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Elections 2023: JED préconise une pratique journalistique plus objective et responsable en RDC

A l’initiative de l’ONG Journaliste en Danger (JED), il s’est tenu, du mercredi 21 au jeudi 22 juin 2023, au Centre culturel Boboto, à Gombe, un atelier consacré à l’évaluation des outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes en République démocratique du Congo. Les professionnels des médias réunis durant les deux jours des assises ont eu le privilège d’être édifiés par une cohorte d’invités qui, de façon rotative, leur ont offert des pistes pouvant les aider, concrètement, à adopter une posture beaucoup plus responsable dans l’exercice de leur profession, selon l’esprit du nouveau paysage médiatique du pays, et à mieux accomplir leur mission en cette période des élections. Internews, partenaire de grands rendez-vous, aura été d’un apport capital pour la réalisation de cette activité de haute volée. Présent au banc des invités, Maitre Noël Kebeya, membre de l’Institut Congolais des Droits de l’Homme (ICDH), a axé son intervention sur l’état de mise en œuvre de la liberté de la presse en RD Congo.
«La liberté de la presse n’est pas effectif dans ce pays même s’il faut reconnaitre que beaucoup d’efforts sont en train d’être faits aussi bien du côté des journalistes que du côté des autorités… Il y a beaucoup de préalables à remplir. Mais, il faut aussi sensibiliser les journalistes à connaitre d’abord la loi, le cadre légal n’est pas très bien connu par la plupart de journalistes. Après cette sensibilisation sur le cadre légal, il faut faire un travail de plaidoyer pour certaines réformes et l’effectivité des organes qui accompagnent la presse ainsi que les tribunaux de pairs mais aussi il faut faire un plaidoyer avec les autorités et les différentes personnalités et institutions de l’Etat qui ont la charge de promouvoir cette liberté de la presse, tout en précisant que la première responsabilité pour promouvoir la liberté de la presse incombe à l’Etat, qui doit mettre en place un cadre légal et créer les conditions propices aux journalistes pour exercer leur travail en toute liberté», a-t-il expliqué.
Un point de vue partagé par Félix Kalala, expert chargé de la recherche au sein de JED, qui, pour sa part, a insisté sur la responsabilité dont les hommes de médias doivent faire montre. Il a, cependant, mis en relief la part des autorités du pays en vue de la protection des journalistes et du bon encadrement de l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue du territoire national.
«Les deux jours de cet atelier ont été organisés dans un contexte où notre pays fait face à une guerre d’agression. Cela implique une insécurité à laquelle les journalistes font face. Il y a aussi le contexte électoral selon que les prévisions constitutionnelles annoncent les joutes politiques pour cette fin d’année. Dans un cas comme dans l’autre, les journalistes doivent être protégés, ils doivent avoir toutes les garanties nécessaires pour soutenir la qualité de leur prestation en ce qui concerne l’exercice de la liberté de la presse… On sait que les élections ont toujours été un rendez-vous de tous les dangers pour les journalistes. Autant nous demandons aux législateurs et à toutes les autorités administratives et politiques d’adopter un comportement qui soit de nature à favoriser la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier», a insisté M. Félix Kalala.
Halte à la manipulation et à l’intox !
«Nous demandons aussi aux journalistes de se protéger eux-mêmes. La meilleure façon d’assurer leur sécurité, c’est de travailler selon les règles de la profession. En respectant l’éthique et la déontologie, nous pensons que les journalistes se mettent déjà à 70% à l’abri des menaces et des attaques. En faisant correctement le travail, nous pouvons quand-même assurer une bonne prestation médiatique pour, effectivement, participer au retour de la paix dans notre pays et aussi donner la qualité qu’il faut au processus électoral », a-t-il insisté, juste avant de dire merci à Internews pour sa disponibilité et son soutien sans faille aux initiatives visant l’amélioration de la qualité du travail des professionnels des médias dans ce contexte où Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, prône le changement de narratif.
Gloire Mfemfere

 

Elections 2023: JED préconise une pratique journalistique plus objective et responsable en RDC
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Kinshasa : Fabrice Ntompa lance officiellement l’ouverture de la semaine canadienne en RDC

Amplifier la coopération économique entre la RDC et le Canada afin de booster les opportunités d’emplois tant en RDC qu’ailleurs, est l’objectif poursuivi par cette 1ère édition de la semaine canadienne en RDC. Ouverte ce mercredi 21 juin 2023 par une cérémonie d’accueil de la délégation canadienne à la FEC, cette rencontre organisée par la Jeune Chambre du Congo-Kinshasa au Québec (JCCKQ), que coordonne M. Fabrice Ntompa Ilunga, va se clôturer le 24 juin 2023.
Après le mot d’ouverture du président de la JCCKQ, Fabrice Ntompa, qui a aussi remercié les partenaires de cette organisation, la marraine de ces assises, Mme Pamela Landroville, est revenu sur l’importance de cette semaine.
A titre représentatif, quelques partenaires ayant pris part à cette ouverture avaient pris la parole notamment, le représentant d’Orange B2B, le Directeur des Ressources Humaines du Centre Diamant, le représentant d’Aqua Splash ainsi que le Secrétaire Général de la FEC. La cérémonie s’est poursuivie par un jeu de questions-réponses entre l’assistance et les organisateurs.
Se confiant à la presse, Fabrice Ntompa est revenu sur l’essentiel de cette première journée. «C’est le lancement officiel de notre mission économique en RDC ; nous sommes très content que cela ait finalement lieu. Nous avons travaillé extrêmement fort pour pouvoir mettre cette semaine canadienne en RDC en place. Alors, aujourd’hui il était tout simplement question pour nous de pouvoir présenter la population Canadienne qui a fait le déplacement. Il est vrai qu’il y a certaines personnes qui sont arrivées aujourd’hui dans l’après midi et il y en a d’autres qui vont arriver demain. Mais, c’était pour nous l’occasion que nous espérons pouvoir présenter officiellement la délégation auprès des médias», fait-il savoir. Et de continuer : «Comme je l’ai dit, c’est pour nous l’occasion de pouvoir explorer les opportunités de collaboration, entre le Canada et la RDC dans d’autres secteurs que le secteur minier», précise-t-il. Et d’ajouter : «Nous voulons mettre cela de l’avant parce qu’il y a énormément des opérateurs économiques canadiens qui opèrent ici en RDC ou qui aimeraient gagner des marchés ici en RDC… Au niveau du Canada, les entrepreneurs des entreprises congolaises qui vont gagner des marchés au niveau du Canada, qui évoluent dans les secteurs, entre autres, de transport, l’éducation, dans l’hôtellerie, dans le tourisme. Alors, pour cette première édition, nous avons choisi ce secteur là pour pouvoir mettre de l’avant. Ceci étant dit, l’année prochaine il y aura aussi une occasion de pouvoir mettre de l’avant d’autres secteurs d’activités… », Rassure-t-il.
La marraine de ces assises, Mme Pamela Landroville, a salué la coopération de deux parties prenantes pour la mise en place de cette semaine Canadienne en RDC. « D’abord, c’est un travail d’équipe entre toutes les parties prenantes, canadienne et congolaise. Aujourd’hui, c’est le tout premier jour, le début de la semaine Canadienne en RDC, première édition. Les prochains jours seront concentrés au rapprochement entre les entreprises canadiennes et congolaises, entreprise principalement dans le secteur du tourisme, du transport et de l’éducation. On a également un focus important sur le PME et les startups pour justement fournir les outils, pour aller de l’avant. Donc, on sera ensemble au cours des prochains jours, pour le bien commun et le développement des entreprises Congolaises et Canadiennes », souligne-t-elle.
«Promouvoir la coopération bilatérale et économique congolo-canadienne, pour l’émergence d’un bon climat des affaires en RDC» est le thème qui sera exploité du 21 au 24 juin 2023 lors de ces assises de la semaine canadienne en RDC. Ce rendez-vous de coopération bilatérale entre le Canada et la RDC se poursuit pour ce 22 juin, où l’on assistera à la cérémonie d’ouverture, conférences et pitch my business, à l’hôtel Pullman. L’avant dernier jour, le 23 juin, sera les rencontres B2B, à la FEC et, enfin, le 24 juin, sera la soirée de gala au restaurant Marcus où sera également remis des prix à 5 entreprises pour justement reconnaitre leurs efforts à renforcer les relations économiques entre les deux pays.
Israël Mpoyi

 

Kinshasa : Fabrice Ntompa lance officiellement l’ouverture de la semaine canadienne en RDC
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Face au risque de manquer des moyens adéquats : CREFDL met le gouvernement en garde contre tout recours aux emprunts obscurs

Le respect du délai constitutionnel des prochaines élections en République démocratique du Congo est une question de vie ou de mort pour le gouvernement. Depuis les élections de 2018, le pays de Lumumba s’efforce de s’affranchir du soutien financier de la communauté internationale. Le principe semble acquis pour 2023.
Cependant, face aux moyens limités de l’Etat congolais, le centre des recherches en finances publiques et développement local (CREFDL) tire la sonnette d’alarme, en réaffirmant de nouveau son hypothèse selon laquelle le gouvernement risquerait de faire recours à des emprunts obscurs faute des moyens adéquats pour organiser les élections.
Ces experts des finances publiques en veulent pour preuve son monitoring de l'exécution de la loi de finances 2023. En effet, après les difficultés de trésorerie de l'État congolais à financer certaines priorités, le gouvernement de la République éprouverait des difficultés qui impacterait négativement sur le financement du processus électoral.
A titre indicatif, ce centre évoque la situation allant du mois de janvier à mai 2023 où il indique que les dépenses non payées par l'Etat sont de l'ordre de 2,3 milliards de dollars américains. Et d’expliquer : "On se souvient que la CENI attend environ 434,9 millions, selon les prévisions contenues dans la loi de finances 2023. A moins de 6 mois de la tenue des scrutins, moins de 10% de décaissement a été effectué, et pourtant la CENI doit lancer plusieurs commandes publiques et payer les dépenses de l'éducation civique et électorale, non réglées depuis les opérations d'enrôlement des électeurs".
Parlant toujours de ces difficultés de trésorerie, le CREFDL a indiqué, en outre, que le gouvernement qui attendait mobiliser 280 millions de dollars américains grâce au bon du trésor, au deuxième trimestre, c'est-à-dire, du mois d'avril au mois de juin, pour financer le déficit budgétaire, voit ses chances se rétrécir.
"Le 14 juin, par exemple, à l'ouverture de l'émission des bons du trésor, le gouvernement attendait un montant de 60 milliards de francs congolais, soit environ 30 millions de dollars américains. Au terme de l'opération, un communiqué du ministère des finances révèle que l'opération n'a rapporté que 29,50 milliards CDF (14 millions $), soit un taux de couverture de 49,17%. Une semaine auparavant, le 9 juin, sur 120 milliards CDF (60 millions $), l'Etat a encaissé 30 milliards CDF (15 millions), soit 25%", poursuit-il.
Et d'ajouter : "D'après les informations à notre possession, ces fonds n'ont servi qu'à financer les rémunérations et le fonctionnement des institutions. Entre-temps, la dette publique a connu une augmentation de plus de 80% entre 2019 et 2023".
Par conséquent, le CREFDL exhorte le gouvernement d'arrêter un collectif budgétaire en vue d’orienter des fonds nécessaires vers des dépenses prioritaires, en l’occurrence celles en rapport avec des opérations électorales. C’est l’occasion, insiste-t-il, pour la Cour des comptes d'initier un audit des fonds reçu par la CENI dans le cadre de la reddition des comptes 2022, dont le montant s'élève à plus de 500 millions de dollars américains.
Emma Muntu

 

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Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo à nouveau dans les viseurs de la justice !

Alors que tout semblait être oublié dans cette affaire de Bukanga Lonzo, en voici encore un autre rebondissement. Le Procureur général près la cour constitutionnelle, Jean Paul Mukolo, a de nouveau saisi le bureau du sénat pour obtenir l'autorisation d'instruction judiciaire à charge du sénateur Augustin Matata Ponyo. Ce, selon certaines sources, en raison de nouvelles révélations de l’Inspection générale des finances, IGF.
Pour le Procureur général près la Cour constitutionnelle, il y a des faits nouveaux contenus dans un rapport des inspecteurs des finances sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
Le bureau du sénat a jugé bon d'inviter le Procureur général près la Cour constitutionnelle, après qu'il a reçu son réquisitoire. Au cours de cette séance de travail, le Président du Sénat, Modeste Bahati, a indiqué qu'une deuxième autorisation n'aurait pas de sens tant que le sénateur Augustin Matata n'a pas encore, depuis la dernière fois recouvré ses immunités et, il reviendrait à la justice de poser des actes.
Le Procureur général Jean Paul Mukolo a donc obtenu ce qu'il cherchait et le sénateur Augustin Matata Ponyo devra s’attendre à répondre d'un moment à l'autre sur le présumé détournement des deniers publics sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
La compétence juridictionnelle sur cette affaire qui a sillonné entre la Cour de Cassation et la Cour Constitutionnelle, aura tourné, à entendre certaines langues, le Droit congolais dans la pâte jusqu'à ce que la Cour Constitutionnelle ait pris un autre arrêt contredisant le premier sur sa seule compétence à juger un ancien Premier ministre.
Israël Boma

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Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo à nouveau dans les viseurs de la justice !

Alors que tout semblait être oublié dans cette affaire de Bukanga Lonzo, en voici encore un autre rebondissement. Le Procureur général près la cour constitutionnelle, Jean Paul Mukolo, a de nouveau saisi le bureau du sénat pour obtenir l'autorisation d'instruction judiciaire à charge du sénateur Augustin Matata Ponyo. Ce, selon certaines sources, en raison de nouvelles révélations de l’Inspection générale des finances, IGF.
Pour le Procureur général près la Cour constitutionnelle, il y a des faits nouveaux contenus dans un rapport des inspecteurs des finances sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
Le bureau du sénat a jugé bon d'inviter le Procureur général près la Cour constitutionnelle, après qu'il a reçu son réquisitoire. Au cours de cette séance de travail, le Président du Sénat, Modeste Bahati, a indiqué qu'une deuxième autorisation n'aurait pas de sens tant que le sénateur Augustin Matata n'a pas encore, depuis la dernière fois recouvré ses immunités et, il reviendrait à la justice de poser des actes.
Le Procureur général Jean Paul Mukolo a donc obtenu ce qu'il cherchait et le sénateur Augustin Matata Ponyo devra s’attendre à répondre d'un moment à l'autre sur le présumé détournement des deniers publics sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
La compétence juridictionnelle sur cette affaire qui a sillonné entre la Cour de Cassation et la Cour Constitutionnelle, aura tourné, à entendre certaines langues, le Droit congolais dans la pâte jusqu'à ce que la Cour Constitutionnelle ait pris un autre arrêt contredisant le premier sur sa seule compétence à juger un ancien Premier ministre.
Israël Boma

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Cour de Cassation : Matata Ponyo porte plainte contre Bahati Lukwebo !

L’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, est décidé à rendre au speaker de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati, la monnaie de sa pièce. Le chairman du Leadership et gouvernance pour le développement a déposé, à son tour, une plainte, mercredi 21 juin, contre le président du bureau du Sénat. C’est auprès du Procureur général près la Cour de cassation, que l’autorité morale de l’AFDC sera entendue. Cette saga des poursuites judiciaires entre leaders politiques congolais à quelque six mois des élections, frise le chantage politique avant de penser à un règlement des comptes. Déchoir le président du Sénat obéit à une longue procédure qui passe par la levée de son immunité en tant que sénateur. Exercice pas aisé au regard du soutien dont il bénéficie en tant que acteur majeur de la plateforme de la majorité présidentielle.
Dans sa plainte, ce membre du quatuor accuse Bahati Lukwebo de poser des actions qui relèvent de la mauvaise foi afin de l’éliminer de la course à la présidentielle de 2023. Et de dénoncer : «Ce qui choque et me pousse à vous adresser cette présente plainte, c’est que les actions que pose l’honorable Bahati Lukwebo, révèlent de la mauvaise foi et visent à m’éliminer de la course présidentielle».
Le président du LGD dénonce un complot orchestré par Bahati Lukwebo pour « le faire arrêter, détenir et languir pour longtemps en prison ».
La réaction d'Augustin Matata intervient après le réquisitoire du Procureur demandant au président du Sénat de lever ses immunités pour des poursuites judiciaires. Lors d'une conférence, le candidat du LGD pour la magistrature suprême a dénoncé le complot orchestré par le président Tshisekedi et Modeste Bahati pour l'écarter de la course présidentielle.
Matata Ponyo d’insinuer que s'il décide de se retirer de la course à la magistrature suprême, tous les simulacres ennuis judiciaires qu'il subit vont disparaître avant d’affirmer que le chef de l'Etat lui a envoyé des émissaires pour qu'il adhère à l'Union Sacrée et de retirer sa candidature.
Il sied de rappeler que le président du Sénat a autorisé le procureur près la Cour constitutionnelle de poursuivre cet ancien Premier ministre sous Joseph Kabila.
Emma Muntu

Cour de Cassation : Matata Ponyo porte plainte contre Bahati Lukwebo !
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Cours Constitutionnelles, RDC-Belgique : Dieudonné Kamuleta réactive la coopération bilatérale

*En mission officielle à Bruxelles, au Royaume de Belgique, le Président de la Cour Constitutionnelle congolaise, M. Dieudonné Kamuleta Badibanga, accompagné d'une délégation composée des juges et membres des cabinets des juges de sa juridiction, sur invitation de la Cour constitutionnelle Belge, a voulu activer la coopération bilatérale entre ces deux hautes juridictions dont les Etats partagent une histoire commune de plus d'un siècle.
Cette visite de travail s’inscrit notamment, dans la perspective du renforcement des capacités des collaborateurs des juges de la Cour constitutionnelle sur les questions relatives aux techniques de contrôle de constitutionnalité des normes soumises au contrôle de la Cour.
Pour la première phase de cette coopération, prévue du 19 au 23 juin 2023 dont le thème choisi est : "le contrôle de constitutionnalité des normes législatives relativement aux Droits fondamentaux", les Professeurs membres de la Cour constitutionnelle de Belgique, spécialistes des questions de contentieux constitutionnel, ont été choisis pour partager leurs expériences avec la délégation venue de Kinshasa.
Dans cette même optique, une visite au siège de la Cour constitutionnelle de Belgique a été effectuée le mercredi 21 juin 2023 par la délégation congolaise, conduite par le Président Dieudonné Kamuleta, qui s'est entretenu avec le Président de la Cour constitutionnelle sœur qui était accompagné des juges, référendaires et personnel de la susdite Cour, qui ont évoqué, au nom de l'Histoire commune de ces deux États, la nécessité d'une collaboration de tout ordre en vue d'un partage d'expériences.
Le Jeudi 22 juin 2023, un dîner a été offert au Président de la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo et aux juges membres de sa délégation, par leur hôte, lequel atteste la considération portée à cette délégation venue de Kinshasa.
Il va sans dire qu'une fois de plus, M. Dieudonné Kamuleta a démontré sa ferme volonté de ramener la Cour constitutionnelle au rang des institutions qui sont présentes dans les échanges bilatéraux et qui assurent la formation continue des collaborateurs des juges.
LPM

 

Cours Constitutionnelles, RDC-Belgique : Dieudonné Kamuleta réactive la coopération bilatérale
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