All Stories

Décisif !

Plus que six jours restants, à compter de ce lundi, avant la convocation de l’électorat par la CENI. Les potentiels candidats de différents niveaux, sont alors conviés à apprêter d’ores et déjà leurs dossiers au complet en vue de les déposer aux différents BRTC, dès ce lundi 26 juin. La centrale électorale, dans son calendrier des activités à mener cette année tient, coûte que coûte, à organiser le vote dans le délai Constitutionnel. Tous les états-majors politiques et leurs membres se préparent à affronter cette bataille. C’est le cas de l’Union sacrée de la Nation, plateforme politique qui soutient le Chef de l’Etat.

Tout est déjà bouclé pour les élections de décembre prochain. Du moins, du côté de la CENI, le train qui mène vers la tenue des élections proprement dites poursuit, sans aucun couac, son bonhomme de chemin. Quand bien-même ces joutes électorales semblent être boycottées par un camp.

A quelques jours seulement de la convocation de l’électorat, Joseph Kabila, alors muet depuis plus de deux ans, sort enfin de son silence, et annonce s’adresser« d’ici peu » à la population. Lui qui, avec son FCC, sa famille politique, ont boycotté ‘’éperdument’’ le processus électoral, exigeant la ‘’recomposition’’ du bureau de la Commission électorale indépendante et la cour constitutionnelle, les deux institutions accusées d’être ‘’ à la solde du pouvoir en place’’.

A Kingakati, le sénateur à vie a échangé avec ses compères sur les perspectives de 2023. Seulement, cette rencontre entre l’ancien Raïs et les membres de sa plateforme politique suscite plusieurs questionnements. C’est de savoir qu’ont-ils dit réellement ? Pourquoi seulement attendre jusqu’en cette période ? Que vont-ils faire ? Et lui, Joseph Kabila, qui a promis de parler à la population congolaise très bientôt, que va-t-il dire réellement ? Et pourquoi ce long silence ?...De toutes les façons, c’est claire que lui et sa famille politique ne sont pas admis à voter et postuler en décembre prochain. Mais, seulement, à cette allure, les élections risquent de ne pas être inclusives.

Il y a aussi, à l’instar du FCC, le quatuor Fayulu-Matata-Katumbi et Sesanga. Comme le FCC, ces leaders de l’opposition s’inscrivent en faux contre le processus électoral et exigent la recomposition de la CENI et de la Cour constitutionnelle. Le quatuor intensifie des actions sur terrain dans le sens de s’opposer à la tenue des élections en 2023, avec l’ossature actuelle de la CENI et de la Cour constitutionnelle. A cet effet, bon nombre de questions restent sans réponses : c’est surtout de savoir si l’on va aller aux urnes en l’absence de ces congolais qui ne se sont pas enrôlés et de ceux-là qui exigent la recomposition de la centrale électorale. Si oui, que dire alors de la transparence même des élections ? De son inclusivité et de sa transparence?

De l’autre côté, le 26 juin prochain, avec l’ouverture de l’électorat, les langues risquent de se délier du côté de l’opposition. Avec la pression de leurs partis politiques respectifs et, même, de la soif de briguer chacun la magistrature suprême, le groupe de 4 pourrait se dissoudre.

La Pros.

 

 

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Dernier virage

Le décor est planté pour le respect des délais constitutionnels. A quelque six mois du grand rendez-vous, les grosses opérations électorales sont pratiquement réalisées. Après l’enrôlement et l’identification des électeurs, le Projet de loi sur la répartition des sièges a suivi son cours normal jusqu’à être adopté au niveau de deux Chambres sœurs du Parlement. Au cours d’une séance plénière au Sénat, mercredi 14 juin, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, a donné des assurances fermes, au nom du Gouvernement, sur la tenue effective des élections en décembre. Il a indiqué que toutes les batteries sont mises en marche pour y parvenir. Pour le cas des territoires ou zones en proie à l’insécurité, il a affirmé que les mesures sont prises pour permettre à tous les compatriotes d’aller aux urnes, tout en annonçant, au passage, le début des opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs notamment, dans les territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru. Et donc, sauf imprévu, la Loi sur la répartition des sièges pourra être promulguée par le Chef de l’Etat, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans un futur très proche. A cette allure, l’impression qui est dégagée est telle que la machine ira tellement vite que les cadors de l’Opposition politique, qui continuent de réclamer un consensus et de récuser le Bureau Kadima ainsi que la Cour constitutionnelle, n’auront que leurs yeux pour pleurer. Le forcing prendra ainsi le dessus sur tout blocage de nature à occasionner un glissement à la congolaise. Entre-temps, la Centrale électorale a confirmé la convocation de l’électorat et l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour le 25 et le 26 juin en cours. Sachant que les parties prenantes au processus ne parlent pas le même langage, on est tenté de douter que les partis ou plateformes de l’opposition vont répondre au rendez-vous. C’est le boycott qui prendra chair en ce moment-là. C’est qui ne mettra pas le pays à l’abri des violences vécues lors des échéances passées. Où puiser la solution ? Que faire exactement pour chasser la méfiance dans le chef des uns et des autres ? Des questions de posent, jusque-là, sans élément de réponse…

La Pros.

 

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Dernier virage !

La session parlementaire de mars s’achève aujourd’hui jeudi 15 mars. Le projet de loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, se trouve depuis lundi 12 juin dernier, sous examen au Sénat pour la seconde lecture. Ce, après son adoption à l’Assemblée nationale. Le décor a été le même à l’instar de la Chambre basse du Parlement.
L’opposition a également claqué la porte au Sénat. Tandis que le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité s’est évertué à présenter les innovations contenues dans ledit projet de loi. En réalité, c’est la première fois qu’il est programmé des élections municipales et locales qui n’étaient pas organisées jusque-là, lors des cycles électoraux précédents.
Le vote de ce projet de loi à la Chambre haute du Parlement va doter la CENI d’un instrument juridique important pour poursuivre le processus électoral en République démocratique du Congo. Le spectre du glissement ou encore du report qui hantait les élections, s’est dissipé. Après cette phase, les bureaux de la Centrale électorale vont ouvrir pour accueillir les candidats pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.
Clairement, l’opposition risque d’appeler au boycott du processus après avoir marqué sa désapprobation. Il faudra cependant craindre ce qui est arrivé au FCC dont la plupart de membres ont préféré rejoindre l’Union sacrée après que le directoire de cette plateforme de l’opposition a interdit à ses membres de s’enrôler.
La RDC n’est pas encore parvenue à surmonter la politique des tripes. La peur du lendemain, de se trouver du mauvais côté de l’histoire, est dans tous les esprits. Il faudrait craindre qu’un appel au boycott, divise à nouveau l’opposition dans son format actuel.
Seuls quelques irréductibles pourront respecter cet hypothétique appel au boycott. Mais, les opposants à la moralité branlante, vont s’arranger pour adhérer au processus sans crier gare. Le décor ainsi planté sur la configuration du bureau de CENI, risque d’être calqué, les circonstances étant les mêmes. L’opposition radicale sera à nouveau confrontée à l’opposition républicaine. Les individualités considérées comme des modérés par rapport à la ligne dure, vont trouver l’opportunité pour se démarquer et prendre part au processus.
Le meeting du samedi le 17 juin aura bel bien lieu à Sainte Thérèse de Ndjili. Martin Fayulu a regagné la capitale depuis 48 heures. Moise Katumbi va rejoindre les autres dans la capitale dans les prochaines heures. C’est des instants déterminants pour l’avenir de l’opposition de lever les options de participer ou non au processus électoral qui semble avoir atteint sa vitesse de croisière.
Au-delà de la dénonciation, l’opposition doit éviter les extrêmes de peur de perdre quelques-uns de ces leaders. La vérité des urnes a fait son temps mais au finish, Tshisekedi est en train d’achever son premier mandat. Doit-on appeler au boycott et laisser libre cours à la majorité actuelle ou compétir pour jouer au contrepoids au parlement.
La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Célébration…!

Entre célébration et tristesse, les congolaises et congolais ne jurent que sur le changement. Et, c’est non négociable. Non ! Hier, c’était une journée marquée par un double évènement : 60 ans d’âge pour le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et le premier anniversaire de l’occupation de la Cité de Bunagana, par le Mouvement terroriste du M23 soutenu par Kigali. Dans ce contexte, doit-il célébrer ses 60 ans d’âge avec plusieurs personnalités pendant qu’une partie de son pays est toujours occupée par les agresseurs depuis une année, jour pour jour? D’aucuns se sont interrogés pour un peu plus de lumière. Qu’à cela ne tienne, sûrement, le successeur de Joseph Kabila avait le cœur très lourd en voyant les milliers des messages d’anniversaire qu’il a reçus et continus de recevoir. Après tout, quel est ce père de famille qui peut accepter de voir ses enfants souffrir sans réagir ? De Luanda en passant par Nairobi, Tshisekedi n’a ménagé aucun effort à la quête de la paix. Quand bien-même les résultats se font toujours attendre, la question sécuritaire à l’Est et sur toute l’étendue du territoire national d’ailleurs, ne demeure pas moins une priorité des priorités.

Le 23 juin prochain, à deux jours de la convocation du corps électoral par la CENI et à trois jours des opérations d’identification et d’enrôlement à Kwamouth, la Rdc va participer, à Luanda, en Angola, sous l’égide de l’Union africaine, à une quadripartite de coordination de la CIRGL, l’EAC, la SADC et la CEEAC. Il sera question, dans cette quadripartite, de la coordination du travail sur bases des avantages comparatifs de chacun des mécanismes régionaux en vue de parvenir à une cessation de l’activisme des groupes armés rebelles notamment, le Mouvement du 23 mars qui sème la pagaille à Bunagana, frontière avec l’Ouganda. Va-t-on vers la fin de cette occupation ? Difficile de l’affirmer. Dès lors que plusieurs troupes, de la SADC et l’EAC sont déployées à l’Est de la RDC. Encore que, la CENI, à cause justement de cette insécurité, n’a pu organiser ses opérations.

Entre l’irréversibilité des élections en RDC, l’anniversaire d’un Chef d’Etat et l’occupation sempiternelle du M23 à Bunagana, le cœur saigne. Espérant que la dynamique actuelle du Gouvernement et les différentes rencontres au niveau régional pourraient mettre un terme à toutes ces hostilités.

La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Des avancées !

La Commission électorale nationale indépendante tient à organiser les élections dans les délais, en décembre prochain, conformément à l’esprit de la Constitution. Ni perturbée, ni troublée, ni intimidée, elle confirme la convocation de l’électoral pour ce 25 juin. Elle projette, en même temps, l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour le 26 juin 2023. Entre-temps, elle vient d’annoncer le début des opérations d’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth ainsi que dans l’ensemble de la province du Mai-Ndombe pour le même 26. Ceci revient à dire que le train va désormais rouler à vive allure. Le Bureau Kadima fonce et perce pour s’acquitter de son devoir en bonne et due forme. Certes, des avancées significatives mais qui sont loin de garantir la tenue des élections transparentes, crédibles et apaisées. Pour cause, l’absence d’un consensus entre toutes les parties prenantes au processus électoral.
L’Opposition promet de verrouiller sa participation et plante le décor de la contestation et du boycott. Si Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga continuent de récuser Denis Kadima, le Géniteur du parti Nouvel Elan, Adolphe Muzito, lui, dénonce une fraude électorale en gestation, planifiée au travers le fichier électoral. Dans ce contexte, le quatuor de l’Opposition va tenir un meeting ce 17 juin au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’djili, soit près d’une semaine avant l’ouverture des bureaux de réception et de contrôle des candidatures au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Quel sera réellement le message de quatre leaders de l’Opposition qui, jusque-là, rejettent le processus électoral ? Sachant que le consensus n’est toujours pas dégagé, vont-ils mobiliser les leurs pour répondre à l’appel de la CENI ce 25 mai-là pour le dépôt des candidatures ? Vont-ils accuser le pouvoir auprès de la population ? Jusqu’où irait la résistance ? Voilà des questions qui se posent en rafale. Toutefois, on en saura un peu plus.
La Pros.

 

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Défi à l’autorité ?

Début de semaine difficile après la hausse du prix du carburant à la pompe. Les conducteurs qui ont eu à bénéficier du sursis de l’autorité urbaine, sont censés se mettre en ordre après dix jours. C’est en principe le 14 juin prochain que ce délai expire. On ose croire que tout est mis en œuvre du côté de la division provinciale des transports en vue de permettre aux conducteurs d’accéder facilement à tous les documents. Si rien n’est fait dans ce sens, on risque de retourner à la case départ. Les tracasseries décriées vont inexorablement refaire surface au détriment du trésor de la ville.

Entretemps, il y a lieur de rappeler que depuis l’annonce par l’autorité urbaine de l’interdiction de la présence de certains services dans les parkings, Kinshasa vit au rythme des embouteillages même dans les artères où la circulation était fluide. Comment ne pas penser à une main noire qui agirait en représailles aux mesures de l’Hôtel de ville? Il appartient aux services de la ville d’enquêter sérieusement sur cette situation afin de lever des options et rétablir la circulation sur les différentes artères de la ville.

La semaine dernière s’est clôturée sur une légère hausse du prix du carburant à la pompe. Par exemple pour l’essence, c’est une majoration de près de 110 CDF. L’autorité urbaine estime que cette révision à la hausse ne peut nullement impacter sur le prix du transport. Mais, les conducteurs ne l’entendent pas de cette oreille. Certains n’ont pas hésité à fixer le prix de la course et l’itinéraire sans tenir compte des mises en garde de la division provinciale du transport.

Les services de ladite division ont promis d’envoyer leurs agents pour veiller au respect des mesures prises par l’Hôtel. Ces agents sont loin d’être des enfants de chœur. C’est l’occasion pour eux de revenir sur terrain en jouant à la complicité avec les conducteurs. Plutôt que d’exercer leur pouvoir de contrainte pour obliger ces derniers à obtempérer aux instructions de l’autorité, ils vont se faire soudoyer en les laissant faire.  

Il y a lieu de rappeler que la grille tarifaire des courses à travers la ville de Kinshasa, n’a pas été suffisamment vulgarisée auprès des usagers. L’Hôtel de ville s’est contenté de publier sans en assurer une large sensibilisation. Cette situation profite clairement aux conducteurs qui jouent sur la naïveté de la population.

A une autre époque, on obligeait les chauffeurs à indiquer l’itinéraire et le prix de la course. Ceux qui refusaient d’obtempérer étaient sanctionnés. Les agents chargés de faire respecter cette mesure de l’autorité, ont fini par sombrer dans la léthargie. Depuis lors, les chargeurs et les receveurs usent des codes bien compris de ces agents de transport de la ville pour contourner les tarifs de l’Hôtel de ville.

La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Au taux du jour !

24 heures après avoir paralysé la ville de Kinshasa, les chauffeurs de quatre coins de la capitale ont fini par rependre du service hier mardi. Ils n’ont pas attendu le mot d’ordre de leurs syndicats et même, savoir ce qui a été décidé entre leur corporation et l’autorité urbaine. Déjà, dans la soirée de cette journée de grève, bon nombre de conducteurs étaient visibles dans les différentes artères de la Capitale. C’était l’occasion du gain facile. Les conducteurs privés vivent au jour le jour. L’Hôtel de ville ne se soucie guère de les encadrer en vue de les aider à mener une vie décente. Dieu seul sait si les députés provinciaux, pour leur part, ont voté des édits visant à sécuriser les chauffeurs dans leur travail.

L’occasion fait toujours le larron en ce temps de crise. Les chauffeurs en ont profité pour majorer le coût du transport et définir les itinéraires à leur guise. Comment en est-on arrivé à ce défi des privés contre l’Etat ? Il ne faut pas y aller dans le dos de la cuillère pour trouver l’explication. L’autorité publique est faible. Des agents de l’ordre, avant d’en arriver aux conducteurs, tout le monde sait que les mesures prises par l’autorité ne vont durer que l’espace d’un matin. Question de temps avant que les mêmes services décriés renouent avec les fameuses tracasseries.

Il est vrai de reconnaitre que les services présents dans les différents parkings ne se sont pas déplacés d’eux-mêmes pour rançonner les conducteurs. L’autorité urbaine qui a la gestion quotidienne de la ville, est censée identifier tous les services opérant dans les parkings et les tâches dévolues à chacun d’eux. Malheureusement, cette dernière les laisse faire jusqu’au pourrissement de la situation. L’argent perçu par les différents services n’est pas canalisé vers le trésor de la ville. Et l’Hôtel de ville le sait. C’est des individus à des divers échelons du pouvoir urbain qui en tirent les dividendes.

La corruption à ciel ouvert comme il n’est pas permis. Le travail abattu par le gouvernement central pour améliorer le climat des affaires en vue d’attirer les investisseurs, se trouve sabordé par les autorités provinciales qui jouent à la queue trainante. C’est pour cette raison que l’autorité ne sait pas contraindre les citoyens à s’acquitter des taxes dues à la ville pour sa reconstruction.

La grève est certes une expression de ras-le-bol des chauffeurs. Mais, très peu d’entre eux disposent des documents en ordre. Ils préfèrent négocier des dérogations pour contourner les décisions de l’autorité. De ce fait, ils deviennent des proies faciles pour ses nombreux services. L’autorité urbaine laisse faire. La ville n’est pas gouvernée. On ne sent pas l’autorité de l’Etat.

Bien au contraire, c’est elle qui trouve des astuces pour que ces conducteurs véreux ne s’acquittent pas de leur devoir. Une fois de plus, l’autorité fait peur en appliquant la loi plutôt de devenir complice des combines avec ses sujets.

La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Calvaire !

«Lève-toi et marche ! ». Ces paroles prononcées par Jésus-Christ ont été appliquées dans sa plénitude ce lundi 5 juin 2023. Beaucoup se sont ‘’levés et ont marché’’ non pas pour la gloire de l’Eternel mais, ils ont parcouru des longs kilomètres à pied à la recherche du pain quotidien comme de coutume. Des véritables courageux ! Seulement, il y a de ces journées qui ne se passent pas comme prévu. La grève était sur toutes les lèvres des congolaises et congolais. La semaine aura été entamée par des frustrations qui sonnent le glas d’une Nation en perte de vitesse à travers une gestion calamiteuse et généralisée.

Ce fut une journée horrible. La synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC, SADCPCR/RDC a déclenché depuis ce lundi 5 juin 2023, une grève qui devrait s’observer jusqu’à mercredi 7 juin, pour contester contre des multiples tracasseries dans les parkings publics. Pour manque de transport, les arrêts des bus ont été pris d’assaut par les passants à la recherche d’un taxi-bus. Va-t-on continuer à vivre ainsi ? Les alertes lancées par les chauffeurs kinois au préalable sont tombées dans les oreilles de sourd.

Tous les jours, dans la capitale Kinshasa, les frustrations montent d’un cran. Celui-là qui tout le temps peinait à joindre les deux bouts du mois, fait face, malheureusement, à un nouvel obstacle. Sa journée du lundi et peut-être celle d’aujourd’hui mardi pourrait être un véritable calvaire. Un nouveau casse-tête. A cette allure, il est difficile de voir les congolais heureux et vaquer librement à leurs occupations. Après les revendications qui s’avèrent continuelles de l’opposition congolaise, l’Etat a manqué une occasion de désamorcer une autre bombe. D’aucuns estiment que c’est lui qui contrôle Kinshasa, contrôle la RDC, celui qui gagne les âmes ou l’estime des kinois, a beaucoup de chances de gagner la présidentielle. A quelques mois des élections, d’aucuns s’interrogent si l’hôtel de ville joue la carte Fatshi à Kinshasa ou la noircit. Des observateurs de la vie politique congolaise, craignent que le patron de la capitale Kinshasa puissent creuser un fossé entre Fatshi et les kinois. Visiblement, de tels actes retombent sur celui qui dirige le pays.

La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Forcing ou consensus ?

Le flou persiste encore. Plus la machine de la Centrale électorale avance pour le tant attendu rendez-vous de décembre prochain, le ciel parait de plus en plus brumeux. Déjà, il faut rappeler que l’examen du Projet de loi portant répartition des sièges à la Chambre basse du Parlement est allé tellement vite que la balle se trouve d’ores et déjà dans le camp de la Commission PAJ pour des ajustements nécessaires en prévision de son adoption, étape précédant la promulgation par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Certes, des avancées significatives mais qui sont loin de garantir la tenue des élections transparentes, crédibles et apaisées faute d’un consensus. Eh oui, toutes les parties prenantes au processus électoral ne parlent pas le même langage. L’Opposition dans sa diversité promet de verrouiller sa participation et plante le décor de la contestation et du boycott. Si Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga continuent de récuser le Bureau Kadima, le Géniteur du parti Nouvel Elan, Adolphe Muzito, lui, dénonce une fraude électorale en gestation, planifiée au travers le fichier électoral. C’est dans ce contexte-là que le quatuor de l’Opposition parlera à la population lors de son meeting prévu le 17 juin prochain au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’djili, soit près d’une semaine avant l’ouverture des bureaux de réception et de contrôle des candidatures au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Quel sera réellement le message de quatre leaders de l’Opposition qui, jusque-là, rejettent le processus électoral ? Sachant que le consensus n’est toujours pas dégagé, vont-ils mobiliser les leurs pour répondre à l’appel de la CENI ce 25 mai-là pour le dépôt des candidatures ? Doit-on déjà songer à un éventuel boycott ? Autant de questions taraudent les esprits et donnent à réfléchir quand on sait, en sus, que le Front commun pour le Congo du Président honoraire Joseph Kabila boude aussi le processus. On aura ainsi, d’un côté, le pouvoir en place qui parie sur les délais constitutionnels et, de l’autre, l’Opposition qui dénonce un processus chaotique visant à créer un boulevard pour un deuxième mandat au Président Tshisekedi. C’est là que la machine bloque. Comment y faire alors face ? C’est cela la plus grande équation. Face à une telle situation, seul un consensus parait plus réaliste pour mettre le pays à l’abri d’un nouveau cycle des violences.
La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image