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Forum d'été de Davos en Chine : la boussole de l'économie mondiale indique désormais le Sud Global

Le Forum d'été de Davos, qui se distingue du Forum économique mondial (WEF) qui se tient chaque année à Davos en Suisse, est aujourd'hui une plateforme stratégique d'échange sur les changements clés de l'économie mondiale. Il s'est tenu pour la première fois en 2007 à Dalian, sur proposition du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Par la suite, la réunion s'est tenue de manière alternée à Dalian et à Tianjin, offrant une fenêtre unique sur les nouvelles tendances de l'économie et de la coopération mondiales, avec un accent particulier sur les industries émergentes.

Cette année, la conférence abordera six grands thèmes, à savoir la nouvelle économie mondiale, les nouvelles frontières de l'industrie, la Chine et le monde, l'esprit d'entreprise à l'ère de l'intelligence artificielle, l'investissement dans les personnes, et l'interconnexion du climat, de la nature et de l'énergie.

Dans un contexte économique mondial caractérisé par une quatrième révolution industrielle alimentée par l’intelligence artificielle, mais également marqué par de multiples défis géopolitiques, écologiques, alimentaires, ou encore énergétiques, le Forum a pour mérite d’explorer des stratégies pratiques et durables afin de stimuler la croissance. Pour la Chine, pays hôte, la réunion est une occasion de communiquer sa vision de coopération et d’ouverture, ainsi que les opportunités qu'offre son développement de qualité au monde entier. Lors de la dernière édition de Forum en 2023, la Chine s'est engagée, par la voix de son Premier ministre Li Qiang, à accélérer la création d'un environnement commercial de premier ordre axé sur le marché, à renforcer l'Etat de droit, et à soutenir davantage le développement de tous les types d'entreprises.

Cette annonce constitue une bonne nouvelle pour les pays africains, qui ont pour la plupart la Chine comme important partenaire commercial. En outre, les travaux du Forum d'été de Davos continuent d'offrir aux délégués africains une plateforme unique pour nouer des contacts avec des chefs de gouvernement et des représentants d'entreprises. C'est également un cadre qui leur permet d'identifier l'importance du continent africain dans l'économie mondiale, et de positionner leurs pays respectifs comme des destinations d'investissement compétitives. Enfin, c'est une tribune qui permet aux Etas africains de s'inspirer de la modernisation chinoise pour bâtir une Afrique souveraine et prospère. Tout porte à croire que le Forum d'été de Davos, devenu une boussole de l'économie mondiale, indique désormais le Sud Global, et que l'Afrique, aux côtés de la Chine et des autres économies émergentes, est appelée à jouer un rôle beaucoup plus important dans l’économie mondiale.

Note de l'éditeur

Cet article reflète le point de vue de l'auteur Gagne O'scawn Pierre Pibarod et pas nécessairement celui de CGTN.

(Photo : VCG)

Forum d'été de Davos en Chine : la boussole de l'économie mondiale indique désormais le Sud Global
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70ème anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique : Le pari pour un monde meilleur

(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN)

Dans le contexte bouillonnant de la décolonisation et des luttes d'indépendance en Afrique, et en Amérique latine, trois pays asiatiques, la Chine, l'Inde et le Myanmar, ont fait l'option d'unir leurs efforts pour mieux affronter les défis du moment. Ensemble, ils ont lancé les Cinq Principes de la Coexistence pacifique à travers une déclaration commune les 28 et 29 juin 1954.

Avec pour credo, la recherche de la paix et la construction d'un nouveau type de relations internationales justes et raisonnables, les cinq principes se résument au respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l'égalité et les avantages mutuels, et la coexistence pacifique.

Le 28 juin 2024 marque le 70e anniversaire de cette noble initiative en faveur de la coexistence pacifique et d'un monde plus inclusif et respectueux de la souveraineté de chaque État. En sept décennies, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont été une source d'inspiration pour plusieurs organisations à l'échelle de la planète. Ces dernières ont repris à leur compte l'esprit prôné par les Cinq Principes de la Coexistence pacifique. De l'Organisation des Nations Unies en passant par la Conférence de Bandung et le Mouvement des non-alignés, l'empreinte des Cinq Principes de la Coexistence pacifique est visible dans leurs principes relatifs au droit international.

En ce jour anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, la Chine rend un vibrant hommage aux devanciers qui ont eu la lumineuse idée de créer ce cadre de coopération pacifique. « Je voudrais, à cette occasion, saluer la mémoire des dirigeants des anciennes générations qui les ont portés ensemble et rendre un vibrant hommage aux personnalités clairvoyantes des différents pays pour leur engagement constant en faveur du rayonnement de ces Principes », a mentionné le président chinois Xi Jinping dans son discours.

De par leur dimension inclusive, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont porté la cause des pays en développement en militant pour plus d'équité et d'égalité entre les pays du monde. Prônant la participation de tous les États dans un esprit d'égalité aux affaires internationales, les pays porteurs de l'initiative des Cinq Principes de la Coexistence pacifique se sont toujours opposés à l'unilatéralisme dans la conduite de la planète. Ils ont, à travers leur caractère inclusif, milité pour la promotion des valeurs que sont la souveraineté, la justice, la démocratie et la légalité. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont ouvert les passerelles à la résolution pacifique et négociée des différends entre États. En un mot, ils ont énergiquement rejeté l'arbitraire et l'argument de force dans les relations interétatiques. En s'inscrivant dans l'esprit des Cinq Principes, la Chine milite pour l'égalité des tous les pays, petits ou grands, au sein de la communauté internationale. C'est dans cette dynamique d'égalité que l'ensemble des pays pourront, dans une solidarité agissante, affronter les problèmes de l'humanité. «Ils ont des intérêts étroitement liés et partagent les droits et responsabilités dans les affaires internationales. Ils ont à relever ensemble les défis, à réaliser la prospérité commune, à bâtir un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau, et à assurer une coexistence pacifique avec plus de sécurité et de prospérité pour l'humanité », a relevé le président chinois.

Dialogue entre les peuples

Dans un monde en proie à des conflits fratricides, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, fidèles à leur objectif, ont toujours milité pour le dialogue entre les peuples. Dans l'histoire des peuples et des nations, des incompréhensions peuvent survenir, mais elles ne sauraient compromettre leur volonté de vivre en paix, de trouver des solutions à leurs malentendus à travers la dialogue et la concertation. L'usage de la force devrait être banni dans les différends qui opposent deux ou plusieurs parties. La philosophie des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, c'est de privilégier en tout point la voie du dialogue, du respect mutuel et de la prise en compte des intérêts respectifs de chaque partie. La configuration actuelle du monde est telle que les intérêts des uns et des autres sont imbriqués. D'où l'impératif de coopérer dans un climat de confiance, de concertations et compromis pour que les liens se consolident.

En 70 ans d'existence, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont permis à la Chine, à l'Inde et au Myanmar de transcender les difficultés et les incompréhensions et préserver des relations de bon voisinage et coexistence pacifique. Elles ont promu la coopération Sud-Sud et le dialogue Nord-Sud et œuvré à la mise en place d'un nouveau partenariat international pour un développement plus équitable et plus équilibré et à la consolidation de la base d'un développement économique mondial stable et durable.

Au cours de ces 70 ans, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont légué au monde un grand héritage dans la promotion des valeurs de paix et de vivre ensemble. La construction de communauté d'un avenir partagé pour l'humanité portée aujourd'hui par la Chine en est une illustration éloquente. C'est sur une note d'espoir, d'entente et d'unité que la Chine a placé la commémoration du 70e anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. L'avenir de l'humanité et le bien-être des peuples devraient être les priorités de « la gouvernance mondiale fondée sur les amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, à construire un nouveau type de relations internationales. » Il importe, en dépit des épreuves et des divergences, de porter toujours haut le flambeau de l'espoir d'un monde meilleur, plus uni et plus fraternel.

(Photo : VCG)

70ème anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique : Le pari pour un monde meilleur
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RDC : un Groupe des Députés Nationaux s'engage à accompagner la mise en œuvre de la décentralisation

Un nouveau réseau des parlementaires vient de voir le jour. Il s'agit du Réseau Parlementaire d'Accompagnement de la Décentralisation et de Déconcentration. Son objectif est de s'assurer de la mise en œuvre effective et efficace du processus de décentralisation en République Démocratique du Congo. 

C'est le Président de ce réseau,  le député national Joseph BANGAKYA qui l'a annoncé au Président de l'Assemblée Nationale,  le Professeur Vital Kamerhe,  au cours d'un entretien,  lundi 1er juillet à son cabinet de travail.

A  la tête d'une forte délégation, l'Honorable Joseph BANGAKYA est venu, comme l'exige le règlement intérieur de la chambre basse, informer le Président de l'Assemblée Nationale de l'existence de ce réseau créé pour être un laboratoire d'idées et de propositions en matière de la décentralisation. Il motive cette initiative  par les  disparités qui bloque la mise en œuvre effective de cette démarche constitutionnelle qui vise notamment à rapprocher les gouvernants des gouvernés en vue du développement à la base. 

*"Les Honorables Députés  convaincus que le développement de notre pays passe par le développement des provinces et des ETD, le Réseau Parlementaire d'Accompagnement de la Décentralisation, RE.P.A.D en sigle, permettra à l'Assemblée Nationale un accompagnement pour la mise en œuvre effective et optimale de la Décentralisation, ainsi qu'une gouvernance efficiente des Entités Territoriales Décentralisées , pour qu'enfin le processus  soit volontariste et vertueux. C'est la seule solution au développement de notre immense pays et pour la restauration de l'autorité de l'Etat, doublée par des services publics efficaces partout sur le territoire national’’,  a fait savoir  le Député  National Joseph Bangakya.

D'après l'élu de RUNGU et ancien Vice-Gouverneur de la Province Orientale,  il était  plus qu'important de mettre en place ce réseau au sein de l'institution  habilitée à contrôler la gestion de l'exécutif.

*"On a constaté, aujourd'hui, que les problèmes que la décentralisation était appelée à résoudre restent d'actualité. Environ 19 matières sensées être traitées au niveau provincial sont traitées au niveau national au détriment des provinces décentralisées. La rétrocession ne se fait pas correctement ou est inexistante  à certains niveaux. Les entités décentralisées  ne bénéficient pas des avantages prescrits par la loi fondamentale."*, a-t-il ajouté.

Le Président de l’Assemblée Nationale,  le Professeur Vital Kamerhe a salué la création de ce réseau. Il a rappelé que sa vision à la tête de la chambre basse du parlement est de proposer des solutions durables aux différents défis du développement de  la RDC. 

"Ces genres  d'initiative sont louables car en tant qu'Assemblée Nationale, on a besoin d'un think tank dans tous les domaines afin d'apporter des solutions aux attentes de la population’’, a fait savoir  le speaker de l'Assemblée Nationale.

Pour matérialiser les fondamentaux de ce réseau,  Vital Kamerhe a suggéré l'organisation,  dans le plus bref délai, d'un grand forum sur la décentralisation pour mettre ensemble les députés nationaux, les Sénateurs et toutes les autorités impliquées dans cette problématique.  Il sera question  de réfléchir, sensibiliser et proposer  des pistes de solutions pour la réussite  de ce processus. 

Il est à noter que ce réseau est composé notamment des élus,  anciens Ministres en charge de la décentralisation, anciens Gouverneurs de Provinces, anciens Ministres provinciaux et autorités coutumières.

La Pros.

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Rome : Isidore Kwandja Ngembo témoin oculaire de la remise du Pallium à Monseigneur Félicien Ntambwe Kasembe

Après son intronisation et sa prise de possession canonique le 19 mai 2024 à Kananga, nous sommes très heureux, en ce samedi très ensoleillé du 29 juin 2024 à Rome, d’avoir assisté à la grande messe papale de remise du Pallium à Monseigneur Félicien Ntambwe Kasembe, nouvel Archevêque Métropolitain de Kananga (Kasaï Central), des mains du Pape François.

Une occasion pour nous aussi d’obtenir une bénédiction papale.

IKN

Rome : Isidore Kwandja Ngembo témoin oculaire de la remise du Pallium à Monseigneur Félicien Ntambwe Kasembe
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RDC : pour préserver le pouvoir d’achat

Le taux de change se dépréciant de jour en jour, entraîne à la baisse le pouvoir d’achat des fonctionnaires. Les salaires des fonctionnaires sont libellés et payés en Francs congolais pendant que les prix des biens et services sont fixés en dollars américains et convertis en Francs au taux de change du jour. Depuis un certain temps, les taux de change se déprécient presque chaque jour, entraînant à la baisse le pouvoir d’achat de toute la population. 

La stabilisation du pouvoir d’achat des congolais exige au préalable non seulement la création des emplois pour ceux se trouvant au chômage, la stabilité de la monnaie nationale et du taux de change du Franc par rapport au dollar, mais aussi la fixation d’un salaire minimum garanti reflétant le coût réel de la vie. L’absence du SMIG signifie que même ceux qui trouvent du travail, ne gagnent pas assez pour avoir un pouvoir d’achat conséquent. 

La stabilité macroéconomique est un préalable au développement économique et social durable d’un pays. Un cadre macroéconomique est stable s'il y a une politique monétaire stable (taux d’intérêt bas, accès facile au crédit bancaire, produits et services financiers accessibles aux moindres coûts), une politique budgétaire ou fiscale caractérisée par un taux d’inflation faible et stable, des taux d’intérêt bas, la disponibilité de l’eau et de l’énergie à coûts raisonnables et une situation sécuritaire paisible.  La disponibilité des infrastructures de qualité telles que les routes, les chemins de fer, les ports, les aéroports, les écoles et les hôpitaux compte également pour la stabilité du cadre macroéconomique. Enfin, les règles et procédures transparentes garantissant la bonne gouvernance ainsi que l’accès de tous à une justice fonctionnelle, font partie d’un package à mettre en place pour préserver le pouvoir d’achat de la population de façon durable et pérenne. 

Le pouvoir d'achat dépend alors du niveau du revenu et du niveau des prix à payer pour vivre. L'évolution du pouvoir d'achat correspond donc à la différence entre l'évolution des revenus des ménages et l'évolution des prix de biens et services permettant aux ménages de vivre une vie de qualité. Si la hausse des revenus s'avère supérieure à celle des prix, le pouvoir d'achat augmente. Au contraire, si la hausse des prix est supérieure à celle des revenus, le pouvoir d'achat diminue.

Les dépenses qui influent sur le pouvoir d'achat sont très variées telles que les loyers, charges, dépenses d'eau, d'électricité, services de télécommunications ou de télévision, assurances, remboursements d'emprunts immobiliers, frais de péage pour usage des routes, frais de transport, go pass, frais des travailleurs domestiques, les dépenses pour protection personnelle,

etc…

Au finish, dans un pays comme la République Démocratique du Congo, le pouvoir d’achat est un concept qui englobe beaucoup de choses pour être compris et calculé de façon précise. Ici, je n’ai fait qu’identifier quelques éléments qui entre en ligne de compte.

Benoît Mukendi

 

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