All Stories

Vers l’installation de la société ESG Clean Energy en RDC, ANAPI : des investisseurs américains consultent le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji !

Bruno Tshibangu Kabaji, Directeur Général par intérim de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), a échangé, samedi dernier, à Fleuve Congo Hôtel, situé à la Gombe, à Kinshasa, avec une forte délégation d'investisseurs américains de la société ESG Clean Energy. Ces investisseurs sont en phase de prospection pour l'installation de leur société à Kinshasa, visant à mettre en œuvre divers projets dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, du développement du capital humain et de la construction.
Lors de cette rencontre, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a présenté successivement la vision de développement de son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ses principaux axes et piliers d’une part, le cadre légal des investissements en RDC, les missions de l'ANAPI et les opportunités d'affaires disponibles, d’autre part. Il a également assuré la délégation de l'accompagnement continu de l'ANAPI, conformément aux missions statutaires lui dévolues.
En République Démocratique du Congo, ils se concentrent sur plusieurs projets clés pour promouvoir l'énergie verte et soutenir le développement économique.
Voici quelques-unes de leurs activités principales :
1. Energie solaire : ESG Clean Energy développe des projets de production d'énergie solaire à grande échelle, comme le projet de centrale solaire photovoltaïque de 100 MWac à Kolwezi, dans le sud-est de la RDC. Ce projet vise à fournir de l'électricité verte à la population et à soutenir les opérations minières et l'activité économique locale.
2. Infrastructures : Ils travaillent sur des projets d'infrastructure pour améliorer l'accès à l'énergie dans le pays notamment, en construisant des mini-réseaux solaires pour desservir des communautés éloignées.
3. Développement du capital humain : ESG Clean Energy investit dans des programmes de formation et de développement des compétences pour les communautés locales, afin de les préparer à participer aux projets d'énergie verte et de stimuler l'emploi local.
4. Réduction des émissions de gaz à effet de serre : en collaboration avec le Gouvernement de la RDC, ESG Clean Energy contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en augmentant l'utilisation des énergies renouvelables et en améliorant l'efficacité énergétique.
Ces initiatives montrent l'engagement de l'entreprise à promouvoir un développement durable et à contribuer à la transition énergétique en République Démocratique du Congo.
La Pros.

Vers l’installation de la société ESG Clean Energy en RDC, ANAPI : des investisseurs américains consultent le Prof. Bruno Tshibangu Kabaji !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Table ronde : le Président russe face aux représentants des médias des BRICS


Le Président russe, Vladimir Poutine, a répondu aux questions des représentants des principaux médias des BRICS lors du Forum des affaires des BRICS à Moscou vendredi. Cette rencontre précède le Sommet des BRICS qui se tiendra la semaine prochaine à Kazan.
Le Président russe Vladimir Poutine a répondu à des questions sur des sujets allant de l'économie, la politique et la culture à l'éducation et la technologie. Il a déclaré que la croissance des économies des BRICS serait parallèle à leur poids politique mondial.
Répondant à une question sur la contribution des BRICS à l'économie mondiale après leur expansion, M. Poutine a noté que chaque nation des BRICS représentait une valeur et un intérêt pour la communauté mondiale, ajoutant que les nouveaux membres apporteront davantage d'opportunités, ce qui renforcera la coopération entre les membres et le reste du monde.
Il a ajouté que les actions déployées par les Etats-Unis pour freiner le développement de la Chine étaient motivées par des considérations politiques et qu'elles s'étaient retournées contre eux.

Table ronde : le Président russe face aux représentants des médias des BRICS
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Crise au sein de l’ANATC , Assemblée Nationale : le Rapporteur Jacques Djoli sollicité pour désamorcer la bombe


Le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli Eseng'Ekeli, a reçu en audience, vendredi 18 octobre 2024, la délégation de l'Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo, ANATC, conduite par son président national Mwami Munongo Mwenda Batu M'siri.
Cette délégation est allée exposer au Rapporteur de l'Assemblée Nationale les nombreux problèmes que les autorités coutumières rencontrent dans leur gestion courante. Une manière pour cette structure de solliciter l'accompagnement de la Chambre basse du Parlement, pour désamorcer la crise qui a trouvé domicile au sein de l'ANATC.
«Nous sommes venus avec un comité restreint, pour échanger avec le Rapporteur de l'Assemblée nationale, afin de lui exposer le problème lié au pouvoir coutumier, et voir comment la Chambre basse peut nous accompagner dans l'apaisement de cette crise que nous connaissons au sein de notre structure. Et nous avons l'espoir que l'Assemblée nationale va nous aider à désamorcer la crise », a déclaré Mwami Munongo.
Le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le professeur Jacques DJOLI a promis à ses hôtes de s'impliquer personnellement, pour que la Chambre basse du Parlement rencontre, le plus tôt possible, les préoccupations des autorités ancestrales.
Les membres de la délégation de l'ANATC sont repartis très satisfaits des assurances obtenues du Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI, pour apporter des solutions à leurs problèmes.
CellCom/Rapporteur de l’AN

Crise au sein de l’ANATC , Assemblée Nationale : le Rapporteur Jacques Djoli sollicité pour désamorcer la bombe
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Léonie Kandolo s’active pour lutter contre les violences basées sur le genre



Le mercredi 16 octobre dernier, la Maison de France de la Gombe a accueilli un événement d’importance capitale pour la protection des enfants en République Démocratique du Congo. La Ministre du Genre, famille et enfant, Léonie Kandolo Omoyi, a inauguré les travaux de la session préparatoire de la première conférence ministérielle mondiale sur l’élimination des violences contre l’enfant.
En RDC, la violence contre les enfants reste une préoccupation majeure. La majorité des enfants ont été exposés à diverses formes de violence, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles. Les filles, en particulier, sont extrêmement vulnérables. Cette situation alarmante souligne la détermination de la RDC à lutter contre la violence à l’égard des enfants, un engagement soutenu par l’UNICEF.
La conférence ministérielle mondiale vise à éradiquer toutes les formes de violence contre les enfants. La session préparatoire a réuni plusieurs ministères, dont ceux de la Santé, de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, des Affaires sociales, ainsi que des partenaires internationaux comme l’UNICEF et l’OMS. Cette collaboration intersectorielle est essentielle pour préparer la première conférence ministérielle mondiale qui se tiendra à Bogota, en Colombie, les 7 et 8 novembre prochains.
Au-delà de la situation préoccupante des enfants due aux crises humanitaires, aux conflits armés et aux violences basées sur le genre, exacerbées par la guerre avec le Rwanda, la RDC continue de lutter pour la protection des enfants, les plus vulnérables de notre société. La conférence de Bogota représente une opportunité cruciale pour renforcer les efforts mondiaux visant à protéger les enfants et à garantir leur bien-être.
Ensemble, avec le soutien des partenaires internationaux, la RDC s’engage à créer un avenir où chaque enfant peut grandir en sécurité et dans la dignité.
La Pros.

Allocution de Madame Ramatou Toure Cheffe Protection de l’Enfant UNICEF en RDC
16 octobre 2024
Kinshasa
Excellence, Madame la Ministre du Genre Famille et Enfant
Madame la Secrétaire Générale
Mesdames et Messieurs représentants les Ministres et les institutions du gouvernements tous protocoles observés
Distingués invités,
Chers partenaires,
Chers enfants et chers jeunes
Je voudrais commencer par exprimer ma gratitude envers le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et envers SE Madame la Ministre du Genre famille et enfant pour l’organisation de cette session préparatoire nationale aujourd’hui. Cette initiative démontre, une fois de plus, la volonté forte de la RDC de lutter contre la violence à l’égard des enfants, un engagement que l’UNICEF est fière d’accompagner comme nous l’avons toujours fait, aux côtés du gouvernement, des autres agences sœurs du système des Nations Unies et des partenaires nationaux et internationaux.
En RDC, la violence contre les enfants demeure une préoccupation majeure. La plupart des enfants ont été exposés à une forme de violence, qu’elle soit physique, psychologique, ou sexuelle. Les filles, en particulier, sont vulnérables : 40 % des cas de violences sexuelles signalés concernent des filles de moins de 18 ans.
Ces statistiques montrent clairement l'urgence de la situation. Car ces chiffres ne sont pas simplement des statistiques. Derrière chaque chiffre, il y a un enfant. Une fille qui voit son avenir compromis, un garçon dont la vie est brisée avant même qu'elle ait véritablement commencé. Pourtant, ce défi n'est pas insurmontable. Depuis des années, l'UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement de la RDC pour prévenir ces violences, protéger les enfants, et soutenir les victimes. Ensemble, nous avons soutenus de nombreuses initiatives, légales, règlementaires d’accès aux services ou de prise en charge qui ont permis à des millions d’enfants de bénéficier de servies de protection adéquats. L’année dernière uniquement, ce sont plus de 500.000 enfants qui ont pu bénéficier de services de prévention ou de réponse à la violence ou aux risques de violence sur l’ensemble du territoire national.
Ceci nous rappelle pourquoi nous devons redoubler d’efforts, pourquoi nous devons être intransigeants dans notre lutte contre la violence. En tant qu'adultes, décideurs, partenaires, nous avons la responsabilité de garantir à chaque enfant un avenir sans violence. Un avenir dans lequel chaque enfant peut grandir en sécurité, protégé et entouré.
La Conférence ministérielle mondiale sur la violence contre les enfants qui se tiendra à Bogota en novembre prochain marque un tournant historique. Il s'agit de la toute première conférence mondiale ministérielle contre la violence contre les enfants et de la première conférence internationale sur la violence depuis 10 ans. En effet, la dernière conférence sur cette thématique a eu lieu en 2014 au Swaziland. Certains d’entre nous y étaient déjà.
Que de chemin parcouru depuis ! Aujourd’hui, le contexte mondial a évolué, mais les défis demeurent considérables, notamment dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. L'ODD 16, qui prône la paix, la justice et des institutions efficaces, ne pourra être atteint sans des efforts concertés et soutenus pour éradiquer la violence contre les enfants. En effet, prévenir et éliminer la violence à l’égard des enfants ne concerne pas seulement les droits de l’enfant. C’est une question de développement durable, de sécurité, de justice et de paix.
L'UNICEF est déterminé à continuer d’accompagner la RDC dans la mise en œuvre des actions prioritaires pour protéger les enfants de la violence. Que ce soit par le renforcement des cadres législatifs, la création de mécanismes de protection ou encore l’amélioration de l’accès à la justice pour les victimes, nous restons fermement engagés à soutenir le gouvernement dans ses efforts. Nous savons que la prévention et la lutte contre la violence envers les enfants nécessitent une approche interministérielle, multisectorielle forte et une collaboration étroite avec la société civile, les jeunes, les partenaires communautaires et internationaux.
Aujourd’hui, cette conférence préparatoire est une occasion unique de réfléchir aux engagements concrets que la RDC présentera à Bogota. Ensemble, nous pouvons nous engager, dès à présent, à redoubler d'efforts pour protéger chaque enfant, et veiller à ce que les violences qui leur sont faites deviennent une priorité nationale, inscrite dans toutes les politiques et stratégies nécessaires.
En conclusion, je voudrais rappeler que, malgré l'ampleur des défis, il est possible de mettre fin à la violence contre les enfants. Nous avons vu en RDC et à travers le monde que des progrès sont possibles lorsqu’il y a une volonté politique forte, des ressources allouées et un engagement collectif de tous les acteurs. En travaillant ensemble, en écoutant les enfants et les communautés, en mettant en place des systèmes de protection efficaces, nous pouvons transformer la vie de millions d'enfants, en RDC et au-delà.
Notre engagement, votre engagement aujourd’hui et dans les semaines à venir est essentiel pour que, demain, nous puissions tous contribuer aux côtes du Gouvernement à bâtir un avenir où chaque enfant en RDC grandit libre de toute violence. Car comme le rappelle si bien le slogan de la Conférence Nationale pour l’élimination de la violence contre les enfants qui aura lieu la semaine prochaine : une enfance sans violence, c’est possible !
Je vous remercie

RDC : Léonie Kandolo s’active pour lutter contre les violences basées sur le genre
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image