All Stories

Plénière de l’Assemblée nationale : Retour sur les acrobaties de Vital Kamerhe et Jacques Djoli pour dégager le consensus autour de la constitution des 10 commissions permanentes


La séance plénière de ce samedi 5 octobre 2024 à la Chambre Basse du parlement était hautement politique. Conformément au Règlement intérieur, les 21 groupes parlementaires sont désormais connus. Le consensus sur la présidence des 10 commissions permanentes de même que la répartition des postes au sein de leurs bureaux respectifs est le fruit d’âpres négociations politiques et surtout de l’habileté ou l’ingéniosité du Speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et du Rapporteur Jacques Djoli qui n’ont ménagé aucun effort lors de multiples réunions marathon.
« Mwalimu » Kamerhe a commencé par rendre hommage aux nombreuses des drames qu’a connu récemment la République démocratique du Congo de même qu’à l’icône planétaire Mutombo Dikembe, ce grand Congolais qui a fait des merveilles à la NBA et qui a toujours posé des actes humanitaires. Le Président de l’Assemblée nationale est revenu sur le naufrage d’une embarcation de fortune sur le lac Maï Ndombe pendant les vacances parlementaires (plus de 200 morts), sur l’accident d’un camion remorque qui a emporté des vies humaines sur la route nationale n°1 dans le Kongo Central, sur le bateau qui a sombré dans le lac Kivu. Le gouvernement aussi bien provincial que central a été sommé de donner le vrai bilan de ce drame. Une minute de silence a été observée en mémoire de tous ces morts.
Abordant le premier point inscrit à l’ordre du jour, la présentation des groupes parlementaires de cette législature, le « Pacificateur » a donné la parole au Rapporteur Jacques Djoli Eseng’Ekeli en vue de procéder à l’appel nominal des membres composant chacun des 21 groupes parlementaires et leur entérinement par la plénière. Il s’agit de AFDC-A, AA/UNC, AAB/CODE et Alliés, UDPS/Tshisekedi, Dynamique Agissons, 3 Alliances, Bonne gouvernance, Consolidons les acquis, Ensemble, MLC/A, Le peuple d’abord, Patriotes, 2 ATDC, Bâtissons le Congo, AB50–AVK 2018, AUN/AMC/PALU, AACPG/A, Congo uni, AACRD/PALU et Alliés, Alternative divine, Le peuple souverain. Les non-inscrits ont aussi été cités. Tous ont eu droit à des frénétiques applaudissements.
Péripéties de la constitution des commissions permanentes
Le second point à l’ordre du jour c’était « l’épineuse question des commissions permanentes », dixit Vital Kamerhe. Il a rappelé aux élus du peuple le contenu de l’article 47 du Règlement intérieur de cette institution parlementaire portant sur la constitution des commissions permanentes. Il est ainsi libellé : « Après la constitution des groupes parlementaires, le Bureau de l’Assemblée nationale fixe la date de la séance au cours de laquelle les commissions permanentes seront constituées. Au plus tard vingt-quatre heures avant cette séance, les groupes parlementaires transmettent au Bureau la liste de leurs délégués à toutes les commissions. Les non-inscrits s’inscrivent personnellement dans les commissions de leurs choix. Après réception de toutes les listes, le Bureau procède à la répartition des membres par Commission et établit les listes définitives qu’il soumet à l’approbation de l’Assemblée plénière en tenant compte du profil de chaque député et de la configuration politique de l’Assemblée nationale. »
Le Président Kamerhe a indiqué que chaque commission doit comporter au moins 40 membres et que l’opposition doit en piloter une. Les dix commissions permanentes se présentent comme suit (article 44 du Règlement intérieur) : Commission politique, administrative et juridique ; Commission économique, financière et de contrôle budgétaire ; Commission sociale et culturelle ; Commission relations extérieures ; Commission défense et sécurité ; Commission environnement, tourisme, ressources naturelles, développement durable ; Commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologie de l’information et de la communication ; Commission égalité des chances, genre, famille et enfant ; Commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions, des recommandations et des politiques publiques ; Commission Droits de l’homme.
Il s’est tenu plusieurs réunions marathon avec tous les groupes parlementaires, d’une part, et avec l’UDPS et Mosaïques, d’autre part. « Ce n’était pas facile », a reconnu Kamerhe. L’un des critères fixés lors de ces âpres négociations c’est les forces politiques. « Le pays traverse des moments difficiles. Ce n’est donc pas le moment de nous diviser à cause des positionnements dans les commissions », a déclaré le Speaker de l’Assemblée nationale avant d’ajouter : « Le temps n’est pas notre meilleur allié ». Il a ensuite demandé au Rapporteur de retracer la méthodologie de travail en toute clarté. Le Professeur Jacques Djoli a précisé que trois groupes parlementaires n’ont pas déposé jusque-là les propositions de répartition de leurs membres dans les commissions permanentes. Il s’agit de l’UDPS/Tshisekedi, Le peuple d’abord et Consolidons les acquis.
Le Rapporteur de l’Assemblée nationale a rappelé que chaque groupe parlementaire devait envoyer tout au plus trois noms de chacune des commissions permanentes. Malheureusement, l’on dénote un nombre pléthorique particulièrement dans les commissions PAJ, Economico-financière et Aménagement du territoire. Alors que d’autres telles que les commissions Genre, famille, enfant, ou Droits de l’homme sont délaissés par les députés. Une réaffectation s’impose pour équilibrer la composition des 10 commissions permanentes. « Si les présidents des groupes parlementaires assument leurs responsabilités, nous pouvons avant la date du lundi 7 octobre avoir toutes les commissions », a-t-il martelé.
L’honorable Jacques Djoli a, ensuite, abordé la « question difficile » de répartitions des bureaux des commissions permanentes. « Sur vos instructions, j’ai élaboré avec le concours des services un draft de répartition des responsabilités dans les bureaux des commissions permanentes », a-t-il indiqué. Il s’est basé sur les 21 groupes parlementaires mais, faut-il le préciser, qui se structurent en familles politiques. A titre d’exemple, quand il faut recevoir le groupe UDPS, celui-ci se présente au nombre de 150 députés à raison de 75 pour l’UDPS et 75 pour les Mosaïques. Ce qui représente environ 30% pour une Assemblée de 500 membres. Pour les présidences desdites commissions, il fallait s’en tenir aux résultats politiques sortis des urnes.
Par conséquent, l’UDPS et Mosaïques ont, après plusieurs concessions, obtenu la présidence de quatre commissions en plus du comité de sages, l’opposition une présidence, et le reste de la majorité au pouvoir se partage les cinq autres. En plus du comité de sages, UDPS et Mosaïques prennent les présidences de la Commission politique, administrative et juridique ; Commission économique, financière et de contrôle budgétaire ; Commission défense et sécurité ; Commission genre, famille et enfant. AB va diriger la Commission sociale et culturelle (Dynamique Agissons). AFDC-A de Modeste Bahati prend les commandes de la Commission relations extérieures. Pour l’UNC chère à Vital Kamerhe, c’est la Commission environnement, tourisme, ressources naturelles, développement durable. Pour AAP/CODE, c’est la Commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions, des recommandations et des politiques publiques. Ensemble de Moïse Katumbi prend la présidence de la Commission Droits de l’homme et le MLC prend la présidence de la Commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologie de l’information et de la communication.
Concernant les postes au sein des bureaux respectifs des commissions permanentes, l’UDPS et Mosaïques ont au total 16 postes sur 50. Quant aux autres groupes parlementaires n’ayant pas obtenu la présidence, ils vont occuper d’autres postes dans différents bureaux suivant l’arithmétique politique. Kamerhe a remercié Djoli pour sa brillante démonstration. Le Président de l’Assemblée nationale a précisé que toutes les commissions auront droit aux mêmes frais de fonctionnement. Le groupe Congo uni désire arracher la deuxième vice-présidence d’une des commissions. Quant à Ensemble, elle veut aussi obtenir le poste de Rapporteur adjoint de la Commission économico-financière. C’est déjà fait. Vital Kamerhe a instruit le Rapporteur de multiplier les tableaux coloriés relatifs à la répartition des postes par commission et les mettre à la disposition des présidents des groupes parlementaires. Quelles acrobaties ! « Tout est question de volonté politique », a-t-il conclu. C’est sur cette note consensuelle empreinte de sérénité que la séance plénière a été levée aux alentours de 15 heures 30. La prochaine serait programmée pour lundi afin de finaliser ce travail titanesque.
James Mpunga Yende de la CellCom Rapporteur AN

Plénière de l’Assemblée nationale : Retour sur les acrobaties de Vital Kamerhe et Jacques Djoli pour dégager le consensus autour de la constitution des 10 commissions permanentes
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Devant la diaspora congolaise à Budapest, RDC : Félix Tshisekedi dit non au dialogue national !


Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, a récemment exprimé son opposition à l’appel au dialogue national lancé par l’opposant Martin Fayulu. Lors d’une rencontre avec la Communauté Congolaise à Budapest, Capitale de la Hongrie, mardi 1er octobre 2024, le Chef de l’Etat a déclaré que le pays n’était pas en crise politique nécessitant un tel dialogue.
Depuis plusieurs semaines, Martin Fayulu appelle au dialogue entre les forces politiques et sociales congolaises pour aborder les multiples crises que traverse le pays notamment, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Sur ce, le leader d’Engagement Citoyen pour le Développement (ECIDé), a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale et de trouver de solutions aux problèmes de gouvernance, de corruption et des droits humains.
Cependant, le Président Tshisekedi a rejeté cette initiative, affirmant que le pays ne traverse pas de crise politique justifiant un dialogue national. Il a souligné que cette proposition ne venait pas de sa famille politique, mais de ceux qui souhaiteraient dialoguer avec lui. Par contre, il a réitéré sa disponibilité à discuter avec tous les acteurs politiques dans le respect des lois et sans intimidation.
‘’Je ne suis pas à l’origine d’une telle initiative, car pour moi le pays n’est pas en crise politique pour chercher à obtenir de dialogue qui va aboutir sur des arrangements qui vont mettre le pays entre parenthèses. Nous ne voyons ni la nécessité et encore moins l’urgence mais comme toujours, je reste les bras ouverts pour parler avec quiconque le voudrait. De là nous informons que ce débat ne concerne ni ma personne, ni la famille politique qui est la nôtre. Ceux qui parlent de dialogue évoquent peut-être leur volonté de parler avec nous et je le dis que la disponibilité est là. Tout congolais a le droit au débat, à droit au dialogue même avec le Chef de l’Etat s’il le désire mais en tenant compte du respect de la Loi et ne pas venir avec des vociférations’’, a déclaré le Président de la République Félix Tshisekedi, devant la communauté congolaise à Budapest.
Le président de l’ECIDé, qui a déjà exprimé des critiques acerbes envers le gouvernement actuel, a appelé à un dialogue inclusif pour aborder les problèmes pressants tels que la corruption, la sécurité et les droits humains. Selon lui, un tel dialogue serait nécessaire pour rassembler toutes les forces vives de la Nation et améliorer le bien-être des congolais. Toutefois, le Président Tshisekedi semble croire que de telles initiatives pourraient mener à plus de division et à une instabilité exacerbée dans une période déjà vulnérable.
La proposition de Fayulu a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique congolaise. Certains voient dans cet appel une tentative d’intégrer les institutions sous la direction de Félix Tshisekedi, tandis que d’autres soutiennent l’idée d’un dialogue pour résoudre les crises actuelles. Malgré le rejet de cette proposition, le débat sur la nécessité d’un dialogue reste ouvert et continue de diviser l’opinion publique.
Le rejet de l’appel au dialogue par le Président de la République soulève de questions sur l’état de l’opposition en RDC. Certains observateurs politiques notent que cette décision pourrait aggraver les tensions entre le gouvernement et les partis d’opposition, particulièrement ceux qui se réclament de l’héritage du défunt président de l’UDPS Etienne Tshisekedi. Les dissensions au sein de l’opposition pourraient également affaiblir la capacité de Martin Fayulu à mobiliser un soutien populaire significatif.
Cette situation met en lumière une dynamique complexe où la quête d’un consensus national se heurte à la résistance d’un pouvoir en place. La RD Congo, riche, en ressources naturelles, est un pays dont la stabilité est cruciale pour l’équilibre économique et politique de l’Afrique centrale.
Nathan Mundele

Devant la diaspora congolaise à Budapest, RDC : Félix Tshisekedi dit non au dialogue national !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Genève :  Jean-Claude Vuemba et Franck Diongo en guerre ouverte contre les organisations internationales des droits de l’homme !

Jean-Claude Vuemba, Leader du MPCR

cf.png

Franck Diongo, Leader du MLP

Invités à la conférence débats organisée à Genève dans le cadre de la présentation du film « l’Empire du Silence » de Thierry Michel à l’Office des Nations Unies à Genève en collaboration avec l’Equipe d’Experts Internationaux du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme sur les violations répétées des droits de l’homme en République Démocratique du Congo depuis plus de deux décennies et sur le rapport Mapping.  

 Exposé de l’Honorable Jean Claude Vuemba Luzamba

Mesdames et Messieurs les Conférenciers,

Avant d’entrer dans le vif de mes préoccupations, je tiens à remercier les organisateurs de cette conférence internationale qui nous est d’une importance très capitale en tant que Congolais, surtout avec le thème choisi qui traite principalement la situation en République Démocratique du Congo.

Le Rapport Mapping, a démontré au vu et au su du monde entier que les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003, soit, pendant une décennie, qualifié des chapitres les plus tragiques de l’histoire de la République Démocratique du Congo et de l’Afrique, pourquoi pas du monde ? Point n’est besoin de citer ce qui sont commises entre Juin 2003 à nos jours, soit pendant ces deux dernières décennies après la publication de ce rapport, qui sont certainement poussées au plus haut degré que ce qui figure dans ce rapport.

 I.            Ma question est de savoir, 21 ans après l’établissement de ce rapport, où sommes-nous avec les recommandations faites auprès des Instances internationales, notamment le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme ? 

Il y a lieu de souligner que les Constitutions de la RDC qui se sont succédé depuis l’indépendance ont toutes intégré - de manière plus ou moins complète - les normes relatives aux droits de l’homme découlant des instruments internationaux auxquels la RDC est partie. Il est important de noter que, de 1965 à nos jours, notre pays a adhéré et ratifié plus de 17 Convention ou Traité internationaux relatif aux droits de l’homme.

S’il faut citer rien que quelques 5 dispositions pertinentes qui s’y trouvent, ayant trait à la protection des droits fondamentaux je citerai :

 1.           Le droit à la vie : article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 2.           Le droit à l’intégrité physique :  article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 3.           Le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne : article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 4.           Le droit de ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants* : article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 5 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 5.           Le droit de propriété : article 14 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, pour ne citer que ceux-là.

 II.          Ma deuxième question est de savoir : Quelle est l’importance des conventions et traités internationaux que notre pays a ratifié ? Est-ce que ces derniers, ne sont là que pour protéger les pays qui se disent forts du monde et/ou les pays occidentaux ?

Il est sans oublier que : La mise en place de différentes juridictions internationales pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda et la Sierra Leone a de plus considérablement enrichi le droit international humanitaire en favorisant l’application de ses règles de base inspirée. 

 III.         Ma troisième question est de savoir : à quand la mise en place du Tribunal International pour la République Démocratique du Congo ?

Il sied de noter que, l’adoption du Statut de Rome de la CPI en 1998 avait confirmé l’évolution et codifier deux normes coutumières importantes du droit international humanitaire ci-après :

1.            Les conflits internes sont désormais soumis à un ensemble de règles générales du droit international humanitaire ;

2.            Les violations graves de ces règles constituent des crimes internationaux. 

 IV.          Quelle est la valeur que les organismes de droits de l’homme internationaux donnent à la vie d’un Congolais, si et seulement si les animaux domestiques occidentaux ont droit à la vie, qu’en-est-il des Congolaises et Congolais ? N’est-ce pas là une forme de discrimination contre tout un peuple ? 

 V.           Lorsqu’on nous dit la vie humaine est sacrée, en rapport avec ce que nous vivons dans notre pays, « est-ce que la vie d’un Congolais aussi est sacrée ? ». 

Il est important de rappeler que les normes internationales ont la primauté sur les normes internes en vertu de l’article 215 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de 2006. Dans des différents accords de paix signés avec la RD Congo, les signataires s’engageaient à respecter les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels de 1977, ainsi que la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.

En outre, il était prévu que la force des Nations Unies déployée sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies devait « identifier les auteurs des massacres, les auteurs des crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre ».

 VI.         De nos jours où en sommes-nous avec ces dispositions, et quel est le rôle des instruments internationaux de droit de l’homme ? N’y a-t-il pas là une politique de deux poids et deux mesures quand il s’agit de la RDC ?

Alors que l’article 6 du Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg du 8 août 1945, sur demande de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, adopta les Principes de Nuremberg qui définissaient les crimes contre l’humanité en tant que crimes de droit international. Ces derniers nécessitent des réparations à tous les niveaux par les Institutions tenues comme responsables, notamment : Le Gouvernement congolais et les États tiers impliqués dans les violations, comme recommande le Rapport Mapping.

 VII.       Hélas 21 ans après, où sommes-nous avec le processus de réparation de ces exactions ?

 Réponses de nos intervenants

De nos jours, ces crimes continuent à se multiplier de plus en plus, faisant de la République Démocratique du Congo un laboratoire où on peut expérimenter toutes sortes des tueries et dans lequel les auteurs de ces exactions sont tenus pour innocents sous le silence complice de toutes les organisations internationales des droits humains.

Aujourd’hui le constat est amer, notre pays enregistre près de 12 millions des morts, assassinées, mutilées, tuées, et que sais-je encore… représentant les populations totales de certains pays du monde. Où allons-nous avec le droit de l’homme que nous prônons dans ce monde ???  

J’ai dit !

Fait à Genève, le 06 Septembre 2024

 Hon. VUEMBA LUZAMBA Jean Claude

Malheureusement, après l’intervention du Vice-Ministre de la Justice de la RDC, la modératrice a refusé la parole aux Opposants Jean Claude VUEMBA et Franck DIONGO sur ordre de la délégation gouvernementale congolais, craignant que ces derniers livrent certaines vérités sur la situation qui prévaut actuellement au pays. Ces derniers ont revendiqué séance tenante leur droit en décriant ce qui s’est passé, alors qu’ils avaient droit à la parole et au débat. 

Les ONG congolaises de droit de l’homme présentes dans la salle ont salué et acclamé la bravoure dont ont fait preuve ces 2 grands leaders de l’opposition congolaise en claquant la porte avec beaucoup de bruits, tout en déplorant le comportement indigne de la modératrice.  Il est absurde de constater que même les organismes de droit de l’homme internationaux ne savent pas respecter eux même le droit de l’homme, où va le monde ?

GM/CP

Genève :  Jean-Claude Vuemba et Franck Diongo en guerre ouverte contre les organisations internationales des droits de l’homme !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

De retour à Kinshasa après son séjour aux USA, RDC : Martin Fayulu invite tous les congolais à la cohésion nationale

Aussitôt rentré des Etats-Unis d’Amérique, Martin Fayulu Madidi a tenu, samedi 31 août dernier, son meeting devant une foule nombreuse venue de quatre coins de la capitale. Au menu : la cohésion nationale. C’est une nécessité face à la situation d’agression, de tribalisme, … que traverse la République démocratique du Congo.

Martin Fayulu a ainsi haussé le ton en lançant un vibrant appel à la cohésion nationale. Cet appel s’inscrit dans un cadre bien précis d’agression de l’Est du pays. A cette occasion, il a invité toutes les couches congolaises, les forces vives de la nation (société civile) de s’apprêter déjà à créer des conditions favorables pour un probable dialogue.

Martin Fayulu a, à cette occasion, dénoncé les défis auxquels la République Démocratique du Congo se trouve confrontée sous la gouvernance de l'Union Sacrée. Selon lui, il est impérieux de renforcer la cohésion nationale et de sauvegarder l’intégrité territoriale de la RDC. Et de nuancer que le moment n’est pas du tout propice, car les caciques de l’Union sacrée de la nation (USN) accrochés au pouvoir, sont tombés dans le piège de la gloutonnerie et surtout, accrochés à la mangeoire.

«Avec l’Union sacrée au pouvoir : plus de 100 localités congolaises sont actuellement sous contrôle du Rwanda via le groupe rebelle M23. La persistance des activités des Mobondo, la montée de l’insécurité, la criminalité urbaine à Kinshasa et dans d'autres régions, ainsi que la misère et la souffrance généralisées de la population. L'Union sacrée ne représente pas les intérêts de la population congolaise dans sa gestion du pays», a affirmé Martin Fayulu.

Par ailleurs, il soulève le problème de l’instabilité économique et du taux dollars, mais aussi de la perte du pouvoir d’achat. Pour ce faire, il a réaffirmé l'importance de prendre en compte les questions relatives aux droits de l'homme lors des discussions entre responsables politiques. Il a notamment évoqué les cas de Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi, deux opposants politiques toujours détenus à la prison centrale de Makala pour avoir exercé leur liberté d'expression.

«Kabund et Mukebayi se retrouvent à Makala. Alors que des gens qui ont volé des millions de dollars sont en liberté», a-t-il dénoncé.

Pour rappel, aux USA, l’opposant congolais a assisté à la Convention des démocrates qui a entériné la candidature à la présidence de Kamala Harris. Il a, à cet effet, expliqué partout où il est passé, l’état de prospérité des autres nations alors que la RDC demeure dans sa situation chaotique. Il dresse, avant de terminer, un tableau sombre de la situation sociale, marquée par une misère généralisée, la corruption endémique, et le détournement des deniers publics.

Ce pays a le mérite du monde entier, qui malgré ses divergences internes, doit être focalisé autour d’un objectif essentiel. La classe politique, peu importe les tendances, doit se préoccuper avant tout de l’intérêt du pays. D'où, la nécessité de la «cohésion nationale pour sortir le pays de cette situation désastreuse ».

Quant aux observateurs (religieux), a-t-il renchéri, les plus optimistes en avaient alors conclu qu’il s’agissait d’une sorte d’assemblage de circonstances qui devaient, le moment venu, être une occasion pour les frustrés au pouvoir et (les opposants armés et non armés) de soumettre leurs préoccupations. Malgré cette proposition de dialogue, l’équipe gouvernementale dirigée par Judith Suminwa s’y oppose parce qu’elle viserait le partage des postes.

Il rappelle que si jamais Martin Fayulu appelle les opposants, le pouvoir ainsi que le camp des frustrés de Joseph Kabila et de Corneille Nangaa autour d’une table pour statuer sur la révision de la Constitution de 2006 dont ses articles accusent des vices et des défauts voire les erreurs, c’est bien, opter pour un autre mécanisme, celui de vouloir prédire l’échec, car la solution pour résoudre les problèmes se situe également au niveau de la Constitution et la loi organique.

Jackson Mutamba

 

De retour à Kinshasa après son séjour aux USA, RDC : Martin Fayulu invite tous les congolais à la cohésion nationale
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image