‘’Promouvoir la Culture entrepreneuriale en République Démocratique du Congo’’ était l’objet du Meetup organisé le jeudi 4 mai 2023, par la fédération des entreprises du Congo, FEC. Au cours de son intervention, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a promis aux jeunes entrepreneurs de la RDC, la mise en place d’un dispositif d’accompagnement médiatique en leur faveur. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs hauts cadres de la FEC notamment, son Administrateur délégué, Kimona Bononge ; le président de la commission nationale des jeunes entrepreneurs François Ngengyi ; le Secrétaire Général, John Nkono ainsi que plusieurs jeunes entrepreneurs venus s’entretenir avec le Ministre Patrick Muyaya. La rencontre s’est déroulée au siège de la FEC dans la commune de la Gombe. Patrick Muyaya a fait savoir que le Gouvernement Congolais est à pied d’œuvre pour la promotion de l’entrepreneuriat en République Démocratique du Congo. C’est la raison de la mise en place de l’article 37 de l’ordonnance loi n°22/030 du 8 septembre 2022 relative à la promotion de l’entrepreneuriat et des startups, qui dispose comme suite :’’ Les pouvoirs publics prennent les dispositions incitatives et, s’il échait, contraignantes, en vue de promouvoir la culture entrepreneuriale sur l’ensemble du territoire national’’. Une décision prise par le gouvernement avec comme objectif d’accompagner les entrepreneurs congolais. A l’en croire, cela va se faire aux travers des émissions avec les spécialistes du domaine. Par ailleurs, le ministre a laissé entendre que le défi en termes d’entrepreneuriat en RDC ne concerne pas uniquement le Gouvernement. Selon lui, il faut une synergie à la fois institutionnelle, de la société civile parce que les politiques n’ont pas vocation à régler tous les problèmes. Le patron de la communication a néanmoins reconnu l’existence de la loi, mais que personne ne veille au respect de texte. Par la même occasion, il a informé que le gouvernement va ordonner l’introduction du cours d’entreprenariat au secondaire et à l’université pour une bonne compréhension. Car, c’est l’économie qu’apporte le développement d’un pays. Les jeunes entrepreneurs ont de leur côté présenté au ministre les difficultés rencontrées au cours de l’exercice de leur fonction. Il s’agit notamment de situation du guichet unique, des taxes…. C’est dans ce contexte que Tisia Mukuna, vice-présidente nationale de la commission des jeunes entrepreneurs de la FEC a plaidé pour la mise en place d’un écosystème viable aux entrepreneurs pour produire en abondance. Car selon elle, l’Ecosystème actuelle est difficile pour entreprendre en RDC. L’Administrateur délégué de la FEC, Kimona Bononge, a quant à lui remercié le ministre d’avoir accepté l’invitation de la FEC afin d’expliquer à la jeunesse les stratégies mises en place par le Gouvernement afin de promouvoir la culture de l’entreprenariat en RDC. Nelly Somba
Marcel Ngoyi, Editeur et Directeur Général du quotidien La Prospérité, a été parmi les intervenants ayant pris part, vendredi 5 avril, par voix téléphonique, à l’émission ‘’Tribune de Presse’’ de la Radio Okapi ; une émission qu’anime avec vivacité et brio le chevalier du micro Donat Madimba. Les questions ont gravité autour de la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse, du rapport de l’Inspecteur Général des Finances sur le désordre numéraire qui prévaut au sein de l’Administration publique congolaise, et de tant d’autres choses. Au sujet de ladite loi, Marcel Ngoyi dit l’apprécier à sa juste valeur dans la mesure où ça vient extirper les antivaleurs ainsi que les incompétences qui ont longtemps prévalu dans la corporation journalistique congolaise. Toutefois, il a décelé plusieurs problématiques dont celle relative à son applicabilité qu’il dit nécessiter, avant toutes choses, la mise en place des mesures d’application ainsi que celle d’un code devant porter statut des journalistes. Pour ce qui est du verrouillage des dispositifs d’entrée dans la profession journalistique qu’apporte cette nouvelle loi, le patron de La Prospérité souligne que cette dernière devrait être assortie du principe de la non-rétroactivité, allusion faite au fait qu’elle ne devrait pas agir sur les situations qui ont existé avant sa promulgation. Dans cette problématique de la remise en question de l’ancienne loi, à savoir celle de 86 qui vient d’être abrogée, le détenteur du rasoir propose l’idée que ne soient pas rejetés en bloc les investissements qui ont été réalisés jusqu’ici par ceux qui seraient indexés par les prescrits de cette nouvelle loi. Au chapitre du dernier rapport de l’IGF, mention faite à celui sur le désordre qui prévaut au sein de l’Administration publique, l’éditeur de La Prospérité dit de celui-ci comme n’étant ni un réquisitoire de l’Officier du Ministère Publique, ni une sentence du Juge, mais plutôt un pacifique document de travail pour aider à la traçabilité. ‘’Il ne faut pas faire de ce rapport de l’IGF l’objet d’un drame, encore moins d’un règlement de compte’’, parole de l’Editeur. A en croire l’homme à la tête de La Prospérité, on doit plutôt mettre en place une commission tripartite entre l’Inspection Générale des Finances, la Fonction publique et l’intersyndicale congolaise, en vue d’un rapprochement en synergie, de sorte que soient examinés à fond les cas, entre autres, des doublons, des cumuls des fonctions, des prête-noms, des fictifs et voire celui de nouvelles unités jusqu’ici non encore matriculés. Foi sur ses propos, il est question dans cette affaire de faire un collationnement des documents de l’IGF et de la Fonction publique, allusion faite à leur comparaison les uns avec les autres afin de corriger les distorsions. ‘’Ça s’appelle la circularisation’’, a-t-il tout ramené en un seul mot. Cette parole de l’éditeur nous rappelle en passant celle de Jules Verne, dans ses ‘’Aventures de trois Russes’’ : ’’ Lorsque Nicolas Palander eut porté les chiffres obtenus, ces chiffres furent immédiatement collationnés par tous’’. En bon journaliste, le patron du quotidien de Mont Fleury était, à l’intention des auditeurs de la radio Okapi, porteur d’une farde avec en son sein quelques informations. Parmi ces dernières, celle liée à la fin des tiraillements qui prévalaient en termes de responsabilité chez les personnes placées à la tête de certaines entreprises étatiques congolaises, cas de l’ARSP, de la SNEL et de la SONAHYDROC. A propos de celle relative à la fin de non-recevoir dont est jusqu’ici réservataire la lettre de LAMUKA faisant état de leur marche programmée pour le 13 mai prochain, Marcel Ngoyi conseille au Gouverneur de la ville qu’il faut éviter de tomber dans le piège de la politique de deux poids, deux mesures. C’est selon qu’il n’y a pas dix jours qu’il avait autorisé à l’Union Sacrée de remplir le stade de Martyrs. Parlant de l’insalubrité publique qui prévaut à Kinshasa, l’homme de La Prospérité constate celle-ci comme étant devenue désormais le propre des kinois ou, à défaut, de leurs autorités. Il a évoqué le cas des poubelles publiques qu’on trouve par-ci, par-là, sur toutes les rues de Kinshasa, avec des odeurs nauséabondes, dont celle qu’on sentait, il n’y a pas longtemps sur l’avenue Kasa-Vubu, au Camp Mobile à Kintambo. C’est dans ce même chapitre que l’éditorialiste de La Prospérité évoque le cas de la démolition des shops et autres constructions irrégulières qui jonchaient les rues de Kinshasa et il s’étonne du fait que jusqu’ici on n’a pas encore songé à évacuer les débris et décombres issus de ces démolitions. ‘’Ça empêche la ville de retrouver l’image qu’on a cherchée en démolissant’’, a-t-il sans ambages exprimé son constat. L’annonce de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa récemment publiée et faisant mention de l’inhumation des corps des indigents dans une fosse commune prévue à Maluku, avait aussi fait l’objet de la préoccupation de cet homme à stylo très pointu. ‘’Il faut éviter de continuer à garder longtemps dans la morgue des corps non reconnus par des personnes qui devraient les acheminer au cimetière’’, a-t-il conseillé aux responsables de ce service hospitalier. Saint-Germain Ebengo
Au terme d’un mandat exercé avec dévouement, 15 mois durant, à la tête du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement cédé à son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, les commandes. La passation des pouvoirs entre les deux Chefs d’Etat s’est déroulée à Bujumbura, la capitale burundaise, samedi 6 mai 2023, lors de la clôture du 11ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation sous-régionale. Dans son mot prononcé devant les hautes personnalités et tous ses pairs, le Président Tshisekedi n’a pas tergiversé pour condamner, une fois de plus, l’agression barbare dont la RD Congo continue injustement d’être victime de la part du Rwanda, qui opère en permanence sous la couverture avérée du M23. « (…), c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, j’ai cité, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine », a-t-il insisté. La Pros. DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DE LA ONZIEME REUNION DE HAUT NIVEAU DU MECANISME REGIONAL DE SUIVI DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE, ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION Excellences Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ; Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ; Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ; Monsieur le Secrétaire Exécutif de la CIRGL ; Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation ; Distingués invités ; Mesdames et Messieurs ; J’aimerais avant tout chose exprimer, au nom du peuple congolais et au mien propre, ma gratitude à la République du Burundi et à son peuple, qui accueillent, ce jour, le onzième sommet sur le Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, sous le thème : « Le rôle des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix et du développement pour une mise en œuvre efficace de l’Accord-cadre ». J’exprime également les sentiments de fraternité du peuple Congolais à l’endroit de chacun d’entre vous, dirigeants des pays signataires de l’Accord-cadre, et de vos peuples respectifs. Je salue, en outre, la présence parmi nous, du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Antonio GUTERRES, dont les efforts inlassables à la quête de la paix et la sécurité dans le monde, en général, et dans notre région des Grands Lacs, en particulier, ne sont plus à démontrer. Excellences, Mesdames et Messieurs, Comme vous le savez, la République Démocratique du Congo avait eu le privilège d’accueillir en sa capitale, Kinshasa, la 10ème Réunion du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba. A cette occasion, vous aviez résolu de confier à mon pays, à travers ma personne, la responsabilité de présider à la destinée de notre mécanisme commun au cours des quinze derniers mois. Au nom de mon peuple et compte tenu de l’importance qu’il porte sur cet engagement, j'acceptais volontiers votre décision collective. A cet effet, j’avais placé mon mandat sous le signe de la consolidation des progrès modestes accomplis dans la mise en œuvre de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba et du renforcement de la coopération régionale pour gagner le pari de la paix durable. J’avais donc mis l’accent sur la promotion des investissements transfrontaliers afin de garantir la paix, un bien collectif recherché par nos peuples, et relevé qu’il revenait à toutes les parties prenantes de se remobiliser pour redynamiser notre structure régionale de gouvernance dudit Accord-cadre et de mieux impliquer nos populations dans la noble lutte pour la paix, la sécurité et la stabilité en République Démocratique du Congo et dans la Région. Excellences, Mesdames et Messieurs, Au moment où je m’apprête à passer le témoin à mon estimé homologue et Frère, Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi, je ne puis manquer de constater l’état alarmant de la situation sécuritaire dans la Région des Grands Lacs, en général, et dans l’Est de la République Démocratique du Congo, en particulier. En effet, ces dernières semaines, le peuple congolais a une fois de plus été endeuillé par des tueries massives, notamment à Kizimba et à Kalega dans le Masisi ainsi qu’à Kishishe dans le Rutshuru, dans la Province du Nord-Kivu, la faute à l’activisme des groupes armés et terroristes sévissant dans la région. Dans le même ordre d’idée, le regain de tension observé au Soudan, plus particulièrement à Khartoum, fait des victimes innocentes et des déplacés par milliers. En leurs noms et en leurs mémoires, je vous prie de bien vouloir nous lever et observer quelques moments de recueillement. Je vous remercie ! Excellences ; Mesdames et Messieurs ; Il y a de cela une décennie, la signature de cet Accord-Cadre à Addis-Abeba augurait des lendemains meilleurs et radieux pour les peuples de notre Région. Nos Etats souscrivaient et décidaient de faire du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays voisins, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres, de l’interdiction de fournir une assistance aux groupes armés, ni à des personnes impliquées dans des crimes de guerre et contre l'humanité ou des crimes d'agression, et de la facilitation de l'administration de la justice grâce à l’entraide et la coopération judiciaire dans la Région ; la pierre angulaire de notre action collective, nous autres États géographiquement localisés dans cette Région des Grands Lacs africains. A la lueur des objectifs consacrés par cet Accord historique, d’aucuns auraient préféré que soient célébrés, ce jour, avec faste les acquis de notre engagement collectif pour une Région des Grands Lacs complètement pacifiée. Hélas ! c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, j’ai cité, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine. Le contexte de la tenue de ce sommet nous commande donc de procéder à une évaluation lucide de ce qui aurait pu être fait, c’est-à-dire, entreprendre une réflexion approfondie sur le chemin parcouru, dès lors que pour nos peuples, et le mien en particulier, nous sommes encore à la croisée des chemins. Ainsi donc, l’évaluation de l’état de mise œuvre de nos engagements respectifs dans le cadre de l’Accord-cadre ne saurait être un exercice limité aux seuls pays de la Région. Celui-ci devrait, sans nul doute, également requérir l’implication d’autres partenaires ainsi que celle des institutions garantes. Excellences, Mesdames et Messieurs ; Je m’adresse à vous du haut de cette tribune, au nom d’un peuple qui n’aspire qu’à la paix et la sécurité pour lui et pour les autres peuples frères de notre Région! C’est dans cette logique et suivant l’esprit et la lettre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que j’avais lancé, dans le cadre du Processus de Nairobi initié sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est, un appel à tous mes frères et sœurs congolais constitués en groupes armés à venir sous l'arbre à palabres (pour consultations) afin de définitivement faire taire les armes et donner enfin une chance à notre désir commun de reconstruire notre pays. Dans le même esprit, faisant face au combat engagé par le Rwanda sous couvert du M23 au Nord Kivu, il avait été décidé lors du Mini-Sommet du 23 Novembre 2022 à Luanda en Angola, dans le cadre du Processus dit de Luanda, sous la facilitation de Son Excellence Monsieur João LOURENCO, Président de la République d’Angola, Président en exercice de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs, « CIRGL » en sigle, et médiateur désigné de l’Union africaine pour venir à bout de la situation sécuritaire alarmante ; de la cessation des hostilités et des attaques du M23 contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle, et la MONUSCO, ainsi que de son retrait des territoires occupés vers les sites de cantonnement. Je tiens donc à saluer les efforts fournis par le Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi et Président en Exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, ainsi que Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président honoraire de la République du Kenya et Facilitateur désigné par la Communauté d’Afrique de l’Est. Qu’il me soit également permis d’exprimer toute la gratitude du peuple congolais à l’égard de mon homologue et frère Son Excellence Monsieur Joao LOURENÇO, Président de la République d’Angola et Médiateur mandaté par l’Union Africaine. Pour ce qui est du renforcement de la coopération judiciaire, il vous souviendra qu’en date du 16 Juin 2022, mon pays a abrité à Kinshasa la réunion des Ministres en charge de la Justice des états membres de la CIRGL qui a abouti à la Déclaration de Kinshasa, laquelle a donné des orientations sur les étapes prioritaires à suivre afin d’harmoniser l’entraide judiciaire et les demandes d'extradition en matière pénale. En effet, le peuple Congolais y attache une importance vitale parce qu’il s’agit de son droit de connaitre la vérité et d’obtenir réparation car la justice régionale devra établir les crimes et juger les coupables. Excellence Monsieur le Président Evariste NDAYISHIMIYE, En vous passant le flambeau de la Présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, je voudrais vous souhaiter plein de succès mais surtout vous encourager à vous armer de résilience et de justice dans cette haute responsabilité. Soyez rassuré du soutien de la République Démocratique du Congo qui restera toujours à vos côtés et au service de la région des Grands Lacs. C’est avec un très grand plaisir que je transmets maintenant les pouvoirs de la présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région. Monsieur le Président, vous avez à la fois la présidence et la parole. Je vous remercie !
Le Sommet de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe, SADC, a pris une décision très importante pour le retour de la paix à l'Est de la République Démocratique du Congo et ce, au cours de sa rencontre de ce lundi 08 Mai 2023 à Windhoek (Namibie) présidée par le Chef de l'État namibien Hage Geingob. A peine cette résolution annoncée, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a réagi en félicitant les Chefs d'État de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe : "Je m'empresse de saluer chaleureusement les Chefs d'État de la SADC pour leur engagement remarquable et sans hésitation au service de la paix et de la sécurité dans les pays des Grands Lacs en particulier et en Afrique en général. Je les remercie de tout cœur". Le Président de l'UDS a aussi félicité le Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le couronnement de ses efforts diplomatiques : "Cette résolution est une grande victoire diplomatique pour le Président Tshisekedi Tshilombo qui est parvenu à convaincre ses pairs de l'Afrique Australe pour l'envoi des troupes de leurs pays au secours de la République Démocratique du Congo. La SADC a, par cette décision, confondu les ennemis de la République Démocratique du Congo et répondu aux attentes du peuple congolais qui n'avait plus confiance à la MONUSCO et aux forces de la Communauté de l'Afrique de l'Est jugées complices du Rwanda qui a agressé notre pays sous le couvert des terroristes du M23. Ainsi que leurs parrains tapis dans l'ombre qui ne jurent que sur la balkanisation de la RD Congo". Le Président Kabasele Tshimanga n'a pas oublié de rappeler les hauts faits d'armes des troupes de la SADC : "Je tiens à rappeler que ma joie se fonde sur le fait que ce sont aussi ces troupes de la SADC qui avaient vaincu les mêmes terroristes du M23 en 2013 sous le régime du Président honoraire Joseph Kabila Kabange. Les forces de la SADC qui ont une expérience avérée dans ce genre d'opérations, pourront apporter une assistance précieuse à nos forces armées". Le Président National de l'UDS a aussi souligné la solidarité agissante des pays de la SADC : "L'envoi des troupes de la SADC au chevet de la République Démocratique du Congo est une preuve irréfutable de la solidarité agissante entre les mouvements révolutionnaires au pouvoir en Angola, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Zimbabwe, en Zambie, au Mozambique et au Malawi. Ces régimes de gauche ont un sens élevé de solidarité et d'internationalisme au point où ils ne pouvaient pas abandonner leur Camarade social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo". En conclusion, le Président Kabasele Tshimanga a remercié, en sa qualité de dirigeant socialiste de l'UDS, tous les pays de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe pour cette énième résolution courageuse en faveur de notre pays. Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
Le laboratoire de recherches en science de l’information et de la communication (LARSICOM) et médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC) ont organisé un colloque de trois jours, soit du 4 au 6 mai 2023, au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, sous le thème : ‘’ le journalisme sous l’emprise des écrans multiples’’. Jean-Marie Dikanga Kazadi, professeur à l’Université de Kinshasa, et Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, étaient au banc des intervenants. Cette rencontre, première du genre depuis un temps, avait pour but de contribuer à la production des connaissances scientifiques et pratiques sur les questions d’information et de communication et pour favoriser les échanges entre chercheurs et professionnels des médias et de la communication autour des pratiques et normes relatives au journalisme à l’heure de l’internet, tout en facilitant la diffusion des résultats des recherches et la circulation des savoirs sur le journalisme numérique. Dans son intervention, Patrick Muyaya a regretté l’influence régressive des journaux imprimés. «Je me désole de voir de moins en moins les journaux qui avaient un simple charme. Avec l’avènement du numérique, cela tend à disparaitre. On avait des journaux. Aujourd’hui, ils sont remplacés par nos téléphones, ordinateurs… bref, des écrans », a-t-il indiqué. Il a appelé les scientifiques, organisateurs de cette rencontre ainsi que les participants à pousser plus leurs réflexions sur le thème de ces assises formulées comme suit : « Le journalisme sous l’emprise des écrans multiples ». Vers la clôture de ce colloque organisé par LARSICOM et MILRDC, il a été demandé aux chercheurs et professionnels des médias d’analyser les mutations et les permanences que la révolution numérique a pu produire dans un univers médiatique dominé par l’omniprésence d’écrans multiples. Il s’agit à la fois d’interroger les identités professionnelles émergées et émergentes, d’ausculter les pratiques qui les génèrent et de questionner le système normatif de la profession à l’heure des fakenews et deepfakes. Grâce Daro
La mission de l’observation électorale CENCO-ECC se dit préoccupée par la controverse constatée ces derniers jours autour de l'audit externe du fichier électoral. Dans un communiqué publié jeudi dernier, la MOE recommande comme préalables, l'organisation d'un cadre de concertation et la publication des statistiques. Ceci pour se convenir sur les TDR de l'Audit externe du fichier électoral et apporter de l’éclairage sur la situation des matériels électoraux sensibles qui se sont retrouvés entre les mains des individus ainsi que sur d'autres faits soulevés par elle (la MOE) dans ses différents rapports. La MOE voudrait que ce cadre de concertation réunisse les représentants de la majorité au pouvoir, ceux de l’Opposition, la CENI et les MOE accréditées ayant publié au moins un rapport sur l'opération d'enregistrement des électeurs. La MOE CENCO-ECC rappelle à toutes les parties prenantes que l'audit externe crédible du fichier électoral de la RD Congo en chantier reste un élément central qui va participer à la construction d'un consensus sur les listes électorales. «Cet Audit externe reste l'une des conditions sine qua non pour amplifier la confiance du public à l'Organisme de Gestion des Elections (OGE) de la RD Congo et au processus électoral lui-même», indique la MOE, recommandant, par ailleurs, à la CENI de s'en tenir au principe de l'Audit externe du fichier électoral dans les délais convenables, en opérant des réaménagements à l'intérieur du calendrier électoral, comme il a été question avec les différentes périodes de rattrapage accordées aux candidats électeurs. Enfin, la MOE estime que les réponses aux questions du formulaire soumis à la CENI lors des journées portes ouvertes et les clarifications à apporter lors du cadre de concertation sollicité sus évoqué pourraient améliorer le rapport final sur les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs qu’elle entend publier dans les tout prochains jours afin de contribuer ainsi à la transparence du processus électoral et, par ricochet, à la mobilisation de la confiance du public audit processus. Fidel Songo
*Pour une fois, d’un sommet organisé ce lundi 8 mai 2023 dans le cadre de la SADC à Windhoek, en Namibie, une lueur d’espoir est sortie pour conjurer la crise sécuritaire qui, depuis plusieurs décennies, plonge la partie Est de la RD. Congo dans les profondeurs des troubles ainsi que des massacres aux effets dramatiques sur les populations civiles. Les participants à ce sommet, ayant constaté la dégradation sans cesse continue de ce désastre humain, ont levé l’option de s’engager à intervenir militairement dans l’Est de la RD. Congo. Ainsi, dans les conditions restant encore à fixer, lors d’une prochaine rencontre de toutes les organisations régionales impliquées dans la recherche de la solution pour la paix durable dans cette partie de la RD. Congo, devenue le ventre mou de la bouillabaisse et de la turbulence des armes, le nombre, les missions ainsi que les zones ciblées seront connus. A Windhoek, Hage Geingob, le Namibie, Félix Tshisekedi, le Président congolais, Samia Suluhu Hassan, la Présidente de la Tanzanie étaient là. Tandis que l’Angola, le Malawi et la Zambie y étaient représentés au niveau ministériel. « Le sommet a noté avec une grande inquiétude l'instabilité et la détérioration de la situation dans l'Est de la RDC et réitéré sa ferme condamnation de la recrudescence des conflits et des activités des groupes armés, y compris des rebelles du M23 », lit-on, dans le communiqué final. Puis, à l’issue du même ce sommet de Windhoek les participants misent sur « une approche coordonnée », en raison de tous les déploiements existants « dans le cadre d'accords multilatéraux et bilatéraux » sur la crise sécuritaire qui sévit avec acuité dans l’Est de la RDC. Pour ce faire, au terme du même communiqué, il a été demandé au gouvernement de la RDC de « mettre en place les conditions et mesures nécessaires pour assurer une coordination efficace ». Et l’EAC ? A l’analyse, rien n’a filtré sur l’ultime décision prise en ce qui concerne la force militaire régionale déjà présente sur terrain mais dont l’inefficacité a poussé Kinshasa à tenter de changer son fusil d’épaules. Cette fois-ci, à voir de près les choses, la tendance serait celle de créer des conditions pouvant faire en sorte que la SADC parvienne, enfin, à prendre le dessus sur le théâtre d’opérations militaires en vue d’imposer la paix, en contraignant les terroristes ainsi que tous les groupes armés aux élans irrédentistes à plier l’échine. Déjà, l’Angola avait promis d’envoyer un contingent de plus ou moins 500 militaires. Reste, toutefois, à savoir si l’Afrique du Sud qui, depuis toujours, participe à la Monusco, va encore déployer des unités supplémentaires dans le cadre de cette nouvelle intervention de la SADC sur le sol congolais. LPM
COMMUNIQUE DU LA REUNION EXTRAORDINAIRE DE LA TROÏKA DU SOMMET DE L’ORGANE, PLUS LA TROÏKA DE LA SADC ET LES PAYS CONTRIBUTEURS DE TROUPES (TCC) À LA BRIGADE D'INTERVENTION DE LA FORCE DE LA MONUSCO 08 mai 2023 1. La réunion extraordinaire de la Troïka du Sommet de l’Organe Plus les chefs d’État et de gouvernement de la Troïka de la SADC et des pays contributeurs de troupes à la Brigade d’intervention de la force de la MONUSCO, ci-après dénommée le Sommet, s’est tenue le 8 mai 2023. 2. Le Sommet a été officiellement lancé par le Président de la République de Namibie, Son Excellence Dr. Hage G. Geingob qui a conduit la réunion en sa capacité de Président de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC. 3. Les chefs d’État et de gouvernement de la SADC suivants ou leurs représentants ont également participé au Sommet : Namibie : Son Excellence Dr Hage G. Geingob, Président de la Namibie et Président de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC. Afrique du Sud : Son Excellence M. Matamela Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et Président sortant de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC ; République démocratique du Congo : Son Excellence M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Président de la SADC. République-Unie de Tanzanie : Son Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, Présidente de la RépubliqueUnie de Tanzanie. Angola : Son Excellence Ambassadeur Téte António, Ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, représentant de son Excellence, João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola et Président entrant de la SADC. Malawi : Honorable Harry Mkandawire, Ministre de la Défense de la République du Malawi, représentant de Son Excellence, Dr. Lazarus McCarthy Chakwera, Président de la République du Malawi et Président sortant de la SADC. Zambie : Son Excellence M. Stephen Katuka, Ambassadeur de la République de Zambie en Namibie, représentant de Son Excellence, M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie et Président entrant de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC. 4. A également participé à ce Sommet le Secrétaire exécutif de la SADC. 5. Le Sommet a noté, avec grande préoccupation, que la situation en matière de sécurité se dégradait et restait instable à l’est de la République démocratique du Congo et a fortement condamné à nouveau la résurgence des conflits et la reprise des activités par les groupes armés, y compris la réapparition des rebelles du M-23 en République démocratique du Congo. 6. Le Sommet a observé une minute de silence et a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement et à la population de la République démocratique du Congo pour la perte de vies au cours du conflit armé à l’est de la République démocratique du Congo ainsi qu’au gouvernement et à la population de la République du Malawi à la suite du décès de ses citoyens et la destruction de son infrastructure lors du passage du cyclone tropical Freddy. 7. Le Sommet a réitéré son appel à la cessation immédiate des hostilités lancées par tous les groupes armés et à un retrait sans réserve des zones actuellement occupées. 8. Le Sommet a sollicité la Région d’apporter instamment un soutien au gouvernement de la République démocratique du Congo afin de lui permettre de redresser la situation à l’est de la République démocratique du Congo, avant la tenue des élections nationales prévues en décembre 2023. 9. Le Sommet a mis en avant le soutien indéfectible dans la lutte contre les groupes armés à l’est de la République démocratique du Congo afin d’ouvrir la voie à la paix, la sécurité et la prospérité durables pour le bien-être de la République démocratique du Congo et l’ensemble de la Région de la SADC. 10. Le Sommet a approuvé le déploiement d’une force de la SADC, en vertu du cadre de la Force en attente de la SADC, en tant que réponse régionale pour soutenir la République démocratique du Congo dans ses efforts de restauration de la paix et de la sécurité à l’est du pays. 11. Le Sommet a approuvé la position commune de la SADC, à savoir une approche plus coordonnée, compte tenu des nombreux déploiements effectués en vertu d’ententes multilatérales et bilatérales à l’est de la République démocratique du Congo et a exhorté le gouvernement de la République démocratique du Congo à mettre en place les conditions et les mesures nécessaires devant faciliter la coordination efficace des forces sous-régionales et des partenaires bilatéraux qui opèrent dans le pays. 12. Le Sommet a noté avec satisfaction la réaction positive de l’Union africaine quant à l’initiative de tenir un Sommet quadripartite réunissant la SADC, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) avec l’objectif de coordonner et d’harmoniser les interventions des différents acteurs en République démocratique du Congo. 13. Le Sommet a reconnu la reconnaissance exprimée par Son Excellence M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo à l’égard du soutien indéfectible apporté par la SADC et de sa collaboration permanente à la restauration d’une paix et d’une sécurité durables à l’est de la République démocratique du Congo. 14. Le Sommet a exprimé son appréciation à Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d'Angola et Président actuel de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et Champion de l’Union africaine pour la paix et la réconciliation pour son rôle en tant que médiateur chargé par l’UA de faciliter le dialogue entre la République démocratique du Congo et le Rwanda visant à désamorcer les tensions sécuritaires à l’est de la République démocratique du Congo. 15. Le Sommet a remercié Son Excellence Dr. Hage G. Geingob, Président de la République de Namibie et Président de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC d’avoir convoqué le Sommet et l’a félicité pour sa direction inflexible et sa capacité à dynamiser les efforts conjugués au service de la restauration de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la Région de la SADC. Fait le 8 mai 2023 Windhoek, République de Namibie
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication, a annoncé hier, au cours d’un briefing retransmis en direct sur les antennes de la RTNC, comme de coutume, une série de mesures que le Gouvernement de la République a prises pour amortir le choc autour du drame de Kalehe et de la rareté de maïs constatée dans le Grand Katanga ainsi que dans l’espace Kasaï. Ce, sans oublier la question sécuritaire. Pour ce qui est, très exactement, de la situation de Kalehe, territoire victime des inondations, dans le Sud-Kivu, le Porte-parole du Gouvernement a parlé de 401 morts et de plusieurs dégâts matériels recensés par les services de l’Etat. Il a rassuré que les survivants de la catastrophe naturelle sont pris en charge, indiquant au passage que le Gouvernement va, au-delà de l’assistance humanitaire en vivres et non vivres déployée par le Président Félix Tshisekedi, larguer une assistance financière. A la lumière de ses assurances, tout sera mis en œuvre pour que, dans un très bref délai, tous les édifices à usage communautaire détruits (écoles et hôpitaux) seront rebâtis pour permettre le retour à la vie normale dans cette partie du pays. Au chapitre lié à la rareté de maïs, Patrick Muyaya a indiqué que le gouvernement a pris la juste mesure d’importer en grande quantité ces céréales, en Zambie notamment. Il a indiqué qu’une politique sera mise en place pour accroitre la production locale. « Je vous remercie aussi de relayer le message du Gouvernement parce que cet exercice, nous le faisons en toute transparence et lorsqu’il y a des difficultés, nous le disons nous-mêmes. Il faut éviter la désinformation. Aujourd’hui, je pense que nos compatriotes qui sont décédés à la suite de cette catastrophe, nous leur devons respect pour leurs âmes. Essayons d’avoir une attitude qui nous permette d’honorer leur mémoire. Le Gouvernement fait sa part aux côtés des autorités provinciales… Il y a une messe qui été faite à Kinshasa pour montrer que nous sommes tous ensemble et que des efforts vont se faire pour s’assurer que les survivants à cette catastrophe puissent être relogés, les écoles puissent être reconstruites pour que les enfants puissent passer les épreuves préliminaires comme prévu. La Force de la SADC annoncée en RDC Le Ministre Patrick Muyaya a rassuré que la RDC est une et restera indivisible. A la question du déploiement de la Force de la SADC dans l’Est, il a fait noter que le but recherché est de parvenir à la restauration de la paix, pas plus. Pour lui, en effet, ‘’ Si le fait de l’appartenance de la RDC à des organisations régionales permet de trouver des solutions, on avance ‘’. «Les entités qui viennent, elles viennent avec un mandat précis pour une durée précise. Toutes les entités qui viendront, viendront en appui parce que ça fait autant d’années que les problèmes durent à l’Est de la RDC. Cette fois-ci, nous voulons trouver une solution définitive. Mais, parallèlement à ce qui se fait au plan diplomatique, il ne faut pas oublier que nous parlons de la loi de programmation. On a des milliers de jeunes qui ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par le Président de la république et que ces jeunes sont aujourd’hui en cours de formation. On trouvera des solutions, des solutions durables. Nous sommes en train de travailler sur tous les plans. On ne peut pas compter sur du conjoncturel parce qu’il faut éviter qu’il y ait des morts de plus, parce que lorsque le Congo est plombé par la guerre, nous sommes comme un frein pour le développement de l’Afrique et pour régler d’autres questions. Il est urgent pour nous de trouver des mécanismes. Si le fait de l’appartenance de la RDC à des organisations régionales permet de trouver des solutions, on avance », a-t-il indiqué… La Pros.
En dépit des pressions exercées sur lui par les ennemis du développement de la province de l’Equateur qu’il dirige des mains de maître, le Gouverneur Dieudonné Boloko Bolummbo, dit ‘’Vidéo’’, a, il y a de cela quelques jours, pris la décision d’attaquer le taureau par les cornes. D’entrée de jeu, il a exigé à sa population de l’accompagner dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, dans le cadre du développement des 145 territoires de la République Démocratique du Congo. N’en déplaise à ses détracteurs, Dieudonné Boloko promet de soutenir la candidature du Président Tshisekedi aux prochaines élections pour que, foi sur ses propos, soit établie la différence entre les anciens régimes et celui de Félix-Antoine Tshisekedi. Potentialités immenses Le Gouverneur de l’Equateur reconnait dans le Chef de l’Etat en exercice, un homme toujours débout et prêt à servir contre vents et marées. Pour le développement notamment, de l’agriculture au niveau des entités territoriales de base, la province de l’Equateur, avec ses surfaces arables et ses grandes forêts, est appelée à jouer un rôle primordial dans le cadre de la taxe carbone, en vue de permettre à la République Démocratique du Congo, en sa qualité de poumon du monde dans le cadre du développement écologique, d’être comptée parmi les pays pilotes, au même titre que le Brésil, avec sa forêt amazonienne, et l’Indonésie. En vue de mieux réussir ce programme de développement auquel son gouvernement devra attacher une importance capitale, en dehors de la gestion forestière, Bobo Boloko Bolumbo, « 3B » pour les intimes, a pris l’option de miser sur la jeunesse de sa population équatoriale. Ce Chef de l’exécutif équatorien entend miser également, et cela avec une très forte intensité, sur le développement de la pêche et celui de l’élevage, étant donné que traditionnellement parlant, sa province n’a jamais été comptée parmi celles riches en ressources minières et pétrolières. Electrification de la province Cette vidéo vivante, comme l’appellent ses émules, dit avoir une autre vision en plus de celle relative au développement agricole de sa province. C’est celle d’amener des chercheurs dans tous les domaines du développement, ainsi que des investisseurs dans précisément celui de la recherche pétrolière. Depuis l’arrivée de Bobo Boloko à la tête de la province de l’Equateur, cette dernière, qui a été longtemps dans le noir, constate-t-on, fait désormais peau neuve. L’homme a réussi à faire installer partout dans la province, dans tous ses coins et recoins, des poteaux porteurs d’électricité en vue que soient dissipées toutes les zones d’ombre. Avec Dieudonné Boloko à la tête de la province de l’Equateur, fini à la fois l’obscurité et l’obscurantisme qui n’ont que trop servi de repaire aux kulunas. En termes clairs, ce programme du gouverneur en exercice permet d’assurer la sécurité des villes équatoriennes qui étaient jusque-là en proie au banditisme urbain. Implication dans la jeunesse Pendant ce temps, Dieudonné Boloko envisage d’organiser des activités scolaires et estudiantines en vue d’éclairer sa province par la lumière du flambeau de la science. Grâce à ses efforts qu’il a voulus inscrits dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, mais aussi avec l’apport de tous ses collaborateurs, l’homme à la tête de la province de l’Equateur est auteur de pas mal de choses qui méritent reconnaissance. Il faut souligner que le Gouverneur Dieudonné Boloko est, en cet instant précis, heureux comme Ulysse qui a fait un long voyage. Ce qui signifie que l’homme vient de regagner, après une absence de deux semaines, et sous les ovations de sa population militante, la ville de Mbandaka, siège de ses institutions de sa très chère province de l’Equateur. Jeannot Tuluka/CP
En marge de la mission d’échange des connaissances Sud-Sud organisée par la Banque mondiale, du 2 au 7 mai 2023, au Brésil, et réunissant les trois principaux et grands détenteurs des bassins forestiers au monde, Bavon Nsa Mputu, Secrétaire Exécutif du Fonds National REDD+, a présenté aux partenaires brésiliens et indonésiens les mécanismes de financement du plan d’investissements REDD+ en RDC, à travers les partenaires (1&2) entre le Gouvernement et CAFI. Axes de l’intervention Membre de la délégation congolaise chapeautée par la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, Bavon Nsa Mputu a, dans son intervention, évoqué la capitalisation du FONAREDD via CAFI comme moteurs de la déforestation par le financement des programmes habilitants pour améliorer le carde-légal et réglementaire organisant l’aménagement du territoire, le foncier, la planification familiale, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable et l’exploitation durable des forêts. Egalement, il a mentionné le financement des programmes directs sur le terrain dénommés PIREDD pour implémenter au niveau des secteurs de principales provinces forestières au moyen des programmes habilitants ci-dessus. En conclusion de son adresse, il s’est articulé sur les perspectives de mobilisation des ressources intérieures publiques et du secteur privé national. Contexte des assises En effet, en novembre 2022, en marge du Sommet de G20 tenu à Bali, la RDC, le Brésil et l’Indonésie ont signé le partenariat qualifié de «stratégique et historique» sur la protection de leurs ressources forestières. Ces trois pays représentant les importants bassins forestiers tropicaux au monde dont celui du Bassin du Congo, de l’Amazonie et de l’Indonésie, détiennent plus de 52% de ces forêts tropicales contribuant efficacement dans la régulation climatique à travers ses services éco systémiques. Ce Partenariat «historique et stratégique » obtenu grâce notamment, à la détermination de la partie Congolaise à travers la diplomatie environnementale relancée en 2021 à Glasgow par Eve Bazaïba Masudi, alors Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Environnement et du Développement durable, ouvre d’énormes opportunités et des perspectives prometteuses pour l’avenir des forêts Congolaises et de ces autres Bassins tropicaux. Ainsi, la Banque Mondiale s’est finalement jointe à la dynamique de ce trio de massif forestier à travers l’organisation d’une mission d’échange des connaissances sur les thématiques forêts et changements climatiques nommée «mission d’échange des connaissances SUD-SUD » au Brésil du 2 au 7 mai 2023 principalement entre ces trois pays (RDC, Brésil Indonésie). Une mission qui s’inscrit donc dans le projet initié par le Gouvernement Congolais qui avait alors instruit la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, de réfléchir sur les modalités de rapprochement avec le Brésil et de moyens de formaliser le marché carbone. La Pros.