All Section

All Stories

Lors de la quatre-vingt-dix-huitième réunion du conseil des ministres IX jeux de la Francophonie : le Premier Ministre en appelle à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais

Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, présidé en visioconférence, la quatre-vingt-dix-huitième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 12 mai 2023.
I. COMMUNICATION DU PREMIER MINISTRE
La communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement a porté essentiellement sur cinq (05) points, dont notamment le point 3 qui a porté sur l’organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa.
En sa qualité de superviseur des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa, le Premier Ministre en a appelé à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais dans l’organisation de cette manifestation de haute portée sportive et culturelle.
A deux mois de la tenue des Jeux, il a, une nouvelle fois, attiré l’attention du Comité de Pilotage, particulièrement celle du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie, en sa qualité du Président du Comité de Pilotage, du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, qui gère le dossier critique des infrastructures, et du Ministre des Finances, en charge du décaissement en faveur des entreprises engagées, chacun en ce qui le concerne, d’accélérer le processus d’aboutissement des objectifs leur assignés.
La réussite des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa constitue un enjeu majeur dans la nouvelle dynamique diplomatique impulsée par le Président de la République, Chef de l’Etat.
Le Président du Comité de Pilotage a été chargé de lui faire rapport, chaque semaine, sur l’état d’avancement des préparatifs.
IKN (titre de La Prospérité)

Lors de la quatre-vingt-dix-huitième réunion du conseil des ministres IX jeux de la Francophonie : le Premier Ministre en appelle à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Ecrire le récit du destin collectif de l’Afrique à travers la Zlecaf : est-ce possible ?

(Chronique de Christian Gambotti)

 

 

Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La ZLECAF, Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, est un projet lancé par l’Union Africaine (UA) en janvier 2012, signé à Kigali, au Rwanda, le 21 mars 2018, par 44 Etats, lors du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) et entré en vigueur le 1er janvier 2021. Ce projet vise à créer un grand marché unique, le plus grand du monde notamment, en supprimant les droits de douane entre les 55 Etats africains sur 90 % des biens que le continent produit et en garantissant la libre circulation des personnes. La force de l’Union Africaine est d’anticiper en écrivant, depuis toujours, le récit du destin collectif de l’Afrique. La ZLECAL est l’un des chapitres de ce destin collectif. Cette Zone de Libre Echange continentale est indispensable pour accélérer et consolider le développement de l’Afrique et construire sur tout le continent une « paix africaine ».
Quelle est la difficulté ? L’Afrique n’existe pas, mais il existe 55 Etats souverains qui font des choix idéologiques différents et qui ont des intérêts divergents, des priorités nationales et des urgences qui leur sont propres. Dans le contexte actuel qui voit se profiler un affrontement entre l’Occident collectif et le Sud pluriel depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les Etats africains ne se tournent pas vers les mêmes « amis ».
L’Erythrée, l’un des pays les plus fermés au monde, et le Mali, dont les liens avec Moscou se sont renforcés, ont voté, le 23 février 2023, lors de l’Assemblée général de l’ONU, contre la résolution condamnant la Russie. De nombreux pays africains se sont abstenus. S’ils ne soutiennent pas la Russie, ces pays cherchent à se maintenir sur la ligne de crête du Mouvement des pays non-alignés : le Sénégal, l’Ethiopie, la République centrafricaine, le Soudan, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Zimbabwe ou l’Afrique du Sud. Beaucoup de ces pays dépendent du soutien militaire du Kremlin. L’arithmétique géopolitique peut se résumer ainsi : sur 193 Etats membres de l’ONU, 141 pays ont voté pour la résolution condamnant la Russie, 7 (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Erythrée (1) et Nicaragua) ont voté contre, 32 se sont abstenus ; mais, si l’on regarde de près, c’est la moitié de l’humanité qui s’est abstenue, dont la Chine et l’Inde.
La mise en œuvre de la ZLECAF peut-elle être retardée dans le contexte des tensions géopolitiques actuelles ? Des causes endogènes, car elles prennent naissance à l’intérieur même de l’Afrique, constituent des obstacles plus difficiles à surmonter. Ces causes endogènes concernent la sécurité en Afrique. Quel est le pont commun entre le Soudan, l’Ethiopie, le Nigeria, la République Centrafricaine, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Cameroun, le Mozambique ? Et la liste pourrait s’allonger. Tous ces pays voient, soit des forces gouvernementales qui affrontent des milices armées ou des mouvements séparatistes, soit des forces gouvernementales qui combattent, depuis des années, sans parvenir à les vaincre, des groupes terroristes djihadistes. Les forces gouvernementales maliennes combattent dans le nord du pays à la fois des groupes terroristes armés et des mouvements séparatistes. Comment faire fonctionner la ZLECAF dans la bande sahélienne ?
La Banque Mondiale et le FMI en soutien de la ZLECAF
Le commerce intra-africain ne représente que 15 % des échanges totaux du continent, ce qui est un non-sens économique, social et humain, mais aussi politique. Les échanges intra-Union Européenne représentent, selon les pays, entre 55 % et 84 % des échanges totaux du continent. La mise en place de la ZLECAf pourrait permettre une hausse de plus de 50 % des échanges commerciaux entre les pays du continent. La volonté politique existe au sein de l’Union Africaine pour réaliser la ZLECAF. Mais, un appui financier est nécessaire ; or, les flux financiers vers l’Afrique se sont considérablement réduits depuis trois ans. Les prises de position de la Banque Mondiale et du FMI constituent, pour l’Union Africaine, une bonne nouvelle : le groupe de la Banque Mondiale et le FMI se portent en soutien de cette zone de libre-échange continentale. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la Banque mondiale a indiqué que la ZLECAF représente une formidable opportunité pour stimuler la croissance, créer des emplois et augmenter les revenus ; ensuite, la ZLECAF est un formidable outil pour lutter contre la pauvreté. ; enfin, ce grand marché unique continental est un facteur de stabilité politique. Dès sa mise en œuvre, la ZLECAF pourrait accroître le revenu continental de 450 milliards de dollars, soit 7 %. ; les femmes pourraient mieux intégrer l’économie formelle et bénéficier d’une meilleure rémunération ; 30 millions de personnes pourraient sortir de l'extrême précarité d’ici 2035. Il est donc urgent d'élargir l'inclusion économique à l’échelle du continent, afin de corriger plus rapidement et efficacement les conséquences économiques désastreuses de la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine. Les effets négatifs de ce contexte compliqué depuis 2019, avec des crises successives, sont largement documentés : ralentissement des échanges commerciaux, inflation, perturbations dans la fourniture des biens essentiels, risque de crise alimentaire et de famines, instabilité accrue, etc.
Réussir la mise en œuvre de la ZLECAf contribuerait à amortir les effets négatifs des crises successives sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et en permettant, grâce à la réduction du coût des échanges, la création des chaînes de valeur. Les inclusions régionales, à travers les CER (Communautés Economiques Régionales) qui existent, ont permis des avancées majeures en matière de commerce à l’intérieur d’une région, mais leur mosaïque, - il existe 8 CER -, freine la compétitivité de l’Afrique. La ZLECAf apparaît aussi comme un outil efficace dans le renforcement de la résilience de l’économie africaine face aux futures crises économiques. Pour le FMI, la ZLECAf est, incontestablement, la clé pour réduire l'impact des chocs économiques mondiaux. Dans un document intitulé « Intégration commerciale en Afrique – Libérer le potentiel du continent dans un monde en mutation », publié par le FMI, on peut lire : « Un commerce plus diversifié et plus large réduirait l'impact des perturbations sur des marchés et des produits spécifiques qui pourraient résulter de changements dans les modèles commerciaux mondiaux. » Le FMI aborde aussi la question du changement climatique : « Une plus grande ouverture commerciale aiderait les pays à s'adapter au changement climatique et à renforcer la sécurité alimentaire, notamment en améliorant la disponibilité et l'abordabilité des approvisionnements alimentaires » Pour que l’impact de la ZLECAf soit réel, il ne suffit pas de baisser les droits de douanes et faciliter la circulation des biens et des personnes. Des réformes sont nécessaires, afin d’améliorer le climat des affaires pour attirer les investissements étrangers, moderniser l’administration, libérer les initiatives, créer de nouvelles industries, favoriser l’expansion des secteurs-clefs, stimuler la concurrence et accélérer la formation du capital humain.
Maximiser les points positifs attendus de la ZLECAf constitue l’objectif que cherche à atteindre l’Union Africaine. Quels sont les risques, notamment pour les pays les plus pauvres, dès l’instant que les législations nationales s’effaceront au profit d’une libre circulation des marchandises, des personnes, des informations et des capitaux ? Pendant la période de mise en œuvre de la ZLECAf, des mécanismes de protection des économies les plus fragiles et de protection sociale pour les populations les plus pauvres et les travailleurs les plus précaires devront être imaginés et, bien sûr, financés. Or, les tensions géoéconomiques et géopolitiques actuelles se traduisent par une réduction des flux financiers vers l’Afrique.

 

Ecrire le récit du destin collectif de l’Afrique à travers la Zlecaf : est-ce possible ?
(Chronique de Christian Gambotti)

 

 

Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La ZLECAF, Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, est un projet lancé par l’Union Africaine (UA) en janvier 2012, signé à Kigali, au Rwanda, le 21 mars 2018, par 44 Etats, lors du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) et entré en vigueur le 1er janvier 2021. Ce projet vise à créer un grand marché unique, le plus grand du monde notamment, en supprimant les droits de douane entre les 55 Etats africains sur 90 % des biens que le continent produit et en garantissant la libre circulation des personnes. La force de l’Union Africaine est d’anticiper en écrivant, depuis toujours, le récit du destin collectif de l’Afrique. La ZLECAL est l’un des chapitres de ce destin collectif. Cette Zone de Libre Echange continentale est indispensable pour accélérer et consolider le développement de l’Afrique et construire sur tout le continent une « paix africaine ».
Quelle est la difficulté ? L’Afrique n’existe pas, mais il existe 55 Etats souverains qui font des choix idéologiques différents et qui ont des intérêts divergents, des priorités nationales et des urgences qui leur sont propres. Dans le contexte actuel qui voit se profiler un affrontement entre l’Occident collectif et le Sud pluriel depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les Etats africains ne se tournent pas vers les mêmes « amis ».
L’Erythrée, l’un des pays les plus fermés au monde, et le Mali, dont les liens avec Moscou se sont renforcés, ont voté, le 23 février 2023, lors de l’Assemblée général de l’ONU, contre la résolution condamnant la Russie. De nombreux pays africains se sont abstenus. S’ils ne soutiennent pas la Russie, ces pays cherchent à se maintenir sur la ligne de crête du Mouvement des pays non-alignés : le Sénégal, l’Ethiopie, la République centrafricaine, le Soudan, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Zimbabwe ou l’Afrique du Sud. Beaucoup de ces pays dépendent du soutien militaire du Kremlin. L’arithmétique géopolitique peut se résumer ainsi : sur 193 Etats membres de l’ONU, 141 pays ont voté pour la résolution condamnant la Russie, 7 (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Erythrée (1) et Nicaragua) ont voté contre, 32 se sont abstenus ; mais, si l’on regarde de près, c’est la moitié de l’humanité qui s’est abstenue, dont la Chine et l’Inde.
La mise en œuvre de la ZLECAF peut-elle être retardée dans le contexte des tensions géopolitiques actuelles ? Des causes endogènes, car elles prennent naissance à l’intérieur même de l’Afrique, constituent des obstacles plus difficiles à surmonter. Ces causes endogènes concernent la sécurité en Afrique. Quel est le pont commun entre le Soudan, l’Ethiopie, le Nigeria, la République Centrafricaine, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Cameroun, le Mozambique ? Et la liste pourrait s’allonger. Tous ces pays voient, soit des forces gouvernementales qui affrontent des milices armées ou des mouvements séparatistes, soit des forces gouvernementales qui combattent, depuis des années, sans parvenir à les vaincre, des groupes terroristes djihadistes. Les forces gouvernementales maliennes combattent dans le nord du pays à la fois des groupes terroristes armés et des mouvements séparatistes. Comment faire fonctionner la ZLECAF dans la bande sahélienne ?
La Banque Mondiale et le FMI en soutien de la ZLECAF
Le commerce intra-africain ne représente que 15 % des échanges totaux du continent, ce qui est un non-sens économique, social et humain, mais aussi politique. Les échanges intra-Union Européenne représentent, selon les pays, entre 55 % et 84 % des échanges totaux du continent. La mise en place de la ZLECAf pourrait permettre une hausse de plus de 50 % des échanges commerciaux entre les pays du continent. La volonté politique existe au sein de l’Union Africaine pour réaliser la ZLECAF. Mais, un appui financier est nécessaire ; or, les flux financiers vers l’Afrique se sont considérablement réduits depuis trois ans. Les prises de position de la Banque Mondiale et du FMI constituent, pour l’Union Africaine, une bonne nouvelle : le groupe de la Banque Mondiale et le FMI se portent en soutien de cette zone de libre-échange continentale. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la Banque mondiale a indiqué que la ZLECAF représente une formidable opportunité pour stimuler la croissance, créer des emplois et augmenter les revenus ; ensuite, la ZLECAF est un formidable outil pour lutter contre la pauvreté. ; enfin, ce grand marché unique continental est un facteur de stabilité politique. Dès sa mise en œuvre, la ZLECAF pourrait accroître le revenu continental de 450 milliards de dollars, soit 7 %. ; les femmes pourraient mieux intégrer l’économie formelle et bénéficier d’une meilleure rémunération ; 30 millions de personnes pourraient sortir de l'extrême précarité d’ici 2035. Il est donc urgent d'élargir l'inclusion économique à l’échelle du continent, afin de corriger plus rapidement et efficacement les conséquences économiques désastreuses de la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine. Les effets négatifs de ce contexte compliqué depuis 2019, avec des crises successives, sont largement documentés : ralentissement des échanges commerciaux, inflation, perturbations dans la fourniture des biens essentiels, risque de crise alimentaire et de famines, instabilité accrue, etc.
Réussir la mise en œuvre de la ZLECAf contribuerait à amortir les effets négatifs des crises successives sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et en permettant, grâce à la réduction du coût des échanges, la création des chaînes de valeur. Les inclusions régionales, à travers les CER (Communautés Economiques Régionales) qui existent, ont permis des avancées majeures en matière de commerce à l’intérieur d’une région, mais leur mosaïque, - il existe 8 CER -, freine la compétitivité de l’Afrique. La ZLECAf apparaît aussi comme un outil efficace dans le renforcement de la résilience de l’économie africaine face aux futures crises économiques. Pour le FMI, la ZLECAf est, incontestablement, la clé pour réduire l'impact des chocs économiques mondiaux. Dans un document intitulé « Intégration commerciale en Afrique – Libérer le potentiel du continent dans un monde en mutation », publié par le FMI, on peut lire : « Un commerce plus diversifié et plus large réduirait l'impact des perturbations sur des marchés et des produits spécifiques qui pourraient résulter de changements dans les modèles commerciaux mondiaux. » Le FMI aborde aussi la question du changement climatique : « Une plus grande ouverture commerciale aiderait les pays à s'adapter au changement climatique et à renforcer la sécurité alimentaire, notamment en améliorant la disponibilité et l'abordabilité des approvisionnements alimentaires » Pour que l’impact de la ZLECAf soit réel, il ne suffit pas de baisser les droits de douanes et faciliter la circulation des biens et des personnes. Des réformes sont nécessaires, afin d’améliorer le climat des affaires pour attirer les investissements étrangers, moderniser l’administration, libérer les initiatives, créer de nouvelles industries, favoriser l’expansion des secteurs-clefs, stimuler la concurrence et accélérer la formation du capital humain.
Maximiser les points positifs attendus de la ZLECAf constitue l’objectif que cherche à atteindre l’Union Africaine. Quels sont les risques, notamment pour les pays les plus pauvres, dès l’instant que les législations nationales s’effaceront au profit d’une libre circulation des marchandises, des personnes, des informations et des capitaux ? Pendant la période de mise en œuvre de la ZLECAf, des mécanismes de protection des économies les plus fragiles et de protection sociale pour les populations les plus pauvres et les travailleurs les plus précaires devront être imaginés et, bien sûr, financés. Or, les tensions géoéconomiques et géopolitiques actuelles se traduisent par une réduction des flux financiers vers l’Afrique.

 

 

Ecrire le récit du destin collectif de l’Afrique à travers la Zlecaf : est-ce possible ?
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

En RPDC, les enfants sont les Rois !


La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) est née pour le bonheur de sa postérité en dépit de la pire adversité caractérisée par;
- les manœuvres d’étranglement abominables des forces ennemies (surtout les USA, les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création, en tentant d’agresser la Corée en 1866, et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR)
- la COVID-19
- les calamités naturelles terribles successives.
① LA CEREMONIE DE FIN D’ETUDES ET DE RENTREE
Ce 2 mai, a eu lieu la cérémonie de fin d’études de la 10ème promotion et celle de rentrée de la 11ème promotion de l’Ecole de Formation Professionnelle pour Handicapés relevant de la Fédération pour la Protection des Handicapés de la RPDC. Y ont pris part;
- YUN Chang Il, Président de la Fédération pour la Protection des Handicapés de la RPDC
- le personnel enseignant et administratif
- les diplômés, les nouveaux élèves et leurs parents.
A la cérémonie, on a écouté des allocutions suivies d’interventions.
② LE FESTIVAL ARTISTIQUE DES ENFANTS
A l’occasion de la Fête du Soleil (15 avril, jour anniversaire du Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR), le 58ème Festival Artistique National des Enfants s’est déroulé avec la participation de plus de 1.300 enfants du Pays entier. Divisé en;
- concours de chants folkloriques des membres de cercles artistiques de chaque palais des enfants et chaque maison de culture des enfants
- concours individuel
- représentation artistique des élèves des provinces
le Festival a bien montré l’aspect heureux des enfants qui se développent en futurs talents prometteurs dans les centres d’éducation extrascolaire modernes aménagés grâce aux bienfaits du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé en 1945, NDLR). Au cours du Festival, a eu lieu l’exposé des enfants qui étaient, hautement, appréciés dans le concours de chants folkloriques et celui individuel.
A la réunion de clôture du Festival (09/04-07/05/2023), le Diplôme d’Honneur de l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste a été remis aux unités d’activités de la Ville Pyongyang, des Provinces Hamkyong-Nord et Hamkyong-Sud et Phyong-an du Sud qui avaient fait, pleinement, preuve de talents artistiques à travers leurs numéros variés.
③ LA JOURNEE DE L’ATHLETISME POUR LES ENFANTS
Ce 7 mai au Stade KIM IL SUNG, a eu lieu la cérémonie de célébration de la Journée de l’Athlétisme pour les Enfants (ou Kids’ Athletics Day) dédiée, par la World Athletics (ou Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme créée en 1912), à;
- faire bouger les enfants et des jeunes athlètes et sportifs âgés de 4 à 14 ans
- les inciter à être plus actifs, à développer leurs aptitudes et leur confiance en eux
- faire entrer ce sport durablement dans leur vie.
Y ont pris part;
- les cadres de l’Association d’Athlétisme de la RPDC
- les entraîneurs, moniteurs et élèves du Club Sportif Amnok-gang (ou Fleuve Yalu), de l’Ecole de Sports Extrascolaires de l’Arrondissement Rangnang.
A l’issue d’un discours de circonstance, s’est déroulé un exposé d’expériences relatives à l’enseignement technique élémentaire pour athlètes de réserve de bas âge. Ce jour-là, les participants ont participé aux jeux d’amusement variés.
Pour rappel, le Peuple de la RPDC a accès libre et gratuit, depuis les années 1950 (pendant ou après l’âpre Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA finie par la signature de l’Accord d’Armistice, NDLR);
- aux soins médicaux de toute sorte
- à l’enseignement obligatoire de 12 ans du préscolaire au secondaire (universitaire toujours gratuit mais non obligatoire, NDLR)
- au logement (construction annuelle de plus de 10.000 à Pyongyang, NDLR) de dimension variée
et ces privilèges ciblant toute couche sociale sont, bel et bien, garantis juridiquement et approfondis par le Généralissime KIM JONG IL 1942-2011 pour atteindre son point culminant à l’Epoque KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC.

En RPDC, les enfants sont les Rois !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

La RPDC est le nid d’oiseaux migrateurs

Le 13 mai est la Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs (ou world migration bird day)
A cette occasion, la Communauté internationale accorde une attention tout particulière à la protection des ressources en eau indispensable aux oiseaux migrateurs. Les zones humides de l’intérieur ou du littoral comme fleuves, lacs, ruisseaux, étangs et réservoirs d’eau sont, pour eux, un bon milieu de nourriture, de breuvage et de nidification ainsi qu’un lieu d’escale idéale pour leur repos et nutrition pendant la période de longue migration.
Toutefois, ces dernières années, les menaces sur les écosystèmes aquatiques deviennent de plus en plus terribles à l’échelle planétaire.
Il en est de même pour les oiseaux migrateurs qui y vivent. Les besoins grandissants des hommes en eau, la pollution de celle-ci et le changement climatique ont un impact sur l’utilisation des ressources en eau propre et la protection des oiseaux migrateurs. Vu l’importance de l’eau indispensable à ces espèces d’oiseaux, la Communauté internationale, a appelé tous les Pays à s’engager dans la protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques.
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR), Pays baigné de tous côtés par la mer et situé au centre de l’itinéraire d’oiseaux migrateurs en Asie orientale et australe (Site d’EAAF; East Asian-Australasian Flyway, NDLR), joue un rôle important pour assurer, à ceux-ci, leur escale pendant la période de migration, leur nidification et leur hivernage.
Des millions d’oiseaux migrateurs de plus de 200 espèces vivent, pendant les 4 saisons, dans les zones humides du Pays. Parmi eux, figurent une vingtaine d’espèces d’oiseaux (Aythya baeri, Eurynorhynchus pygmeus, Platalea minor, Ciconia boyciana, Numenius madagascariensis, Calidris tenuirostris, Anser cygnoides, Grus, etc.) menacées de disparition à l’échelle mondiale. A noter surtout que de vastes marécages s’étendant sur le Littoral Ouest du Pays servent d’habitat de très importance pour les espèces d’oiseaux menacées de disparition comme Platalea minor et Numenius madagascariensis, et de bécasses. Depuis 2019, la RPDC;
- procède, chaque année, à l’enquête régulière d’oiseaux migrateurs non seulement dans la période de leur migration en hiver, mais aussi dans celle de leurs migrations printanière et automnale pour évaluer, avec exactitude, l’état de protection des réserves concernées
- s’applique à chercher des zones riches en diversité d’oiseaux migrateurs et à les définir comme réserves.
Ces dernières années sous le Maréchal KIM JONG UN (Président des Affaires d’Etat de la RPDC), l’institut de Biodiversité de l’Académie Nationale des Sciences, en étroite liaison avec le Ministère de la Protection du Territoire National et de l’Environnement (PTNE) et d’autres établissements, a;
- fait une investigation de plus de 30 réserves d’oiseaux migrateurs et d’oiseaux maritimes pour déterminer de nouveaux objets de protection
- donné une forte impulsion à concevoir, de façon rationnelle, les limites des réserves et leurs secteurs fonctionnels.
【REFERENCE】 la Stratégie nationale pour la protection de l’environnement de la RPDC
Le Gouvernement a établi sa Stratégie nationale pour la protection de l’environnement 2019-2030 et mène ses activités énergiques pour appliquer cette Stratégie. D’après le Ministère de la PTNE, la Stratégie a été conçue en mettant l’accent sur l’éclaircissement des orientations et moyens pour améliorer, de façon décisive, la protection de l’environnement du Pays en conformité avec la réalité en évolution. Son objectif global est de prévenir la pollution de l’environnement, de remettre en état l’écosystème du Pays et de construire des infrastructures matérielle et technique susceptibles de transformer l’économie nationale en celle verte;
- La RPDC envisage la réduction de 16,4% des émissions de gaz à effet de serre grâce à ses propres efforts jusqu’en 2030, et de plus, une diminution de 36% au fur et à mesure que la coopération internationale se poursuive à la lumière de l’Accord de Paris sur le Climat (le traité international sur le réchauffement climatique, adopté en 2015 et entré en vigueur en 2016, NDLR).
- Le développement de la sci-tech de l’environnement, l’amélioration de la gestion de l’environnement du Pays et le lancement, à l’échelle nationale, de la protection de l’environnement comptent parmi les moyens pour l’application de la Stratégie.
Dans la 1ère étape de son application;
- le Pays a arrêté, depuis 2019, l’extension de la pollution de l’environnement et établi le système de surveillance de l’environnement atmosphérique et de l’eau des principales villes et de zones marines, et celui d’enquête sur les matières polluantes déversées par régions, secteurs et unités d’activités
- les usines et autres entreprises ont procédé à leur modernisation pour qu’elles puissent réduire, autant que possible, la quantité des polluants

La RPDC est le nid d’oiseaux migrateurs
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Pourquoi la question salariale doit-elle nous préoccuper ?

(Par le Prof. Patience Kabamba)

*Les écarts salariaux en République Démocratique du Congo sont tellement énormes que le silence autour de cette question est pour le moins surprenant. J’entends souvent les gens dire que pour que les choses changent au Congo, il faut changer l’homme Congolais, ou il faut changer de mentalité. Objectivement, la mentalité d’un député national qui touche 21000$ par mois est différente de celle d’un enseignant qui a juste 100$ le mois.
Je voudrais faire écho à la pensée matérialiste de Karl Marx qui insiste sur le fait que ce n’est pas la conscience qui détermine les conditions sociales, mais c’est plutôt les conditions sociales qui déterminent la conscience. Les mentalités des Congolais paupérisés ne changeront pas tant que leurs conditions sociales resteront les mêmes. La question salariale est par conséquent d’une grande importance. Un salaire doit être capable de vous nourrir, vous loger, vous permettre de vous faire soigner quand vous ou vos enfants êtes malades, le salaire doit aussi vous permettre d’épargner. En plus, le salaire doit être indexé sur l’inflation. Si le taux du dollar augmente par rapport aux francs congolais, le salaire doit aussi augmenter à la même proportion.
Au Congo, seule une poignée d’individus reçoit un salaire qui réponde aux critères ci-haut. C’est ce que le souverain pontife appelait vole institutionnalisé à travers des salaires illogiques, qui ne traduisent pas la réalité du pays. Changez les conditions de vie des congolais , vous verrez que leur mentalité changera aussi et ils défendront ce pays contre les ennemis internes et externes. Dans la suite de ce texte nous allons théoriser le concept de salaire pour plus d’éclairage intellectuel. Le salaire est un concept politico-économique, il nous construit en même temps comme des citoyens politiques et comme des objets économiques.
La question salariale est intrinsèquement conflictuelle. Au cœur du salaire il y a une tension dialectique entre la reconnaissance du salarié comme sujet marchand dans l’économie et sa reconnaissance comme citoyen actif doté de droits civiques dans le politique.
Il s’ensuit donc un conflit permanent au sein de la logique marchande salariale entre le résultat inégalitaire d’une définition de l’être par l’avoir et une base contractuelle postulant l’égalité des personnes.
Cette tension doit être régulée pour que le marché de travail fonctionne comme un marché pacifié. La régulation se fera de l’intérieur et de l’extérieure. De l’intérieur l’on fait les négociations de principes hiérarchiques consensuels à l’intérieur du régime même d’accumulation. De l’extérieur, par l’édiction des principes de justice sociale et de politique publique limitant les écarts des revenus et de patrimoine.
En d’autres termes, on a d’une part, le salarié qui accepte sans autre forme de procès, de se laisser traiter comme une chose dans la production, tout en se considérant, d’autre part, comme libre et égal aux riches dans la société civile.
Enfin, il y a deux visions différentes du salaire selon que l’on est patron ou salarié.
Le patron voit dans le salaire, le prix du travail alors que le salarié voit dans le salaire de quoi vivre avec sa famille en consommant.
Il nous est possible de construire le salaire sur un mode communiste, c’est à dire que le salaire n’est pas la reconnaissance de nos besoins. Nous ne sommes pas définies par nos besoins, ni par notre pouvoir d’achat. C’est à cela que le capitalisme veut nous réduire. Nous luttons pour sortir de la rémunération à la tâche. Le salaire n’est pas la reconnaissance de notre contribution concrète. Mais le salaire est lié à notre qualification comme producteurs des valeurs.
La qualification ne nous pose pas comme des êtres des besoins, mais comme des producteurs des valeurs. Il faut payer les gens pour la qualification dont ils sont porteurs.
La grande nouveauté de notre construction salariale est que la qualification n’est pas liée au poste de travail, mais a la personne. Vous pouvez donc quitter votre poste de travail, mais vous gardez votre salaire.
Contrairement à la vision libérale capitaliste qui considère le salaire comme une affaire privée où la question citoyenne salariale est subordonnée à celle de la hiérarchie entre propriétaires, notre démarche la considère au contraire comme une affaire publique, comme une solution aux problèmes posés des politiques d’actions et de construction d’une citoyenneté générale qui récuse toute différentiation entre types de propriétaires.
La qualification nous pose comme des contributeurs à la production de la valeur. Nous sommes les seules légitimes à reconnaitre cette valeur. On paye le travailleur pour la qualification dont il est porteur.
La qualification n’a rien à avoir avec le diplôme. Celui-ci est une certification que l’on est capable de faire un travail concret dans tel domaine ou tel autre. Un diplôme de chirurgien certifie que son porteur est capable de faire une opération chirurgicale. Il ne vous qualifie par pour autant pour un tel travail ou un tel autre. La qualification provient au terme d’une longue expérience de plusieurs décennies où la société place sa confiance en vous pour la production des valeurs sanitaires. Une infirmière expérimentée est généralement plus qualifiée comme productrice des valeurs médicales qu’un médecin qui vient de terminer ses études de médecine. Le diplôme de médecine certifie simplement que son porteur est capable de poser un acte médical. Aujourd’hui, nous avons une prolifération des médecins spécialistes en santé publique. Cela est parfois un subterfuge pour couvrir le manque de pratiques cliniques. C’est au bout d’une décennie de pratiques cliniques que l’on devient qualifier. Ces vieilles habitudes commencent à disparaître au profit de la santé publique. Nous aurons de moins en moins des médecins qui ont la mains à partir des pratiques cliniques de plusieurs années. Les salaires doivent être attachés à la qualification et non au diplôme. Une infirmière expérimentée ou qualifiée devrait percevoir un salaire plus élevé qu’un médecin en début de carrière.
Tous les salaires en République Démocratique du Congo doivent être revus pour répondre au rôle qu’ils doivent jouer. L’opacité autour de salaires des uns et des autres fait le lit de la corruption qui a élu domicile dans notre pays. Une commission sur les salaires doit être instituée au niveau du parlement ou de la présidence pour proposer des barèmes plus réalistes et qui ne visent que le bien-être de la population.

Pourquoi la question salariale doit-elle nous préoccuper ?
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Ituri : quelques quartiers de Bunia plongés dans le noir sans électricité

*Au-delà de l’insécurité grandissante, la Ville de Bunia est, depuis un certain moment avec quelques-uns des ces quartiers, à savoir, Kindia , Hoho, Lumumba plongés dans le noir à cause de la carence répétée de l’électricité.
Cette situation préoccupe au plus haut degré la population de la ville qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Dans une ville dont les activités tournent vivement grâce à la présence du courant électrique, la population s’inquiète de cette situation qui, jusqu’à preuve du contraire, ne semble pas trouver la solution de la part des autorités provinciales.
A en croire M. Alain Mukoko, responsable d’une station radio, depuis un certain moment, la chaîne ne sait plus très bien émettre à cause de la carence du courant.
Ce qui, vraisemblablement, impacte sur la fidélité des auditeurs. Il a, ensuite, émis le vœu de voir les autorités concernées s’impliquer pour trouver une solution rapide à cette situation somme toute dramatique.
Dans le même ordre d’idées, ces mêmes cris d’alarme ont également lancés par les tenanciers des chambres froides, bistrots et alimentations etc.
Il y a lieu de signaler que tous les efforts fournis pour atteindre les responsables de la société attitrée en matière de fourniture du courant électrique sont restés, du moins jusqu’ici, vains.
Patrick Van Ndibu depuis Bunia

 

Ituri : quelques quartiers de Bunia plongés dans le noir sans électricité
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : « La Loi Tshiani est un cri d’alarme contre la déstabilisation qui ravage le territoire national »

(Par Georges Buse Falay, Ancien Directeur de Cabinet de Mzee Laurent-Désiré Kabila)


La proposition de loi sur la congolité continue de marquer l’actualité, en ce qu’elle limite aux congolais de père et de mère l’accès au poste de Président de la République et à ceux des Chefs des Corps Constitués.
J’ai résolu de donner mon opinion sur cette proposition de loi en ce jour, en ma qualité de Directeur de Cabinet de feu Président Laurent Désiré Kabila, de Ministre de l’Energie avant la Transition jadis organisé par l’Accord Cadre de Sun City, et de Sénateur Honoraire.
Je partage l‘esprit souverainiste qui transparait dans cette proposition de loi, car elle rend l’accès aux postes de souveraineté impossible aux congolais qui ne sont pas de mère et de père congolais d’origine.
En effet, d’une manière générale, le Pouvoir d’Etat s’exerce au travers de la prise des décisions stratégiques et tactiques à caractère militaire, économique, financier, monétaire, politique, diplomatique et social.
Ces décisions sont prises notamment selon la perception que les services des renseignements spécifiques ont des mondes militaire, économique, financier, monétaire, politique, diplomatique et social.
Cette perception est rendue possible par la collecte, l’analyse et le filtrage des informations reçues par ces services, qui ont pour mission d’identifier tout projet en gestation, en maturité ou en cours d’exécution, en vue .de déstabiliser la paix ou la sécurité nationales.
Ces informations doivent remonter chez les décideurs du niveau stratégique, pour être ensuite répercutées aux décideurs du niveau tactique, avant leur exécution par les structures du pouvoir à la base.
Cette proposition de loi devrait donc s’étendre aux animateurs du secteur de la sécurité du territoire et de la défense nationale, qui doivent rendre les décisions tactiques opérationnelles dans la loyauté.
En termes clairs, dans les corps de l’Armée et de la Police Nationale, les Officiers Subalternes, devraient également être des congolais de père et de mère, congolais d’origine, congolais naturalisés exclus.
Par ailleurs, la loyauté absolue devrait toujours être garantie dans les services des renseignements. Pour cette raison, les conclusions de leurs travaux ne devraient jamais tomber entre les mains des ennemis de la Nation Congolaise. Aussi doivent- ils être congolais de père et de mère.
En clair, il s’agit des congolais d’origine. Les congolais naturalisés devront donc être exclus du bénéfice de cette proposition de loi.
Je m’appuie sur l’Atlas de l’organisation Administrative de la RDC publié par le Prêtre Catholique Léon de saint moulin.
Dans cet important document, la question des ethnies présentes en RDC avant 1960 clarifie de toute évidence la question des congolais qui au départ, étaient des réfugiés politiques devenus congolais.
En effet, l’Atlas de l’organisation Administrative de la RDC permet de remettre en question la création d’une commune rurale dans les hauts Plateaux de Minembwe par le Ministre de la Décentralisation en 2019.
Cet Atlas donne raison à ceux qui, comme moi, croient que « le concept des nationalités» repris dans l’article 10 de la constitution est une hérésie par rapport à la vision des Pères de l’Indépendance sur la congolité exprimée dans la première constitution post-coloniale.
Selon cet Atlas, à part les Bafulero et les Bavira, aucune autre Tribu n’est identifiée formellement dans le Territoire d’Uvira. Cet Atlas mentionne uniquement les chefferies Bafulero, Bavira et Ruzizi.
Ma position par rapport à la proposition de loi sur la congolité est un cri d’alarme contre la déstabilisation qui ravage le Territoire National à partir de l’Est de la République Démocratique du Congo.
De toute évidence, cette déstabilisation est entrée dans la phase de son extension dans d’autres coins du Territoire National, dans la même stratégie au travers de laquelle elle avait commencé à l’Est.
C’est le cas dans le Territoire de Kwamouth, dans la périphérie Est de la Ville Province de Kinshasa, et plus récemment encore, le même type de déstabilisation secoue le Territoire d’Opala dans la Tshopo.
Les pyromanes d’aujourd’hui voudraient devenir les pompiers de demain dans le but de s’imposer après avoir divisé pour régner en dominateurs, phase ultime prévue après celle de la balkanisation.
Pour commencer, ils ont lancé une guerre par procuration à l’Est de notre Pays, guerre qu’ils mènent par procuration sur un terrain politico-militaire qui, selon leurs plans, est supposé conquis d’avance.
A cet effet, ils ont d’abord organisé l’infiltration dans le secteur de l’économie nationale au temps de Bisengimana, alors Directeur de Cabinet de feu Président Mobutu, et ont poursuivi cette stratégie après la mise en application de l’Accord Politique de Sun City.
Il est temps de mettre fin aux infiltrations, source des trahisons qui ont réduit l’efficacité des décisions stratégiques ou tactiques prises dans la lutte contre les dévastations qui perdurent à l’Est du Pays.
En particulier, par rapport à l’Armée, à la Police, et à leurs Services des Renseignements respectifs, cette proposition de loi devrait appliquée dans toute sa rigueur, si elle était votée au Parlement.
Pour conclure, je tire toute ma démarche de la Sainte Bible, dans l’une des recommandations que Moïse avait données aux enfants d’Israël. Ils étaient en alors en route vers la terre la promise, après la libération de l’esclavage en Egypte pendant environ 430 mauvaises années.
En effet, dans les versets 14 à 15 du chapitre 17 du livre du Deutéronome, il est écrit, je cite : « Lorsque tu seras entré dans le Pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, lorsque que tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m’entourent, tu mettras sur toi le roi que choisira l’Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère».

 

RDC : « La Loi Tshiani est un cri d’alarme contre la déstabilisation qui ravage le territoire national »
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image