La décision de la région francophone du Canada, le Québec, de ne pas envoyer ses athlètes et artistes aux IXès Jeux de la Francophonie de Kinshasa, est tombée tel un couperet dans les oreilles des Congolais. A près de 25 jours de la tenue de ce rendez-vous prévu du 28 juillet au 06 août 2023, la RDC s’estime poignardée dans le dos après avoir engagé ces travaux de titan.
La sénatrice Francine Muyumba est montée sur ses quatre chevaux pour dénoncer ce qu’elle qualifie de «manipulation visant à discréditer la RDC» en évoquant des raisons de «santé» et de «sécurité». Cette ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse fait savoir : « Ce qu’évoque le gouvernement du Québec n’a aucun sens. La francophonie doit comprendre que la RDC est un pays membre et pas de moindre. En tant qu’organisation, elle se doit de déjouer les manœuvres dilatoires de certains de ses dirigeants qui poussent les Etats à se manifester négativement pour obtenir l’annulation de la tenue de ces jeux à Kinshasa».
Par conséquent, elle invite le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à convoquer l’ambassadeur du Canada pour «comprendre mieux les motivations jusque-là moins convaincantes de la décision de son pays au risque d’influencer négativement les autres Etats membres».
Le Canada s’était désisté
Le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), composé de 18 Etats et gouvernements membres, s’était réuni les 14 et 15 février 2019 au siège de l’OIF à Paris pour prendre acte du désengagement du Canada à organiser les IXès jeux de la Francophonie. La RDC qui a pris la relève comme candidate à l’Organisation de ce jeu après que le Canada a désisté, met les bouchées doubles pour que les infrastructures puissent être rendues au Comité avant le délai.
Entretemps, aucun athlète pour le Rwanda. Kigali n’avait pas confirmé la participation de ses athlètes compte tenu de la tension entre les deux pays. Tandis qu’à la 123ème réunion du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), mercredi 21 juin dernier à Paris, les pays membres avaient reconnu les efforts fournis par la RDC pour relever le défi.
Emma Muntu
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A travers son projet "Congo au féminin ", la première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, tient sa promesse d'honorer les femmes qui ont marqué l'histoire de la République démocratique du Congo. Dans ce même cadre, le premier volume du livre "Légendes du Congo" a été rédigé. Cet ouvrage de 161 pages a été présenté, le jeudi 29 juin 2023 dernier lors d'une cérémonie organisée à la cité de l'Union africaine (UA), en présence du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et quelques membres du gouvernement.
Ce livre raconte les prouesses de ces dames exceptionnelles qui ont marqué l'histoire de la RDC. Dans le premier volume, Marie-Antoinette Mobutu, le duo Angebi et Kanzaku, Micheline Sasa, Elisabeth Mweya Tol'Ande, Françoise De Meyer, Catherine Nzuziwa Mbombo, Friederike Liyolo et Marie-Eugénie Mpongo ont été racontés à travers des écrits et images. Après sa présentation, cet ouvrage a été remis au Chef du gouvernement qui, à son tour, l'a remis à la Ministre de la Culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha. Il s'en est suivi la diffusion d'un documentaire de 35 minutes réalisé sur l'ancienne Première Dame, Bobi Ladawa.
Prenant la parole, l'épouse du Chef de l'Etat Denise Nyakeru Tshisekedi, a remercié ces femmes exceptionnelles pour leurs contributions à l'écriture de l'histoire du pays. Elle a aussi réaffirmé son engagement de promouvoir la jeune fille et la femme congolaises.
«Je vais commencer par remercier nos mamans pour leurs contributions à l'écriture de l'histoire de notre pays, chacune dans son secteur et domaine de compétence. J'ai découvert aussi avec admiration beaucoup de choses que je ne savais pas sur elles, c'est donc avec fierté que nous les honorons. Le voyage ne fait que commencer. À vous, chers partenaires, je vous invite à accompagner ce projet pour mettre en lumière ces femmes qui ont contribué dans l'histoire de notre pays. La suite de ce beau voyage et de découverte aura besoin de votre soutien : vous, opérateurs culturels. Je tiens à ce que vous sachez que je suis disponible pour la promotion de la jeune fille et la femme congolaises », a déclaré Denise Nyakeru Tshisekedi.
Bien avant cela, la directrice de cabinet de la première Dame, Nathalie Lwamba, a rappelé les objectifs du Projet "Congo au féminin" visant à redonner à ces dames leur place dans le livre d'histoire de la RDC. « Ce fût donc une évidence pour la distinguée Première Dame, madame Denise Nyakeru Tshisekedi, de souhaiter redonner toute leur place à ces femmes dans le livre d'histoire », a-t-elle dit.
Par ailleurs, le gouvernement, à travers la Ministre de la Culture, Catherine Kathungu Furaha, a promis d'accompagner ce Programme qui honore les femmes congolaises.
Notons que sur instruction de Denise Nyakeru Tshisekedi, cet ouvrage n'est pas à vendre. L'idée, est de vulgariser les actions de ces femmes parfois méconnues du grand public.
Rappelons que, le Projet "Congo au Féminin" a été lancé par Denise Nyakeru Tshisekedi le 29 octobre 2020. Son objectif est de raconter l'histoire des femmes qui ont marqué l'histoire de la RDC durant les 60 dernières années à travers un ouvrage et des documentaires.
La Pros.
L'organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD en sigle, a choisi la Capitale congolaise pour célébrer son 20ièmeanniversaire. Avant le grand jour prévu le 17 juin, plusieurs autres activités culturelles ont été organisées. Sur ce, la distinguée première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, vice-présidente de cette organisation, a inauguré le jeudi 15 juin dernier dans la soirée, le village de l’OPDAD érigé à l'Académie des Beaux-arts. La coupure du ruban symbolique a donné le ton de cette grande célébration.
Accompagnée de la Première Dame Centrafricaine Brigitte Touadera, des membres du Secrétariat de l’OPDAD et autres délégations déjà à Kinshasa, l'épouse du Chef de l'Etat a visité quelques stands érigés par les structures étatiques, les sociétés commerciales et les petites et moyennes entreprises et a reçu des informations sur les offres et produits présentés.
Le village OPDAD a valorisé au mieux le savoir des congolais. Les hôtes de la RDC ont notamment pu y découvrir le génie congolais à travers cette grande exposition des produits et services locaux.
Des prestations scéniques ont agrémenté cette soirée inaugurale du village de l'OPDAD qui a été ouvert au public pendant tout le week-end.
La Pros.
Mme Jolie Tshibangu a commencé à travailler dans la résidence du Général Numbi pour des travaux de ménage depuis 2020.
La nuit du 30 au 31 août 2021, la veille de la perquisition de la résidence sise N°5 Av Des ORANGERS.
Alors que Mme Tshibangu était dans l'annexe où elle s’acquittait de ses tâches et des fois y passe la nuit, elle a entendu des bruits au niveau de l'entrée principale ; en cherchant à savoir ce qui se passait, elle a vu des hommes armés avec des caisses qu’ils faisaient dans la résidence du Général.
L'un des ses hommes armés, l'a aperçue et c'est là qu’elle fut enlevée.
Sa famille est inquiète. Car, ayant appris que le lieu du travail de Mme Tshibangu a été perquisitionné et depuis, elle est injoignable et Introuvable.
Enlevée, pendant trois jours et puis, libérée clandestinement avec instruction de se sauver, elle quitta clandestinement le pays pour l'Afrique du Sud et de là, elle aurait voyagé pour l'Europe.
G.N/CP
Rose Mutombo, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présidé hier, mercredi 21 juin 2023, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, la cérémonie commémorative de la journée mondiale du réfugié. C’était en présence de la ministre du Genre, Famille et Enfant représentée par la ministre de la Culture Catherine Furaha et la directrice-pays du HCR, Angèle Dikongue-Atangana. Pour cette fois, les échanges ont tourné autour du sort des femmes et jeunes filles réfugiées victimes des violences basées sur le genre.
Dans son intervention, la ministre de la justice et garde des sceaux a affirmé que les violences basées sur le genre sont des délits des droits humains les plus communes. Dans leurs catégorisations, elles sont de plusieurs types : la violence sexuelle sous toutes ses formes, le mariage précoce, la violence domestique, psychologique, économique.
«Je voudrais ici rendre un vibrant hommage à la Très Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, Championne des Nations Unies pour la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits, pour son implication personnelle dans le processus d’élaboration de ces textes combien importants. Enfin, je ne peux clore ce chapitre relatif à l’état de la législation sans signaler le projet de loi sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre qui sera pris par Ordonnance-Loi dans les tout prochains jours», a souligné la ministre de justice.
Elle a rappelé, cependant, que tout un arsenal des lois, que ça soit sur le plan national qu’international, y afférent a été disposé. Il s’agit, par exemple, de la loi fixant les modalités de protection et de réparation au profit des victimes de ces actes ignobles et s'applique aux faits commis à partir de 1993 tandis que le Décret prévoit toutes les modalités de mise en œuvre.
Rose Mutombo Kiese a indiqué qu’on peut également noter au titre des mesures, les actions menées en Synergie avec d’autres Ministères et structures en rapport avec la mise en œuvre des lois et politiques relatives aux VBG telles que les campagnes publiques de sensibilisation sur la question.
Sur le plan judiciaire, malgré les défis liés à la sécurité et au contexte socio-économique, des procès ont été organisés au sein des juridictions militaires particulièrement, pour juger les auteurs présumés des cas de violences sexuelles liées aux conflits. «Malgré ces défis, l’avenir s’annonce meilleur en termes d’amélioration du cadre légal et institutionnel. En effet, je vous ai parlé de la prochaine loi sur les violences basées sur le genre ainsi que de la loi du 26 décembre 2022 qui, grâce au FONAREV, nous permettra d’accomplir des progrès dans la prise en charge holistique des survivantes des violences basées sur le genre, surtout celles liées aux conflits. Ce qui importe le plus, c’est la volonté du Gouvernement de la République de mener une lutte sans merci contre les violences basées sur le genre, surtout à l’égard des populations vulnérables », a achevé la ministre.
A son tour, la ministre de la Culture et Arts Catherique Fuhara, qui représentait celle du Genre, Famille et Enfant, a fait savoir qu’en RDC, ces violences basées sur le genre constituent un fléau qui préoccupe non pas seulement l’ensemble de Congolais mais également la communauté internationale. Cette réalité est d’autant plus vraie pour les personnes les plus vulnérables, en l'occurrence celles qui sont affectées par des décennies de conflits armés qui ont endeuillé la RDC.
Pour Catherine Furaha, l’un des défis majeurs de ces violences basées sur le genre est l’implication de la communauté à la lutte contre toutes les formes de violences faites aux filles et aux femmes. Et la population dans les différentes composantes, y compris les hommes et les garçons participent davantage à toutes les actions tant des sensibilisations que des dénonciations de ces actes dégradants tant pour eux-mêmes que pour les victimes. Ces hommes, on les appelle des hommes genres.
Pour sa part, la directrice-pays du HCR, Angèle Dikongue-Atangana, a souligné que dans le contexte de déplacement forcé, le conflit fait beaucoup de ravages. “Alors, nous avons pensé qu’il serait mieux que nous ayons une discussion autour de cette thématique pour faire un état des lieux et pour s’enrichir des avancées jusque-là faites et regarder ensemble qu'est-ce que nous pouvons faire dans les jours, les mois et les années à venir pour pouvoir circonscrire tant soit peu cette problématique.
Enfin, le vice-président de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles (ANATC), Roger Kabeya Tshimbundu N’kulu, a révélé que les premières vagues de réfugiés sur le sol congolais n’avaient été reçues que par les autorités traditionnelles en tant que frères et sœurs en leur donnant même des espaces pour mener une vie décente. Il en a été ainsi au Nord, au Sud, à l'Est comme à l’Ouest du pays.
Jules Ntambwe
Le 19 juin de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose ou anémie SS. Pour cette année 2023, le thème retenu est : " Dépistage précoce égal meilleur choix".
De la sensibilisation notamment, sur le dépistage précoce ou l'électrophorèse, en passant par l'appui aux structures de prise en charge des malades, la Première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, a, à travers sa fondation fait sienne la lutte contre cette maladie génétique.
En février dernier, la présidente de la FDNT avait procédé à la pose de la première pierre pour des travaux de réhabilitation et de rénovation du centre de médecine mixte et d'anémie SS communément appelé Centre Mabanga situé dans la commune de Kalamu, seul centre public de prise en charge des drépanocytaires.
A ce jour, les travaux évoluent normalement et tout est mis en œuvre pour que ces bâtiments soient livrés dans le délai.
Selon le Coordonnateur technique du bureau de contrôle du Centre de médecine mixte et d’anémie SS, CMMSS en sigle, Serge Fundi, la fin des travaux est prévue d'ici fin octobre de cette année.
"On a préféré une reconstruction totale au lieu de rénover. La construction est faite dans le respect des normes d'un hôpital en tenant compte particulièrement de la catégorie des malades. Il y aura assez d’aération. Cet hôpital aura une capacité des 150 lits, des services élargis comme l'ophtalmologie, la dentisterie et autres", a indiqué le Coordonnateur.
Pendant la durée des travaux, les malades sont internés au centre Yolo Médical où ils sont pris en charge momentanément jusqu'à qu'à la fin des travaux.
La Fondation appuie régulièrement ce centre en produits pharmaceutiques et matériel grâce à ses partenaires.
La Pros.
La célébration du 20èmeanniversaire de l’Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD, a débuté par une conférence plénière le 17 juin 2023.Les Premières dames ont dressé la rétrospective de deux décennies d’actions menées par l’OPDAD en réponse aux défis de développement du continent africain.
Chacune d'entre elles a illustré les réalisations concrètes menées collectivement ainsi que dans leur pays respectif. Parmi les projets emblématiques de cette organisation figurent : la campagne continentale “Free to Shine” visant à stopper l’infection par le VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au Sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique, la campagne “Against Women’s reproductive system cancers in Africa” ou encore celle “Endingchildmarriage”.
En sa qualité de vice-présidente et hôte de l'organisation, Denise Nyakeru Tshisekedi a, dans son speech, indiqué que cette conférence est une occasion de dresser en toute franchise le bilan de deux dernières décennies d'action au bénéfice des populations du continent et de se projeter vers les 20 prochaines années avec beaucoup plus de sérénité, de courage et d'abnégation avec le sens élevé de l'urgence et de la responsabilité.
La présidente de l'organisation Monica GEINGOS, première Dame de Namibie, a exhorté ses homologues à renouveler leur engagement au bénéfice des vulnérables et fixer de nouveaux défis.
Pour le président Félix Antoine Tshisekedi, le plan stratégique de l'OPDAD et ses objectifs sont alignés sur l'agenda 2063 de l'Union Africaine.
Les actions de l'OPDAD cadrent avec les objectifs assignés pour le rayonnement de l'Afrique à l'horizon 2063, a-t-il renchérit.
En sa qualité de champion d'Afrique de la masculinité positive, Félix Antoine Tshisekedi a promis d'accompagner les actions de l'OPDAD pour faire avancer la cause de la femme en Afrique.
Après cette rencontre, les premières dames d'Afrique ainsi que leurs délégations se sont rendues au village OPDAD à l'Académie des Beaux-arts pour découvrir et apprécier la culture congolaise dans toute sa diversité.
La soirée était consacrée à une cérémonie de levée de fonds et la vente aux enchères de bienfaisance.
Cet anniversaire a été célébré sous le thème : "20 ans au service des plus vulnérables d'Afrique ".
Douze premières Dames d'Afrique, les partenaires grands témoins des actions de l’Organisation, tels que les différentes agences spécialisées de l’ONU, ainsi que des représentants de la société civile ont pris part à cet événement.
La Pros.
Il s’est tenu, ce samedi 17 juin 2023, une matinée scénique à l’Université de Kinshasa, autour de l’ouvrage « holocauste au Congo » de Charles Onana, professeur d’universités qui, à travers son œuvre, retrace l’histoire de la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ce livre riche en révélation a, au premier abord, séduit Marie-Claire Mutanda, cadre de l’UDPS et l’une des intervenantes à ce colloque, qui, son tour, a encouragé les étudiants congolais à s’en approprier pour la maitrise de l’histoire de la guerre d’agression dont est victime leur pays.
Il se révèle dans ce livre que plus de 10 millions de congolais ont périt dans cette guerre et au moins 500 000 femmes violées. Charles Onana, auteur de l’ouvrage démontre que cette guerre découle des années 1994, avec l’invasion marquée du Congo par des milices et des troupes de Paul Kagame, soutenu au départ par l’administration Clinton et ensuite par la France.
Dans son innervation, Germain Kuna, qui a parlé sur la question de la perception de la guerre dans l’est de la RDC, a expliqué que cette guerre ne provient pas de sa richesse, «car il y a plusieurs pays plus riches que la RDC n’ont jamais connu ce qui se passe dans l’Est ». Pour lui, c’est à cause de la faiblesse des congolais qui, à l’en croire, aiment pleurnicher. «60 ans après l’Independence, nous ne pouvons plus avoir une telle démarche plaintive », a-t-il dit.
Dans cette même optique, Marie-Claire Mutanda, l’une des intervenantes de ce colloque, a expliqué le résumé de cet ouvrage du docteur Charles ONANA, tout en saluant l’initiative. Elle a profité de cette occasion pour appeler les étudiants congolais à s’approprier cette œuvre «qui aide à connaitre les causes exactes de la guerre d’agression dans l’Est du Congo ».
«L’holocauste, c’est un peu pour signifier que ce qui arrive dans l’est de la RDC n’est pas quelque chose qui est tombé par hasard. C’est plutôt quelque chose qui a été préparé par une main internationale, plus particulièrement par l’Amérique, la Belgique et autres, pour pouvoir permettre le contrôle de ces minerais stratégiques dont ils ont besoin. C’est eux qui appuient Kagame. Je pense que c’était une très bonne démarche que ça soit fait dans le milieu que nous sommes ici, qui est un milieu scientifique qui a permis à ces jeunes gens étudiants de pouvoir écouter cette histoire que nous vivons au quotidien dans notre pays», a déclaré Marie-Claire Muanda.
D’un simple constant, elle note que «Les congolais sont absents pour jouer leur rôle. Le rôle c’est d’abord dans l’information mais aussi le rôle dans l’action pour pouvoir faire comment arrêter ou négocier avec les mains invisibles. On a parlé que le Congo n’était pas fait pour être un pays, mais il est fait pour être une solution, mais comment aujourd’hui le congolais avec toute cette connaissance peut se positionner pour négocier directement avec ceux qui ont besoin de sa richesse. C’est là la question que moi je pose. Je demande à nous congolais de prendre cette connaissance et de chercher de pistes de solutions. Nous disposons des minerais stratégiques qui intéressent le monde entier, nous pouvons discuter et engager des négociations avec ceux qui ont intérêt à ces minerais mais de sorte que nous puissions en bénéficier », a-t-elle soulevé.
Eunice Maleka
La centrale électorale ouvre les bureaux pour la réception des candidatures aux élections législatives, provinciales, municipales et locales, dès le lundi 26 juin prochain. De partout, les Congolaises et les Congolais affûtent leurs armes. C’est le cas Madame Imboyo Makadi Madeleine qui s’est découvert une vocation politique. Comptable de son état, elle est membre de l’UDPS depuis 2006. Elle entend postuler sous la bannière de son parti à la députation nationale aux prochaines élections.
«J’ai beaucoup appris durant autant d’années d’activisme au sein de ma formation politique», confie-t-elle avant d’enchainer : «Ma principale motivation dans la politique, et essentiellement à la députation nationale, est de servir mon pays et mon peuple qui va m’élire. Vous savez qu’un député est l’émanation du peuple. Je vais plaider pour un cadre législatif qui réponde à ses desiderata. Nous n’allons pas là-bas pour nos propres intérêts mais ceux de la population».
Imboyo Makadi Madeleine qui s’est déjà fait une idée dans l’option qu’elle a levée à la députation nationale qui est celle de servir son pays, la RDC, au sein de l’Assemblée nationale, s’engage à proposer des lois qui tiennent compte des aspirations de la population. De la comptabilité à la politique, Imboyo reste convaincue qu’il n’y pas de fossé.
Encourageant la gent féminine à la politique, elle l’exhorte en ces termes : « D’oser et de prendre le courage d’affronter la vie politique comme des hommes. A travers notre détermination, notre combat, notre prestation, nous allons prouver au monde que la femme congolaise est capable au même titre que son partenaire homme. Je reconnais qu’il ya d’autres domaines où nous pouvons nous engager mais optons beaucoup plus pour la politique parce qu’il y a encore beaucoup à faire. La femme ne doit pas rester seulement à la cuisine pour faire le ménage. Les choses ont évolué ».
Emma Muntu
La Ministre des Mines, Antoinette N’samba, a reçu dernièrement dans son cabinet de travail, la délégation de la société ‘’Congo Gold’’, évoluant dans le raffinage de l’or. Au menu des échanges, la question du début de l’exploitation de la nouvelle usine de raffinage de l’or en République démocratique du Congo dont la fin des travaux de construction est pour bientôt.
Au bain de leurs échanges, la délégation a annoncé la date retenue pour l’ouverture proprement dite de la raffinerie de l’or de Bukavu à la ministre de tutelle.
La délégation de ‘’Congo Gold’’ a profité de cette occasion pour solliciter l’autorisation pour commencer le grand travail du raffinage de l’or, qui du reste est une première en République Démocratique du Congo.
A cette question, la délégation s’est dite satisfaite de la réponse donnée par madame la Ministre des Mines qui, du reste, s’est dite prête à accompagner cette initiative qui va générer également de l’emploi aux Congolais.
Sans plus tarder, la ministre des mines a donné son feu-vert à la délégation de Congo Gold, qui peut désormais débuter la production ou le traitement proprement dit de l’or.
Après l’autorisation, la délégation de cette firme a avancé la date du lancement des activités pour le mois de juillet.
Il y a lieu de rappeler que ce projet de construction de l’usine de raffinage de l’or a commencé depuis 2019, soit 4 ans durant, avant sa matérialisation.
Fidel Songo