Mme Lucy Tamlyn, Ambassadeur des Etats-Unis en RDC, a exprimé, mardi 24 juin 2025, au cours d’une activité tenue au Centre culturel américain, dans la commune de la Gombe, l’engagement de Washington à renforcer sa coopération avec Kinshasa par des initiatives concrètes sur l’axe des investissements.
Selon la diplomate, le Gouvernement américain attache une grande importance pour le développement économique de la RDC. Dans son intervention, au Centre culturel américain, elle a insisté sur la nécessité pour les dirigeants congolais de renforcer leurs efforts pour garantir l’amélioration du climat des affaires, préalable pour des actions à grand impact.
‘’C’est un partenariat qui met l’accent sur les opportunités économiques et la prospérité partagée. Nous continuerons à investir dans la santé, l’éducation et sécurité. Et, de plus en plus, nous cherchons à appuyer le développement à long terme en élargissant le commerce, en encourageant l’investissement privé et en soutenant l’entrepreneuriat… Nous croyons que le secteur privé est un moteur essentiel de la croissance et de la création d’emplois. Nous reconnaissons que la RDC a un rôle fondamental à jouer en créant un environnement transparent, stable et favorable où les entreprises peuvent réussir et communautés prospérer. C’est le cœur de notre diplomatie en pleine évolution… La diplomatie économique ne suffit pas. Un partenariat durable et significatif repose aussi sur des liens entre les peuples. Partout en RDC, nos espaces américains permettent de connecter les communautés à travers l’accès à l’éducation, à la technologie et aux opportunités. Ce sont des plateformes de dialogue, des pôles de formation et des lieux d’échange d’idées’’, a assuré Lucy Tamlyn, dans sa communication.
‘’Nous sommes ici non seulement pour partager ce que nous faisons, mais aussi pour écouter, apprendre et travailler côte à côte à l’avancement de nos priorités communes, qu’il s’agisse de gouvernance, de consolidation de la paix, de santé ou de l’autonomisation des jeunes’’, a expliqué la Diplomate américaine.
Dans quelques jours, la RDC de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi va signer un contrat de partenariat privilégié avec les Etats-Unis du Président Donald Trump dans les domaines de la sécurité, dans les domaines économiques et dans les domaines de l'exploitation minière. Cela permettra à notre pays d'asseoir de manière définitive et de mettre fin pour toujours à la guerre à l'Est du pays qui a fait souffrir notre population et qui a causé tant de morts et de martyrs.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, sous son autorité et grâce au fait qu'il remette notre pays dans le concert des nations, il a réussi à obliger, par le truchement de la communauté internationale et plus particulièrement les États-Unis d'Amérique, le Rwanda est obligé de quitter notre pays d'une part, de retirer ses milices armées, à savoir le M23 et l'AFC, mais surtout de signer et de s'engager à un accord de paix qui ne permettra plus jamais la guerre.
Et s'il viole cet accord de paix, ce sera le feu de l'Armageddon des Etats-Unis d'Amérique qui va brûler le Rwanda. Donc, grâce au Président Félix, notre pays recouvre l'intégrité territoriale, la souveraineté nationale et nous pouvons nous lancer dans un développement national efficace pour parvenir au progrès social. Il est également important de faire remarquer que toujours le Président Félix Tshisekedi permet à notre pays, grâce à sa diplomatie agissante, une double victoire, à savoir la vice-présidence à l'Assemblée générale des Nations Unies, ce qui n'était plus arrivé à notre pays depuis plus de 30 ans, ce qui est une victoire remarquable, mais surtout, notre pays a été admis et voté comme étant membre non permanent du Conseil des Sécurités des Nations Unies.
Désormais, la République Démocratique du Congo, siégera parmi les grands de ce monde et participera à la délibération des problèmes importants qui permettent d'asseoir la paix dans ce monde. Notre pays reprend donc, grâce au Président Félix Tshisekedi, son leadership en Afrique et pourquoi pas son leadership dans le monde. Le Président Félix Issakény a permis, sur le plan interne, des avancées remarquables dans le domaine des infrastructures, des aéroports, des kilomètres, des milliers de kilomètres de routes sont en construction et sont construits.
Les bâtiments, les stades, les écoles, les hôpitaux, tout est mis en œuvre pour la transformation réelle de notre pays. Cela mérite des acclamations. Pour bâtir une nation et la rendre prospère et afin qu'elle s'élève comme toutes les grandes nations de ce monde, il faudrait qu'il y ait une justice équitable, une justice indépendante qui dit le droit et le droit seul.
Une justice qui lutte contre la corruption, une justice qui lutte contre les détournements, une justice qui lutte contre les réseaux mafieux et contre les infiltrations et tout genre d'action nuisible à notre pays. C'est cette justice que le Président est en train d'instaurer et qu'il a instaurée afin que notre pays s'élève et que le développement soit consolidé.
En plus de cela, il faudrait avoir les moyens de sa politique pour permettre d'avancer sous l'autorité du Chef de l'Etat.
Ce pays a connu une évolution, une augmentation exponentielle de notre budget national qui est allé de 4 milliards en 2018 jusqu'à 16 milliards. Cela s'appelle une augmentation exponentielle de 400 %. C'est-à-dire que notre budget national avait et a été multiplié par 4. C'est énorme, c'est immense. Il faudrait acclamer les efforts du chef de l'Etat !
Le Président Félix Tshisekedi a permis une amélioration sensible du climat des affaires. Désormais, les investisseurs viennent au Congo de manière tout à fait heureuse et avec l'assurance qu'ils ont une protection judiciaire et juridique et que l'investissement fait au Congo est d'une manière ou d'une autre rentable et avec des risques d'un taux très, très inférieur à ceux qui existaient à l'époque.
De l'enseignement gratuit qui a permis de sauver 5 millions d'âmes, puisque 5 millions de Congolais étaient chaque année jetés dans la rue et pour devenir bandit ou autre chose.
Mais grâce au Président Tshisekedi, il y a le service national, il y a aujourd'hui des bandits, des voyous qui deviennent des vrais patriotes, qui deviennent des bâtisseurs. Voilà pourquoi nous devons encourager notre chef de l'État dans sa vision qui est très bonne au développement de notre pays.
La maternité gratuite est un élément de génie et est un fait pour lequel notre Président donne la possibilité à nos mamans d'être prises en charge et d'accoucher en bonne et due forme sans problème, car cela s'appelle l'assurance santé universelle.
« Que ce mois de juin qui se tend à sa fin, qui est le mois de votre naissance, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, vous porte bonheur, plein succès pour vous et pour la Nation », a affirmé Danny Mukendi, dans une entrevue exclusive.
Beaucoup d’interrogations sur l’initiative de Joseph Kabila alors qu’on ne le voit nullement dans les contacts du Qatar et ceux des USA. Indésirable à Kinshasa, l’ancien chef de l’Etat a choisi de poser ses valises à l’Est de la RDC. Cette présence a eu à indisposer la classe politique essentiellement, les groupes politiques et autres personnalités qui avaient rejoint Corneille Nangaa à l’AFC.
Joseph Kabila a fait, en début de semaine en cours, une apparition inattendue à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, lundi, après un séjour prolongé à Goma. Deux villes aujourd’hui sous contrôle de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et du M23, dont Kinshasa l’accuse ouvertement de complicité. Dans un climat de guerre larvée à l’Est, cette arrivée, tenue secrète jusqu’au dernier moment, relance le débat sur le rôle exact que joue l’ex-président dans la crise.
Alors que ses immunités sénatoriales ont été levées en mai, et qu’il est sous la menace de poursuites pour intelligence avec une puissance étrangère, Kabila semble choisir une posture de médiateur de proximité. À Bukavu, comme il l’a déjà fait à Goma, il prévoit de consulter notables, chefs religieux et représentants de la société civile. Son entourage évoque une volonté de paix et d’écoute, mais la démarche divise, notamment dans les rangs du pouvoir central qui y voit un double jeu.
En misant sur un ancrage local dans les zones occupées, Joseph Kabila apparaît en marge des négociations officielles pilotées depuis Washington entre Kinshasa et Kigali, avec le soutien du Qatar et des États-Unis. Pourtant, son positionnement coïncide avec une dynamique régionale où les acteurs non institutionnels, notamment les leaders religieux et coutumiers, commencent à peser davantage sur la scène diplomatique congolaise.
Si ses partisans saluent un homme « à l’écoute du peuple », nombre d’observateurs redoutent que cette présence serve plutôt à légitimer une forme de statu quo imposé par les armes. Depuis janvier, l’AFC/M23 contrôle une portion significative du Nord et du Sud-Kivu, et la situation humanitaire s’aggrave de jour en jour. Kabila choisit-il son camp ou tente-t-il de redevenir incontournable dans un paysage politique en pleine recomposition ?
Ce qui est certain, c’est que son retour intervient dans un timing troublant. À quelques jours de la reprise officielle des pourparlers internationaux, et alors que la CENCO et l’ECC proposent un dialogue national, Joseph Kabila se place à nouveau au centre du jeu. Il soutient ces initiatives religieuses, qui pourraient court-circuiter l’approche plus formelle portée par Tshisekedi.
La signature des accords de Washington est annoncée pour le vendredi 27 juin prochain au niveau des ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC. Cette étape intervient après le travail des experts de deux pays et avant la signature par Tshisekedi et Kagame en présence de Trump.
Cependant, l’incertitude qui planait sur la présence de Paul Kagame pour finaliser ces accords de la capitale américaine a été balayée mardi 24 juin par la réapparition publique de l’homme fort de Kigali aux côtés de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. De nombreuses spéculations ont embrasé la toile ces derniers mois autour de la santé et de l’absence prolongée de la scène publique du président rwandais alors qu’il se prépare sur la scène internationale des évènements majeurs dont les accords de Washington.
Les réseaux sociaux et certains médias avaient relayé des rumeurs alarmantes faisant état d’une maladie grave, voire du décès du chef de l’État. Ces spéculations ont désormais été balayées par la diffusion d’images de la rencontre entre Paul Kagame et Olusegun Obasanjo, où le président rwandais est apparu souriant et engagé dans des échanges diplomatiques.
Au cœur de leur entretien figurait notamment, la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, région en proie à des tensions persistantes et à une recrudescence des violences armées. En tant que médiateur reconnu sur la scène africaine, Olusegun Obasanjo joue un rôle actif dans la recherche de solutions durables aux conflits dans la région des Grands Lacs.
La présence de l’ex-président nigérian à Kigali souligne l’importance d’un dialogue régional renforcé pour la paix, tandis que la réapparition de Paul Kagame vient rassurer les partisans du régime et calmer les inquiétudes sur la stabilité politique au Rwanda.
Le gouvernement rwandais n’avait jusqu’à présent, pas commenté les rumeurs ayant circulé, mais la diffusion des images de cette rencontre semble être une réponse implicite visant à rétablir la confiance et à démontrer la continuité du leadership au sommet de l’État.
Soulagement et joie étaient palpable à MUKUADIANGA, localité Bena Meta, située à 23 km de Luebo centre, à la remise officielle du centre de santé Kalonji Kampuka construit et équipé à travers le PDL – 145T. Mukuadianga n’est plus en marge. Il devient un modèle de transformation locale réussie, porté par une volonté politique forte et un partenariat technique engagé. La structure sanitaire, construite selon les standards internationaux, bénéficiera aux habitants de plus de 11 villages de la zone de santé de Luebo, aire de santé de Lumpembe.
La cérémonie, présidée par le Gouverneur ad intérim et l’Ingénieur Sourya Kapuku, Représentant du PNUD, a rassemblé autorités provinciales, coutumières, enseignants, élèves, leaders communautaires ainsi que toute la communauté de 10 villages environnants. Tous ont salué un tournant majeur pour la population locale. « Ce que nous inaugurons aujourd’hui est bien plus qu’un bâtiment : c’est un acte fort pour l’équité territoriale. Il offre désormais à la population un accès de proximité à des soins de qualité, et vient répondre à des besoins prioritaires longtemps rappelés par les populations », a déclaré le Vice-Gouverneur, représentant le Gouverneur.
Des applaudissements nourris ont accompagné la remise symbolique des clés, suivie d’une visite guidée du bâtiment. L’Infirmier Titulaire, Monsieur François Bajikila Mbuyi, a exprimé sa satisfaction dans un discours poignant : « Merci au Chef de l’État pour ce programme PDL qui change nos vies. C’est la première fois, depuis le départ des Belges, qu’un village accueil, une aussi belle construction en matériaux durable. Merci au PNUD, pour son accompagnement et son suivi. Nous promettons d’en prendre soin en bon père de famille, afin qu’il profite à toutes les générations, promettant l’implication de la communauté dans l’entretien et la maintenance de l’ouvrage ».
Cette remise fait partie d’un vaste ensemble d'infrastructures livrées dans le cadre du PDL-145T, destiné à impulser un développement inclusif et équitable dans tous les territoires de la RDC.
Venus assistés à la remise symbolique de l’école primaire moderne Dilala2, les habitants, très émus, promettent d’assurer la gestion et la protection de leur école, infrastructure qui représente un tournant majeur pour l’éducation dans leur communauté. Cette infrastructure scolaire flambant neuve marque une avancée significative dans l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité dans les zones rurales longtemps marginalisées.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Gouverneur ad intérim, Monsieur Bokele Djoy Djoley, de l’Administrateur du Territoire, des représentants du programme PDL-145T du PNUD, des chefs coutumiers, des enseignants, des élèves et d’une population locale venue en grand nombre pour l’occasion. Dans son discours, le gouverneur a salué cette action concrète en faveur de l’éducation : « Cette école, n’est pas qu’un simple bâtiment. C’est un espoir pour nos enfants, une promesse d’un avenir meilleur, et une réponse au droit fondamental à l’éducation ».
L’école comprend 6 salles de classe, un bureau pour la direction, des latrines séparées pour filles et garçons, et trois citernes. Actuellement, elle accueille 320 élèves dont 178 filles.
Pour Joel Bakabibamba, directeur de l’école « la remise de notre école matérialise notre rêve. Nous promettons d’en prendre soin et d’enseigner à nos élèves le maintien de notre belle école». Pour la population, cette école est plus qu’un bâtiment : elle est le symbole d’un Congo qui se relève et qui investit dans son avenir. Le Directeur de l’école, ému, a salué « l’œuvre grandiose ». Actuellement, l’école compte 448 élèves dont 202 filles, je sais qu’en septembre, ce chiffre sera doublé, voire triplé car tous les enfants du village aspirent y étudier maintenant. Une élève de 6ᵉ année a remercié le Chef de l’État « pour sa vision à travers le programme PDL - 145T qui change nos vies ». Trois autres écoles primaires dont l’EP Ditekemena 1, Tshitembi et Elamej ont été remises.
Notons qu’avec l’acquisition de 4 écoles primaire et 2 centres de santé dans le territoire de Luebo, le PDL-145T répond aux besoins prioritaires de populations à travers une meilleure équité territoriale et un développement équilibré dans les 145 territoires du pays.
Le PNUD a rappelé que 69 infrastructures sont prévues pour le Kasaï dans le cadre du PDL-145T, dont 41 écoles, 23 centres de santé et 5 bâtiments administratifs. Sur les 34 infrastructures démarrées, 10 sont achevées, 16 en finition et le reste en cours à divers stades d’exécution. Pour les 35 infrastructures nouvellement financées, les contrats sont signés et quatre nouvelles entreprises se déploient déjà pour le démarrage effectif des travaux sur le terrain.
Dans son rôle principal de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo et celui de défendre la nation, c’est dans cette optique que la base militaire de Kitona située dans la ville de Muanda, dans la province du Kongo Central, a servi de cadre à une formation d’une cinquantaine d’officiers des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), du 17 au 19 juin 2025. Cette formation de trois jours a mis l’accent particulier sur « la protection de l’enfant ».
Pendant ces trois jours, l’instruction était basée sur le respect du standard opérationnel de l’évaluation d’âge visé à prévenir l’enrôlement et l’utilisation des enfants, surtout mineurs dans l’armée sur toute l’étendue du pays.
En outre, cette formation s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action signé entre le Gouvernement congolais et les Nations Unies.
D’après les planificateurs, cette formation avait pour but de « mettre fin aux infractions graves des droits de l’enfant » dans un contexte de combat armé, précisément « le meurtre, blessures, violences sexuelles, enlèvements ainsi que les attaques contre les écoles, les hôpitaux et le refus d’accès à l’assistance militaire».
«Beaucoup de progrès ont été réalisés et nous espérons que dans les jours à venir, les FARDC seront également délitées pour les violences sexuelles», a indiqué Emmanuel Nongera, officier de protection de l’enfant à la MONUSCO.
Les Forces Armées de la RDC sont responsables de la surveillance et de la défense des frontières terrestres, lacustres, maritimes et fluviales. Elles interviennent pour faire face aux menaces intérieures ou extérieures y compris les groupes armés et les troupes civils.
Ce renforcement des capacités est le résultat d’une franche collaboration entre la MONUSCO (section protection d’enfant), les FARDC, l’UNICEF et l’institut Daller.
Il est important de souligner que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont une armée républicaine, apolitique et soumise à l’autorité civile. Elles sont au service de la nation et ont pour mission de garantir la paix et la sécurité de tous les citoyens congolais.
(Admission inconstitutionnelle et illégale des représentants de la CEI ou CENI sans qualité et robes professionnelles)
Introduction
En vertu de l’article122 tiret 7, la représentation en justice c’est-à-dire devant les Cours, Tribunaux ou devant des institutions publiques ou privées est réglementée par la loi du barreau en vigueur ; il y a d’une part des Avocats en trois catégories (stagiaires, inscrits au tableau et Avocats au barreau près la Cour Suprême de Justice).
Partie à un procès de contestation électorale devant la Cour Constitutionnelle ou devant le Conseil d’Etat, la CEI ou CENI, par la main de NGOY MULUNDA, NAANGA et KADIMA devaient choisir un Avocat au tableau du barreau près la Cour Suprême de Justice pour les contentieux électoraux.
Quels textes appliquer à toutes les parties au procès électoral
Il y a la Constitution, la loi du barreau, et la procédure devant la Cour Constitutionnelle et le Conseil d’Etat ainsi que la loi électorale.
En lisant l’alinéa 7 de l’article 122 de la Constitution, la représentation en justice est une exclusivité de la loi du barreau.
Loi du barreau
La loi électorale a un autre objet : organisation des élections et fixation des organes et la procédure des contestations où la CENI intervenant comme institution chargée d’organiser les élections à tous les niveaux de juridiction en décrivant les organes de la CENI.
Elle ne se mêle pas aux règles de représentation des parties ; celles-ci sont fixées par la loi du barreau qui, aux articles 4 et 111, a prévu la seule catégorie d’Avocats qui peut représenter les parties devant la Cour Constitutionnelle et le Conseil de l’Etat.
En lisant ladite loi électorale, on remarque qu’elle ne parle que d’ « un avocat » et pas de « tout avocat ».
Les règles de représentation dont parle l’article 119 de la loi organique devant la Cour Constitutionnelle n’est autres que celles qui figurent dans la loi du barreau ; en l’espèce, ces règles sont constituées par les seuls articles 103 à 111 de la loi du barreau où l’avocat à la Cour, des défenseurs judiciaires et les parties elles-mêmes sont exclues.
C’est pourquoi il y a les dispositions transitoires.
Conclusion
Depuis LUAMBA à KAMULETA, devant la Cour Constitutionnelle d’une part et d’autre part depuis VUNDUAWE à Madame NSENSELE devant le Conseil d’Etat, seules hautes juridictions électorales, la RDC vit la catastrophe procédurale.
Tous ces juges constitutionnels et hauts magistrats du Conseil d’Etat ont refusé d’appliquer l’article 111 de la loi du barreau.
Ils ont été des parjures pour n’avoir pas appliqué la loi du barreau, visée pourtant aussi par leurs serments.
KALALA MUENA MPALA
Avec nationalité, qualité, robe et mandat professionnels conformes aux articles 4 al. 4, 7, 71 et 73 de la loi du barreau, 2, 3, 5 du Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice.
Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
Dans un communiqué officiel des FARDC publié hier, lundi 23 juin 2025, et signé par le Général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les forces loyalistes portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale de l’exécution sommaire de 17 civils par la coalition RDF/AFC/M23 le dimanche 22 juin 2025 aux environs de 18h30 au village de Munzinzi, en chefferie de Ngweshe, dans le territoire de Walungu, province du Sud-Kivu. Dans ce communiqué, il est fait mention de plusieurs maisons qui ont également été incendiées et la population civile terrorisée puis obligée de se réfugier dans les positions militaires les plus proches. La population est accusée de collaborer avec les Forces Armées et les Wazalendo par l’ennemi après l’échec et des pertes énormes subis dans ses tentatives d’attaques contre les positions des forces loyalistes.
Ainsi, les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance.
Dans une publication poignante faite sur son compte X, en début de cette semaine, Isidore Kwandja Ngembo, technocrate patenté et Représentant de la RDC au Conseil d’orientation du Comité International des Jeux de la Francophonie, fonde sa réflexion sur la responsabilité dévolue aux médias dans un contexte de crise sécuritaire.
Pour ce responsable, l’exercice de la liberté de la presse, en tant de guerre, doit se conformer, absolument, aux lois du pays, mais également et surtout aux règles qui encadrent la profession journalistique pour parer, par exemple, aux productions médiatiques pouvant entrainer la démobilisation des troupes engagées au front. Dans cette quête, il estime que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a un rôle indispensable à jouer avec fidélité et rigueur. Dans son post, il encourage Christian Bosembe, Président du CSAC, à maintenir l’élan d’engagement et de la fermeté pour neutraliser tous ces hommes et toutes ces femmes des médias qui brillent par la médiocrité dans l’exercice de leur profession.
‘’Félicitations cher Christian Bosembe pour l’excellent travail que tu fais pour ton pays, surtout en cette période qu’il subit une agression militaire cruelle de la part du Rwanda avec la complicité de certains Congolais égarés. Les journalistes et les médias traditionnels sont des rouages essentiels pour la création et le développement d'une culture démocratique dans un pays notamment, par la formation de l'opinion publique et le développement des idées et comportements politiques. En RDC, il est déplorable de constater que les médias traditionnels, plus encore les médias sociaux, peuvent tenir et diffuser des propos farfelus, mensongers, diffamatoires voire faire des graves accusations pour salir et souiller la réputation des gens honnêtes et intègres, sans en apporter la moindre preuve et ce, sans aucune sanction. Il appartient désormais au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de recadrer, sanctionner et redresser certaines mauvaises plumes’’, souligne, sur son compte X, Isidore Kwandja Ngembo.
Dans une ambiance conviviale mais engagée, une centaine de jeunes leaders congolais ont participé à un dîner d’échanges inédit organisé par le Réseau National des Femmes et Hommes Renouvelés pour la Transformation de la RDC (RENFHORT-RDC), sous le thème : «Jeunesse & Gouvernance : Construire, ensemble, l’avenir».
L’événement, tenu au Chapiteau La Marquise dans la commune de la Gombe, a réuni des décideurs publics, des acteurs du développement et de jeunes acteurs du changement pour un dialogue franc et structuré sur les grands enjeux de gouvernance, de planification et de participation citoyenne.
Une jeunesse au cœur du débat public
A l’heure où la République Démocratique du Congo s’engage dans des réformes de fond à travers des outils comme le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), RENFHORT-RDC entend repositionner la jeunesse comme actrice à part entière de la transformation nationale.
«Cette rencontre n’est pas une simple formalité : elle est un acte de foi en la jeunesse congolaise, un moment de vérité où les institutions et les décideurs publics tendent l’oreille à cette force vive, souvent sollicitée, mais trop rarement écoutée…Nous sommes rassemblés ici parce que nous croyons que le développement ne se décrète pas : il se construit ensemble, avec et par toutes les composantes de la Nation, au premier rang desquelles figure la jeunesse», a rappelé Prisca Manyala, Présidente de RENFHORT-RDC.
Un échange direct avec le Vice-Premier Ministre du Plan
Point d’orgue de la soirée, un échange interactif entre les jeunes participants et le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, SEM Guylain Nyembo. Celui-ci a salué l’initiative et encouragé les jeunes à s’approprier les outils de planification pour mieux contribuer à la réussite des réformes en cours. « Nous avons voulu que les jeunes comprennent la trajectoire que suit le pays et savoir comment ils peuvent s’impliquer »
Objectifs clairs, ambitions partagées
Parmi les objectifs affichés de cette rencontre : Renforcer l’appropriation citoyenne des politiques publiques par les jeunes ; Vulgariser les mécanismes de planification et les programmes à impact territorial ; Favoriser un dialogue structuré entre les jeunes et les institutions ; Recueillir des propositions concrètes pour une gouvernance plus inclusive.
RENFHORT-RDC : un catalyseur de transformation
Avec cette initiative, RENFHORT-RDC confirme son positionnement comme un acteur structurant du dialogue intergénérationnel. En portant la voix d’une jeunesse trop souvent reléguée à la marge, le Réseau agit comme un trait d’union entre les aspirations citoyennes et les exigences institutionnelles de modernisation de l’État. « RENFHORT-RDC est une organisation des jeunes qui se concentre à aider les jeunes à accéder aux postes de prise de décision…dans ce cadre nous initions un nombre de programmes que nous appelons la Rencontre des Étoiles, et s’en était une aujourd’hui avec la participation du Vice-Premier Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement », a précisé Prisca Manyala
Le succès de cette rencontre démontre une chose : la gouvernance participative n’est plus une option, mais une exigence. Pour répondre aux défis d’un développement équitable et durable, l’État congolais doit désormais co-construire avec sa jeunesse. Et RENFHORT-RDC entend bien y veiller.