Journée de restitution et de clôture des activités du mois de marsk, OCC : Christelle Muabilu note les défis et propose des solutions pour les femmes congolaises

Journée de restitution et de clôture des activités du mois de marsk, OCC : Christelle Muabilu note les défis et propose des solutions pour les femmes congolaises

 Le Salon Rouge de l’Immeuble du Gouvernement a vibré, ce mercredi 30 avril 2025, au rythme de la clôture des activités du mois mars, consacré aux droits de la femme. Sous l'égide du Ministère du Genre, Famille et Enfant, en synergie avec de nombreux partenaires institutionnels et de la Société Civile, cet événement phare a marqué la fin d'un mois placé sous le thème : « La Congolaise au centre de toutes les ambitions ». Parmi les têtes d’affiche de cette journée de restitution, Mme Christelle Muabilu, Directrice Générale Adjointe de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), est intervenue pour souligner l'engagement continu en faveur de la cause féminine. La manifestation a réuni de nombreuses autorités du ministère et une mosaïque représentative d'associations féminines.

Christelle Muabilu a pris la parole pour partager les points saillants et les enseignements tirés de la participation congolaise à la 69ème Session de la Commission sur la Condition du Statut de la Femme (CSW69), tenue à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, du 10 au 21 mars 2025.

D’emblée, elle a tenu à rappeler le contexte et l'enjeu majeur de cette rencontre internationale au pays de l’Oncle Sam. Il s'agissait, a-t-elle expliqué, de procéder à l’examen et évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’Action de Pékin adoptée en 1995 à l’occasion de la quatrième conférence mondiale sur les femmes. Un exercice crucial, trente ans après ce jalon historique pour les droits des femmes.

Se faisant la porte-parole de la délégation de la République Démocratique du Congo, une délégation riche par sa diversité, incluant la Société Civile, des ONG, et des représentantes d'entreprises et établissements publics tels que l'ONT, le FPI, la RTNC, la DGDA, la CADECO, la Caisse nationale de Péréquations et l'Office Congolais de Contrôle, Mme Muabilu a détaillé l'objectif précis des travaux menés aux USA, celui d’évaluer les défis actuels entravant la mise en œuvre du Programme d’action ainsi que la réalisation de l’effectivité en ce qui concerne l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

La Directrice Générale Adjointe de l’OCC a ensuite éclairé l'audience sur la méthodologie adoptée à New York, précisant que les travaux étaient organisés en plusieurs panels. Cette structure a permis aux différentes organisations de femmes présentes de s'impliquer activement dans les discussions relatives aux thèmes spécifiques arrêtés pour cette 69ème session.

Parmi les interventions congolaises, celle de Madame Malicka Mukubu, Présidente du Conseil d'Administration de l’Office National de Tourisme, a retenu l’attention de l’auditoire. Intervenant dans le panel intitulé ‘’Avancement des femmes : prérequis pour une société’’, elle a fustigé le fait que malgré son rôle essentiel, la femme se retrouve trop souvent en première ligne face aux injustices, discriminée, violée et réduite au silence’’. Pour étayer son propos, elle a rappelé les étapes historiques de la lutte pour l’égalité, commençant par la conférence mondiale de 1975 à Mexico, en passant par l’adoption de la Déclaration de Beijing en 1995 qui a posé les bases d’égalités des sexes.

Poursuivant son compte rendu, Christelle Muabilu a évoqué sa propre contribution lors du panel : « La femme a besoin de se développer pour développer ». Au cours de cette session, le numéro deux de l'OCC a relevé le fait que les femmes n’ont aucune idée sur les formes de conflits et de violences qui existent dans le monde et elles ne font généralement allusion qu’aux conflits dans les zones de guerre ou au harcèlement et aux conditions dans lesquelles elles travaillent que ce soit les femmes ou les jeunes femmes. Face à cette méconnaissance et aux réalités souvent tues du milieu professionnel, elle a proposé à la CSW69/2025 de pouvoir s’impliquer davantage afin de soumettre des propositions concrètes pour lutter contre les formes de violence et de discrimination en milieu professionnel particulièrement et en ce qui concerne la jeune femme. Elle a insisté sur le fait que  cette dernière connait beaucoup des difficultés surtout lorsqu’elle occupe des hautes fonctions de responsabilité.

Pour une meilleure compréhension du cadre de ces discussions, il a été rappelé que la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Son rôle fondamental est de refléter la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribuer à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles.

En conclusion de son intervention et forte de son expérience de femme dirigeante, Mme Christelle Muabilu a démontré l’importance de porter la voix de la femme travailleuse et professionnelle éprouvant des difficultés au quotidien dans l’application de son rôle, afin de proposer des solutions concrètes qui se traduisent en loi.

La Pros.

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