Dans un contexte particulièrement marqué par une incidence de pauvreté ambiante élevée, nombreux chocs et conflits sécuritaires s’ajoutent aux catastrophes climatiques dévastatrices et aux épidémies mortelles et récurrentes. En marge de cela, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge a tenu, ce vendredi 9 juin, à l’Hôtel Pullman, une table ronde autour de la «Résilience des communautés face à la sécurité alimentaire et les moyens d’existence», qui a mis en exergue des facteurs de régression de la situation alimentaire en RDC.
Cette situation a été illustrée par la présentation des résultats des études réalisées entre décembre 2022 et février 2023, au Nord-Kivu, au Tanganyika et dans le Grand Kasaï, visant à contribuer à la création et renforcement durable des conditions d’une vie sûre, saine, digne de la population, partant la mettre à l’abri de la faim et de la pauvreté.
D’après ces statistiques, environ 26.4 millions de personnes sont dans le besoin d’assistance humanitaire, soit un congolais sur quatre est en situation d’insécurité alimentaire aigue, malgré l’impressionnant potentiel agricole du pays.
S’adressant à tous les acteurs qui ont été conviés à cette rencontre, le Délégué en charge de la sécurité alimentaire et les moyens d’existence IFCR, Aboudlaye Imalan Boukary, a démontré que le montant de 9 milliards USD qui a été mis à la disposition des partenaires pour mener cette enquête est conséquent aux réalités du pays.
Il a justifié l’intérêt de l’IFCR t de la Croix-Rouge RDC à poursuivre cette analyse approfondie, qui résulte de l’observation d’une augmentation progressive du nombre de personnes souffrant de la faim et de détérioration, ce qui inquiète malgré les réponses et les stratégies en cours.
Et qu’au travers d’une consultance externe, l’IFCR a souhaité poser un regard neutre et indépendant pour apprécier de manière factuelle la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle en RDC, appuyés sur la revue de données secondaires et primaires.
La barre au rouge
Après plusieurs semaines de collecte de données, ces aboutissements révèlent des besoins humanitaires de plus en plus croissants dans tous les contextes, car sur terrain, la grande majorité d’acteurs, rencontrés lors des Focus Group de Discussion et pendant des entretiens, expriment un sentiment d’impuissance suite à l’ampleur des besoins des populations tant sur le plan alimentaire que non alimentaire.
Il y a lieur d’ajouter à cette énumération, une répartition géographique des GAP déséquilibrée, exacerbée par la concentration de l’aide d’urgence dans la partie Est du pays. Mais aussi de l’insécurité alimentaire, qui conduit à des problèmes de protection et une insuffisance de coordination des actions de développement.
Recommandations
Ces efforts seraient inachevés si les différents partenaires se seraient arrêtés à des constats. Au terme de cette présentation, il a été demandé aux parties prenantes de fournir davantage d’efforts pour l’ensemble du pays selon chaque réalité via une meilleure coordination afin de lutter efficacement et durablement contre la faim. Suivi du renforcement de l’opérationnalisation de l’approche multisectorielle intégrée incluant des activités de rétablissement et de résilience. Ainsi que du plaidoyer en faveur de la sécurité alimentaire en tant que problème de protection causant des VBG pour les femmes et les jeunes.
M. Gaston Nyimu, Vice-Président National de la Croix-Rouge/RDC, a reconnu une insuffisance de moyens de mise en œuvre par rapport à la sécurité alimentaire dans ces provinces et a saisi cette occasion pour avancer qu’il y a des moyens qui seront exécutés dans le cadre du plan opérationnel de mise en œuvre, ce qui devra être fait.
Niclette Ngoie
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Extrait du compte rendu du Conseil des ministres du 09 juin 2023. ‘’Le Premier Ministre a noté que le processus des préparatifs des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa est dans sa phase décisive avec notamment la finalisation des opérations liées tant à l’organisation qu’à l’aménagement des sites et infrastructures sportifs. Sur le plan organisationnel, des dispositions précises sont prises en ce qui concerne l’hébergement des artistes et des athlètes, la restauration, la sécurisation des jeux, les transports et la santé. Il a attiré l’attention de tous les Membres du Gouvernement pour que chacun, dans son secteur, puisse s’investir pour la réussite de l’événement. Le Comité de Pilotage et la Direction Nationale des Jeux ont été chargé de maintenir l’élan en vue de l’atteinte des objectifs leur assignés’’, a renseigné le Ministre Patrick Muyaya dans ledit compte rendu, dont voici l’intégralité.
COMPTE RENDU DE LA CENT-UNIEME REUNION
DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 09 juin 2023
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union
Africaine, la cent-unième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 09 juin 2023.
Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des dossiers ;
V. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté essentiellement sur quatre (04) points, à savoir :
1. De l’appropriation par les pouvoirs publics des résultats de la première enquête du Baromètre National du Climat des Affaires
Le Président de la République a commencé par saluer la présentation des résultats de la première enquête du Baromètre National du Climat des Affaires (BNCA) intervenue sous sa houlette le 06 juin 2023 tel qu’il l’avait annoncé à la 94ème réunion du Conseil des Ministres du 14 avril 2023.
Le rapport se révèle aujourd’hui comme un précieux outil, mieux un miroir qui permet aux pouvoirs publics de regarder en face les réalités de l’environnement économique, telles que vécues quotidiennement par les opérateurs économiques au contact de l’administration publique et de ses animateurs respectifs.
A travers un exercice de franc dialogue public-privé auquel chaque membre du Gouvernement et chaque responsable d’une administration publique devraient désormais s’adonner, en guise de redevabilité, sur la nécessité de relever le défi de l’amélioration du climat des affaires, condition sine qua non pour attirer et conserver les investissements dont notre pays a besoin pour son développement socio-économique.
En dépit du fait que les opérateurs économiques ont exprimé une appréciation positive de leurs performances dans la conjoncture économique actuelle, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à améliorer le score global de notre pays.
C’est ainsi qu’en plus des orientations claires qu’il a données au Gouvernement et aux autres acteurs de l’appareil étatique, à l’occasion de son allocution à la cérémonie précitée, il a demandé au Premier Ministre d’accélérer, sans délai, la mise en oeuvre du Plan d’urgence du climat des affaires.
Ce plan dont l’implémentation devrait couvrir tous les services publics à impact direct ou indirect sur le climat des affaires devrait combiner les dimensions politique, technique et humaine pour que les réformes nécessaires soient réalisées d’ici la fin de cette année.
Le Président de la République a insisté sur la nécessité de mettre en place un dispositif de prise en charge et de suivi de différentes recommandations issues des échanges entre parties prenantes lors de ce dialogue public-privé.
Il attend être régulièrement mis au courant de l’état de la prise en charge de recommandations précitées.
2. De l’Etat des lieux du Programme de vérification avant embarquement des marchandises importées
Le Président de la République a appelé à un état des lieux exhaustif sur la mise en oeuvre du Programme de vérification avant embarquement des marchandises importées dans notre pays, dont le contrat de prestations a été conclu avec le Bureau Veritas (BIVAC) depuis plusieurs années.
Cet état des lieux permettra, in fine, de formuler des recommandations idoines pour améliorer ledit programme, et permettre au pays de se conformer davantage aux exigences internationales. L’Office Congolais de Contrôle
(OCC) pourrait ainsi mieux se rassurer de la qualité des produits importés en s’acquittant davantage des missions lui dévolues.
Pour ce faire, la Commission Economique et Financière du Gouvernement a été chargée, en collaboration avec son Cabinet, de procéder, dans les meilleurs délais, à un état des lieux exhaustif de ce programme avec toutes les parties prenantes concernées.
3. De la composition du Comité de négociation du partenariat stratégique avec l’Union Européenne sur la chaine de valeur des minerais stratégiques
A la suite de la visite du Président de la République française, Monsieur
Emmanuel Macron à Kinshasa du 03 au 05 mars 2023, la Ministre des Mines, Madame Antoinette N'SAMBA KALAMBAYI, et le Commissaire européen en charge du Marché intérieur, Monsieur Thierry BRETON, avaient entamé des échanges pour la conclusion d’un partenariat sur la chaine de valeur responsable des minerais stratégiques.
Cette rencontre a été sanctionnée par un communiqué de presse conjoint, quia mis l’accent sur l’engagement des deux parties de lancer des négociations, et de mettre en place un groupe de travail afin de poursuivre lesdites négociations avec l’objectif de conclure un partenariat stratégique entre l’Union Européenne et notre pays sur la chaîne de valeur des minéraux critiques.
Toutefois, au terme de ce premier round de négociation, il s’est avéré que la portée du partenariat recherché requérait une approche transversale, nécessitant l’implication de tous les Ministères sectoriels concerné, y compris l’unité gouvernance minière qui est logée au Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS).
C’est ainsi que le Premier Ministre a été chargé de constituer une équipe congolaise multisectorielle et inclusive qui composera le Comité de négociation, habilité à discuter avec les officiels de l’Union Européenne, pour aboutir à la signature, avant le mois de septembre 2023, d’un Protocole d’accord entre la République Démocratique du Congo et la Commission européenne, par sa délégation dans notre pays.
L’échéance de septembre étant celle de la tenue à Kinshasa du Forum DRCAfrique, consacré aux métaux de batterie, c’est une opportunité pour notre pays de mettre en valeur un tel accord. Par la suite, a insisté le Président de la République, les deux parties conviendront d’une Feuille de route autour de projets industriels de transformation et de valorisation de minéraux critiques qui permettront d’accélérer la transition écologique en République Démocratique du Congo et dans l’Union Européenne.
4. De la prise en charge de l’équipe nationale de Basket-Ball sur Fauteuil
Le Président de la République a été saisi des difficultés de prise en charge
auxquelles fait face la Fédération Congolaise de Basket-Ball sur Fauteuil afin defaire participer nos valeureux compatriotes à mobilité réduite aux Jeux panafricains, prévus du 3 au 12 septembre 2023, à Accra, capitale du Ghana. Afin de leur permettre de poursuivre leurs activités dans le cadre des préparatifs desdits jeux, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances et le Ministre des Sports et loisirs, ont été chargés d’agir avec diligence afin de mettre à la disposition de la Fédération congolaise de Basket-ball sur fauteuil tous les moyens nécessaires.
Par ailleurs, le Président de la République s’est réjoui du fait que dans le cadre des IXème Jeux de la Francophonie, la réhabilitation de nos infrastructures sportives aux normes internationales a pris en compte la pratique des sports par les personnes à mobilité réduite.
Ces infrastructures étant désormais disponibles, il a encouragé toutes les
Fédérations des sportifs sur fauteuil à organiser des compétitions nationales et internationales afin de permettre à cette catégorie de sportifs de s’exprimer.
« Point n’est besoin de rappeler ma vision d’une société inclusive et ma détermination à mettre en place des mécanismes nécessaires pour une meilleure protection et une prise en charge adéquate des personnes vivant avec handicap, car leur insertion sociale repose sur l’épanouissement tant professionnel, culturel, artistique que sportif », a déclaré le Président de la République.
Intervention du Premier Ministre :
A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du
Gouvernement, s’est appesanti sur trois (03) points.
Primo. Le Premier Ministre a informé le Conseil de la signature, intervenue lejeudi 08 juin 2023 à l’Immeuble du Gouvernement, du protocole d’accord relatif au transfert du fichier électoral, du dispositif d’enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP) et à l’Institut National de la Statistique (INS).
Cette activité s’est inscrite dans le cadre de la mutualisation des opérations d’identification, de recensement et d’enrôlement de nos populations.
Il a précisé que ce protocole d’accord permet à l’ONIP de poursuivre ses activités conformément à sa mission d’identification de la population et de production de la Carte d’identité nationale. Il permet également à l’INS d’exécuter les activités de recensement. Cet enjeu rentre dans le droit fil du Programme d’Actions du Gouvernement, dans son axe 5 relatif au dénombrement de la population et à la poursuite des réformes électorales et institutionnelles.
Désormais, a-t-il insisté, à partir de ce moment, non seulement le Pays aura des statistiques démographiques fiables pour la planification de son développement, mais aussi, pour le cycle électoral de 2028, la répartition des sièges aux assemblées délibérantes ne se fondera plus sur des statistiques électorales, mais sur le poids démographique réel de chaque entité.
Secundo. Le Premier Ministre a noté que le processus des préparatifs des
IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa est dans sa phase décisive avec notamment la finalisation des opérations liées tant à l’organisation qu’à l’aménagement des sites et infrastructures sportifs.
Sur le plan organisationnel, des dispositions précises sont prises en ce qui concerne l’hébergement des artistes et des athlètes, la restauration, la sécurisation des jeux, les transports et la santé.
Il a attiré l’attention de tous les Membres du Gouvernement pour que chacun,dans son secteur, puisse s’investir pour la réussite de l’événement. Le Comité de Pilotage et la Direction Nationale des Jeux ont été chargé de maintenir l’élan en vue de l’atteinte des objectifs leur assignés.
Tertio. Le Premier Ministre a informé le Conseil de ses échanges du mardi 06 juin 2023 avec la délégation des Nations Unies, conduite par le Secrétaire Général Adjoint en charge du maintien de la paix, dans le cadre de l’harmonisation des vues du Plan de transition révisé, tel que recommandé par la résolution 2666 du 20 décembre 2022 relative au retrait de la Monusco à l’horizon 2023.
Cette séance de travail a permis de passer en revue les quatre jalons du Plan de transition révisé, notamment : la sécurité ; la protection des civils ; le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) ; et les Elections.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires
Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état et de l’administration du territoire national qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par :
- Les interrogations autour des visites du Secrétaire Général Adjoint des Nations Unieschargé des questions humanitaires, et du Procureur de la Cour Pénale Internationale en République Démocratique du Congo, principalement dans la partie Est du pays ;
- La satisfaction de la population sur la recevabilité du Projet de Loi sur la répartition des sièges.
Dans le volet sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur
Sécurité et Affaires Coutumières, a fait état de l’activisme des groupes armés et terroristes dans les provinces de l’Ituri et de Tanganyika ; la présence des éléments non encore identifiés dans la province du Kongo-Central, principalement dans le territoire de Lukula ainsi que le meurtre d’un Chef coutumier par les assaillants Mobondo dans la ville de Kinshasa.
Dans un autre volet, il a informé le Conseil de sa participation à la 8ème Session de la Commission Technique Mixte en matière des Frontières et à la 9èmesession de la Commission Spéciale de Défense et de Sécurité tenues à Brazzaville.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Sécurité et Affaires
Coutumières a aussi informé les membres du Conseil de la descente qu’il a effectuée à Kwamouth pour prendre la température de la situation sur place et constater les progrès qui ont été réalisés par nos services de sécurité.
II.2. Situation sécuritaire
Complétant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et
Affaires Coutumières dans le volet sécuritaire, le Vice-Premier Ministre,
Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait état de la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la
République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Nos Forces de Défense et de Sécurité restent en alerte contre la coalition
M23/RDF qui se renforce d’éléments armés en provenance du Rwanda etréoccupe les positions qu’elle avait laissées à l’EAC.
A l’Ouest, la situation reste marquée par les incursions répétitives des assaillants Mobondo dans les territoires de Kenge et de Popokabaka, principalement à Iniangi et à Imbondi où ils ont torturé et terrorisé les paisibles citoyens et arraché plusieurs biens.
Un autre groupe de ces assaillants a été capturé dans les localités Kunzulu, Komakiro, Lidjo et Lizino Meko dans le territoire de Kwamouth.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens
Combattants a, par la suite, donné des informations détaillées sur la situation opérationnelle dans les autres zones du pays.
Tous les efforts sont déployés afin de rétablir l’Autorité de l’Etat et la paix dans ces parties du pays en proie à l’insécurité.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Situation sanitaire dans le pays
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté au Conseil la note d’information relative à la situation sanitaire du pays qui demeure sous contrôle.
En ce qui concerne la situation des maladies à potentiel épidémiologique, il a indiqué que, pour l’essentiel, les services compétents travaillent d’arrache-pied pour freiner, diminuer, gérer et éradiquer les différentes maladies dont les plus préoccupantes demeurent le choléra et la rougeole.
Il a ensuite fait la présentation de la situation des professionnels du secteur de la santé en rappelant que le Banc syndical des professionnels de santé avait annoncé, le 30 mai 2023, l'intention de reprendre le mouvement de grève, si le Gouvernement n’exécute pas ses différents cahiers de charge.
En réponse à ces préoccupations des professionnels de la Santé Publique, le 06juin 2023, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique,
Modernisation de l'Administration et Innovation du Service Publique, a présidé une réunion qui a connu la participation des représentants du Banc Syndical du secteur santé.
Cette réunion avait pour objet le démarrage des travaux de la Commission
interministérielle chargée de l’harmonisation de l’enveloppe salariale et de l’alignement à la prime de risque des médecins, infirmiers, administratifs et autres professionnels de santé des services publics de l’Etat.
A l’issue de cette séance, il s’est dégagé un compromis avec le banc syndical sur les points suivants :
- Démarrage depuis le 07 juin 2023 des travaux préparatoires de ladite Commission ;
- Lancement proprement dit des travaux prévu le samedi 10 juin 2023 ;
- Alignement effectif et progressif des médecins, infirmiers, administratifs et autres professionnels de santé des services publics de l’Etat, suivant les engagements de BIBWA
III ;
- Retrait, par le Gouvernement, du terme « interdiction du droit de grève des médecins et autres professionnels de santé » dans la proposition de Loi initiée par un parlementaire.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Rapport sur l’état d’avancement des préparatifs des IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa
Avant d’aborder le point sur les préparatifs des IXèmes Jeux de la
Francophonie, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie a informé le Conseil des dispositions, en cours au niveau de son Ministère, pour d’une part, venir en aide aux compatriotes qui sont encore bloqués au Soudan ; et d’autre part, permettre le rapatriement des corps de ceux qui sont morts à la suite du bombardement intervenu il y a quelques jours à l’université où ils s’étaient réfugiés.
Au sujet de la francophonie, il a fait le point de l’organisation sur les différents aspects organisationnels notamment au plan des infrastructures, de la sécurité du transport et de la santé. Il a aussi signalé le séjour à Kinshasa de 14 délégations qui font le tour des différents sites.
Il a été complété par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction qui a fait le point de l’évolution des travaux qui connaissent aujourd’hui un taux d’exécution physique de près de 85%.
Le Ministre des Sports et Loisirs est revenu sur la préparation des athlètes qui doivent participer aux différentes disciplines qui sont retenues pour cette compétition. Il a dit sa détermination de travailler pour que nos athlètes puissent non seulement participer mais qu’ils remportent aussi des médailles.
Le Ministre des Finances a, lui aussi, fait le point du niveau de décaissement et des financements a, lui aussi, fait le point du niveau de décaissement et des financements des différents projets. Il a garanti que toutes les charges seront couvertes pour garantir le succès des jeux.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.5. Deux Notes d’information du secteur des transports, voies de communication et désenclavement
Le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a présenté au Conseil deux Notes d’information.
La première était relative aux travaux de construction du port en eaux profondes de Banana par la société DP World à Banana, dans la province du Kongo-Central.
Le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a rappelé que lors de sa mission d’inspection du 20 mai 2023, le Premier Ministre a palpé du doigt l’avancement physique du projet de construction de ces infrastructures.
1.543 mètres sur 1.742 mètres de la digue de protection du site contre lesérosions provoquées par les mouvements aller et retour des eaux de l’Océan Atlantique, en marées hautes et en marées basses, sont déjà construits. Ce qui dégage un taux d’exécution de 88%.
Prévus pour être réalisés en huit (8) mois, avec un démarrage datant du 22 novembre 2022, ces travaux de construction de la digue sont exécutés dans le délai requis. Tout est mis en oeuvre pour lever certaines contraintes rencontrées afin de ne pas impacter le délai requis au mois de juillet 2023.
Le bureau d’Etudes recruté par DP World comme Maitre d’oeuvre sera à
Kinshasa au courant du mois de juin 2023 pour évaluer le niveau d'exécution des travaux afin de planifier toutes les opérations du démarrage des autres ouvrages à construire.
Par ailleurs, dans la recherche des solutions devant permettre de lever ces
contraintes, une analyse concertée sur site avec les parties prenantes, dont notamment quelques Officiers de la Force Navale des FARDC, a permis d'entrevoir les alternatives suivantes :
- Pour les 13 familles, disponibiliser, dans le meilleur délai, une garantie locative à chacune d'elle pour une maison à louer à la cité de Moanda. Ce qui demande une évaluation globale, par le service de génie militaire des FARDC, de l'enveloppe à disponibiliser en vue d'un financement par le Gouvernement congolais ;
- Pour les bâtiments de l’Institut de l’Embouchure, ceux-ci peuvent encore être maintenus pour le faire fonctionner, le temps pour DP WORD de financer la construction d'une nouvelle école au nouveau site de Kindofula décidé pour installer le camp militaire de la Force Navale.
La seconde Note d’information concernait l’acceptation du
mémorandum d’entente sur le contrôle des navires par l’Etat du port
(MOU-ABUJA).
En effet, il y a presque une décennie depuis que les Etats Membres de
l’Organisation Maritime des Etats de l'Afrique de l’Ouest et du Centre
(OMAOC) avaient approuvé le Mémorandum d'Entente sur le Réseau Sous- Région de Garde-Côtes et, la République Démocratique du Congo figure parmi les premiers à l’avoir signé.
Le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a souligné que, pour l’instant, notre pays utilise son unité de la Force Navale qui fait office de la Fonction de Garde-côte pour assurer l’action de l’Etat en Mer.
Au regard du vide juridique et devant la nécessité et l'urgence, la 4ème
Conférence Ministérielle du MOU d’Abuja tenue le 12 novembre 2022 à
Banjul en République de la Gambie, avait recommandé au Gouvernement
Congolais de déposer une lettre officielle d’acceptation du Mémorandum
d’Abuja comme preuve d’acceptation dudit MOU. C’est dans cette optique que cette acceptation a été signée le 29 mai dernier.
L’acceptation de cette convention permettra à notre pays de participer aux initiatives sous régionales relatives au contrôle des navires par l’Etat du Port par les Administrations maritimes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Bien plus, cette réforme mettra fin à la fonction de « Commissaire Maritime» devenue obsolète dans toutes les industries maritimes du monde au regard de son pouvoir restreint et permettra de passer à la mise en place d’un nouveau corps de métier dénommé « Inspecteurs des Navires » qui a un pouvoir élargie.
Celle-ci appellera aussi à une actualisation du Code de la Navigation Maritime, Fluviale et Lacustre, devenue aussi obsolète, car datant de 1966.
Le Conseil a pris acte de ces deux Notes d’information.
III. APPROBATION DE DEUX RELEVES DE DECISIONS DU
CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté les relevés de décisions prises lors de ses 99ème et 100ème réunions ordinaires tenue respectivement le vendredi 19 mai 2023 et le vendredi 02 juin 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN (01) DOSSIER
IV.1. Délivrance des documents relevant de l’Autorité de l’Etat par l’Hôtel des Monnaies
Faisant suite à la recommandation du Président de la République, Chef de l’Etat, faite au Gouvernement lors de la 72ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 07 octobre 2022, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a soumis au Conseil le dossier relatif aux options visant une solution durable au problème de délivrance des documents relevant de l’Autorité de l’Etat par l’Hôtel des Monnaies de la Banque Centrale du Congo.
Sur le plan juridique, la stratégie prévoit la prise d’un Décret du Premier
Ministre conférant aux marchés de sécurité de l’Etat, la qualité des marchés spéciaux d’intérêts stratégiques.
Du point de vue technique, il sera question de renforcer et de renouveler les équipements de l’Hôtel des Monnaies pour lui permettre d’augmenter sa capacité de production et de diversifier les documents de sécurité produits.
Au plan financier, le budget y relatif devra être pris en charge autant que l’appui du Gouvernement au titre d’investissements pour les documents identitaires.
Présentant le Plan d’affaires y relatif, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a d’abord expliqué la politique commerciale définie ; il a ensuite motivé le budget d’investissements et de réorganisation prévu ; et enfin, il a passé en revue des prévisions financières et identifié le ratio de suivi de la gestion et l’analyse SWOT.
Il a précisé que le but poursuivi par le Gouvernement est de rétablir l’Hôtel des Monnaies dans son rôle d’imprimerie de sécurité chargée de produire des documents régaliens dûment sécurisés et authentifiables, gage de la souveraineté nationale, et de contribuer à l’encadrement des recettes publiques moyennant des actes générateurs parés contre la falsification et la contrefaçon.
Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.
V. EXAMEN ET ADOPTION DEUX PROJETS DE TEXTES
V.1. Projet de Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au
Conseil le Projet de Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 16 juin 2023.
Motivant la nécessité de cette prorogation, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a précisé qu’elle vise à permettre à nos Forces de défense et de sécurité de poursuivre leurs opérations militaires d’envergure en vue de l’éradication des forces ennemies et du rétablissement de la paix dans cette partie du pays.
Après débats et délibérations, ce Projet de Loi a été adopté.
V.2. Projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi de Finances pour l’exercice 2022
Le Ministre des Finances a soumis, à l’examen et à l’adoption du Conseil, le Projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi des Finances n°21/029 du 31 décembre 2021 pour l’exercice 2022.
En effet, voté en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses, à 22.253,01 milliards de CDF, le Budget du Pouvoir Central au 31 décembre 2022 a été exécuté à hauteur de 26.160,70 milliards de CDF en recettes, soit un taux de réalisation de 117,56% et de 28.641,15 milliards de CDF en dépenses, soit un taux d’exécution de 128,71%.
Comparée à l’année 2021 au terme de laquelle les recettes étaient arrêtées définitivement à 15.985,51 milliards de CDF et les dépenses à 16.061,06 milliards de CDF, l’année 2022 s’est clôturée par un accroissement tant en recettes qu’en dépenses respectivement de l’ordre de 63,65% et 78,33%.
En termes des résultats, le Budget Général accuse un solde déficitaire de
3.481,73 milliards de CDF au 31 décembre 2022 alors que les Budgets Annexes et les Comptes Spéciaux dégagent, chacun, un solde excédentaire à la clôture respectivement de l’ordre de 9,34 milliards de CDF et de 991,94 milliards de CDF. Il en résulte un solde cumulé déficitaire du Budget du Pouvoir Central d’un import de 2.480,45 milliards de CDF.
A propos de dépassements des crédits constatés, ces derniers ont été expliqués par les limites du Budget des voies et moyens présentant des prévisions toutes aussi limitées par rapport aux besoins réels. Ce qui constitue un problème d’ordre structurel.
Toutefois, le pouvoir de modification réglementaire est encadré au travers des mécanismes des mouvements des crédits, d’une part ; et des procédures particulières, d’autre part, lesquels sont prévus dans la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011.
Le Ministre des Finances a conclu sa présentation en indiquant que la Loi qui découlera de ce texte à transmettre au Parlement viendra valider et clore rétrospectivement les dépenses et les recettes prévues et autorisées dans le cadre de la Loi des Finances n°21/029 du 31 décembre 2021 pour l’exercice 2022. Il en sortira un compte de réalité avec une approche de sincérité.
Après débats et délibérations, ce projet de Loi a été adopté.
Commencée à 14h00’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h40’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et Médias
Porte-parole du Gouvernement
Denis Kadima Kazadi, Président de la CENI
*Un guide pour les candidats est déjà disponible. Une décision portant publication d’un calendrier existe. Une synthèse de calendrier aussi.
En clair, tous les outils de travail sont, désormais, réunis pour mettre le processus électoral en marche. Déjà, dès le 25 juin prochain, la CENI va, si aucun grain de sable n’osait faire grésiller la machine, convoquer le corps électoral. Et puis, dès le lendemain, elle procédera à l’ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures. D’où, là où les uns préparent les candidatures à déposer pour s’engager dans la course, les autres, par contre, râlent et préparent la grogne. Va-t-on vers une nouvelle bipolarisation du paysage politique congolais ? Avec un quels animateurs et pour quels desseins d’intérêt national ?
Respect des délais constitutionnels
C’est si simple d’ausculter le contenu du calendrier des élections déjà publié, il y a plusieurs mois, pour comprendre que la CENI, depuis le début des opérations, est restée attachée à l’idée de l’organisation des législatives nationales et provinciales et, même, de la Présidentielle 2023 dans les délais constitutionnels.
Il y a eu, certes, plusieurs autres facteurs déterminants dont l’insécurité grandissante dans l’Est, la guerre ainsi que les autres luttes fratricides aux effets néfastes et la porosité des frontières qui se sont multipliées.
Mais, la CENI, quant à elle, en vertu des pouvoirs qui lui reconnus, à la fois, dans la Constitution et dans sa Loi organique, n’aurait que la mission d’organiser les élections.
Donc, pour le reste, il appartient au Gouvernement de la RD. Congo, plus précisément, aux FARDC, aux services de sécurité et autres, d’assurer la défense de la patrie et de recouvrer l’intégrité territoriale qui, aujourd’hui, est zébrée et affaissée du fait de l’agression et l’occupation rwandaise inique et de ses complicités avec avérées avec les éléments du M23.
Rixes
Tout récemment, la CENI a déposé son rapport sur la table du Bureau de l’Assemblée. De même que, parallèlement, elle a organisé des ateliers de formation sur les manuels des procédures pour la réception et le traitement des candidatures.
Et, dans la foulée, elle a rencontré les autorités du pays pour les alerter sur les urgences résiduelles après des opérations d’enrôlement, d’audit du fichier électoral et l’examen et l’adoption de la Loi portant répartition des sièges encore en cours au Sénat.
Tout compte fait, au-delà de l’embrouillamini politique occasionné par des contestations de certains leaders de l’Opposition, des responsables de la CENCO et de l’ECC, du Comité Laïc de Coordination, la CENI, sûre de toutes les dispositions prises, n’entend point reculer, ni renâcler tant qu’elle continue à se montrer inébranlable dans sa démarche.
Et, dans ce contexte-là, tout le décor est planté pour la montée exponentielle de nouvelles rixes politiques avant, pendant et après les scrutins.
LPM
En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, tous les membres de l’OEC ont célébré, avec pompe, le 77ème anniversaire de la fondation (06/06/1946) de leur organisation;
- Ils ont visité les statues et les portraits rayonnants des Généralissimes KIM IL SUNG (1912-1994) et KIM JONG IL (1942-2011), érigés partout dans le Pays, pour y déposer leurs corbeilles ou bouquets ou gerbes de fleurs multicolores avant de s’incliner respectueusement.
- La conférence des éléments les plus actifs de belles actions des enfants et l’assemblée générale de l’OEC ont eu lieu dans le cadre des comités de l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste (UJPS) de province, de ville et d’arrondissement et au niveau des organisations de l’UJPS et de l’OEC de chaque école primaire et secondaire.
- Les membres de l’OEC de toutes les régions du Pays ont passé leur jour agréable, en assistant aux spectacles par détachement et participant aux compétitions sportives et ludiques.
Les cadres responsables du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé en 1945, NDLR) et de l’organisme du Pouvoir populaire de province, de ville et d’arrondissement ont visité les écoles pour féliciter les membres de l’OEC en fête.
① 04-06/06/2023
Se sont déroulées les Compétitions Sportives d’Ecoles Révolutionnaires-2023.
Y ont participé les joueurs sélectionnés de l’Ecole Révolutionnaire de Mankyong-dae (où se trouve le village natal de KIM IL SUNG, NDLR), de l’Ecole Révolutionnaire KANG Pan Sok (la Mère de KIM IL SUNG, NDLR), de l’Ecole Révolutionnaire de Nampho (Ville-Province au bord de la Mer de l’Ouest de Corée, NDLR) et de l’Ecole Révolutionnaire Saenal (ou aube ou nouveau jour, NDLR), temples d’éducation des enfants des Martyrs révolutionnaires et centres de formation des éléments d’élite de réserve dignes de confiance de la Révolution coréenne.
Y ont assisté les cadres du Comité Central (CC) du PTC, de l’UJPS et des organismes des forces armées, le personnel enseignant et administratif et les élèves desdites 4 écoles révolutionnaires.
Les compétitions sont divisées en 14 disciplines, entre autres football, basket-ball, volley-ball, tennis de table, traction à la corde, tir, natation, course de relais, etc. Se sont classées 1ères;
- l’Ecole Révolutionnaire de Mankyong-dae, dans les épreuves masculines
- l’Ecole Révolutionnaire KANG Pan Sok, dans celles féminines.
② Le Jour-J (6 juin)
- La remise des lance-fusées -
Les élèves du Pays entier avaient mené, avec enthousiasme, leur Mouvement d’Actions Méritoires pour se procurer des lance-fusées Sonyon-ho (ou dédiés par les enfants) à offrir à l’Armée Populaire de Corée. La cérémonie de remise de lance-fusées a eu lieu sur l’esplanade du Palais des Enfants de Mankyong-dae (le plus grand centre d’éducation extrascolaire pour enfants du Pays, érigé en 1989 et réaménagé en 2015, NDLR). Y ont pris part;
- KIM Su Kil, Secrétaire-en-chef du Comité de la Ville Pyongyang du PTC
- RI Tu Song, Chef de département du CC du PTC
- les permanents de l’UJPS
- les soldats et officiers de l’APC
- les élèves, notamment les participants à la Course de Relais de la lettre de serment de fidélité à l’adresse de KIM JONG UN.
MUN Chol, Président du CC de l’UJPS, a fait son discours de circonstance dans lequel il a;
- dit notamment: Se procurer des armes et équipements portant le nom Sonyon-ho pour les offrir aux postes de défense nationale constitue une précieuse tradition de l’OEC avec sa glorieuse histoire de plus de 70 ans.
- insisté sur la nécessité, pour tous les élèves, de se préparer en talents dotés de riches connaissances, d’une noble morale et d’une robustesse physique.
Le certificat de remise de lance-fusées a été transmis à un officier de l’APC. Puis, on a écouté les interventions. A l’issue de la cérémonie, les lance-fusées sont partis pour les unités de l’APC sous les acclamations enthousiastes des élèves.
- La représentation artistique -
La représentation artistique des enfants intitulée «Notre Soleil bienfaiteur» s’est jouée au Palais des Enfants de Mankyong-dae. Y ont assisté;
- RI Tu Song, Chef de département du CC du PTC
- MUN Chol, Président du CC de l’UJPS
- les permanents de l’UJPS
- les élèves de l’Ecole Révolutionnaire de Mankyong-dae et de celle KANG Pan Sok
- les élèves, notamment les participants à la Course de Relais de la lettre de serment de fidélité à l’adresse de KIM JONG UN.
Commencé par le prélude «Giron du Soleil», le spectacle comprenait les numéros variés, entre autres, ensemble vocal avec accompagnement au kaya-gum (instrument à cordes fabriqué au 6ème siècle, NDLR) avec solo, solo masculin et chœur, ensemble vocal féminin, gymno-chorégraphie, etc.;
- Animés d’un sentiment de vénération sans bornes envers KIM IL SUNG et KIM JONG IL, les jeunes artistes ont chanté à la louange de ces 2 grands Hommes qui avaient consacré toute leur vie pour la fondation d’une organisation révolutionnaire des enfants de Juché (idéologie directrice éternelle créée par KIM IL SUNG en 1930 coïncidant avec le début de la Résistance antijaponaise, NDLR) et la formation des membres de l’OEC en fils et filles dignes de la Patrie.
- Le spectacle a reflété, dans ses œuvres, le sentiment de vénération envers KIM JONG UN qui prodigue une affection et une sollicitude immenses à la nouvelle génération en considérant le travail pour le bien de la postérité comme la tâche la plus importante du PTC et de l’Etat.
Tous les numéros de ces petits talents ont été, vivement, applaudis par les spectateurs.
Le bloc de l’opposition de quatre candidats présidents de la République doit se frotter les mains après les révélations de l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo. Allié de Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Delly Sessanga, le leader du Leadership et Gouvernance (LGD) affirme sur son compte twitter que le pistolet de type Jericho attribué faussement à Salomon Kalonda, appartenait plutôt à son garde du corps.
Un élément nouveau devant être pris en compte par les services de renseignements militaires dans le dossier judiciaire du conseiller spécial de Moïse Katumbi, en détention à la Demiap depuis près de 11 jours. Pour Matata : “Le pistolet Jericho attribué faussement à M. Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier ministre. Arme perdue le 25 mai le jour du sit-in”.
Accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi et détention illégale d’armes, Salomon Idi attend être transféré devant son juge naturel.
Katumbi parle de honte aux manipulateurs et menteurs
C’est l’occasion pour le chairman de Ensemble pour la République de rebondir en parlant de honte après la révélation de Matata Ponyo. Prenant partie pour son proche collaborateur, il écrit sur son compte tweeter : “Honte aux manipulateurs et aux menteurs ! L’arme attribuée à Salomon Kalonda appartient en réalité au garde du corps de Mapon Matata qui l’avait perdue. Son numéro d’enregistrement l’atteste. La vérité est têtue. Elle finit toujours pas triompher”.
Pour rappel, Salomon SK Della a été appréhendé, le mardi 30 mai dernier, à l’aéroport international de N’djili par le renseignement militaire. Au cours d’une conférence de presse, lundi 5 juin dernier, l’état-major des renseignements militaires a dévoilé les raisons de l’arrestation du conseiller spécial de Moïse Katumbi.
Le Colonel Kangoli Ngoli, avait fait savoir que Salomon Kalonda est poursuivi pour détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre, atteinte à la sûreté de l’État et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.
«Devant les magistrats, la personne suspecte est présumée innocente. Donc, jusqu’à la preuve du contraire, il est présumé innocent. Mais, nous avons des faits pour lesquels il est poursuivi. Nous le poursuivons pour incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, nous le poursuivons également pour détention illégale d’arme et des munitions de guerre et nous le poursuivons pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Voilà les trois chefs d’accusation que nous avons mis à la charge de monsieur Salomon », avait-t-il indiqué.
Par ailleurs, cet officier des FARDC avait affirmé que ce proche collaborateur de l’ancien gouverneur du Katanga entretiendrait des contacts avec le M23 et les officiels rwandais dans le but de renverser le régime en place en RDC.
L’interpellation de Salomon est intervenue alors qu’il s’apprêtait à regagner Lubumbashi avec Moïse Katumbi et toute l’équipe du parti Ensemble pour la République après un séjour d’un mois à Kinshasa où des manifestations de l’opposition avaient été organisées.
Emma Muntu
C’est dans une correspondance du lundi 5 juin dernier adressée au speaker de la chambre basse du Parlement que les femmes réunies au sein du Réseau des Femmes Parlementaires, ont exprimé leur indignation. Victimes de la violence et de l’injure facile, ces femmes qui ont opté pour la politique à l’hémicycle ont dénoncé ce comportement abject en ces termes : «La participation des femmes à la vie politique en RDC semble ces derniers temps devoir se faire au prix de l’acceptation des violences sous diverses formes : violences physiques, télévisuelles, médiatiques, attaque physique et violence psychologique dans le but de restreindre la présence des femmes dans l’espace public. Ainsi, des incidents à répétition ayant frappé diverses femmes politiques ou citoyennes ordinaires en RDC, un des derniers incidents est l’attaque du bureau de la députée Jaynet Kabila».
Les élues du peuple à l’Assemblée nationale citent dans leur courrier les cas de «l’Honorable Mushobekwa, exclue du parlement, Madame Ifoku, candidate malheureuse des élections présidentielles de 2018, insultée pour avoir proposé un schéma politique de sortie de crise en faveur d’un camp politique, Honorable Dominique Munongo Inamizi, menacée et traitée de tous les noms pour la liberté d’expression, Honorable Jeanine Mabunda, injuriée par les extrémistes de certains partis politiques, des jeunes filles tabassées au Maniema par les miliciens extrémistes, l'honorable Jaynet Kabila dont le bureau a été attaqué, la Vice-Ministre de l’EPST, Aminata Namasia, critiquée dans les médias, les femmes malmenées à l’Est du pays, au Kasaï, au Grand Katanga,… ».
Pour ce faire, «Elles appellent à la retenue de tous les acteurs politiques » et « sollicitent de Christophe Mboso Nkodia, de Modeste Bahati Lukwebo et de Mireille Masangu Bibi Muloko, que l’art. 25 du Règlement d’Ordre Intérieur de l’A.N. soit respecté afin que la participation des femmes en politique puisse être garantie en RDC ainsi qu’une attitude proactive de condamnation de tous les actes visant à incommoder ou à intimider les femmes faisant de la politique »
Prenant fait et cause des femmes d’une façon générale, aux ONG des droits de la femme, en particulier et aux Commissions des Sages et du Genre de l’Assemblée nationale, ledit Réseau souhaite des enquêtes et clarté sur ces incidents à répétition.
Les copies de cette lettre ont été réservées au Président du Sénat, au Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, au ministre des Droits Humains, à la ministre du Genre, Famille et Enfant ainsi qu’à la ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Ce courrier du Réseau des femmes parlementaires a été signé par les honorables Magguy Rwakabuba en qualité de vice-présidente et Dominique Munongo Inamizi en tant que rapporteure.
Emma Muntu
En marge de son passage en RDC, le Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux opérations de Paix, Jean-Pierre Lacroix, a tenu une conférence de presse ce 7 juin 2023, pour évoquer les dispositions mises en place en vue du départ progressif de la Monusco d’ici le 31 décembre 2023. Tenant compte du contexte du processus électoral, il a évoqué la situation sécuritaire des Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, sur laquelle il a exprimé les préoccupations et les craintes de la mission, avec des pistes de solution afin de ne pas laisser un vide sécuritaire.
Pour ce qui concerne les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu notamment, les zones affectées par le M23, Jean-Pierre Lacroix s’est étalé sur les similitudes et les différences de chaque région. En termes de similitude, il a précisé que plusieurs civils sont protégés par la MONUSCO, et qu’il faut tenir compte, dans un processus de départ sans laisser un grand vide.
A l’entendre, la présence importante de la MONUSCO joue un rôle dans la défense de Goma, et dans d’autres sites en bonne intelligence avec les forces congolaises et avec d’autres forces dont la Communauté Est Africaine.
«Nous avons beaucoup travaillé pour nous engager à soutenir le projet de pré-cantonnement des éléments du M23. Il a été question dans nos discussions avec les autorités. Nous avons aussi discuté de ces questions avec les autorités angolaises, avec lesquelles je me suis entretenu à Luanda», a-t-il expliqué.
Dans le cadre de cette transition et de ce processus évoqué, Jean-Pierre Lacroix a indiqué qu’ils devront soumettre un rapport aux Etats Membres du Conseil de sécurité. Mais aussi de faire le constat ainsi que des recommandations sur ce qui pourrait être l’évolution du mandat de la Monusco de la phase qui va s’ouvrir, pour faire avancer dans cette transition.
Continuer à travailler avec les autorités afin que le processus de montée en puissance de l’Etat Congolais permette de réduire leur présence, telle est l’une des démarches entreprises par la mission afin de conduire de manière responsable leur retrait pour qu’il n’y ait pas un vide qui serait fatale aux populations.
Sur le processus électoral, il a estimé qu’il est essentiel que celui-ci se déroule dans la sérénité car, il a été remarqué des violences intervenues lors des récentes manifestations. Au regard de cela, il y a une préoccupation de la part de beaucoup d’interlocuteurs quant aux discours de haine, au discours xénophobe, au discours misogyne, au discours de confrontation ethnique.
De ce fait, il a mis l’accent sur l’arrêt de ces discours, et à ce climat de négativité car cela doit être pris au sérieux, d’autant plus que les Nations Unies ont une responsabilité particulière pour contribuer à la lutte contre ces phénomènes.
Niclette Ngoie
‘’Opportunité pour un leadership fort, responsable et transformationnel’’, tel était le thème de la conférence débat tenue, samedi 3 juin 2023, dans la salle Fatima dans la Commune de la Gombe. Au cours de cette rencontre organisée par le parti congolais pour la Bonne Gouvernance, PCBG, Israël Musimwa Bisharhwa, président du parti, a annoncé son soutien à une éventuelle candidature du Dr Dénis Mukwege.
D’après lui, à la tête de ce pays, on a besoin d’une personne comme Dénis Mukwege. C’est-à-dire, ‘’une personne qui incarne l’amour, la paix, la bonté, le pardon, la réconciliation, la justice’’.
Israël Musimwa est également revenu sur le processus électoral en cours dans le pays. Pour lui, ce processus était déjà mal parti. C’est-à-dire, depuis la nomination du président de la Ceni. Car, selon lui, avec la nomination des personnes de la même tribu que le Président de la République, les élections ne pourront pas être crédibles et cela apportera toujours des contestations. C’est ainsi qu’il a exigé aux autorités compétentes de corriger d’abord dans ce sens. Il s’agit, pour lui, de débarquer le président de la CENI ainsi le président de la Cour constitutionnelle et cela, dans le délai. Et la nouvelle équipe aura la lourde tâche, d’après lui, de corriger l’actuel fichier électoral, en proposant un fichier électoral convenable, a-t-il affirmé. En cas de glissement, il propose que le président Tshisekedi passe les commandes au président du sénat Bahati Lukwebo, qui devra organiser les élections dans les trois mois à venir.
Créé le 21 avril 2005 à Bukavu par certains leaders issus de la société Civile de la RDC, le Parti Congolais pour la Bonne Gouvernance est l’expression politique de la lutte longtemps menée par le peuple congolais à travers la Société Civile, pour un Etat de droit.
Le PCBG prône notamment, une société tolérante et participative, une société civile forte et partenaire des pouvoirs publics, en reconnaissant à chaque citoyen un rôle d’acteur principal dans le secteur privé d’une part, et, d’autre part, en lui faisant jouer, au-delà des élections, un rôle de participant actif dans les choix démocratiques.
Nelly Somba
Le 6 juin a eu lieu la conférence de presse de la 3e édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine. La 3e édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine, coparrainée par le ministère du Commerce de la République populaire de Chine et le gouvernement populaire provincial du Hunan, se tiendra à Changsha, du Hunan, du 29 juin au 2 juillet. Au cours de l'exposition, l'indice commercial sino-africain sera publié pour la première fois en faisant autorité, fournissant un "baromètre" aux entreprises pour mener à bien la coopération économique et commerciale avec l'Afrique à travers un système d'évaluation numérique et scientifique.
Le principal hall d'exposition couvre une surface de 100 000 mètres carrés, soit une augmentation de près de 30 000 mètres carrés par rapport à l'édition précédente. Environ 1 100 exposants, 8 000 acheteurs et visiteurs professionnels y participeront, et le nombre de visiteurs dépassera le seuil de 100 000. Implantées dans le parc de démonstration pour la promotion de l'innovation dans le cadre de la coopération économique et commerciale sino-africaine, les sous-salles d'exposition disposent d'un total de 4 zones, dont le pavillon permanent hors ligne de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine, la zone du regroupement des produits d'exportation du Hunan, le Parc industriel numérique des échanges économiques et commerciaux sino-africaines ainsi que le centre commercial du café d'Afrique.
Lors de l'exposition, auront lieu la cérémonie d'ouverture et le Forum de coopération économique et commerciale sino-africaine. Le "Rapport sur les relations économiques et commerciales sino-africaines " et l'Indice commercial sino-africain seront publiés sur place, et plus de 40 activités différentes seront organisées, avec les thèmes couvrant les infrastructures vertes, la quarantaine douanière, la médecine et la santé, les produits agricoles et alimentaires, l'industrie légère et le textile, les parcs industriels, les femmes et les jeunes, l'enseignement professionnel et d'autres domaines de coopération.
Jusqu'au 5 juin, 50 pays africains et 8 organisations internationales se sont inscrits pour participer à la 3e édition de l'Exposition économique et commerciale sino-africaine. Le nombre total de participants devrait dépasser les 10 000 personnes, dont environ 800 étrangers. À l'heure actuelle, l'exposition a décompté 145 projets de coopération qui seront signés et négociés au cours de l'exposition, pour une valeur de plus de 10 milliards de dollars américains.
(Source : cctv.com / Photo : VCG)
Véritable coup de balai dans l’armée rwandaise alors que le Rwanda se trouve en conflit ouvert avec la République démocratique du Congo après son appui avéré au M23. Le Président rwandais, Paul Kagame, a révoqué de l’armée 116 gradés et a résilié les contrats de service de 112 autres gradés. Selon un communiqué de presse des forces de défense du Rwanda (RDF), le général-major Alex Kagame, fils du Président Paul Kagame a été nommé commandant des forces rwandaises déployées au Mozambique contre le terrorisme. Tandis que le colonel Regis Gatarayiha prend la direction des renseignements militaires et Jean Bosco Ntibatura a été désigné Directeur général de la Sécurité intérieure au National Intelligence and Security Service, NISS.
Entretemps, 14 officiers de haut rang dont le général major Aloys Muganga et le général de Brigade Francis Mutiganda ont été démis de leurs fonctions. «Le licenciement et la résiliation des contrats de service prennent effet immédiatement», note ledit communiqué, sans donner des détails sur les raisons de ces révocations et résiliations de contrats.
Ce remue-ménage survient après le changement intervenu dans le gouvernement. Le Président rwandais a, précédemment, nommé Marizamunda Juvenal au poste de ministre de la Défense, en remplacement du général de division Albert Murasira. Le nouveau ministre était Directeur général du Service correctionnel du Rwanda (RCS) avant sa nomination. Il y a été remplacé à ce service par le général de brigade Evariste Murenzi.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat rwandais a nommé le général de corps d’armée Mubarakh Muganga en qualité de chef d’état-major des forces de défense du Rwanda (RDF), en remplacement du général Jean Bosco Kazura.
Emma Muntu
Garant de la nation et Garant du bon fonctionnement des Institutions, le Président de la République, Félix Tshisekedi, c’est de lui qu’il s’agit, a présidé ce jeudi 8 juin 2023, dans la salle de Congrès du Palais du Peuple, la cérémonie de prestation de serment de quatre haut magistrats de la Cour Constitutionnelle. Il s’agit du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, Jean-Paul Mukolo Nkokesha, Ndaka Matandombi, Bonane Biakwajiri et Mme Claire Masiala Kaza. Cette dernière est la première femme à occuper ce haut rang dans la magistrature.
De ce fait, ces premiers avocats généraux au Parquet près la Cour Constitutionnelle ont, conformément à la Constitution du pays et avant leur entrée en fonction, été présentés à la Nation, devant le Chef de l’Etat, l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette cérémonie s’est déroulée dans une belle ambiance. Ces juges vont devoir servir la Nation congolaise en veillant et appliquant la loi comme il se doit. La loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle institue un Parquet Général près la Cour Constitutionnelle. Il exerce les attributions qui lui sont dévolues par la présente Loi organique. Il est placé sous l’autorité du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle. Il est assisté d’un ou de plusieurs Premiers Avocats Généraux et d’un ou de plusieurs Avocats Généraux. Ils sont nommés, conformément au statut des magistrats, par le Président de la République, pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois, parmi les magistrats de l’ordre judiciaire ou administratif ayant au moins quinze ans d’expérience, sur proposition du Conseil Supérieur de la Magistrature. Ils sont soumis au statut des membres de la Cour Constitutionnelle.
Concernant le 1er Juge, le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle Jean-Paul Mukolo, il est originaire de la ville de Tshikapa. Né le 8 septembre 1960, il est marié et père de 8 enfants. En fonction depuis le 7 février 2020, son mandat a été renouvelé par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
La Pros.
*Décidément, une date reste marquée dans les agendas. Le 25 juin 2023, la CENI, selon le calendrier qu’elle avait publié, il y a plusieurs mois, va convoquer le corps électoral et procéder, dès le jour suivant, à l’ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures. Normalement, les Etats-Majors des Partis Politiques aussi bien de l’Union sacrée que de l’ensemble de la classe politique, sont appelés à compulser les dossiers des candidats à engager dans la course aux législatives nationales et provinciales. Puis, le moment venu, vers le mois de septembre prochain, ce sera la tour, pour la même CENI, de la convocation de l’électorat pour les empoignades finales autour de la Présidentielle, telle que prévue, le 20 décembre 2023. De telle sorte que le 24 janvier 2024, le nouvel élu entre en fonction, conformément à la Constitution et aux lois de la RD. Congo. Ainsi, l’équipe Kadima aura-t-elle fini avec la première phase des élections, avant de se lancer, plus tard, dans un nouveau cycle des joutes visant, in fine, la recomposition, à la fois, du Sénat et des Gouvernorats de Provinces.
Mais, qui sont prêts à répondre à ce rendez-vous ? Quels sont les Partis, Plateformes ou Regroupements Politiques qui s’y préparent ? Si, à l’Union sacrée, l’heure est au rappel des troupes pour y aller, il n’en est pas du tout le cas du côté des Opposants au régime actuel ainsi qu’à ses dirigeants.
Là où Adolphe Muzito, Leader de Nouvel Elan, dénonce les chiffres et appelle à rectifier le tir en ce qui concerne le fichier électoral ayant conduit à l’examen et à l’adoption de la Loi portant répartition des sièges, les autres Opposants, eux, sont à l’extrême.
Tenez ! Le Groupe de quatre constitué de Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga cherche, plutôt, à remettre les clepsydres à zéro. Comme au FCC, ce Groupe-là qui a même annoncé son meeting, le 17 juin 2023 et une nouvelle marche, le 21 juin 2023, exige, par contre, la recomposition de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, tout en réclament la révision de la Loi électorale adoptée au Parlement et promulguée en 2022.
Et, au comble de tout, si une telle brèche était ouverte, elle déboucherait, à coup sûr, sur un glissement dont seul un dialogue ex ante, tenterait de sauver les meubles.
Or, à ce jour, le schéma de la CENI, du moins tel qu’elle le présente, dans son almanach, démontre, si besoin en était encore, toute la volonté d’en découdre avec les élections 2023 dans les délais, nonobstant quelques écueils liés notamment, à l’insécurité dans une partie du territoire ainsi que la plupart de préalables techniques. L’affaire du consensus tant sollicité ne semble pas, visiblement, faire partie des préoccupations, ni des missions de la CENI.
Que va-t-il se passer ?
Deux tendances vont en arriver aux prises. L’une, celle de l’Union sacrée ira aux élections. Tandis que l’autre, la deuxième, boycottera ces élections et rejettera, comme il faut s’y attendre, les résultats.
Ce jour-là, en effet, cette deuxième tendance ‘’radicalisée’’ ne s’offusquera nullement à jeter en pâture et le bébé et, même, l’eau de bain.
D’où, cette fois-là, une autre perspective de dialogue ex post s’ouvrirait pour voir comme gérer le lourd contentieux électoral et gouverner le pays.
A moins que chemin faisant, l’on retrouve une nouvelle piste neutre qui conduirait à retarder les élections 2023 et instituer une transition, comme l’avait déjà si bien suggéré Marie-José Ifoku.
LPM
Dans le deuxième épisode de "Citations Classiques par Xi Jinping", Mme Patricia Castro Obando, professeur à l'Université pontificale catholique du Pérou, et Jia Jiabin, présentateur de CGTN se rendent au Centre du numéro vert 12345 de Beijing pour connaître la gouvernance urbaine de Beijing. « Le peuple est au centre de tous les efforts et de toutes les politiques de l'État. » Voici une idée partagée de Mme Patricia Castro Obando. Regardez la vidéo complète pour connaître la pensée axée sur le peuple qui a une influence durable dans la culture chinoise. https://francais.cgtn.com/news/2023-06-03/1664935727741558786/index.html