‘‘Depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe Politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la guerre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation. Pour le RAFATT, la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, seul, jouit de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci’’, estime le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHESEKEDI TSHILOMBO « RAFATT en sigle », dans une déclaration que voici.
DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DES ALLIES DE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, « RAFATT » en sigle
DECLARATION EN RAPPORT AVEC LES ENJEUX POLITIQUES DE L’HEURE
Le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHESEKEDI TSHILOMBO « RAFATT en sigle », porte étendard et fer de lance du leadership éclairé de Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine Président de la République, Chef de l’Etat déclare ce qui suit :
1. Depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe Politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la guerre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation.
2. Pour le RAFATT, la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, seul, jouit de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci.
3. A cet effet il y a lieu de rappeler qu’aux termes de l’article 69 de la Constitution, c’est le Président de la République, Chef de l’Etat qui représente la Nation et est le symbole de l’unité nationale.
4. Il nous revient que récemment, Monsieur Martin FAYILU MADIDI a lancé un appel à la Nation en vue d’un dialogue autour de nos pères spirituels.
5. A ce sujet, le RAFATT estiment qu’il y a eu des élections en décembre 2023 auxquelles Monsieur Martin FAYILU MADIDI, Président de l’ECIDE a participé et à l’issue desquelles TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine a été élu Président de la République, Chef de l’Etat. Il en est de même des animateurs des autres Institutions de la République.
6. A ce jour, les institutions de la Républiques, à tous les niveaux, sont installées à tel enseigne que leurs animateurs sont sensés accomplir leur mandat conformément à la Constitution.
7. Pour le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHILOMBO, quel que soit la nécessité de la tenue d’un dialogue ou forum pour faire face à l’agression, à l’occupation et à toute tentative de balkanisation de notre pays, l’initiative et la convocation de cette rencontre appartiennent exclusivement au Président de la République, Chef de l’Etat.
8. En tout état de cause, ne pas reconnaitre la légitimité des institutions actuelles et refuser d’accompagner le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dans la réalisation de six engagements pris devant la nation liés notamment à la guerre d’agression et d’occupation et au risque de la Balkanisation de notre Pays relèvent de non-assistance à peuple congolais en danger et constituent une trahison à la Nation.
« SALUS POPULI, SUPREMA LEX, LE SALUT DU PEUPLE EST LA LOI SUPREME »
La politique de l'autruche est sans conteste délétère
(Par Anicet Yomboranyama)
Les mécanismes de transmission de la politique monétaire à travers la hausse du taux directeur pour la stabilité des prix sur les marchés des biens et services ne sont plus prolifiques chez nous. La raison est très simple : une économie fragile ne peut jamais avoir une monnaie forte.
La création des zones économiques spéciales en #RDC est l'une des pistes. Ces zones attirent massivement des investissements privés dont les productions sont surtout destinées aux exportations pour une forte croissance notamment avec les produits agricoles.
Il s'agira de sevrer notre pays de l'agriculture de subsistance familiale en vue d'ancrer l'agribusiness qui inclura les trois grands secteurs de l'activité économique : primaire, secondaire et tertiaire.
Le Député national élu de Bulungu et cadre du Parti Lumumbiste Unifié, Donatien Bitini Talabau, mobilise sa base pour la réussite totale es manifestations liées au 60ème anniversaire de son parti prévu ce samedi 24 août 2024 , à Buma, à la résidence du Patriarche Antoine Gizenga Fundji. Les militantes, militants et cadres ainsi que les sympathisants y sont conviés.
Déjà, dès jeudi 22 août 2024, une conférence-débat a été organisée à Beatrice Hôtel pour réfléchir sur les activités scientifiques et culturelles dudit parti. En attendant, une rencontre a été organisée, mardi 20 août dernier au siège national du PALU, à la 4ème rue Limete, quartier industriel.
Robert Ngambi, SPPP et SGCP a.i du PALU avec tous les membres des organes du parti ont réfléchi sur les prochaines activités de l’organisation du 60ème anniversaire de PALU. Pour jeudi 22 août, il y a eu une soirée scientifique et culturelle à Beatrice Hôtel de 17 heures à 21 heures.
Signalons que les 60 ans de l’existence de PALU s’organise sous le haut patronage de Didier Mazenga, Ministre de l’Intégration régionale.
Depuis l’alternance politique de 2018, la victoire de Félix Tshisekedi a suscité un grand espoir pour un Congo nouveau. Cependant, ce changement radical est perçu comme une menace par ceux qui s'accrochent au statu quo, une force corrosive ayant gangrené la gestion du pays pendant des décennies. Pour contrer cette dynamique de transformation et de bonne gouvernance, les adversaires de la démocratie ciblent désormais le président, en s’attaquant directement à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le pilier de sa majorité. Cette stratégie vise à déstabiliser le parti présidentiel pour compromettre les réformes et freiner la vision progressiste du chef de l’Etat.
L’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi a marqué un tournant décisif dans la quête de démocratie véritable en République Démocratique du Congo. Ce moment historique, célébré comme l’avènement d’une démocratie réelle et exemplaire dans la sous-région africaine, a suscité un renversement stratégique chez les adversaires de la démocratie d’hier. Ces acteurs se retrouvent désormais contraints de changer de fusil d’épaule. Leur nouvelle stratégie consiste à combattre le système de l’intérieur pour maintenir le statu quo et freiner la dynamique de développement tant espérée par le peuple.
Et pourtant, avec l’alternance au pouvoir en 2018, la population a placé de grands espoirs dans la vision d’un Congo nouveau promue par Félix Tshisekedi. Cependant, ce changement est perçu comme une menace par les partisans du statu quo, qui se sont enchevêtrés dans les rouages du pouvoir comme un cancer, gangrenant la gestion du pays depuis des décennies. Face à cette dynamique de changement et de bonne gouvernance, les ennemis de la démocratie se sont adaptés, ciblant désormais le chef de l’État pour entraver sa vision.
Pour y arriver, la stratégie des adversaires consiste à s’attaquer au parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui est le pilier de la majorité au pouvoir. En s’attaquant à ce fer de lance, ils cherchent à déstabiliser l’appareil politique et à compromettre la mise en œuvre des réformes promises. Dans cette perception, Augustin Kabuya, malgré ses imperfections et ses qualités dans la gestion du parti, incarne un verrou crucial de la protection du pouvoir de Félix Tshisekedi. En tant que dirigeant de l'UDPS, il joue un rôle central dans la consolidation du pouvoir présidentiel.
Pourtant, certains membres de l’UDPS, impliqués dans des jeux de déstabilisation, participent à ce plan orchestré contre Félix Tshisekedi. Cette trahison interne constitue une menace sérieuse pour le projet de réforme et le progrès tant attendu. La bataille pour un Congo nouveau oppose aujourd’hui le pouvoir de Tshisekedi sur deux fronts : contre les ennemis du changement qui opèrent de l’extérieur et contre les forces corrompues qui minent le pouvoir de l’intérieur.
De cette évidence, il est impératif que les soutiens de Félix Tshisekedi et les véritables partisans de la réforme restent vigilants et unis pour contrer ces manœuvres. Car, la consolidation d’une démocratie authentique requiert non seulement une vision claire, mais aussi une résistance déterminée contre les forces qui cherchent à préserver un ancien ordre défaillant.
Les événements récents au sein de l’UDPS mettent en lumière une dynamique politique troublante où Augustin Kabuya, le secrétaire général faisant office de président par intérim du parti, autrefois considéré comme un ange lorsqu’il proposait des personnes pour occuper des postes au sein des institutions, est maintenant transformé en bouc émissaire. Les louanges et les reconnaissances affluaient alors, témoignant d’une appréciation unanime pour son engagement envers le service du parti. Cependant, dès lors que les portes du pouvoir se ferment pour certains, Kabuya est soudainement qualifié de piètre dirigeant et d’ennemi à abattre.
Défendre la démocratie et la vérité
Ce revirement spectaculaire soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et la sincérité de ceux qui, animés par la haine et la jalousie, se laissent guider par des motivations personnelles plutôt que par des principes de justice et de respect. Le théâtre auquel nous assistons, où des individus frustrés du parti se livrent à une campagne de dénigrement, est non seulement préjudiciable pour l’intégrité du débat politique, mais aussi dangereux pour la cohésion du parti et la démocratie.
Ainsi, il est crucial que chaque Congolais, défenseur de la démocratie et de la vérité, prenne position face à ce spectacle déconcertant. La démocratie se construit sur des valeurs d'équité, de respect mutuel et d’honnêteté. Se laisser entraîner dans cette spirale de critiques infondées et de rancœurs personnelles compromet non seulement le bon fonctionnement des institutions, mais aussi la crédibilité du processus démocratique.
L’heure est venue pour tous ceux qui croient en une gouvernance juste et en des principes démocratiques de se lever avec courage pour défendre la vérité et promouvoir un dialogue constructif. Les attaques personnelles et les manipulations ne doivent pas éclipser les valeurs fondamentales de respect et de décence qui doivent guider la vie politique et, surtout, au sein du parti au pouvoir.
Qu’on l’apprécie ou non, il est indéniable qu’Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’UDPS, marquera l’histoire politique du parti de manière significative. Bien qu'il ne soit ni le premier ni le dernier à occuper ce poste, son action va laisser une empreinte indélébile en raison des défis majeurs qu’il a su relever dans un contexte politique tendu. L’on note sous sa direction : il a réussi à redynamiser le parti et à le préparer efficacement pour les échéances électorales. Kabuya a joué un rôle essentiel dans l’atteinte de deux objectifs majeurs : obtenir un second mandat pour le Président Félix Tshisekedi et assurer une majorité écrasante au Parlement. Ce résultat a permis au président de disposer des marges de manœuvre nécessaires pour concrétiser sa vision de développement du pays.
Le score électoral réalisé par l’UDPS, avant même d’être consolidé avec celui des partis satellites, témoigne du travail de fond réalisé sous la houlette de Kabuya. Ce travail a non seulement permis de remporter les élections, mais aussi de solidifier la majorité présidentielle, grâce à une gestion habile des ambitions internes et externes. Fort de ce résultat, Kabuya a bénéficié de la confiance directe du chef de l’État pour identifier la majorité parlementaire, tâche qui a facilité la formation d’un gouvernement efficace.
Soutenir le travail accompli
Dans ce contexte, Kabuya a été un acteur clé dans la gestion des ambitions au sein de l’UDPS et dans la coordination avec la majorité présidentielle. Son engagement a été guidé par les orientations du président de la République, cherchant à éviter la désunion et à répondre aux grandes attentes de la population. Son exhortation constante aux membres du parti de rester concentrés sur les attentes populaires, loin d’être une trahison, est en réalité un acte de bravoure et de grandeur. Il rappelle aux uns et aux autres la raison pour laquelle ils ont été élus, soulignant ainsi l'importance de rester fidèles aux engagements pris devant le peuple.
Ainsi, les véritables traîtres ne sont pas ceux qui, comme Kabuya, s’efforcent de maintenir l’UDPS unie et efficace, mais ceux qui cherchent à déstabiliser le parti. Car déstabiliser l’UDPS, c’est aussi déstabiliser la majorité présidentielle et, par conséquent, entraver la vision de développement portée par Félix Tshisekedi.
Dans ce contexte, il est essentiel de reconnaître et de soutenir le travail accompli par Kabuya, tout en rejetant les tentatives de déstabilisation qui mettent en péril les intérêts nationaux.
Il est clair que les frustrations, qu’elles soient liées aux ambitions non satisfaites ou aux rivalités personnelles, sont exacerbés par les manipulations, souvent orchestrées pour servir des intérêts particuliers au détriment du bien commun.
En fin de compte, le soutien indéfectible à la vision de Tshisekedi et la résistance aux tentatives de déstabilisation seront cruciaux pour garantir que les espoirs suscités par l’alternance politique de 2018 ne soient pas réduits à néant.
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des États-Unis d’Amérique / UDPS-Tshisekedi)
Cher Honorable Peter Kazadi,
Votre récent appel à l’unité au sein de l’UDPS a certes capté l’attention et éveillé l’espoir parmi nos membres. Toutefois, il est impératif d’aborder cette question avec une perspective plus approfondie et une approche systématique pour réellement résoudre les problèmes internes qui affligent notre parti.
L’UDPS traverse actuellement une crise de cohésion marquée par des fractures internes sévères. Ces divisions ont été exacerbées par des décisions controversées prises récemment et une gestion jugée opaque, qui ont sapé la confiance des militants et mis à mal l’intégrité de notre organisation. En particulier, les choix de leadership et les processus décisionnels peu clairs ont généré des tensions croissantes et une frustration parmi les membres, alimentant ainsi des conflits qui ont sérieusement affecté la cohésion interne.
Votre leadership est crucial pour guider notre parti à travers cette période critique.
Un engagement sincère à résoudre ces problèmes fondamentaux est indispensable pour restaurer l’unité, renforcer notre crédibilité, et assurer le succès de notre mission politique et de notre soutien au président Félix Tshisekedi.
Je vous invite à prendre des mesures concrètes et décisives pour transformer cet appel à l’unité en une opportunité réelle de réforme et de renouveau pour l’UDPS.
Contexte et Sources des Conflits Internes
Depuis l’accession de l’UDPS au pouvoir, notre parti a été confronté à des défis significatifs en matière de gestion interne, qui ont exacerbé les divisions internes. Ces tensions ont été particulièrement prononcées sous la direction de l'ex-secrétaire général Jean-Marc Kabund, période durant laquelle les décisions controversées ont souvent été perçues comme manquant de transparence et d'équité.
En tant que leader majeur du parti et acteur clé lors de l’avènement au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, vous êtes bien placé pour comprendre les complexités de ces dynamiques et la nécessité d’une approche réfléchie et alignée sur nos statuts.
Décisions Contestées : Les récentes décisions concernant les nominations internes et les orientations stratégiques ont soulevé des préoccupations parmi les membres du parti. Ces décisions ont non seulement alimenté des débats animés, mais ont également intensifié les mécontentements. Il est crucial de clarifier quelles décisions spécifiques ont aggravé les conflits internes et d'évaluer leur impact sur la cohésion du parti. Une analyse détaillée et impartiale de ces décisions permettra d'identifier les zones de friction et de proposer des ajustements nécessaires pour rétablir l'harmonie interne.
Gestion des Conflits : L'approche adoptée jusqu'à présent pour résoudre les conflits a été critiquée pour son manque de rigueur et de transparence. Une gestion efficace des conflits nécessite non seulement des mesures proactives et équitables mais aussi une évaluation honnête des stratégies mises en place. Une réévaluation critique de la gestion des conflits est essentielle pour comprendre les lacunes actuelles et élaborer des solutions plus robustes qui répondent aux préoccupations des différents groupes au sein du parti.
Fragmentation de la Base Militante : L’érosion de la confiance parmi les militants a conduit à une fragmentation significative de notre base. Pour restaurer cette confiance et réconcilier les différentes factions, il est impératif de développer une stratégie de réunification qui s’attaque aux causes profondes de cette désaffection. Une telle stratégie doit inclure une interprétation et une application rigoureuse des articles 26 et 30 de nos statuts, afin de garantir que les décisions soient prises de manière transparente et conforme aux principes de notre parti.
Votre appel à l’unité est une étape positive, mais il doit être accompagné d’une compréhension approfondie et d'une résolution claire des problèmes sous-jacents. Une réconciliation authentique et durable ne peut être atteinte sans une gestion efficace des conflits et une restauration de la confiance parmi les militants. Il est crucial de prendre des mesures concrètes et alignées avec nos statuts pour assurer la crédibilité du leadership et la cohésion du parti.
Pistes de Solutions
Un appel à l’unité doit être accompagné de mesures concrètes et systématiques pour adresser les problèmes internes de manière efficace.
Mesures Concrètes : Quelles actions spécifiques allez-vous mettre en œuvre pour résoudre les tensions internes ? Il est crucial de proposer des solutions telles que la création d’un comité de médiation indépendant chargé d’enquêter sur les conflits récents et de formuler des recommandations claires. La mise en place de mécanismes de transparence, comme des réunions régulières ouvertes aux membres pour discuter des décisions clés, est également indispensable.
Réformes Nécessaires : Quelles réformes allez-vous entreprendre pour restructurer les mécanismes décisionnels du parti ? Une évaluation des structures actuelles et une refonte des processus décisionnels sont nécessaires pour éviter la répétition des mêmes problèmes. Il pourrait être pertinent de réviser les statuts pour inclure des procédures de gouvernance plus rigoureuses et des critères de sélection plus transparents pour les postes clés.
Engagement des Membres : Comment allez-vous mobiliser tous les membres, y compris ceux qui se sont éloignés, vers une résolution commune ? Une stratégie de dialogue inclusif est essentielle. Vous pourriez organiser des forums de discussion où chaque faction puisse exprimer ses préoccupations et participer activement à la recherche de solutions. Des programmes de formation et de sensibilisation visant à renforcer l'esprit d'équipe et l'adhésion aux valeurs du parti doivent également être envisagés.
Pour assurer une réconciliation durable et efficace, il est crucial de combiner ces actions concrètes avec un engagement sincère envers la transparence et l’inclusivité dans tous les aspects du fonctionnement du parti
Respect des Textes du Parti
Le respect rigoureux des statuts et règlements est fondamental pour maintenir la légitimité et l’intégrité du parti, comme l’ont souligné les fondateurs de l’UDPS. Actuellement, des déviations notables et une gestion déficiente mettent en péril ces principes.
Application des Règlements : Comment allez-vous assurer que toutes les décisions soient prises conformément aux statuts du parti ? Il est essentiel d’instaurer un mécanisme de contrôle interne indépendant pour veiller à ce que les décisions respectent les règlements établis. Ce mécanisme pourrait inclure un comité de conformité chargé de surveiller la mise en œuvre des décisions et de signaler les infractions potentielles. De plus, il est crucial d’établir des protocoles clairs pour la documentation et la communication des décisions afin de garantir transparence et responsabilité.
Révision des Pratiques : Quels ajustements spécifiques proposez-vous pour garantir des processus décisionnels plus transparents et inclusifs ? Une révision approfondie des pratiques actuelles doit être effectuée pour identifier et corriger les lacunes. Il est pertinent de mettre en place des procédures de consultation et de validation plus inclusives, permettant à toutes les factions du parti de participer activement aux décisions majeures. La formation des membres sur les procédures internes et l’élaboration de directives claires pour la nomination et l’évaluation des responsables peuvent également contribuer à éviter les erreurs de casting et à gérer les ambitions individuelles de manière plus équitable.
En résumé, le retour au respect strict des textes fondateurs et la mise en place de réformes ciblées sont nécessaires pour restaurer la confiance et garantir la cohérence des actions du parti avec ses valeurs fondamentales.
Appel à la Sincérité et à l’Intégrité
Dans cette période cruciale pour l’avenir de l’UDPS, il est impératif que chaque acteur assume pleinement ses responsabilités et œuvre avec sincérité pour surmonter nos défis actuels. Nous avons devant nous une opportunité unique de renforcer notre cohésion et de garantir la pérennité des acquis que nous avons obtenus grâce à nos efforts collectifs.
Assumer leurs Responsabilités : Il est essentiel que chaque membre du parti reconnaisse sa part de responsabilité dans les tensions qui ont émergé.
Cette prise de conscience doit se traduire par une volonté ferme de résoudre les conflits de manière honnête et proactive. Nous devons tous nous engager à faire face aux critiques constructives et à travailler de manière collaborative pour dépasser nos divergences.
La transparence et l’intégrité doivent guider toutes nos actions et décisions pour restaurer la confiance au sein du parti. Prioriser l’Intérêt du Parti : Les intérêts personnels et les ambitions individuelles doivent être mises de côté pour se concentrer sur l’intérêt supérieur du parti et du peuple congolais.
Notre responsabilité collective est de mettre en œuvre des solutions qui servent les objectifs du parti et soutiennent efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi. Cela exige un engagement sincère envers les valeurs et les principes qui fondent notre organisation.
Nous devons tous faire preuve de patriotisme et de dévouement pour garantir que notre action politique soit alignée avec les aspirations de notre peuple et les impératifs de notre gouvernance. Vôtre appel à l’unité constitue une première étape essentielle, mais il doit être accompagné de mesures concrètes et d’un engagement sincère de chaque membre. Il est crucial de construire une base solide de confiance et de coopération pour surmonter les défis auxquels nous faisons face et pour assurer un avenir prospère pour notre parti.
Ensemble, travaillons à préserver les acquis de notre lutte, à renforcer notre cohésion et à garantir la réussite de notre projet politique. La résolution de cette crise est non seulement une condition pour le succès de notre parti, mais aussi pour soutenir efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi et répondre aux attentes légitimes du peuple congolais.
Respectueusement,
Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des Etats-Unis d’Amérique/UDPS-Tshisekedi Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0981228121 ; 0837456078
1. Le respect strict et par toutes les parties de la vision et du pouvoir du chef de l'État,
2. Tenir une petite révolution de la réflexion politique pour booster autrement l'UDPS qui est en réalité une vitrine politique et démocratique à la base, surtout un patrimoine politique ou historique commun,
3. Identifier toutes les compétences disponibles et qui chôment gratuitement...
4. Identifier toutes les catégories des combattantes et Combattants,
5. Redynamiser et budgétiser toutes les structures de l'UDPS,
6. Développer les grands projets de formation et de préparation des combattants à des activités coopératives, agricoles, bref, créer une unité économique puissante au sein de l'UDPS, une opportunité pour mettre fin au chômage et à la distraction,
7. L'UDPS devrait comprendre qu'elle est un parti de masse, les millions de membres qu'elle a, est une SOURCE DE RICHESSE, la réflexion et le travail suivent,
8. L'homme qu'il faut à la place qu'il faut,
9. Organiser une journée porte ouverte " CONNAÎTRE ET PRESERVER LA PENSÉE POLITIQUE DU Dr ETHIENNE TSHISEKEDI" chaque année pour que l'opinion garde dans la mémoire collective, le sens réel du combat de ce grand et historique personnage,
10. Le débat démocratique ou libre doit demeurer une vraie identité ou l'A. D. N de l'UDPS.
Mon avis étant qu'un ami et partenaire de l'UDPS de toujours.
Me Frank SHAPETA NGALAMULUME/ Conseiller du Président Laurent BATUMONA
(Par l’Honorable Peter Kazadi Kankonde, Député National)
Mes chers Combattantes et Combattants de l'UDPS,
Aujourd'hui, nous traversons une période difficile, marquée par des tensions et des divisions au sein de notre grand parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Ces défis ne doivent pas nous détourner de notre mission première : servir le peuple congolais et défendre les valeurs de justice, de démocratie, et de progrès qui ont toujours guidé notre action.
1. J'en appelle à l'unité :
De part la volonté de nos pères fondateurs, l'UDPS a été bâtie sur la solidarité et la détermination de ses membres à se tenir ensemble face à l'adversité. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre unité. Les divisions internes affaiblissent notre capacité à réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour notre pays. Ce n'est qu'en restant unis que nous pourrons surmonter les obstacles qui se dressent devant nous.
2. Respectons nos valeurs fondatrices :
L'UDPS, notre parti, est fondée sur des principes de démocratie, de justice sociale, et de respect des droits de l'homme. Nous devons rester fidèles à ces principes, même dans les moments de désaccord. Les débats internes sont nécessaires dans toute organisation démocratique, mais ils doivent se faire dans un esprit de respect mutuel et de dialogue constructif.
3. Privilégions l'intérêt supérieur du peuple :
Nous ne devons jamais perdre de vue la raison d'être de notre engagement politique : servir le peuple congolais. Les querelles internes ne doivent pas prendre le dessus sur notre devoir envers ceux qui nous ont fait confiance pour défendre leurs intérêts. Le peuple congolais attend de nous que nous soyons à la hauteur de notre mission historique.
4. Mon appel en faveur du dialogue :
Je vous invite tous à mettre de côté les rancœurs et à privilégier le dialogue. Parlons ensemble, écoutons-nous mutuellement, et trouvons des solutions qui permettront de renforcer notre parti plutôt que de le diviser. La diversité des opinions est une richesse, mais elle ne doit pas être une source de conflit.
5. Engageons nous pour l'avenir :
Je vous appelle à vous engager à reconstruire la cohésion au sein de notre parti. Ensemble, nous pouvons redonner à l'UDPS la force et la vitalité nécessaires pour continuer à porter haut les aspirations du peuple congolais.
Mes chers Combattants, l'histoire de l'UDPS est celle de la résilience et du combat pour la démocratie. Ne laissons pas les divisions compromettre cet héritage. Ensemble, main dans la main, nous pouvons surmonter cette crise et avancer vers un avenir meilleur pour notre parti et pour notre pays.
Le jeu politique s’éclaircit depuis la rentrée du Chef de l’Etat de son séjour médical en Belgique. Plus de doute sur le candidat devant piloter le ticket de l’Union sacrée au Sénat. A cela s’ajoute, la fin de la crise à l’UDPS avec la défénestration, hier dimanche 11 août, du secrétaire général Augustin Kabuya par la Convention démocratique du parti politique Union pour la démocratie et le progrès (CDP/UDPS-Tshisekedi).
Déogratias Bizibu Balola, secrétaire adjoint de l’UDPS, a été désigné par cette structure du parti présidentiel comme intérimaire. Cette décision résulte de l'une des résolutions de la CDP à l’issue de sa session extraordinaire organisée à Sainte-Anne à Kinshasa.
Pour le député national André Mbata, cadre de l’UDPS et membre de la CDP, cette décision marque la renaissance du parti avant de préciser en ces termes : « Aujourd’hui c’est un grand jour, c’est le début de la renaissance du parti, nous avons connu l’un des dirigeants le plus piètre du parti. L’ancien secrétaire général a voulu tout simplement vendre le parti, il a renoncé aux idéaux, il était la somme de toutes les antivaleurs contre lesquelles nous nous sommes battus ».
Nul n’est besoin de commenter, outre mesure, cette décision de la CDP. Ce, d’autant plus qu’avant ces assises, les pros Kabuya avaient réaffirmé que les prérogatives de la CDP sont celles d'un organe de concertation et non de décision. S’opposant à la tenue de la session extraordinaire d’hier dimanche, Augustin Kabuya avait, pour sa part, annoncé la convocation de la convention démocratique du parti pour une session inaugurale, dont il n'avait pas précisé la date.
La convention démocratique dit avoir pris cette décision après analyse des rapports de la commission de médiation, constituée des députés nationaux de l’UDPS, et de la commission de discipline sur la crise qui secoue ce parti depuis quelques temps. Il est reproché à Augustin Kabuya, entre autres griefs: « usurpation du pouvoir », « violation des statuts du parti », « dédoublement des structures du parti », « tribalisme», « régionalisme », « despotisme » ou encore «tyrannie».
Dans le compte-rendu de la session extraordinaire de la CDP, il a été précisé que Monsieur Augustin Kabuya demeure sur ce, membre à part et entière du parti et exerce, sans désemparer, son mandat de député national.
La CDP réunit des hauts cadres de ce parti, dont le secrétaire général, les députés nationaux et sénateurs élus sur la liste de l’UDPS.
Rien ne permet de confirmer qu’Augustin Kabuya va accepter cette décision de la CDP comme un enfant de cœur. Il sait manipuler à son compte un autre groupe de ce même organe de l’UDPS à sa guise. Il n’est pas impossible qu’un autre groupe dissident se réunisse, à son tour, pour désavouer le groupe des frondeurs en réaffirmant son soutien à Augustin Kabuya.
Impossible de l'être et saluer les saletés du fameux "Dinosaure" ou se reconnaître dans les menaces Joël Kitenge à l’endroit du chef de la police provincial Blaise Kilimba.
Des vidéos de « Force du Progrès» comme s'il en pleuvait ! Des menaces à l'égard des acteurs institutionnels et non institutionnels comme s'il en pleuvait également ! Depuis le 31 juillet 2024, « Force du Progrès» est en pleine démonstration de sa force, allant jusqu’à défier l'Autorité établie incarnée par Félix Tshisekedi. Très mauvais signal au regard de l’article 6 de la loi régissant les partis politiques...
Un Léviathan qu'il ne sait plus contrôler
Branche ou pas de l'Udps, «Force du Progrès» devient un danger réel pour le parti présidentiel et sa plateforme (Union sacrée de la nation), tout comme pour le reste de la communauté, notamment les Congolais et les étrangers résidant au pays.
A l'analyse de ses faits et gestes actuels, rien n'indique dans son chef la moindre connaissance des dispositions légales qui régissent les partis politiques. Il y a pourtant violation délibérée de la Constitution et de la loi régissant les partis politiques.
Pour la Constitution, les 4 premiers alinéas de l’article 6 sont les suivants : «Le pluralisme politique est reconnu en République Démocratique du Congo. Tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».
Pour la Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, l'article 3 dispose : «Les partis politiques se créent, s'organisent et exercent leurs activités librement sur toute l'étendue du territoire national dans le respect de la constitution, des lois et règlements de la République ainsi que de l'ordre public et des bonnes mœurs. Ils sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d'unité et de souveraineté nationales».
L’énoncé de son article 6 est : «Sous peine de dissolution, toute activité à caractère militaire, paramilitaire ou assimilée, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite aux partis politiques».
Or, par ses actes inciviques, «Force du Progrès» tombe sous le coup de l’article 190 de la Constitution selon lequel «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, para-militaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée».
Bref, à ce stade, on peut dire de l'Udps qu'il a créé un Léviathan qu'il ne sait plus contrôler.
Comment, du reste, y parviendrait-il lorsqu'Augustin Kabuya, dans son communiqué du 31 juillet dernier en réaction aux incidents qui venait de se produire, a signé en qualité de «Président a.i.», fonction qui n’existe pas dans les statuts en vigueur du parti.
Des violences physiques...
Depuis avril 1990, chaque fois que des incidents se produisent au cours des activités engageant l'Udps (manifestations publiques principalement), son leadership brandit rapidement l'argument «non-violence».
On l'a vu le 15 décembre 2023 avec le saccage de la résidence de Franck Diongo et des installations de la paroisse CBCO dans la cité des Anciens Combattants, commune de Ngaliema, aux environs de Gramalic. L'expédition punitive avait été menée par «Force du Progrès» ayant squatté depuis plusieurs années une propriété privée à la hauteur de l'arrêt dit Upeko.
Augustin Kabuya avait surpris l'opinion en niant tout lien entre l'Udps et cette organisation. «Je tiens à préciser que l'UDPS n'a pas cette structure en son sein. Chercher à nous faire porter le chapeau, c'est malhonnête. La force du progrès n'est pas une structure de l'UDPS qui n'entretient pas une milice pour régler les comptes à des adversaires politiques», avait-il déclaré le 17 décembre.
Lors des manifestations de protestation organisées en février 2024 contre les missions diplomatiques et la Monusco, les premiers indices ont impliqué «Force du Progrès». A l’époque VPM en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, l’Udps Peter Kazadi a contredit Augustin Kabuya en déclarant le 14 février 2024 de cette structure : «Elle est bien structurée et a des dirigeants qui l’engagent».
Les incidents du mercredi 31 juillet dernier survenus en période de perturbations au sein du parti présidentiel ont obligé Augustin Kabuya à se dédire.
Cependant, pour son malheur, les éléments de «Force du Progrès» affirment dans les vidéos qu'ils mettent eux-mêmes en ligne être auteurs des actes des violences physiques perpétrés !
...Aux violences verbales
Le problème avec les responsables de l'Udps est généralement de vouloir circonscrire les violences dans l'aspect physique (voies de fait, casse etc.) alors qu’il y a aussi les violences verbales.
Depuis 1990 - année de proclamation de la libéralisation politique que l'Udps considère comme son œuvre - jamais parti politique dans ce pays n'a l'injure et le mépris aussi faciles que celui managé par la famille Tshisekedi.
Au cours de ces 34 dernières années, personne ne sera épargnée.
-Parmi les acteurs religieux : J. Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, Ambongo, Nshole, et désormais Muteba.
-Parmi les pays étrangers : Congo-Brazzaville, Angola, Tanzanie, Zimbabwe, Kenya, Rwanda, Ouganda, RCA, États-Unis, France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Pologne...
-Parmi les institutions communautaires : Onu, Union européenne, Union africaine, Cééac, Eac et même Sadc...
Tout le monde est mauvais, tout le monde est méchant, tout le monde est jaloux...
Aujourd'hui, même en étant au Pouvoir, c'est-à-dire en étant en devoir de se comporter de façon digne, l'Udps se révèle incapable de sanctionner ceux de ses communicateurs réputés impolis. Cas du fameux «Dinosaure» et, maintenant, hélas ! de Joël Kitenge.
C'est à croire qu'il ne se trouve au sein de l'Udps ni de la famille biologique des Tshisekedi aucun homme, aucune femme, aucun religieux, aucune religieuse, aucun journaliste, aucun activiste des Droits de l'homme, aucun beau-père ni belle-soeur, moins encore un enfant pour les ramener à la raison.
UN INCIDENT DE PARCOURS
Or, Félix Tshisekedi est censé le savoir : tous les faits et gestes des leaders politiques ayant pignon sur rue sont sous surveillance. Tout est sélectionné, tout est traité. Les ambassades et même les correspondants de presse des médias accrédités au pays font ce travail de façon méticuleuse.
L'Udps y a mauvaise presse, et cela du fait d'un leadership peut être trop tolérant à l'égard de ses «faucons» qui, probablement, ont perçu différemment les incidents du mercredi 31 juillet 2024.
Il n'est toutefois pas exclu que des téléphones, des tweets x.com, des mails aient été adressés à qui de droit, et que la neutralisation de «Force du Progrès» et la mise en accusation de ses «Blé Goudé» opérées en deux temps trois mouvements soient la réponse donnée. Car, les partenaires extérieurs n'ont pas oublié, eux, que les manifestants de février dernier de la première heure n'ont pas été ceux de la deuxième heure.
Quand on connaît toutes ces subtilités et qu'on se proclame tshisekediste, on ne peut pas prendre fait et cause pour une «Force du Progrès» se comportant en milice. A moins de n’avoir rien compris au sens de la dénomination Union pour la Démocratie, fondement du Progrès Social. Ce qui fait dire à d’aucuns – et ils n’ont pas tort – que l’Udps est juste un incident de parcours !
Normalement, avec tous ces déchaînements d’éléments négatifs au même moment, son leadership devrait en appeler à un congrès extraordinaire…
(Par Eric Kamba, Analyste de la géopolitique, Coordonnateur de CADA)
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, candidat engagé dans la course à la Présidence du Sénat
Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, un autre candidat à la Présidence du Sénat
Eric Kamba, Analyste de la géopolitique, Coordonnateur de CADA
*‘’Mathématiquement, la messe est déjà dite pour Jean-Michel Sama Lukonde. Mais, comme l’impossible n’étant pas Congolais, il y a lieu de rappeler le retournement de la situation autrefois par Léon Kenga wa Dondo qui avait battu à plate couture She Okitundu qui, pourtant, fut le candidat du pouvoir’’, soutient Eric Kamba, dans une nouvelle tribune de réflexion libre axée sur les derniers développements de la situation politique en RD. Congo à quelques encablures de l’élection de nouveaux membres du Bureau définitif du Sénat, telle que prévue le samedi 10 août 2024.
Non au chantage…
Le problème de la RDC c’est aussi la qualité de son personnel politique qui, dans l’ensemble, est enclin à se faire valoir par son appartenance à telle ou telle autre tribu, à telle ou telle autre province, sous prétexte de représentativité, que par ses valeurs intrinsèques pouvant, sur fond de notoriété et de leadership, lui donner des aptitudes à non seulement comprendre mais aussi, de relever les défis qui se posent à son pays.
Ancien Premier ministre, Président du Regroupement politique AB (Agissons et bâtissons) et Membre du présidium de l’USN (Union Sacrée de la Nation), plateforme politique soutenant le président de la République, Jean-Michel Sama Lukonde ne s’en démarque pas. Manifestant son ambition de candidater à la présidence du Bureau du Sénat, ce qui est légitime, il use, cependant, d’un vil chantage en voulant se servir du Katanga, sa province d’origine, comme un épouvantail, et en voulant également prendre le Président Félix Tshisekedi aux mots sur une éventuelle promesse qu’il lui aurait été faite en son temps relativement au poste de Président du Bureau du Sénat.
Ceci sans préciser à quel moment réellement cette promesse lui aurait été faite : avant, pendant ou après les élections générales du 20 décembre 2023 ?
Dans la course vers le perchoir de la chambre haute, l’on dirait que le plus grand atout dont disposerait l’ancien DG de la Gécamines, c’est la promesse du président de la République. Pourtant, en tant qu’ancien Chef de l’Exécutif, il aurait pu révéler, même si la campagne n’est pas encore ouverte, aux Congolais comment son expérience passée et la maîtrise des dossiers pouvaient impulser le Sénat à devenir une des institutions pivot de la République dans la perspective de la consolidation de la démocratie et de la gouvernance en RDC.
Même alors, cette promesse aurait été faite en contrepartie de quoi ? C’est pourquoi il importe de la contextualiser. Si elle a été faite avant ou pendant les élections, il conviendrait d’y voir l’euphorie des élections avec tous les tableaux positifs auxquels on s’attendait.
Mais, si c’est après les élections, elle devrait, en toute évidence, prendre en compte la configuration du paysage politique en rapport aux résultats de ces joutes électorales qui confèrent dorénavant le poids politique à tel ou tel autre parti politique, voire les regroupements politiques, constituant l’USN. Et point n’est besoin de rappeler que l’ex-Katanga, choyé lors du premier mandat, constitue l’espace où le président Félix Tshisekedi a été mal élu en décembre dernier.
Même à Kasenga, fief de l’ancien premier ministre, il avait mordu de la poussière face à Moïse Katumbi.
Désormais donc, c’est par rapport aux élus engrangés aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat qu’on vaut. C’est cela la base des calculs. Président de l’UNC et membre du présidium de l’USN, Vital Kamerhe a pris le marteau à la chambre basse parce que son parti, voire tous les mosaïques gravitant autour de lui, se sont classés, outre ses valeurs intrinsèques, utilement après l’UDPS. Malgré les controverses soulevées par sa désignation, le bon sens avait fini par l’emporter.
En scrutant la configuration actuelle du Sénat, il y a aussi des évidences qui se passent de tout commentaire. Le nombre total des sénateurs est de 108 auquel il faut ajouter le sénateur à vie Joseph Kabila, à raison de 4 sénateurs par provinces et 8 pour la ville de Kinshasa. Huit sénateurs manquent à l’appel du fait que les provinces du Kwilu et du Nord-Ubangi sont recalées ; les élections provinciales n’ayant pas encore été organisées dans la circonscription de Masimanimba pour la première citée et dans celle de Yakoma pour la seconde. Hormis le sénateur à vie absent du pays, il y a donc au total 100 sénateurs qui vont prendre part au vote pour l’élection des membres du Bureau définitif prévue pour ce samedi 10 août et pour laquelle le dépôt des candidatures a eu lieu les 05 et 06 août. Au poste de président, Jean-Michel Sama Lukonde n’est pas l’unique candidat. Le Patriarche Jonas Mukamba, 93 ans, Sénateur élu de la province de l’Equateur, est aussi sur la ligne de départ. L’UDPS n’est pas en reste.
Contrairement à la forte rumeur qui a enflammé la toile ces derniers jours, ce n’est pas Roger Tshisekedi, le frère ainé du Président de la République, qui est aligné mais plutôt, Afani Idrissa Mangala, ancien Président Fédéral de l’UDPS dans le Maniema. Il l’a emporté sur le Sénateur Boketshu de la Province de l’Equateur.
Avec l’entrée de l’UDPS en danse, les chances de l’emporter pour Jean-Michel Sama Lukonde sont quasi nulles. Sur 100 Sénateurs dont deux non alignés (indépendants), l’UDPS et ses mosaïques comptent 49 Sénateurs contre 16 pour l’AB de l’Ancien Premier Ministre. Cela sans compter ses alliés.
Mathématiquement, la messe est déjà dite pour Jean-Michel Sama Lukonde. Mais, l’impossible n’étant pas Congolais, il y a lieu de rappeler le retournement de la situation autrefois par Léon Kenga wa Dondo qui avait battu à plate couture She Okitundu qui, pourtant, fut le candidat du pouvoir.
Toutefois, il y a à craindre que l’on crie en fin de compte à la non-représentativité du Katanga, un éternel chantage que le pays traîne comme un boulet à ses pieds depuis l’indépendance. Ceci comme pour dire que le problème du Congo, c’est aussi celui de son personnel politique dont la rationalité laisse à désirer. L’on ne peut donc s’étonner que des Congolais, à travers des rébellions fantoches, se vendent ainsi auprès de Paul Kagame dans la perspective d’une illusion du pouvoir chez-eux tout en consolidant la mainmise de celui-ci sur l’Est de leur pays.