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Mystère !

L’annonce est tombée comme un couperet : Okende s’est suicidé. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a finalement livré le secret de l’enquête sur les circonstances entourant la mort de Chérubin Okende. Se basant sur le rapport des experts étrangers et locaux, avec l’appui de la MONUSCO, du bureau conjoint de droit de l’homme et du gouvernement congolais, il a été conclu que l’ancien ministre des Transports s’était suicidé.

Tollé immédiat dans la famille du défunt dont l’avocat a soulevé le caractère d’une enquête complexe et controversée, avec des éléments de preuve parfois contradictoires. Celle-ci doute de la conclusion du procureur.

Le mystère reste donc entier. Cependant, le Procureur général a livré quelques détails intriguant autour des dernières heures de la vie d’Okende.  Au cours d’une perquisition effectuée dans le bureau privé de Chérubin Okende dans le cadre des enquêtes, les investigateurs ont saisi un agenda d’Okende. Ce dernier, trois jours avant sa mort, y aurait écrit : «Je suis au bout du rouleau, pourquoi je suis mal aimé ? ». Une phrase intrigante qui n’a pas trouvé de signification d’autant plus que les pages suivantes ont «été arrachées».

Selon les données du téléphone de l’ancien porte-parole du parti de Katumbi, exploitées par les enquêteurs, Chérubin Okende était, le 11 juillet 2023 vers 16 heures, la veille de sa mort, aux environs de l’avenue Sendwe dans la Commune de Kalamu. Une version qui bat en brèche celle de sa présence aux mêmes heures dans les locaux de la Cour constitutionnelle. Plus tard, le même jour, son téléphone s’est connecté à une antenne relais vers l’aéroport de Ndolo dans la commune de Barumbu.

‘‘Assassiné’’ le 13 juillet dernier à Kinshasa, le corps de Chérubin Okende attend toujours pour être inhumé. La famille et son entourage ont pris la décision d’organiser les funérailles de l’ancien ministre des Transports et Voies de communication. Cette décision a été annoncée le jeudi 1er février 2024 après une rencontre avec le Procureur Général près le Tribunal de Grande Instance de Gombe.

Selon la justice, l'épouse de Cherubin Okende a révélé que peu avant sa mort, ce dernier était très tendu et préoccupé, un état corroboré par le témoignage de son chauffeur et de son garde du corps, toujours selon la même source.

La suite du dossier paraît encore plus complexe mais le Parquet général reste déterminé à comprendre non pas l'identité de l'assassin, mais plutôt la cause qui préoccupait l'ancien ministre. La thèse développée dans les réseaux ne peuvent nullement aider à établir la vérité. Les enquêtes de la justice mettront tout en œuvre pour dénicher tous ceux qui se cachent derrière ce dossier.

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Grands rendez-vous !

La guerre d’agression à l’Est de la République démocratique du Congo a été inscrite dans différents agendas à travers le monde. Luanda débute aujourd’hui mardi 27 février ses rencontres séparées avec Tshisekedi et Paul Kagame. Médiateur désigné de l’Union africaine, l’Angolais Lourenço reçoit en premier lieu son homologue congolais avant le Rwandais Paul Kagame. L’objectif est d’aboutir à un tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat autour du président angolais.

Pour la RDC, l’intégrité de ses frontières n’est nullement négociable avant de parler du retrait du Rwanda des zones occupées de l’Est. Le drame humanitaire à la suite de cette guerre d’agression à l’Est de la RDC, a également été dénoncé par António Guterres lors de la 55e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève.

Entretemps,  le même mardi à Strasbourg, le Parlement européen, par Josep Borrell Fontelles, vice-président de la Commission et haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, va donner la position officielle de l’UE sur la crise à l’Est de la RDC.

La signature par l’UE du protocole sur le minerai pillé par le Rwanda en RDC, a été à la base d’un nouveau tollé. Au-delà de l’officiel congolais, c’est toute la société civile qui a dénoncé ce parti pris des Européens dans cette insécurité à l’Est de la RDC. Le Cardinal de l’Eglise métropolitaine de Kinshasa n’a pas eu sa langue dans sa poche pour parler de cette injustice de la Communauté Internationale qui ferme les yeux sur les atrocités que le Rwanda fait subir aux populations congolaises.

L’Union Européenne a donc intérêt à se rendre crédible auprès de l’opinion congolaise après cette bourde avec le Rwanda. Au moins le Département d’Etat s’est racheté pour avoir franchi l’étape de simples condamnations pour passer aux premières sanctions.  Les USA donnent le ton en affirmant qu’ils sont le premier au sein de la communauté internationale d’avoir condamné le Rwanda. Pour enfoncer le clou, Washington passe à une étape supérieure qui est celle des sanctions. La Preuve que le pays de l’Oncle sam joue véritablement son rôle de locomotive.

La représentante des États-Unis en RDC a déclaré que son pays mettait fin à toute forme d’assistance militaire au Rwanda avant de soutenir que son pays ne fournit pas d’armes ni d’équipements au Rwanda. L’objectif des USA est de travailler pour le rétablissement de la confiance écornée dans l’opinion congolaise par rapport à cette complicité de la Communauté Internationale. Le Rwanda a longtemps bénéficié de l’assistance militaire américaine, il lui faudra désormais voir ailleurs pour pouvoir répondre à ses besoins en matière de défense.

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Et si…

Depuis son investiture, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris tout un florilège de nouveaux engagements devant la nation congolaise mobilisée, ce jour-là, au Stade de Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa.

L’histoire retiendra, en effet, que si pour le premier mandat, celui conclu à l’aune d’une alliance avec le FCC de Joseph Kabila, les excuses avaient été acceptées pour le retard dans l’exécution de sa vision axée sur ‘’Le Peuple D’abord’’, il n’en sera pas forcément le cas, pour ce deuxième qui, si la Constitution est respectée, sera son tout dernier.

Mais, cette fois-ci, il est tenu de se casser en mille morceaux, de tout faire et de tout imaginer pour aller à l’assaut des préoccupations profondes des congolais. De l’Unité nationale à la souveraineté et à l’intégrité du territoire à sauver, quel qu’en soit le prix, de l’économie aux finances, du social à la culture, y compris tous les efforts effrénés à dégager pour replacer la RD. Congo en pole position, Félix Tshisekedi a bien besoin d’un nouveau décollage, d’un nouveau leadership, d’une nouvelle vision pragmatique et réaliste.

Puisqu’il a la volonté politique, il a tout un pays de  plus de cent millions d’âmes à gérer, de  2.345.000 Kms de superficie et d’un sol  dont la revanche sur le sous-sol peut permettre de nourrir l’ensemble de l’Afrique, Félix  Tshisekedi, tout en misant essentiellement sur la relance de la production, la mobilisation accrue des recettes, la lutte contre le coulage des recettes, la lutte titanesque contre la corruption, l’impunité, le dol ainsi que contre le détournement des deniers publics  et  toutes les mièvreries assimilées aux antivaleurs, longtemps décriées, peut changer la donne.  

Mieux que quiconque, il dispose de l’impérium qui se traduit, très généralement, en puissance publique, et il bénéficie de toutes sortes d’interstices en guise des marges des manœuvres les plus étendues, pour ratisser large et constituer un nouveau bloc de bâtisseurs de la RD. Congo.

Pour ce faire, il est tenu d’allier aux critères de loyauté et de fidélité, ceux de la compétence, de la transparence, de la crédibilité et de l’efficacité.

Comment et où trouver ces nouveaux collaborateurs épris de sens de l’Etat et de sens de la nation qui, comme lui, peuvent remettre le Congo-Kinshasa dans son rôle pivot, au cœur de l’Afrique ?

Comment gagner le pari d’un deuxième mandat mérité dont l’on peut compter plusieurs réalisations à la clé, lors de la prochaine passation civilisée des symboles de la sacralité du Chef de l’Etat à tout celui qui viendrait en 2028 ? Comment et avec qui remettre de l’ordre dans le corpus institutionnel congolais ?

A toutes ces questions, comme d’ailleurs à toutes les autres préoccupations parmi celles qui défraient la chronique de l’actualité, l’épineuse affaire de la réduction du train de vie des dirigeants revient sur toutes les lèvres. Tout comme l’affaire liée notamment, à la multiplicité des voyages et visites à l’étranger ainsi qu’aux coûts y afférents, revient, elle aussi, sur la surface.

Félix Tshisekedi est-il prêt à changer son fusil d’épaule ?

Si oui, l’heure ‘’H’’ a décidément sonné…

Et s’il peut se lever  pour agir, dès maintenant….

Marcel Ngoyi  

 

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Guerre des fauves !

Les autorités provinciales de Kinshasa se regardent désormais en chiens de faïence, depuis la décision de réhabilitation du Gouverneur Gentiny Ngobila. Mais, Gecoco Mulumba qui avait déjà goûté aux délices du pouvoir comme intérimaire, poursuit sans désemparer son programme d’assainissement de la capitale.

Il est vrai qu’à quelques deux semaines de gouvernance dudit intérimaire, Kinshasa, la capitale de RD. Congo,  n’est plus la même.

En un clin d’œil, des Ronds-points kinois subissent une cure de jouvence. Cette campagne d’assainissement, sans tambours,  ni trompettes  se passe à l’étonnement de la population qui a vécu pendant tout un quinquennat dans l’insalubrité. La plupart des opérations du genre à Kinshasa qui battent, du reste, le triste record de l’une des capitales les plus sales du monde, ont littéralement  échoué. Comme si tout le monde se complaisait de cette crasse.

Entretemps, les cantonniers ont repris du service la nuit sur les principales artères  de la capitale. A la seule différence que  cette fois-ci, leurs chasubles ne sont plus frappées à l’effigie des individus. Le matin,  l’on sent qu’il y a eu un coup de balai. On a vu également certaines artères en pleine réhabilitation à l’instar de l’avenue  Nguma. On croit savoir que le rythme des travaux sera maintenu,  en dépit de cet imbroglio au sommet de Kinshasa.

Ngobila reste pourtant aphone depuis son retour. C’est Godé Mpoy, le premier à dégainer. Dans une correspondance adressée en urgence au Président de l’Association Congolaise des Banques, il demande le retrait de  signature de Gentiny Ngobila qui fait actuellement face à des poursuites judiciaires suite à un réquisitoire du Procureur Général près la Cour de Cassation.

Pour Mpoy qui évoque les dispositions du Règlement Intérieur de l’APK, Gentiny Ngobila n’est plus habilité à engager la ville de Kinshasa, peu importe la nature de la démarche, ni l’intérêt qu’elle comporte.  Une guerre des fauves au sommet de la Ville-Province de Kinshasa s’active. Les deux personnalités ne se font jamais de cadeaux quand il s’agit d’en découdre entre les deux. Cependant, il y a à craindre que Mpoy s’expose, parallèlement à cette lutte aux flèches à fleuret moucheté,  à la colère du VPM de l’Intérieur qui, lui, contre toute attente,  a signé cette réhabilitation.

C’est dans ce climat somme toute  morose que le même Mpoy, dans un communiqué intercepté sur la toile, annonce  la session provinciale extraordinaire de la nouvelle,  le 5 février prochain. Une fois de plus, la solution passe inexorablement  par l’organisation des élections des gouverneurs. Et, pourtant, depuis lors, la CENI reste muette. Tshisekedi doit taper du poing sur la table,  en mettant fin à un certain clientélisme qui avait caractérisé son premier mandat. Il n’a plus droit à l’erreur, ni  encore moins  à la théâtralisation de la gestion des affaires de la République. La population attend des résultats et  non des  querelles de positionnement.

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Comme avec une pirouette!

Difficile de comprendre ce qui se passe au gouvernorat de Kinshasa. Une saga entretenue par le VPM de l’Intérieur mais qui ne fait pas rire. Gentiny Ngobila cité parmi les 82 invalidés de la Ceni a été suspendu après avoir refusé de déposer sa démission 48 heures plus tard. En dépit de tout, il s’est présenté le lendemain au bureau alors que son adjoint était déjà désigné par la même autorité comme intérimaire. Il a fallu recourir à la force pour mettre fin à cet entêtement.

Le gouverneur ai est parvenu, dans l’entretemps, à convoquer les bourgmestres de 24 communes, les chefs de quartiers et de rues pour de nouvelles directives. On a vu le Rond-point des huileries assaini et les artères publiques occupées par des commerces à la sauvette vider les lieux.

C’est dans cette ambiance de coup de balai de la capitale qu’on a vu sur les réseaux  circuler un télégramme signé vendredi 26 janvier, par le VPM que des observateurs avertis ont taxé de « fake ». Puis par la suite, l’opinion a commencé à se rendre compte que Gentiny Ngobila a été effectivement réhabilité. Dans le même ordre d’idées, les gouverneurs de la Mongala, de l’Équateur et de la Tshuapa, tous suspendus pour la même fraude électorale et le bourrage d’urnes. Choqués par cet acte de l’autorité, plusieurs ministres provinciaux ont jeté l’éponge. Déjà Gentiny Ngobila se serait rendu triomphalement samedi dernier sur son lieu de travail. Sans nul doute, il devra passer en début de semaine la remise-reprise de 48 heures de gestion avec son prédécesseur.

Une image qui n’honore pas la République après la promesse du Chef de l’Etat d’éviter les erreurs du quinquennat dernier. Et aussi, la prière de l’apôtre Roland Dalo qui a demandé au Seigneur d’aider le Président à choisir des hommes et des femmes qui pensent au bonheur du peuple congolais.

«Ma quatrième prière est que tu l’aides à choisir des hommes et des femmes qu’il faut. Nous sommes fatigués des voleurs, fatigués de ceux qui s’enrichissent, de ceux qui ne voient que leur intérêt ! Donne-nous Seigneur des gens qui pensent au bonheur de ton peuple», s’est-il adressé à Dieu.

Le politique congolais est loin de se soucier du bonheur du peuple congolais. Il use de tous les subterfuges pour occuper la bonne place croyant servir le mieux le peuple congolais que dans les institutions. Visiblement, on n’est pas sorti de l’auberge. Sinon qu’est-ce qui a motivé le VPM à prendre cette décision de suspendre les quatre gouverneurs avant de se dédire? La République n’en sortira nullement grandie pour ce nouveau quinquennat.

La Pros.

 

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Risque de scission!

C'était prévisible. Le décor était déjà planté. Lentement mais sûrement, la confusion s'invite au sein de l'Union sacrée de la Nation. Tout sociétaire de cette plateforme politique entend désormais prêcher pour sa propre chapelle. La cohésion tant chantée autour du Chef de l'Etat meurt à petit feu. Après la tenue effective des élections générales le 20 décembre 2023, suivie de la publication des résultats provisoires de tous les scrutins par la Commission électorale nationale indépendante, les griffes sortent. C'est la bataille des postes. Après la sortie officielle du Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR), alliance mise en place par Vital Kamerhe, Vice-Premier ministre, ministre en charge de l'Economie nationale ; Jean Lucien Bussa Tongba, Ministre en charge du Commerce extérieur ; Julien Paluku, Ministre de l'industrie, et Tony Kanku, un des acteurs majeurs de la scène politique RD. Congolaise, une nouvelle coalition est annoncée au sein de l'USN. Il s'agit de la Dynamique Agissons et Bâtissons, dirigée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Avec un total de 72 députés nationaux et une centaine d'élus provinciaux, en attendant les résultats définitifs au niveau de la Cour Constitutionnelle, dans plus ou moins deux mois, cette nouvelle machine politique issue de l'USN se fixe l'objectif principal de cimenter la cohésion derrière le Chef de l'Etat. On aura, finalement, deux camps aux ambitions diamétralement opposées au sein même de l'Union sacrée qui, visiblement, court le risque de la scission. Ce qui se présentera comme une panne à gérer à défaut de régler, en prévision de la formation de la prochaine équipe gouvernementale et de la désignation, pour vote, des animateurs de deux institutions importantes, à savoir: le Premier ministre et les  Présidents de deux Chambres sœurs du Parlement. Dans ce deuxième camp, le Premier ministre charrie plusieurs Leaders politiques. Comme Guy Loando Mboyo, patron de l'AREP, Fifi Masuka Saini, Gouverneur en fonction du Lualaba (avec A24, A25, AN), Muhindo Nzangi Butondo, Ministre en charge de l'Enseignement supérieur et universitaire, responsable du regroupement AVRP, Dany Banza de l'ACO, pour ne pas mentionner Modeste Mutinga, Ministre des Affaires sociales dans l'équipe Sama 2, ou encore Jonathan Bialosuka Wata. A tout prendre, le ciel s'annonce brumeux dans la Cour du Chef. Une bataille sans merci menace la cohésion qui devrait, pourtant, engendrer une nouvelle dynamique pour répondre aux attentes des milliers de congolais disséminés à travers l'étendue du territoire national, voire ceux de la diaspora.  Il appartiendra, toutefois, le moment venu, au Président de la République, lui-même, d'imposer un minimum de discipline pour qu'il ne fasse pas, en tout cas, l'objet de chantage de la part de ses propres collaborateurs de premier rang. Les congolais, eux, observent  et attendent. Jusqu'où irait, finalement, cette affaire?

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Qui sait ?

 

Ça bouge déjà au sein de l’Union sacrée de la Nation. Au lendemain de l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Autorité de référence de cette plateforme politique du pays, de nouvelles options se dessinent en perspective  de la formation du prochain gouvernement. En effet, au cours d’une activité tenue à l’Hôtel Rotana, à la lisière de la Gombe, Vital Kamerhe, l’actuel VPM en charge de l’Economie, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, Ministre de l’Industrie, et Tony Kanku, acteur politique congolais, ont, de commun accord, lancé une nouvelle alliance dénommée Pacte pour un Congo Renouvelé (PCR).

Ces quatre leaders affirment, par ailleurs,  vouloir renforcer, à travers leur démarche, la cohésion et, même, l’unité au sein de l’Union sacrée de la Nation durant ce nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi qui, du reste, a été placé sous le signe de la consolidation des acquis et de la mise en place des réformes dans les secteurs clés de la vie nationale. Ils ont, à l’unisson, lors de la cérémonie du lancement du PCR, appelé à l’adhésion massive d’autres sociétaires de l’USN. Qui sera le prochain sur la liste ? Qui pour étoffer les rangs de cette nouvelle famille politique issue des entrailles de l’Union sacrée de la Nation ? Est-ce Jean-Pierre Bemba Gombo et son Mouvement de Libération du Congo (MLC)? Ou encore Modeste Bahati Lukwebo avec son AFDC-A ? Autant de questions méritent d’être posées et soulevées dans ce dossier qui, visiblement, réserve des surprises à l’horizon. Sous peu, on en saura un peu plus. Le temps que la Haute Cour finalise les contentieux des résultats provisoires des législatives, tels que  publiés par le Commission électorale nationale indépendante (CENI). La grande bataille ne se trouve qu’au bout du nez. C’est peut-être le décor de la course aux perchoirs de  deux Chambres du Parlement ainsi que de la Primature qui vient d’être planté.  Qui sait ?

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Entre promesses…

La République démocratique Congo ne cesse de réaffirmer sa grandeur depuis le succès des 9èmes jeux de la Francophonie. Pour la deuxième fois, le Stade de Martyrs a servi de cadre au serment d’un autre Chef d’Etat. Après Mzee, c’est Félix Tshisekedi dans un stade qui a vomi du monde. Les invités de marque de la République se sont laissé impressionner par l’adhésion de cette foule si nombreuse. Un record que même Mzee n’a pas franchi. Preuve d’ancrage d’un leader à sa population.

La ville de Kinshasa était réputée bastion de l’opposition déjà à l’indépendance. Les dirigeants qui s’y sont succédé à la magistrature suprême, partant de Feu Mobutu en passant par Mzee et Joseph Kabila, ont eu à faire face à cette opposition. Il faudra attendre l’avènement de Tshisekedi pour voir les Kinois basculer dans la majorité. C’est le sens de la démonstration de cette marée humaine. Une nouvelle cérémonie haute en couleurs comme jamais réalisée auparavant.

Le Chef de l’Etat a vu dans cette expression populaire, la responsabilité qui est la sienne en ce deuxième mandat. Il s’est rendu compte qu’il n’a plus droit à l’erreur face aux nombreuses attentes de tout un peuple. Le fait de reconnaître que plus rien ne sera  comme lors du précédent quinquennat, Félix Tshisekedi a promis de corriger les erreurs de son premier mandat. Avouer qu’il y a eu tout de même des ratés, l’espoir du changement d’un futur meilleur est permis.

Il a juré, entre autres, de se pencher prioritairement sur le développement des chaînes des valeurs agricoles, l’assainissement des villes du pays et le désenclavement des territoires. Ce, avant d’évoquer la question du désenclavement.

Par ailleurs, le Président réélu pour un nouveau mandat a promis de créer plus d'emplois, en accélérant la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes ; de protéger le pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le taux de change ; d’assurer la sécurité des populations, du territoire national, des biens et intérêts du pays, en restructurant l’appareil de sécurité et de défense ; de poursuivre la diversification de l'économie et de renforcer sa compétitivité ; de garantir plus l'accès aux services sociaux de base; ainsi que de renforcer efficacement les services publics.

Il a, en outre, promis que le chef de fil de l’opposition aura sa place au Parlement. Une promesse moult annoncée mais jamais réalisée à la suite des querelles de positionnement des partis politiques.

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Du pantin aux oripeaux… !

Plus que 48 heures pour la cérémonie de prestation de serment de Félix Tshisekedi pour un deuxième quinquennat. Une solennité qui intervient après que la RDC a commémoré les assassinats de deux de ses héros : le 16 février pour Mzee Laurent-Désiré Kabila et le 17 février pour Patrice Emery Lumumba. Plus de 10 chefs d’État africains ont confirmé leur présence à ce rendez-vous.

Tshisekedi paraît comme la réincarnation de ces deux héros dans sa volonté de faire jouer à la République démocratique du Congo le rôle qui est le sien dans le concert des nations. A sa prise du pouvoir en 2018, très peu de Congolais lui ont fait confiance sur sa capacité de se libérer de l’étreinte de Joseph Kabila. Une certaine opinion a laissé croire que c’est ce dernier qui tenait véritablement les manettes du pouvoir.

C’est à Londres devant la diaspora congolaise que Tshisekedi avait promis de déboulonner ce système qu’il a hérité de son prédécesseur. A la manière d’un félin, il est parvenu à le renverser en devenant le véritable maitre du jeu. Ceux qui ont cru qu’ils avaient affaire à un véritable pantin, se sont rendu compte que le fils du Sphinx de Limete était le seul maitre à bord avec de réels oripeaux du pouvoir.

Ceux qui ne se sont pas retrouvés dans cette nouvelle vision du pouvoir de Tshisekedi, ont choisi soit de rallier la grande plateforme politique en dépit de  son caractère éclectique, soit de s’y opposer. Certains de principaux bonzes du régime Kabila qui ne vont pas rejoindre le nouveau pouvoir, vont se radicaliser en tentant de rallier l’opposition. Ensemble, ils ont organisé des campagnes de dénigrement contre Tshisekedi pour dire qu’il n’avait pas gagné les élections.

Le combat de la vérité des urnes va connaitre en 2018 un certain engouement avant de voir les uns et les autres sombrer dans une certaine fatigue politique. Depuis lors, Joseph va opter pour un silence assourdissant. Ceux qui lui resteront fidèles vont plusieurs fois annoncer le retour du sénateur à vie ou encore sa prise de parole par une adresse au peuple congolais. Puis, plus rien jusqu’à la fin du premier quinquennat de Félix Tshisekedi.

Pour son deuxième mandat, Tshisekedi va mener une campagne à l’américaine sillonnant tous les coins et recoins de la RDC pour vendre son projet de société. Entretemps, l’opposition hésitante va se laisser berner par l’idée d’un dialogue politique en lieu et place des élections. Les uns vont demander à leurs partisans de se réserver de dépenser leur argent pour des hypothétiques élections. Il s’en est confirmé les prophéties des hommes de Dieu.     

C’est dans ce climat que les élections auront eu lieu avec comme principal challenger Moïse Katumbi qui a demandé à ses élus de siéger pour la prochaine législature de l’Assemblée nationale.

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Majorité confortable…!

La Commission électorale nationale indépendante a finalement publié, dans la nuit de samedi à dimanche 14 janvier, les résultats provisoires des législatives nationales. Cependant, quelques présidentiables malheureux ont pu rafler la mise à la députation nationale. Il s’agit de Matata Ponyo qui a été élu à Kindu, Constant Mutamba pour la circonscription de Lubao, Jean Claude Baende pour Mbandaka et Adolphe Muzito à Kikwit.
Les élections de 2023 vont donner une nouvelle configuration du paysage politique congolais. Pour la première fois, le parti présidentiel, UDPS, figure parmi les formations politiques en tête des listes avec 69 députés. Un record s’il faut considérer les 35 sièges des élections de 2018. Le parti de Tshisekedi est suivi par l’UNC-A/A de Vital Kamerhe avec 36 députés, l’AFDC/A : 35 députés de Modeste Bahati. Le MLC de Jean-Pierre a raflé 19 sièges.
L’un de derniers nés de l’échiquier politique congolais, le regroupement politique Agissons et bâtissons (AB) de Sama Lukonde, s’est adjugé 26 sièges. Ce, alors que Le regroupement 2A/TDC, une mosaïque UDPS portée notamment par Peter Kazadi et Acacia Bandubola, arrive à la 5ème place avec 21 sièges. Autant de sièges pour AAP, une autre mosaïque UDPS, et A/B50 de Julien Paluku.
Ensemble de Moïse Katumbi se contente de 18 députés. Il devient désormais la première force de l’opposition devant la DYPRO de Mutamba et le Nouvel Elan d’Adolphe Muzito. Tandis que Martin Fayulu paie cash son refus d’aligner les candidats aux différents échelons de ces scrutins en l’occurrence : les législatives nationales. A l’instar du FCC, il va évoluer dans une opposition hors des institutions. Quel gâchis!
L’Alliance des Congolais pour la refondation de la nation (ACRN), un regroupement proche de Denis Mukwege, qui s’est engagé dans la politique la veille de la convocation de l’électorat pour la présidentielle, n’a pas pu atteindre le seuil d’éligibilité et par conséquent n’a remporté le moindre siège.
Cependant, aucune formation politique n’a pu obtenir la majorité pour prétendre diriger seul. L’UDPS qui se présente comme fer de lance de cette nouvelle majorité doit composer avec les autres partis de l’Union sacrée dont l’UNC, l’AFDC/A, le MLC... Tout compte fait, l’Union sacrée a remporté plus de 400 sièges déjà distribués et va offrir une majorité confortable à Félix Tshisekedi.
La surprise pour cette session électorale, c’est l’ancien ministre des Transports sous Kabila, Justin Kalumba. Accusé avec les 82 invalidés de la CENI pour corruption, bourrage d’urnes et fraude électorale, il a finalement été réhabilité après un recours à la CENI et proclamé élu provisoire de la circonscription de Kasango au Maniema.
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