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Couronné d’un mandat très fructueux, UCCA : William Kazumba cède le fanion de commandement à ABDOULAY Diop

Au total, 19 pays africains ont répondu présents à la 13ème Assemblée Générale de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA), qui s’est tenue dernièrement à Dakar, au Sénégal, sous la présidence de la République Démocratique du Congo arrivée fin mandat.
La 13ème Assemblée Générale était essentiellement élective pour renouveler les dirigeants à la tête de cette organisation panafricaine qui milite pour la facilitation et la fluidité de commerce international dans le domaine des importations et exportations partout au monde.
A cet effet, l’OGEFREM, Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo, par l’entremise de son Directeur Général, William KAZUMBA MAYOMBO, qui assurait la présidence de l’UCCA depuis avril 2021, passe le fanion de commandement à son homologue sénégalais, M.ABDOULAY Diop.
Au cours de la cérémonie solennelle de passation de pouvoir, le DG de l’OGEFREM, William KAZUMBA, rassure de tout son soutien à son successeur sénégalais, ABDOULAY Diop à qui il réaffirme toute sa disponibilité pour mettre son expertise à sa disposition afin d’éclairer, tout au long de son mandat, l’un ou l’autre dossier en cas de besoin.
Hormis les questions relatives aux élections d’un nouveau président de l’UCCA et des autres cadres de l’Union notamment, le Secrétaire général, ces assises avaient également évoqué d’importantes préoccupations liées à la viabilité de toutes les formes ou moyens des transports de marchandises.
Pour ce faire, la multi modalité qui devrait revêtir un caractère impératif pour chaque Conseil des Chargeurs, ne l’est pas malheureusement. Certains Conseils œuvrent dans le transport multimodal mais, ne facilitent pas les opérateurs économiques dans tous les modes des transports qu’ils emploient pour leurs importations et exportations.
Les Directeurs généraux, membres de l’UCCA, sont appelés impérativement à travailler d’arrache-pied pour uniformiser les documents de couverture des marchandises.
Ils doivent travailler ensemble afin de mener des actions concertées auprès de leurs gouvernements respectifs pour avoir leurs accompagnements dans les relations qui lient l’UCCA aux autres structures qui s’occupent des transports des marchandises en dehors de l’Afrique.
Ce qui justifie les plaidoyers de plusieurs intervenants qui ont appelé à l’accompagnement des gouvernements des Etats membres afin de sécuriser les Chargeurs qui utilisent la voie routière dans leurs activités.
Non à l’agression de la RDC
Pour sa part, le DG de l’OGEFREM a condamné avec véhémence l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du groupe terroriste, le M23.
Il a plaidé au gouvernement pour la sécurisation des Chargeurs contre différentes attaques dont ils sont constamment victimes de la part des hommes en armes et la destruction méchante de leurs marchandises. Mais aussi, la problématique de stockage des marchandises.
Le patron de l’OGEFREM a réitéré de sa ferme volonté d’œuvrer conformément à l’appel du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient mordicus que son pays, la RDC, intègre et fasse entendre sa voix dans le concert des nations afin de bénéficier de l’élan de développement qui ressort des accords conclus avec d’autres Etats.
Eugène Khonde

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Mahagi : la plaque tournante de la fraude douanière

*La lutte contre la fraude sous toutes ses formes en République Démocratique du Congo concerne désormais tous les compatriotes congolais en ce sens qu’il convient de doter l’Etat congolais des moyens financiers nécessaires pour le développement harmonieux et intégral de notre pays.
Pour ce faire, tous les Congolais se sentent mobilisés dans cette lutte. Après le magistral coup de filet opéré dernièrement dans le Sud-Kivu, lequel coup de filet a permis l’arrestation d’un grand nombre d’agents des services publics de l’Etat affectés à nos frontières pour juguler la fraude, il vient d’être signalé malheureusement que la fraude douanière bat son plein à Mahagi, chef-lieu du territoire de Mahagi en Ituri, où tous les services de l’Etat y sont impliqués : de la DGDA à l’OCC en passant par la DGM et autres.
Au regard de ce qui se passe à Mahagi, il est indiqué que l’Etat, à travers l’Inspection Générale des Finances, devra poursuivre sans relâche la traque des agents inciviques disséminés dans tous les services de la lutte contre la fraude, ces fossoyeurs de notre économie.
Sans une répression impitoyable des agents de l’Etat qui s’adonnent à la fraude et leurs parrains, surtout de Kinshasa, la fraude dans tous les secteurs de la vie nationale, aura toujours de beaux jours devant elle.
Mahagi, c’est le Vatican de la fraude douanière dans notre pays. Cette ville frontalière de l’Ouganda se positionne comme la plaque tournante de la fraude en ce qui concerne les marchandises qui entrent et qui sortent du territoire national. Quel incivisme pour nos compatriotes qui ont eu la chance d’œuvrer dans les services étatiques placés à nos frontières !
A Mahagi, c’est connu de tout le monde, les agents de l’Etat de la Direction Provinciale des Douanes et les déclarants en douane spécialisés en produits pétroliers ont constitué une caste des malfaiteurs intouchables qui saignent à blanc le Trésor public congolais.
Spécialistes en fraude douanière, ces ennemis de la République ont mis en place un système qui leur permet de dupliquer les quantités officiellement déclarées. Autrement dit, pour un mètre cube déclaré à travers le système SYDONIA institué par la Direction Générale des Douanes moyennant 5 500 $US par camion-citerne, ces mafieux peuvent faire passer plusieurs camions-citernes hors SYDONIA. A vous de calculer le manque à gagner pour l’Etat congolais !
Malheureusement, selon nos sources généralement bien informées, les déclarants en douane locaux sont aussi encouragés dans cette entreprise criminelle par quelques bonzes de la FEC/Mahagi.
Cette longue chaîne des contrebandiers des temps modernes a été tissée dans toutes les agglomérations d’Ituri : Mahagi, Bunia, Aru, etc. Et les importateurs étrangers installés dans cette partie de la République se lèchent les babines du fait que leurs affaires prospèrent grâce à la fraude soutenue et entretenue par ces agents de l’Etat indélicats. Il est à noter que tous les importateurs et les grossistes des produits pétroliers installés en Ituri sont pratiquement tous impliqués dans cette mafia.
Une fraude savamment étudiée et planifiée
Le système de fraude douanière des produits pétroliers est savamment étudié et planifié. En effet, contrairement à la réglementation en vigueur qui exige que chaque camion-citerne ait sa propre déclaration conforme à sa cargaison et correspondante à son T1, les fraudeurs préfèrent traiter et taxer en volume les camions-citernes n’ayant aucun titre de transport y afférent.
A titre d’exemple, un camion-citerne transporte généralement 30 mètres cube de mazout ou 35 mètres cube d’essence. Curieusement, des déclarations de 1 000 mètres cube ou plus sont établies pour un seul camion-citerne enregistré. Les bordereaux de paiement bancaire en faveur des agences locales de Rawbank ou Equity-BCDC en font foi.
Normalement, la logique du système SYDONIA stipule que le T1 doit être entériné par IM4 avec un numéro d’enregistrement E suivi du numéro L de liquidation avant l’émission du numéro Q de la quittance accompagnée du Bon de sortie, lequel Bon de sortie reprend les numéros E, IM4, L et Q.
Selon la législation, le numéro E du IM4 doit être unique pour chaque Bon de sortie. Et non le contraire qui se fait chaque jour dans notre capitale de la fraude douanière.
Un autre service épinglé est l’Office Congolais de Contrôle dont les agents locaux sont aussi impliqués dans cette mafia. Il est constaté, à Mahagi, que l’agence locale de l’OCC couvre la fraude en acceptant des paiements hors guichet et non conformes à la réglementation. Ainsi, ses agents perçoivent obligatoirement 11 $US par mètre cube de chaque produit pétrolier. Incroyable mais vrai, l’agence locale de l’OCC encaisse au moins 940 $US pour un lot de 25 camions-citernes. L’OCC local n’est pas seul dans la danse. On cite également quelques agents véreux opérant dans d’autres services de l’Etat présents dans cette province.
Qu’attend l’Inspection Générale des Finances ?
A la lumière de tous ces faits graves, l’opinion locale interpelle l’Inspection Générale des Finances qui semble fermer les yeux sur la disparition des droits dus à l’Etat.
Dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, une lutte sans merci devra être déclenchée en Ituri pour arrêter cette hémorragie !
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

Mahagi : la plaque tournante de la fraude douanière
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Grogne sur le retrait immédiat de l’EAC : Félix Tshisekedi dissipe les zones d’ombres et maintient la présence de la RDC

Au cours de l'entretien qu'il a eu le vendredi 12 mai 2023, à Gaborone, Capitale du Botswana, avec la communauté congolaise y résidant, Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République, a écarté l'option du retrait de son pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est. En expliquant les raisons de son désaveu à la force de la EAC, reprises dans une note provenant de la Présidence de la République, «Il a affirmé que l'adhésion de la RDC à cette communauté était la réponse à une demande pressante des congolais vivant dans la partie Est du pays où s'exercent d'intenses activités commerciales ».
Echanges frontaliers
Pour Félix Tshisekedi, la RDC a adhéré de bonne foi à l'EAC pour faciliter le commerce transfrontalier et faire bénéficier à nos compatriotes les avantages de la libre circulation des biens et personnes au sein de l'espace. « Cette décision a été mûrement réfléchie», a en substance déclaré le Chef de l’Etat qui a dit ne pas regretter cette décision au regard de la position géostratégique de notre pays situé entre deux océans.
Noble Président
«L'actuelle agression de notre pays par le Rwanda est une situation conjoncturelle créée par les dignitaires du régime actuellement au pouvoir», a affirmé le Chef de l'Etat congolais. Dans la suite de son intervention, il a déclaré « garder l'espoir » de voir un jour le Rwanda dirigé par un Président non belliqueux qui entretiendra de relations pacifiques de bon voisinage avec la RDC.
Devant ses compatriotes, il a réitéré ses observations sur la force régionale de l'EAC. Il reste optimiste sur l'engagement des FARDC et l'appui de la force militaire de la SADC pour mettre fin à l'agression rwandaise.
Inauguration
Cet échange entre le président de la république et sa diaspora de Gaborone s'est déroulé dans une effervescence particulière, après l'inauguration de la nouvelle Ambassade de la RDC à Gaborone.
Au nom de la diaspora congolaise, l'Ambassadrice Emilie Mushobekwa a salué la célérité avec laquelle le Président de la République Félix Tshisekedi a répondu favorablement à la demande lui adressée par ses compatriotes en novembre 2020. Ce poste consulaire va faciliter l'intégration des congolais basés au Botswana.
John Ngoyi

Grogne sur le retrait immédiat de l’EAC : Félix Tshisekedi dissipe les zones d’ombres et maintient la présence de la RDC
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Lors de la quatre-vingt-dix-huitième réunion du conseil des ministres IX jeux de la Francophonie : le Premier Ministre en appelle à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais

Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, présidé en visioconférence, la quatre-vingt-dix-huitième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 12 mai 2023.
I. COMMUNICATION DU PREMIER MINISTRE
La communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement a porté essentiellement sur cinq (05) points, dont notamment le point 3 qui a porté sur l’organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa.
En sa qualité de superviseur des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa, le Premier Ministre en a appelé à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais dans l’organisation de cette manifestation de haute portée sportive et culturelle.
A deux mois de la tenue des Jeux, il a, une nouvelle fois, attiré l’attention du Comité de Pilotage, particulièrement celle du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie, en sa qualité du Président du Comité de Pilotage, du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, qui gère le dossier critique des infrastructures, et du Ministre des Finances, en charge du décaissement en faveur des entreprises engagées, chacun en ce qui le concerne, d’accélérer le processus d’aboutissement des objectifs leur assignés.
La réussite des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa constitue un enjeu majeur dans la nouvelle dynamique diplomatique impulsée par le Président de la République, Chef de l’Etat.
Le Président du Comité de Pilotage a été chargé de lui faire rapport, chaque semaine, sur l’état d’avancement des préparatifs.
IKN (titre de La Prospérité)

Lors de la quatre-vingt-dix-huitième réunion du conseil des ministres IX jeux de la Francophonie : le Premier Ministre en appelle à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais
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Ecrire le récit du destin collectif de l’Afrique à travers la Zlecaf : est-ce possible ?

(Chronique de Christian Gambotti)

 

 

Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La ZLECAF, Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, est un projet lancé par l’Union Africaine (UA) en janvier 2012, signé à Kigali, au Rwanda, le 21 mars 2018, par 44 Etats, lors du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) et entré en vigueur le 1er janvier 2021. Ce projet vise à créer un grand marché unique, le plus grand du monde notamment, en supprimant les droits de douane entre les 55 Etats africains sur 90 % des biens que le continent produit et en garantissant la libre circulation des personnes. La force de l’Union Africaine est d’anticiper en écrivant, depuis toujours, le récit du destin collectif de l’Afrique. La ZLECAL est l’un des chapitres de ce destin collectif. Cette Zone de Libre Echange continentale est indispensable pour accélérer et consolider le développement de l’Afrique et construire sur tout le continent une « paix africaine ».
Quelle est la difficulté ? L’Afrique n’existe pas, mais il existe 55 Etats souverains qui font des choix idéologiques différents et qui ont des intérêts divergents, des priorités nationales et des urgences qui leur sont propres. Dans le contexte actuel qui voit se profiler un affrontement entre l’Occident collectif et le Sud pluriel depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les Etats africains ne se tournent pas vers les mêmes « amis ».
L’Erythrée, l’un des pays les plus fermés au monde, et le Mali, dont les liens avec Moscou se sont renforcés, ont voté, le 23 février 2023, lors de l’Assemblée général de l’ONU, contre la résolution condamnant la Russie. De nombreux pays africains se sont abstenus. S’ils ne soutiennent pas la Russie, ces pays cherchent à se maintenir sur la ligne de crête du Mouvement des pays non-alignés : le Sénégal, l’Ethiopie, la République centrafricaine, le Soudan, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Zimbabwe ou l’Afrique du Sud. Beaucoup de ces pays dépendent du soutien militaire du Kremlin. L’arithmétique géopolitique peut se résumer ainsi : sur 193 Etats membres de l’ONU, 141 pays ont voté pour la résolution condamnant la Russie, 7 (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Erythrée (1) et Nicaragua) ont voté contre, 32 se sont abstenus ; mais, si l’on regarde de près, c’est la moitié de l’humanité qui s’est abstenue, dont la Chine et l’Inde.
La mise en œuvre de la ZLECAF peut-elle être retardée dans le contexte des tensions géopolitiques actuelles ? Des causes endogènes, car elles prennent naissance à l’intérieur même de l’Afrique, constituent des obstacles plus difficiles à surmonter. Ces causes endogènes concernent la sécurité en Afrique. Quel est le pont commun entre le Soudan, l’Ethiopie, le Nigeria, la République Centrafricaine, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Cameroun, le Mozambique ? Et la liste pourrait s’allonger. Tous ces pays voient, soit des forces gouvernementales qui affrontent des milices armées ou des mouvements séparatistes, soit des forces gouvernementales qui combattent, depuis des années, sans parvenir à les vaincre, des groupes terroristes djihadistes. Les forces gouvernementales maliennes combattent dans le nord du pays à la fois des groupes terroristes armés et des mouvements séparatistes. Comment faire fonctionner la ZLECAF dans la bande sahélienne ?
La Banque Mondiale et le FMI en soutien de la ZLECAF
Le commerce intra-africain ne représente que 15 % des échanges totaux du continent, ce qui est un non-sens économique, social et humain, mais aussi politique. Les échanges intra-Union Européenne représentent, selon les pays, entre 55 % et 84 % des échanges totaux du continent. La mise en place de la ZLECAf pourrait permettre une hausse de plus de 50 % des échanges commerciaux entre les pays du continent. La volonté politique existe au sein de l’Union Africaine pour réaliser la ZLECAF. Mais, un appui financier est nécessaire ; or, les flux financiers vers l’Afrique se sont considérablement réduits depuis trois ans. Les prises de position de la Banque Mondiale et du FMI constituent, pour l’Union Africaine, une bonne nouvelle : le groupe de la Banque Mondiale et le FMI se portent en soutien de cette zone de libre-échange continentale. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la Banque mondiale a indiqué que la ZLECAF représente une formidable opportunité pour stimuler la croissance, créer des emplois et augmenter les revenus ; ensuite, la ZLECAF est un formidable outil pour lutter contre la pauvreté. ; enfin, ce grand marché unique continental est un facteur de stabilité politique. Dès sa mise en œuvre, la ZLECAF pourrait accroître le revenu continental de 450 milliards de dollars, soit 7 %. ; les femmes pourraient mieux intégrer l’économie formelle et bénéficier d’une meilleure rémunération ; 30 millions de personnes pourraient sortir de l'extrême précarité d’ici 2035. Il est donc urgent d'élargir l'inclusion économique à l’échelle du continent, afin de corriger plus rapidement et efficacement les conséquences économiques désastreuses de la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine. Les effets négatifs de ce contexte compliqué depuis 2019, avec des crises successives, sont largement documentés : ralentissement des échanges commerciaux, inflation, perturbations dans la fourniture des biens essentiels, risque de crise alimentaire et de famines, instabilité accrue, etc.
Réussir la mise en œuvre de la ZLECAf contribuerait à amortir les effets négatifs des crises successives sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et en permettant, grâce à la réduction du coût des échanges, la création des chaînes de valeur. Les inclusions régionales, à travers les CER (Communautés Economiques Régionales) qui existent, ont permis des avancées majeures en matière de commerce à l’intérieur d’une région, mais leur mosaïque, - il existe 8 CER -, freine la compétitivité de l’Afrique. La ZLECAf apparaît aussi comme un outil efficace dans le renforcement de la résilience de l’économie africaine face aux futures crises économiques. Pour le FMI, la ZLECAf est, incontestablement, la clé pour réduire l'impact des chocs économiques mondiaux. Dans un document intitulé « Intégration commerciale en Afrique – Libérer le potentiel du continent dans un monde en mutation », publié par le FMI, on peut lire : « Un commerce plus diversifié et plus large réduirait l'impact des perturbations sur des marchés et des produits spécifiques qui pourraient résulter de changements dans les modèles commerciaux mondiaux. » Le FMI aborde aussi la question du changement climatique : « Une plus grande ouverture commerciale aiderait les pays à s'adapter au changement climatique et à renforcer la sécurité alimentaire, notamment en améliorant la disponibilité et l'abordabilité des approvisionnements alimentaires » Pour que l’impact de la ZLECAf soit réel, il ne suffit pas de baisser les droits de douanes et faciliter la circulation des biens et des personnes. Des réformes sont nécessaires, afin d’améliorer le climat des affaires pour attirer les investissements étrangers, moderniser l’administration, libérer les initiatives, créer de nouvelles industries, favoriser l’expansion des secteurs-clefs, stimuler la concurrence et accélérer la formation du capital humain.
Maximiser les points positifs attendus de la ZLECAf constitue l’objectif que cherche à atteindre l’Union Africaine. Quels sont les risques, notamment pour les pays les plus pauvres, dès l’instant que les législations nationales s’effaceront au profit d’une libre circulation des marchandises, des personnes, des informations et des capitaux ? Pendant la période de mise en œuvre de la ZLECAf, des mécanismes de protection des économies les plus fragiles et de protection sociale pour les populations les plus pauvres et les travailleurs les plus précaires devront être imaginés et, bien sûr, financés. Or, les tensions géoéconomiques et géopolitiques actuelles se traduisent par une réduction des flux financiers vers l’Afrique.

 

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(Chronique de Christian Gambotti)

 

 

Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La ZLECAF, Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, est un projet lancé par l’Union Africaine (UA) en janvier 2012, signé à Kigali, au Rwanda, le 21 mars 2018, par 44 Etats, lors du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) et entré en vigueur le 1er janvier 2021. Ce projet vise à créer un grand marché unique, le plus grand du monde notamment, en supprimant les droits de douane entre les 55 Etats africains sur 90 % des biens que le continent produit et en garantissant la libre circulation des personnes. La force de l’Union Africaine est d’anticiper en écrivant, depuis toujours, le récit du destin collectif de l’Afrique. La ZLECAL est l’un des chapitres de ce destin collectif. Cette Zone de Libre Echange continentale est indispensable pour accélérer et consolider le développement de l’Afrique et construire sur tout le continent une « paix africaine ».
Quelle est la difficulté ? L’Afrique n’existe pas, mais il existe 55 Etats souverains qui font des choix idéologiques différents et qui ont des intérêts divergents, des priorités nationales et des urgences qui leur sont propres. Dans le contexte actuel qui voit se profiler un affrontement entre l’Occident collectif et le Sud pluriel depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les Etats africains ne se tournent pas vers les mêmes « amis ».
L’Erythrée, l’un des pays les plus fermés au monde, et le Mali, dont les liens avec Moscou se sont renforcés, ont voté, le 23 février 2023, lors de l’Assemblée général de l’ONU, contre la résolution condamnant la Russie. De nombreux pays africains se sont abstenus. S’ils ne soutiennent pas la Russie, ces pays cherchent à se maintenir sur la ligne de crête du Mouvement des pays non-alignés : le Sénégal, l’Ethiopie, la République centrafricaine, le Soudan, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Zimbabwe ou l’Afrique du Sud. Beaucoup de ces pays dépendent du soutien militaire du Kremlin. L’arithmétique géopolitique peut se résumer ainsi : sur 193 Etats membres de l’ONU, 141 pays ont voté pour la résolution condamnant la Russie, 7 (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Erythrée (1) et Nicaragua) ont voté contre, 32 se sont abstenus ; mais, si l’on regarde de près, c’est la moitié de l’humanité qui s’est abstenue, dont la Chine et l’Inde.
La mise en œuvre de la ZLECAF peut-elle être retardée dans le contexte des tensions géopolitiques actuelles ? Des causes endogènes, car elles prennent naissance à l’intérieur même de l’Afrique, constituent des obstacles plus difficiles à surmonter. Ces causes endogènes concernent la sécurité en Afrique. Quel est le pont commun entre le Soudan, l’Ethiopie, le Nigeria, la République Centrafricaine, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Cameroun, le Mozambique ? Et la liste pourrait s’allonger. Tous ces pays voient, soit des forces gouvernementales qui affrontent des milices armées ou des mouvements séparatistes, soit des forces gouvernementales qui combattent, depuis des années, sans parvenir à les vaincre, des groupes terroristes djihadistes. Les forces gouvernementales maliennes combattent dans le nord du pays à la fois des groupes terroristes armés et des mouvements séparatistes. Comment faire fonctionner la ZLECAF dans la bande sahélienne ?
La Banque Mondiale et le FMI en soutien de la ZLECAF
Le commerce intra-africain ne représente que 15 % des échanges totaux du continent, ce qui est un non-sens économique, social et humain, mais aussi politique. Les échanges intra-Union Européenne représentent, selon les pays, entre 55 % et 84 % des échanges totaux du continent. La mise en place de la ZLECAf pourrait permettre une hausse de plus de 50 % des échanges commerciaux entre les pays du continent. La volonté politique existe au sein de l’Union Africaine pour réaliser la ZLECAF. Mais, un appui financier est nécessaire ; or, les flux financiers vers l’Afrique se sont considérablement réduits depuis trois ans. Les prises de position de la Banque Mondiale et du FMI constituent, pour l’Union Africaine, une bonne nouvelle : le groupe de la Banque Mondiale et le FMI se portent en soutien de cette zone de libre-échange continentale. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la Banque mondiale a indiqué que la ZLECAF représente une formidable opportunité pour stimuler la croissance, créer des emplois et augmenter les revenus ; ensuite, la ZLECAF est un formidable outil pour lutter contre la pauvreté. ; enfin, ce grand marché unique continental est un facteur de stabilité politique. Dès sa mise en œuvre, la ZLECAF pourrait accroître le revenu continental de 450 milliards de dollars, soit 7 %. ; les femmes pourraient mieux intégrer l’économie formelle et bénéficier d’une meilleure rémunération ; 30 millions de personnes pourraient sortir de l'extrême précarité d’ici 2035. Il est donc urgent d'élargir l'inclusion économique à l’échelle du continent, afin de corriger plus rapidement et efficacement les conséquences économiques désastreuses de la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine. Les effets négatifs de ce contexte compliqué depuis 2019, avec des crises successives, sont largement documentés : ralentissement des échanges commerciaux, inflation, perturbations dans la fourniture des biens essentiels, risque de crise alimentaire et de famines, instabilité accrue, etc.
Réussir la mise en œuvre de la ZLECAf contribuerait à amortir les effets négatifs des crises successives sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et en permettant, grâce à la réduction du coût des échanges, la création des chaînes de valeur. Les inclusions régionales, à travers les CER (Communautés Economiques Régionales) qui existent, ont permis des avancées majeures en matière de commerce à l’intérieur d’une région, mais leur mosaïque, - il existe 8 CER -, freine la compétitivité de l’Afrique. La ZLECAf apparaît aussi comme un outil efficace dans le renforcement de la résilience de l’économie africaine face aux futures crises économiques. Pour le FMI, la ZLECAf est, incontestablement, la clé pour réduire l'impact des chocs économiques mondiaux. Dans un document intitulé « Intégration commerciale en Afrique – Libérer le potentiel du continent dans un monde en mutation », publié par le FMI, on peut lire : « Un commerce plus diversifié et plus large réduirait l'impact des perturbations sur des marchés et des produits spécifiques qui pourraient résulter de changements dans les modèles commerciaux mondiaux. » Le FMI aborde aussi la question du changement climatique : « Une plus grande ouverture commerciale aiderait les pays à s'adapter au changement climatique et à renforcer la sécurité alimentaire, notamment en améliorant la disponibilité et l'abordabilité des approvisionnements alimentaires » Pour que l’impact de la ZLECAf soit réel, il ne suffit pas de baisser les droits de douanes et faciliter la circulation des biens et des personnes. Des réformes sont nécessaires, afin d’améliorer le climat des affaires pour attirer les investissements étrangers, moderniser l’administration, libérer les initiatives, créer de nouvelles industries, favoriser l’expansion des secteurs-clefs, stimuler la concurrence et accélérer la formation du capital humain.
Maximiser les points positifs attendus de la ZLECAf constitue l’objectif que cherche à atteindre l’Union Africaine. Quels sont les risques, notamment pour les pays les plus pauvres, dès l’instant que les législations nationales s’effaceront au profit d’une libre circulation des marchandises, des personnes, des informations et des capitaux ? Pendant la période de mise en œuvre de la ZLECAf, des mécanismes de protection des économies les plus fragiles et de protection sociale pour les populations les plus pauvres et les travailleurs les plus précaires devront être imaginés et, bien sûr, financés. Or, les tensions géoéconomiques et géopolitiques actuelles se traduisent par une réduction des flux financiers vers l’Afrique.

 

 

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En RPDC, les enfants sont les Rois !


La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) est née pour le bonheur de sa postérité en dépit de la pire adversité caractérisée par;
- les manœuvres d’étranglement abominables des forces ennemies (surtout les USA, les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création, en tentant d’agresser la Corée en 1866, et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR)
- la COVID-19
- les calamités naturelles terribles successives.
① LA CEREMONIE DE FIN D’ETUDES ET DE RENTREE
Ce 2 mai, a eu lieu la cérémonie de fin d’études de la 10ème promotion et celle de rentrée de la 11ème promotion de l’Ecole de Formation Professionnelle pour Handicapés relevant de la Fédération pour la Protection des Handicapés de la RPDC. Y ont pris part;
- YUN Chang Il, Président de la Fédération pour la Protection des Handicapés de la RPDC
- le personnel enseignant et administratif
- les diplômés, les nouveaux élèves et leurs parents.
A la cérémonie, on a écouté des allocutions suivies d’interventions.
② LE FESTIVAL ARTISTIQUE DES ENFANTS
A l’occasion de la Fête du Soleil (15 avril, jour anniversaire du Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR), le 58ème Festival Artistique National des Enfants s’est déroulé avec la participation de plus de 1.300 enfants du Pays entier. Divisé en;
- concours de chants folkloriques des membres de cercles artistiques de chaque palais des enfants et chaque maison de culture des enfants
- concours individuel
- représentation artistique des élèves des provinces
le Festival a bien montré l’aspect heureux des enfants qui se développent en futurs talents prometteurs dans les centres d’éducation extrascolaire modernes aménagés grâce aux bienfaits du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé en 1945, NDLR). Au cours du Festival, a eu lieu l’exposé des enfants qui étaient, hautement, appréciés dans le concours de chants folkloriques et celui individuel.
A la réunion de clôture du Festival (09/04-07/05/2023), le Diplôme d’Honneur de l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste a été remis aux unités d’activités de la Ville Pyongyang, des Provinces Hamkyong-Nord et Hamkyong-Sud et Phyong-an du Sud qui avaient fait, pleinement, preuve de talents artistiques à travers leurs numéros variés.
③ LA JOURNEE DE L’ATHLETISME POUR LES ENFANTS
Ce 7 mai au Stade KIM IL SUNG, a eu lieu la cérémonie de célébration de la Journée de l’Athlétisme pour les Enfants (ou Kids’ Athletics Day) dédiée, par la World Athletics (ou Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme créée en 1912), à;
- faire bouger les enfants et des jeunes athlètes et sportifs âgés de 4 à 14 ans
- les inciter à être plus actifs, à développer leurs aptitudes et leur confiance en eux
- faire entrer ce sport durablement dans leur vie.
Y ont pris part;
- les cadres de l’Association d’Athlétisme de la RPDC
- les entraîneurs, moniteurs et élèves du Club Sportif Amnok-gang (ou Fleuve Yalu), de l’Ecole de Sports Extrascolaires de l’Arrondissement Rangnang.
A l’issue d’un discours de circonstance, s’est déroulé un exposé d’expériences relatives à l’enseignement technique élémentaire pour athlètes de réserve de bas âge. Ce jour-là, les participants ont participé aux jeux d’amusement variés.
Pour rappel, le Peuple de la RPDC a accès libre et gratuit, depuis les années 1950 (pendant ou après l’âpre Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA finie par la signature de l’Accord d’Armistice, NDLR);
- aux soins médicaux de toute sorte
- à l’enseignement obligatoire de 12 ans du préscolaire au secondaire (universitaire toujours gratuit mais non obligatoire, NDLR)
- au logement (construction annuelle de plus de 10.000 à Pyongyang, NDLR) de dimension variée
et ces privilèges ciblant toute couche sociale sont, bel et bien, garantis juridiquement et approfondis par le Généralissime KIM JONG IL 1942-2011 pour atteindre son point culminant à l’Epoque KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC.

En RPDC, les enfants sont les Rois !
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La RPDC est le nid d’oiseaux migrateurs

Le 13 mai est la Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs (ou world migration bird day)
A cette occasion, la Communauté internationale accorde une attention tout particulière à la protection des ressources en eau indispensable aux oiseaux migrateurs. Les zones humides de l’intérieur ou du littoral comme fleuves, lacs, ruisseaux, étangs et réservoirs d’eau sont, pour eux, un bon milieu de nourriture, de breuvage et de nidification ainsi qu’un lieu d’escale idéale pour leur repos et nutrition pendant la période de longue migration.
Toutefois, ces dernières années, les menaces sur les écosystèmes aquatiques deviennent de plus en plus terribles à l’échelle planétaire.
Il en est de même pour les oiseaux migrateurs qui y vivent. Les besoins grandissants des hommes en eau, la pollution de celle-ci et le changement climatique ont un impact sur l’utilisation des ressources en eau propre et la protection des oiseaux migrateurs. Vu l’importance de l’eau indispensable à ces espèces d’oiseaux, la Communauté internationale, a appelé tous les Pays à s’engager dans la protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques.
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR), Pays baigné de tous côtés par la mer et situé au centre de l’itinéraire d’oiseaux migrateurs en Asie orientale et australe (Site d’EAAF; East Asian-Australasian Flyway, NDLR), joue un rôle important pour assurer, à ceux-ci, leur escale pendant la période de migration, leur nidification et leur hivernage.
Des millions d’oiseaux migrateurs de plus de 200 espèces vivent, pendant les 4 saisons, dans les zones humides du Pays. Parmi eux, figurent une vingtaine d’espèces d’oiseaux (Aythya baeri, Eurynorhynchus pygmeus, Platalea minor, Ciconia boyciana, Numenius madagascariensis, Calidris tenuirostris, Anser cygnoides, Grus, etc.) menacées de disparition à l’échelle mondiale. A noter surtout que de vastes marécages s’étendant sur le Littoral Ouest du Pays servent d’habitat de très importance pour les espèces d’oiseaux menacées de disparition comme Platalea minor et Numenius madagascariensis, et de bécasses. Depuis 2019, la RPDC;
- procède, chaque année, à l’enquête régulière d’oiseaux migrateurs non seulement dans la période de leur migration en hiver, mais aussi dans celle de leurs migrations printanière et automnale pour évaluer, avec exactitude, l’état de protection des réserves concernées
- s’applique à chercher des zones riches en diversité d’oiseaux migrateurs et à les définir comme réserves.
Ces dernières années sous le Maréchal KIM JONG UN (Président des Affaires d’Etat de la RPDC), l’institut de Biodiversité de l’Académie Nationale des Sciences, en étroite liaison avec le Ministère de la Protection du Territoire National et de l’Environnement (PTNE) et d’autres établissements, a;
- fait une investigation de plus de 30 réserves d’oiseaux migrateurs et d’oiseaux maritimes pour déterminer de nouveaux objets de protection
- donné une forte impulsion à concevoir, de façon rationnelle, les limites des réserves et leurs secteurs fonctionnels.
【REFERENCE】 la Stratégie nationale pour la protection de l’environnement de la RPDC
Le Gouvernement a établi sa Stratégie nationale pour la protection de l’environnement 2019-2030 et mène ses activités énergiques pour appliquer cette Stratégie. D’après le Ministère de la PTNE, la Stratégie a été conçue en mettant l’accent sur l’éclaircissement des orientations et moyens pour améliorer, de façon décisive, la protection de l’environnement du Pays en conformité avec la réalité en évolution. Son objectif global est de prévenir la pollution de l’environnement, de remettre en état l’écosystème du Pays et de construire des infrastructures matérielle et technique susceptibles de transformer l’économie nationale en celle verte;
- La RPDC envisage la réduction de 16,4% des émissions de gaz à effet de serre grâce à ses propres efforts jusqu’en 2030, et de plus, une diminution de 36% au fur et à mesure que la coopération internationale se poursuive à la lumière de l’Accord de Paris sur le Climat (le traité international sur le réchauffement climatique, adopté en 2015 et entré en vigueur en 2016, NDLR).
- Le développement de la sci-tech de l’environnement, l’amélioration de la gestion de l’environnement du Pays et le lancement, à l’échelle nationale, de la protection de l’environnement comptent parmi les moyens pour l’application de la Stratégie.
Dans la 1ère étape de son application;
- le Pays a arrêté, depuis 2019, l’extension de la pollution de l’environnement et établi le système de surveillance de l’environnement atmosphérique et de l’eau des principales villes et de zones marines, et celui d’enquête sur les matières polluantes déversées par régions, secteurs et unités d’activités
- les usines et autres entreprises ont procédé à leur modernisation pour qu’elles puissent réduire, autant que possible, la quantité des polluants

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