Au cours de l’émission tribune de la presse de la radio Okapi animée par Donat Madimba ce vendredi 20 septembre 2024, Marcel Ngoyi a analysé le projet du budget 2025 déposé au Parlement par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Il a appelé la cheffe du Gouvernement à bien vouloir jouer les bons offices pour l’exécution de ce projet pour ne pas tomber dans le piège de chapelet de bonnes intentions.
«En ce qui concerne le budget de la République Démocratique du Congo, il faut signaler en termes de chiffres, c’est appréciable mais l’exécution a toujours posé problème. Les congolais en général traversent une période caractérisée par l’inflation monétaire, l’insécurité, la faim, pendant qu’on a un budget qui peut quand même résoudre certains problèmes. Me référant à 2023, le budget était à 16 milliards de dollars et ce même budget qui a été reconduit en 2024, est-ce que les congolais ont retrouvé le sourire ? Il y a toujours une asymétrie entre l’objectif visé et les moyens qu’on met en œuvre dans notre pays. Il y a manque d’allocation rationnelle des ressources, on fait une gestion épicière de la République », a indiqué Marcel Ngoyi.
En dehors de la présentation du Budget au sein de l’institution Parlement, ce chevronné de la presse a rappelé les principaux rôles de la Chambre Basse qui consistent à contrôler, légiférer, et voter. Dans son rôle de contrôle, le Parlement doit tracer les lignes budgétaires, les entrées et sorties en vue d’une gestion efficace du pays.
Sur cette lancée, il a encouragé le gouvernement à renverser les tendances de l’économie nationale en s’appuyant sur la propre production locale, et ne pas s’appuyer sur des ressources fiscales, des redevances d’autant plus que la RDC a tous les atouts possibles de pouvoir décoller sur la scène internationale.
En outre, au cours de cette émission, l’Editeur Marcel Ngoyi n’a pas manqué à réagir sur les élections organisées au sein de l’Union de la Presse Nationale Congolaise (UNPC).
En premier lieu, il a salué l’esprit démocratique de l’UNPC, ayant conduit à l’élection de Baudouin Kamanda wa Kamanda en tant que président.
Le 19 septembre 2024, une réunion cruciale s'est tenue au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa sous la présidence du Vice-Premier Ministre, Guylain Nyembo. Cette rencontre a réuni les ministres en charge du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), à savoir les ministres de l’Agriculture, de l’Aménagement du Territoire, de l’Éducation Nationale, de la Santé Publique et Prévoyance Sociale, des Infrastructures et Travaux Publics, du Développement Rural, ainsi que la vice-ministre des Finances. L'objectif de cette réunion consistait à dynamiser et d'accélérer la mise en œuvre du PDL-145T, un programme phare du gouvernement congolais.
Le PDL-145 T, initié par le Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI, est devenu un projet phare, largement scruté de près par les médias, la population, les organes législatifs... Avec une échéance fixée à décembre 2025, l’urgence d’agir est palpable. Cette session spéciale du Comité Opérationnel National du PDL-145T (CONA 5) a permis de passer en revue les recommandations formulées lors des deux réunions précédentes. Ces recommandations, essentielles pour la bonne exécution du programme, seront soumises à la Première Ministre, Judith Suminwa, pour validation et mise en œuvre.
Recommandations clés pour une mise en œuvre efficace
Parmi les principales recommandations, on note :
L'installation des forages sur tous les sites du volet 1 et l'équipement des centres de santé en dispositifs et matériels médicaux (hors budget du PDL-145 T, à charge du Ministère de la Santé & Prévoyance Sociale)
La mise en place de mesures pour encadrer les procédures de passation de marchés afin de réduire leur durée ;
L'alignement sur les options proposées par le CONA pour le financement des autres volets et composantes du programme ;
Le déblocage des fonds pour assurer la coordination du programme et garantir sa bonne exécution ;
L'implication des structures étatiques génératrices de ressources dans le financement du PDL-145T ;
L'intégration d'une ligne budgétaire dédiée à la réorganisation de la communication sur le programme, en impliquant notamment, les radios communautaires et les paroisses ;
L'organisation d'une revue à mi-parcours pour évaluer les progrès du PDL-145T ;
L'accélération de la mise en œuvre du volet 1.
À l’issue de cette réunion, l’équipe ministérielle du CONA a exprimé sa confiance dans l'atteinte des objectifs du programme. L'engagement collectif de toutes les parties prenantes est perçu comme une garantie de succès pour le PDL-145T, qui constitue une pierre angulaire des efforts de développement local et de transformation socio-économique en RDC.
Le PDL-145T, qui vise à développer les territoires les plus reculés du pays, demeure un programme essentiel pour améliorer le bien-être des populations et promouvoir le développement durable à l'échelle nationale.
Présidant la 14ème réunion du Conseil des Ministres, Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat, est revenu sur la nécessité de respecter un certain nombre de conditions pour la viabilité des écoles en RD. Congo. Parmi ces conditions, il a énuméré la dimension des classes, du nombre d’élèves, de l’équipement en bancs permettant aux élèves de bien s’asseoir et écrire pour un bon apprentissage. A la suite de cette communication, il a instruit le Gouvernement Suminwa, sous la coordination de Madame la Première Ministre, à consentir plus d’efforts pour la viabilisation des Etablissements scolaires afin de permettre aux élèves d’étudier dans un meilleur environnement.
COMPTE RENDU DE LA QUATORZIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
(Vendredi 20 septembre 2024)
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHIESEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la quatorzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 20 septembre 2024.
Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Points d’information ;
Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
Examen et adoption des dossiers ;
Examen et adoption des textes.
COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté sur deux (02) points, à savoir :
De la nécessité de viabiliser les Etablissements scolaires du pays
Le Président de la République a commencé par rappeler sa communication faite lors de la troisième réunion du Conseil des Ministres tenue le 28 juin 2024 où il avait souligné que les efforts consentis pour la gratuité de l’enseignement primaire de base devraient se poursuivre afin d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires, en plus de l’accessibilité accrue d’élèves générée par ce programme.
A cet effet, il avait insisté sur le fait que toutes les infrastructures dont la construction était complètement terminée dans le cadre du Programme PDL145 Territoires et d’autres devraient être livrées aux bénéficiaires sur toute l’étendue de la République.
Dans le cadre de ses descentes sur terrain, au lendemain de la récente rentrée scolaire, en date du 16 septembre 2024, il a visité deux écoles publiques de la capitale Kinshasa, à savoir : l’école EP I Yolo-Nord autrement appelée Ecole Kamina dans la commune de Kalamu et l’école EP II Camp Tshatshi située dans la commune de Ngaliema.
Partant de l’échantillon de deux écoles visitées et des informations recueillies, le Président de la République a fait observer que bien que la quasi-totalité d’écoles aient déjà ouvert leurs portes pour accueillir les élèves, la viabilité de certaines d’entre elles reste encore un défi à relever et nous avons le devoir de le relever. La gratuité de l’enseignement, bien qu’elle ait certes favorisé la scolarisation de plusieurs de nos enfants dans une mesure, elle doit cependant être accompagnée de bonnes conditions d’études.
Le Président de la République a insisté pour que le fonctionnement d’une école en République Démocratique du Congo requiert un certain nombre de conditions qui tiennent compte notamment de la dimension des classes, du nombre d’élèves, de l’équipement en bancs permettant aux élèves de bien s’asseoir et écrire pour un bon apprentissage.
Ainsi, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de Madame la Première Ministre, à consentir plus d’efforts pour la viabilisation des Etablissements scolaires afin de permettre aux élèves d’étudier dans un meilleur environnement. La Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté devra particulièrement activer les services des Inspecteurs scolaires attitrés à l’effet de faire respecter les conditions que doit remplir une école avant son fonctionnement effectif.
Un assainissement dans ce secteur devrait être envisagé afin de ne pas compromettre la qualité de l’enseignement de base, socle de l’instruction du citoyen congolais. Un contrôle permanent de la viabilité des écoles devra être instauré, a martelé le Président de la République.
De l’urgence d’accélérer l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
Bien qu’étant un pilier fondamental de l’éducation nationale, le sous-secteur de l’enseignement supérieur et universitaire Congolais est confronté à une prolifération excessive d’établissements, universités et instituts d’enseignement supérieur qui ne respectent ni les normes de qualité, ni les exigences de viabilité technique.
Le Président de la République tient à mettre fin à cette situation qui compromet la formation adéquate des étudiants et ne parvient pas à répondre aux besoins de développement du pays, déroge aux standards requis au niveau régional et international, et remet en cause la pérennité d'un certain nombre d’établissements et la qualité des ressources humaines engagées.
L'assainissement de ce sous-secteur étant un impératif pour la transformation de l’éducation en un véritable levier de développement et en un facteur de compétitivité au niveau tant régional qu’international, le Président de la République a évoqué l’impératif de rétablir l'ordre et la clarté dans ce secteur en assurant la stricte application des textes en vigueur, notamment la Loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 sur l'enseignement national.
A cette fin, a-t-il insisté, il est crucial de se concentrer sur les éléments suivants :
- Le respect des critères de viabilité des infrastructures et des établissements d'enseignement supérieur et universitaire ;
- La stricte observance des conditions définies dans la Loi n 18/038 du 29 décembre 2018 portant Statut du Personnel de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique en termes de gestion de la carrière du personnel administratif, scientifique et académique ;
- L'amélioration des conditions de travail des enseignants et chercheurs, dont le processus est lancé. Par conséquent, le Président de la République a invité la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à initier l’évaluation des recommandations issues des états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Un rapport circonstancié est attendu à ce sujet dans les trois mois.
Intervention de la Première Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur quelques points notamment l’ouverture de la Commission paritaire dans le secteur de la santé publique dans le souci de préserver la paix sociale dans tous les secteurs.
Après le sous-secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a procédé le 19 septembre 2024 à la mise en place du Comité préparatoire avec tous les acteurs de la coordination des syndicats de la santé publique ainsi que les délégués des membres du banc gouvernemental. Dès le début de la semaine prochaine, le Comité préparatoire mis en place produira, sous forme des Termes de Référence, la synthèse qui servira de boussole aux travaux prévus à Kinshasa/Bibwa.
Dans la conclusion de sa communication, la Première Ministre a évoqué le drame survenu, le 11 septembre 2024, au Lycée Madame de Sévigné, dans la commune de Limete à Kinshasa. Drame d’une rare violence d’un enfant, mortellement poignardé par un autre élève, donc un autre enfant, et un troisième enfant qui tente de protéger son camarade, gravement blessé.
Devant ce drame impliquant des enfants, elle a exprimé sa profonde indignation, sa consternation, sa colère, son émotion, non seulement en tant que responsable politique/Cheffe du Gouvernement mais également et tout simplement, en tant que mère.
Ce drame interpellateur nous impose à répondre aux questions aussi importantes que celles de la sécurité dans nos écoles, du phénomène du harcèlement scolaire, de la justice pour les mineurs, du soutien psychologique en faveur des élèves, notamment : Le Gouvernement de la République, au travers des Ministères de l’Intérieur et Sécurité ; de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté ; de la Justice ; de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale, du Genre, Famille et Enfant, doit s’assurer que les instructions idoines pour la sécurité des enfants et le soutien psychologique en milieu scolaire lorsqu’il est requis.
Dans tous les cas, le Gouvernement attend les résultats des enquêtes en cours qui établiront les responsabilités, dans la survenue de ce drame inédit.
POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire La Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par :
- L’attente des recommandations des négociations entre les parties Congolaise et rwandaise à Luanda en Angola, dans le cadre du processus de paix sous la médiation du Président angolais João LOURENÇO ;
- L'attention focalisée sur la rentrée parlementaire du 16 septembre 2024, à l'Assemblée nationale et au Sénat pour la session budgétaire ;
- L’engament national dans la lutte contre le MPox dans les zones de santé concernées y compris celle de Kinshasa et l’attente de la campagne de vaccination ;
- La poursuite de la grogne des travailleurs des commerçants indopakistanais à Kinshasa, réclamant l'amélioration des conditions socio-professionnelles.
A propos de cette grogne sociale, le Président de la République a instruit la Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et le Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, faisant l’intérim du Ministre de l’Emploi et Travail, de suivre de près cette situation et de s’assurer que les droits des travailleurs soient respectés.
Quant aux pratiques et comportements inciviques, la Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a informé le Conseil des mécanismes mis en place pour y faire face, notamment en ce qui concerne le respect du Code de la route qui n’exonère personne, y compris les membres du Gouvernement appelés à prêcher par l'exemple.
Elle a rassuré que les instructions ont été données à la Police Nationale Congolaise de sanctionner les auteurs de cet incivisme. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle et sécuritaire au cours de la semaine qui s'achève. Dans la province du Kwango, nos forces de défense et de sécurité ont capturé cinq insurgés Mobondo lors d'un accrochage dans la localité Kitshongo.
A ce sujet, le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a annoncé l’intensification des opérations « Ngemba » et la nécessité d’organiser les pourparlers entre les communautés Teke-Yaka.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait part au Conseil de l’environnement économique à l'échelle nationale qui reste caractérisé par le maintien d'une relative stabilité tant sur le marché des biens et services que sur celui des changes. Elle a soutenu que notre économie devrait demeurer résiliente au plan de la croissance.
Il est attendu un taux de croissance de 5,4% pour l'année 2024, tiré notamment par le secteur extractif. Sur le marché des biens et services, l'inflation a ralenti pour la cinquième semaine consécutive, s'établissant à 0,12% contre 0,14% la semaine précédente. En cumul annuel, l'inflation est ressortie à 9,642% contre 17,867% à la période correspondante de 2023.
Ce ralentissement de l'inflation hebdomadaire est expliqué par les variations négatives des fonctions de consommation « Articles d'habillement et Chaussures » ainsi que « Loisirs et Culture » et « Transport ». Les taux des changes sur les deux segments du marché se sont maintenus quasiment à leurs niveaux de la semaine précédente.
Au 13 septembre 2024, le cours indicatif s'est établi à 2.841,8 CDF et au parallèle à 2.870,9 CDF le dollar américain. Considérant les facteurs de risques externes et internes, la Gouverneure de la Banque Centrale a rassuré de l’engagement ferme et de la détermination sans faille de son institution et du Gouvernement à poursuivre les efforts de stabilisation et à assurer le maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire et budgétaire.
Elle a recommandé :
la préservation de la stabilité sur les principaux marchés, à travers le strict respect des mesures de stabilisation de l'économie ;
la poursuite avec les efforts d'amélioration de la mobilisation des ressources domestiques nécessaires à l'exécution des dépenses courantes contraignantes et celles liées aux investissements ;
et l’amélioration des conditions de financement de l'économie, via les réformes structurelles utiles pour garantir une croissance solide, durable et inclusive.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.4. Trois notes d’informations du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté trois (03) notes d’information aux membres du Conseil.
1° Projet de mise en œuvre de la compagnie aérienne AIR CONGO S.A
Rappelant que le Conseil des Ministres, lors de sa 49ème réunion du 15 avril 2022, avait adopté le dossier de création de la nouvelle compagnie aérienne dénommée « AIR CONGO SA » en partenariat stratégique avec le Groupe ETHIOPIAN AIRLINES et dont l’Acte Constitutif fut signé à Kinshasa le 03 mai 2022, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et du Désenclavement a souligné que les parts sociales des deux actionnaires (la République Démocratique du Congo et le Groupe Ethiopian) sont respectivement de l'ordre de 51% et 49% et pour un montant total de 40 millions USD.
Après une interruption du Processus en 2023, suite aux échéances électorales et à l'instruction d'expédition des affaires courantes, il a indiqué que le 13 septembre 2024 a été lancée à Kinshasa la phase de mise en œuvre effective avec la réunion technique regroupant les parties prenantes ; et la date du 1er décembre a été retenue pour le premier vol inaugural.
Sur cette question, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a été complété par le Ministre du Portefeuille.
2° Création d'une Task-force Sino-Congolaise
A la suite du forum économique CHINE-RDC, tenu dernièrement à Beijing du 03 au 04 septembre 2024, le Président de la République a recommandé au Gouvernement la mise en place d’une Task-Force pour le suivi et le renforcement de la collaboration sino-congolaise devant favoriser les investissements chinois dans notre pays.
Pour s’y conformer, une Commission ad hoc a été mise en place lors d’une réunion technique tenue le 16 septembre 2024, coprésidée par les Ministres des Transports, Voies de Communication et Désenclavement et du Commerce Extérieur. Cette Commission a travaillé sur l'élaboration des termes des références portant organisation, structuration et fonctionnement de la Task-Force qui ont été présentés au Conseil.
Elle sera conduite par un Comité de Pilotage, un Comité Stratégique et un Secrétariat Permanent. Les axes et secteurs prioritaires concernés par les projets d’investissements chinois dans notre pays ont été également passés en revue.
3° Etat des lieux du Corridor de Lobito
A ce sujet, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a indiqué que le Corridor de Lobito est un système de transport multimodal qui relie les trois Etats signataires de l’Accord précité, conclu sous l'égide de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe. A ce titre, son ouverture est très attendue par les exploitants miniers des provinces du Grand Katanga et du Grand Kasaï, à travers la modernisation de la voie ferrée de la SNCC sur le tronçon Kolwezi-Dilolo (427 kilomètres).
De son côté, le Gouvernement angolais a consenti d’importants investissements depuis 2014 pour la construction de la ligne ferroviaire Benguela-Lobito-Luau (1.348 kilomètres) à la frontière entre l’Angola et la République Démocratique du Congo au niveau de Dilolo. 9 Avant de clôturer son intervention, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a informé le Conseil que la licence IATA de Congo Airways n’a pas été suspendue.
Cette instance internationale a accordé un moratoire de 90 jours à la compagnie nationale Congo Airways pour lui permettre de parvenir à un aboutissement heureux de la mise en service de l’un de ses aéronefs et de finaliser les démarches en cours pour l’acquisition d’autres avions.
Le Conseil a pris acte de ces trois notes d’information.
II.5. Publication des annuaires des Agents de carrières des services publics de l’Etat
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l'Administration et Innovation du Service Public a informé les membres du Conseil, de la tenue, le 23 septembre 2024, de la cérémonie de publication des annuaires des Agents de carrières des services publics de l’Etat.
Il a précisé qu’il s'agit d'un répertoire nominatif de tous les Agents, renseignant, pour chacun, quelques informations phares, en l'occurrence, les noms, le matricule, le grade, le service d'affectation ainsi que la photo de profil. Bien plus qu'un simple répertoire, ce document symbolise la volonté inébranlable du Gouvernement de maitriser les effectifs et de marquer l'avènement d'un nouveau système de gestion suivant les principes de transparence, d'ouverture, de célérité et d'accessibilité de données dans un contexte caractérisé par plusieurs cas de doublons, cumulards et fictifs qui plombe les dépenses de rémunération.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.6. Situation épidémiologique en République Démocratique du Congo
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo, avec un accent particulier sur le Mpox et le Choléra.
S’agissant du Mpox, la situation au cours de la 37ème semaine épidémiologique a été marquée par la notification de 51 cas d’admission, de 220 cas actifs et de 36 cas de guérison portant ainsi le cumul de guéris à 11.097 cas.
Il a rassuré le Conseil que le dispositif de riposte est opérationnel et produit des effets positifs dans les zones touchées. Autant les préparatifs du processus de vaccination avec les Directions Provinciales de la Santé se poursuit, autant la recherche active de cas et la prise en charge gratuite des malades sont assurées par le Gouvernement.
La campagne de vaccination contre le Mpox est confirmée du 02 au 11 octobre 2024 pour le premier passage. La population a été encouragée à respecter les gestes barrières pour faire face à cette guerre sanitaire qui touche notre pays. Quant au Choléra, comparée à la semaine précédente, la tendance à la 37ème semaine est marquée par une diminution du nombre des nouveaux cas de choléra passant de 380 à 366 cas.
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le tableau des actions menées en termes de riposte, de vaccination, de sensibilisation et de prise en charge. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.7. Harmonisation de la communication gouvernementale et clôture du dixième Congrès ordinaire de l’UNPC
Le Ministre de la Communication et Médias a présenté au Conseil deux notes d’information.
1° Harmonisation de la communication gouvernementale
A ce sujet, il a fait le rapport sur la réunion d’harmonisation de la communication gouvernementale qu’il a tenue avec les chargés de communication des cabinets ministériels, en présence du Directeur de la Communication du Président de la République et de la Conseillère Principale en charge de la Communication au cabinet de la Première Ministre, à la suite de la communication du Président de la République, lors la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du 09 septembre 2024 en appui à celle de la Première Ministre faite au Conseil des Ministres du 06 septembre 2024.
Après avoir fait le tour de la question, plusieurs recommandations ont été formulées notamment :
la nécessité de respecter la charte graphique et de poursuivre son implémentation,
la référence au programme d’actions du Gouvernement dans toutes les communications pour illustrer la mise en œuvre des réalisations sectorielles concernées,
la mise en avant des actions de terrain et des réalisations des Ministres plutôt que les audiences à diffuser tant dans les médias publics que privés. La formalisation d’une Task Force tripartite communicationnelle Présidence - Primature - Ministère de la Communication et Médias en attendant la création de la Cellule de Communication Gouvernementale.
Au regard de la sensibilité de ce travail, il a sollicité la collaboration étroite de chacun des membres du Gouvernement pour faciliter la réponse efficace et structurée aux recommandations faites par le Président de la communication harmonieuse, ordonnée et cohérente.
2° Clôture du dixième Congrès ordinaire de l’UNPC
Le Ministre de la Communication et Médias a informé le Conseil de la clôture du 10ème Congrès ordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ce matin du vendredi 20 septembre 2024 à Kinshasa. Il a indiqué que les deux principaux objectifs de ces assises ont été atteints.
Premièrement, la révision des textes statutaires et réglementaires de cette instance d’autorégulation de la presse selon les prescrits de la nouvelle Loi sur la presse et les recommandations issues des états généraux de la communication et médias tenus en janvier 2022.
Et deuxièmement, l’élection de membres du Comité Directeur démocratiquement choisis par les sociétaires pour conduire la destinée de leur structure corporatiste.
Par ailleurs, il a salué l’arrivée de ce nouveau Comité qui sera l’interlocuteur attitré de l’Etat dans la dynamique tripartite Gouvernement-Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication-Union Nationale de la Presse du Congo pour assainir le paysage médiatique selon le cadre légal en vigueur, lequel nécessite d’être complété par le texte relatif au Statut du Journaliste Congolais en cours d’examen au sein des Commissions gouvernementales.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
APPROBATIONS D’UN RELEVE DES DECISIONS
Les membres du Conseil ont approuvé un relevé des décisions prises lors de la 13ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 13 septembre 2024.
EXAMEN ET ADOPTION DE QUATRE (04) DOSSIERS
IV.1. Octroi des titres sur neufs sites aux opérateurs par entente directe
Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a présenté au Conseil pour examen et adoption, le dossier relatif à l’octroi des titres sur neufs sites aux opérateurs par entente directe.
Le dossier est motivé dans le but de la mise en application efficace et efficiente de l’axe IV du Programme d’Actions du Gouvernement, aux fins de permettre aux opérateurs du secteur de l'électricité l’obtention des titres par entente directe (gré à gré).
Les sites concernés sont :
- Parc solaire photovoltaïque en appui à la SNEL pour Kasaï-Oriental, Kasaï-Central, Kinshasa et Haut-Katanga ;
- Kibamba sur la rivière Luvua pour la province du Haut-Katanga ; - Kalumba sur la rivière Luvua pour la province du Haut-Katanga ;
- Kibombo sur la rivière Inkisi pour la province du Kongo-Central ; - Mbakana 1, 2, 3, 4 sur la rivière Lufimi pour la ville de Kinshasa ;
- Parc solaire photovoltaïque en appui à la SNEL (Nzilo, N’sele et Busanga) pour la province du Lualaba ;
- Sanga sur la rivière Inkisi pour la province du Kongo-Central ;
- Babeba (Tshopo3) sur la rivière Tshopo pour la province de la Tshopo ;
- Kongolo porte de l’enfer sur la rivière Lualaba pour la province de Tanganyika.
Pour finir, le Ministre des Ressources Hydrauliques a précisé que cette démarche assure une politique incitative visant l’augmentation de la desserte énergétique par une implémentation rapide des projets sur le plan national.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier.
IV.2. Politique générale des Entreprises Publiques
Le Ministre du Portefeuille, a, pour sa part, présenté le dossier relatif à la politique générale des Entreprises Publiques au cours de l’exercice 2025. S’y attelant, il a signifié que le Programme d’Actions du Gouvernement étalé sur cinq ans, requiert la participation active des entreprises publiques œuvrant dans les principaux secteurs de l'économie nationale (Mines, Transports, Finances, Hydrocarbures. Energie, Agriculture, Poste et Télécommunications, Industrie, Assurance et Tourisme).
En effet, dès lors qu'elles sont redressées et bien gérées, ces entreprises peuvent favoriser la relance de l'économie nationale et assurer, par la diversification de l'économie et l'accroissement de la production, une contribution substantielle au PIB, au Budget de l'Etat et à l'amélioration du bien-être de la population.
Pour ce faire, il est impérieux de (d') :
éviter la navigation à vue en disposant d'un cadre cohérent de politique des entreprises déclinant la politique économique du Gouvernement ;
se fixer des objectifs compatibles au développement des activités porteuses de croissance ;
réaliser des projets d'investissements prioritaires conformes à leur cœur de métier ;
améliorer la contribution des entreprises publiques au budget de l'Etat.
Le Ministre du Portefeuille a terminé son intervention en précisant que l’objectif global de cette politique générale est de procéder au redressement des entreprises publiques, appuyé par quatre objectifs spécifiques pertinents, et assortis des résultats d’impact, notamment :
- Diversifier l'économie, par la production des biens et services des entreprises publiques ;
- Accroître la contribution des Entreprises Publiques dans le budget de l'Etat par le paiement des impôts et taxes ;
- Améliorer la rentabilité desdites entreprises pour leur permettre de verser les dividendes à l'Etat Actionnaire ; - Créer les emplois pour résorber le chômage. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier.
IV.3. Deux dossiers relevant du secteur du tourisme
Le Ministre du Tourisme a présenté deux (02) dossiers pour leur examen et adoption.
1° Projet des villages touristiques
Abordant ce point, il a rappelé que c’est dans la perspective de faire de notre secteur touristique une véritable industrie que s’est tenu le Forum de validation de la Politique Nationale du Tourisme organisé récemment dégageant ainsi la nouvelle approche de gouvernance du tourisme.
Au cours de ce Forum, le concept de « village touristique » a été retenu pour le développement du tourisme au service de la relance des destinations touristiques en République Démocratique du Congo par une dynamique de développement intersectoriel et de connectivité urbano-rurale.
Le village touristique préserve, respecte et valorise la culture locale en proposant des emplois et l'entrepreneuriat viables aux communautés locales ; et sera le lien par excellence de mise en exergue de notre puissant soft power à travers sa riche biodiversité, son patrimoine historique et culturel, sa gastronomie, sa musique ainsi que ses arts visuels et ses merveilles de la nature pour changer la perception de l'image du pays.
Dans le lot des zones d'implantation éventuelle des Villages touristiques ciblées, le village Bombo-Lumene a été présenté comme projet-pilote du fait des atouts dont il dispose, notamment sa proximité avec la capitale et le fait d’avoir un public acquis.
2° Validation du projet d’Accord entre AC Milan et RDC
A ce sujet, le Ministre du Tourisme a souligné qu’il s’agit d’un partenariat mutuellement avantageux entre cette prestigieuse équipe italienne et notre pays qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de la destination RDC par le tourisme. Ses échanges avec les dirigeants de ce club, lors de sa récente mission effectuée en Italie en juillet dernier, ont abouti à ce projet de Protocole d'Accord pour promouvoir la destination RDC dans l'arène mondiale à travers le football.
D’où la validation dudit projet sollicitée du Gouvernement pour que son Ministère s’active à lancer cette grande campagne promotionnelle et de communication qui met en exergue la destination RDC en utilisant, en dehors du football, notre puissant soft power. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux dossiers.
V. EXAMEN ET ADOPTION DE CINQ (05) TEXTES
V.1. Projet de Loi de ratification d’un accord
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté au Conseil le projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de l’Accord portant création de l’Agence de Facilitation de Transport en Transit du Corridor de Lobito signe en Angola, le 27 janvier 2023.
C’est dans le but de promouvoir la croissance économique et les échanges commerciaux au profit de leurs populations que la République d’Angola, la République Démocratique du Congo et la Zambie ont décidé d’exploiter un système de transport multimodal qui relie les trois états au port en eaux profondes de Lobito, appelé Corridor de Lobito.
Le principal objectif de cet Accord est d’instituer les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens au port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des états signataires.
Après débat et délibération, ce projet de texte a été adopté.
V.2. Deux Projets de Décret relevant du Portefeuille
Le Ministre du Portefeuille a soumis au Conseil, pour examen et approbation deux textes, à savoir :
le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises publiques du Portefeuille ; et
le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°13/056 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les établissements publics.
Il a précisé que ces deux Projets de Décret ont l’avantage non seulement d’harmoniser sur base des données réelles le traitement des mandataires publics des Entreprises et des Etablissements publics, mais aussi de réglementer les critères devant fonder la proposition de nomination des mandataires publics ainsi que le fonctionnement interne desdites structures aux fins des résultats à impact.
Le Ministre du Portefeuille a conclu son intervention a soulignant que les orientations prescrites pour les Entreprises publiques s'appliqueront mutatis mutandis aux Etablissements publics. A cet effet, il revient aux Ministres sectoriels d'appliquer les dispositions préconisées en ce qui concerne les Mandataires publics des Etablissements publics sous leur tutelle. Après débats et délibérations, ces deux Projets de Décret ont été adoptés.
V.3. Projet de Décret relevant du Commerce Extérieur
Pour sa part, enfin, le Ministre du Commerce Extérieur a présenté le Projet de Décret portant création du Comité National « African Growth and Opportunity Act » (AGOA) en République Démocratique du Congo.
En substance, il a rappelé que notre pays fait partie des pays de l'Afrique Subsaharienne éligibles aux avantages de la Loi américaine AGOA qui vise, par l'exemption des droits de douane, à accroître les exportations des pays éligibles vers le marché américain.
Le projet de Décret proposé définit la mission du Comité National AGOA, en sigle « Conseil National AGOA RDC » qui inclut, entre autres : l'orientation, l'encadrement de la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la Stratégie Nationale AGOA et d'autres mesures gouvernementales destinées à diversifier et à accroître les exportations des produits de la République Démocratique du Congo vers le marché américain.
Aux termes de ce Projet de Décret, le Conseil National AGOA RDC comprend deux organes: la Coordination et le Conseil Technique. Après débats et délibérations, le Conseil ont adopté ce Projet de Décret.
Commencée à 14h57’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 21h28’.
Annoncé depuis plusieurs semaines, le désengorgement de la Prison centrale de Makala, est devenu une réalité. Le mercredi 18 septembre dernier, le Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba, avait officiellement lancé cette campagne en accordant la liberté conditionnelle à un millier de détenus. Ce dimanche 22 septembre 2024, il a récidivé en libérant cette fois-ci 1685 prisonniers de la Prison centrale de Makala à Kinshasa. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour désengorger cette prison surpeuplée, souvent décrite comme un ‘’mouroir’’ par la société civile.
La libération de ces détenus a été motivée par des raisons médicales et humanitaires. Les conditions de détention à Makala sont notoirement mauvaises, avec un manque d’accès à des soins de santé adéquats, une alimentation insuffisante et des conditions d’hygiène déplorables. Ces facteurs ont conduit à de nombreux décès parmi les prisonniers, ce qui a poussé les autorités à agir.
Lors de la cérémonie de libération, le Ministre Mutamba a également annoncé la distribution de 3000 matelas sur les 7000 commandés, afin d’améliorer les conditions de vie des détenus restants. Il a souligné l’importance de réhabiliter les infrastructures de la prison, y compris le centre de santé, pour garantir que plus aucun prisonnier ne dorme à même le sol.
Cette initiative fait partie d’un plan plus large visant à réformer le système carcéral en République Démocratique du Congo, en luttant contre les arrestations arbitraires et les abus des services de sécurité. Les autorités espèrent ainsi réduire de moitié la population carcérale de Makala et améliorer les conditions de détention pour ceux qui restent.
Suite à leur libération, plusieurs anciens prisonniers ont exprimé leur soulagement et leur gratitude envers le Ministre de la Justice pour cette initiative. Certains ont partagé leurs histoires personnelles, soulignant les difficultés qu’ils ont rencontrées en prison notamment, les problèmes de santé et les conditions de vie difficiles. Ils ont, par ailleurs, exprimé leur espoir de pouvoir reconstruire leur vie et de retrouver leurs familles. Cette libération a été perçue comme une seconde chance pour beaucoup d’entre eux, et ils ont promis de ne pas retomber dans les erreurs du passé.
Cette initiative a été bien accueillie par les organisations de défense des droits de l’homme, qui ont salué cette mesure comme un pas important vers l’amélioration des conditions de détention en RDC.
La libération de ces prisonniers marque une étape importante dans la lutte pour les droits des détenus en RDC. Il y a lieu de noter qu’une deuxième phase de ce processus est prévue pour les centres pénitenciers à l’intérieur du pays.
Le Président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde a reçu dans son bureau de travail Christian Kitungwa, Gouverneur de la Province du Tanganyika accompagné de sa délégation. Les échanges entre ses deux personnalités ont tourné autour du rôle que peut jouer cette province pour le développement de la République Démocratique du Congo. Sur ce, Christian Kitungwa a plaidé pour l’accompagnement de l’Etat aux différents projets entrepris dans le Tanganyika, notamment, le projet de la construction du corridor entre la RDC et la Tanzanie.
Tout en lui présentant ses civilités pour son élection, le gouverneur de la Province du Tanganyika lui a lancé un appel au speaker de la Chambre Haute du Parlement, demandant son soutien pour résoudre les problèmes de sa circonscription.
‘’Nous sommes venus tout d’abord pour présenter nos civilités et le féliciter parce que depuis qu’il a eu ce fauteuil, nous ne l’avons pas encore fait officiellement. Aujourd’hui nous venons de nous acquitter de cet agréable devoir.
Au-delà de ça, nous venons de faire plus de 3 mois dans la province, et on a eu à palper du doigt plusieurs situations bonnes et mauvaises. Le problème de la province. Et sachant que le Sénat est l’émanation des provinces, nous sommes venus lui rendre compte pour non seulement faire part de nos problèmes et demander à ce qu’il soit le porte-étendard, le pilier qui va être là pour défendre les intérêts des provinces et des problèmes de nos provinces. Notamment les rétrocessions au niveau des provinces et mêmes pour les députés provinciaux, leurs émoluments. Nous avons fait quand même ce plaidoyer pour que ce soit d’une manière régulière’’, a indiqué Christian Kitungwa.
En outre, sur la réalisation du projet de construction du corridor RDC-Tanzanie, il s’est dit déterminé a poussé jusqu’au bout afin que celui-ci se matérialise.
‘’Nous avons brossé plusieurs situations notamment, la situation sécuritaire, économique de la province ainsi que le projet du corridor, qui est un projet phare entre la RDC et la Tanzanie que nous allons essayer de bousculer pour que le Tanganyika puisse s’ouvrir au monde extérieur avec nos trois pays voisins l’Ouganda, la Tanzanie et la Zambie’’, a-t-il fait savoir.
Très satisfait de cet entretien avec l’Honorable Sama Lukonde qui a été réceptif aux désidératas lui exposés, Christian Kitungwa a tenu à rassurer la population de sa circonscription.
‘’Pour nous, cette satisfaction n’est pas seulement vu qu’il nous a écouté mais les promesses et la manière de comprendre le problème nous soulage. Et nous espérons que demain et après-demain les Tanganyikais vont devoir se frotter les mains parce que les moindres détails sont pris en compte’’, a-t-il rajouté.
Kamanda wa Kamanda Muzembe, Président du nouveau Comité Directeur de l’UNPC
MESSAGE DE FELICITATIONS AU NOUVEAU COMITE DIRECTEUR DE L’UNION NATIONALE DE LA PRESSE DU CONGO
HANDICAP ZERO ONGD salue l’aboutissement heureux des travaux du 10ème Congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), tenu du 17 au 19 septembre 2024 à Kinshasa en République démocratique du Congo. HANDICAP ZERO ONGD est heureuse d’y avoir activement pris part au travers ses contributions dans les différents travaux organisés en commission.
En effet, HANDICAP ZERO ONGD qui milite pour la promotion et la protection des droits des personnes en situation de handicap au travers de l’éducation et l’information, a proposé et obtenu l’adoption dans les statuts de l’UNPC une motion qui favorise l’inclusion à savoir : ENCOURAGER LES MEMBRES DE L’UNPC À ACCORDER LA PAROLE AUX FEMMES, AUX PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP ET AUTRES VULNÉRABLES.
Par ailleurs, HANDICAP ZERO ONGD salue l’élection des membres du nouveau comité directeur de l’UNPC présidé par Kamanda Wa Kamanda Muzembe et des autres commissions rattachées à ce dernier. HANDICAP ZERO ONGD félicite particulièrement sa Présidente, Sergine Gino Rehema Bweka élue Conseillère au sein de ce même Comité.
HANDICAP ZERO ONGD encourage le nouveau staff à travailler dans la vision de la renaissance de la profession afin de redonner au chevalier de la plume sa fierté d’antan pour le redressement de la profession.
HANDICAP ZERO ONGD rassure de son accompagnement sans faille pour la réussite de ce mandat quinquennal confié au comité élu.
Bonne nouvelle pour les habitants du Kasaï-Oriental ! La Route Nationale numéro °2, tronçon Kabinda- Mbuji-Mayi bientôt réhabilitée. C’est ce qu’a annoncé le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, à l’actuel président du groupe musical folklorique Basokin Kabambi Mukonkole Ndende Docta et sa délégation, au cours d’un entretien ce vendredi 20 septembre 2024 dans son cabinet de travail situé dans la commune de la Gombe.
Le Ministre des Finances Doudou Fwamba a accordé une audience au groupe musical folklorique Basokin, soit une délégation composée de 5 personnes. Au cours de ces échanges avec ces pratiquants de la musique traditionnelle, le Ministre en charge des Finances n’est pas resté indifférent à leurs désidératas. Il leur a promis son implication personnelle dans l'affaire de la route Nationale numéro °2 KABINDA- MBUJI-MAYI afin que celle-ci soit réhabilitée.
«La première chose que je veux faire pour la province de Lomami, la province de ma mère, se battre pour le financement de la route KABINDA- MBUJI-MAYI. Allez-y rassurer nos frères que cette route sera bientôt construite, modernisée grâce à un financement du gouvernement central», a-t-il fait savoir.
Le respectable Docta Kabambi et sa délégation de BASOKIN sont venus présenter à son Excellence Doudou Fwamba un message de félicitations pour son élévation à la tête de ce grand ministère. Musongye de par sa mère, l’argentier national n'a pas caché sa joie d'avoir reçu une fois dans son bureau ses oncles et, par la même occasion, Docta Kabambi a martelé sur certaines de leurs préoccupations.
De la présentation succincte faite par le président Docta Kabambi, il est ressorti que le groupe folklorique Basokin, vieille de plus de trente ans, qu’il préside est organisé par la communauté songye.
Cette organisation est motivée, d’une part, par le désir de promouvoir la culture Songye et, d’autre part, par la solidarité et l'Union des Basongye à Kinshasa. Une initiative qui confère une plus grande visibilité aux actions communautaires, qui en plus de la culture, intègre beaucoup d’autres dimensions sociales.
Plus loin dans ses dires, Doudou Fwamba a félicité le groupe musical folklorique Basokin pour leur engagement dans la promotion de la culture Songye. Il l’a exhorté à promouvoir la paix et la culture du vivre-ensemble au sein des communautés locales.
«Chaque enfant devrait connaître la culture de son peuple et en être fier. Enseignez à vos enfants votre histoire et votre patrimoine. Il est de notre responsabilité d'inspirer et d'éduquer la prochaine génération à travers la musique de Basokin ! », a lancé Doudou Fwamba à la délégation de Basokin.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a échangé ce mardi 17 septembre dernier, avec les conseillers en communication de tous les ministres. Et ce, en conformément aux instructions de Son Excellence Monsieur le Président de la République et de la Première ministre, émises respectivement, lors de la 1ère réunion extraordinaire du Conseil des ministres, tenue le 9 septembre, et de la 12ème réunion du Conseil des Ministres organisé, le 6 septembre dernier.
Durant deux heures, le Ministre Muyaya, accompagné du Directeur de la communication de la Présidence de la République, Erick Nyindu, et de la Directrice de la communication de la Primature, Myoto Liyolo, s'est tout d’abord appesanti sur les propos du Président de la République, Félix Tshisekedi, rappelant que l'action gouvernementale doit être coordonnée et ordonnée. Il a fait écho de la communication de la Première Judith Suminwa portant sur la nécessité pour tous les membres du gouvernement de veiller à faire une communication coordonnée et cohérente à l'approche de 100 jours du Gouvernement Suminwa.
Muyaya, Nyindu et Liyolo ont, par la suite, exploré l’ordre du jour comprenant trois points notamment la Charte graphique (Centralisation et coordination de la communication [au niveau de la Primature ou du Ministère de la Communication], la Création d'un cadre de concertation pour la relecture et la diffusion des communications du gouvernement, et la Planification et proposition des campagnes de sensibilisation annuelles; la Formation (Organisation de media training, Formation à la production de contenus communicationnels et la Formation aux usages numériques) et les divers.
Le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement a, une fois de plus, rappelé et a insisté sur la nécessité de respecter la charte graphique du gouvernement qui marque l’identité visuelle et qui vend positivement la République Démocratique du Congo tant à l’interne qu’à l'externe.
De leur côté, Erick Nyindu et Myoto Liyolo ont martelé sur la vulgarisation du Programme d’actions du gouvernement (PAG 2024-2028) et ont appuyé l’idée de diffuser plus d’actions de terrains, plutôt que des audiences des membres du gouvernement dans les médias publics, l’ACP et la RTNC.
« J’avais déjà dit à la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka que nous devons montrer à nos compatriotes et au monde ce que fait le Chef de l’État depuis qu’il exerce son deuxième mandat. J’ai invité les directeurs généraux de l’Agence Congolaise de Presse et de la Radiotélévision Nationale Congolaise, justement pour vous faire comprendre comment ces deux médias publics sont les véritables vecteurs de l’action gouvernementale. Ils livrent à l’opinion nationale et internationale les informations officielles. À ce jour, il ne faut pas non plus négliger les réseaux sociaux et les sites webs de vos différents ministères. Je plaide auprès de ma hiérarchie pour que la constitution d’une cellule de communication réponde aux défis actuels. C’est-à-dire un conseiller en communication, deux attachés de presse, deux cameraman, un photographe, un monteur et un web master doublé de community manager », a dit le ministre Muyaya à l’assistance.
Désigné par ses collègues, Patrick Teke, Conseiller en communication au ministère des Finances, a avancé ce qui suit : « Je salue l’initiative du Ministre de la Communication. Cette initiative de fédérer tout le monde, tous les acteurs de la communication de différents ministères justement pour la coordination d’une communication structurée pour appuyer justement le programme d’actions du gouvernement et donc, nous sommes un corps, nous sommes une même famille et de ce fait on ne peut pas travailler de manière à disparaître et ça, c’est le premier point d’encouragement que je salue à l’endroit de son excellence ministre de communication ».
Et de poursuivre : « Les médias publics sont les grandes fenêtres par lesquelles les informations officielles doivent passer. Mais lesquelles les informations officielles doivent passer de manière plus ou moins structurées et hiérarchisées pour justement éviter qu’il y ait des dérapages en terme de communication. Ceci va avec l’orientation du Président de la République, Son Excellence Félix Tshisekedi concernant la coordination de la communication. Chaque acteur de communication de chaque ministère devrait simplement s’aligner dans cette logique pour renforcer la communication notamment au niveau du gouvernement, mais également donner au Président de la République, les moyens efficaces de sa propre communication. Donc, une communication coordonnée permet de véhiculer la politique et la vision du Président de la République d’après les six engagements majeurs qu’il a pris devant la population congolaise durant la campagne électorale ».
Le Directeur général de l’Agence Congolaise de Presse, Bienvenu Bakumanya, s’est exprimé en ces termes : « C’est une initiative que nous avons salué dans la mesure où, aujourd’hui, l’Agence Congolaise de Presse qui a fait de standard son cheval de bataille invite tous les ministères du gouvernement à communiquer à travers cet instrument du gouvernement de la République démocratique du Congo qu’est l’Agence Congolaise de Presse. Et aujourd’hui, l’ACP qui est en train de se déployer à travers le monde après le déploiement à l’intérieur dans les 26 provinces, est disposée à accompagner la communication du gouvernement en offrant la bonne information aux Congolais et aux étrangers à travers les médias partenaires. Cela tombe bien à propos de cette initiative de réunir tous les communicateurs de différents ministres de la république pour que justement cette communication du gouvernement soit cohérente parce que si ça va dans tous les sens, ça ne profite pas à la république, ça ne profite pas à l’image de la république. Tout ce que je peux ajouter c’est de dire que la république dispose d’un instrument qui s’appelle l’agence congolaise de presse, un instrument qui est apprécié, respecté ailleurs parce que travaillant dans le respect de strict respects de standard que cet instrument soit utilisé par les différents membres du gouvernement pour passer des communications. Je crois de mon point de vue qu’un média fort, qu’une ACP forte, permettra à la parole de la République démocratique du Congo d’être également entendue partout à travers le monde ».
Il convient de rappeler que lors de la douzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, le vendredi 06 septembre 2024, la Première Ministre avait attiré l’attention des membres du Gouvernement sur la nécessité de veiller à faire toujours une communication coordonnée et cohérente mais aussi de s’abstenir de tomber dans la dérive de la Gouvernance à travers les réseaux sociaux.
Elle a recommandé aux uns et aux autres de faire preuve de la plus grande circonspection dans la manière de communiquer.
« C’est pourquoi, dans le but de faire respecter la loi, ci-dessus, mentionnéeet préserver la moralité collective, je vous enjoints d’instruire tous vos services, en ce compris la Police Judiciaire des Parquets, d’interpeller et engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux. Cette injonction est également faite à la Commission Nationale de Censure des chansons et des spectacles ». Telle la pensée résumée de la nouvelle instruction de Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, aux Procureurs Généraux près les Cours d’Appel. Par cette mesure, il tient ainsi à préserver la moralité collective de la jeunesse dont les mœurs sont de plus en plus mises à rude épreuve, selon les grandes lignes de sa lettre, telle que reprise, ci-dessous.
A Messieurs les Procureurs Généraux près les Cours d’Appel (Tous)
Messieurs les Procureurs Généraux,
Concerne : Injonction d’engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs dans les réseaux sociaux
Messieurs les Procureurs Généraux,
Il s’observe actuellement une multiplication, en toute impunité, des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux tels que Tiktok et autres.
En effet, il s’observe en toute impunité, la prolifération à travers ces réseaux dont le caractère immoral choque toute la société et met en mal l’éducation de la jeunesse dont les mœurs sont de plus en plus mises à rude épreuve.
J’attire votre attention sur le prescrit du livre IVA de l’Ordonnance-Loi n°23/010 du 13 mars 2023 portant Code du Numérique, texte qui réprime notamment les infractions commises dans le cyberespace.
C’est pourquoi, dans le but de faire respecter la loi ci-dessus mentionnée, et préserver la moralité collective, je vous enjoints d’instruire tous vos services, en ce compris la Police Judiciaire des Parquets, d’interpeller et engager des poursuites contre les auteurs des actes de dépravation des mœurs à travers les réseaux sociaux.
Cette injonction est également faite à la Commission Nationale de Censure des chansons et des spectacles.
En attendant vos rapports sur l’exécution de cette mesure, veuillez agréer, Messieurs les Procureurs Généraux, l’assurance de mes sentiments patriotiques.
Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, a, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prononcé ce 22 septembre à New York, une importante allocution à l’ouverture du "Sommet de l’avenir" sur les Objectifs du Développement Durable (ODD), qu’organise le Conseil économique et Social des Nations Unies.
Guylain Nyembo s’est réjoui, à cette occasion, de la tenue de ces « importantes assises qui, a-t-il dit, au vu des évènements récents, des menaces imposées par la persistance de la pauvreté et de la faim, la résurgence et l’apparition des conflits ainsi que la montée des extrémismes dans le monde, sans oublier la question de notre survie collective face au réchauffement climatique, se veulent une éclaircie, mieux une fenêtre d’opportunité pour des lendemains meilleurs. »
Les dirigeants du monde réunis à New-York vont en effet, à l’issue de ce Sommet, adopter un "Pacte pour l’avenir" qui comprend un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures. Ce Pacte couvre un large éventail de thèmes, notamment la paix et la sécurité, le développement durable, les changements climatiques, la coopération numérique, les droits humains, l’égalité des sexes, la jeunesse et les générations futures, ainsi que la transformation de la gouvernance mondiale.
«Un nouveau paradigme pour la jeunesse et les futurs habitants de la planète»
Pour le Vice-Premier Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), ce « Pacte pour l’avenir » constitue une formidable occasion pour l’Humanité et les décideurs, d’embrasser un "nouveau paradigme" au profit de la jeunesse et des futurs habitants de la planète. Ce paradigme que « nous voulons plus juste et plus équitable doit notamment se distinguer par la promotion du principe d’inclusivité aussi bien entre les Etats qu’au sein de ceux-ci, la poursuite de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et faire la part belle aux actions innovantes à travers la promotion de la science au profit de la sauvegarde de notre bien commun à tous… », a indiqué Guylain Nyembo.
Il a, de ce fait, attiré l’attention des dirigeants du monde présents à ce Sommet, pour que ce "Pacte" ne soit pas un slogan creux. « Le Pacte que nous adopterons à l’issue de ce Sommet demeurera vain si les questions saillantes qui entravent le bon fonctionnement de notre Organisation [ONU] mais également la rencontre du progrès au sein de nos États respectifs, particulièrement ceux des pays parmi les moins développés, ne trouvent leur résolution », a-t-il prévenu.
Aucun avenir ne sera possible si…
Guylain Nyembo a cité une série de choses à éviter pour que ce Pacte ne soit pas vain : « Aucun avenir ne pourrait être envisagé tant que tout un continent [Afrique] ne sera rétabli dans son honneur…, à travers l’octroi de deux sièges permanents au sein du Conseil de Sécurité [de l’ONU] ; Aucun avenir radieux ne pourra être envisagé tant qu’il ne s’observera de réelle solidarité dans les financement des objectifs de développement durable et que ne sera pris en compte le rôle crucial que pourrait jouer l’intelligence artificielle dans leur réalisation ; Aucun futur ne pourra être implémenté sans une réelle justice et la poursuite des actions visant une plus grande inclusion des pays issus des grands bassins forestiers mondiaux dans l’accélération de la transition énergétique ; Enfin, il ne peut y avoir d’avenir tant que persistent le bruit des armes et que la communauté des Nations se distinguera par son incapacité à réellement sanctionner les attitudes belliqueuses et contraires à la Charte de notre Organisation qui prône l’existence pacifique entre les Nations. »
Le Vice-Premier Ministre a fait observer que du point de vue de la RDC, l’Avenir passe par davantage d’investissements dans le capital humain, notamment à travers des investissements massifs dans l’éducation de base, la poursuite de la mise en œuvre des politiques visant l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, l’inclusion des personnes vulnérables en même temps que des investissements dans la recherche et l’innovation technologique.
Notons que la République Démocratique du Congo (RDC) va présenter, lors de ce Sommet, sa Feuille de route d’accélération des ODD, dont le programme arrive à échéance en 2030. Et en marge du Sommet, Guylain Nyembo prendra part à deux forums parallèles ainsi qu’à diverses réunions bilatérales et multilatérales.