*Nommé par ordonnance présidentielle signée le 10 février courant 2023 et publiée 10 jours plus tard, Willy Mulamba Mabika, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en République Burundaise, a remis ses lettres de créances au Président du Burundi le Général Evariste Ndayishimiye ce mardi 25 Avril à KITEGA, la Capitale politique du pays. A l’issue de son audience auprès du chef de l’Etat burundais, Willy MULAMBA avait prévu dans son agenda de rencontrer la diaspora congolaise de céans ce qui fut fait. A son arrivée à l’Ambassade, M. Willy Mulamba a été accueilli par des cris de joie des élèves et écoliers de l’école consulaire que fréquentent exclusivement les enfants issus de la communauté congolaise, école située juste face à l’ambassade. C’est donc, dans cette ambiance de gaieté que M. MULAMBA allait rencontrer les représentants des différentes communautés tribalo-ethniques de notre pays vivant au Burundi, c’est le cas des bavira, des bahavu, des bashi, des barega, des babembe, des bafuliro, des baluba, des bakongo, des bangala, des congolais de souche rwandophones ou banyamulenge, bref des toutes les ethnies et tribus dans toute leur diversité. En cette circonstance, M. l’ambassadeur a invité les représentants de ces différentes communautés à la cohésion nationale et à vivre en harmonie et dans la paix entre eux, car la diversité, loin de constituer un problème, doit plutôt être vécue comme une richesse, ne dit-on pas que le fer s’aiguise par le fer, chaque peuple ayant sa culture et ses valeurs, les uns peuvent s’enrichir au contact de la culture et valeurs des autres. Il les a exhortés à vivre dans le respect des lois du pays d’accueil et de toujours refléter une bonne image de notre pays partout où leurs activités de vie vont les conduire. Il leur a dit qu’il se tenait à leur disposition pour tout problème qui pourrait surgir dans l’une ou l’autre communauté car il est l’émanation du Chef de l’Etat. Intervenant à cette occasion, le représentant des congolais de souche rwandaise a dit toute son émotion et sa joie car, c’est la première fois dans l’histoire des membres de cette communauté, bien que vivant au Burundi, mais qui reconnaissent la RDC comme leur patrie d’être associés à une rencontre de cette nature au siège de la représentation diplomatique. VK/CP
*"J'attends maintenant de chacun de vous l'application des recommandations issues de ces assises, afin de répondre aux besoins et attentes de notre population’’, a lancé hier, du haut de la tribune érigée pour la circonstance à Fleuve Congo Hôtel, à la lisière de la Gombe, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, devant les membres du tout nouveau Gouvernement Sama II, à l’issue du séminaire de renforcement des capacités et de réarmement moral face à tous les défis qui se profilent à l’horizon pour sortir la RD. Congo du bourbier. Il espère ainsi qu’après le rappel des principes et notions sur le fonctionnement des institutions ainsi que sur le contenu qu’il sied de donner à la fonction ministérielle en tant que sacerdoce et effort à fournir pour le bien-être des congolais, que chacun, quel que soit son secteur, pour autant qu’ils sont, désormais, sur la même longueur d’onde, donnera le meilleur de lui-même afin de contribuer, de manière efficiente, à l’œuvre du redressement et de la reconstruction du pays dans le cadre de la vision qu’il avait, du reste, déjà clairement définie, depuis son accession, le 24 janvier 2019, à la magistrature suprême. Récit Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a prononcé un discours lors de la cérémonie de clôture, ce mercredi 26 avril 2023, du séminaire du Gouvernement organisé au Fleuve Congo Hôtel. Il a rappelé aux membres du gouvernement les propos qu'il avait tenus, il y a un mois lors de la 92ème réunion du Conseil des Ministres : " La fonction ministérielle qui, bien plus qu'un privilège, demeure avant toute chose, un sacerdoce et une lourde responsabilité qu'il revient d'assumer en ayant sans cesse à l’esprit, l’intérêt général et non le contraire." Confiant tant dans la qualité de la matière dispensée que dans celle des orateurs du séminaire, le Président Tshisekedi a renchéri en ces termes : " J'ai la conviction qu'à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s'en sont suivis, tous les membres du Gouvernement sont désormais sur la même longueur d'onde aussi bien en ce qui concerne la conduite à tenir qu'en ce qui concerne les efforts de travail à fournir ". Enfin, le Chef de l’Etat a conclu par ces mots : " J'attends maintenant de chacun de vous l'application des recommandations issues de ces assises, afin de répondre aux besoins et attentes de notre population." L’appel de Sama au soutien total Juste avant le discours du Président de la République, c'était le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde qui avait pris la parole au nom de l'assemblée réunie dans l'amphithéâtre de l'Hôtel du Fleuve Congo. Le Chef de file du gouvernement a, par ailleurs, remercié le Chef de l'Etat d'avoir accepté de parrainer ce renforcement des capacités de l'équipe gouvernementale. Sama Lukonde a aussi réaffirmé le soutien total des membres du gouvernement au Chef de l'Etat. Il a rappelé, en outre, que la priorité demeure la matérialisation de la vision du Chef de l'Etat surtout en ces moments difficiles où le pays subit l'agression injuste du Rwanda via les terroristes du M23. Cohésion efficace Ce séminaire du gouvernement était placé sous le thème suivant : "Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental", et il s'est tenu durant 2 jours à savoir, le mardi 25 et le mercredi 26 avril 2023 à l'hôtel du Fleuve Congo dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif de renforcer les capacités des "warriors" et de consolider la cohésion de l'équipe gouvernementale dans l’action au bénéfice de la population congolaise. Exposés enrichissants Ces assises, ponctuées de plusieurs exposés enrichissants et présentés par d'éminents intervenants au nombre desquels le professeur Evariste Mabi Mulumba et Edouard Mokolo wa Pombo, ont été sanctionnées par la signature, devant le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de "l'acte d'engagement éthique". Cet acte n'est pas une contrainte mais un acte de foi, selon le Directeur général de l'OSCEP (Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l'Ethique Professionnelle), le Professeur Mwendambali, qui est le chantre de la lutte contre la corruption initiée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. LPM avec la Cellcom/Présidentielle
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’est prêté à un exercice peu coutumier de rédévabilité, mercredi, à l’occasion du deuxième anniversaire du Gouvernement de la République, investi par l’Assemblée nationale, le 26 avril 2021. Ce cadre-là, constitué de Vice-premiers ministres, ministres d’Etat, ministres et de plusieurs autres membres de l’équipe gouvernementale, aura permis au Chef de file de l’exécutif central de passer au crible, sans langue de bois, le niveau de mise en œuvre du programme du gouvernement, tout en mettant en relief les différentes réalisations d’ores et déjà engrangées, et ce, suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Face à Willy Kalengayi et Françoise Buela, deux grandes figures de la presse congolaise, le Premier ministre Sama Lukonde a indiqué, par exemple, que sur le plan sécuritaire, en dépit de l’insécurité qui sévit dans la partie Est, suite à la persistance de l’agression rwandaise, le Gouvernement de la République a fourni d’énormes efforts pour la montée en puissance des nos FARDC. Allusion faite notamment, à l’amélioration des conditions de vie des militaires en termes de salaire et de nombreux aspects liés à leur formation. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation pour la restauration de la paix dans la partie Est. Pour lui, en effet, cette situation ‘’est un combat difficile qui nécessite que chaque congolais soit mobilisé pour garantir que jamais un seul centimètre de la République démocratique du Congo ne soit perdu’’. De la situation financière, il en a été également question lors de cet entretien. Ici, Sama Lukonde s’est félicité d’avoir œuvré, en peu de temps, soit en deux bonnes années seulement, en faveur de l’instauration d’une bonne gouvernance axée sur la transparence, comme pour exorciser la RDC de ses vieux esprits d’instabilité du cadre macroéconomique afin d’accroitre les recettes de l’Etat. Pour ce qui est du secteur de la Santé, aujourd’hui dirigé par le Ministre Roger Kamba, le warrior en chef a brandi la couverture santé universelle comme ce coup de génie à mettre à l’actif de son gouvernement. Le Premier ministre a reconnu tout de même que plusieurs défis restent à relever, nonobstant les points positifs à ne pas sacrifier. Une façon de pousser les membres du Gouvernement à sa suite à mettre à l’œuvre, plus que jamais, des énergies nouvelles en vue des résultats probants dans les jours qui viennent. Zoom sur l’accroissement des recettes ‘’En ce qui concerne l’accroissement des recettes, la République démocratique du Congo est à féliciter du fait de sa résilience parce qu’effectivement, lorsque le Gouvernement se met en place, nous trouvons une croissance 4.2 et nous venons d’une crise forte, Covid-19. Et, il nous faut à ce moment-là, garantir du point de vue non seulement de l’engagement que nous avions avec nos partenaires, à ce moment-là, le Fonds Monétaire international, avec qui nous arrivons à conclure notre contrat… A côté de ça, nous avons un suivi en termes de bonne gouvernance à appliquer avec trois secteurs clés notamment, le Ministère du Budget, le Ministère des Finances ainsi que la Banque centrale du Congo qui forment cette Troïka et qui doivent travailler à la stabilité macroéconomique. Ces trois secteurs sont à féliciter parce qu’ils sont parvenus à maintenir un cap qui nous a permis d’avoir une croissance au-dessus de la moyenne. Je vais rappeler qu’en 2022, nous étions à 8.5 de croissance alors que celle qui était attendue était à 6.1. Nous avons voulu, au-delà de ça, rester dans ce qui nous avait déjà été édicté par le Président de la République. C’est-à-dire, travailler vraiment avec éthique et bonne gouvernance. Je voudrais ici, au passage, remercier le travail qui est fait à côté de nous par l’Inspectorat Général des Finances qui, lui aussi, reste dans le suivi de l’accroissement de nos recettes. Ça nous a permis, effectivement, non seulement de maintenir un niveau optimal au niveau de ces recettes, je vais rappeler qu’en 2021, nous avions dépassé le budget qui avait été voté alors que nous n’étions pas encore installé. Et, en 2022, nous avons, pour la première fois, depuis que la République démocratique du Congo est pays, franchi la barre de 10 milliards pour atteindre 12 milliards. Aujourd’hui, nous avions présenté ce budget de 14 milliards de dollars et l’Assemblée nationale qui est l’autorité budgétaire l’a relevé à 16 milliards de dollars avec assignation au Gouvernement d’atteindre ces recettes », a indiqué Sama Lukonde Sécurité, première mission du Gouvernement «Je suis, comme d’habitude, très heureux de vous retrouver ici ce soir dans cet exercice dans lequel nous nous sommes inscrit dès le début de notre action gouvernementale, celui de la rédévabilité. Nous avions dit que nous sommes un Gouvernement qui a été placé sous la confiance de Son Excellence Monsieur le Président de la république, ensuite investi par le Parlement le 26 avril 2021. Depuis ce moment où nous œuvrons pour la population, nous devons lui rendre compte. Il y a exactement une année, nous sommes livré au même exercice. Nous avons fait ce que nous appelions en ce temps, une ouverture de bal. Nous avions dit : « Le Premier ministre qui est le Chef du Gouvernement vient donner une vue d’ensemble de l’action gouvernementale. Par la suite, ça va être suivi par chaque ministre, qui est responsable de son secteur, qui va aussi rendre compte à la population et dire de manière détaillée ce qui est mené dans chaque secteur. Alors, nous avions été au Parlement, où nous avons présenté une vision (du Chef de l’Etat), qui se déclinait en Etat fort, prospère et solidaire. Voilà ce qui était voulu et on a décliné un certain nombre d’actions dans chacun de ces axes qui devaient être menés dans différents ministères sectoriels qui sont ici avec nous. Je crois que dans le dernier exercice que nous avions fait, nous avions aussi rappelé les missions précises, à l’intérieur de ces axes, qui nous avaient été données. En priorité, la question de la sécurité, qui nous avait été donnée comme première mission, bien-sûr avec la partie Est de la République démocratique du Congo, qui était et est encore aujourd’hui le théâtre où nous subissons toutes ces violences et cette agression que avons vis-à-vis du Rwanda avec ce supplétif du M23 », a-t-il précisé. Vive la gratuite de l’enseignement A en croire le Premier ministre Sama Lukonde, dans l’accomplissement de ses missions, le Gouvernement de la république fait de la question de la question de la gratuité de l’enseignement de base son cheval de bataille, comme le veut le Chef de l’Etat, qui accorde une attention particulière, durant son mandat, sur la formation de la jeunesse, l’avenir de la RDC. Il a indiqué que les mêmes efforts sont fournis dans le secteur de la Santé. « Nous avons la Santé, avec une mission qui nous avait été donnée, en tout cas, de mettre en place le système de couverture santé universelle, tout au moins l’amorcer. Et, nous avions aussi le devoir s’assurer la continuité de la gratuité de l’Enseignement parce que, programme phare annoncé par le Président de République, constitutionnellement énoncé et avec le devoir du gouvernement de maintenir ce qui avait déjà commencé dans cette action de la gratuité de l’enseignement. Mais, à côté de cela, nous avions d’autres grandes questions qui venaient, notamment mettre en avant ces questions de bonne gouvernance. Nous avions besoin de finaliser l’accord que nous avions signé avec le FMI. Mais, à côté de cela, d’autres réformes qui devaient suivre pour pouvoir nous permettre d’avoir les moyens de notre politique », a-t-il déballé. Recensement de la population «Je ne fais que me remettre dans le contexte dans lequel nous étions, bien-sûr avec d’autres questions phares du point de vue de l’organisation des élections, l’accompagnement du gouvernement du point de vue des moyens et de la sécurisation et à côté, à la clé, de cette question d’identification. Finalement, un recensement, avec une mutualisation des efforts entre la CENI et l’ONIP pour arriver à cette carte d’identité et que, finalement, l’Etat congolais puisse reconnaitre chacun de ses enfants », a-t-il complété. Pour lui, du point de vue gouvernemental, la priorité reste sur la déclinaison des actions à mener. « Nous, du point de vue Gouvernement, nous restons concentré sur la déclinaison de l’action que nous devons mener. De ce point de vue, nous avons des points de satisfaction. Ces points de satisfaction, je peux les donner à certains niveaux On a parlé de trois axes qui nous ont été déclinés. Sur ces trois axes, nous avions la question de la sécurité, la guerre dans l’Est… Un message pathétique qu’il faut lancer à notre jeunesse qui a répondu massivement à l’appel du Président de la république lorsqu’il a été question de s’enrôler au sein de nos Forces armées pour faire face à cette agression que nous connaissons vis-à-vis du Rwanda », a rappelé Sama Lukonde. La Pros.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’est prêté à un exercice peu coutumier de rédévabilité, mercredi, à l’occasion du deuxième anniversaire du Gouvernement de la République, investi par l’Assemblée nationale, le 26 avril 2021. Ce cadre-là, constitué de Vice-premiers ministres, ministres d’Etat, ministres et de plusieurs autres membres de l’équipe gouvernementale, aura permis au Chef de file de l’exécutif central de passer au crible, sans langue de bois, le niveau de mise en œuvre du programme du gouvernement, tout en mettant en relief les différentes réalisations d’ores et déjà engrangées, et ce, suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Face à Willy Kalengayi et Françoise Buela, deux grandes figures de la presse congolaise, le Premier ministre Sama Lukonde a indiqué, par exemple, que sur le plan sécuritaire, en dépit de l’insécurité qui sévit dans la partie Est, suite à la persistance de l’agression rwandaise, le Gouvernement de la République a fourni d’énormes efforts pour la montée en puissance des nos FARDC. Allusion faite notamment, à l’amélioration des conditions de vie des militaires en termes de salaire et de nombreux aspects liés à leur formation. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation pour la restauration de la paix dans la partie Est. Pour lui, en effet, cette situation ‘’est un combat difficile qui nécessite que chaque congolais soit mobilisé pour garantir que jamais un seul centimètre de la République démocratique du Congo ne soit perdu’’. De la situation financière, il en a été également question lors de cet entretien. Ici, Sama Lukonde s’est félicité d’avoir œuvré, en peu de temps, soit en deux bonnes années seulement, en faveur de l’instauration d’une bonne gouvernance axée sur la transparence, comme pour exorciser la RDC de ses vieux esprits d’instabilité du cadre macroéconomique afin d’accroitre les recettes de l’Etat. Pour ce qui est du secteur de la Santé, aujourd’hui dirigé par le Ministre Roger Kamba, le warrior en chef a brandi la couverture santé universelle comme ce coup de génie à mettre à l’actif de son gouvernement. Le Premier ministre a reconnu tout de même que plusieurs défis restent à relever, nonobstant les points positifs à ne pas sacrifier. Une façon de pousser les membres du Gouvernement à sa suite à mettre à l’œuvre, plus que jamais, des énergies nouvelles en vue des résultats probants dans les jours qui viennent. Zoom sur l’accroissement des recettes ‘’En ce qui concerne l’accroissement des recettes, la République démocratique du Congo est à féliciter du fait de sa résilience parce qu’effectivement, lorsque le Gouvernement se met en place, nous trouvons une croissance 4.2 et nous venons d’une crise forte, Covid-19. Et, il nous faut à ce moment-là, garantir du point de vue non seulement de l’engagement que nous avions avec nos partenaires, à ce moment-là, le Fonds Monétaire international, avec qui nous arrivons à conclure notre contrat… A côté de ça, nous avons un suivi en termes de bonne gouvernance à appliquer avec trois secteurs clés notamment, le Ministère du Budget, le Ministère des Finances ainsi que la Banque centrale du Congo qui forment cette Troïka et qui doivent travailler à la stabilité macroéconomique. Ces trois secteurs sont à féliciter parce qu’ils sont parvenus à maintenir un cap qui nous a permis d’avoir une croissance au-dessus de la moyenne. Je vais rappeler qu’en 2022, nous étions à 8.5 de croissance alors que celle qui était attendue était à 6.1. Nous avons voulu, au-delà de ça, rester dans ce qui nous avait déjà été édicté par le Président de la République. C’est-à-dire, travailler vraiment avec éthique et bonne gouvernance. Je voudrais ici, au passage, remercier le travail qui est fait à côté de nous par l’Inspectorat Général des Finances qui, lui aussi, reste dans le suivi de l’accroissement de nos recettes. Ça nous a permis, effectivement, non seulement de maintenir un niveau optimal au niveau de ces recettes, je vais rappeler qu’en 2021, nous avions dépassé le budget qui avait été voté alors que nous n’étions pas encore installé. Et, en 2022, nous avons, pour la première fois, depuis que la République démocratique du Congo est pays, franchi la barre de 10 milliards pour atteindre 12 milliards. Aujourd’hui, nous avions présenté ce budget de 14 milliards de dollars et l’Assemblée nationale qui est l’autorité budgétaire l’a relevé à 16 milliards de dollars avec assignation au Gouvernement d’atteindre ces recettes », a indiqué Sama Lukonde Sécurité, première mission du Gouvernement «Je suis, comme d’habitude, très heureux de vous retrouver ici ce soir dans cet exercice dans lequel nous nous sommes inscrit dès le début de notre action gouvernementale, celui de la rédévabilité. Nous avions dit que nous sommes un Gouvernement qui a été placé sous la confiance de Son Excellence Monsieur le Président de la république, ensuite investi par le Parlement le 26 avril 2021. Depuis ce moment où nous œuvrons pour la population, nous devons lui rendre compte. Il y a exactement une année, nous sommes livré au même exercice. Nous avons fait ce que nous appelions en ce temps, une ouverture de bal. Nous avions dit : « Le Premier ministre qui est le Chef du Gouvernement vient donner une vue d’ensemble de l’action gouvernementale. Par la suite, ça va être suivi par chaque ministre, qui est responsable de son secteur, qui va aussi rendre compte à la population et dire de manière détaillée ce qui est mené dans chaque secteur. Alors, nous avions été au Parlement, où nous avons présenté une vision (du Chef de l’Etat), qui se déclinait en Etat fort, prospère et solidaire. Voilà ce qui était voulu et on a décliné un certain nombre d’actions dans chacun de ces axes qui devaient être menés dans différents ministères sectoriels qui sont ici avec nous. Je crois que dans le dernier exercice que nous avions fait, nous avions aussi rappelé les missions précises, à l’intérieur de ces axes, qui nous avaient été données. En priorité, la question de la sécurité, qui nous avait été donnée comme première mission, bien-sûr avec la partie Est de la République démocratique du Congo, qui était et est encore aujourd’hui le théâtre où nous subissons toutes ces violences et cette agression que avons vis-à-vis du Rwanda avec ce supplétif du M23 », a-t-il précisé. Vive la gratuite de l’enseignement A en croire le Premier ministre Sama Lukonde, dans l’accomplissement de ses missions, le Gouvernement de la république fait de la question de la question de la gratuité de l’enseignement de base son cheval de bataille, comme le veut le Chef de l’Etat, qui accorde une attention particulière, durant son mandat, sur la formation de la jeunesse, l’avenir de la RDC. Il a indiqué que les mêmes efforts sont fournis dans le secteur de la Santé. « Nous avons la Santé, avec une mission qui nous avait été donnée, en tout cas, de mettre en place le système de couverture santé universelle, tout au moins l’amorcer. Et, nous avions aussi le devoir s’assurer la continuité de la gratuité de l’Enseignement parce que, programme phare annoncé par le Président de République, constitutionnellement énoncé et avec le devoir du gouvernement de maintenir ce qui avait déjà commencé dans cette action de la gratuité de l’enseignement. Mais, à côté de cela, nous avions d’autres grandes questions qui venaient, notamment mettre en avant ces questions de bonne gouvernance. Nous avions besoin de finaliser l’accord que nous avions signé avec le FMI. Mais, à côté de cela, d’autres réformes qui devaient suivre pour pouvoir nous permettre d’avoir les moyens de notre politique », a-t-il déballé. Recensement de la population «Je ne fais que me remettre dans le contexte dans lequel nous étions, bien-sûr avec d’autres questions phares du point de vue de l’organisation des élections, l’accompagnement du gouvernement du point de vue des moyens et de la sécurisation et à côté, à la clé, de cette question d’identification. Finalement, un recensement, avec une mutualisation des efforts entre la CENI et l’ONIP pour arriver à cette carte d’identité et que, finalement, l’Etat congolais puisse reconnaitre chacun de ses enfants », a-t-il complété. Pour lui, du point de vue gouvernemental, la priorité reste sur la déclinaison des actions à mener. « Nous, du point de vue Gouvernement, nous restons concentré sur la déclinaison de l’action que nous devons mener. De ce point de vue, nous avons des points de satisfaction. Ces points de satisfaction, je peux les donner à certains niveaux On a parlé de trois axes qui nous ont été déclinés. Sur ces trois axes, nous avions la question de la sécurité, la guerre dans l’Est… Un message pathétique qu’il faut lancer à notre jeunesse qui a répondu massivement à l’appel du Président de la république lorsqu’il a été question de s’enrôler au sein de nos Forces armées pour faire face à cette agression que nous connaissons vis-à-vis du Rwanda », a rappelé Sama Lukonde. La Pros.
Dans une interview exclusive nous accordée à l’occasion de la commémoration de 33 ans de l’instauration de la démocratie en République démocratique du Congo, Christian Moleka, coordonnateur de la Dynamique des politologues de la RDC (DYPOL), a laissé entendre qu’après 33 ans, il y a des acquis en termes d’ouverture démocratique, mais il reste encore des choses à modifier pour que la population trouve sa place. «Si vous regardez quand même la sous-région, vous verrez que le Congo aujourd’hui est un modèle démoc ratique dans un environnement plus ou moins monocratique’’, explique-t-il, attestant que la RDC a du moins connu d’énormes progrès en termes de démocratie. Néanmoins, il note un recul notamment, en termes de démocratie interne. «Nous avons peut-être chassé le monopartisme dans l’espace public, mais à l’intérieur de nos partis politiques, le monopartisme demeure», dit-il. Sinon, pour lui, l’ouverture démocratique n’avait pas pour finalité uniquement la démocratie, mais bien aussi le développement. Il explique cela en disant que le rendez-vous du développement se fait attendre et beaucoup de Congolais aujourd’hui désespèrent parce que la démocratie ne les a pas amené vers ce qu’ils attendaient. «Ce n’était pas uniquement le départ de Mobutu mais, c’est également pour changer la vie des Congolais. Et, sur la route du développement, nous n’avons pas avancé». De l’autre côté, il définit la démocratie comme un système conflictuel : « parce qu’à la différence d’un système a pensée unique, vous acceptez la contradiction et donc est un système qui demande de la hauteur de ceux qui le font». Par ailleurs, il indique que le grand danger auquel les congolais courent aujourd’hui, c’est de tomber un jour entre les mains d’un populiste. «Parce que dans tout ce qu’on a fait 33 ans après, le peuple n’a pas trouvé son compte… ». Grâce Daro
MISSION D’OBSERVATION ELECTORALE CENCO-ECC COMMUNIQUE N° 003/MOE CENCO-ECC/AVR./2023 1. Le samedi 22 avril 2023, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a publié le Communiqué de presse n°020/CENI/2023 signé par son Rapporteur dans lequel cette Institution d’appui à la Démocratie annonçait la tenue des Journées Portes Ouvertes (Open Days), du mardi 25 avril au jeudi 4 mai 2023, en faveur des parties prenantes au processus électoral. La MOE CENCO-ECC l’en remercie. 2. La MOE CENCO-ECC constate malheureusement que cette invitation lancée aux parties prenantes, par voie de Communiqué, ne trace pas de grandes lignes qui indiquent clairement les objectifs et les résultats relatifs à l’activité, éléments devant leur permettre de se préparer d’avantage et au besoin de savoir comment orienter leur participation. 3. La MOE CENCO-ECC invite, à cet effet, la CENI à mettre à la disposition de toutes les parties prenantes les Termes de référence de cette activité afin qu’elles sachent à quoi elles s’engagent. Fait à Kinshasa, le 24 avril 2023. Pour la CENCO Mgr Donatien NSHOLE Pour l’ECC Révérend Eric NSENGA
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a conféré mardi 25 avril 2023, avec Quentin TEISSEIRE, Sous-directeur pour l'Afrique centrale au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français. Sa mission en RDC se situe dans le droit fil de la visite qu'a effectuée le chef de l'État français, Emmanuel Macron, dans le cadre de la consolidation de la coopération existant entre la RDC de la France. En effet, le Président Denis Kadima et son hôte ont abordé la question liée au processus électoral qui a cours en RDC dont l'aboutissement est le scrutin de 2023 auquel se consacre activement la CENI. « Je suis venu en RDC dans le cadre du suivi de la visite du Président de la République qui est arrivé début mars. Nous avons une série d'échanges à ce propos surtout que pour la RDC c'est une année importante car électorale. Notre entretien avec le Président Denis KADIMA a été marqué par l'état des préparatifs électoraux et maintenant parvenus à la fin de la phase d'enrôlement. Il m'a présenté la façon dont la CENI a procédé à l'identification et d'enrôlement des électeurs et comment elle se prépare sur le plan technique à conduire à bon port les élections », a souligné Quentin Teisseire. Le diplomate français a mis en avant l'accompagnement de la France vis-à-vis de ce processus électoral pour que tout se déroule comme souhaité. « Le Président Kadima s'est montré très réceptif et a donné des réponses claires aux différentes questions que nous avons soulevées sur la manière dont tout cela se déroule jusqu'à présent. Une des attentes qui est exprimée, c'est d'avoir un soutien plus large du processus électoral d'une manière générale notamment les encouragements pour qu'on puisse avoir des observations plus largement. C'est quelque chose que nous soutenons et appuyons pour qu'il y ait un consensus de l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral en RDC pour que ces élections se déroulent de façon apaisée », a fait observer le Sous Directeur Afrique centrale au sein du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français. MB
Alors que le gouvernement du président Joseph Kabila se vantait d'avoir réussi à augmenter chaque année les budgets et les investissements dans les infrastructures, l'éducation et les soins de santé, la majorité des Congolais continuait à faire face à des conditions de vie précaires, avec des opportunités d'emploi limitées et des filets de sécurité sociale inadéquats, créant un sentiment de désillusion et de frustration. La piètre performance d'Emmanuel Shadary, désigné par Joseph Kabila comme son successeur à la présidentielle de 2018, en témoigne. Vient ensuite, l’équipe du Président Félix Tshisekedi qui tente de faire de même. Malheureusement, le budget du gouvernement de la RDC pour 2023 a été jugé irréaliste par le FMI et d'autres en raison d'hypothèses économiques trop optimistes, ainsi que des défis actuels, tels que l'insécurité et la pauvreté généralisée. Il est également prouvé que le gouvernement manque de plans concrets pour réaliser les projets inclus dans le budget, ce qui soulève des doutes quant à sa capacité à exécuter le budget à temps. Cependant, permettez-moi de souligner que le véritable problème est autre chose. Miroir enfumé Les budgets gouvernementaux sont importants pour financer les services publics. Cependant, lorsque les citoyens disposent de plus d'argent pour dépenser, ils sont plus susceptibles d'acheter des biens et des services, ce qui stimule la demande et soutient les entreprises. Par conséquent, les dépenses des consommateurs, qui sont stimulées par le revenu disponible des citoyens, sont un moteur important de la croissance économique. De ce fait, les politiques qui soutiennent le revenu des citoyens, au lieu d'efforts pour augmenter le budget du gouvernement en premier lieu, sont importantes pour réduire les inégalités de revenus et promouvoir la stabilité sociale. Kabila avait négligé cette hiérarchie fondamentale d'économie politique. Et son successeur, Tshisekedi, a emboîté le pas tout en y ajoutant sa levure de délusion malgré les avertissements répétés et les moqueries du FMI et d'autres. Cependant, cela n'est pas le plus grand péché de Kabila. Défiguration de la démocratie Un grand nombre d'organisations et de candidats ont signalé des irrégularités et des fraudes massives lors des élections de 2018, ainsi que la corruption et l'influence des élites politiques et économiques sur les processus électoraux. Les règles établies du jeu sont à blâmer. Déformant constamment les principes démocratiques pour éviter de confronter la vérité populaire, les actions de Kabila et des kabilistes ont nui à la crédibilité du processus électoral en RDC. Plus grave, ils ont dilué la pertinence de l'élection pour répondre aux besoins et préoccupations des électeurs. Malheureusement aujourd’hui, on insiste sur crédibilité et néglige la notion de pertinence. Une élection est considérée comme crédible mais pas pertinente peut ne pas refléter les priorités et les préoccupations des électeurs, entraînant un gouvernement déconnecté de ses citoyens. Inversement, si une élection est jugée pertinente mais pas crédible peut ne pas être considérée comme une expression légitime de la volonté du peuple, entraînant des troubles et un manque de confiance dans le gouvernement. En fin de compte, tant la crédibilité que la pertinence sont essentielles pour une démocratie fonctionnelle. Kabila avait bafoué cette nécessité. Tshisekedi a réhabilité les mêmes pratiques et accords, malgré les protestations de ma part et de nombreux autres, y compris les kabilistes. Ce n'est pas non plus le plus grand péché de Kabila. Nation aux enchères La question de la vente des ressources naturelles d’une nation par rapport à la privatisation soulève des débats dans de nombreux pays, surtout dans les nations en développement. Les partisans de la privatisation soutiennent que cela peut améliorer l'efficacité et la rentabilité des entreprises, stimulant ainsi la croissance économique. Cependant, les opposants estiment que la gestion des ressources naturelles devrait rester sous le contrôle de l'État, car elles sont cruciales pour l'identité et le développement futur du pays. Joseph Kabila a supervisé la vente d'actifs miniers appartenant à l'État à des entreprises privées pendant son mandat. Selon plusieurs rapports, cela a permis à un petit cercle de Congolais, dont deux potentiels candidats à la présidence en 2023, Matata et Katumbi, liés à Kabila, de prendre le contrôle de certains des gisements minéraux les plus précieux du pays ou d'acquérir les droits miniers de certaines des mines les plus lucratives à des prix très bas, puis de les vendre à des prix élevés. Il y a également des étrangers alliés de Kabila, tels que Dan Gertler, un Juif qui est devenu milliardaire grâce à ses relations étroites avec des politiciens congolais et des représentants du gouvernement. Ceci a entraîné une perte de contrôle de la nation sur les ressources, aggravant les inégalités de richesse, menaçant l'environnement et les populations locales. Alors que l'on peut dire que Kabila a vendu les poumons et le foie de l'économie nationale, Tshisekedi avorte son potentiel en vendant des droits miniers et des blocs pétroliers à travers le pays. Même si ce n'est pas non plus le plus grand péché de Kabila, nous aurions pu faire mieux. Mercator notionum On ne peut nier que Kagame a commis des crimes horribles et continus. Et il est vrai que les politiques du FMI à l'égard des pays du tiers monde en matière de développement et d'assistance financière sont défectueuses et aggravent la pauvreté et les inégalités en donnant la priorité au remboursement de la dette plutôt qu'au bien-être des citoyens. Mais la RDC a une longue histoire de blâmer les facteurs externes pour ses problèmes économiques, ce qui peut signaler une fuite de responsabilité et un échec à résoudre les problèmes internes. Les problèmes tels que le détournement de fonds publics et le manque d'initiatives pour moderniser le secteur financier ne peuvent être résolus en pointant simplement les facteurs externes. Ce transfert de responsabilité peut créer un sentiment de victimisation et d'impuissance, ce qui peut encore saper les efforts visant à relever les défis économiques du pays. La nécessité de transformer le potentiel des ressources naturelles nationales en argent et le manque de moyens créatifs pour y parvenir sont des excuses courantes des kabilistes et des tshisekistes pour justifier leurs faux pas désastreux. Ils auraient pu initier le partage de la propriété « Ownership sharing » entre la communauté et les entreprises privées. Un système dans lequel la communauté locale a une part dans la propriété ou les bénéfices d'une entreprise opérant dans leur région. Cela peut prendre la forme de coentreprises ou de partenariats entre la communauté et l'entreprise, ou par la création de fonds communautaires détenant une part de la propriété de l'entreprise. Le but du partage de la propriété est de garantir que la communauté locale ait davantage voix au chapitre dans la manière dont les ressources naturelles sont utilisées dans leur région et qu'elle bénéficie plus directement de l'extraction des ressources. Ils auraient pu exiger un système dans lequel les entreprises qui extraient des matières premières doivent les vendre localement au lieu de les exporter. Cela inclurait des lois qui obligent les entreprises à vendre des matières premières à leurs filiales locales, enregistrées comme société commerciale en RDC, ou à d'autres entreprises du pays, plutôt que de les exporter directement. Le gouvernement pourrait ainsi établir un système de collecte de taxes sur les ventes de matières premières, ce qui générerait des revenus pour le gouvernement local. Un système qui donne la priorité aux ventes locales de matières premières pourrait aider à promouvoir un plus grand développement économique et une génération de revenus pour les gouvernements locaux. Ils auraient pu initier une organisation similaire à l'OPEP pour le coltan, un des minéraux les plus vitaux au monde dont 60% des réserves mondiales se trouvent en RDC. Une telle organisation permettrait à la RDC d'avoir un plus grand contrôle sur le marché mondial du coltan et potentiellement d'augmenter le prix du minerai en limitant l'offre. Là encore, ce n'est pas le plus grand péché de Kabila. Hubris Quelqu'un peut être financièrement riche, avoir un diplôme universitaire ou des étoiles sur ses étoiles, assumer de hautes fonctions mais souffrir de pauvreté d'esprit. Un budget qui suppose une certaine taille ou composition démographique de la population sans données pour la soutenir peut entraîner des services publics sous-financés ou inefficaces. Sans des données précises de la population, comment un gouvernement pourrait prendre des décisions éclairées sur l'allocation des ressources et le développement de politiques qui répondent aux besoins de la population ? Il est étonnant de constater que les diplômés, à tous les niveaux de l'économie, des universités en RDC ou ailleurs dans le monde, qui ont entouré Kabila lors de son mandat ou ceux qui festoient autour de Tshisekedi ne mettent pas assez en avant l'outil le plus important pour une planification nationale efficace ou acquérir des informations sur l'activité économique, telles que les taux d'emploi et les tendances de l'industrie : le recensement. Dans le contexte de la RDC, les données de recensement peu fiables et obsolètes sont un problème récurrent qui a un impact significatif sur le développement et la stabilité économique du pays. Ce manque de fiabilité des données a eu un effet domino sur divers secteurs tels que la planification économique, l'éducation, la santé et la sécurité. Le plus grand péché de Joseph Kabila pendant son mandat a été de ne pas avoir mené de recensement national. Et il se demandait toujours pourquoi ses tirs de flèches et ses plans rataient toujours. Par malheur, son successeur, Félix Tshisekedi, n'a pas remédié à cette lacune, indiquant qu’il y a eu l’alternance politique plutôt que de changement radical. Jo M. Sekimonyo Auteur, théoricien, militant des droits de l’homme et économiste politique
*Les Banyamulenge de Bukavu en colère, exigent tous les ‘’Wazalendo’’ y compris Twirwaneho, un groupe d’autodéfense Banyamulenge, d’aller combattre l’envahisseur au Nord-Kivu. Leur président Jean Scohier l’exprime en des termes clairs dans la conclusion d’une tribune sévère dans laquelle il fustige l’ancien Ministre Justin Bitakwira qui joue le jeu de l’ennemi en divisant les communautés du Sud-Kivu. ‘’Si, hier, les Maï-Maï, considérés comme étant des ennemis des institutions de la République passent aujourd’hui pour les meilleurs défenseurs de la nation congolaise, il y a lieu de rappeler que tous les groupes armés avaient signé la déposition des armes en septembre 2020 à Murhesa/Bukavu, et en novembre 2022 à Nairobi. Pour ce faire, tous ces groupes armés doivent se retrouver au Nord-Kivu pour combattre l’envahisseur ‘’, dixit Jean Scohier MUHAMIRIZA. Pour Twirwaneho, le groupe d’autodéfense, les colonels Michel MAKANIKA RUKUNDA et SEMATAMA, ce ne sera pas leur première expérience. Ils en étaient sortis vainqueurs en 2002 à Minembwe contre les forces rwandaises et 2012 contre le M23 au Nord-Kivu ‘’. Tribune Libre Uvira/RDC : Naluvumbu et son co-équipier Samadary à Kinshasa sur invitation de Bitakwira Bihonahayi Les deux grands intoxicateurs, détracteurs des banyamulenge et négateurs de leur existence au Congo en tant que citoyens membres à part entière sont invités à Kinshasa. Par leur Chef, le médisant et commun diviseur des ethnies au Sud-Kivu, Justin BITAKWIRA Bihonahayi, le petit-fils à sa grand-mère. Il les emmène pour qu’ils soient présentés au Chef de l’Etat à l’occasion dite du lancement de « LA COALITION DE L’UNION SACRÉE, une plateforme électorale soutenant la candidature du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI. Les criminels Naluvumbu Kibambala Alias GATABAZI Kambaza (deux noms purement rwandais) et son collègue du mal auront à rencontrer le président de la république et, mensonges aidant, ils seront récompensés de leurs crimes devenus en l’instant, des actes héroïques. Ils sont les grands propagateurs connus dans le “ UVIRA “ ainsi que la plaine de la Ruzizi de l’idéologie de l’exclusion des ethnies les unes contre les autres. Et de ce fait, les meneurs des atrocités, des crimes interminables entre les Bafuliru , les Babembe, les Vira et Nyindu d’ une part contre les Banyamulenge d’autre part . Ils avaient fui le pays pour le Malawi puisque recherchés par les services de sécurité du gouvernement congolais avant l’avènement du M23. Autrement dire, avant le sacre des Maï-Maï considérés, désormais, comme des combattants réservistes. L’ennemi juré du peuple des banyamulenge a ainsi profité de l’occasion pour les ramener au pays et non seulement. Il veut, pour sa réussite des prochaines élections, faire d’eux des héros. Des hommes intègres qui ont milité pour la paix et le développement au sud Kivu. Des hommes qui ont su combattre les ennemis du pays, c’est-à-dire, les Banyamulenge et les bouter hors du territoire national. Des hommes aimés et respectés pour leur éloquence rébarbative et idéologie radicale. De telles allégations mensongères ne peuvent pas passer au vu et au su de ceux qui savent combien Naluvumbu et Samadary sont à la base de la destruction des hauts et moyens plateaux d’Itombwe, Fizi et Uvira. Avec la collaboration du REDTABARA (milice burundaise au sud Kivu), ils ont complètement rasé la région de Kahololo - Rurambo. Où pourtant vivaient en parfaite harmonie toutes les ethnies de la place confondues. Pour le moment, nous assistions, le passé a sa valeur ici, à une timide cohabitation mais, nous avons pleinement raison de croire que cela soit, à nouveau, torpillé par les deux extrémistes de tout acabit. La vie avait repris dans la plaine de la Ruzizi. Les coupeurs des routes Uvira - Bukavu écartés. Les voleurs des troupeaux chassés. Les pirates des transports voleurs à main armée éliminés. Mais avec le retour de deux malfaiteurs officiellement connus dans la sous-région, nul doute que ces actes ignobles de vandalisme de haut niveau soient réintroduits. Nous demandons et portons à la connaissance de ceux qui participent au lancement de la coalition de l’union sacrée qu’ils prennent garde contre Bitakwira Bihonahayi l’instigateur de toutes les guerres tribales dans le territoire d’Uvira. BITAKWIRA se dit enfant chéri du chef de l ‘Etat pour ne jamais être sanctionné de tout le mal dont il est indiscutablement auteur. Des maux qui l’auraient dû écarter de toute influence sur le pouvoir et surtout l’emmener dans un endroit secret où les manipulations et les calomnies n’ont pas droit à la cité. Les esprits épris de la bonne volonté pour le retour de la paix dans le sud du Sud-Kivu et l’entourage du chef de l’état devraient attirer attention aux nouvelles initiatives du trio BITAKWIRA - NALUVUMBU - SAMADARY dont l’objectif est la déstabilisation des communautés. Si, hier, les Maï-Maï, ennemis des institutions de la République, passent aujourd’hui pour les meilleurs défenseurs de la nation congolaise, rappelons que tous les groupes armés avaient signé la déposition des armés en septembre 2020 à Murhesa/ Bukavu, et en novembre 2022 à Nairobi. Pour ce faire, tous ces groupes armés doivent se retrouver au Nord-Kivu pour combattre l’envahisseur. Pour Twirwaneho, le groupe d’autodéfense, les colonels Michel MAKANIKA RUKUNDA et SEMATAMA, ce ne sera pas leur première expérience. Ils en étaient sortis vainqueurs en 2002 à Minembwe contre les forces rwandaises et 2012 contre le M23 au Nord-Kivu. Jean Scohier Muhamiriza Président de la Mutualité des Banyamulenge à Bukavu Bukavu, le 26 avril 2023
*‘’Tous les congolais doivent prendre la mesure de la gravité de cette déclaration de guerre pour se mobiliser comme un seul homme derrière nos forces armées afin de déjouer ce plan machiavélique. Ainsi, demandons-nous au Chef de l’Etat, garant de la Nation, de favoriser un cadre de concertation pouvant permettre à toutes les filles et à tous les fils de ce pays de contribuer utilement au retour de la paix par les consultations des forces vives de la Nation et, le cas échéant, la tenue d'une conférence nationale pour la paix au Congo. Aux acteurs politiques et leaders d’opinion, nous vous demandons de taire nos divergences et querelles politiciennes pour consolider l’unité et la cohésion nationale dont nous avons besoin pour défendre la patrie. Nous en appelons donc au sens élevé du patriotisme de chacun de nous pour favoriser cette unité nationale’’, soutient, dans un communiqué, l’Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau. Il y fustige également les propos du président rwandais, tels qu’enregistrés lors de sa dernière conférence de presse tenue au Bénin. ‘’Tout en condamnant fermement ces propos, nous déclarons ce qui suit : le président Paul Kagame qui était habitué à se cacher derrière différents mouvements armés qu’il a créés et continue à entretenir pour piller les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo depuis 1997 révèle aujourd’hui, au grand jour, ce qui a toujours été ses vraies intentions : récupérer une partie du Congo qu’il considère appartenir au Rwanda’’, ajoute-t-il. A tout prendre, ‘’ces propos expansionnistes sont tenus dans un contexte de conflit armé entre la Russie et l’Ukraine dans lequel une grande partie de la communauté internationale soutient militairement l’Ukraine et impose toutes sortes des sanctions à l’endroit de la Russie mais, condamne timidement ou pas du tout le Rwanda, responsable des atrocités et autres crimes commis sur notre territoire à travers cette guerre d’agression’’, conclut-il. LPM Mouvement pour le Renouveau Communiqué Officiel Nous avons suivi avec amertume des propos provocateurs du président rwandais, lors de sa dernière conférence de presse tenue au Bénin. Tout en condamnant fermement ces propos, nous déclarons ce qui suit : le président Paul Kagame qui était habitué à se cacher derrière différents mouvements armés qu’il a créés et continue à entretenir pour piller les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo depuis 1997 révèle aujourd’hui, au grand jour, ce qui a toujours été ses vraies intentions : récupérer une partie du Congo qu’il considère appartenir au Rwanda. Ces propos expansionnistes sont tenus dans un contexte de conflit armé entre la Russie et l’Ukraine dans lequel une grande partie de la communauté internationale soutient militairement l’Ukraine et impose toutes sortes des sanctions à l’endroit de la Russie mais, condamne timidement ou pas du tout le Rwanda, responsable des atrocités et autres crimes commis sur notre territoire à travers cette guerre d’agression. C’est pourquoi, tous les congolais doivent prendre la mesure de la gravité de cette déclaration de guerre pour se mobiliser comme un seul homme derrière nos forces armées afin de déjouer ce plan machiavélique. Ainsi, nous demandons au Chef de l’Etat, garant de la Nation, de favoriser un cadre de concertation pouvant permettre à toutes les filles et à tous les fils de ce pays de contribuer utilement au retour de la paix par les consultations des forces vives de la Nation et le cas échéant la tenue d'une conférence nationale pour la paix au Congo. Aux acteurs politiques et leaders d’opinion, nous vous demandons de taire nos divergences et querelles politiciennes pour consolider l’unité et la cohésion nationale dont nous avons besoin pour défendre la patrie. Nous en appelons donc au sens élevé du patriotisme de chacun de nous pour favoriser cette unité nationale. Par ailleurs, nous faisons nôtre, les préoccupations de certains des nos compatriotes sur le bien-fondé de la présence de l'EAC dans cette partie du territoire et souhaitons une évaluation objective de cette opération afin d'en tirer toutes les conséquences. Aussi, nous recommandons à notre gouvernement d'explorer d'autres possibilités de partenariat beaucoup plus fiables. Nous encourageons notre gouvernement à renforcer le front judiciaire en engageant des poursuites judiciaires contre les terroristes du M23 ainsi que les officiels rwandais et autres impliqués dans les crimes commis sur notre territoire devant les juridictions tant nationales qu’internationales. Pour que d'aucuns n'oublient les crimes commis par le Rwanda et ses complices dans notre pays, nous recommandons au gouvernement la construction d'un mémorial des victimes des guerres d'agression ainsi que la commémoration d'une journée dédiée à ces victimes. Le Congo restera un et indivisible. Que vive la République Démocratique du Congo ; Que vivent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Fait à Kinshasa, le 24 avril 2023 Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua Président national