La Première ministre Judith Suminwa sera, aujourd’hui mardi 11 juin à l’Assemblée nationale, pour présenter le programme de son gouvernement pour ce deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi. Les divergences persistent, cependant dans l’opposition, sur l’option à prendre. Pour Moïse Katumbi par le truchement de son représentant à la Chambre basse du Parlement au nom de Ensemble pour la République, Christian Mwando, il faut soutenir l’investiture du Gouvernement.
« Ça fait six mois que le président de la République est investi. Nous n’avons pas de temps à perdre et il est temps que ce Gouvernement soit investi et que nous puissions aller de l’avant et contrôler ce Gouvernement », souligne-t-il.
Christian Mwando est d’avis qu’il n’y a rien n’attendre de cette équipe gouvernementale qui, selon lui, est un partage de postes entre amis avant de lui conseiller tout de même à faire respecter l’Etat.
Cependant, l’opposition proche de Martin Fayulu ne fait pas la même lecture de la situation. Par son porte-parole Prince Epenge, elle prédit l’échec du gouvernement Suminwa, bien avant même son entrée en fonction.
‘‘L’Union Sacrée a totalement abandonné le peuple. Un focus sur le partage d’abord des intérêts égoïstes de chacun de ses membres. Ce gouvernement issu de césarienne ne bénéficie d’aucun crédit du peuple ».
Le gouvernement Suminwa sera investi ce mardi 11 juin à l’Assemblée Nationale par les Députés nationaux et ce, après présentation et débat du projet du gouvernement. Cependant, la population congolaise est impatiente de voir le nouveau gouvernement à l’œuvre, afin de soulager tant soit peu ses difficultés.
Devant la Représentation nationale, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka présente ce mardi 11 juin 2024 le Programme quinquennal de son équipe gouvernementale. C’est un ambitieux programme qui s’articule autour des six engagements prioritaires définis par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre de son second mandat à la tête de la RD. Congo, à savoir : la création d’emplois, le renforcement du pouvoir d’achat des ménages, la protection des citoyens, la construction d’une économie plus compétitive, l’amélioration de l’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité des services publics.
La Première ministre Suminwa s’est donnée pour mission de doter la RDC d’un budget de plus de 92 milliards de dollars américains en cinq ans. Comment va-t-elle, concrètement, y parvenir ? Où puisera-t-elle, dans un contexte de crise généralisée, les ressources nécessaires et les moyens de sa politique ? En quoi peut réellement espérer le peuple congolais dans ce nouvel exode ? Par quels mécanismes son Gouvernement parviendra-t-il à mettre en œuvre la vision du Président Tshisekedi ? Telles sont les préoccupations auxquelles la nouvelle locataire de la Primature tentera, absolument, d’apporter toute la lumière avant de recevoir le feu vert des élus nationaux. D’après la Première ministre Judith Suminwa, le Gouvernement de la République s’attèlera à mettre à la disposition des Forces armées de la RD. Congo des moyens conséquents, à améliorer le climat des affaires pour attirer des investissements et à mettre en œuvre des initiatives à impact social visible à l’instar de celles relatives à l’aménagement des Routes de desserte agricole, la mise en place des chaines de valeurs agricoles et l’assainissement des villes.
«Au niveau national, au moment où s'ouvre ce quinquennat, la RDC est confrontée à une situation sécuritaire très fragile qui demande une action urgente notamment, dans le Nord Kivu où l'armée rwandaise, sous le couvert du mouvement rebelle M23, continue à fragiliser le tissu socio-économique en occupant des parties des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. La résurgence de ces attaques en 2021 a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines et le déplacement des millions de Congolais vers la ville de Goma. Cette agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23 a conduit à la destruction d'infrastructures essentielles, à savoir : des structures sanitaires, des écoles, des institutions religieuses et du Parc national des Virunga. Par ailleurs, il s'observe une montée des activités des autres groupes terroristes dans les territoires du Grand Nord-Kivu et dans le sud de l'lturi. La présence de groupes armés étrangers et locaux en Ituri, au Sud-Kivu, au Maniema et au Tanganyika a encore exacerbé l'insécurité et perturbé la coexistence pacifique de la population congolaise. Dans d'autres parties du pays notamment, le Mal-Ndombe, la Tshopo, le Maniema, l'espace Grand Kasaï et l'espace Grand Katanga, il persiste également des conflits intercommunautaires. Dans la recherche des solutions durables, le Gouvernement a engagé un certain nombre d'actions tels les efforts dans le cadre du Fonds de Consolidation de la Paix. De même, dans plusieurs grandes villes de la République, la criminalité urbaine, dénommée ‘‘ Kuluna’’ continue à insécuriser le paisible citoyen», souligne Judith Suminwa, dans le Programme du Gouvernement, déposé la semaine dernière, à l’Assemblée nationale. Pour elle, sur le plan macroéconomique, malgré les pressions externes et les problèmes de sécurité, l'économie congolaise a affiché des performances satisfaisantes. La croissance économique soutenue est essentiellement tirée par le secteur extractif exacerbant la vulnérabilité de l'économie congolaise. De même, l'évolution des niveaux des prix de biens est dominée par la persistance des pressions inflationnistes d'origine externe. Dans l'entretemps, selon elle, les réserves internationales se sont établies à USD 5 milliards au 28 décembre 2023, équivalant à 2.8 mois d'importations des biens et services. En revanche, le marché de change est étroit et souvent en tension avec des dépréciations monétaires persistantes. La coordination des politiques économiques a été au centre des résultats’’, a-t-elle noté, dans son programme.
La Province du Sud-Kivu est limitée au Nord par la Province du Nord-Kivu ; au Sud par la Province du Tanganyika et celle du Maniema ; à l’Est par le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie et ; par la Province du Maniema à l’Ouest. Du haut de ses 69 130km2, de superficie, la Province du Sud-Kivu occupe 3% de la superficie de la République démocratique du Congo.
Elle doit son nom de Sud-Kivu au fait qu’elle se situe au Sud-Ouest du lac Kivu qui lui appartient à 100% depuis la brillante défense de son digne fils Balamage Nkolo Boniface à l’assemblée nationale. Elle partage le lac Kivu avec le Rwanda. La population du Sud-Kivu vit principalement de l’agriculture, de l’élevage et du commerce.
La Province du Sud-Kivu est composée de huit territoires (Fizi, Idjwi, Kabare, Kamituga, Mwenga, Uvira, Shabunda et Walungu) et de quatre villes (Bukavu, son chef-lieu ; Uvira ; Baraka et Kamituga). La ville de Bukavu compte trois communes et onze quartiers. Les huit territoires, quant à eux, sont composés de vingt-trois secteurs/chefferies et cent quatre-vingt-trois groupements.
Le Créateur a doté la Province du Sud-Kivu des richesses de tout genre (climatique, démographique, géographique, minérale, hydraulique, linguistiques, touristiques, culturelles, etc.) afin qu’elle figure parmi les Provinces locomotives de la République démocratique du Congo mais la Province du Sud-Kivu tarde à jouer son rôle. Nous tenterons d’en lister quelques causes et proposer des pistes de solution.
Les raisons du retard de développement de la Province du Sud-Kivu
L’enclavement de la Province du Sud-Kivu
En Province du Sud-Kivu, les routes sont insuffisantes et celles qui existent sont en état de délabrement très avancé rendant difficile si pas impossible le déplacement des personnes et de leurs biens.
A cela, il faut encore ajouter les ponts qui cèdent aussi bien à cause des fortes pluies diluviennes qu’à cause de leur vétusté ou encore parce qu’ils n’étaient pas de qualité.
En effet, la voie ferroviaire n’existant plus en Province du Sud-Kivu, les routes (de desserte agricoles, routes nationales et celles provinciales) qui devaient faciliter le transport des biens (produits agricoles, produits manufacturés, produits de substitution) et des personnes d’un territoire de production ou de transit vers les territoires (ou autre Province de la RDC) de consommation ou de transit pour l’équilibre des prix sur marché sont remplacées par la voie aérienne qui n’est pas accessible à toutes les bourses. La flambée des prix sur le marché, l’indisponibilité des produits sur le marché, la famine et les carences alimentaires s’observent en Province (et même en RDC) qui aura recours à l’importation alors qu’elle devait exporter le surplus de ses productions.
Par ailleurs, nos agriculteurs ne profitent pas de leur dur labeur ni notre économie de ses productions locales. En effet, les populations de certains pays limitrophes se rendent auprès d’e nos producteurs dans notre territoire x pour s’approvisionner, à vil prix, en produits (périssables ou non) que nous partons acheter chez eux une partie et ils exportent après création, par eux, de la valeur ajoutée.
Nous sommes aussi devenus le débouché des autres pays limitrophes ou des sous régions auxquelles nous avons adhéré. Pour couvrir en plus de leur demande interne, cette demande externe que nous constituons désormais, ils sont obligés de recourir à des productions d’échelle qui créeront à plus ou moins long terme des problème de santé publique dans notre Province en particulier et dans notre pays en général car les produits qu’ils nous vendent ne sont pas bio.
En outre, les lacs Tanganyika et Kivu qui sont poissonneux et constituent les principales voies navigables de la Province nécessitent d’être balisés pour permettre au trafic lacustre pour faciliter l’écoulement des produits agricoles et le développement du trafic lacustre surtout qu’il y a des grandes avancées dans le perfectionnement des constructions des bateaux.
Afin de diminuer ou de stopper l’importation des poissons où l’on applique le formol, impropre à la santé, pour leur conservation, la recours à la pêche industrielle s’impose en Province du Sud-Kivu.
L’enclavement de la Province du Sud-Kivu en particulier et de la République démocratique du Congo en général est une des causes non négligeables de la dépréciation du franc congolais et de l’inflation dans notre pays.
Le mauvais état de la quasi-totalité des pistes d’atterrissage de l’aéroport de Kavumu et son caractère national
Le mauvais état de la quasi-totalité des pistes de l’aéroport de Kavumu affecte négativement le trafic aérien du point de vue de la qualité (sécurité) et la quantité ( nombre de vol) et ceci va se répercuter sur les recettes que la Province devait récolter à travers à travers cet aéroport, recettes qui renfloue désormais les caisses de sa Province sœur, celle du Nord-Kivu.
Le caractère national de l’aéroport de Kavumu ne favorise pas la célérité de l’industrialisation de la Province par des investisseurs aussi bien nationaux qu’internationaux qui devaient lui permettre de pas réduire durablement son taux de chômage grâce à la création des usines et autres entreprises dans le processus de création de la valeur ajoutée. Il ne permet pas non plus à la Province ni à la RDC de renflouer ses caisses par l’exploitation de ses sites touristiques.
Les guerres à répétition et l’insécurité
Les guerres à répétition et l’insécurité ont créé des problèmes sociaux (l’exode rural, l’abandon des activités champêtres et autres par la population active et sa conversion en auto défenseur de leur territoire, la ville nourrit désormais le territoire au lieu de l’inverse, l’augmentation du taux de chômage, de l’effectif des veuves, orphelins et enfants de la rue) qui amèneront la Province à désaffecter les fonds qui devaient être affecté à l’investissement pour le développement de la Province pour augmenter ses fonds secrets de recherche.
L’insécurité et les guerres à répétition à l’Est de la RDC profitent aussi à certains pays limitrophes qui viennent, entre autres, louer nos terres et reviennent nous revendre les produits finis qu’ils ont créés chez eux.
La politisation de l’Administration
L’Administration qui devait être apolitique est politisée avec comme corollaire les services attendus de l’Administration sont soit pas rendus soit pas bien rendus à la population du Sud-Kivu étant donné que les politiciens ont affecté leurs frères, amis, connaissances, « les fous du rois » et fanatiques qui ne sont pas des personnes qu’il fallait pour occuper ces postes d’une part, soit que ces personnes qu’ils ont affectés à l’Administration ont la carrure mais n’ont pas le temps matériel à consacrer à l’accomplissement de leurs devoirs pour la simple raison qu’ils occupent simultanément plusieurs autres postes dans différents services de l’Administration tant provinciale que nationale.
La politisation de l’Administration accentue le chômage en Province, crée des problèmes sociaux à la Province (enfants de la rue, voleurs diurnes et nocturnes, etc.), favorise la violation des textes par ceux qui devaient la protéger en l’appliquant scrupuleusement puisque sachant qu’ils ne subiront pas la rigueur de la loi car, protégés par leurs mentors politiques , détériore la climat de travail (présence au sein de l’administration des privilégiés qui jouissent de tous les avantages d’un côté et des marginalisés qi sont complètement oubliés de l’autre) qui va impacter négativement sur le rendement de l’Administration crée des problèmes, fait perdre à l’agent public son éthique et la déontologie qui devait le caractériser ( il se livre à la corruption, la concussion, etc.).
La politisation qui gangrène l’Administration rend cette dernière pléthorique sans production marginale avec comme danger à plus ou moins long terme la cessation des paiements (des salaires de son personnel ou de ses dettes envers ses partenaires). Une administration politisée cède facilement au trafic d’influence, l’incivisme fiscal et ferme les yeux à l’évasion fiscale.
La politisation de la population Sud-kivutienne
La population de la Province du Sud-Kivu est devenue politicienne. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’économie provinciale. En effet, pendant que certains employeurs ont fermé leurs entreprises plus soucieux de financer leurs campagnes électorales et entretenir leurs carrières politiques (conquérir et fidéliser l’électorat) que des manques à gagner qu’ils infligent à la Province, d’autres sont dans la politique pour s’enrichir et protéger leurs biens actuels et futurs par les « exonérations » et « exemptions » non régulières ni légales.
Les entrepreneurs apolitiques sont les seuls à supporter le poids de la Fiscalité au point de ne plus rester compétitifs ce qui les amènera à déposer les bilans.
La jeunesse perd le goût de l’entrepreneuriat pour se convertir en politicien idem pour les investisseurs potentiels de la Province.
La Gestion non tournante de la Province du Sud-Kivu par les ressortissants des huit territoires qui la
La non valorisation des services intervenant dans la chaîne des recettes insinue :
La non rétrocession de 10% aux services ayant mobilisés les recettes (impôts, droits, redevances et taxes) ;
Le manque de sécurisation du travail du Personnel (Absence de la Fonction publique en Province fait que les recrues de la DPMER/SK et du CPIF-SK de 2012 demeurent des nouvelles unités dix ans après leur recrutement) ;
L’absence d’un syndicat en sein du CPIF-SK et de la DPMER/SK pour défendre et revendiquer les droits des travailleurs ;
L’absence de salaire du personnel des services décentralisés
Le concept prime qu’utilise chaque année le budget provincial pour nommer ce que la Province est tenu de reverser mensuellement à son personnel et qui , en plus ne pas être régulier, n’est pas actualisé au meilleur des cas au taux (parité dollars –franc congolais) de perception des droits, taxes, impôts et redevances et au pire des cas au taux budgétaire en lieu et place de salaire a-t-il été choisi à dessein pour éviter à la Province de reverser à son personnel tous les éléments constitutifs d’un salaire sachant que la prime est une partie du salaire? Nul n’est point besoin de rappeler que le salaire comprend le salaire de base, les primes (de performance, d’ancienneté, de risque), les avantages en nature, contribution de l’employeur à un régime de retraite et à un plan d’épargne salariale, commissions, les gratifications, indemnités et remboursement (des frais de transport), les avantages sociaux (assurance-maladie, allocations familiale ;
La gestion subjective de carrière au sein des services décentralisés
En effet, rien n’explique, même pas au nom de la libre administration des Provinces que pendant que certaines personnes bénéficient des montées spectaculaires de grades qui ne respectent pas la règlementation en la matière , d’autres gardent le même grade depuis l’opérationnalisation des services décentralisés malgré le fait que ce grade ne correspond pas, pour certains, au grade pour lequel ils avaient postulé aussi bien à la DPMER/SK qu’au CPIF-SK. Il est certes vrai que les contraintes budgétaires l’expliquaient au début, dix ans après ces injustices et irrégularités devaient déjà avoir été corrigées. Quelques personnes ont été dégradées ;
La non opérationnalisation de certains services provinciaux en Province du Sud-Kivu
La Direction provinciale de contrôle marché publics en Province du Sud-Kivu est mise à l’écart des marchés publics attribués par la Province et dont elle devait pourtant s’occuper.
L’injustice et la disparité des rémunérations en Province du Sud-Kivu
D’une part, ceux qui occupent les postes politiques reçoivent des rémunérations de très loin supérieures à ceux du Personnel la régie financière provinciale qui peinent à mobiliser les recettes pour la Province et, d’autre part, il y a disparité des salaires entre les grades ;
L’exigence de la pratique des engagements locaux dans certains territoires en lieu et place de la géopolitique provinciale ou nationale.
Les raisons du retard de développement de la Province du Sud-Kivu
A ces raisons qui retardent le développement de la Province du Sud-Kivu, nous proposerons quelques pistes de solution.
Quelques pistes de solution
Pour permettre à la Province du Sud-Kivu de bien jouer son rôle pour le développement de la RDC, nous proposons ce qui suit :
Que la Province du Sud-Kivu soit désenclavée afin de permettre à la population (de la Province et de la RDC) d’avoir accès facile et direct à la production (provinciale ou nationale) avant de recourir à l’importation et d’exporter le surplus des productions. La nécessité de baliser les lacs Tanganyika et Kivu pour développer le trafic lacustre sur toute l’année et développer la production issues de la pêche en instaurant la pêche industrielle ;
Que les pistes d’atterrissage de l’aéroport de Kavumu soient réhabilitées pour faire exploser le trafic aérien provincial et que l’aéroport de Kavumu soit internationalisé afin de favoriser l’industrialisation et le développement du tourisme en
Que cette internationalisation de l’aéroport de Kavumu, telle que nos notables ont commencé à y penser, devienne une réalité ;
Mettre un terme à l’insécurité et conjuguer avec le pouvoir central pour juguler la guerre à l’Est ;
La dépolitisation de l’Administration ;
Que l’Assemblée (provinciale et/ou nationale) vote des lois pour interdire aux politiciens de faire les affaires ni par eux-mêmes ni par personne interposée et que les biens des politiciens imposables en paient normalement tous les droits de la Province pour renflouer les caisses de la Province et que la loi électorale interdisent aux entrepreneurs de postuler à tous les niveaux d’une part et limite, d’autre part, le nombre de mandat de député (provincial et national), Sénateur et autres afin de permettre aux anciens politiciens de faire les affaires ;
Que la gestion à la tête de la Province soit rotative selon les territoires qui la composent afin de diminuer les frustrations et que la Constitution fixe le nombre minimum et maximum de Provinces compte que doit compter la RDC et renchérisse, tout en précisant qu’une province déjà issue du démantèlement ne puisse pas subir de démantèlement ;
Que le service de l’anti-fraude soit incorporé à la Division de l’Inspection de la DPMER-SK et que la nomenclature du Pouvoir central, de la Province, de la mairie, de la commune soit une fois de plus visitée pour favoriser l’entrepreneuriat ;
Que les services intervenant dans la chaîne des recettes et autres services relevant de la Province soient valorisés ;
Que la disparité des rémunérations au sein des services décentralisés et entre services décentralisés et les postes politiques soient réduites en Province du Sud-Kivu ;
Que le recours à la géopolitique soit applicable dans tous les territoires de Province du Sud-Kivu.
Il ressort de ce qui précède que pour que notre Province du Sud-Kivu soit développée et qu’elle participe au développement de la RDC à la hauteur de ses potentialités, il sied qu’elle reste une et indivisible afin que ses fils et filles puissent unir leurs efforts et regarder ensemble dans la même direction pour le bien du Sud-Kivutien, en particulier, et du Congolais, en général.
Il est temps que la Province du Sud-Kivu issue du démembrement de l’ancienne Province du Kivu qui a eu lieu en 1988 ne soit plus jamais découpée, à son tour mais, que l’on y travaille pour connaître son essor économique. Car, elle a assez traîné les pas.
Présence massive des cadres Fpau au Sénat ce jeudi 7 juin 2024 à la plénière de validation de mandat. Présence triomphale de l'honorable Sénateur Patriarche Mukamba. Ci-dessous, les images de cette mobilisation.
MESSAGE DE FELICITATIONS A MONSIEUR JACQUEMAIN SHABANI, A L’OCCASION DE SA NOMINATION EN QUALITE DE VICE PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE L’INTERIEUR, SECURITE ET AFFAIRES COUTUMIERES
Excellence Monsieur le Vice – Premier Ministre,
A l’occasion de votre nomination par le Président de la République et Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, en qualité de Vice – Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières de la République Démocratique du Congo, j’ai l’honneur et le réel plaisir de vous présenter, au nom de ma famille biologique et au mien propre, mes très vives félicitations.
Votre nomination à ce poste où d’aucun parmi nos compatriotes souhaitaient occuper, n’est pas un fait de hasard, mais un fruit de travail que vous avez accompli avec brio, les fonctions de Président de la Commission Electorale pendant la campagne (CEP) de notre cher Parti UDPS-TSHISEKEDI. Et pour avoir usé d’une grande sagesse au sein de l’équipe dirigeante de la campagne électorale Présidentielle ayant porté la victoire de Son Excellence Monsieur Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature suprême de notre Pays, la République Démocratique du Congo, à qui nous ne cesserons pas de rendre un vibrant hommage pour la réussite de ce mandat.
Je profite de cette même occasion pour remercier notre Secrétaire Général, le Combattant Augustin KABUYA qui ne ménage aucun effort pour son dynamisme dans la direction de structure du Parti et le souci qui l’anime pour la gestion ordonnée des ambitions des combattantes et combattants au sein de notre Parti Politique « UDPS – TSHISEKEDI ».
Connaissant votre savoir – faire et votre compétence dont vous avez toujours fait preuve dans le passé, il m’arrive d’implorer l’Eternel Dieu Tout Puissant, le Maître du temps, de mettre la main sur vous pour que vous puissiez exercer valablement les nouvelles fonctions que le chef de l’Etat vient de vous confier afin d’engager le Pays en rapport avec sa vision.
Je vous souhaite, une fois de plus, d’ores et déjà un fructueux mandat à la tête de ce Ministère de Souveraineté.
Fait à Kalemie, le 04/06/2024
Prudence KUNGWA MAIBWE
Conseiller Principal du Gouvernement de la Province du Tanganyika et Combattant de l’UDPS – TSHISEKEDI/ FEDERATION RURALE DE TANGANYIKA
Dans le cadre de sa campagne de communication sur les réformes entreprises par le Gouvernement congolais, l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI, a eu, ce vendredi 7 juin 2024, des échanges ouvertes avec les étudiants de la Faculté d’Economie de l’Université Bel Campus . Cet atelier a permis à l’Anapi de vulgariser les différentes réformes mises en œuvre pour assainir l'environnement des affaires et des investissements auprès du monde scientifique et universitaire, de renforcer la perception du monde scientifique et universitaire sur l'importance du processus d'amélioration du climat des affaires dans lequel le pays s'est engagé.
On ne naît pas entrepreneur, mais on le devient. Une affirmation soutenue par le Professeur Ordinaire à Bel Campus, Patrick Makala. En effet, il a mis en lumière quelques évidences en rapport avec la notion de la réussite entrepreneurial en Micro-Entreprise, de l’état d’esprit à adopter, et des causes du blocage de l’éclosion entrepreneuriale en RDC qui se fonde sur la mauvaise application des caractéristiques communes. Dans le même ordre, il a motivé l’assistance à bannir la mentalité du moindre effort et d’user de persévérance, d’endurance et d’abnégation dans leur parcours entrepreneurial afin d’en recueillir des bons fruits.
Piliers de l’entrepreneuriat dans le contexte congolais
En termes de proposition, il a fait mention de l’existence d’une dynamique communautaire basée sur le solidarisme et le volontariat. L’existence d’un savoir local permettant de maîtriser l’environnement (la gestion du sol, de l’eau, de la faune et de la flore). Suivie de L’auto-prise en charge qui se traduit par la responsabilisation à l’égard des activités et des pratiques individuelles ou collectives des entrepreneurs en RDC.
Pour sa part, M. Bruno Tshibangu Kabaji, DGA de l’ANAPI, a repris les grandes lignes des missions de cette institution, à savoir : son rôle de Guichet unique en matière des investissements en RDC et de Conseiller technique du Gouvernement. Il a passé en revue les différentes opportunités d'investissement qui existent dans le pays notamment, dans les secteurs des mines, de l'agroalimentaire et des infrastructures dans lesquels les jeunes entrepreneurs peuvent évoluer et apporter des solutions conséquentes au besoin de la société. Sur cette base, il a martelé sur la responsabilité de chacun à mieux vendre l’image de la nation et de ne pas contribuer à sa chute au travers des mauvais témoignages.
Réformes opérées
Jadis un parcours de combattant dans la création d’entreprise, plusieurs réformes ont été mise en place notamment, la numérisation de la recherche de la dénomination sociale, les informations du RCCM avec comme impact de la réduction du délai de traitement des dossiers, l’extension du Guichet Unique de création d’Entreprise à Kinshasa, Lubumbashi, Goma et Kisangani. Ainsi que la mise en réseau de tous les services intervenant dans le processus de création d’entreprise via le formulaire unique dématérialisé ainsi que le suivi électronique des dossiers de création d’entreprise.
Il y a lieu de rappeler que l’ANAPI est à sa deuxième tournée universitaire, au cours de laquelle elle intensifie les opportunités à saisir et toutes les procédures administratives, à réduire les coûts des entreprises et à améliorer l'accès au financement dont pourraient bénéficier tous ceux qui désirent entreprendre en RDC.
Jean Thierry Monsenepwo, cadre de l'Union Sacrée se prépare pour organiser une tournée dans toutes les universités congolaises et certains Collèges et Lycées en RD. Congo.
Jean Thierry Monsenepwo va ainsi expliquer à la jeunesse que la corruption mine et détruit sérieusement nos Institutions, nos Universités, nos Collèges et Lycées bref, notre société congolaise dans toutes ses strates et couches sociales.
Jean Thierry Monsenepwo face aux étudiants est un concept qui permettra à chacun, des étudiants, en particulier, à lutter sérieusement contre la corruption et à dénoncer ceux qui sont trempés dans cette pratique si vile et inadmissible.
Jean Thierry Monsenepwo face aux étudiants est un concept qui souhaite voir une justice indépendante qui va traquer tous les corrupteurs et corrompus.
*Son ‘’son de cloche’' n’a pas que retenti mais, il a aussi été entendu. Tel Jean-Baptiste au Parlement, l’appel de Vital Kamerhe à l’intention des Députés Nationaux membres de l’Union Sacrée de la Nation a produit des effets escomptés. A l’unanimité, ces élus majoritaires au Parlement ont exprimé leur engagement à investir, le plus rapidement possible, le nouveau Gouvernement patronné par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre.
A tour de rôle, les partis et regroupements politiques UDPS/Tshisekedi, PEP/AAAP de Tony Kanku, AB50 de Julien Paluku, A/A-UNC de Vital Kamerhe, Parti Lumumbiste Unifié, Agissons et Bâtissons de Sama Lukonde, AFDC-A de Bahati Lukwebo, AEDC-A, APA et MLC de Bemba ont rencontré le Speaker de la Chambre basse du Parlement pour témoigner leur soutien à l’investiture du nouveau Gouvernement, l’étape cruciale avant la clôture de la session en cours à l’Assemblée Nationale.
Sur toutes les lèvres de leurs représentants, les discours suivent la même direction : « Pas de temps à perdre… Vite se mettre au travail… Apporter des solutions au peuple congolais… Matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi ».
S’exprimant au premier jour des audiences, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, a déclaré : « Je suis très heureux parce que les hommes sont faits pour affronter les défis. Je suis fier de diriger cette Assemblée Nationale où mon appel a été entendu. Nous avons commencé par PEP/AAAP de Tony Kanku, ensuite l’UDPS/Tshisekedi comme première force politique de l’Union Sacrée de la Nation et du Parlement, AB50 de Julien Paluku. C’est cela aussi être des Hommes d’Etat qui sont capables d’oublier leurs intérêts pour privilégier l’intérêt de notre peuple qui souffre par la guerre à l’Est et la pauvreté endémique. Nous devons rapidement investir ce Gouvernement pour qu’il s’active sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que je remercie de m’avoir reçu et accepté nos propositions pour finaliser cette démarche ».
Sur demande de son Président de Bureau définitif, Jacques Djoli, Rapporteur de l’Assemblée Nationale, a dévoilé le nombre des Députés Nationaux ayant signé leur présence et marqué leur accord à l’investiture qui revient à 190 élus, tels que reçus lors du premier jour d’audience.
‘‘Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale. Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national’’. Ainsi en a décidé le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et prévention dans un arrêté signé en date du 8 mai dernier dont voici l’intégralité.
Du 06 MAI 2024 PORTANT RENOUVELLEMENT DE LA SUSPENSION TEMPORAIRE DES IMPORTATIONS DE CERTAINS MEDICAMENTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.
Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo, spécialement en son article 93 ;
Vu la Loi n°18/035 du 13 décembre 2018, fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023 spécialement en ses articles 53 et 54 ;
Vu l’Ordonnance n°21/006 du 14 février 2021 portant nomination du Premier ministre ;
Vu l’Ordonnance n°21/012 du 12 avril 2021 portant nomination des vice-Premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres, des Ministres délégués et vice-Ministres telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance n°23/030 du 23 mars 2023 ;
Vu l’Ordonnance n°22/002 du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement ;
Vu l’Ordonnance n°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères ;
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/S/027/DS/2006 du 07 septembre 2006 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments ;
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/009/CJ/OMK/2010 du 06 décembre 2010 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/069/CJ/2013 du 18 juillet 2013 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments;
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/013/CHP/2016 du 12 octobre 2016 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments en République Démocratique du Congo ;
Revu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/CPH/005/2021 du 25 octobre 2021 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments en République démocratique du Congo ;
Considérant l’obligation légale de promouvoir la production locale et l’utilisation rationnelle des médicaments ainsi que leur accessibilité financière à la population ;
Considérant que le volume de production locale de certains médicaments correspond au besoin national et que toute importation desdits médicaments a pour conséquence de déséquilibrer le marché pharmaceutique dans un contexte légal de la stabilisation et de la surveillance dudit marché dans le cadre du système de la Couverture Santé Universelle ;
Considérant l’urgence et la nécessité ;
Sur proposition du Secrétaire Général à la Santé Publique, Hygiène et Prévention ;
ARRETE :
Article1 :
Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale.
Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national ;
Article 2 :
Les producteurs des médicaments sélectionnés sont tenus au respect des mécanismes de régulation et de contrôle des prix institués par les dispositions de l’article 43 quater de la Loi n° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023.
Article 3 :
Toute contravention aux dispositions du présent arrêté est sanctionnée par les instances compétentes conformément aux textes légaux et réglementaire en vigueur en République Démocratique du Congo.
Article 4 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.
Article 5 :
Le Secrétaire général à la Santé publique, Hygiène et Prévention, en collaboration avec les organismes publics en charge de la règlementation pharmaceutique, de la régulation et du contrôle du système de la Couverture Santé Universelle ainsi que celui en charge du contrôle sanitaire aux frontières, est chargé de l’exécution su présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Dr KAMBA MULANDA Samuel Roger
ANNEXE : LISTE DE MEDICAMENTS SUSPENDUS A L’IMPORTATION
Dans le langage léopoldvillois, les Bangala sont les locuteurs de la langue lingala. Mais, ils sont communément identifiés aux ressortissants du Grand Équateur, entre autres les Mongo, Ngombe, Libinja, Bangala, Bomboma, Bongando, Ntomba, Ekonda, Mbanza, Ngbaka, Ngbandi etc. Les Bangala ont la réputation d'être francs et généreux (côté jardin) et "colériques" (côté cour). Ils ont cependant une caractéristique particulière : ils ont le sens du "vivre-ensemble". C'est ainsi que partout où ils s'installent sur le territoire national, ils vivent en symbiose avec les communautés locales. Ils ne sont jamais, mais alors jamais à l'origine des conflits communautaires dans les cinq autres provinces héritées de la colonisation belge : Léopoldville, Kasaï, Katanga, Kivu et Orientale...
Les "Comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes
Sur 109 membres composant la chambre haute du Parlement RD-Congolais en dehors du sénateur à vie Joseph Kabila, ils sont seulement 2 (deux) à avoir été élus en dehors de leurs provinces d'origine : Jonas Mukamba Kadiata Nzemba de l'Espace Kasaï (précisément du Kasaï Oriental) pour l'Equateur et Salomon Idi Kalonda (originaire de l'Espace Kivu (précisément du Maniema).
Le cas Mukamba est intéressant en ce que l'élu fut dans les années 1981-1983 gouverneur de la province de l'Equateur comprenant, à l'époque, les cinq provinces actuelles. Son chef-lieu était Mbandaka, ex-Coquilatville.
Aussitôt annoncée son élection en qualité de sénateur, Jonas Mukamba a vu la toile (réseaux sociaux) se déchaîner pour lui rappeler l'assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Comme par enchantement, les " comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes. Son tort, probablement, est d'être le seul survivant des acteurs politiques Congolais impliqués dans la perpétration de ce crime.
QUI SONT ALORS LES EXÉCUTANTS CÔTÉ RDC ?
Petit plongeon dans l'Histoire : on est le 30 juin 1960. Dans la salle des congrès du Palais de la Nation, un incident se produit pendant la cérémonie de proclamation de l'indépendance. Dans son discours improvisé, Patrice-Emery Lumumba - élu Premier ministre six jours plus tôt - prend à contre-courant les propos amènes échangés entre le Président de la République Joseph Kasa-Vubu et le Roi des Belges Baudouin.
Au fait, Lumumba confirme par sa prestation les " soupçons" de communiste qu'on lui colle depuis sa participation, en décembre 1958, à la Conférence des Peuples africains organisée à Accra.
Or, on est en pleine Guerre froide qui ne laisse aucune place aux neutres : soit on est du côté de l'Otan (capitalistes), soit on n'est du côté du Pacte de Varsovie (communistes).
Ainsi, avant même d'accéder au poste de Premier ministre selon la Constitution de la Belgique (*le Chef de l'Etat règne, le Premier ministre gouverne*), Lumumba est déjà "sous contrat" (lisez "programmé pour être assassiné").
Qui sont alors les exécutants côté RDC ? Forte est l'envie de les qualifier d'enfants, à l'exception de Joseph Kasa-Vubu.
Tenez :
-Joseph Kasa-Vubu a 43 ans ;
-Joseph Mobutu a 30 ans ;
-Jonas Mukamba a 29 ans ;
-Nestor Nendaka a 37 ans :
-Justin Bomboko a 32 ans ;
-Etienne Tshisekedi a 28 ans :
-Bernardin Mungul Diaka a 27 ans.
Et lui-même Patrice-Emery Lumumba a 35 ans.
Ainsi, le doyen d'âge a 43 ans, le benjamin à peine 27 ans.
Autant dire, en majorité, des enfants face à des parents et grands-parents occidentaux. Les mêmes qui vont les piéger en leur accordant l'indépendance politique non accompagnée d'indépendance économique.
SYMBOLIQUE POUR LE 30 JUIN 2024
Devrions-nous, en tant que Congolais, continuer de garder la dent contre des compatriotes impliqués au degré inférieur dans la mort de Lumumba, Okito et Mpolo pendant que nous entretenons d'excellentes relations avec les étrangers ayant commandité le triple assassinat ?
Question à reposer : devons-nous continuer à nous acharner sur les nôtres pendant que les proches de Lumumba, eux, sont confortablement installés et généreusement entretenus par dans les pays occidentaux, respectueux du caractère sacré de la notion sacrée de continuité de l'Etat ?
A comparer avec la génération actuelle, c'est-à-dire en prenant globalement Félix Tshisekedi (61 ans), Vital Kamerhe (65 ans), Pascal Kinduelo (85 ans), Christophe Mboso (83 ans) et même Judith Suminwa Tuluka (57 ans), on peut déduire que les Kasa-Vubu, Mobutu, Mukamba, Nendaka, Bomboko, Tshisekedi, Mungul Diaka etc. sont leurs enfants lorsqu'ils accèdent aux affaires en 1960 !
Bien plus, ils sont arrivés aux affaires sans aucune expérience en gouvernance institutionnelle.
Qu'ils aient commis des erreurs, des fautes, voire des crimes, c'est normal qu'ils en paient le prix.
Seulement voilà : des "Bangala" (nous) vient un message à capter 5 sur 5 : Jonas Mukamba-le-kasaïen a laissé des traces pendant son petit mandat de trois ans dans cette province. On ne peut pas dire de son électorat (députés provinciaux en majorité les enfants de ses contemporains) qu'ils ignorent l'Histoire de l'indépendance au sujet de Lumumba.
L'électorat a préféré se souvenir du *bâtisseur*. Preuve que dans la vie de Jonas Mukamba, (comme du reste dans celle de bien d'autres acteurs majeurs), il y a aussi des œuvres bonnes à retenir. D'ailleurs, il y en a plus que des mauvaises.
La preuve est son passage à la Minière de Bakwanga. (Miba) qui fera dire à Jean-Claude Mombong, dans l'article intitulé "Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, le rescapé politique" paru le 11 septembre 2023 dans La Gazette du Continent à l'occasion de ses 92 ans : "Si la MIBA (société minière de Bakwanga) avait un visage, ce serait celui de Jonas Mukamba Kadiata Nzemba".
Preuve que l'homme a su et pu marquer son temps.
Les Équatoriens viennent de (nous) le rappeler de la plus belle manière qui soit : la gratitude à l'égard de tout Congolais qui (leur) fait du bien, quels que soient ses origines et son passé.
A quelques semaines du 30 juin 2024, cette symbolique mérite de la part des décideurs un geste fort en termes d'unité et de solidarité nationales. Un geste que ne doit poser que le Président de la République Félix Tshisekedi, et lui seul. La Constitution dit de lui, en sa qualité de Chef de l'Etat, qu'il "représente la Nation".
Sous la conduite de Madame Eve Bazaïba Masudi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, MEDD en sigle, le Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF), un projet piloté par le Ministère de tutelle sous la Coordination de Madame Nounou Booto, a organisé une réunion du Comité de Pilotage.
C’était, le jeudi 6 juin 2024, en la salle Yvonne Compere Compere de l’hôtel Sultani.
Celle-ci a mis aux prises, tous les intervenants du secteur forestier, à savoir : les hauts cadres et experts du Ministère de l'EDD, du Fonds National Redd (FONAREDD), CAFI, AFD (Agence Française de Développement), les partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que tous les acteurs, parties prenantes au niveau local ou communautaire.
La problématique de la gestion du secteur forestier étant un véritable défi à surmonter, l’Organisation de cette deuxième session du Comité de Pilotage du PGDF constitue un enjeu de taille dans la mesure où les intervenants du secteur sont appelés à mettre les bouchées doubles pour produire un travail complet et fuselé qui résume la réalité des besoins pour l’exercice 2024.
Tout en remerciant de vive voix l’ensemble des partenaires techniques et financiers, Madame Eve Bazaïba insiste pour que le PGDF puisse effectivement jouer le rôle lui dévolu. C’est-à-dire, mettre en place des outils de gestion durable et de renforcer les capacités institutionnelles des parties prenantes avec comme finalité, d’aboutir à la stabilisation du patrimoine forestier, lequel constitue un élément important dans la promotion d’une économie verte.
Aussi, doit-il s’inscrire dans le cadre de l’initiative pour la forêt de l’Afrique centrale à la mobilisation de la finance climatique pour le développement durable des pays partenaires à travers la mise en place de Fonds national Redd+.
Causes endogènes et exogènes
A en croire la MEDD, la ressource naturelle et forestière de la RDC est menacée par la déforestation, la dégradation de l’environnement, la culture itinérante sur brûlure, l’exploitation artisanale et anarchique des bois, l’exploitation minière et feu de brousse.
A cela s’ajoutent, certaines causes indirectes qui sont des éléments déclencheurs comme : la Gouvernance insuffisance des ressources naturelles et conflits armés, la pauvreté, le chômage qui conduit la population à s’approvisionner en produits forestiers pour assurer son vécu quotidien.
C’est pour pallier à tous ces déficits que le PGDF est né pour matérialiser le Maxime RDC, pays solution à la crise climatique. Ceci, du fait que c’est la RDC qui renferme la grande partie du Bassin forestier.
Six objectifs à atteindre
Pour Madame Eve Bazaïba, les six objectifs tournent autour de la mise sur pied du PGDF pour contribuer à une meilleure gouvernance du secteur forestier ; l’élaboration de façon participative et transparente de la politique forestière ; la Contribution au développement d’un secteur artisanal dans la filière forêt, bois opérant dans l’illégalité ; le soutien du développement et une gestion durable des forêts par les communautés et les collectivités locales décentralisées ; le renforcement à tout le niveau de l’administration publique, la gestion durable des forêts ; garantir la gestion efficiente des grandes concessions forestières, etc.
Attentes et retombées positives
Pour sa part, Bavon Nsa Mputu Elima, Coordonnateur de FONAREDD, soutient que le PGDF est un programme auquel le gouvernement et les partenaires attendent des retombées positives en ce qui concerne la gestion du crédit Carbonne.
Le PGDF doit accompagner l’administration à élaborer la politique globale de la RDC en matière des forêts en y intégrant à la loi de 2002, les nouveaux enjeux liés au crédit Carbonne.
Elle doit permettre à tirer profit pour des générations présentes et à venir. Car, la RDC dispose des avantages réels en termes d’espaces forestiers et structurants avec plus d’une composante, a-t-il conclu.
Le représentant de l'AFD a tout d’abord félicité Madame Bazaïba pour sa reconduction à la tête du MEDD. L’Agence Française de Développement se dit disposer pour accompagner la RDC dans sa quête d’une bonne gouvernance forestière.