Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/004/2023 et publié au site officiel de l’ARMP, www.armp rdc.cd.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC SA ) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des fonds dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financer les travaux de renouvellement voie et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiement au titre du Marché relatif d’acquisition des outillages manuels et des petits engins de la voie, DAOI N°008/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA ) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en deux lots distincts comprenant :
Lot 1 : Acquisition des outillages manuels de la voie :
Lot 2 : Acquisition des petits engins de la voie.
Les variantes ne seront pas autorisées
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société National des Chemin de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : 8. Les offres Département des Approvisionnement, sis Camp SNCC/MARAMBA, commun de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -avec copie à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone : +243995 927 270, +243895 455 481, de 8h30 à 12h00’ et de 13h30’ à 16h00’
8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département de Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 16/02/2024 à 13h 30 heures locales (TU+2)
Les offres remises en retard ne seront pas acceptées, les offres seront ouvertes en présences des représentant des candidats présent à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnement, sis Camps SNCC/MARAMBA, commun de Kampemba, ville de Lubumbashi, province du Haut-KATANGA, République Démocratique du Congo le 16/02/2023 à 14h00 heures locales (TU+2)
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% de prix l’offre.
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Cet avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé par la DGCMP en date du 21/06/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a sollicité et obtenu du bailleur de fonds (IMPALA TERMINALS DRC SARL), en accord avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement afin de réaliser les travaux de renouvellement de la voie générale sur 81 km et 9 km des voies de gares entre Divuma et Dilolo Frontière ainsi que la pose d’appareils de voie, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer une première phase les paiements au titre du Marché d’acquisition de la régaleuse neuve profileuse de ballast : DAOI n°007/FT/DIF/DAP/SNCC/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en lot unique, l’acquisition d’une régaleuse neuve reprofileuse de ballast et ce, conformément aux spécifications techniques en annexe.
Les variantes ne seront pas prises en considération.
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Avec copie à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00’ et de 13h30’ à 16h00’ heures locales (TU + 2).
Les exigences en matière de qualification sont :
Conditions d’ordre administratif.
Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise/société (objet conforme aux spécifications techniques du marché) ;
Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
La copie de l’attestation d’affiliation à la CNSS et l’attestation de régularité des cotisations de trois (03) derniers mois septembre, Août et Juillet ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Joindre à l’offre une copie du Registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
Conditions d’ordre financier.
Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;
Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;
Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.
Conditions d’ordre technique
Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc.…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables et pour une quantité demandée par le présent DAO ;
Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de regroupement ou de sous-traitant.
Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/%ARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 400 USD ou équivalent en franc congolais aux taux du jour. Le paiement s’effectuera à la banque moyennant LA NOTE DE PERCEPTION établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatives. Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée contre après présentation de preuves de paiement à la banque. La version électronique du DAO pourra être transmise au soumissionnaire après présentation de la preuve de paiement du SAO.
Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 22/02/2024 à 13 H30’ heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 22/02/2024 à 14h00 heures locales (TU +2).
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2 % du prix de l’offre, valable pendant cent quarante-huit (148) jours à compter de la date limite de soumission. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/04/2023 et publié au site officiel de l’ARMP, armp rdc.cd.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC S.A) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement, la Redevance Logistique Terrestre, afin de réaliser les travaux des réparations ou de renouvellement de la voie, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour les paiements au titre du Marché d’acquisition du sable et graviers pour la fabrication des traverses en béton armé bi-bloc. DAOI n° 002/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023.
La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en deux lots distincts à savoir :
Lot 1 : Acquisition de 232 tonnes de sable 0/3 pour la fabrication des travers en béton armé bi-bloc ;
Lot 2 : Acquisition de 327 tonnes de gravier 3/6 et 197 tonnes de gravier 12/25 pour la fabrication des traverses en béton armé bi-bloc.
Les variantes ne seront pas autorisées.
La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
E-mail :dap@snccsa.com Avec copie à : stanislasmalandala@gmail.com
Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00 heures locales (TU +2)
Les exigences en matière de qualification sont : Conditions d’ordre administratif.
Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise (objet conforme à la spécification du marché) ;
Avoir une attestation fiscale en cours de validation sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et DGDA ;
Fournir l’attestation de régularité des cotisations à la SNCC de trois (03) derniers mois ;
Joindre à l’offre une copie de RCCM ;
Joindre à l’offre une copie d’enregistrement de l’identification nationale harmonisée ;
Conditions d’ordre financier.
Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agrée par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières (2022, 2021, 2020) ;
Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par les fournisseurs avec ses banques ;
Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.
Conditions d’ordre technique et expérience
Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020, 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables ;
Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de gouvernement ou de sous-traitant.
Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, Commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 350 USD. La méthode de paiement sera : par la NOTE DE PERCEPTION de la DGRAD délivrée par l’ordonnateur de la DGRAD. Le document d’Appel d’offre sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée moyennant la preuve de paiement.
Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :
Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 01/02/2024 à 13h30 heures locales (TU +2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présent à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de MAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 01/012/2024 à 14h00 heures locales (TU +2).
Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% du prix de l’offre par lot.
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.
Lors d’une cérémonie d’échanges des vœux tenue le vendredi 26 janvier 2024, à Kinshasa, le Directeur Général de la Direction Général des douanes et accises (DGDA), Bernard Kabese Musangu, a appelé les administrations douanières à renforcer l’engagement avec les partenaires historiques pour consolider les relations.
«Nous invitons toutes les administrations à renforcer l’engagement avec nos partenaires historiques afin de consolider les relations avec nos anciens partenaires en veillant qu’elles soient solides, pertinentes et mutuellement bénéfiques », a déclaré Bernard Kabese.
Il a, dans son discours, rendu grâce à Dieu pour toutes les merveilles reçues durant l’année 2023. Dans cette même logique, il a remercié le Président de la République, Félix Tshisekedi pour toute la confiance placée à sa modeste personne afin de diriger cette régie financière. Il a également remercié le Vice-premier ministre, ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour ses orientations fertiles grâce auxquelles la DGDA s’est retrouvée au cours de l’année 2023 en première position en ce qui concerne le « taux de réalisation des assignations budgétaires ». Il a, en outre, indiqué qu’il faut une analyse très approfondie des objectifs clairs, forger de nouveau partenariat pour récolter plus des résultats.
De plus, il a invité la communauté mondiale environnementale à adopter, d’une part une approche appropriée dans son travail quotidien et, d’autre part, d’intégrer les connaissances des partenaires dans les institutions financières, les organisations environnementales, les ONG, et les établissements universitaires.
Il a, de ce fait, appelé le personnel à collaborer autour d’un objectif précis, à s’assurer que tout le partenariat soit en adéquation avec la mission de valeur de la douane et que des embouteillages qui devraient faire obstacle soient clairement identifiés.
Abordant le thème de cette journée internationale de douane, le patron de la DGDA a fait savoir que le thème retenu pour cette année est « Pour une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour des objectifs clairs. Il a, par ailleurs, souligné que ce thème est un appel stratégique à l’action pour inciter à élargir nos perspectives, à penser de manière créative et à adopter des approches novatrices.
Les FPAU, réunis ce Samedi 27 Janvier 2024 au Quartier Général des FPAU autour de l’Honorable Jonas Mukamba Kadiata Nzemba et l’Honorable Elysée Bokumwana Maposo, respectivement, Patriarche et Coordonnateur Général des FPAU, pour évaluer le Processus électoral et ses conséquences au sein de notre famille politique. Après examen minutieux des différentes décisions publiées par la CENI concernant les élus Nationaux, Provinciaux et Municipaux, en ne proclamant que Quatre (4) élus Nationaux ainsi que sept (7) élus Provinciaux à travers la République. Nous, les Forces Politiques Alliées à l’UDPS déclarons ce qui suit :
Déclaration Politique de la Coordination Nationale du Regroupement Forces Politiques Alliées à l’UDPS/Tshisekedi
Nous, présidents des Partis Politiques, Associations et personnalités, membres de la Coordination Nationale du regroupement Forces Politiques Alliées à l’UDPS / TSHISEKEDI, en abrégé FPAU, réunis ce Samedi 27 Janvier 2024 au Quartier Général des FPAU autour de l’Honorable Jonas Mukamba Kadiata Nzemba et l’Honorable Elysée Bokumwana Maposo, respectivement, Patriarche et Coordonnateur Général des FPAU, pour évaluer le Processus électoral et ses conséquences au sein de notre famille politique. Apres examen minutieux des différentes décisions publiées par la CENI concernant les élus Nationaux, Provinciaux et Municipaux, en ne proclamant que Quatre (4) élus Nationaux ainsi que sept (7) élus Provinciaux à travers la République. Nous, les Forces Politiques Alliées à l’UDPS déclarons ce qui suit :
1. Contestons certains résultats des législatifs Nationaux et Provinciaux tels que publiés par la CENI, car n’exprimant pas la vraie volonté du souverain primaire qui avait pourtant témoigné sa confiance à nos élus selon que les prouvent les adhésions populaires pendant la campagne électorale dans l’ensemble du territoire national et mieux encore les Procès-verbaux et fiches électorales émanant de la CENI mettant après simples calculs nos listes en tête de beaucoup de circonscriptions ;
2. Avons décidé de saisir les cours et tribunaux compétents en contentieux électoral afin que non seulement nos élus non proclamés par la CENI soient rétablis dans leur droit, mais aussi, la volonté du souverain primaire exprimée en faveur de notre regroupement puisse être respectée ;
3. Recommandons vivement, à la plus haute cour, gardienne de la justice et de l’équité républicaines de bien vouloir examiner nos recours en vue de nous rétablir dans nos droits fondamentaux ;
4. Exprimons notre adhésion à la vision du Chef de l’Etat pour la réussite sans faille de son 2ème mandat à qui nous apportons nos élus Nationaux et Provinciaux pour la constitution d’une véritable majorité parlementaire à tous les niveaux ;
5. Réaffirmons par ailleurs, notre indéfectible attachement au Regroupement à travers sa Direction incarnée par le Patriarche Jonas MUKAMBA et le Coordonnateur Général Elysée BOKUMWANA MAPOSO à qui nous exprimons nos sincères remerciements pour tous les efforts consentis au cours de ce processus électoral en faveur du regroupement.
Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle
Tribune libre
Apport significatif de la Cour Constitutionnelle de la RDC dans la gestion du processus électoral : évaluation à mi-parcours
*Dieudonné Kamuleta Badibanga dirige de main de maître le processus dans son secteur.
(Par Martin Mbo Mpakamuni, Doctorant et Chercheur en droit et contentieux électoral à l’Université de Kinshasa)
Contentieux des candidatures
En RDC, la Cour Constitutionnelle est compétente pour examiner le contentieux en contestation des candidatures aux élections présidentielle et législatives. C’est elle qui rend l’arrêt qui permet à la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, d’établir la liste définitive des candidats.
Pour l’élection présidentielle, après la publication de la liste provisoire par la CENI, aucun des candidats n’a vu sa candidature être rejeté au niveau de la Cour. La Cour a fait preuve d’une interprétation large des textes juridiques, ce qui a permis une plus grande inclusivité des candidatures et élargi les possibilités de choix offerts aux électeurs.
Les actes de la Cour pour l’inclusivité se sont remarqués dans trois cas :
Poursuivi au pénal pour des faits commis lorsqu’il était encore Premier ministre, la Cour a fait une interprétation extensive de la loi pénal (arrêt avant dire droit sous RP 0002) afin de permettre à un candidat Président de la République (Monsieur MATATA PONYO) de battre tranquillement campagne. Après le prononcé, la Cour a motivé sa décision comme suit : consciente qu’un des prévenus est candidat à l’élection présidentielle, la Cour a estimé qu’en sa qualité de garant des droits fondamentaux, elle se devait de s’abstenir de perturber l’exercice normal du droit d’être élu du concerné en cette période électorale, d’autant plus que ce dernier bénéficie encore de la présomption d’innocence.
La candidature d’un candidat Président de la République, du reste un des ténors de l’opposition politique (Moïse KATUMBI) a été contesté pour une question de détention d’une nationalité étrangère. Mais en toute responsabilité, la Cour (Sous RCE 0011/PR du 30 octobre 2023) a eu à déclarer ladite requête recevable mais non fondée pour défaut de preuve suffisante de la détention d’une nationalité. La Cour a ainsi estimé que la détention d’une nationalité étrangère ne pouvait se prouver par des simples spéculations ou surenchère politique.
Au nom de l’inclusivité, la Cour (Sous RCE 002/PR et RCE 006/PR du 30 octobre 2023) a récupéré deux candidatures (Mme Joël BILE et M. Ngila Henock) rejetées par la Commission électorale nationale indépendante lors de la publication de la liste provisoire. En effet, la CENI avait prévu comme jour de clôture de la réception des candidatures un dimanche, alors que ce n’est pas un jour ouvrable en RDC. D’où certains ont été butés à cette difficulté alors qu’ils comptaient déposer leur candidature le dernier jour. C’est pourquoi la Cour, en estimant qu’on ne pouvait imputer aux citoyens une imprudence de la CENI, a motivé sa décision en indiquant qu’ : « aucun citoyen ne peut être privé d’exercer le droit à l’éligibilité, consacré et protégé par l’article 5 de la Constitution, par des mécanismes de restriction sans motifs valables ».
Pour les candidats députés nationaux, la Cour a réhabilité plusieurs candidats dont les candidatures ont été injustement écartées par la CENI, dont plusieurs étaient des candidats des regroupements politiques de l’opposition.
Avant les élections et durant la phase des contentieux des résultats.
A moins d’un mois des élections, un groupe de candidats présidents de la république avaient saisi la Cour pour solliciter l’annulation du processus électoral déjà déclenché. En toute responsabilité, la Cour (Par son arrêt sous RCE 2120 du 14 décembre 2023) a déclaré que les irrégularités invoquées par eux n’étaient pas de nature à présager l’irrégularité manifeste de tout le processus électoral en cours et en affecter la sincérité et l’exactitude du scrutin et des résultats.
Et, avec seulement deux dossiers inscrits au rôle pour la contestation des résultats du scrutin présidentiel du 20 décembre 2023, la Cour a consacré toute une journée d’instruction, ceci afin de permettre aux parties de développer librement leurs moyens de droit. Ceci démontre du respect des droits de la défense et du principe de contradictoire que la Cour a voulu privilégier.
Pour la députation nationale, la Cour constitutionnelle va bientôt commencer à examiner les contestations des résultats.
A ce jour, il ressort de nos renseignements que le greffe de la Cour a déjà enregistrés près de 1500 dossiers de contestation pour plusieurs circonscriptions.
Il s’agira d’un travail fastidieux car, conformément à la loi électorale, la Cour a deux mois pour examiner lesdites requêtes.
En se promenant dans les vieilles ruelles de Beijing, les hutong, on a l’impression de retourner plusieurs siècles en arrière, d’être baigné dans la culture traditionnelle chinoise. Et l’un des éléments fondamentaux de cette culture est bien sûr l’opéra de Beijing, dont un café très particulier en a fait son thème principal.
Le maître des lieux se nomme Liu Zhen, héritier d’une longue lignée de maîtres de l’opéra de Beijing. Il a souhaité créer ce café très spécial afin de transmettre la culture de l’opéra chinois au plus grand nombre, tout en y ajoutant des éléments de la culture moderne et occidentale.
L’opéra de Beijing puise ses racines dans l’opéra Kunqu, un art qui s’est développé il y a plusieurs siècles dans le sud de la Chine, et dont l’une des œuvres les plus célèbres, Le Pavillon aux Pivoines, a inspiré à maître Liu le nom de son café.
L’opéra de Beijing nécessite l’étude de plusieurs arts tels que le chant, l’acrobatie, la gestuelle et la peinture de visage.
La technique de se peindre le visage est un art qui remonte à plusieurs siècles. Mais avant de se couvrir le visage de peinture, il faut d’abord s’entraîner sur des masques ! Ainsi est né l’art de la peinture sur masque, un art que maître Liu a étudié pendant des années…
Chaque masque a ses propres spécificités, chaque couleur est symbolique d’un trait de caractère. Ceci afin que les spectateurs puissent reconnaître immédiatement le type de personnage.
L’opéra de Beijing se distingue par les maquillages et les tenues très colorées des acteurs. La scène est en général très dépouillée et l’accent est mis sur les costumes, les maquillages, quelques accessoires et des casques, et beaucoup de mouvements stylisés.
Pour que cet art reste vivant, il faut bien sûr qu’il soit transmis aux nouvelles générations. C’est pour cela que maître Liu a ouvert une école pour que des enfants attirés par cet art puissent l’apprendre.
Grâce à des passionnés et des professionnels comme maître Liu, la tradition de l'opéra de Beijing continue non seulement de se transmettre en Chine, mais également à travers le monde. Cet art est en effet de plus en plus populaire à l’étranger, avec des troupes chinoises interprétant des classiques sur les scènes du monde entier. Cet art fait preuve de créativité et de vitalité, ce qui le rend vivant et lui permet de s’engager fièrement dans le 21ème siècle.
Des équipes de l'OIM évaluent les besoins de réfugiés soudanais à la frontière entre le Tchad et le Soudan.
Les combats acharnés entre l'armée soudanaise et les Forces de sécurité rapide risquent d'atteindre les bases de l'ONU dans l'est du pays, a averti le chef de l'agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) dans le pays, faisant part de sa frustration de ne pouvoir atteindre les millions de civils qui ont désespérément besoin d'une aide humanitaire.
Le conflit au Soudan, qui fait rage depuis plus de neuf mois, a été décrit par le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) comme l'une des crises mondiales à la croissance la plus rapide, avec quelque 7,4 millions de personnes déplacées, environ la moitié de la population totale, ayant besoin d'une aide humanitaire et des milliers de personnes touchées par des épidémies de choléra et d'autres maladies.
Depuis le début des combats en avril de l'année dernière, environ un demi-million de personnes ont fui vers le Soudan du Sud voisin, l'un des pays les plus pauvres du monde, et des milliers d'autres devraient les rejoindre.
Les Nations Unies ont fait part de rapports faisant état d'abus horribles et de violations généralisées des droits humains. Des camions chargés n'ont pas pu acheminer l'aide à cause des combats acharnés. Des chauffeurs ont été battus et extorqués pour de l'argent et des travailleurs humanitaires ont été détenus et tués.
Peter Kioy, le chef de mission de l'OIM au Soudan, s'est entretenu avec Conor Lennon d'ONU Info depuis sa base temporaire dans la ville de Port-Soudan, à l'est du pays, sur la situation dangereuse à laquelle sont confrontés les Soudanais et les travailleurs humanitaires qui tentent de leur venir en aide.
Des rapatriés sud-soudanais arrivent au poste frontière de Joda, dans l'Etat du Haut-Nil.
Peter Kioy : La communauté humanitaire n'a pas la capacité de superviser ou d'accéder aux zones où les gens fuient ou s'enfuient, ce qui rend vraiment difficile la garantie des droits à la protection internationale auxquels ils ont droit. Le manque d'aide humanitaire les rend plus vulnérables.
L'accès reste l'un des principaux problèmes pour la communauté humanitaire au Soudan. Nous avons besoin d'un accès plus sûr pour les acteurs humanitaires. Les deux parties ont accepté d'autoriser l'accès humanitaire pendant les pourparlers de paix, mais elles ne respectent toujours pas cet engagement.
ONU Info : Avez-vous encore du personnel sur le terrain ?
Peter Kioy : Dans certaines régions, nous n'avons pas de personnel parce que c'est trop dangereux et que l'espace humanitaire se rétrécit. Récemment, le conflit a atteint l'État d'Al Jazira et l'État du Nil Blanc, ce qui signifie que les acteurs humanitaires ont dû se déplacer. Les chauffeurs de camion ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils se rendent dans certaines de ces localités pour acheminer l'aide.
ONU Info : Comment le personnel de l'OIM a-t-il été affecté ?
Peter Kioy : Un membre du personnel a été tué au début de la crise et nous avons dû nous regrouper autour de nos bureaux à l'Est, à Kassala, Al Qadarif et Port-Soudan.
Cependant, nous ne savons pas pour combien de temps. Les Forces de sécurité rapide ont déclaré qu'elles se dirigeaient également vers l'est en direction de Port-Soudan. Nous ne savons pas à quelle vitesse elles avanceront et nous restons donc dans une situation précaire, où nous ne savons pas ce qui se passera dans les deux prochains mois ou même dans les deux prochaines semaines.
Pour l'instant, la situation à Port-Soudan reste relativement stable et calme, mais il s'agit probablement d'un faux calme car nous ne sommes pas sûrs de ce qui se passe dans et autour de la ville.
Nous restons donc vigilants au cas où nous nous retrouverions dans une situation similaire à celle de Khartoum.
Des milliers de personnes sont arrivées à Metema, ville à la frontière entre le Soudan et l'Ethiopie, depuis le début des combats le 15 avril.
ONU Info : Pouvez-vous décrire l'évacuation de Khartoum en avril 2023 ?
Peter Kioy : Je pense que c'est une situation dans laquelle on ne voudrait pas se retrouver à nouveau.
C'était le chaos. Les balles volaient tout autour, les gens étaient incapables de bouger et cherchaient à s'abriter sous les meubles de leur maison, se cachant dans les coins en espérant qu'aucune balle perdue ne passe par les fenêtres.
C'était un cauchemar que personne ne voudrait vivre, que je ne souhaite à personne.
C'était un cauchemar que personne ne voudrait vivre, que je ne souhaite à personne
Personne ne s'attendait à ce que Khartoum subisse le plus gros des combats, et les mesures de sécurité nécessaires n'étaient donc pas en place. Cela a rendu la situation très effrayante, en particulier pour ceux qui avaient de la famille.
Je me souviens que nous essayions de coordonner notre personnel pour qu'il se rende sur les lieux de rassemblement en vue de l'évacuation. C'était difficile, même dans les zones relativement calmes, en raison du nombre de points de contrôle des rebelles et du gouvernement. Nous ne savions pas comment les soldats allaient réagir.
ONU Info : Quel est le moral des équipes de l'ONU à Port-Soudan ?
Peter Kioy : Nous sommes restés sur place pour apporter de l'aide, et nous avons la capacité, mais nous n'avons pas accès aux personnes qui ont besoin de notre soutien, et c'est devenu frustrant.
Il y a des poches d'espoir. Nous avons réussi, par exemple, à apporter un soutien transfrontalier du Tchad au Darfour et à fournir une aide humanitaire vitale. Mais cela reste un défi et nous espérons qu'avec les négociations en cours, un meilleur accès pourra être accordé à la communauté humanitaire dans son ensemble.
Vue générale d'une réunion du Conseil des droits de l'homme. (Archives)
Le Maroc a été élu, mercredi 10 janvier à Genève, à la Présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, devançant l’Afrique du Sud pour cette présidence tournante revenant en 2024 au continent africain.
Conformément au règlement intérieur, le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix et la majorité des membres présents et votants a été déclaré élu Président du Conseil des droits de l’homme.
A l’issue d’un scrutin secret au cours duquel les 47 membres de l’organe intergouvernemental des droits humains basé à Genève ont voté, l’Ambassadeur Omar Zniber a été élu avec 30 votes contre 17 pour son adversaire, l’Ambassadeur Mxolisi Nkosi, Représentant permanent de l’Afrique du Sud.
L’Ambassadeur Zniber a dit prendre sa désignation avant tout comme un devoir pour œuvrer à « répondre aux exigences de notre travail commun si important et si fondamental : celui de la promotion, du respect et de la garantie des droits humains tels qu’universellement reconnus ».
Omar Zniber (à gauche), Représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies à Genève, s'exprime lors de l'ouverture de la 54e session du Conseil des droits de l'homme.
C’est le 4ème ambassadeur africain à diriger le Conseil
«C’est à la fois pour le Royaume du Maroc et pour moi personnellement un honneur d’avoir été élu à la tête de notre auguste Conseil pour ce 18e cycle, poste revenant à l’Afrique », a déclaré après avoir été élu, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
L’Ambassadeur Zniber, dont la présidence prend effet immédiatement, rejoint l’Ambassadeur Febrian Ruddyard de l’Indonésie ; l’Ambassadeur Darius Staniulis de la Lituanie ; l’Ambassadeur Marcelo Eliseo Scappini Ricciard du Paraguay et l’Ambassadrice Heidi Schroderus-Fox de la Finlande, qui ont été élus le 8 décembre 2023 vice-présidents du Conseil, pour siéger au Bureau du Conseil pour l’année en cours.
Depuis la première présidence du Mexicain Luis Alfonso de Alba en 2006, c’est le 18e président de cet organe onusien basé à Genève. L’Ambassadeur Omar Zniber est également le 4e diplomate africain à diriger le Conseil des droits de l'homme.
Les trois précédents présidents africains sont le Nigérian Martin Ihoeghian Uhomoibhi (juin 2008-juin 2009), le Gabonais Baudelaire Ndong Ella (2014) et l’actuel Ambassadeur du Sénégal, Coly Seck, qui avait présidé le Conseil en 2019.
Fondée dans les années 70 et reconnue officiellement en 1974, l’initiation Bilenge ya Mwinda célèbre 50 ans d’existence en 2024. Cette pastorale d’encadrement et d’initiation des jeunes née en RDC offre à la jeunesse une formation intégrale, humaine et chrétienne, en puisant dans les valeurs des cultures négro-africaines. Dans une interview accordée à Vatican News, l’abbé Pérenne Musimu, initiateur diocésain de Kinshasa, est revenu sur la spécificité des BYM et sur la célébration de ce jubilé.
Structure d’encadrement et d’initiation chrétienne des jeunes, la pastorale des Bilenge ya Mwinda –Jeunes de Lumière– offre à la jeunesse une formation intégrale, humaine et chrétienne, inspirée des valeurs des cultures négro-africaines. Née en République démocratique du Congo (RDC) dans la mouvance de la théologie de l’inculturation, et répandue ensuite dans d’autres pays africains, cette pastorale auprès des jeunes est communément appelée Bilenge ya Mwinda (BYM). Fondée dans les années 1970 par Mgr Ignace Matondo Kwa Nzambi, elle fut officiellement reconnue en 1974 par le cardinal Joseph-Albert Malula, alors archevêque de Kinshasa. En cette année 2024, elle célèbre ses 50 ans d’existence, a fait savoir l’abbé Pérenne Musimu, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa et initiateur diocésain de ce siège métropolitain qui couvre la capitale congolaise et ses environs.
Une initiation qui se distingue d’autres mouvements des jeunes
L’initiation Bilenge ya Mwinda est «une pastorale spécialisée pour l’évangélisation en profondeur des jeunes», a précisé l’abbé Musimu. Elle a été voulue par les évêques congolais, comme une formule négro-africaine d’encadrement des jeunes ou une inculturation de l’encadrement humain et chrétien de la jeunesse, ce qui le rend différent d’autres mouvements des jeunes. L’initiateur diocésain a évoqué deux traits spécifiques pour montrer cette différence. Tout d’abord, cette initiation se veut une continuité de la catéchèse pré-sacramentel. Elle est donc une sorte de «catéchèse post-sacramentelle, ou en des termes techniques, une sorte de catéchèse mystagogique», finalisée à poursuivre la formation chrétienne et humaine des jeunes commencée avec l’enseignement catéchétique de base. Le but est d’aider les jeunes à approfondir leur relation avec le Christ, à donner une bonne orientation à leur vie. Cette pastorale accompagne ainsi les jeunes dans la découverte et la prise de conscience de leur vocation et les prépare à prendre des engagements concrets dans l’Eglise et dans la société.
Une école de vie chrétienne, qui offre une formation intégrale
Un autre trait qui fait la différence, est que la pastorale des BYM «est une sorte d’école de vie chrétienne qui offre une formation intégrale», a poursuivi l’abbé Musimu. Ceci la distingue de plusieurs mouvements des jeunes venus de l’Occident par exemple ou issus des initiatives ecclésiales ou extra-ecclésiales, qui mettent l’accent soit sur une formation morale calquée sur le modèle militaire, à l’instar du scoutisme; soit sur une formation spirituelle qui met l’accent sur une dévotion particulière, comme le mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) ou les Xavériens. Le parcours des BYM est échelonné sur six années de formation, parsemées des temps de retraites spirituelles, occasion de l'approfondissement de la relation avec le Christ. C’est ainsi que, pour le fondateur, «l’initiation Bilenge ya Mwinda n’est pas vraiment un mouvement mais une pastorale spécialisée des jeunes», explique l’initiateur diocésain de Kinshasa. Un jeune peut ainsi faire partie d’un mouvement et suivre en même temps la formation proposée par les BYM: «les deux ne s’excluent pas».
50 ans après, quel bilan dressé de l’initiation Bilenge ya Mwinda?
50 ans après sa fondation, l’abbé Musimu dresse de la pastorale des Bilenge ya Mwinda un bilan largement positif, satisfaisant et constructif pour l’Eglise et la société congolaises, mais aussi pour d’autres pays d’Afrique. 50 ans après, «elle a apporté une classe des chrétiens très engagés. Le laïcat très engagé et très attaché à l’Eglise que nous avons aujourd’hui en RD Congo est constitué d’une bonne fraction des héritiers des Bilenge ya Mwinda», déclare le prêtre de Kinshasa. Beaucoup de papas, de mamans et des jeunes engagés sont passés par cette école de vie, souligne-t-il. Cette initiation a aidé beaucoup de consacrés, de prêtres et même des évêques à découvrir leur vocation à la vie consacrée, «au point qu’aujourd’hui, près d’un tiers ou d’un quart de l’épiscopat congolais est constitué des anciens Bilenge ya Mwinda». Concernant le mariage, l’initiation a donné naissance à une communauté de spiritualité conjugale et matrimoniale appelée Communauté Libala Mwinda – Communauté Mariage de Lumière. On retrouve aussi les Bilenge ya Mwinda dans le social et dans la sphère économique. Beaucoup d’ONG au Congo-Kinshasa sont inspirée de cette spiritualité. Au Congo-Brazzaville, une grande structure financière a été fondée et est tenue par des anciens BYM. Les héritiers de cette initiation s’illustrent aussi dans la gestion de la chose publique et dans la lutte politique, particulièrement en RDC. Malgré des déviations de la jeunesse comme le phénomène dit des kulunas (i-e des gangs de jeunes), les BYM s’adonnent à la préservation d’une frange importante de la jeunesse congolaise, indique encore l’abbé Musimu, lui-même héritier de cette initiation.
Abbé Pérenne Musimu, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa (RD Congo), initiateur diocésain des Bilenge ya Mwinda
Les «Bilenge ya Mwinda», un outil important pour la pastorale des jeunes
«Consolidons les acquis de l’initiation Bilenge ya Mwinda pour bâtir un peuple de lumière et un monde de lumière» est le thème choisi pour la célébration de ce jubilé d’or. Le choix de ce thème, explique l’initiateur diocésain, est motivé par le fait que certains «commençaient à prédire la fin de cette pastorale. On disait que la pastorale avait déjà fait son temps et qu’aujourd’hui, elle était tombée en désuétude». Et pourtant, déclare l’abbé Musimu, malgré la diversification des structures d’encadrement des jeunes dans l’Eglise du Congo et de l’Afrique, l’initiation Bilenge ya Mwinda reste un outil pastoral d’évangélisation en profondeur des jeunes. Elle a apporté beaucoup de valeurs humaines et chrétiennes que la jeunesse continue à vivre et à expérimenter dans plusieurs domaines de la société et dans l’Eglise. «Voilà pourquoi nous avons voulu que 50 ans après, nous prenions conscience de cette grâce du ciel pour la jeunesse de notre siècle et que nous puissions consolider ces acquis, afin que cette pastorale continue à former un peuple de lumière qui aura pour mission de transformer notre monde en monde de lumière», indique le prêtre de Kinshasa.