M. Cho Jaichel, l’Ambassadeur de la République de Corée
Le Gouvernement de la République de Corée a accordé une aide estimée à 500.000 USD (dollars américains) pour la population du territoire de Kalehe au Sud Kivu, affectée par l’inondation du mois de mai dernier et qui a causé plus de 400 victimes. Cette assistance sera exécutée par deux organismes internationaux à savoir l’UNICEF et le PAM (Programme Alimentaire Mondial).
A travers ces organismes, le Gouvernement de la République de Corée fournira l’aide la plus attendue à la population affectée comprenant, non seulement la nourriture, l’eau et du matériel d’hygiène et d’assainissement, mais également le soutien psychosocial à plus de 1200 enfants.
L’Ambassadeur de la République de Corée, M. Cho Jaichel a déclaré, à cette occasion, qu’il espère que l’aide du Gouvernement coréen sera utile pour soutenir la population affectée. « J’espère sincèrement que le territoire affecté par ce drame se redressera vite. Je profite de cette occasion pour transmettre mes condoléances aux familles éplorées », a dit le diplomate coréen. Déjà, au lendemain de cette tragédie, rappelle-t-il, le Président coréen, M. Yoon Suk Yeol, a envoyé un message de condoléances à son homologue congolais, M. Félix Tshisekedi.
Dans un autre contexte, l’Ambassadeur Cho Jaichel a informé que cette année, la République démocratique du Congo et la République de Corée célèbrent les soixante ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques. A cet effet, les Chefs d’Etat et les Ministres des Affaires Étrangères des deux pays ont échangé les lettres de félicitations. En plus de ce don d’urgence de nourriture et de matériel, beaucoup de projets, financés par le Gouvernement coréen, sont en exécution dans différents domaines, à travers la RDC, soit par la KOICA (l’Agence coréenne de coopération internationale) soit par les agences internationales, renchérit l’Ambassadeur. « Je crois que les relations amicales et de compréhension entre les deux peuples se renforceront davantage », conclut-il.
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*En sa qualité de territoriale débout aussi faisant office du gouverneur de province, SEM. Dieudonné Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika, à la tête d’une forte délégation de 20 personnes, a effectué une mission officielle, qualifiée aussi de risque, dans le Territoire de Moba du samedi 20 au vendredi 26 mai 2023.
La mission consistait à s’enquérir de la situation sur le conflit intercommunautaire entre les Twas et les Bantous dans les Groupements Mwindi et Mpala, Chefferie Kansabala ainsi que du dossier de la contestation du déplacement des bornes frontalières Congolo-Zambienes de Kibanga à Kipimbye dans le Groupement Moliro, Chefferie Manda.
Le dimanche 21 mai, aussitôt arrivée à Moba, le Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité, M. Mulonda Kasaka Dieudonné a dû tenir la réunion du conseil de Sécurité Provincial dans le Bureau du Territoire à laquelle ont pris part, les membres du comité territorial de sécurité.
Le lundi 22 mai, la délégation provinciale accompagnée du comité territorial de sécurité et de la presse locale s’étaient rendus dans les villages Maseba, Kasoro, Mitonga et Mpala, pour palper du doigt la réalité de la situation ayant prévalu dans ces villages des Groupements Mwindi et Mpala de la Chefferie Kansabala.
A Kasoro, village appartenant au peuple autochtone et lieu où il y a eu des affrontements ayant coûté des vies humaines de part et d’autre de deux communautés Twas – Bantous, le Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité avec ses collègues en charge de l’Agriculture, Pêche et Elevage, SE M. Jerry Kabebe Makanta, fils du terroir, le Commissaire Général du Gouvernement, un fruit rare du peuple autochtone et le Colonel Dunia Kashindi Fabien, Général de la 22ème Brigade Réaction Rapide, lors de rassemblement populaire tenu dans ce villages, ont sensibilisé conjointement le peuple autochtone Twas et les Bantous à la cessation des hostilités.
Il était également l’occasion pour le Ministre de L’intérieur d’inviter un groupe de 10 Twas, au su et au vu des habitants dudit village en vue de les écouter attentivement. Ce dernier ont demandé le retour de la paix, les outils aratoires et l’implantation d’une antenne cellulaire de communication, tandis que la frange des Bantous habitants le même village ont demandé, en plus de cela, l’installation des postes de commandement militaire en vue de raffermir la paix dans cette entité.
Le Ministre de l’Intérieur au centre, échangeant avec un groupe de 10 peuples autochtones Twas
Travaillant d’arrache-pied, l’autorité Ministérielle avait aussi tenu des réunions avec différentes couches du territoire dont les services étatiques œuvrant à la frontière Congolo-Zambienne qui lui ont livré la situation sécuritaire du village Kapingu et l’occupation des villages Congolais tels que Mukonge, Mwaba et Kalamukonge occupés par la Zambie en violation des bornes de la SADC.
Par ailleurs, la Société Civile de Moba et le Parlement des Jeunes pour le Développement du Territoire de Moba s’étaient plaints auprès du Ministre, de mauvais services rendus par la Société de Communication Cellulaire « VODACOM » dont la connexion laisse à désirer.
M. Dieudonné Mulonda Kasaka et sa suite ont visité successivement le Barrage de Nghandwe Mfwamba fournissant l’électricité dans les deux cités de Moba ainsi que le quai constituant le port de Moba inondé par les eaux du Lac Tanganyika, un quai dont la construction date de l’époque coloniale.
Pour rappel, la délégation était composée de Messieurs Dieudonné Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika; Jerry Kabebe Makanta, Ministre Provincial de l’Agriculture, Pêche et Elevage ; Benjamin Mulezi wa Banze, Commissaire Général du Gouvernement en Charge du Développement Rural ; Jonas Kulungwe Bonghatt, représentant du Chef de Division Provincial de l’Intérieur et Sécurité ; Henri Sangwa Malilo, Chef de Division de l’ANR Tanganyika ; Manda Kamengwa Rigobert, Conseiller Juridique du Ministre Provincial de l’Intérieur ; Colonel Dunia Kashindi Fabien, Commandant 22ème Brigade Réaction Rapide ; Colonel Kibagabaga Venant, représentant du Commissaire Provincial de la PNC Tanganyika ; Rodrigue Kakera, Président de la Dynamique Tabwa et des autres officiels et officiers.
La délégation devant l’église catholique de Mpala, Chef-lieu du Groupement du même nom
Sur le chemin de retour, SE M. Dieudonné Mulonda Kasaka a fait un constat de l’état de délabrement très avancé de la RN5 à partir du Village Kabwela jusqu’à Kalemie.
Jonas K. Bonghatt
Les organisations régionales et internationales, des diplomaties de plusieurs pays et de nombreux médias ont salué mardi le rôle joué par le Maroc pour faire aboutir le dialogue inter-libyen, dans le cadre de la commission mixte "6+6", louant l'engagement agissant du Royaume en faveur d'une transition politique dans ce pays à travers le processus électoral, rapporte l’Agence marocaine de presse.
«Nous remercions le Maroc pour avoir facilité les efforts des membres de la Commission mixte "6+6"", chargée par la Chambre des représentants et le Conseil d'État libyens de préparer les lois électorales », a souligné le porte-parole, du secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric lors de son point de presse quotidien à New York.
La Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a elle aussi remercié le Maroc pour avoir accueilli à Bouznika (du 22 mai au 6 juin) la réunion de la Commission mixte libyenne "6+6", qui a abouti à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielles et parlementaires prévues en fin d’année.
Dans un communiqué, la Mission a dit apprécier les efforts déployés par la Commission 6+6, tout en remerciant le Maroc de l’avoir accueillie. Abondant dans le même sens, l’Union africaine (UA) a félicité le Maroc. "Je félicite le Royaume du Maroc pour sa facilitation", a tweeté le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
Le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou El Gheit, a lui aussi loué les efforts du Maroc, espérant qu'ils puissent "encourager les parties libyennes, après les compromis annoncés, à surmonter les obstacles entravant la signature définitive de l’accord, dans les prochains jours".
De même, le Secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a encensé le rôle joué par le Royaume dans l'aboutissement à ces compromis.
Même satisfaction chez le Secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui a salué les efforts déployés par le Maroc en faveur des frères libyens, ainsi que l’approche adoptée par le Royaume pour leur fournir l'espace idoine en vue de dialoguer et se concerter "loin de toute pression étrangère".
Le Conseil ministériel du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG) s'est félicité du compromis atteint par la Commission mixte "6+6", lors de ses réunions tenues au Maroc au sujet des lois régissant l’élection du chef de l’État et des membres du Parlement, le qualifiant d'étape "positive et constructive" vers la tenue des élections présidentielles et législatives dans ce pays.
EG
*Par une correspondance, Constant Mutamba a, au nom de l’OPPOSITION REPUBLICAINE, saisi le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo afin de rappeler à son attention l’Urgence de la mise du processus de désignation du Porte-parole de l’Opposition. Ainsi, invite-t-elle les différentes forces politiques de l’opposition représentées à l’Assemblée nationale à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, en souscrivant avec diligence à cette offre constitutionnelle, en application de la loi portant statut de l’Opposition en République du Congo. Pour ce faire, l’OPPOSITION REPUBLICAINE confirme sa disponibilité politique à assumer toute charge constitutionnelle dans ce cadre-là, en vue de préserver l’équilibre démocratique ainsi que tous les acquis du processus électoral et de la paix chèrement acquise.
DYNAMIQUE PROGRESSISTE REVOLUTIONNAIRE
OPPOSITION REPUBLICAINE
DECLARATION POLITIQUE
L’OPPOSITION REPUBLICAINE RECOMMANDE UNE SESSION PARLEMENTAIRE EXTRAODINAIRE EN VUE DE LA DESIGNATION DU PORT-PAROLE DE L’OPPOSITION
1. L’OPPOSITION REPUBLICAINE a saisi par la voie de correspondance, le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo afin de rappeler à son attention l’Urgence de la mise du processus de désignation du Porte-parole de l’Opposition.
2. Cette démarche Républicaine vise à conforter notre démocratie encore très agitée par des impondérables politiques inavoués afin de stabiliser le processus électoral et préparer une alternance pacifique à toute la gestion de la République.
3. L’OPPOSITION REPUBLICAINE soutiendra le Président et le Bureau de l’Assemblée nationale dans ce processus salutaire pour notre Nation.
4. L’OPPOSITION REPUBLICAINE invite les différentes forces politiques de l’opposition représentées à l’Assemblée nationale à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, en souscrivant avec diligence à cette offre constitutionnelle, en application de la loi portant statut de l’opposition en République du Congo.
5. L’OPPOSITION REPUBLICAINE informe le Peuple congolais de sa disponibilité politique d’assumer toute charge constitutionnelle dans ce cadre en vue de préserver notre équilibre démocratique, les acquis du processus électoral et la paix chèrement acquise.
6. L’OPPOSTION REPUBLICAINE annonce d’une journée politique de haut niveau afin de réfléchir à ce propos et soumettre des propositions réfléchies au Législateur.
Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023
Me Constant Mutamba Tungunga
Président
Le porte-parole de Nouvel Elan, Albert Mukulubundu, a pris part à l’Assemblée générale de la ‘’Dynamique unitaire panafricaniste’’, le 10 juin dernier, au cours de laquelle il a représenté la plateforme LAMUKA. Au terme des travaux de ces assises, le cadre du parti cher à Adolphe Muzito a formulé une motion de soutien à l’initiative de la DUP et à la RD. Congo. Il s’est agit, dans cette motion, de fustiger les velléités expansionnistes d’envahir la République démocratique du Congo, par des puissances impérialistes qui utilisent le Rwanda pour mettre leur plan en exécution.
Vigilance
Après examen de la situation de crise grave et permanente en République Démocratique du Congo (RDC), les organisations membres de la DUP et l’initiateur de la motion dénoncent l’invasion de la RDC comme une agression des puissances impérialistes, dont les besoins en minerais stratégiques convergent avec les visées expansionnistes des pays voisins dont le Rwanda est la tête de pont. Ces organisations dénoncent aussi l’’’infâme’’ silence des médias occidentaux devant ce conflit, ‘’le plus meurtrier’’, depuis la deuxième guerre mondiale, avec «plus de 10 millions de morts et 5 millions de déplacés et d’autres atrocités : massacres, viols, mutilations, pillages et déplacements massifs de populations et condamne ces ‘’pogroms’’ comme des crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité ».
Elles s’inclinent avec émotion devant la mémoire des millions de martyrs assassinés par cette guerre ‘’impérialiste’’ de rapine, et apportent leur soutien à la revendication du Peuple Congolais de poursuivre devant les tribunaux réellement impartiaux les auteurs de ces crimes imprescriptibles.
Par ailleurs, ces organisations constatent que «l’oligarchie au pouvoir, issue de la fraude électorale notoire de 2018, n’a jamais été capable d’assurer la protection des populations et du territoire national de la RDC. Faisant fi du sort des Congolais victimes de la guerre dans sa partie est, elle s’apprête à organiser des élections, avec l’intention manifeste de les gagner par la fraude ».
«Malgré de nombreuses contestations, elle est passée en force et a placé ses hommes de main à la tête de la Centrale électorale et à la Cour Constitutionnelle. Elle espère ainsi s’abriter derrière une nouvelle immunité d’élu à la faveur d’une parodie d’élection. Des manifestations de protestation, organisées par l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile, pour exiger une réforme consensuelle de l’administration électorale, et dénoncer la dégradation des conditions de vie, la corruption et la guerre d’agression ; ont été brutalement réprimées», indique la motion.
Aussi, ces organisations membres de la DUP apportent leur soutien et leur solidarité au Peuple Congolais, avec une pensée particulière aux populations en lutte dans les zones en guerre.
Néanmoins, elles s’engagent à relayer les luttes du peuple Congolais et en particulier celles des démocrates et des progressistes sur le terrain, « contre une bourgeoisie parasitaire préoccupée par la déprédation du patrimoine national. «Les organisations membres de la DUP s’engagent aussi à sensibiliser et à mobiliser la diaspora africaine ainsi que les progressistes, les démocrates et les internationalistes Français pour obliger l’impérialisme Françafricain et ses multinationales (comme disait le Pape François) d’ôter leurs mains de la terre congolaise, d’Afrique ; à demander aux élus progressistes, aux démocrates et aux citoyens Français, d’interpeler leur gouvernement sur sa politique africaine, en vue d’obtenir une simple application en RDC, des règles de l’Etat de Droit par les dirigeants en place. Et permettre ainsi au Peuple Congolais de se choisir dans la transparence et l’apaisement ses dirigeants, lors des élections de décembre 2023», renseigne la motion.
Fidel Songo
Jean-Pierre Lihau, Ministre de la Fonction Publique, a procédé, jeudi dernier, au lancement de l’opération d’identification biométrique de tous les agents et cadres de l’Etat à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental. Cette opération fait suite à la précédente lancée il y a peu dont l’objectif est d’aider les agents et cadres de l’Etat ne s’étant pas enregistrés à saisir de l’occasion pour le faire.
En prélude de tout, le ministre de la fonction publique a ouvert cette activité par une séance pédagogique en vue d’éviter toute forme de confusion sur qui doit normalement être identifié ou pas. Bien avant de signaler que cette session de rattrapage va se poursuivre dans d’autres provinces « pour rendre justice à tout les fonctionnaires en droit d’être identifiés, le VPM a insisté sur la transparence au cours de cette opération dont le but est même de renforcer la maîtrise des effectifs du personnel de l’Etat.
Revenant sur le vif de l’opération, Jean-Pierre Lihau a annoncé le renforcement des mesures de garde-fou qui conditionnent l’accès à ce processus. «Nous avons mis en place un mécanisme pour que la plupart de ces raisons soient vidées, et j’ai demandé à ce que le service de l’identification soit souple et j’ai moi-même indiqué quelles sont les mesures des souplesses qui doivent être observés pour que nous puissions identifier plus d’agents possible », a-t-il souligné
Toutefois, le VPM de la Fonction Publique s’attend à une administration moderne et surtout forte sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. A Kinshasa, d’ailleurs, cette opération a été lancée où tous les agents qui étaient soumis à cet exercice. «Nous devons être une administration exemplaire et normale qui fonctionne selon les règles et cadre organique bien connus», a soutenu le ministre.
Il y a lieu de rappeler que la présente opération s’inscrit dans le cadre de la digitalisation de toute l’administration publique. A l’instar de Kinshasa où cette opération a vu le jour, la Province de Kongo Central était la deuxième étape.
Fidel Songo
(Par le Prof. Guy Pascal Ngoma)
*Le Prof MBATA a juste perdu la mémoire sinon, il a volontairement ignoré l'histoire récente de la politique congolaise.
Pendant que l'opposition politique congolaise était diluée par l’ancien Régime (KABILA), n'est- ce pas l'église catholique qui dans son rôle (défenseur des opprimés), a fait face aux velléités dictatoriales du régime qui a tenté de glaner un troisième mandat ?
Devons-nous rappeler au Professeur Mbata, les différentes marches organisées par l'église catholique au cours desquelles plusieurs chrétiens ont trouvé la mort, certains grièvement blessés ?
Devons-nous encore rappelé au Professeur Mbata, que pendant ce temps, plusieurs Prêtres ont été victimes des agressions, que de paroisses ont été saccagées et même profanées ?
N'est-ce pas que son camp actuel applaudissait les actions et l'engagement de L'ÉGLISE CATHOLIQUE pour lutter contre le troisième mandat et la dérive dictatoriale de jadis ?
Qui ne sait pas que le Professeur Mbata était régulièrement avec les mouvements citoyens (les congolais debout de Sindika Dokolo etc) et la société civile pour planifier toutes ces pressions contre l'ancien régime ?
Qu'est -ce qui peut justifier le changement de narratif dans son chef face à de mêmes attitudes de l'église qui étaient bonne contre le régime Kabila et qui par surprise deviennent mauvaises contre le régime actuel ?
L'église Catholique n’est une caisse de résonance pour aucun camp, plutôt un support de la paix sociale et de la justice.
La science et le savoir sont censés être neutres, s’ils bifurquent vers la subjectivité, ils deviennent staticides.
Les deux chambres sœurs du parlement de la RDC sont désormais en vacance parlementaire. A l’Assemblée nationale, contrairement aux habitudes, cette fois-ci, il n’y a pas eu un discours protocolaire. Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale, a exhorté les députés nationaux de retourner auprès de la base mais aussi de déposer leurs candidatures lorsque la CENI va convoquer l’électorat à la députation nationale. Au Sénat, au-delà de plusieurs sujets qui ont été abordés à la dernière séance plénière de la session de mars, Modeste Bahati Lukwebo a souhaité de bonnes vacances à ses collègues.
En effet, au sein de la Chambre basse du parlement, avant la clôture de la session ordinaire de mars 2023, la plénière a procédé à la validation des pouvoirs des députés frappés d’incompatibilité, des absentéistes et ceux décédés. L’Assemblée nationale s’est réunie en plénière, ce jeudi 15 juin 2023, jour de la clôture de la session ordinaire de mars 2023, avec à son ordre du jour l’examen et adoption de 7 procès-verbaux des séances plénières antérieures, la validation des pouvoirs et la clôture de la session ordinaires de mars 2023.
Dans sa communication, le speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a fait observer qu’il s’agissait de l’approbation du rapport de la commission PAJ relatif à la vérification des pouvoirs des suppléants appelés à remplacer respectivement les députés nationaux frappés d’incompatibilité, décédés et invalidés. A cet effet, le président de la commission, Augustin Mulumba, a déclaré que c’est depuis quatre mois que la plénière attend la validation des mandats des députés devant remplacer leurs collègues nommés à des fonctions incompatibles, invalidés et décédés. La commission, ayant examiné le dossier individuellement, a tiré des conséquences de droit en connaissance de cause à chaque dossier. A sa suite, le député Israël Daniel Mbau Sukisa a fait lecture du rapport, sur base duquel on note que M. Kahubira Mirindi, en remplacement du député Enerunga Vunda Anselme de la circonscription électorale de Kalehe ; M. Katumba Kabangu en remplacement du député Milolo Dibondo Zobel de Tshikapa (décédé) ; Mme Munimba Limba Mahangu à la place de Munimba Limba d’Uvira invalidé ; M. Bikoke Bolomelenge Victor à la place de Likinda Fidèle d’Ikela (décédé) ; Mme Tambwe Yolande à la place de Papy Nyango de Bandundu (invalidé) ; M. Mboma Boko Paulin à la place de Adolphe Muzito de Kikwit (invalidé) ; M. MulandaMuland Guy en remplacement de Mova Sakanyi Henri de Lukunga (invalidé), Mme Monga Masimo Lily en remplacement de Mushobekwa Likulia de Kabaré (invalidée).
A la suite de l’analyse des dossiers physiques lui soumis pour examen, la commission les a déclarés conformes aux dispositions de l’article 18 de la loi électorale telle que modifiée à ce jour. Ainsi, aux termes des articles 114 de la Constitution telle que modifiée à ce jour et 12 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la commission PAJ propose à la validation les suppléants ci-après : Tshipamba Tshibwabwa Zacharie, Kahubira Mirindi, Katumba Kabangu Gidet, Munimba Limba Mahangu, Bikoke Bolomelenge Victor, Mboma Boko Paulin, Tambwe Yolande, Muland a Muland Guy, Monga Masimo Lily.
En vacances parlementaires depuis ce jeudi 15 juin, l’Assemblée nationale a adopté la loi d’habilitation du gouvernement.
La Pros.
«L'armée est le dispositif sécuritaire et de dissuasion de premier ordre pour un État. Certes, la réforme de notre système de défense fait du chemin, mais la RDC a encore beaucoup à faire sur ce secteur ». Cette déclaration est du ministre d’État en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, au second jour de son audition, ce mercredi 14 juin 2023, au Palais du peuple.
Débutée le mardi 13 juin 2023, l'audition du ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, par la Commission de Relations extérieures de la Chambre basse, s'est poursuivie dans l'avant-midi du mercredi 14 juin, sur des questions relatives à l'application et le suivi des accords et conventions (sous) régionaux portant sur l'Est de la RDC ainsi que le placement des nationaux dans les organisations (sous) régionales. Mbusa Nyamwisi a dénombré 27 questions dont la quintessence a tourné autour des enjeux sécuritaires de la RDC au regard de diverses organisations régionales et sous régionales dont la RDC est membre (EAC, CEEAC, CIRGL, SADC, etc.).
« La situation géopolitique de la RDC, au cœur de l'Afrique, dans une région fragile, à l'équilibre instable, nous contraint, a, en substance, fait savoir le ministre d'État, à disposer d'une armée qui soit à la mesure du destin de notre pays, un État leader continental. Il revient aussi à l'Assemblée nationale, en sa qualité d'autorité budgétaire, de s'impliquer pour que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et tout le système sécuritaire soient dotés d'un budget conséquent », a-t-il indiqué. Pour lui, l'exécutif rd congolais, sous leadership du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, s'active dans tous les forums à exiger une condamnation du Rwanda. La dernière en date, à Bujumbura au Burundi et à Luanda, en Angola, à la faveur des sommets de l'EAC et de la CIRGL, où le minÉtat Mbusa a, chaque fois, porté une sèche estocade verbale au Premier ministre rwandais qui se payait l'outrecuidance de mettre l'Etat rd congolais au diapason du groupe terroriste M23. Mais il demeure que la diplomatie ne vaut pas un penny sans son corollaire, un dispositif sécuritaire efficient est dissuasif.
Concernant le placement des Rd Congolais au sein des organisations régionales et sous régionales dont la RDC est membre, Antipas Mbusa Nyamwisi a d'abord expliqué aux députés membres de la commission, les différents modes d'attribution des postes au sein des organisations, puis il a cité quelques noms, essentiellement des femmes, qui occupent des postes de haut rang, notamment au sein de la SADC, de la CEEAC, etc.
Cellcom AN