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Tube digestif !

Des couacs en vue d’empêcher la Ceni d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Après la convocation du corps électoral, Denis Kadima tente de convaincre l’opposition d’adhérer au processus électoral. Si cette opposition fait semblant de donner son accord, elle cherche en réalité à bloquer ledit processus en posant des préalables. L’opposition exige notamment de procéder à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet réputé et indépendant en considérant que l’actuel fichier a été confectionné de façon opaque.

Les deux parties, d’un côté, la Ceni et de l’autre, l’opposition ont convenu de se retrouver dans les tout prochains jours, en attendant l’avis de la plénière. La réponse ne saurait surprendre. Il faudra s’attendre à un refus catégorique de cette assemblée plénière. Et c’est le bras de fer qui se poursuivra entre cette institution d’appui à la démocratie et l’opposition.

Remettre en cause le fichier électoral va non seulement impacter sur le délai constitutionnel, mais risque également d’ouvrir la brèche aux revendications qui iront jusqu’à reconsidérer la désignation de Kadima à la tête de cette institution électorale en République démocratique du Congo. En exigeant l’audit du fichier et la promesse de Kadima de se remettre à la plénière, chacun veut gagner le temps à sa manière. Personne n’est dupe. Le FCC de Joseph Kabila a été clairvoyant en s’empêchant de répondre à l’invitation du président du bureau de la Ceni.

Cette plateforme de l’opposition sait qu’il part perdant dès lors qu’elle a appelé ses partisans à boycotter l’opération d’identification et d’enrôlement. Elle n’a plus formellement de base électorale. Répondre à l’appel de Kadima, c’est légitimer d’une façon ou d’une autre ce bureau de la Ceni dans sa configuration actuelle. Quand l’opposition se bouscule au portillon de la Ceni pour rencontrer son président, n’est-ce pas une manière de le légitimer ?

Muzito a été reçu après le quatuor. Lisanga Bonganga avec son APETM appelle le président de la Ceni à une démarche inclusive, l’opposition étant plurielle. Il attend donc son tour. Les consultations de Kadima coïncident avec la date du 30 juin de l’indépendance de la RDC. 63 ans après, cette classe politique dégoûte le peuple congolais. Heureusement que cette génération de politiciens n’existait pas à la Table-Ronde pour négocier l’indépendance. Les Belges qui cherchaient à obtenir un report de cette date fatidique, les auraient tous corrompus en les obligeant à reconsidérer leurs positions des nationalistes.

Les pères de l’indépendance qui avaient bien conscience des espoirs de tout le peuple sur eux, étaient différents des acteurs du microcosme politique congolais d’aujourd’hui. Contre vents et marrées, ils ont manifesté leur attachement au Congo de Lumumba, contrairement à la classe politique actuelle qui ne se soucie que du tube digestif. 

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Alerte générale !

Avez-vous déjà écouté un témoignage d’une ancienne victime de Kidnapping ? L’heure est grave ! Oui, l’heure est grave ! La Capitale Kinshasa est-elle devenue une prison à ciel ouvert ? D’aucuns ne cessent de s’interroger, mais aux autres de répondre. Malgré des interrogations, petit à petit, la ville est aujourd’hui semblable à un vaste terrain de jeu pour les kidnappeurs qui sèment la terreur, la peur, la pagaille et la débandade. Que dire ? Tous les synonymes du monde ne sauraient contenir cette inquiétude généralisée dans le chef des congolais. Il faut des mesures drastiques pour barrer la route aux malfaiteurs ! Sur ce, le gouvernement doit agir, maintenant et vite, étant donné que le pire s’est déjà produit. «Aux grands maux, les grands remèdes », dit-on. Pendant ce temps-là, la société congolaise est mise à l’épreuve. La Nation est en danger.

Que doit-on s’attendre de plus ? Quid des stratégies gouvernementales pour mettre fin à ce malheureux phénomène ? Difficile. Alors que Denis Kadima et Cie s’apprêtent à organiser les joutes électorales prévues au mois de décembre de l’année en cours, à quelques jours du début des IXès Jeux de la Francophonie, malheureusement, Kinshasa offre, à qui le veut, un spectacle désolant de Kidnapping.

Depuis quelques jours à Kinshasa, l’on assiste à une accélération des enlèvements humains. C’est un spectacle nauséabond proposé par les kidnappeurs. Cette forme de délinquance est une réelle menace à la paix et à la quiétude des kinois et des peuples étrangers qui comptent visiter prochainement la capitale congolaise, reconnue pour son hospitalité et son enthousiasme. En effet, en portant un regard sur le modus operandi de ces bandits, l’on a comme l'impression qu'ils ont un Target journalier à atteindre par le fait qu'il ne se passe plus un jour sans qu'une famille kinoise ne lance un avis de recherche. Ils sont conscients de la faiblesse ou insensibilité de la Police Nationale Congolaise et des gouvernants et continuent de faire des victimes. Cette situation met très mal à l'aise la population au point de créer une psychose sans précédent dans le chef des kinois. Les kinois de tous les deux genres ont peur de vaquer librement à leurs occupations sous peine d'enlèvement. La sécurité devrait être encore renforcée. Le peuple a d’ores et déjà lancé une alerte générale contre ces pratiques abominables.

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Rattrapage !

A quelque cinq mois des élections en République démocratique du Congo, la tension va crescendo. Le gouvernement doit relever plusieurs défis dans ce parcours vers les joutes électorales. La Centrale électorale ne peut organiser les scrutins que dans un espace pacifié par le gouvernement qui détient l’impérium. Jusqu’à preuve du contraire une bonne partie du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Mai-Ndombe ne saura prendre part à ce processus électoral. A cela s’ajoute le défi financier qui a tout l’air d’étrangler le gouvernement.

L’envol vertigineux du dollar sur le marché de change, remet en cause la stabilité macro-économique acquise à l’avènement de Tshisekedi. Le panier de la ménagère ne cesse de s’effriter. Entretemps, le gouvernement qui se trouve en programme avec les institutions de Breton Wood, ne peut se permettre certains excès. Il est condamné de fonctionner dans le cadre convenu avec les partenaires financiers internationaux.

En outre, il y a crainte que le gouvernement recourt à des emprunts obscurs, comme lors des élections de 2011 et 2018. Une situation qui impacterait sur la crédibilité des scrutins au regard des difficultés de trésorerie de l’Etat à financer certaines priorités du gouvernement. C’est dans ces conditions que vont se tenir les élections 2023 en République démocratique du Congo.

Tshisekedi joue son va-tout pour éviter le piège du dialogue à la suite d’un glissement que lui tend l’opposition. Les services de campagne du chef de l’Etat fonctionnent à plein régime en vue de présenter les prouesses réalisées en quatre ans. Cependant, ces réalisations valent-elles les nombreuses promesses. C’est le quid pour ne pas dire la corde au cou.

Une partie de l’opposition s’engage au processus, contrairement au FCC de Joseph Kabila et probablement l’aile de Lamuka sous la férule de Martin Fayulu. Clairement, c’est une opposition émiettée qui devra se présenter devant une Union sacrée requinquée après la transhumance observée dans la classe politique. Le FCC en est la première victime, surtout qu’il avait appelé ses partisans à ne pas s’enrôler. Martin Fayulu hésite. Même les siens menacent de le quitter s’il n’adhère pas au processus électoral. La corde au cou.

Moïse Katumbi va participer aux élections avec Sesanga et Matata qui font bloc pour se démarquer de Fayulu. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne sont pas venus au meeting de la Place sainte Thérèse. Katumbi y va alors que les instructions judicaires sur les arrestations de Salomon Kalonda, Mukebay suivent leur cours. Entretemps, «Le Président élu » qui estime que sa démarche n’a pas été bien comprise, va revenir avec de plus amples explications le 30 juin alors que Tshisekedi aura fait son adresse à la nation quelques heures plus tôt. C’est comme une corde suspendue qui rattrape finalement tout le monde. Tous ou presque seront rattrapés, d’une manière ou d’une autre.

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La corde au cou !

A quelque cinq mois des élections en République démocratique du Congo, la tension va crescendo. Le gouvernement doit relever plusieurs défis dans ce parcours vers les joutes électorales. La Centrale électorale ne peut organiser les scrutins que dans un espace pacifié par le gouvernement qui détient l’impérium. Jusqu’à preuve du contraire une bonne partie du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Mai-Ndombe ne saura prendre part à ce processus électoral. A cela s’ajoute le défi financier qui a tout l’air d’étrangler le gouvernement.

L’envol vertigineux du dollar sur le marché de change, remet en cause la stabilité macro-économique acquise à l’avènement de Tshisekedi. Le panier de la ménagère ne cesse de s’effriter. Entretemps, le gouvernement qui se trouve en programme avec les institutions de Breton Wood, ne peut se permettre certains excès. Il est condamné de fonctionner dans le cadre convenu avec les partenaires financiers internationaux.

En outre, il y a crainte que le gouvernement recourt à des emprunts obscurs, comme lors des élections de 2011 et 2018. Une situation qui impacterait sur la crédibilité des scrutins au regard des difficultés de trésorerie de l’Etat à financer certaines priorités du gouvernement. C’est dans ces conditions que vont se tenir les élections 2023 en République démocratique du Congo.

Tshisekedi joue son va-tout pour éviter le piège du dialogue à la suite d’un glissement que lui tend l’opposition. Les services de campagne du chef de l’Etat fonctionnent à plein régime en vue de présenter les prouesses réalisées en quatre ans. Cependant, ces réalisations valent-elles les nombreuses promesses. C’est le quid pour ne pas dire la corde au cou.

Une partie de l’opposition s’engage au processus, contrairement au FCC de Joseph Kabila et probablement l’aile de Lamuka sous la férule de Martin Fayulu. Clairement, c’est une opposition émiettée qui devra se présenter devant une Union sacrée requinquée après la transhumance observée dans la classe politique. Le FCC en est la première victime, surtout qu’il avait appelé ses partisans à ne pas s’enrôler. Martin Fayulu hésite. Même les siens menacent de le quitter s’il n’adhère pas au processus électoral. La corde au cou.

Moïse Katumbi va participer aux élections avec Sesanga et Matata qui font bloc pour se démarquer de Fayulu. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne sont pas venus au meeting de la Place sainte Thérèse. Katumbi y va alors que les instructions judicaires sur les arrestations de Salomon Kalonda, Mukebay suivent leur cours. Entretemps, «Le Président élu » qui estime que sa démarche n’a pas été bien comprise, va revenir avec de plus amples explications le 30 juin alors que Tshisekedi aura fait son adresse à la nation quelques heures plus tôt. C’est comme une corde suspendue qui rattrape finalement tout le monde.

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Agitation !

A quelques jours de la commémoration du 30 juin, date qui marque l’accession de la RDC à l’indépendance, l’arène politique s’agite. Félix Tshisekedi attire l’attention sur une «certaine dérive» de «certains» évêques catholiques, Martin Fayulu ‘’tergiverse’’ et Kabila s’apprête à sortir de sa tanière de Kingakati pour briser la loi d’omerta. Attendez ! Cette fin de mois de juin serait palpitante. D’ores et déjà, le Président de la République a haussé la voix. Au stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi, dimanche 25 juin, profitant évidemment de l’occasion que lui offrait la célébration du jubilé d’argent de Mgr Bernard Kasanda, Evêque du diocèse de Mbuji-Mayi, le Président de la République a attiré l’attention sur une « certaine dérive » de « certains » évêques dont les agissements pourraient diviser les Congolais. Dérive « dangereuse » et « inacceptable » à ses yeux.

Pour le Président de la République, l’Église doit être au milieu des Congolais et doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité. Elle doit accompagner tous les Congolais qui sont en politique de la même manière. Les accointances Katumbi-Ambongo suscitent beaucoup d’inquiétudes visiblement pour le régime en place. Quoi qu’il en soit, ‘’Fatshi’’ a lancé un appel franc à la collaboration entre l’Etat et l’Eglise Catholique, pour relever les défis majeurs qui s’imposent à la Nation. Son adresse du 30 juin 2023 irait certainement dans le même sens. C’est-à-dire, l’amour, la paix et l’unité de tous les congolais en vue de vaincre l’ennemi du Congo seront les éléments clés. En, parlant du 30 juin, comme des années antérieures, l’on doit aussi s’entendre au discours de Martin Fayulu, l’auto-proclamé ‘’Président élu’’. Lui qui s’est retiré du processus électoral en cours tout recensement, accepte la proposition du Président de la CENI de rencontrer les leaders de l’Opposition dans le cadre de la recherche de l’inclusivité.

Pendant ce temps, l’ancien Chef d’Etat, Joseph Kabila, ayant fait son come-back dans la vie politique, peut délier sa langue. Mais, pour dire quoi ? Lui qui a passé 18 années au pouvoir, que peut-il bien dire après ses moments des replis ? Que peut-il dire après que nombreux de ses anciens cadres du Front Commun pour le Congo aient traversé à l’Union sacrée de Félix Tshisekedi ? Appellera-t-il ses camarades à participer aux élections ? Difficile d’espérer à un appel allant dans ce sens. Puisque la CENI, dans sa composition actuelle, ‘’n’est nullement légitime à engager des discussions avec la classe politique afin de rechercher une inclusivité au processus électoral en cours, étant donné qu’elle fait partie du problème’’, a déclaré Patrick Nkanga, proche collaborateur de Joseph Kabila. A cette allure, d’ici le 30 juin, attendons-nous à plus d’agitation dans l’agora politique de la RDC.

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Travail de titan

Le constat est clair. Les rendez-vous du week-end se sont déroulés sans incident majeur ni dérapages. Au stade de Martyrs lors du concert de l’artiste Ferre Gola comme au Terrain Sainte Thérèse au meeting de l’Opposition, aucun mort n’a été enregistré. Bravo à la Police nationale congolaise qui aura abattu un travail impressionnant pour sécuriser le public et maintenir la quiétude sur l’ensemble de la ville-province de Kinshasa. Ce constat vaut la peine au vu du contexte actuel marqué par les enjeux électoraux qui annoncent les joutes de décembre prochain et pour lequel les forces de l’ordre sont tenues de s’investir pour assurer un processus électoral apaisé, qui puisse se dérouler dans les conditions les meilleures. Pas de violences, pas de tiraillements, pas d’affrontements ‘’inutiles’’. Le professionnalisme de la Police nationale congolaise, dans toute sa configuration, sera d’un apport extrêmement capital pour la gestion des frustrations des uns et des autres, sur l’ensemble du territoire national, au nom de l’intérêt supérieur du pays, appelé à rester soudé quelles que soient les péripéties qui peuvent découler des agendas politiquement bien élaborés. La Nation passe avant tout. Les intérêts personnels par après. A l’approche des élections, ceci sonne comme un encouragement et une interpellation lancés aux hommes en uniformes puisque ce lundi déjà la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a-t-elle confirmé l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour les prochaines législatives. Le train des élections ira ainsi vite pour le rendez-vous de décembre de l’année en cours que l’on veut apaiser. C’est sans doute cela le prix à payer si l’on veut préserver les acquis de l’alternance survenue, pour la première fois en RDC, le 24 janvier 2019, entre le Président Félix Tshisekedi et son prédécesseur, le Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange.

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Participera ou participera pas ?

Le meeting du quatuor a été reporté pour la troisième fois. Annoncé pour le 17 juin dernier, ce premier rendez-vous de la Place Sainte Thérèse, a été reprogrammé au samedi 24 juin après compromis avec l’autorité urbaine. Celle-ci a évoqué, pour ce, l’organisation d’une autre manifestation à la même date que celle choisie par ladite opposition.

Contre toute attente, c’est les cadres de l’Ecidé de Martin Fayulu qui indique sur la toile le troisième report. C’est désormais pour le dimanche 25 juin que le quatuor est censé tenir son meeting. Raison avancée, de nombreuses activités en ce samedi 24 juin. C’est la journée du poisson. En RDC, elle sera marquée par l’inauguration par le Président de la République du port des pêcheurs de Kinkole.

Ce port intègre en son sein les bureaux administratifs, une machine à glace, une chambre froide, les ponts de séchage, une esplanade, un quai d’accostage des embarcations de pêche, un pavillon pour les négociants des poissons, des parkings, un espace de détente et des installations sanitaires.

Le concert de Ferre Gola reste maintenu à ce samedi 24 juin alors que Lacoste doit se produire au Terrain municipal de Masina. Est-ce pour cela que les quatre vont accepter de remettre à plus tard ce premier contact avec leur base ?

Le meeting annoncé en cette journée dominicale, semble donner l’impression d’une initiative politique d’un seul parti du quatuor, à savoir l’Ecidé de Martin Fayulu. Nul n’est besoin de rappeler que le «commandant du peuple» était le seul de trois autres à avoir été candidat à la magistrature suprême en 2018. Est-ce pour cette aura que ses acolytes annoncent le report d’une activité qui engage le quatuor? Sinon comment expliquer qu’il n’y ait pas de communiqué conjointement signé par tous les leaders ou que l’annonce se fasse à travers les réseaux sociaux ?

Autant de questions qui dénotent du malaise qui règne dans ce bloc d’opposition récemment constitué. Difficile de confirmer la présence de tous les quatre leaders à ce rendez-vous du dimanche. Ce, du fait qu’il n’aurait pas été associé à ce report. En outre, les déclarations de Fayulu de boycotter le processus électoral en cours, contraste avec celle de Katumbi dont le regroupement prendra part. Un faux pas dans la bonne marche de ce bloc.

Entretemps, les autres membres se réservent de s’identifier dans l’un ou l’autre selon l’option levée de participer ou non aux élections. Le décor tel que planté, si meeting il y a, serait-ce sans les autres?

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Trop ‘’Matata’’!

 La vie de Matata serait devenue trop ‘’Matata’’ depuis un long moment, à tel enseigne que ce sera difficile pour lui de se relancer face à cette come-back du Parquet général près la Cour Constitutionnelle. Son nom intimement attaché à un grand fiasco agricole en RDC, teinté de détournement, lui ouvre grandement la porte à des démêlés judiciaires interminables, au risque de mettre en péril sa carrière politique. Tenez ! Dans cette saga longue et épouvantable pour les uns et compréhensible pour les autres, se cache une personne qui n’en sortira pas indemne. Ses prouesses ont d’ores et déjà cédé la place à la malversation qui lui colle désormais à la peau. Quel est ce problème qui ne finit jamais ? Quelle est cette potion magique que doit utiliser l’ancien Premier ministre Augustin Matata pour s’acquitter honorablement du dossier Bukanga-Lonzo? Oui, il y a des problèmes. Sentant son incarcération arrivée, cet ancien Premier ministre joue ses dernières cartes en s’adressant à la presse.
Telle une surprise, contre toute attente, le sénateur Augustin Matata Ponyo a déposé une plainte auprès du Procureur général près la Cour de cassation contre le président du Sénat, Modeste Bahati pour «atteinte aux droits garantis aux particuliers». L’ancien Premier ministre accuse ainsi le président de la chambre haute du Parlement de réchauffer un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation demandant l’autorisation des poursuites dans l’affaire Bukanga-Lonzo. Et pourtant, en avril 2021, la plénière du Sénat s’était déjà prononcé. Modeste Bahati a reçu lundi dans son cabinet le Procureur près la Cour de cassation qui demande une nouvelle fois la levée des immunités de Matata Ponyo et lui a demandé de s’appuyer sur sa demande de 2021.Pendant les vacances parlementaires, le bureau du Sénat est à même de statuer sur la levée des immunités d’un sénateur. Une tâche qui revient à la plénière pendant la session. A en croire Matata, les actions de Bahati relèvent de la mauvaise foi, et visent à l’éliminer de la course à la présidentielle, étant donné qu’il est membre du présidium de l’Union sacrée et que lui-même s’est déjà prononcé ouvertement en faveur du candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Bien plus, le leader de LGD parle d’un problème politique que d’une affaire judiciaire. Sacrée Matata ! À quand la fin de cette saga ? Mystère. Quand bien-même l’odeur de la prise plane, tout semble être question du temps seulement avant que la justice ne passe à l’action. Vraiment Matata !
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Confusion !

La confusion s’installe à petit feu du côté de l’Opposition en prévision de la convocation, ce 25 juin 2023, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du corps électoral et de l’ouverture, le 26 juin courant, des Bureaux de réception et de traitement des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles du pays. Martin Fayulu et Moïse Katumbi développent désormais des ambitions croisées. Ils ne parlent plus le même langage. Et, pourtant, il y a quelques semaines, ils ont battu le pavé, aux côtés de leurs compagnons de lutte du Bloc de Lubumbashi, pour ne pas les citer, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga, pour exiger notamment, la restauration de la paix dans la partie orientale du pays encore en proie aux massacres des groupes rebelles, l’amélioration des conditions de vie des congolais, le départ de l’équipe Kadima à la tête de la Centrale électorale ainsi que la requalification de la Cour constitutionnelle que chapeaute Dieudonné Kamuleta, gage, selon eux, de la tenue des élections transparentes, crédibles, apaisées, aux résultats acceptés par tous, en décembre de l’année en cours, conformément à l’esprit des délais constitutionnels. Tout est parti de la sortie médiatique de Martin Fayulu, Président du parti Engagement Citoyen pour le Développement, qui a pris la résolution de se retirer du processus électoral et de ne pas aller aux élections qui, à l’en croire, seraient préparées au goût du régime Tshisekedi. Une thèse que le parti de Katumbi a catégoriquement refusé d’épouser. Ensemble pour la République va aller aux élections, peu importe le contexte, a rétorqué Olivier Kamitatu, un des cadres du parti, coupant ainsi l’herbe sous les pieds du ‘’Président élu’’. Et c’est le début de la confusion au sein de l’opinion. Pendant ce temps, le FCC n’a toujours pas déverrouillé sa participation à la course électorale. Le temps que Matata et Sesanga se prononcent sur leurs positions respectives, il y a de quoi s’interroger sur le sort du meeting du 25 juin à Sainte Thérèse. Ce meeting sera-t-il finalement reporté par les organisateurs eux-mêmes ? Si non, quel sera le message du jour ? Boycott ? Elections ? Retenons un peu le souffle.

La Pros.

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Duel aux couteaux !

A un peu plus de cinq mois des élections, la brume couve encore le ciel politique de la République démocratique du Congo. Si l’Union sacrée s’apprête dès lundi 26 juin prochain à se rendre dans les bureaux de la Centrale électorale, l’opposition entretient un certain flou. Participera ou participera pas ? That’s the question.

L’Ecide de Martin Fayulu a préféré se démarquer des autres membres du quatuor pour lever l’option de ne pas déposer les listes de ses candidats tant que le fichier électoral qu’il estime corrompu, ne sera revisité. Cette prise de position en solitaire du «président élu», dénote du malaise au sein de ce regroupement de l’opposition. Tout le monde attendait le meeting, d’abord du 17 juin dernier puis finalement du samedi 24 juin pour connaitre la position officielle des opposants. L’Ecidé qui se considère comme fer de lance du bloc de l’opposition, prend de cours ses collègues qui ont préféré se réserver de tout commentaire.

Un climat de suspicion envenime les rapports entre leader de l’opposition sur le boycott ou non des élections.

Déjà le chairman de Ensemble pour la République avait préféré rentrer à Lubumbashi pour accueillir le Cardinal qui s’y est rendu pour bénir l’Eglise Saint Michel à Kashobwe dont Moïse Katumbi a financé personnellement la construction. Rien ne permet de conclure que l’ancien gouverneur du Katanga allait prendre part à ce premier rendez-vous du meeting. Le samedi du 24 juin reste également hypothétique.

Deux camps se dressent au sein de l’opposition. Une bipolarisation qui ne dit pas son nom. Les irréductibles vont s’affronter aux modérés. Les premiers sont partisans du boycott, même s’ils peinent à créditer cette thèse. Tandis que les autres acceptent d’adhérer au processus sans trop s’afficher. Les deux tendances se retrouvent comme par enchantement dans l’opposition.

Du coup, dans le rang des radicaux, en cas d’appel au boycott, nombreux vont se présenter comme individualités politiques. Ce n’est pas aisé de s’offrir un nouveau quinquennat dans cette misère alors que les autres vont se la couler douce à l’Assemblée nationale. Le politicien congolais ne s’est pas encore affranchi de la politique du ventre. Accepter cinq ans de plus dans l’incertitude mais surtout dans la galère, relève du miracle.

Le décor ainsi planté, démontre que les prochaines élections ne seront pas apaisées. Le spectre de 2018 hante encore la RDC avec un chef de l’Etat qui va prêter serment devant la Cour constitutionnelle et un «président élu» qui va, au début ameuter les chancelleries, multiplier les manifestations de rue et puis finalement, il arrivera ce qu’il arrivera.

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