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Pourquoi la question salariale doit-elle nous préoccuper ?

(Par le Prof. Patience Kabamba)

*Les écarts salariaux en République Démocratique du Congo sont tellement énormes que le silence autour de cette question est pour le moins surprenant. J’entends souvent les gens dire que pour que les choses changent au Congo, il faut changer l’homme Congolais, ou il faut changer de mentalité. Objectivement, la mentalité d’un député national qui touche 21000$ par mois est différente de celle d’un enseignant qui a juste 100$ le mois.
Je voudrais faire écho à la pensée matérialiste de Karl Marx qui insiste sur le fait que ce n’est pas la conscience qui détermine les conditions sociales, mais c’est plutôt les conditions sociales qui déterminent la conscience. Les mentalités des Congolais paupérisés ne changeront pas tant que leurs conditions sociales resteront les mêmes. La question salariale est par conséquent d’une grande importance. Un salaire doit être capable de vous nourrir, vous loger, vous permettre de vous faire soigner quand vous ou vos enfants êtes malades, le salaire doit aussi vous permettre d’épargner. En plus, le salaire doit être indexé sur l’inflation. Si le taux du dollar augmente par rapport aux francs congolais, le salaire doit aussi augmenter à la même proportion.
Au Congo, seule une poignée d’individus reçoit un salaire qui réponde aux critères ci-haut. C’est ce que le souverain pontife appelait vole institutionnalisé à travers des salaires illogiques, qui ne traduisent pas la réalité du pays. Changez les conditions de vie des congolais , vous verrez que leur mentalité changera aussi et ils défendront ce pays contre les ennemis internes et externes. Dans la suite de ce texte nous allons théoriser le concept de salaire pour plus d’éclairage intellectuel. Le salaire est un concept politico-économique, il nous construit en même temps comme des citoyens politiques et comme des objets économiques.
La question salariale est intrinsèquement conflictuelle. Au cœur du salaire il y a une tension dialectique entre la reconnaissance du salarié comme sujet marchand dans l’économie et sa reconnaissance comme citoyen actif doté de droits civiques dans le politique.
Il s’ensuit donc un conflit permanent au sein de la logique marchande salariale entre le résultat inégalitaire d’une définition de l’être par l’avoir et une base contractuelle postulant l’égalité des personnes.
Cette tension doit être régulée pour que le marché de travail fonctionne comme un marché pacifié. La régulation se fera de l’intérieur et de l’extérieure. De l’intérieur l’on fait les négociations de principes hiérarchiques consensuels à l’intérieur du régime même d’accumulation. De l’extérieur, par l’édiction des principes de justice sociale et de politique publique limitant les écarts des revenus et de patrimoine.
En d’autres termes, on a d’une part, le salarié qui accepte sans autre forme de procès, de se laisser traiter comme une chose dans la production, tout en se considérant, d’autre part, comme libre et égal aux riches dans la société civile.
Enfin, il y a deux visions différentes du salaire selon que l’on est patron ou salarié.
Le patron voit dans le salaire, le prix du travail alors que le salarié voit dans le salaire de quoi vivre avec sa famille en consommant.
Il nous est possible de construire le salaire sur un mode communiste, c’est à dire que le salaire n’est pas la reconnaissance de nos besoins. Nous ne sommes pas définies par nos besoins, ni par notre pouvoir d’achat. C’est à cela que le capitalisme veut nous réduire. Nous luttons pour sortir de la rémunération à la tâche. Le salaire n’est pas la reconnaissance de notre contribution concrète. Mais le salaire est lié à notre qualification comme producteurs des valeurs.
La qualification ne nous pose pas comme des êtres des besoins, mais comme des producteurs des valeurs. Il faut payer les gens pour la qualification dont ils sont porteurs.
La grande nouveauté de notre construction salariale est que la qualification n’est pas liée au poste de travail, mais a la personne. Vous pouvez donc quitter votre poste de travail, mais vous gardez votre salaire.
Contrairement à la vision libérale capitaliste qui considère le salaire comme une affaire privée où la question citoyenne salariale est subordonnée à celle de la hiérarchie entre propriétaires, notre démarche la considère au contraire comme une affaire publique, comme une solution aux problèmes posés des politiques d’actions et de construction d’une citoyenneté générale qui récuse toute différentiation entre types de propriétaires.
La qualification nous pose comme des contributeurs à la production de la valeur. Nous sommes les seules légitimes à reconnaitre cette valeur. On paye le travailleur pour la qualification dont il est porteur.
La qualification n’a rien à avoir avec le diplôme. Celui-ci est une certification que l’on est capable de faire un travail concret dans tel domaine ou tel autre. Un diplôme de chirurgien certifie que son porteur est capable de faire une opération chirurgicale. Il ne vous qualifie par pour autant pour un tel travail ou un tel autre. La qualification provient au terme d’une longue expérience de plusieurs décennies où la société place sa confiance en vous pour la production des valeurs sanitaires. Une infirmière expérimentée est généralement plus qualifiée comme productrice des valeurs médicales qu’un médecin qui vient de terminer ses études de médecine. Le diplôme de médecine certifie simplement que son porteur est capable de poser un acte médical. Aujourd’hui, nous avons une prolifération des médecins spécialistes en santé publique. Cela est parfois un subterfuge pour couvrir le manque de pratiques cliniques. C’est au bout d’une décennie de pratiques cliniques que l’on devient qualifier. Ces vieilles habitudes commencent à disparaître au profit de la santé publique. Nous aurons de moins en moins des médecins qui ont la mains à partir des pratiques cliniques de plusieurs années. Les salaires doivent être attachés à la qualification et non au diplôme. Une infirmière expérimentée ou qualifiée devrait percevoir un salaire plus élevé qu’un médecin en début de carrière.
Tous les salaires en République Démocratique du Congo doivent être revus pour répondre au rôle qu’ils doivent jouer. L’opacité autour de salaires des uns et des autres fait le lit de la corruption qui a élu domicile dans notre pays. Une commission sur les salaires doit être instituée au niveau du parlement ou de la présidence pour proposer des barèmes plus réalistes et qui ne visent que le bien-être de la population.

Pourquoi la question salariale doit-elle nous préoccuper ?
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Ituri : quelques quartiers de Bunia plongés dans le noir sans électricité

*Au-delà de l’insécurité grandissante, la Ville de Bunia est, depuis un certain moment avec quelques-uns des ces quartiers, à savoir, Kindia , Hoho, Lumumba plongés dans le noir à cause de la carence répétée de l’électricité.
Cette situation préoccupe au plus haut degré la population de la ville qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Dans une ville dont les activités tournent vivement grâce à la présence du courant électrique, la population s’inquiète de cette situation qui, jusqu’à preuve du contraire, ne semble pas trouver la solution de la part des autorités provinciales.
A en croire M. Alain Mukoko, responsable d’une station radio, depuis un certain moment, la chaîne ne sait plus très bien émettre à cause de la carence du courant.
Ce qui, vraisemblablement, impacte sur la fidélité des auditeurs. Il a, ensuite, émis le vœu de voir les autorités concernées s’impliquer pour trouver une solution rapide à cette situation somme toute dramatique.
Dans le même ordre d’idées, ces mêmes cris d’alarme ont également lancés par les tenanciers des chambres froides, bistrots et alimentations etc.
Il y a lieu de signaler que tous les efforts fournis pour atteindre les responsables de la société attitrée en matière de fourniture du courant électrique sont restés, du moins jusqu’ici, vains.
Patrick Van Ndibu depuis Bunia

 

Ituri : quelques quartiers de Bunia plongés dans le noir sans électricité
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RDC : « La Loi Tshiani est un cri d’alarme contre la déstabilisation qui ravage le territoire national »

(Par Georges Buse Falay, Ancien Directeur de Cabinet de Mzee Laurent-Désiré Kabila)


La proposition de loi sur la congolité continue de marquer l’actualité, en ce qu’elle limite aux congolais de père et de mère l’accès au poste de Président de la République et à ceux des Chefs des Corps Constitués.
J’ai résolu de donner mon opinion sur cette proposition de loi en ce jour, en ma qualité de Directeur de Cabinet de feu Président Laurent Désiré Kabila, de Ministre de l’Energie avant la Transition jadis organisé par l’Accord Cadre de Sun City, et de Sénateur Honoraire.
Je partage l‘esprit souverainiste qui transparait dans cette proposition de loi, car elle rend l’accès aux postes de souveraineté impossible aux congolais qui ne sont pas de mère et de père congolais d’origine.
En effet, d’une manière générale, le Pouvoir d’Etat s’exerce au travers de la prise des décisions stratégiques et tactiques à caractère militaire, économique, financier, monétaire, politique, diplomatique et social.
Ces décisions sont prises notamment selon la perception que les services des renseignements spécifiques ont des mondes militaire, économique, financier, monétaire, politique, diplomatique et social.
Cette perception est rendue possible par la collecte, l’analyse et le filtrage des informations reçues par ces services, qui ont pour mission d’identifier tout projet en gestation, en maturité ou en cours d’exécution, en vue .de déstabiliser la paix ou la sécurité nationales.
Ces informations doivent remonter chez les décideurs du niveau stratégique, pour être ensuite répercutées aux décideurs du niveau tactique, avant leur exécution par les structures du pouvoir à la base.
Cette proposition de loi devrait donc s’étendre aux animateurs du secteur de la sécurité du territoire et de la défense nationale, qui doivent rendre les décisions tactiques opérationnelles dans la loyauté.
En termes clairs, dans les corps de l’Armée et de la Police Nationale, les Officiers Subalternes, devraient également être des congolais de père et de mère, congolais d’origine, congolais naturalisés exclus.
Par ailleurs, la loyauté absolue devrait toujours être garantie dans les services des renseignements. Pour cette raison, les conclusions de leurs travaux ne devraient jamais tomber entre les mains des ennemis de la Nation Congolaise. Aussi doivent- ils être congolais de père et de mère.
En clair, il s’agit des congolais d’origine. Les congolais naturalisés devront donc être exclus du bénéfice de cette proposition de loi.
Je m’appuie sur l’Atlas de l’organisation Administrative de la RDC publié par le Prêtre Catholique Léon de saint moulin.
Dans cet important document, la question des ethnies présentes en RDC avant 1960 clarifie de toute évidence la question des congolais qui au départ, étaient des réfugiés politiques devenus congolais.
En effet, l’Atlas de l’organisation Administrative de la RDC permet de remettre en question la création d’une commune rurale dans les hauts Plateaux de Minembwe par le Ministre de la Décentralisation en 2019.
Cet Atlas donne raison à ceux qui, comme moi, croient que « le concept des nationalités» repris dans l’article 10 de la constitution est une hérésie par rapport à la vision des Pères de l’Indépendance sur la congolité exprimée dans la première constitution post-coloniale.
Selon cet Atlas, à part les Bafulero et les Bavira, aucune autre Tribu n’est identifiée formellement dans le Territoire d’Uvira. Cet Atlas mentionne uniquement les chefferies Bafulero, Bavira et Ruzizi.
Ma position par rapport à la proposition de loi sur la congolité est un cri d’alarme contre la déstabilisation qui ravage le Territoire National à partir de l’Est de la République Démocratique du Congo.
De toute évidence, cette déstabilisation est entrée dans la phase de son extension dans d’autres coins du Territoire National, dans la même stratégie au travers de laquelle elle avait commencé à l’Est.
C’est le cas dans le Territoire de Kwamouth, dans la périphérie Est de la Ville Province de Kinshasa, et plus récemment encore, le même type de déstabilisation secoue le Territoire d’Opala dans la Tshopo.
Les pyromanes d’aujourd’hui voudraient devenir les pompiers de demain dans le but de s’imposer après avoir divisé pour régner en dominateurs, phase ultime prévue après celle de la balkanisation.
Pour commencer, ils ont lancé une guerre par procuration à l’Est de notre Pays, guerre qu’ils mènent par procuration sur un terrain politico-militaire qui, selon leurs plans, est supposé conquis d’avance.
A cet effet, ils ont d’abord organisé l’infiltration dans le secteur de l’économie nationale au temps de Bisengimana, alors Directeur de Cabinet de feu Président Mobutu, et ont poursuivi cette stratégie après la mise en application de l’Accord Politique de Sun City.
Il est temps de mettre fin aux infiltrations, source des trahisons qui ont réduit l’efficacité des décisions stratégiques ou tactiques prises dans la lutte contre les dévastations qui perdurent à l’Est du Pays.
En particulier, par rapport à l’Armée, à la Police, et à leurs Services des Renseignements respectifs, cette proposition de loi devrait appliquée dans toute sa rigueur, si elle était votée au Parlement.
Pour conclure, je tire toute ma démarche de la Sainte Bible, dans l’une des recommandations que Moïse avait données aux enfants d’Israël. Ils étaient en alors en route vers la terre la promise, après la libération de l’esclavage en Egypte pendant environ 430 mauvaises années.
En effet, dans les versets 14 à 15 du chapitre 17 du livre du Deutéronome, il est écrit, je cite : « Lorsque tu seras entré dans le Pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, lorsque que tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m’entourent, tu mettras sur toi le roi que choisira l’Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère».

 

RDC : « La Loi Tshiani est un cri d’alarme contre la déstabilisation qui ravage le territoire national »
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Kwilu : 52.484 inscrits ont affronté les épreuves hors session des examens d'état 2023 à l'EPST Kwilu 2

Les épreuves hors session des examens d'état 2023 viennent d'enregistrer au total 42.474 candidats inscrits pour la Division provinciale de l'Enseignement primaire, secondaire et techniques (EPST) Kwilu 2. Tous ont été répartis dans 145 centres parmi lesquels 15 nouveaux créés cette année.
L'inspecteur provincial principal (IPP) de l'EPST Kwilu 2, Justin Dieudonné Nsimba Vuvu, a livré cette information ce lundi, 08 mai 2023 lors du lancement officiel. La cérémonie a eu lieu, cette fois-ci , à l'institut Mère Saint Paul à Kikwit 4.
L'IPP a affirmé que cette année il y a eu accroissement de 9 pour cent pour les filles et 14,9 pour les garçons.
"Nous vous invitons à un travail personnel. Pas de tricherie", a-t-il déclaré.
De son côté, le maire de Kikwit, Abe Ngiama, qui a représenté le gouverneur de la province du Kwilu, a invité tous les candidats à l'assiduité et les cadres de l'EPST Kwilu 2 à accomplir leurs tâches conformément aux instructions.
"Je loue les avancements enregistrés dans le secteur de l'éducation avec la gratuité de l'enseignement de base en République démocratique du Congo. Ces épreuves constituent la porté d'entrées aux enseignements des institutions supérieurs et universitaires", a indiqué le numéro un de Kikwit.
"Que ceux qui vont réussir soient vraiment les meilleurs", a-t-il ajouté en lançant officiellement ces épreuves au nom du gouverneur.

Badylon Kawanda

Kwilu : 52.484 inscrits ont affronté les épreuves hors session des examens d'état 2023 à l'EPST Kwilu 2
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Audit du fichier électoral : Catholiques et Protestants s’en tiennent à un organisme indépendant expérimenté

A sept mois des élections en République démocratique du Congo, la Centrale électorale est loin de mettre tous les protagonistes d’accord autour de l’audit du fichier électoral. A la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’on soutient qu’aucune organisation n’est spécialisée dans l’audit du fichier électoral, avant de préciser que même l’OIF fait recours à des experts indépendants pour réaliser ce travail.
Dans un communiqué signé par Mgr Donatien N’shole et Rev. Eric Nsenga, la mission d’observation de ces deux confessions religieuses demande plutôt à la CENI de se tourner vers un organisme indépendant expérimenté, en impliquant quelques experts nationaux. Les deux confessions religieuses craignent que l'équipe qui sera mise en place ne soit pas indépendante. Par voie de conséquence, son rapport pourrait être orienté ou manipulé suite à l'avis d'appel à candidature de la CENI sur la mission d'audit externe du fichier électoral 2022-2023.
La mission CENCO-ECC prévient, par ailleurs, que par cette logique de la Commission électorale , il y a risque élevé de ne pas trouver un consensus sur le fichier électoral. Et que la méfiance entre les acteurs politiques va être renforcée et la confiance du public au processus électoral va de plus en plus se détériorer. In fine, la crédibilité du processus électoral et des résultats qui en résulteront sera de plus en plus entamée.
Les précisions de la CENCO-ECC
A en croire la CENCO -ECC, le point 17 de cet appel à candidature indique que la Centrale électorale va recruter des consultants qu'elle même va organiser pour conduire l'audit du fichier constitué par elle-même la CENI. En outre, le point 14 permettra à la CENI de censurer la méthodologie de l'audit et le rapport qui en résultera.
"L'audit externe d'un fichier électoral fait partie de bonnes pratiques électorales. Beaucoup d'États Africains où il y a méfiance entre les acteurs politiques et le déficit en confiance du public au processus en font recours. Il est normalement conduit par une organisation ou un organisme indépendant sélectionné dans la transparence, conformément aux principes d'avis d'appels à candidatures et au cahier des charges de l'OGE", dit la CENCO -ECC.
Et d'ajouter : " Ces dispositions sus-évoquées sont par ailleurs en contradiction avec une autre du point 17 qui voudrait qu'aucune partie prenante ne soit en situation de conflit d'intérêt".
La mission déclare qu'il est, donc, de l'intérêt de la CENI et du processus électoral lui-même qu'un organisme indépendant expérimenté sur la matière soit identifié et invité pour réaliser, en impliquant quelques experts nationaux.
La mission CENCO-ECC déclare, en outre, que la durée de 6 jours semble insuffisante pour analyser le cadre juridique et réglementaire dont toutes les procédures y afférentes, évaluer l'unicité de chaque électeur de l’échantillon, évaluer l'inclusivité, l'exactitude et l'exhaustivité du fichier et rédiger les différents rapports.
Entretemps, la MOE CENCO-ECC attend les réponses à son questionnaire soumis lors des journées portes ouvertes et réitère sa demande à la CENI consistant à la convocation d'un cadre de concertation où certaines préoccupations liées aux opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs devraient être traitées. Sur ce, les catholiques et les protestants annoncent la publication de son rapport final sur l'inscription des électeurs pour le lundi 15 mai prochain.
Emma Muntu

 

Audit du fichier électoral : Catholiques et Protestants s’en tiennent à un organisme indépendant expérimenté
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Suivi du PDL 145 Territoires au Kongo Central : La délégation de la Primature et les experts de la CFEF satisfaits de l'évolution positive des travaux à Sekebanza et à Lukula

La délégation dépêchée par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, pour faire le suivi des travaux exécutés dans le cadre du Programme de Développement local des 145 Territoires poursuit sa mission dans la province du Kongo-central. Les conseillers principaux du Premier Ministre et des experts de la Cellule d'Exécution des Financements en Faveur des Etats fragiles (CFEF) ont visité, ce jeudi 11 mai, les chantiers des territoires de Sekebanza et Lukula.
A Sekebanza, ils ont noté avec satisfaction l'évolution des travaux de construction du Centre de Santé Boko 2 qui n'attend que la charpente. Sa livraison à la population pourrait intervenir à la fin du mois de juillet, avec l'Aménagement extérieur. Le territoire bénéficie à lui seul 20 ouvrages dont les travaux de maçonnerie sont à 90%.
Le Centre de santé Boko 2 est le tout premier ouvrage en matériaux durables que le PDL-145 offre à la population de ce coin de la République. Selon l'entreprise PROCOM sélectionnée par la CFEF pour exécuter les travaux, les bénéficiaires ont très bien accueilli ce projet.
« L'ouvrage a été bien accueilli par les autochtones. Par exemple du point de vue accessibilité, il y avait une petite difficulté pour accéder dans le site. Mais, contents de la construction de cette ouvrage, les notables du coin ont arrangé la route qui nous aide à accéder au chantier. Ça, c'est le premier hôpital en matériaux durables. Dans l'ensemble du territoire, le Chef de l'État a pensé à plusieurs villages et secteurs. Mais ici à Boko, c'est le premier ouvrage en matériaux durables qui sera livré, si tout va bien, d'ici à la fin du mois de juillet », a déclaré le superviseur du chantier et l'un des responsables de PROCOM, l'ingénieur Jean-Claude Matondo.
Après le centre de santé Boko 2, l'équipe s'est rendue à l'école primaire Kintata 2, toujours dans le territoire de Sekebanza. Ici, le constat est tout aussi très satisfaisant. Les habitants du coin vont bientôt bénéficier, pour la première fois de l'histoire, d'une école primaire moderne, construite en matériaux durables, qui vient ainsi remplacer celle construite en briques à dobe. Une œuvre du Gouvernement de la République, qui vient matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi en matière de la gratuité de l'éducation.
Les enseignants et le comité des parents n'ont pas caché leur joie pour remercier de vives voix le Chef de l'État et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
En Territoire de Lukula, les travaux de construction du Centre de Santé de Kimpwanza, évoluent aussi à grande vitesse. Avec un taux de réalisation de 50%, l'entreprise MW Afritec qui exécute les travaux, annonce la livraison du bâtiment le 13 août prochain.
Le Médecin directeur de cette institution hospitalière en a profité pour remercier le Chef de l'État et le Gouvernement Sama Lukonde qui n'a ménagé aucun effort pour que le PDL-1450 T devienne une réalité. Le Chef de secteur de Patu et toute la notabilité du coin ont salué, à sa juste valeur, ce projet phare du Chef de l'Etat.
A quelques kilomètres du centre de santé Kimpwanza, la délégation de la Primature et les experts de la CFEF ont également constaté l'évolution positive des travaux de construction du bâtiment administratif devant abriter le bureau de l'AT et des services administratifs du Territoire de Lukula.
Ici, les travaux de la maçonnerie sont à 90% du taux de réalisation. Un motif de satisfaction pour l'Administrateur du Territoire de Lukula, Damas Diakanua Mpila, qui a salué de vive voix le PDL-145 T, tout en remerciant le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui dotent, pour la première fois dans l'histoire, son territoire d'un bâtiment administratif.
Un sentiment de satisfaction également lisible sur le visage du CP Tony Munongo, Point focal PDL-145 T à la Primature.
« Je voudrais d'abord ici témoigner de la gratitude que nous avons en regardant toutes les équipes et les efforts qui sont fournis par l'agence CFEF et les différentes entreprises que nous avons trouvées à Sekebanza et maintenant ici à Lukula. Parce qu'on a a pu se rendre compte de différentes difficultés qu'il y a sur le terrain en termes d'approvisionnement, en termes de ressources pour pouvoir faire les travaux. Mais que malgré tout, nous sommes tout de même dans les endroits du PDL 145 territoires où il y a le plus grand taux d'évolution. On a vu ici qu'on est à l'étape de l'élévation des murs et que même si il y a des difficultés, il y a ici la volonté de surmonter les défis. Donc nous sommes très satisfaits. Mais on reste tout de même à l'écoute de différentes difficultés qui ont été présentées. Parce que c'est un travail qui relève de beaucoup de défis et qui demandent beaucoup d'efforts. Et comme le chef du gouvernement l'a dit, notre Premier Ministre, Sama Lukonde Kyenge, nous sommes un gouvernement de défis. Et ici, on ne s'en cache pas, il y a beaucoup de défis. Mais avec beaucoup de fierté on peut dire qu'ils sont en train d'être surmontés », a-t-il noté.
Motif de satisfaction aussi pour le Conseiller spécial du Premier Ministre, Romulus Kisambe.
« Il faut dire que nous sommes au deuxième jour de notre itinérance de contrôle dans le Kongo central, dans le cadre de ce projet des 145 territoires. Après avoir parcouru aujourd'hui le territoire de Sekebanza et puis finalement ici au chef-lieu du territoire de Lukula, il y a un sentiment de grande satisfaction. Nous avons eu le temps de féliciter les équipes qui sont en train d'exécuter ces ouvrages. Et c'est ici l'occasion aussi de rassurer le Chef de l'État, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que le programme est bel et bien en marche et que le gouvernement, tenu des mains de maître par son Excellence Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, suit de plus près l'exécution de ce Projet. Il est prévu en principe que ces ouvrages soient inaugurés début août. Et à voir l'allure de l'exécution, je ne doute pas un seul instant. On peut rassurer à la plus haute institution que ce programme va être bénéfique pour la population d'ici au mois d'août 2023 », a souligné Romulus Kisambe.
Les travaux évoluent également normalement à l'EP Lukula dont les bâtiments n'attendent que la pose de la Charpente. Pour rappel, l'objectif du PDL-145 T est de corriger les disparités de développement humain durable entre les milieux urbain et rural, de réduire la pauvreté et les inégalités croissantes, et de transformer les conditions de vie des populations en améliorant significativement l'offre publique de services socio-économiques de base dans l'ensemble des territoires ruraux de la RDC.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)

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Infrastructures routières, insécurité et exploitation minière artisanale : Sama Lukonde à la rencontre des préoccupations du Caucus des sénateurs de la Grande Orientale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, le mercredi 10 mai dans son cabinet de travail, la délégation des sénateurs des provinces issues du démembrement de l'ancienne Province orientale : le Bas-Uele, le Haut-Uele, l'Ituri et la Tshopo. Les Honorables sont venus présenter au Chef du Gouvernement les différents problèmes majeures qui attendent des solutions pour le développement de ces 4 provinces respectives, notamment la question des infrastructures routières, de l'insécurité, et de exploitation minière artisanale.
A la tête de cette délégation, le doyen l'honorable sénateur Médard Autsai Asenga, a présenté la carthographie de sa province et autres difficultés qui demandent une attention de la haute hiérarchie. Selon l'honorable sénateur Alphonse UKECL, le Chef du Gouvernement a été très attentif aux différentes doléances. Il a promis que dans les jours à venir, les solutions idoines vont être trouvées afin de permettre le développement de différentes provinces de la Grande Orientale.
« Le Premier Ministre nous a reçus avec une grande promptitude, chose que nous avons beaucoup apprécié. Il a réagi positivement. Il a répondu à tous les aspects des problèmes que nous avons posés. Nous avons posé le problème sécuritaire. En Ituri comme tout le monde le sait avec une province sous état de siège mais pour laquelle on ne trouve pas de solution depuis deux ans. Nous sommes revenus sur cet aspect de chose et évidemment nous sommes en attente d'une décision qui pourra ramener la paix en Ituri. Le problème de sécurité se pose également dans la Tshopo, où il existe des conflits de terres, ainsi que le banditisme urbain. Nous lui avons donné des détails sur ce qui se passe à la Tshopo, dans le Haut-Uélé notamment l'invasion des zones d'exploitation minière artisanale par les chinois, qui privent les nationaux de leur travail dans le temps. Dans le Bas-Uélé, c'est pareil. Du côté de Ango, on note l'incursion des LRA et des Bonroro. C'est incontrôlable. Parce que, comme partout dans l'espace, nous n'avons pas assez d'effectifs militaires. Le Premier Ministre nous a dit que ce sont des problèmes auxquels on a déjà un certain nombre de solutions en cours qui pourront être exécutés probablement d'ici juin », a dit le sénateur Alphonse UKECL.
La Pros.

 

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Numérisation du système éducatif congolais, Belgique : Tony Mwaba chez Kila Kitu Online et Google

Dans le cadre du projet actuel de numérisation du système éducatif congolais, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a rencontré l'équipe Kila Kitu Online et Google à Bruxelles ce jeudi 11 mai 2023.
A cette occasion, il a assisté à la présentation d'une partie du matériel informatique et à des démonstrations des logiciels qui y seront intégrés.
Cette digitalisation vise principalement à moderniser le système éducatif en RDC ; assurer un accès à une éducation de qualité pour tous ; mettre en place un meilleur contrôle de son secteur sur l'ensemble de la République.
(Avec la Cellule de Communication de l'EPST)

Numérisation du système éducatif congolais, Belgique : Tony Mwaba chez Kila Kitu Online et Google
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Début des travaux d’audit externe du Fichier électoral, CENI : moins de dix candidats sélectionnés parmi les deux cents postulants

Conformément à son calendrier électoral, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé le début des travaux dès ce lundi 15 mai 2023 sur le Fichier électoral. Au grand complet, le bureau de la CENI s’est réuni, samedi 13 mai 2023, pour examiner la question en lien avec le recrutement des prestataires devant entreprendre l’audit du fichier électoral. La CENI a annoncé avoir réceptionné approximativement 200 dossiers des candidats locaux et internationaux.
L’organe électoral avait lancé mercredi 10 mai, un appel à candidatures pour le recrutement des personnes physiques devant auditer son fichier externe, après le désistement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Moins de dix candidats ont été sélectionnés parmi les deux cents postulants. Ils vont vite débuter les travaux dès ce lundi 15 mai, a décidé le bureau de la CENI réuni autour de Denis Kadima ce samedi. Ils auront, pour ce faire, six jours de travail.
Il convient de souligner qu’aucune organisation n’a le monopole de l’audit du fichier électoral et que toutes, sans exception, recourent au service d’experts indépendants. Même l’OIF, qui a assuré ce travail depuis 2006, fait recours aux consultants. L’audit externe du fichier électoral ne veut forcement pas dire l’audit international, a fait savoir l’expert électoral Dieudonné Tshiyoyo.
Devant l’impératif du respect de délai constitutionnel, la CENI a, lors de son Assemblée Plénière du 05 mai 2023, levé l’option de constituer une équipe mixte composée d’experts nationaux et internationaux pour conduire la mission d’audit externe du fichier électoral, par le biais d’un appel à candidatures.
L’objectif étant d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en déceler les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives, mais aussi de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
Avec l’audit externe du Fichier électoral, la CENI a une si belle occasion de crédibiliser davantage et d’instaurer un climat de confiance au tour du processus électoral.
La Pros.

 

Début des travaux d’audit externe du Fichier électoral, CENI : moins de dix candidats sélectionnés parmi les deux cents postulants
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