domiciles en raison de cette invasion.

La Pros

 

 

Suite à l'occupation injuste de Bukavu par l'armée rwandaise ,RDC : Félix Tshisekedi autorise l'installation de Jean-Jacques Purusi à Uvira !
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Suspension de l’aide financière : Le Royaume-Uni annonce une batterie de mesures contre le Rwanda

Le Royaume-Uni a annoncé, hier mardi 25 février, une série de mesures qu’il va prendre  contre le Rwanda, suite à l’agression qu’il mène dans l’Est de la RDC, sous couvert du mouvement rebelle du M23. Ces mesures qui seront d’application jusqu’à ce que des progrès significatifs soient réalisés dans l’Est de la RDC, consistent notamment à cesser toute participation de haut niveau aux événements organisés par le gouvernement rwandais ; limiter les activités de promotion commerciale avec le Rwanda ; suspendre l’aide financière bilatérale directe au gouvernement du Rwanda, à l’exclusion du soutien aux plus pauvres et aux plus vulnérables ; coordonner avec les partenaires les éventuelles nouvelles désignations de sanctions ; suspendre toute future aide à la formation en matière de défense au Rwanda ; examiner les licences d’exportation pour les Forces de défense rwandaises...

«Le Rwanda a certes des problèmes de sécurité, mais il est inacceptable de les résoudre par des moyens militaires. Il ne peut y avoir qu’une solution politique à ce conflit. Nous encourageons la RDC à s’engager avec le M23 dans le cadre d’un dialogue inclusif. Nous continuerons à réexaminer notre politique », lit-on dans une note à la presse partagée par le gouvernement britannique.

Par ailleurs, le Royaume-Uni appelle à la cessation immédiate des hostilités, à l’accès humanitaire, au respect du droit international humanitaire, à un engagement significatif dans les processus de paix menés par l’Afrique et au retrait de toutes les forces de défense rwandaises du territoire congolais.

Pour rappel, à l'issue du Conseil Affaires étrangères des Nations Unies déroulé lundi 24 février 2025, l'UE a suspendu des consultations en matière de défense avec le Rwanda. D'après la vice-présidente de la Commission européenne et Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas, l'UE a pris cette «Décision politique» d’appliquer des sanctions, en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

L'Union européenne a appelé au retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, et a exigé le réexamen du protocole.

La Pros.

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Agression rwandaise contre la RDC : André-Alain Atundu parle d’immoralité de la tribune de Joseph Kabila

Ce n'est pas de sitôt qu'on va tourner la page de la sortie médiatique de l'ancien chef de l'État congolais et autorité morale du FCC, Joseph Kabila. 6 ans après s'être muré dans un mutisme assourdissant, Kabila a fini par cracher le morceau qui lui a valu de nombreuses réactions.

L’ancien porte-parole de la Majorité présidentielle sous Joseph Kabila, André-Alain Atundu, pétri d'expériences pour avoir occupé de hautes fonctions sous les différents régimes qui se sont succédé en RDC, n'a pas caché sa déception face à la position prise ouvertement par son ancienne autorité morale.

Dans une émission diffusée sur les antennes d'une radio de la place, cet ancien Administrateur Général du SNIP -Service National d’Intelligence et de Protection- sous Mobutu et haut cadre dans les renseignements sous Laurent-Désiré Kabila, voit d'un mauvais œil la position prise par Joseph Kabila, en sa qualité d'ancien Président de la RDC. «Ni Kasa-Vubu, ni Mobutu, quand ils ont quitté le pouvoir, ils n'ont pas appelé leurs communautés à s’opposer contre le pouvoir en place», s'est-il inquiété.

Et de s'étonner que le premier à bénéficier du statut du Sénateur à vie en République démocratique du Congo n'ait pas de compassion pour la population meurtrie des deux provinces du Nord et Sud-Kivu, qu'il a dirigée pendant près de deux décennies. «Le Président Kabila n’a eu aucun mot de compassion envers les populations victimes des atrocités des AFC-M23 et l’Armée rwandaise. Ce qui l’intéresse, c'est le pouvoir. C'est vraiment immoral. Je suis déçu», a regretté l'ambassadeur André-Alain Atundu Liongo.

L'ancien porte-parole de la majorité présidentielle pense que la sortie médiatique de Joseph Kabila a dédouané le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, à deux reprises, a révélé les intentions manifestes de sénateur à vie, celles de créer un chaos dans le pays par l'insurrection et la rébellion. «En tant qu’ancien Président, il devrait plutôt appeler les Congolais à s’unir derrière le Président Félix Tshisekedi, pour bouter l’ennemi et créer les conditions de se parler. Dans sa tribune, le Président Joseph Kabila nous révèle des connexions sérieuses entre lui et l’AFC-M23. Il prépare un coup d’Etat. Le Président Félix Tshisekedi avait raison», a-t-il conclu.

La Pros.

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