*De nouveau, le débat refait surface. Comme au temps de son prédécesseur, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, est saisi pour actionner, une bonne fois pour toutes, les hommages de la Nation à l’endroit de Feu Honorius Kisimba Ngoy Ndalawe, Premier Bâtonnier National et artisan des poursuites judiciaires fructueuses contre l’Ouganda devant la Cour Pénale Internationale.
Reconnaissance nationale
En effet, lors d’une émission télévisée, la plateforme « Congo ya Sika » a interpellé le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, sur l’urgence à accorder, tant soit peu, à cette affaire pendante depuis le décès de cette figure emblématique l’appareil judiciaire congolais, le 6 juin 2008. « Le Bâtonnier est une figure emblématique dans l’appareil judiciaire congolais. Ils ont pris le courage d’aller porter plainte contre l’Ouganda devant la CPI. Aujourd’hui, le verdict rendu public donne foi à la RDC et l’Ouganda nous doit 325 millions USD. Certes, Me Honorius Kisimba n’est plus de nôtre, mais il mérite la reconnaissance de la patrie. Le Chef de l’Etat, la Chancellerie et ses services doivent honorer le Bâtonnier Honorius Kisimba à titre posthume », a clamé l’un des représentants de cette organisation.
Geste louable de la corporation
Cependant, il y a lieu de rappeler que le 10 juillet 2023, l’Ordre National des Avocats avait décoré, à titre posthume, Me Honorius Kisimba, en décernant une médaille de reconnaissance à sa famille biologique représentée, pour la circonstance, par Me Maj Kisimba Ngoy, fils du défunt et Avocat de profession, comme le fut, d’ailleurs, son Feu père, de son vivant.
Procédant à cette cérémonie de reconnaissance, Me Michel Shebele Makoba, Bâtonnier National et Président de l’Ordre National des Avocats, s’exprimait en ces termes : « L’Ordre National des Avocats a tenu à remettre à la famille du Premier Bâtonnier National, Kisimba Ngoy, pour ses œuvres en faveur de cette structure. C’est une personne qui a servi l’ONA avec honneur et dignité. C’est à ce titre que nous remettons à titre posthume à sa famille et son fils Avocat à son tour, la médaille en signe de reconnaissance ».
Honoré par cette reconnaissance grandiose, Maj Kisimba Ngoy, Avocat et ancien Ministre des Affaires Foncières au Gouvernement Muzito I, témoignait sa gratitude envers le Bâtonnier National et le Conseil de l’ONA. « Il est difficile de pleurer Honorius Kisimba parce qu’il a marqué l’histoire de notre Barreau à plus d’un titre en tant que Premier Bâtonnier National. C’est un devoir de mémoire que le Bâtonnier National et le Conseil National de l’ONA a voulu honorer la mémoire de ce grand homme », s’était-il confié aux fins limiers de La Prospérité, en marge d’un échange en aparté.
Le Consortium Uniplaques et le Groupe Serkas ont ouvertement exprimé, le vendredi dernier, leur engagement ferme à accompagner le Gouvernement de la République, que dirige la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à relever le pari de l’amélioration du secteur des transports en RD. Congo. Ces deux structures importantes, qui disposent de plusieurs stratégies innovantes, préconisent, en effet, la mise en place, dans un premier temps, comme c’est le cas au Niger et en Côte d’Ivoire, d’un Guichet Unique Automobile. Cette main tendue est décidément une belle ouverture de collaboration pour le Ministère des Transports, chapeauté aujourd’hui par Jean-Pierre Bemba Gombo, qui aura ainsi la possibilité d’imposer ses marques durant son passage dans ce secteur.
Des innovations à la portée de tous
Déjà, des experts sont unanimes à reconnaitre que le Guichet Unique Automobile au Congo, Guac en acronyme, sera un service public qui aura plusieurs missions notamment, celles relatives à la rationalisation du processus d’immatriculation des véhicules en RDC, à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires ainsi qu’au renforcement de la transparence dans les importations et la mise en circulation des véhicules pour accroitre les recettes de l’Etat. Au cours d’une conférence de presse tenue à Hilton hôtel, le Groupe Serkas, par le truchement de Maitre Richard Mukendi, a invité les autorités à capitaliser, sans tarder, cette opportunité novatrice pour marquer un nouvel élan de développement de la République démocratique du Congo.
C’est visiblement une démarche opportune dans un contexte où l’Exécutif central devrait, normalement, déployer des énergies nouvelles en vue de la matérialisation, durant ce quinquennat, de la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"Le développement de notre pays et de son économie, voilà le sujet qui sera débattu à l'occasion de cette conférence de presse. Nous sommes ici aujourd'hui pour aborder les défis auxquels nous sommes confrontés dans le processus actuel d'immatriculation des véhicules mais aussi pour présenter une solution, une initiative transformatrice qui possède un immense potentiel pour le peuple congolais. Il s'agit du Guichet unique automobile congolais. L’état actuel d'immatriculation des véhicules dans notre pays est entaché de beaucoup d'inefficacité et de manque de transparence. Nous comprenons la frustration et les inconvénients auxquels sont confrontés nos compatriotes lorsqu'ils naviguent dans le réseau complexe de bureau, attendant les procédures longues d'octroi des plaques d'immatriculation. Il ne s'agit pas seulement d'améliorer le processus d'immatriculation des véhicules, mais de jeter les bases d'un avenir meilleur. Le Guac rationnalisera les procédures, réduira la corruption et renforcera la transparence et la responsabilité. Il permettra à nos citoyens d'économiser du temps et de l'argent, stimulant ainsi la croissance économique », a démontré Me Richard Mukendi, devant des professionnels des médias et différents cadres conviés à l’évènement à Hilton.
Le temps du changement est venu
Pour le Groupe Serkas et le Consortium Uniplaques, l’heure a sonné pour des actions qui puissent impacter positivement les conditions de vie des populations.
« Le temps du changement est venu. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser perdurer l'anarchie. Nous devons saisir cette opportunité pour transformer notre système d'immatriculation des véhicules et ouvrir la voie d’un avenir plus prospère et plus efficace. J'en appelle à tous. Fonctionnaires, Chefs d'entreprise, militants des associations et citoyens pour que vous donniez la main et que souteniez la mise en œuvre du GUAC », a insisté Me Mukendi du Groupe cher à Serge Kasanda Lusamba, qui est également le Promoteur du Consortium Uniplaques.
Lors de cette même conférence, le Groupe Serkas et le Consortium Uniplaques avaient mobilisé M. Marius, un expert en la matière venu de l’étranger. C’est d’ailleurs lui qui aura été parmi les concepteurs du même type de mécanisme instauré en Côte d’Ivoire et au Niger. Il a souligné l’urgence pour la RDC de se doter d’un Guichet Unique Automobile, va apporter beaucoup de bonheur aussi bien aux dirigeants qu’au peuple congolais en termes, entre autres, de mobilisation des recettes et de création d’emplois directs comme indirects.
Lettre ouverte à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Président de la République
Excellence Monsieur le Président de la République avec l'expression de mes hommages les plus déférents,
Excellence,
Les congolaises et congolais savent que vous honorez toujours ce que vous dites ou promettez.
Excellence,
Je tiens à ce que vous ouvriez l'œil sur ce qui va se passer au sénat. Je suis convaincu que vous savez comme tout le monde que le futur président du sénat sera votre DAUPHIN CONSTITUTIONNEL.
Le couple que vous avez constitué avec le sénateur Sama Lukonde Kyenge avait très bien marché car tout le monde a senti la déférence du sénateur Sama Lukonde alors Premier Ministre à l'époque.
Excellence,
Choisissez un fédérateur, un homme effacé, humble loin de toute grandiloquence comme futur président du sénat.
Le portrait robot de l'honorable Sama Lukonde Kyenge irait très bien car, il est l'homme qui saura véritablement sauvegarder vos acquis car il l'a fait tout en étant Premier Ministre.
Excellence,
Vous êtes un homme de paix car, depuis votre arrivée au pouvoir, vous tenez coûte que coûte à ce que le peuple congolais puisse vivre en paix partout où il se trouve y compris au sein des institutions de la République.
Excellence,
Je crois comme tout congolais, que l'honorable Sama Lukonde est le choix de la quiétude au sein du sénat.
Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick MUYAYA et le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major Sylvain EKENGE BOMUSA EFOMI ont co-animé un Spécial Briefing Presse ce vendredi 2 août 2024 à 19h30 à la Mairie de Kisangani, province de la Tshopo autour du thème central : Lancement de la campagne de soutien aux FARDC et d’éveil patriotique “Tout pour la Patrie !”*. Patrick MUYAYA a présenté cette campagne qui s’aligne dans la logique de “Bendele Ekweya Te”. ‘‘Aujourd’hui, 30 ans plus tard, nous comptons dix fois plus des morts. Des crimes de tous genres ont été commis dans le seul objectif de continuer le processus de pillage systématique de nos ressources. Cette œuvre maléfique continue aujourd’hui, à travers des terroristes, des supplétifs sans aucune idéologie ni projet si ce n’est le choix d’être l’épouvantail d’un régime cruel, criminel, pilleurs et receleur. Devant la résistance héroïque de nos soldats portés par la détermination du Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale Congolaise (PNC), le Rwanda a subi d’énormes et lourdes pertes. Ce qui l’a poussé à accroitre ses effectifs jusqu’à 4.000 pour penser pouvoir continuer son aventure sans lendemain sur nos terres. «Notre résistance et notre résilience viendront à bout de l’agresseur. Quoi qu’il en coûte !». Ces mots ne sont pas les miens mais du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, prononcés par la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA. C’est autour de cette détermination a rappelé Patrick Muyaya, que se fonde l’action du Gouvernement. Et de poursuivre : ‘‘Et ce soir, nous voulons, dans la dynamique « Bendele Ekweya Te », lancer la campagne «Tout pour la Patrie !» Plus qu’un cri de guerre, c’est un appel au don de soi pour la patrie, un engagement patriotique renouvelé à utiliser toutes les ressources à notre disposition pour combattre, individuellement et collectivement, avec la dernière énergie cette agression insensée.
Le spot publicitaire de deux minutes de “Tout pour la Patrie !” montre les forces de défense en action sur les lignes de front contre l'ennemi, traduit le serment des vaillants militaires des FARDC, qui se présentent comme les "gardiens de notre terre, sentinelles de l'aube et porteurs d'espoir". Il sied de signaler que “Tout pour la patrie !” est le serment des vaillants FARDC.
"Nous allons circuler dans toutes les provinces pour la campagne sur l'éveil patriotique. En nous mobilisant autour de notre armée. Pour que tous les crimes commis contre l'humanité soient punis", a expliqué le Ministre Muyaya aux participants présents à ce lancement.
A la question de savoir la différence entre la trêve humanitaire et le cessez-le-feu, le ministre MUYAYA a souligné que la trêve a été obtenue par les Etats-Unis d’Amérique, mais le cessez-le-feu par l'accord de Luanda.
Cette campagne sur l'éveil patriotique intervient après celle axée sur “Défendons la patrie”. Et s'il faut faire un bilan, les acquis sont bel et bien visibles”, a-t-il indiqué.
"Aujourd'hui, nous sommes dans une posture où nous comprenons mieux ce qui se passe à l'Est. Nous voulons rallumer la flamme patriotique", a précisé le porte-parole du gouvernement.
Pour sa part, le Général a insisté que l'armée ne peut pas évoluer sans sa population sur qui elle compte pour vaincre cette guerre.
“Notre armée est déterminée à en découdre avec l'agresseur et récupérer tous les espaces perdus. Nous avons identifié les problèmes qui rongeaient l'armée. Nous avons plusieurs fronts : L'armée s'occupe du front militaire et le gouvernement du reste (diplomatique, médiatique, judiciaire et économique).
Ci-dessus, le discours du ministre lors du lancement officiel de la campagne :
Mesdames et Messieurs, Distingués téléspectateurs, Chers compatriotes,
Kisangani,
Ville symbole de la résistance et de la résilience, Bastion des pères fondateurs et ville porteuse d’espoir.
C’est dans cette ville et dans ce beau cadre qu’on s’est souvenu, au courant de la journée, de nos millions des morts et de tous ceux qui ont été affectés par les affres de la guerre, et dont les âmes resteront à jamais profondément meurtries par la barbarie et l’innommable violence dont elles ont été victimes.
Depuis 1994, notre pays paie le prix du génocide rwando-rwandais de triste mémoire.
Aujourd’hui, 30 ans plus tard, nous comptons dix fois plus des morts.
Des crimes de tous genres ont été commis dans le seul objectif de continuer le processus de pillage systématique de nos ressources.
Cette œuvre maléfique continue aujourd’hui, à travers des terroristes, des supplétifs sans aucune idéologie ni projet si ce n’est le choix d’être l’épouvantail d’un régime cruel, criminel, pilleurs et receleur.
Devant la résistance héroïque de nos soldats portés par la détermination du Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale Congolaise (PNC), le Rwanda a subi d’énormes et lourdes pertes. Ce qui l’a poussé à accroitre ses effectifs jusqu’à 4.000 pour penser pouvoir continuer son aventure sans lendemain sur nos terres.
«Notre résistance et notre résilience viendront à bout de l’agresseur. Quoi qu’il en coûte !»
Ces mots ne sont pas les miens mais du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, prononcés ce matin par la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA.
C’est autour de cette détermination que se fonde notre action. Et ce soir, nous voulons, dans la dynamique « Bendele Ekweya Te », lancer la campagne «Tout pour la Patrie !»
Plus qu’un cri de guerre, c’est un appel au don de soi pour la patrie, un engagement patriotique renouvelé à utiliser toutes les ressources à notre disposition pour combattre, individuellement et collectivement, avec la dernière énergie cette agression insensée.
Notre armée est le socle de notre victoire, la protectrice de nos frontières et de nos ressources naturelles.
Nos soldats sont nos premiers héros qui, chaque jour et au péril de leurs vies, s’engagent, donnent de leur jeunesse, sacrifient leurs familles respectives pour s’assurer que nous dormons en paix.
En lançant cette campagne de la défense de la patrie et d’éveil patriotique, nous voulons dire à chaque Congolais combien son engagement compte dans ce combat collectif,
Et combien nous devons nous unir autour du Commandant Suprême, au-delà de nos divergences, appartenances et croyances, pour non seulement résister mais aussi protéger, à toute épreuve, ce que nous avons de plus cher : notre Nation, la République Démocratique du Congo.
Dans les minutes qui suivent, nous allons vous présenter le premier spot de notre campagne qui va s’étendre à travers le pays.
Il y aura une composante médiatique mais une dédiée à la communication hors- médias. Ce mix va nous permettre communiquer de manière optimale non seulement à travers les canaux traditionnels mais surtout directement avec nos populations.
A ce sujet, je tiens à vous annoncer que pendant que la diffusion médiatique de la campagne commence, nous allons tenir, dès demain samedi 03 août 2024, ici à Kisangani, avec mes collègues de l’ESU et celle de la Jeunesse et Eveil patriotique, une matinée d’échanges parler à nos jeunes de la Tshopo, nous assurer qu’ils comprennent les vrais enjeux du pays et qu’ils s’engagent au même titre que nos militaires.
Pour la paix et la sécurité, chacun de nous est un vaillant soldat dans son secteur de vie.
C’est un véritable patriote appelé à utiliser l’instrument à sa disposition pour défendre la patrie.
Levons-nous, Défendons la patrie, Bendele Ekweya Te !
Pas un seul centimètre ne peut plus être laissé à quiconque !
Que vive la République Démocratique du Congo une et indivisible !
Le Président Kabasele Tshimanga et quelques observateurs électoraux devant un bureau de vote à Caracas (Venezuela)
Tout a été dit par les oiseaux de mauvais augure sur l'élection présidentielle d'hier dimanche 28 juillet 2024 au Venezuela.
Témoin de l'événement en tant qu'invité international, l'élection présidentielle a tourné en dérision ceux qui s'attendaient au naufrage du socialisme du 21ème siècle du Président Hugo Chávez au Venezuela.
Du point de vue organisation, l'élection présidentielle couplée d'autres scrutins s'est déroulée dans les meilleures conditions de transparence pour les électeurs.
Devant de différents bureaux de vote, on a vu des foules calmes, disciplinées et politiquement motivées.
Un service de l'ordre impeccable veillait au grain.
Quant à la campagne électorale, elle a été dominée par le Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, dont les affiches de ses candidats étaient collées un peu partout dans la ville de Caracas.
Rares étaient les panneaux de l'opposition vénézuélienne qui a manqué un candidat charismatique et populaire.
Des sondages effectués à la sortie des urnes vers 12 heures (heure de Caracas), le candidat sortant Nicolas Maduro vient tête avec plus de 55%. Il est suivi de loin par Edmundo Gonzales avec 34% et Antonio Ecarri avec quelques poussières de voix.
Cette éclatante victoire est la résultante du travail abattu par le Président Nicolas Maduro qui s'offre ainsi le troisième mandat consécutif avec panache.
L’Agence Française de Développement a dépêché à Kinshasa une délégation, conduite par sa directrice en République Démocratique du Congo, Safia Ibrahim, pour rencontrer, jeudi 25 juillet dans son cabinet de travail, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki. Dans leur entretien, ils ont évoqué le renforcement de leur coopération pour l’épanouissement de différents secteurs de la ville de Kinshasa. Un cadre d’échange salué par les deux parties.
Au sortir de l’audience, la directrice de l’AFD a réitéré la détermination de l’agence à accompagner le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa dans l’amélioration de la qualité de la vie des Kinois.
«C’était une rencontre pour parler des priorités du gouvernement provincial. L’Agence Française de Développement, que j’ai l’honneur de diriger, est un partenaire de la ville de Kinshasa, donc il était essentiel d’entendre les orientations du gouverneur. La France, via l’AFD, accompagne le plan d’actions de la province. On a parlé de la sécurité, du numérique, de l’assainissement, etc.», a-t-elle déclaré.
Dans le cadre de son protocole d’accord avec la République Démocratique du Congo, l’Agence française de développement veut apporter son soutien indéfectible au gouvernement provincial, en vue de permettre à celui-ci de relever les défis auxquels est confrontée la ville de Kinshasa.
«Nous avons un protocole avec la RDC. Ce protocole mobilise l’argent du contribuable français et l’argent du contribuable congolais, parce que nous utilisons des instruments prêts et dons, mais également européens, car, nous avons des financements de l’Union européenne, dans une seule finalité, celle d’appuyer le pays à atteindre son plan national de développement, en priorisant l’éducation, l’aménagement du territoire, et en utilisant le sport. On est à la veille de l’ouverture des jeux olympiques, et on est en train de monter la stratégie. Pour l’AFD, le sport est un moyen de développement et un accélérateur d’investissement solidaire », a dit Safia Ibrahim.
Par ailleurs, la directrice de l’AFD s’est réjouie de l’engagement de l’autorité urbaine à redorer l’image de Kinshasa, capitale congolaise, et sa disponibilité à poursuivre la coopération avec l’agence notamment, dans le cadre du projet d’aménagement et réhabilitation de six (6) terrains pour accompagner le sport féminin.
Pour rappel, la population kinoise attend toujours l’investiture du gouvernement Daniel Bumba. C’est depuis le 1er juillet que l’Assemblée provinciale de Kinshasa avait clôturé sa session ordinaire du mois de mars.
*Il s’est tenu le mercredi 24 juillet dernier, au cabinet de travail du Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, une séance de travail entre ce dernier et la délégation intersyndicale de l'Office national des transports (Onatra). Cette séance de travail, axée sur la relance des activités portuaires et des chemins de fer en République démocratique du Congo, s'est étalée sur la subvention et l'intervention de l'Etat dans le partenariat public-privé de la concession du Port Matadi, conformément aux instructions du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, qui s'était engagé à doter les entreprises publiques des moyens adéquats en vue de les rendre plus compétitives et viables. Un satisfecit pour l'intersyndicale de l'Office National des Transports (Onatra).
« Nous remercions sincèrement son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que le gouvernement, car si cette réunion a eu lieu avec son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, c'est sur instruction du Chef de l'État. Et sur le volet social, le Président avait décidé de donner aux travailleurs de l'Onatra quatre mois d'arriérés de salaires », a déclaré Armand Osasse, président de l'intersyndicale de l'Onatra.
« Le jalon est déjà posé, la route à suivre est indiquée. C'est ici l'occasion pour nous de faire un appel à tous les travailleurs de l'Onatra à être prêts le vendredi à 10h devant le bâtiment administratif, car nous venons de gagner. La paie des agents commence à partir de demain, car le gouvernement vient de nous donner les moyens par rapport aux instructions du Président de la République », a-t-il renchéri à la sortie de cet entretien avec le ministre des Finances.
Pour Armand Osasse, Doudou Fwamba vient de démontrer son nationalisme à l'instar de « Patrice Emery LUMUMBA dans sa promptitude à exécuter les engagements du gouvernement pour le bien-être social des agents de l'Onatra et la préservation des emplois au Port de Matadi ».
« Nous sommes très contents, car il a exécuté les instructions du Président de la République en moins d'un mois. J'insiste que plusieurs ministres ont succédé, mais aucun d'entre eux ne s'est exécuté avec cette promptitude » et d'ajouter que l'actuel Ministre des Finances fait honneur au pays, et également au Président de la République.
Selon le président de l'intersyndicale de l'Onatra, au-delà des dispositions prises afin de procéder au paiement des arriérés de salaire des agents de cette entreprise de l’Etat, les efforts sont aussi fournis pour relancer le partenariat Win-Win entre l'Onatra et le groupement Matadi Corridors Terminaux à Conteneurs (MCTC).
De son côté, le Patron des Finances, Doudou Fwamba, s'est dit très heureux de confirmer à l'intersyndicale de l'Onatra l'exécution de l'instruction du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa vision de la modernisation et du renforcement de la performance de l'Office national des transports.
« J'ai l'honneur de recevoir ce jour l'intersyndicale de l'Onatra, la société d'Etat, une très grande société, un fleuron de notre économie, au sein de laquelle l'Etat a cessé d'investir depuis plusieurs années. (...) A l'issue du dernier conseil des ministres, l'autorité suprême a instruit le gouvernement d'apporter une subvention à cette société pour faire face à des besoins en termes de financement, de rémunération et autres charges de cette entité ».
A en croire l'Argentier national, sur le long terme, il s'agit de restructurer et relancer les entreprises publiques.
« Le Chef de l’Etat a insisté pour que le partenariat qui avait été signé à son temps entre l'Onatra et la firme étrangère représentée par sa filiale ici, MCTC, soit mis en œuvre et que les droits des travailleurs soient sauvegardés, qu'aucun emploi ne soit perdu et que nous puissions investir dans la modernisation de nos infrastructures portuaires. La logistique est l'un des indicateurs qui constitue la rigidité, ajoutant une pression sur le prix des denrées de première nécessité. Si nous investissons dans la logistique aujourd'hui, je crois que nous allons significativement connaître de meilleurs résultats en termes de réduction du prix des denrées de première nécessité », a confirmé le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.
*Lors du briefing de presse du jeudi 18 juillet 2024, organisé par le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba Muba, a exposé les défis et les stratégies prioritaires du Gouvernement pour améliorer la desserte en eau et en électricité en République Démocratique du Congo (RDC). Ingénieur électromécanicien et ancien haut cadre de la Société nationale d’électricité (Snel SA), Teddy Lwamba a mis en avant quatre axes essentiels du programme gouvernemental : la fiabilisation du secteur de l’eau, la revitalisation de la croissance économique via l’électricité, l’investissement dans les infrastructures hydrauliques et énergétiques, ainsi que la régulation et l’amélioration du cadre légal.
Selon les propos du Ministre Teddy Lwamba, malgré une capacité installée de 2800 MW, la RDC ne dispose actuellement que de 2100 MW, créant ainsi un déficit énergétique global de 2500 MW. Ce déficit impacte significativement le pays, notamment dans le secteur minier qui consomme 1400 MW, contribuant substantiellement au PIB national à hauteur de 35 milliards USD, dont 7 milliards USD reviennent directement à l’économie congolaise.
Les contrats d’achat d’électricité de la Snel SA
Face à cette pénurie énergétique, la Snel a mis en place des contrats d’achat d’électricité avec divers partenaires depuis plus de deux décennies. Depuis moins de dix ans, la société a conclu des accords avec Enerka pour approvisionner la cité de Zongo, située au Sud Ubangi en RDC, à partir de la Centrafrique. De même, elle achète de l’électricité à Uetcl pour Kasindi, dans la province du Nord-Kivu, en provenance de l’Ouganda.
La Snel a également signé un contrat avec Sinelac (centrale de Ruzizi 2) pour fournir de l’électricité à Goma, Bukavu et Kamanyola, ainsi qu’avec Zesco pour approvisionner Kasenga, Pweto, Mokambo et Sakania depuis la Zambie. En plus de ces contrats, la Snel assure le transport pour le compte de tiers, permettant l’importation d’énergie depuis la Zambie ou le Congo Brazzaville via des traders comme CEC DRC, Vostro, EN Power, Safe Energy et Trade Power, afin de répondre aux besoins énergétiques des clients miniers.
Pour plusieurs villes congolaises, la Snel achète également de l’électricité auprès de sociétés locales : Sakima pour Kindu (centrale de Lutshurukuru), Sacim pour Mbuji Mayi (centrale de Tubi Tubidi), Perenco pour Muanda (centrale à gaz de Kinkazi), et les Forces armées de la RDC (Fardc) pour Kamina, exploitant la centrale de Kilubi.
Ces mesures reflètent les efforts continus de la Snel et du Gouvernement congolais pour pallier le déficit énergétique et garantir un approvisionnement stable en électricité à travers tout le pays, malgré les défis logistiques et infrastructurels rencontrés.
‘’Production de l’Inspecteur des Finances : contribution à la bonne gouvernance et à la lutte contre les antivaleurs’’, c’est sous ce thème que le Syndicat des Inspecteurs des Finances de l’Inspection Générale des Finances (IGF), ont organisé hier, à l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, une journée scientifique, dans le but d’inciter à la bonne gestion de la res publica, et ce, en mettant à profit l’expertise desdits inspecteurs dans différents domaines. Pour ce faire, 3 livres des Inspecteurs de l’IGF ont été portés sur les fonts baptismaux.
Albert Lutete Mvuemba, Inspecteur Général des Finances, auteur du livre ‘’Système coopératif et développement communautaire : Croissance du secteur agricole par la promotion des sociétés coopératives en RDC’’, a, au cours de son exposé, énuméré quelques actions efficaces à poser par les autorités congolaises pour déclencher une croissance exponentielle du secteur agricole, afin de permettre à la RD Congo de devenir compétitive dans l’agroalimentaire à l’échelle mondiale.
A ce sujet, il met en évidence le grand potentiel agricole de la RDC, qui possède plus de 80 millions d’hectares de terres arables, avec un faible de taux d’exploitation, estimé à seulement 10%, alors que 70% de sa population travaille dans ce secteur. En comparaison avec la situation actuelle, il a pris un exemple de l’époque coloniale, durant laquelle, le pays jouissait d’une forte autosuffisance alimentaire et était considéré parmi le grand exportateur des produits agricoles, car il comptait un grand nombre d’agriculteurs repartis dans plusieurs paysannats.
Réformes
Etablissant le diagnostic de l’état actuel du secteur agricole, Albert Lutete, en est venu aux faits tels que, le développement de l’agriculture serait entravé notamment, par la reconduction des structures dualistes et extravertie de l’époque coloniale, les incohérences de la politique agricole postcoloniale, ainsi que le faible volume du commerce agricole entre les pays africains.
‘’Ici en Afrique, nous n’avons pas apporté des réformes sur notre économie. Les colons nous ont laissés une politique économique dont on applique jusqu’à ce jour, alors qu’elle avait été mise en place pour les besoins des métropoles. C’est ce qui explique pourquoi l’économie africaine repose essentiellement sur l’exportation des produits agricoles. Les asiatiques qui, également, étaient dans la même situation que nous, ont restructuré leur économie de sorte qu’elle ne profite pas seulement à la métropole, mais aussi, à l’intérêt général des populations’’, a-t-il expliqué, pour que la RDC puisse, à son tour, relever ce défi.
Ainsi, pour développer le secteur agricole, et booster l’économie nationale, Albert Lutete propose de redistribuer des terres de culture en faveur des paysans ; réhabiliter des infrastructures rurales ; de promouvoir les coopératives et de former de façon permanente, en bannissant toutes les discriminations raciale, ethnique, tribale, politique ou religieuse. En outre, ces réformes vont permettre de régler la précarité et l’instabilité dans la propriété des terres de culture causées par la vente désordonnée de celles-ci par les chefs coutumiers ; éviter ou prévenir la situation de servage des populations rurales dépouillées de leurs terres ; enfin, organiser la prise en charge de la sécurité des fermes par un réseau des coopératives de protection civile. Selon lui, il n’y a pas développement agricole sans réforme agraire, ni sociétés coopératives autogérées.
Dans la foulée, il a noté avec satisfaction le progrès réalisé dans ce sens, à travers les lois n°11/022 du 24 décembre 2011, portant principes fondamentaux de l’agriculture et du Décret n°20-007 du 9 mars 2020, portant désignation de l’autorité chargée de la tenue du registre des coopératives. Ces lois ont apporté des innovations dans la création d’un Fonds national de développement agricole et sa gestion en synergie avec les institutions financières bancaires et non bancaires ; et l’implication des agriculteurs professionnels du secteur agricole dans le processus décisionnel.
Parmi les 3 livres baptisés lors de cette journée scientifique, figurent entre autres, ‘’les inégalités économiques en RDC’’ de l’IGF Bitasimwa et ‘’ les Finances publiques du pouvoir central’’ de l’IGF Abolia Taba Mopolo.
Des officiels congolais et chinois ont célébré ce jeudi 25 juillet 2024, à Kinshasa, le nonante-septième (97) anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de la libération de la Chine. La cérémonie s’est déroulée à Fleuve Congo Hôtel, ce cadre apaisant devenu la référence de grands évènements dans la capitale. Ce moment de partage a connu deux allocutions importantes. En premier lieu, c’est le Colonel AN YANJUN, Attaché de Défense près l’Ambassade de Chine, qui a pris la parole. Il a passé en revue différentes étapes de l’histoire de l’armée chinoise et a révélé des progrès réalisés par la Chine pour le maintien de la paix du point de vue mondial.
Le diplomate Zhao Bin, intervenant en second lieu, a eu pour sa part la possibilité de réitérer la détermination de son pays à contribuer à la restauration de la paix en RD. Congo, principalement dans l’Est, où des milliers de congolais continuent à être, injustement, victimes de la guerre imposée par l’armée rwandaise et des groupes armés. Les deux personnalités ont, globalement, passé un message d’espoir en termes d’engagements de l’Empire du milieu à renforcer davantage ses liens d’amitié avec la République démocratique du Congo, aussi bien sur le plan militaire que dans plusieurs autres secteurs.
Vers de nouveaux engagements dans le domaine militaire
« Ces dernières années, les relations entre les armées chinoise et congolaise ont continué de se développer et leur coopération notamment, en matière de donnation des équipements et de formation a apporté des résultats fructueux. Les militaires de nos deux pays se sont ainsi noué par une amitié profonde. La situation sécuritaire actuelle dans l’est du pays est complexe et grave. Les groupes armés illégaux, en particulier le M23 sévissent, nuisant à la souveraineté du pays et dégradant la situation humanitaire sur le terrain. Afin d’atténuer la douleur de la population victime du conflit, la Chine a, dans la mesure de ses capacités, fourni des aides matérielles et financières à la RDC à plusieurs reprises, continué à accroître son soutien aux efforts congolais pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC et plaidé en faveur des revendications légitimes de la RDC sur la scène internationale. Sur la question de l’Est du Congo, croyez en nous, la Chine s'est toujours fermement positionnée du côté de l'équité et de la justice », a souligné le diplomate Zhao Bin, dans son mot de circonstance. Il a enchainé par un rappel des engagements qui lient Kinshasa et Pékin, depuis plus d’une année, selon la vision des Président Tshisekedi et Xi Jinping.
L’année dernière, suite à la visite d’État réussie du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en Chine, les nouvelles orientations ont été définies pour le développement ultérieur des relations entre la Chine et la RDC et entre les deux armées. La Chine est disposée à travailler conjointement avec la RDC pour la réussite du sommet du FOCAC 2024, et à mettre activement en œuvre de nouveaux consensus auxquels les deux chefs d'État parviendront lors du sommet en vue d’approfondir les échanges et la coopération entre nos deux pays dans divers domaines, dont militaire et d’écrire ensemble un nouveau chapitre dans l’histoire du développement militaire de nos deux pays », a-t-il précisé.
Ce qu’il faut savoir de l’Armée chinoise
L’Armée populaire de Libération de Chine est une armée du peuple chinois créée et dirigée par le Parti communiste chinois. Au cours des 97 dernières années, de la lutte armée à la fondation de la République Populaire de Chine, de la résistance aux invasions étrangères à la défense des frontières, du secours aux sinistrés au soutien à la construction du pays, l’Armée populaire de Libération a apporté des contributions imprescriptibles à l’indépendance du pays et à la libération de son peuple, à la sauvegarde de la souveraineté et de l’intégrité territoriale ainsi qu’au développement de l’économie nationale et à la garantie de la sécurité des vies humaines.
Sur le plan international, l’Armée populaire de Libération se livre vigoureusement à la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité et à la mise en œuvre par des actions concrètes de l’Initiative pour la Sécurité mondiale proposée par le Président XI Jinping. Elle est une force majeure dans le maintien de la paix mondiale. Elle participe activement au secours internationaux en cas de catastrophe et à l’aide humanitaire. Elle envoie des flottes navales dans le golfe d'Aden pour escorter les navires civils, et expédie des médecins militaires et des navires-hôpitaux à de nombreux pays pour des diagnostics et des traitements des malades. Les contingents de la Mission chinoise de maintien de la paix étant basés à l’Est de la RDC ont, face à une situation sécuritaire de forte complexité, honoré leurs engagements en accomplissant remarquablement toutes les missions affectées par la MONUSCO, ce qui a été hautement salué par le gouvernement congolais et la population du Sud-Kivu. Aujourd’hui, il y a encore 14 observateurs militaires chinois dans l’Est de la RDC qui effectuent diverses tâches de maintien de la paix, a longuement rappelé l’Ambassadeur Zhao Bin.
Gloire Mfemfere
Allocution de S.E.M. ZHAO Bin,
Ambassadeur de Chine en RDC lors de la Réception pour le 97e anniversaire de la fondation de l'Armée populaire de Libération de Chine
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les généraux et officiers des forces armées de la RDC
Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Merci d'être venus parmi nous pour célébrer le 97e anniversaire de la fondation de l'Armée populaire de Libération de Chine. Tout d’abords, permettez-moi de souhaiter la chaleureuse bienvenue à tous les distingués invités et notamment d’exprimer mes meilleures salutations aux officiers des deux armées ici présents.
L’Armée populaire de Libération de Chine est une armée du peuple chinois crée et dirigée par le Parti communiste chinois. Au cours des 97 dernières années, de la lutte armée à la fondation de la République Populaire de Chine, de la résistance aux invasions étrangères à la défense des frontières, du secours aux sinistrés au soutien à la construction du pays, L’Armée populaire de Libération a apporté des contributions imprescriptibles à l’indépendance du pays et à la libération de son peuple, à la sauvegarde de la souveraineté et de l’intégrité territoriale ainsi qu’au développement de l’économie nationale et à la garantie de la sécurité des vies humaines.
Sur le plan international, l’Armée populaire de Libération se livre vigoureusement à la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité et à la mise en œuvre par des actions concrètes l’Initiative pour la Sécurité mondiale proposée par le Président XI Jinping. Elle est une force majeure dans le maintien de la paix mondiale. Elle participe activement au secours internationaux en cas de catastrophe et à l’aide humanitaire. Elle envoie des flottes navales dans le golfe d'Aden pour escorter les navires civiles, et expédie des médecins militaires et des navires-hôpitaux à de nombreux pays pour des diagnostics et des traitements des malades. Les contingents de la Mission chinoise de maintien de la paix étant basés à l’Est de la RDC ont, face à une situation sécuritaire de forte complexité, honoré leurs engagements en accomplissant remarquablement toutes les missions affectées par la MONUSCO, ce qui a été hautement salué par le gouvernement congolais et la population du Sud-Kivu. Aujourd’hui, il y a encore 14 observateurs militaires chinois dans l’Est de la RDC qui effectuent diverses tâches de maintien de la paix.
Aujourd'hui, notre monde, notre époque et notre histoire connaissent des changements sans précédent, et la communauté internationale est confrontée à de multiples risques et défis. Les conflits régionaux, de plus en plus difficiles à désamorcer, risquent de déborder, et les défis globaux non traditionnels se succèdent l’un à l’autre, ce qui ajoute encore plus de complexité à l’architecture sécuritaire internationale.
Dans la décision sur l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise récemment adoptée par le 20e Comité central du Parti communiste chinois lors de son 3e plénum, nous avons réaffirmé le maintien de la direction absolue du PCC sur l’Armée populaire de Libération et l’application approfondie de la stratégie visant à renforcer l’armée grâce à la réforme pour réaliser la modernisation de la défense nationale et de l’armée. La Chine poursuivra comme toujours la voie du développement pacifique et la politique de défense nationale de nature défensive. Il y a 70 ans, la Chine a déjà proposé pour la première fois les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, à savoir, le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l’égalité et le bénéfice mutuel, et la coexistence pacifique, qui sont devenus de normes fondamentales que la Chine respecte dans le développement de ses relations avec les autres pays. Dans le futur, elle fera toujours preuve de sens de responsabilité dans les affaires sécuritaires internationales et honorera scrupuleusement ses devoirs et engagements internationaux. En même temps, elle sera comme toujours, sans équivoque sur les questions touchant à ses intérêts vitaux. La Chine doit être réunie et le sera.
Mesdames et messieurs, chers amis,
Ces dernières années, les relations entre les armées chinoise et congolaise ont continué de se développer et leur coopération, notamment en matière de donation des équipements et de formation a apporté des résultats fructueux. Les militaires de nos deux pays se sont ainsi noués par une amitié profonde. La situation sécuritaire actuelle dans l’est du pays est complexe et grave. Les groupes armés illégaux, en particulier le M23 sévissent, nuisant à la souveraineté du pays et dégradant la situation humanitaire sur le terrain. Afin d’atténuer la douleur de la population victime du conflit, la Chine a, dans la mesure de ses capacités, fourni des aides matérielles et financières à la RDC à plusieurs reprises, continué à accroître son soutien aux efforts congolais pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC et plaidé en faveur des revendications légitimes de la RDC sur la scène internationale. Sur la question de l’Est du Congo, croyez en nous, la Chine s'est toujours fermement positionnée du côté de l'équité et de la justice.
L’année dernière, suite à la visite d’État réussie du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en Chine, les nouvelles orientations ont été définies pour le développement ultérieur des relations entre la Chine et la RDC et entre les deux armées. La Chine est disposée à travailler conjointement avec la RDC pour la réussite du sommet du FOCAC 2024, et à mettre activement en œuvre de nouveaux consensus auxquels les deux chefs d'État parviendront lors du sommet en vue d’approfondir les échanges et la coopération entre nos deux pays dans les divers domaines, dont militaire et d’écrire ensemble un nouveau chapitre dans l’histoire du développement militaire de nos deux pays.
Vive l’Armée populaire de Libération de Chine !
Vive l’amitié sino-congolaise !
Merci à vous toutes et tous !
DISCOURS DU COLONEL SUPERIEUR AN YANJUN, ATTACHE DE DEFENSE PRES L’AMBASSADE DE CHINE A L’OCCASION DU 97ème ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DE L’ARMEE POPULAIRE DE CHINE
Messieurs les ministres,
Messieurs les généraux,
Mesdames et Messieurs les Attachés de défense,
Mesdames et Messieurs les officiers des armées, de la police nationale,
Mesdames et messieurs, chers amis, à vos titres et à vos rangs respectifs,
Dans six jours, le 1er du mois d’août, l’Armée populaire de Libération de Chine (APL) soufflera sa 97e bougie. Une journée glorieuse pour l’APL, et une occasion pour nous de jeter un regard rétrospectif sur son histoire et un regard perspectif vers son avenir.
L’APL est d’abord une armée révolutionnaire. Elle a été crée par le parti communiste chinois en 1927, à une époque où la Chine souffrait de l’invasion venant des puissances étrangères et était déchirée par les conflits et guerres civiles. Le peuple chinois vivait dans l’humiliation et les misères. Dès sa naissance issue de l’Insurrection de Nanchang le 1er août 1927, cette armée du peuple se dévoue au salut et à la sauvegarde de la patrie. Sous la direction du parti communiste chinois, elle a remporté les victoires de la Guerre révolutionnaire agraire, de la Guerre de résistance contre l’agression japonaise et de la Guerre de Libération. Ces triomphes, résultats des luttes ardues, ont été obtenus grâce à son héroïsme invincible et sa volonté révolutionnaire inébranlable.
L’APL est déterminé à défendre la patrie. Après la fondation de la République populaire de Chine, l’APL a assumé la lourde responsabilité de sauvegarder la souveraineté et la sécurité du pays. En gérant les conflits régionaux avec courage et prévoyance, elle a su toujours créer les conditions pacifiques nécessaires au développement de la Chine.
L’APL est une armée issue du peuple et au service du peuple. Elle place le peuple au centre de ses préoccupations, se tient constamment à ses côtés et se bat sans relâche pour lui. Qu’il s’agisse de secours et d’assistance aux sinistrés lors des séismes, de lutte contre les inondations ou l’épidémie, là où il y a le danger, il y a des soldats de l’APL en première ligne; là où il y a le péril, il y a des soldats de l’APL qui se battent jour et nuit, pour protéger coûte que coûte la vie et les biens du peuple.
L’APL est une armée qui défend la justice et la paix. Depuis l’année 1990 où l’armée chinoise a envoyé ses premiers observateurs militaires à l’international, 50 000 casques bleus chinois ont participé aux missions de maintien de la paix de l’ONU dans plus de vingt pays ou régions, et 17 militaires y ont fait le sacrifice ultime. A l’heure actuelle, 1700 casques bleus chinois exercent leur fonctions dans six missions onusiennes en Afrique et au Proche Orient. Le premier contingent chinois de maintien de la paix est arrivé en avril 2003 en République démocratique du Congo. 6000 casques bleus chinois ont déjà effectué des missions de maintien de la paix en République démocratique du Congo. En mai cette année, conformément au plan d'évacuation de la MONUSCO, le 27e contingent des casques bleus chinois a achevé sa mission. Lors de son retrait, il a fait aux FARDC un don d'équipements et de matériel d'une valeur de 7 millions de dollars. De plus, l’APL a monté une troupe de réserve de maintien de la paix forte de 8000 personnes, qui sont prêtes à s’engager en bref délai. La Chine est ainsi devenue le premier contributeur en casques bleus parmi les cinq membre permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Le bâtiment hôpital Arche de paix de la marine chinoise effectue actuellement une visite aux plusieurs pays africains, pour répondre aux besoins médicaux des populations locales. De la fin juillet à la mi-août de cette année, l’armée chinoise organisera un exercice conjoint antiterroriste, sous le nom de code Paix et Union 2024, avec les armées Tanzaniennes et Mozambique.
Dans la nouvelle ère, l’armée du peuple, à la lumière de la conception du président XI Jinping sur la montée en puissance de l’armée, a fait d’énormes progrès en termes de sa propre modernisation. Elle est en train de se faire une armée forte et puissante, par des efforts d’amélioration continus sur tous les plans: idéologie, technologie, ressources humaines, et en se dotant des mécanismes de réaction et de commandement plus flexibles et plus efficaces, des nouvelles capacitées opérationnelles, et des moyens matériels plus performents.
Mais la Chine poursuivra inébranlablement la voie du développment pacifique et la politique de défense nationale de caractère défensif. Il y a deux ans, le préssident XI Jinping a proposé l’Initiative pour la sécurité mondiale, qui vise à créer une nouvelle voie vers la sécurité commune, une voie du dialogue plutôt que de la confrontation, du partenariat plutôt que de l’alliance ou du bloc, de la coopération gagnant-gagnant plutôt que de la somme nulle. Cette initiative offre une nouvelle approche pour s’attaquer aux causes profondes des conflits internationaux, et pour résoudre les problèmes de sécurité auxquels l’humanité est confrontée. Dans cet esprit-là, l’APL continue d’oeuvrer à approndir les échanges et les coopérations avec les armées des autres pays et participera activement au maintien de la sécurité internationale et régionale, afin d’apporter plus d’énergie positive à la défense de la paix et de la stabilité mondiales.
Mesdames et messieurs,
L’année 2024 marque le 52e anniversaire de la normalisation des relations sino-congolaises. En tant qu'élément important des relations bilatérales, les relations entre nos deux armées ont beaucoup progressé ces dernières années. Dans ce cadre-là, l’APL entend, de concert avec l’armée congolaise, intensifier nos échanges et coopérations, afin d’enrichir davantage le partenariat stratégique global Chine-RDC au profit de nos deux pays. Personnellement, je vous assure que Je ne ménagerai aucun effort dans ce sens, afin de contribuer à porter les relations entre nos deux armées à un niveau plus élevé.
Je vous remercie pour votre attention et bonne soirée.