La cour de cassation s'est déclarée à son tour incompétente pour juger l’ancien premier ministre Mapon Matata soupçonné d’avoir détourné des fonds destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Ce, après les deux arrêts prononcés par la Cour Constitutionnelle dont l'un qui s'était déclaré incompétent et l'autre compétent pour juger l'ancien premier ministre, Matata Ponyo. C’est la première bataille judiciaire remportée par Matata avant la deuxième étape. La Cour de cassation, doit-on le rappeler, avait renvoyé l'année dernière l'ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo devant la Cour constitutionnelle qui s'était déclarée "incompétente" en novembre pour le juger. Sont concernés dans ce dossier de Bukanga-Lonzo, outre Matata Ponyo, Patrice Kitebi et Christophe Krobler poursuivis conjointement dans le détournement des fonds destinés au projet du parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo. Le combat de Matata Le sénateur Augustin Matata Ponyo avait recouru au président de la République en tant que magistrat suprême pour solliciter son implication pour mettre fin à ce qu'il qualifie d'injustice à son égard dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo. Pour lui, les deux hautes juridictions du pays sont instrumentalisées pour des fins politiques alors qu'il “n'a détourné aucun rond” dans le projet du parc Agro Industriel de Bukanga Lonzo avant d’indiquer que “ceux qui détournent sans immunité parlementaire, sont libres de leur mouvement”. Et de préciser sur ce que de grands voleurs des fonds publics se promènent en toute liberté dans le pays sans être inquiétés. Ces bandits financiers, avait-il insisté, qu'ils soient du régime politique passé ou du régime actuellement au pouvoir, ont détourné pour certains plus d'un milliard USD et pour d'autres de dizaines et centaines de millions USD, la plupart d'entre eux n'ont même pas d'immunités parlementaires et se vantent d'être protégés par le pouvoir politique et judiciaire du pays. Comme pour dire, il faut voler et redistribuer pour ne jamais être arrêté. Il avait indiqué à l’époque que jamais une décision de justice n'a été aussi contestée en RDC comme le deuxième arrêt prononcé par la Cour constitutionnelle le 18 novembre 2022 sur le dossier Bukanga Lonzo, un arrêt par lequel la Cour constitutionnelle se déclare compétente pour juger un ancien Premier ministre alors qu'il y a une année, elle s'était déclarée incompétente de le faire. " Cette contradiction flagrante est inacceptable du point de vue du droit au niveau de la plus haute Cour du pays suscite une vague d'indignations, de contestations et de protestations à plusieurs niveaux » avait-il insisté avant d’estimer qu’il est victime d'un acharnement politique pour avoir déclaré sa candidature comme président de la République en 2023 et son refus d'adhérer à l'union sacrée coalition de Félix Tshisekedi. Emma Muntu
Alyson King a officiellement pris ses fonctions d’ambassadrice du Royaume-Uni en RDC hier, lundi 24 avril. Une cérémonie de remise-reprise a été, à cet effet, organisée avec sa prédécesseure Emily Maltman. Cette dernière, en poste depuis trois ans, a, via Twitter, dit « aurevoir » à la RDC qu’elle considère comme « un pays si grand et si beau avec un peuple si courageux et si créatif ». La nouvelle ambassadrice a été nommée à ce poste depuis le 20 janvier dernier par le ministère des Affaires étrangères et Commonwealth. Mariée et mère de deux enfants, Alyson King a été, entre 2020 et 2023, chef de mission adjoint de l’ambassade britannique à Beyrouth. En Afrique, elle a déjà travaillé à Khartoum au Soudan, où elle a officié comme chef de la section politique de l’ambassade britannique pendant trois ans (2010-2013). Elle a occupé plusieurs fonctions diplomatiques pour son pays, notamment Porte-parole arabe du gouvernement britannique et Communicateur régional principal, basé à Dubaï. Elle fut également Directeur adjoint et chef de la division politique FCO, chef adjoint, département de l’Union européenne (Interne); Chef de la section politique Formation linguistique à temps plein à Damas (arabe) Bruxelles, Royaume-Uni Représentation permanente auprès de l’Union européenne; Alyson King a aussi assumé les fonctions de Conseiller juridique Commission européenne, Détachement en tant qu’expert national sur les sanctions et le processus de Kimberley, Bruxelles FCO. Emma Muntu
Au cours d’une émission réalisée le samedi 22 avril 2023, Marcel Ngoyi, Editeur du journal La Prospérité a proposé deux pistes de solution pour faire face à l’insécurité qui règne à l’Est de la RD. Congo. En effet, cet analyste politique propose une préparation interne de l’armée congolaise et une cohésion nationale de toutes les forces politiques, sociales pour la paix du pays et ceux de la diaspora pour exercer un lobbying pour la cessation de la guerre qui fait couler du sang depuis des décennies à l’Est de la République démocratique du Congo. Prenant la parole, Marcel Ngoyi a déploré d’une faiblesse interne au niveau du Congo Kinshasa. «Nous avons une faiblesse, cette faiblesse est que si le M23 arrive à faire de va-et-vient, c’est parce que nous n’arrivons pas à imposer la paix. La deuxième chose c’est que même du point de vue diplomatique, on a signé des documents avec Kagamé dans le cadre du consensus du Luanda et Nairobi, ces engagements ne sont pas respectés et donc ces accords-là ne sont pas coercitifs, on ne voit pas quelles sont les sanctions qu’on peut prendre contre Kagame au cas où il violait ces accords-là », a déploré Marcel Ngoyi. Pour ce faire, l’Editeur du Journal La Prospérité évoque deux voies possibles pour que le pays de Félix Tshisekedi arrive à s’imposer et retrouver la paix. «Il nous faut une préparation interne, nous ne devons pas continuer à dire que tel n’as pas fait ceci, tel n’a pas fait cela, nous devons nous préparer à avoir une force, une capacité interne. Et ce ne pas à une sorte d’improvisation qu’on constitue une armée. Il faut la former, prendre des disposions pour que cette armée soit réellement intégrée, efficace pour faire face à la situation ». Et d’ajouter : «Il faut une sorte de consensus, une sorte de continence, de toutes les forces politiques, il faut une cohésion interne face à cette agression. Il ne faut avoir aucune force politique interne congolaise qui soit favorable à la Balkanisation, c’est pour cela qu’il faut une mobilisation interne ». Michel Onoseke
Le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a reçu en audience, ce mardi 25 avril 2023, le commissaire général de la police nationale congolaise, le Commissaire divisionnaire principal Benjamin Alongabony. Nommé récemment par le Chef de l'Etat, le commissaire général est venu présenter ses civilités au Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, étant donné que la police est liée à la justice. Après s'être entretenu avec son hôte de marque, le Commissaire divisionnaire principal, Alongabony, s'est confié à la presse. D'après lui, le Président Kamuleta a formulé quelques recommandations, rappelant ainsi à lui et ses deux collaborateurs immédiats les attributions constitutionnelles de la Police dont la protection des personnes et de leurs biens. Le chef de la police nationale congolaise a, à l'occasion, rassuré tous ses compatriotes : les Congolais, d'après lui, peuvent compter sur la police nationale. Il convient de préciser qu'après l'entretien à huis clos entre le Président Kamuleta et le général Alongabony, les deux collaborateurs de ce dernier ont rejoint les deux personnalités pour d'autres échanges. Avec la Cellcom/Cour Constitutionnelle
C’est fait ! La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a une fois de plus confirmé la tenue des joutes électorales dans le délai Constitutionnel. Décidemment, le mot ‘’glissement’’ n'existe pas dans le vocabulaire de la CENI. Hier mardi 25 avril 2023, le deuxième Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara a présidé le lancement des journées portes ouvertes en faveur des parties prenantes au processus électoral, au siège de la Centrale Électorale, situé sur le boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe, en l'absence du Président Denis Kadima empêché. Le VP 2 de la CENI a non seulement édifié les professionnels des médias sur le nettoyage du fichier électoral, il a aussi confirmé le rendez-vous du 20 décembre 2023, date des élections générales. La CENI n’a rien à cacher ! Bien avant le mot de Didi Manara, c’est le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya qui, au nom des membres de la plénière, a souhaité la bienvenue aux hommes et femmes de la presse, concernés par cette première journée. « Pendant huit jours, la CENI veut dire aux parties prenantes qu'elle n'a rien à cacher. Les journées portes ouvertes connaîtront des moments d'échanges et de visite guidée des activités d'adjudication qui se déroulent au Centre national de traitement (CNT). Les représentants désignés par les parties prenantes sont autorisés à poser des questions et la CENI est disposée à y répondre dans le cadre du principe de la rédevabilité", a indiqué Patricia Nseya. A l’en croire, les activités d'adjudication pour lesquelles la CENI organise ces journées portes ouvertes sont prévues dans le calendrier électoral et sont censées être organisées du 15 avril au 14 mai 2023, en vue de la finalisation de la consolidation et du traitement des données collectées lors des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs sur l'ensemble du territoire national. Fichier électoral fiable ! D'après Patricia Nseya, cet audit interne permet de détecter les doublons au niveau national pour rendre le fichier électoral fiable et pour respecter le principe de l'unicité de l'électeur : un électeur, une voix. Pour sa part, Didi Manara a rassuré les journalistes présents dans la salle Abbé Apollinaire Malumalu que la CENI tient à la transparence et à la crédibilité du processus en cours, voilà qui justifie l'organisation de ces journées portes ouvertes. Il a réitéré la volonté de la Centrale Électorale à organiser les élections le 20 décembre de cette année, conformément au calendrier électoral. « Que ceux qui rêvent qu'il n’y aura pas élections cette année, voient désormais les choses autrement. Je vous confirme qu'il y aura bel et bien élections le 20 décembre 2023 », martèle Didi Manara. La ceni s’attelle à organiser les élections générales qui doivent être transparentes, apaisées, inclusives. Pour ce faire, la presse a été appelé à être au courant de tout ce qui s’est passé. Pour sa part, Le Secrétaire Exécutif National (SEN), Totho Mabiku à quant à lui, circonscrit le contexte de l'organisation de ces activités qui dureront huit jours. Pour lui, la CENI tient à rassurer tout le monde de quelle manière se fait le nettoyage du fichier électoral. Les cas des doublons, d'enrôlement des mineurs et autres cas similaires sont détectés et élagués du fichier électoral. S'en est suivi la projection d'une vidéo qui montre le mode opératoire de détection des doublons et cas d'enrôlement des mineurs. La visite du centre national de traitement a précédé le jeu des questions et réponses. Au CNT, aucun téléphone ni caméra n'était autorité. Parmi les invités à ces journées portes ouvertes, il y a notamment les médias, les missions d’observation électorale, les organisations de la société civile, les partis politiques, les confessions religieuses, et les organismes du système des Nations Unies. D'après la centrale électorale, les ambassadeurs et les organisations non gouvernementales internationales, les membres du gouvernement, du Conseil supérieur de la magistrature, du Sénat, et de l’Assemblée nationale sont également conviés à ces assises. La journée de mercredi sera consacrée aux missions d'observation électorale. Merdi Bosengele
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a ouvert ce mardi 25 avril 2023, à Fleuve Congo Hôtel, le séminaire de renforcement des capacités des membres du gouvernement pour mener à bon port la vision du chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Chef des Warriors réunit, ainsi pendant deux jours, toute son équipe, la veille du deuxième anniversaire de sa validation par le parlement. Ledit séminaire sera ponctué de plusieurs exposés enrichissants, occasion de partager les informations et d'échanger les expériences des uns et les autres afin de consolider la cohésion au sein du Gouvernement et assurer l'exécution harmonieuse du programme gouvernemental de cette équipe appelée à apporter des réponses concrètes aux besoins de la population, dans un contexte préélectoral, avec en toile de fond un second mandat pour le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans sa prise de parole, avant de déclarer ouvert le présent séminaire, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a, avant toute chose, renouvelé ses remerciements et sa reconnaissance au Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la confiance placée en sa personne et qui a décidé de la tenue de ce séminaire. S'adressant aux membres du Gouvernement, le Premier Ministre s'est exprimé en ces termes : "Ces assises, il convient de le dire, sont un moment important pour le Gouvernement car elles s'inscrivent dans le cadre du renforcement de capacités des membres de celui-ci, à travers les informations et les échanges fructueux eu égard aux expériences des uns et les autres. L'objectif poursuivi est la consolidation de la cohésion au sein du Gouvernement, afin d'assurer l'exécution harmonieuse du programme gouvernemental. C'est pour cette raison que le présent Séminaire à pour thème principal "Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l'excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental." Le Chef du Gouvernement a dit espérer que les exposés qui seront présentés par différents intervenants mettront en évidence les principes et les règles qui garantissent la cohésion et l'exécution du Programme du Gouvernement. Le mot d'ouverture du Chef du Gouvernement a été suivi des exposés, notamment celui du Secrétaire général du Gouvernement qui a tourné autour de la cohésion, socle pour l'exécution du programme gouvernemental. Les différentes agences d'exécution du Programme de développement local des 145 territoires ont tour à tour présenté le niveau d'exécution des travaux sur le terrain. Il est important de souligner que les travaux vont se poursuivre demain dans la matinée avant la clôture qui sera faite par le président de la République dans la soirée. (LPM avec la Cellcom/Primature)
*C’est une matinée peu ordinaire qui a régné mardi 25 avril 2023 au siège social de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé, ARSP en sigle, sur l’avenue de l’Equateur en pleine commune de la Gombe à Kinshasa. Tous les agents et cadres se sont mobilisés pour afficher des calicots de soutien à la direction générale ainsi qu’au Conseil d’administration. Il s’agit d’une action de grande envergure pour démontrer à tout le pays que l’actuel management jouit du plein soutien de tout le personnel de l’ARSP malgré les bruits propagés dans les réseaux sociaux par des inconnus qui ont envoyé des tracts sans nom ni signature en parlant sans qualité au nom du personnel. Dans une déclaration lue par Monsieur Jean Taty Nsungani, Directeur Provincial de l’ARSP/KONGO CENTRAL, les agents et cadres ont tous réaffirmé leur attachement à la Direction Générale et au Conseil d’Administration. Ci-dessous, l’intégralité du Mémorandum des Agents et cadres. Mémo des Cadres et Agents de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, Arsp en sigle, adressé à Son Excellence M. le Président de la République, Chef de l'Etat Excellence Monsieur le président de la République, Chef de l’Etat, Nous, agents et cadres de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé vous remercions pour la nomination des nouveaux mandataires au sein de notre établissement public, nomination qui vient concrétiser votre vision chère à savoir, celle de promouvoir une nouvelle classe moyenne véritablement congolaise mais avant toute chose , nous voulons exprimer notre profonde indignation de voir certaines personnes parler et agir avec mauvaise foi tendant à saboter les actions de l’actuel management sans mandat ni qualité au nom des agents de l’ARSP que nous sommes alors que depuis l’avènement dudit management, nous avons constaté une grande amélioration dans le travail avec des résultats positifs obtenus en 4 mois seulement dont voici quelques illustrations : -La vulgarisation effective de la loi N°17/01 du 08 février 2017 et ses mesures d'application qui a permis de faire connaître en quatre mois un établissement public qui existait pourtant depuis plus de 4 années avant. Ceci a permis à la population de connaître davantage cette structure destinée à servir à l'émergence d'une vraie classe moyenne congolaise et de s’approprier votre vision pour sa matérialisation sur toute l’étendue du territoire national ; -La finalisation avec succès du processus de formation des officiers de police judiciaire suivi de leur prestation de serment en prévision d'un contrôle de grande envergure dans toutes les entreprises principales opérant sur toute l’étendue du territoire national qui du reste fait peur aux différentes personnes impliquées dans le système maffieux au détriment de vrais sous-traitants congolais détenant au moins 51 % d’actions réelles dans les sociétés de Droit congolais ; - La mise en place d'un nouveau système de contrôle de l'identité des actionnaires des entreprises éligibles aux activités de la sous-traitance afin de lutter contre le phénomène de prête-nom qui a fait des congolais de simple marchepied aggravant de ce fait la pauvreté des congolais et ne contribuant pas au développement de la vraie classe moyenne congolaise selon votre vision ; - l'acquisition du premier lot et deuxième lot des véhicules pour le Charroi automobile de l'ARSP en vue de permettre aux contrôleurs d’exécuter leurs missions avec des moyens logistiques appropriés afin d’atteindre les objectifs attendus par toute la population congolaise ; - l’acquisition des kits informatiques et télévisioconférences pour améliorer les conditions de travail et garder le contact permanent entre la direction générale et les directions provinciales ; - la rigueur dans la gestion de l'établissement qui a permis de doubler les redevances avec comme conséquence logique, l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents ; -la signature des protocoles d’accord avec les Ministères concernés par la sous-traitance en vue de faciliter la mise en œuvre de la Loi sur la sous-traitance dans les secteurs autres que celui des mines qui jadis échappaient à cette loi de sorte que la population congolaise en tire profit après l’accès à l’a sous-traitance. Il s’agit des secteurs de : - l’énergie, -infrastructures - transports aériens -hydrocarbures -etc - la signature du protocole d’accord avec la Fédération des entreprises du Congo FEC en sigle en vue d’établir un cadre de concertation permanent entre l’Etat et les opérateurs économiques congolais - la mise à disposition des mobiliers et moyens logistiques appropriés aux directions provinciales en vue d’améliorer les conditions de travail dans les provinces visant la création de la vraie classe moyenne congolaise Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Nous prions à votre autorité, de ne prêter aucune attention aux propos mensongers et diffamatoires contenus dans des tracts qui circulent à travers les réseaux sociaux et qui sont l'œuvre d’un groupe d’individus animés d’un esprit malveillant qui prétend parler et agir sans mandat ni qualité au nom des agents de l’ARSP que nous sommes. Fait à Kinshasa, le 25 avril 2023
Le DG Miguel Kashal *Paiement des dettes antérieures, acquisition des matériels roulants et informatiques, formation du personnel, marketing de l'ARSP auprès de grandes sociétés notamment minières, bonne collaboration avec les institutions de la République et les structures fédératrices des entrepreneurs, accroissement des recettes, sont autant d'actions entreprises par l'actuel ménagement de cet établissement public ayant pour objectif de développer une classe moyenne congolaise. Autant dire que le DG Miguel Kashal est en bonne voie pour matérialiser la vision du Chef de l'Etat, celle de créer des millionnaires congolais par la promotion de la sous-traitance en RDC. En très peu de temps après sa prise des fonctions comme Directeur général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé "ARSP", Miguel Kashal Katemb a marqué les esprits et se positionne, à tout point de vue, comme un bon gestionnaire, celui qui a bien compris la vision ayant conduit à la création en 2017 de cet établissement public, à savoir, le développement d'une vraie classe moyenne en RDC. Avec l'équipe qui l'accompagne, Kashal Katemb traduit parfaitement en actes cette principale mission confiée à l'ARSP. Le mode d'organisation, de fonctionnement, et de gestion qu'il y a imprimé est, pour les observateurs neutres, du genre à couper l'herbe sous le pied de tous ses détracteurs. Il a renforcé la collaboration de l’ARSP avec ses partenaires que sont les institutions (Gouvernement) et les structures fédératrices des entrepreneurs (FEC, Chambre des Mines, Club des Sous-traitants, FENAPEC, COPEMECO et autres). Le patron de l'ARSP a entrepris la vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance et ses mesures d’application, accroissant ainsi la visibilité de l’entreprise à travers sa participation à tous les évènements phares ainsi que l’affichage des missions de la structure sur les panneaux publicitaires. Cela, en même temps que la formation des Officiers de Police Judiciaire devant assurer le contrôle. Bien plus, il a fait accélérer le recouvrement de la redevance légale due à l’ARSP. Ce qui lui a permis, grâce à une gestion rationnelle des fonds ainsi collectés, d'acquérir un Charroi automobile fort de 7 jeeps de marque GXR et 6 jeeps Land cruiser tout terrain. Une centaine d’ordinateurs, des caméras et d’autres compléments électroniques ont également été acquis pour faciliter le travail des agents. Des actions qui contribuent grandement au rayonnement de son action au point de susciter l'ire de tous ceux qui avaient échoué là où Kashal est en train de réussir brillamment. Il est important de rappeler que ceux-ci ne ratent aucune occasion pour fomenter toutes sortes d'affabulations et tenter désespérément de jeter un discrédit sur une action pourtant saluée par la majorité des partenaires et même par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a récemment reçu le rapport succinct des activités de l'ARSP, tout content, qu'il a marqué son approbation pour le lancement d’une mission de contrôle dans les sociétés principales. Mission de contrôle Une mission qui a révélé l'existence, sur le terrain, des sociétés prête-nom et autres stratégies de fraude détectées. C'est justement ces révélations qui ont conduit le directeur général à suspendre momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement jusqu'à nouvel ordre. Une certaine opinion pense que c'est la crainte d'autres probables révélations qui pourront découler d'une autre grande mission de contrôle en vue dans les entreprises déjà enregistrées, qui pousse, dans un élan de fuite en avant, les détracteurs à obtenir la tête de Miguel Kashal et essayer de l'empêcher d'ouvrir la boîte à Pandore. Sinon, les mérites de gestion de l'ARSP par Kashal sont reconnus et vantés par plusieurs opérateurs économiques de renom notamment, le Patron d’IVANOE MINES, Robert Friedland, et Georges Arthur Forrest, patron du Groupe Entreprise Générale Malta Forrest. A savoir que la mission de l’ARSP est la régulation de toutes les activités de la sous-traitance dans le secteur privé avec, en toile de fond, le contrôle dans les entreprises. Il lui est également reconnu le droit de recouvrement d’une redevance de 1,2% sur le chiffre d’affaires des entreprises. Avec le travail de visibilité de l’ARSP doublé de celui de la vulgarisation des activités, plusieurs opérateurs économiques jadis réticents au contrôle et au paiement de cette redevance, ont commencé à honorer leurs obligations légales. Il s'en suit que les caisses de l’entreprise sont renflouées. Mieux, les entrées financières ont doublé à date. De quoi permettre à l'ARSP de réaliser ses ambitions comme le recrutement du personnel pour certaines directions et l’acquisition des moyens de locomotion ainsi que d’autres outils de travail, à la grande satisfaction des agents qui sont payés à temps et ne connaissent aucun arriéré de salaires. Des signaux forts A tout prendre, la gestion de l'actuel DG de l'ARSP montre des signaux forts susceptibles de faire de l'ARSP le créateur des millionnaires congolais. Etant donné que tout est fait pour permettre aux PME congolaises de bénéficier des gains de la mise en œuvre de loi sur la sous-traitance en RDC. (Source : expert proche du dossier)
Ce samedi 29 avril 2023 à Kinshasa, au Stade de Martyrs de le Pentecôte, Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut-Katanga, entend y rééditer son exploit d’il y a environ deux semaines à Lubumbashi où il avait mobilisé, lui tout seul, plus de 40.000 supporters et sympathisants du FC Lupopo autour de la double annonce de la sortie officielle de son propre parti, l’Action pour la Rupture et le Développement, ARD en sigle, et, en même temps, de celle de l’Union sacrée, la méga plateforme de soutien aux actions de Félix Tshisekedi. Déjà, sur terrain, depuis son accession aux affaires, il a multiplié des actions palpables et, même, déblayé des pistes pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat en termes, à la fois, de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la criminalité qui se développe cette fois-ci, sous forme de banditisme urbain et se dissimile derrière des multiples tracasseries aux effets pernicieux. Au menu d’une audience… Au Haut Katanga, Félix Tshisekedi tient, en effet, à l’exécution d’une série de mesures urgentes pour le bien-être social des populations. Voilà pourquoi, recevant en audience M. Jacques Kyabula Katwe ce lundi 24 avril 2023 à Kinshasa, l’actuel Président de la République s’est appesanti sur la problématique de la flambée vertigineuse des prix du maïs ainsi que sur la recrudescence d’une forme de criminalité d’un autre genre à Lubumbashi. Ce jour-là, il en a également profité pour dresser un état des lieux complet de ces deux dossiers, tout en relevant les obstacles ainsi que les pistes de solutions urgentes. Vers une série de mesures ‘’Merci au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de m’avoir reçu pour qu’on échange sur la flambée des prix du maïs et la recrudescence d’une forme de criminalité d’un autre genre à Lubumbashi. Le Chef de l’Etat tient à l’exécution d’une série de mesures urgentes pour le bien-être social des Haut-Katangais’’, a écrit ce même lundi 24 avril 2023, en guise de gratitude, M. Jacques Kyabula Katwe sur son compte officiel sur Facebook, au sortir de sa rencontre, en mode tête-à-tête, avec le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Jacques Kyabula Katwe caracole au Sondage Les Points (Large extrait) ‘’72% En début 2023, la province du Haut-Katanga a connu une terrible crise de farine de maïs. Une crise provoquée par l'arrêt de l'exportation de farine de maïs de la Zambie vers cette province de la RDC. Cet arrêt a été observé suite à une mesure du gouvernement zambien qui avait décidé de mettre de l'ordre dans son administration concernant l'exportation de ses produits vers d'autres pays. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les opérateurs économiques congolais, bourrés de mauvaise foi, en ont profité pour faire la spéculation, en créant la carence de ce produit alimentaire au moment où la province se trouvait encore en saison agricole. Face à cette situation, le gouvernement provincial du Haut-Katanga piloté par Jacques Kyabula Katwe n'a pas voulu laisser ses administrés dans des conditions pénibles. Il a décidé de sortir les stocks stratégiques de maïs pour réalimenter la ville de Lubumbashi et ses environs. Très vite, les stocks stratégiques de maïs du gouvernorat ont en été transformés en farine. Le gouvernement provincial du Haut-Katanga a fait la ronde des minoteries pour s’assurer que les populations soient ravitaillées très vite à 20 000 FC le sac de 25 kg. Plusieurs tonnes de sacs de farine de maïs made in Haut-Katanga sont disponibles dans les 7 maisons communales et dans plusieurs autres points de vente à 20 000 FC de Lubumbashi. En bon père de famille, le gouverneur Jacques Kyabula ne s'est pas reposé sur ses lauriers. Il est allé également à Lusaka en Zambie négocier l'importation de farine de maïs et pour une solution urgente à la hausse des prix. Là, il a échangé à ce sujet avec le ministre du Commerce de la République de Zambie, Chipoka Mulenga. Mission réussie : une quantité importante de maïs a été mise à la disposition des opérateurs économiques congolais sérieux. Jacques Kyabula a récemment effectué un voyage à Kinshasa afin de solliciter l’exonération de la farine de maïs pour les importations en cours, dans le but de faire baisser aussi les prix sur le marché. Par ailleurs, le gouv' appelle à une mobilisation générale des Haut-Katangais pour que de plus en plus de gens cultivent le maïs avec la subvention en intrants agricoles du gouvernement provincial, comme c’est le cas depuis 2020 pour que l’on atteigne l’autosuffisance alimentaire. Entre-temps, le gouverneur et son équipe travaillent encore davantage à augmenter la production locale pour ne plus dépendre des pays voisins. La province attend, cette saison, la récolte de maïs de plus de 300.000 tonnes qui pourront sortir des villages agricoles de Sakania, Kapolowe et Kasomeno ainsi que des autres agriculteurs privés subventionnés par le gouvernement provincial. Le gouverneur Jacques Kyabula Katwe a stabilisé le prix de la farine depuis plus de 3 ans déjà. L'instabilité qui a surgi, il y a quelques jours, est en voie d'être vaincue grâce à la politique agricole du gouvernement provincial du Haut-Katanga et les stratégies mises sur pieds par le chef de l'exécutif provincial pour faciliter l'importation de la farine de maïs qui posait Sondage LES POINTS – Baromètre des Gouverneurs des provinces premier trimestre 2023 un problème depuis un laps de temps. Dans un autre chapitre, au mois de février, le gouverneur Jacques Kyabula a pu démanteler les points de contrôle et des péages érigés illégalement sur la route Lubumbashi-Kasumbalesa-Mokambo-Sakania. Il a fait ce trajet presque pas à pas pour supprimer les sources de toutes sortes de tracasseries dénoncées par les transporteurs et les milieux d’affaires. La lutte contre l’insécurité dans le Haut-Katanga est également le cheval de bataille de Jacques Kyabula. Face à la nouvelle forme de criminalité à Lubumbashi dont l’objectif est de déstabiliser les institutions et de saboter le processus électoral en cours, le gouverneur Jacques Kyabula en appelle à un sursaut patriotique pour que ces réseaux de malfaiteurs soient dénoncés et démantelés. Sur le plan sportif, Jacques Kyabula ne baisse pas aussi les bras. Il travaille sérieusement pour que le stade Kibassa Maliba de Lubumbashi se mette aux normes de la FIFA. Il était dernièrement en mission de service en Italie précisément chez Limonta Sport pour s’assurer que cette fois le gazon pour le stade Kibassa Maliba sera conforme. Limonta Sport est l’un des fabricants préférentiels de la FIFA qui installe des terrains un peu partout dans le monde, garantissant les performances des joueurs et les meilleures conditions de sécurité sur le terrain. Pour Kyabula, les supporters du football vont bientôt voir leur stade de la Kenya homologué. Après plusieurs mois de rénovation financée par le gouvernement Jacques Kyabula, le stade Kibassa Maliba a été ouvert au public au mois de janvier 2023’’, à en croire le Sondage Les Points, dans un large extrait. LPM
Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont voté la décision portant mise en accusation du gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi. 26 députés sur les 48 que compose cet organe délibérant ont voté pour cette décision. La décision des poursuites judiciaires a été déposée au Parquet général près la Cour de cassation ce jeudi 20 avril 2023. Par conséquent, ont laissé entendre ces élus, le gouvernement provincial est réputé démissionnaire. Selon eux, 17 charges pèsent sur le gouverneur Ngwabidje notamment, la spoliation des domaines publics, usurpation des fonctions publiques et détournement des deniers publics. «Nous sommes tous à Kinshasa pour déposer la décision des poursuites et la mise en accusation contre le gouverneur de la province du Sud-Kivu. Cela fait suite à la plénière du 13 avril 2023. En Principe, dès que la mise en accusation est adoptée par l'Assemblée provinciale, à la majorité absolue des membres qui la composent, le gouvernement provincial est réputé démissionnaire », a déclaré le rapporteur de l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu, Jacques Kamanda. Pour ce qui est de la décision du Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur qui a suspendu les activités de l'Assemblée provinciale, cet élu a rappelé le principe de séparation des pouvoirs. «Nous nous allons observer mais aussi vous mettez en tête qu'il y a ce principe de séparation des pouvoirs. Nous sommes en justice, non dans la politique pour l'instant. Mais aussi, le télégramme vient après parce que l'Assemblée provinciale a fait son travail avant que le télégramme ne soit signé », a souligné le député Jacques Kamanda. MB