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Cardinal Ambongo : massacré, le peuple congolais est abandonné à son triste sort

Le Cardinal Ambongo a célébré ce samedi 24 février une messe pour la paix dans l'Est de la RDC. Le peuple congolais massacré est abandonné à son triste sort, a-t-il déploré, stigmatisant l’indifférence de la communauté internationale. L’archevêque de Kinshasa a aussi fustigé les velléités expansionnistes de certains pays voisins du Congo qui se livrent au pillage systématique des richesses de son sous-sol, en alliance avec des multinationales étrangères.

Sur invitation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui a appelé chaque évêque à organiser une messe pour la paix dans son diocèse, le cardinal Fridolin Ambongo a célébré samedi 24 février une messe «pour implorer la paix en République démocratique du Congo et particulièrement dans la partie Est». Depuis le début du mois de février, les combats se sont intensifiés autour de Goma entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda voisin. 

Dans la cathédrale Notre-Dame du Congo, l’archevêque de Kinshasa était entouré d’une grande foule de fidèles, dont des diplomates des pays étrangers. Dès l’entame de la messe, le cardinal a remercié tous «d’être venus nombreux prier à cette intention, avec l´espoir d´un retour de la paix durable sur le sol congolais».  Il a particulièrement demandé de porter dans les prières le peuple congolais victime des conflits armés, particulièrement les populations meurtries et traumatisées dans l’Est du pays, tout comme celles qui vivent en insécurité dans le territoire de Kwamounth, dans l’Ouest du Congo. Il les a rassurés de la proximité de Dieu et de la sollicitude de l’Eglise, qui se sent aussi touchée et blessée dans ses membres.

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Bruxelles, plus de 2000 personnes dans la rue contre l’expansionnisme de Kagame

Bruxelles, le 24 février 2024

Plus de 2000 personnes ont marché à Bruxelles durant deux heures de temps le samedi 24 février 2024 du quartier Matonge jusqu’au Rond-point Schuman pour manifester contre l’expansionnisme de Paul Kagamé le Président rwandais et le silence de certains pays face à la catastrophe engendrée à l’Est de la RD Congo.

La plupart des manifestants étaient jeunes et plusieurs d’origine congolaise.

Tant les banderoles que les chants entonnés dénonçaient la guerre de pillage de la RD Congo par le Rwanda sous couvert des pseudo-rebelles du M23 à la solde du régime totalitaire de Kigali.

Malgré ces évidences de barbarie, il est curieux de constater le silence de plusieurs pays occidentaux comme la Belgique, la France, et un peu moins les USA ces derniers temps.

C’est ce sentiment quelque peu de mépris qui révolte les Congolais au point de les décider de marcher si nombreux un week-end, malgré le froid.

Durant trois décennies, le Président Rwandais a nargué le monde entier quant à la situation sécuritaire de l’Est de la RD Congo, n’en faisant qu’à sa tête c’est-à-dire : traverser la frontière Rwanda-RD Congo, y installer le K.O. et en même temps piller les minerais.

Depuis un temps, Paul Kagamé fait l’unanimité des Congolais contre lui à travers le monde. Et les Congolais sensibilisent de plus en plus l’opinion internationale avec leurs différentes manifestations.

Le vent va-t-il bientôt tourner pour l’homme fort de Kigali ? Le concerné s’en rendra-t-il compte à temps ? Très peu de dictateur ont eu la sagesse de faire machine arrière à temps et éviter la chute.

Par Cheik FITA

Bruxelles, plus de 2000 personnes dans la rue contre l’expansionnisme de Kagame
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Plénière inaugurale de la session extraordinaire : Jean Ngoyi déterminé à défendre la population de Tshangu

Jean Ngoyi, élu de la ville de Kinshasa et ancien ministre provincial des Finances, a pris part à la plénière inaugurale de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du 29 janvier dernier,  au Palais du peuple. Au cours de cette plénière, il a réaffirmé sa détermination à défendre la population de Tshangu.

Devant la presse, il a rappelé le sens et la signification de cette session extraordinaire inaugurale. Pour lui, la session extraordinaire inaugurale a permis au Secrétaire général de l’Assemblée nationale à procéder à l’appel nominal, à présenter le bureau provisoire et à procéder à son installation.

De plus, il a mis un accent particulier sur les principales responsabilités de ce Bureau provisoire.

A l’en croire, ledit bureau va s’occuper de la validation de mandat, de l’adoption de Règlement intérieur et enfin de procéder à l’élection du bureau définitif.

En outre, il a remercié toute la population de Tshangu pour lui avoir renouvelé sa confiance. Le Président de la plateforme ‘’Force du nombre’’ a, par ailleurs, indiqué à sa base : « Ça, c’est le temple de la démocratie ! » une façon pour lui de faire comprendre à son fief électoral que sans le peuple, les députés n’existeront pas.

Ainsi, il a juré de continuer à défendre l’intérêt de cette population avant de l’exhorter de lui faire confiance, car, dit-il, « le travail vient de commencer ».

« J’ai dit merci à la population de la Tshangu qui nous a fait confiance. Nous allons faire le travail et la population sera très contente nous. Elle ne sera pas déçue !  Nous serons toujours avec la même population pour défendre notre district qui est la Tshangu », a-t-il déclaré.

Hénoc Akano

Plénière inaugurale de la session extraordinaire : Jean Ngoyi déterminé à défendre la population de Tshangu
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Atelier de formation en Droits numériques, Kinshasa : l’ICDH et Paradigm Initiative confirment le rendez-vous aujourd’hui 

L’Institut Congolais des Droits de l’Homme (ICDH), en collaboration avec Paradigm Initiative, organise, ce vendredi 2 février 2024, à l’Hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe, un atelier de formation portant sur les Droits numériques. ‘’Cette session cible, principalement, 20 participants dont 40% sont issus de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), des instances judiciaires, des organisations de la Société civile, des organes de presse et des universités’’, renseigne, dans sa note conceptuelle, le staff organisateur de l’évènement.

Rendez-vous du savoir !

L’ICDH et Paragigm Initiative se sont fixé quelques objectifs à atteindre au terme de cette activité scientifique. Ils espèrent notamment, renforcer les capacités des participants en matière du monitoring des violations des droits numériques ; évaluer les mécanismes disponibles pour la protection des droits sur Internet et autres droits fondamentaux ; développer des connaissances avancées sur des questions électorales, la cybercriminalité ou la réglementation des contenus des plateformes numériques ; offrir une plate-forme aux nouveaux entrants pour la discussion, le partage d'informations et la mise en réseau sur la défense des droits numériques et l'écosystème Internet.

Quelle est la méthode prévue ?

«La méthode sera participative. Il y aura des exposés mais les participants utiliseront aussi des études de cas, des notes d'orientation et d'autres résultats de recherche pour alimenter les discussions, les présentations et les travaux de groupe au cours de la session.

Les ateliers se dérouleront sur une journée, animés par les experts en droits numériques issus du Barreau, du Ministère du Numérique de la République Démocratique du Congo et de la société civile », relève, en sus, la même note conceptuelle.

Ce qu’il faut savoir de l’ICDH

L’Institut Congolais des Droits de l’homme, ICDH, a un double statut. Il est, d’abord, une ONG de promotion et de défense des droits de l’homme disposant d’une Clinique juridique. Ensuite, l’ICDH est un centre d’études et des recherches sur les droits de l’homme et la gouvernance judiciaire.

Actuellement, l’ICDH est le partenaire de mise en œuvre en République Démocratique du Congo du Projet Greater Internet Freedom (GIF).

Ce projet, financé par l’USAID, vise la promotion et la protection des droits numériques, y compris l’inclusion numérique et l’accès à l’internet en Afrique. Il est piloté au niveau africain par Paradigm Initiative qui, par ailleurs, est une entreprise sociale qui construit des systèmes de soutien basés sur les TIC et défend les droits numériques afin d'améliorer les moyens de subsistance des jeunes africains mal desservis.

Son programme de défense des droits numériques est axé sur le développement de politiques publiques pour la liberté d'Internet en Afrique, avec des bureaux à Abuja-Nigeria, Yaoundé-Cameroun, Nairobi-Kenya, Dakar-Sénégal et Lusaka-Zambie.

Gloire Mfemfere

Atelier de formation en Droits numériques, Kinshasa : l’ICDH et Paradigm Initiative confirment le rendez-vous aujourd’hui 
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RDC : revue annuelle 2023 des activités des Nations Unies

Le Système des Nations Unies a entamé les travaux de la revue 2023 de son Cadre de Coopération avec la République Démocratique du Congo. Ces travaux se tiennent en deux étapes : la première étape, intitulée « pré-Revue », réunit les experts du Gouvernement et ceux des Nations Unies pour identifier et évaluer les progrès réalisés en 2023.

Elle se tient le 31 janvier et le 1er  février 2024 à Kinshasa et sera suivie de la Revue proprement dite, impliquant les responsables politiques (décideurs du Système des Nations Unies, et du Gouvernement), la Société Civile, le Secteur privé et les Partenaires techniques et financiers, afin de s’accorder collectivement sur les progrès accomplis dans le cadre de cette coopération en 2023. En vertu du principe de redevabilité, les Nations Unies, en collaboration avec les institutions étatiques, le secteur privé et la société civile (y compris les structures des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap, etc.), organisent, en début de chaque année, ces assises conjointes afin de faire le point sur les progrès collectifs accomplis et tirer les leçons pouvant être capitalisées pour la nouvelle planification annuelle. Vingt-trois entités du SNU (Agences, Fonds, et Programmes et Institutions spécialisées) ont apporté leur appui aux Institutions et aux populations congolaises dans divers domaines entre autres l’éducation, la santé, la protection des populations vulnérables, la sécurité alimentaire… sous la forme d’appuis directs ou d’appui aux politiques sociales et aux réformes institutionnelles. Au cours de la revue annuelle il s’agit pour les parties prenantes de :

  • Tirer les leçons de la mise en œuvre des plans de travail conjoints en 2023 en analysant les facteurs de succès et d’échec ainsi que les opportunités ayant caractérisé la mise en œuvre du Cadre de coopération en 2023 ;
  • Donner les orientation d’actions pour l’année à venir
  • Analyser les forces et faiblesses de la collaboration inter-agences et la mise en œuvre conjointe à travers des programmes conjoints ainsi que la synergie créée et/ou recherchées entre les différents piliers d’intervention (humanitaire, développement, paix),
  • Analyser la problématique du partenariat et de mobilisation des ressources ;
  • Formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la mise en œuvre du cadre de coopération pour les prochaines années. Pour rappel, en fin 2019, le Système des Nations Unies (SNU) en RDC a signé avec le Gouvernement Congolais, un Cadre de Coopération pour le Développement Durable couvrant la période 2020-2024.

Ce cadre constitue la réponse collective du SNU en appui aux priorités nationales inscrites dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et contribue aux efforts de la RDC à réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Il s’articule autour de trois axes, à savoir :

  • Axe 1 : Consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie ;
  • Axe 2 : Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection et gestion durable des ressources naturelles
  • Axe 3 : Accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire
RDC : revue annuelle 2023 des activités des Nations Unies
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