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Halte à l’anarchie !

Autant les autorités se déploient et déploient des énergies en vue de mettre en place des programmes devant permettre l’amélioration des conditions de vie des populations, autant ces mêmes autorités, avec l’implication des élus, nationaux comme provinciaux, devraient, en principe, s’investir en vue de la mise sur pied des lois et dispositions nécessaires capables d’engendrer une bonne organisation de la cité. Cette problématique mérite d’être soulevée au regard de l’incident survenu la semaine dernière dans la commune de N’djili, dans la partie Est de la capitale, où un chien pitbull a ôté la vie à une fillette de 2 ans qu’il a sauvagement dévorée, sous le regard impuissant de sa mère. Affligeant ! Mais, bien au-delà du choc, il y a lieu de se remettre en question pour savoir si l’Etat, dans l’exercice de ses attributions, règlemente la domestication des animaux. La vaccination animale est-elle toujours d’application ? Le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention accorde-t-il encore de l’importance en cette matière ? La question, à ce stade, mérite d’être soulevée à l’attention et à l’intention des dirigeants du pays, ceux-là même sur qui le peuple a placé toute confiance pour sa protection. Vivement des lois réalistes qui cadrent avec les réalités du vécu des congolais lambda.

Car, l’impression qui se dégage est telle que toute personne actuellement peut se permettre le luxe de s’offrir une bête, sauvage soit-elle, pour l’élever sans réunir les conditions idoines. Des chiens de races étrangères deviennent de plus en plus nombreux à travers la ville – certains enfants en font même l’objet de prestige sur la place publique- sur le dos de la loi. Aucune mesure pour prévenir les maladies animales. Un chien pitbull élevé dans un environnement autre que le sien et dans des conditions qui lui paraissent peu ordinaires, c’est tout un gap, voire un danger notamment sur le plan hygiénique. Il serait souhaitable que l’Etat réactive ses services pour mettre fin à cette anarchie. Un contrôle systématique s’impose pour remettre les pendules à l’heure. Cette interpellation vaut aussi pour les congolais, censés à se ressaisir face à ce qui s’apparente à une sorte d’extravagance et au prestige qui peut paraitre inutile. Le cas de N’djili fait foi. Paix à l’âme du bébé innocent…

La Pros.

 

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Consensus !

Le peloton s’échappe, la course à la présidentielle de décembre 2023 est bien lancée. À la tête, le président sortant, Félix Tshisekedi,  qui mène cette étape après avoir annoncé il y a de cela quelques mois, sa candidature à sa propre succession pour un second et dernier mandat, question pour lui de matérialiser et finaliser sa vision pour le grand Congo.

Consensus !
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Conciliabules

C’est désormais la course contre la montre à dix mois des élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo. Les différents partis politiques affûtent leurs armes pour ce troisième cycle électoral. Les acteurs réfléchissent deux fois avant de penser postuler sous la bannière de tel ou tel autre regroupement politique.
Si certains estiment qu’il faille se positionner au sein de l’Union sacrée, l’opposition met les bouchées doubles pour contrer le second mandat de Tshisekedi. Mais déjà, le PPRD de Joseph Kabila a réaffirmé qu’il n’enverrait pas ses militants s’enrôler aussi longtemps que la configuration de la Centrale électorale n’aura pas été modifiée. C’est dire que ce parti, autrefois fer de lance de l’ancienne majorité présidentielle, va boycotter le processus électoral 2023. Cependant, tous les membres dudit parti peinent à adhérer à ce mot d’ordre de boycott. Clairement, les plus courageux ont préféré trouver abri à l’Union sacrée en vue de s’assurer un avenir politique. Tandis que les indécrottables de ce parti, toujours figés dans l’opposition, préfèrent doubler d’astuces en vue de faire échec à Tshisekedi en 2023.
Emmanuel Shadary qui a appelé au boycott pour le compte de son parti, invite les fils et filles du Maniema où il séjourne dans le cadre d’un forum de réconciliation des ressortissants de cette province, à faire confiance à leurs ressortissants lors de prochaines élections. Ce, avant de signer devant tout le monde la réconciliation avec Matata, le candidat déclaré à la présidentielle issu du Maniema.
Entretemps, Matata Ponyo, Salomon Kalonda et Ramazani Shadary se sont concertés dans une résidence privée à Kindu. Rien n’a filtré de leurs discussions. Le directoire ne s’explique pas ce double jeu de ce haut cadre du parti. Il boycotte au niveau du parti mais soutient les membres de sa province à être candidats.
Le tandem Fayulu-Katumbi crie déjà à la fraude avec la complicité de la Centrale électorale. Les deux leaders en collusion de circonstance dénoncent les manœuvres de la CENI de favoriser les provinces qui sont susceptibles de voter pour Tshisekedi. En cause, les derniers chiffres en l’occurrence 551 centres d’inscription prévus pour le Haut-Katanga contre 574 pour le Kasaï-Oriental pour un nombre d’électeurs attendus de 1 345 760 pour le second sur une superficie de 9 545 km² et de 3 010 238 électeurs pour le premier sur une superficie de 132 425 km².
La CENI parle, quant à elle, d’une approche purement politique de deux opposants alors que celle de la Centrale électorale est essentiellement technique. Et d’expliquer que la cartographie des centres d’inscription va au-delà. Pour illustration, la province du Bas-Uélé qui avoisine 600.000 électeurs, dispose de 606 centres d’inscription, de loin plus que le Haut-Katanga et le Kasaï – oriental.
La Pros.

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Alerte rouge !

Après une longue période qui aura mis les congolais dans la fièvre de célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo couplée aux hommages officiels à Patrice Emery Lumumba, la situation du pays s’annonce palpitante dans les jours qui viennent.

Alerte rouge !
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