*Trois jours après le groupe de quatre leaders de l'opposition (Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga et le représentant de Moïse Katumbi), le tour était revenu à Adolphe Muzito d’échanger avec le numéro un de la Centrale électorale sur le processus électoral en cours. Connu pour sa verve oratoire et sa maîtrise des chiffres, l’ Ancien Premier ministre et par ailleurs candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, n’a pas manqué d’exprimer son incertitude quant à la tenue du scrutin électoral dans le délai constitutionnel, face aux problèmes de financement. Il l’a fait savoir hier, lundi 3 juillet 2023, au Fleuve Congo Hôtel au sortir de son tête-à-tête avec Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Doutant du respect du délai constitutionnel auquel tient la Centrale électorale au regard du retard lié au financement du processus par le gouvernement, le Président de Nouvel Elan fixe l’opinion : « Je ne crois pas au respect du délai constitutionnel à cause des problèmes de financement. J’ai l’impression que le gouvernement face aux 500 millions de dollars dont il vient de bénéficier de la part des institutions de Bretton Woods, probablement la moitié sera consacrée aux questions sécuritaires, ce n’est que l’autre moitié qui pourra être mise à la disposition de la CENI », a-t-il souligné. Adolphe Muzito remet également en cause la loi sur la répartition des sièges déjà promulguée et juge « non-consensuelle » la composition de la CENI. Pour l’ancien chef du gouvernement, il est hors de question d’organiser les scrutins le 20 décembre 2023 sans recenser les électeurs des territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru confrontés aux défis sécuritaires. « Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans les trois territoires concernés. Je crois que l’Église catholique peut nous y aider parce que même dans les parties contrôlées par les rebelles, les institutions de l’Église pourront nous permettre d’assurer la surveillance de l’enrôlement pour que les élections se fassent. Pour nous, ce fichier électoral de plus de 43 millions est provisoire, d’autant qu’il ne prend pas en compte les électeurs d’une partie de l'électorat de deux provinces Maï-Ndombe et Nord-Kivu. Exclure ces territoires consacrerait la balkanisation et modifierait le corps électoral. Le Président de la CENI a essayé de nous expliquer qu’ils ont pris en compte ces électeurs-là en les intégrant et que dans le fait, ils allaient organiser l’identification et l’enrôlement le moment venu quand la situation va se calmer », a indiqué Adolphe Muzito. Le Président du Nouvel Elan a saisi l’occasion pour présenter au numéro un de la centrale électorale de la RDC, un plan de sortie de crise du processus électoral en cours. Il évoque la configuration de la CENI ; l’état du fichier électoral ; le financement du processus électoral et respect du délai constitutionnel. Pour rappel, jeudi 30 juin 2023, à Fleuve Congo Hôtel, le patron de la centrale électorale s’était accordé avec le quatuor de l’opposition quant à la poursuite du processus électoral et l’affichage des listes d’électeurs. La deuxième rencontre est prévue cette semaine et sera décisive pour l’ensemble de sujets qui y ont été abordés. Face aux positions tranchées des composantes de l'opposition, Denis Kadima Kazadi avait choisi, dans la foulée de la convocation de l’électorat pour la députation nationale, l'option du consensus et le principe d'ouverture qui permet d'être à l'écoute pour être aussi écouté. Au plan général, l’opinion salue ces consultations pour plus d’inclusivité et espère qu’elles ne serviront pas de simple formalité pour que la CENI lève les doutes sur sa crédibilité à travers des solutions consensuelles. La Pros.
L’autorité morale du Nouvel Élan, Adolphe Muzito, était, hier lundi 3 juillet, l’hôte du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) au Fleuve Congo Hôtel. Il a profité de cette opportunité pour lui soumettre son plan de sortie de crise du processus électoral. Il s’est dit notamment préoccupé par la composition de la CENI, le financement des élections et la non organisation de l’opération d’enrôlement des électeurs dans trois territoires du pays à savoir, Rutshuru, Masisi (Nord-Kivu) et Kwamouth (Mai-Ndombe). D’emblée, ce candidat déclaré à la présidentielle sous la bannière du Nouvel Elan reste très peu confiant quant à la capacité de la Centrale électorale à organiser les élections dans le respect du délai constitutionnel. Et de préciser : « Personnellement, je ne crois pas au respect du délai constitutionnel à cause des problèmes de financement » avant de suggérer au gouvernement de financer au moyen de l’enveloppe qui doit provenir du Fonds monétaire international (FMI) pour parvenir à la fin du processus dans le délai constitutionnel. Pour rappel, Ces institutions de Bretton Woods ont validé, fin juin, le déboursement de 203 millions de dollars à destination de Kinshasa dans le cadre du plan d’aide lancé en juillet 2021. «Nous pensons que cet argent peut être mis à la disposition de la Ceni pour parachever les opérations », a-t-il renchéri. Pour ce faire, il a appelé le gouvernement central à doter des moyens financiers à la CENI pour une tenue des élections dans le délai. Et d’expliquer : «Nous lui avons demandé si d’ici la fin du processus, il pourra mobiliser les 500 millions de dollars pour parachever le processus, il a dit qu’il est en contact avec le gouvernement et que dans des jours qui viennent, ils pourront obtenir un décaissement de 100 millions de dollars et que par conséquent ils peuvent avancer avec le processus jusqu’à ce que le reste de décaissement soit fait. Nous pensons que cette façon de faire n’est pas crédible». Et de poursuivre : «J’ai l’impression que le gouvernement, face aux 500 millions $ dont il vient de bénéficier des institutions de Bretton Woods, pourra probablement consacrer la moitié aux questions sécuritaires, et ce n’est que l’autre moitié qui pourrait être mise à la disposition de la CENI ». Par ailleurs, cet ancien Premier ministre a évoqué l’enrôlement des populations de Masisi, Rutshuru et Kwamouth en ces termes : “Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans les trois territoires concernés. Je crois que l’Eglise catholique peut nous y aider parce que même dans les parties contrôlées par les rebelles, les institutions de l’Eglise pourront nous permettre d’assurer la surveillance de l’enrôlement pour que les élections se fassent”. Et d’ajouter: «« Mon parti et moi ne sommes pas disposés à aller aux élections avec l'option de la balkanisation du pays. Nous espérons que la Ceni va le faire. Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans ces 3 territoires concernés». Néanmoins, a-t-il avoué, Denis Kadima nous a rassuré, que dès que la situation retourne au calme, les électeurs de ces trois coins seront enrôlés. Du calendrier électoral Le leader du Nouvel Elan émet des doutes quant au respect du calendrier électoral qui pourrait traîner à un glissement. En outre, il espère que la Ceni va enfin être composée de toutes les parties prenantes au processus. « Nous pensons que pour la suite du processus et c'est ce que nous avons dit au président de la Ceni, nous voulons que puissent intégrées les parties qui ont été exclues à savoir : le Nouvel Elan et ECIDé dans le cadre de LAMUKA », a-t-il déclaré. Le dimanche 25 juin dernier, le président de la Ceni avait évoqué des risques sécuritaires et financiers pouvant empêcher la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Alors que certains pensent à un probable report des élections prévues en décembre 2023, Augustin Kabuya, lui, pense que cette affirmation est de nul effet. Lors d’un briefing avec les représentants de toutes les cellules et les sections de son parti, l’actuel gérant de l’UDPS s’est montré très confiant, sûr et déterminé sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Il se dit prêt à affronter les joutes élections et prédit, d’ores et déjà, la victoire de son candidat à l’élection présidentielle. En effet, plusieurs bouches pensent qu’au vu des difficultés qui se présentent à quelques mois du grand rendez-vous notamment, l’insécurité et le refus par une partie de l’opposition d’aller aux urnes, il n’est pas évident que le vote ait lieu en décembre 2023. A cette question, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Augustin Kabuya, répond et précise qu’il y aura bel et bien élections dans le délai. Par ailleurs, il pense que le problème de l'insécurité qui se pose dans plusieurs coins de la RDC est créé par les adversaires politiques du régime, avec l’objectif de déstabiliser le pays. ‘‘Le problème de l'insécurité est que ces gens là (opposition) veulent un glissement. Ils n'étaient pas préparés….D’où, il faut s'accrocher à ce sujet", souligne-t-il. Il poursuit en citant certains opposants qui auraient promis il y a peu d’inciter à l’insécurité à travers le pays. « Rappelez-vous, à l’époque, allié à Fayulu, Muzito avait déclaré qu’ils vont créer l’insécurité. Si nous étions dans un pays où chacun pouvait répondre de certaines choses, Muzito pouvait aussi nous expliquer ce qu’il avait promis, nous le vivons aujourd’hui », a déclaré Augustin Kabuya. Par ailleurs, il est revenu sur la victoire de son candidat qui, à l’en croire, n’a aucun concurrent politique puisque, selon lui, « le peuple va voter massivement pour Félix Tshisekedi au regard de nombreuses réalisations faites en seulement un seul mandat». C’est pour cela qu’il a soutenu que depuis l’accession de la République démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale en 1960, il n’y a jamais eu un président qui a travaillé comme l’actuel Président. « S'il y a un régime qui a bien travaille depuis l'indépendance, c'est le régime de Félix Tshisekedi », a-t-il conclu. Fidel Songo
Par sa décision du 22 novembre 2022, la Commission Electorale Nationale Indépendante avait publié un calendrier électoral irréaliste, fantaisiste et utopique du processus électoral 2021-2027, que j'ai rejeté en bloc et dont le discours de Monsieur KADIMA, a été qualité de politiquement correct et techniquement impossible ; De l'analyse de ce calendrier électoral, en homme politique averti et illuminé, j'ai constaté que ce calendrier électoral a été élaboré sur fond de beaucoup d'incertitudes ou contraintes qui expliquent ou alertent l'impossibilité d'organiser les élections générales dans le délai constitutionnel - une correspondance sur la nécessité de reporter les élections lui avait été adressée le 20 décembre 2021 ; Un dimanche, Monsieur KADIMA et son bureau adoptent l'avant-projet de Loi portant répartition des sièges, même des sièges imaginaires pour des circonscriptions électorales où l'enrôlement des électeurs n'a pas été effectif ; Monsieur KADIMA, discrétionnairement, fait auditer le fichier électoral dans un délai très compressible, question qui divise sérieusement la classe politique congolaise ; Et en fin, par la convocation de l'électorat, Monsieur KADIMA et son bureau tentent de confirmer l'organisation des élections générales dans le délai constitutionnel, le 20 décembre 2023. Je rappelle à Monsieur KADIMA quelques mots qu'il a prononcés lors de la publication du calendrier électoral, je cite : "certaines contraintes influenceront négativement l'exécution du calendrier électoral". Une question mérite d'être posée "pourquoi Monsieur KADIMA avait-il publié un calendrier électoral qui tenait compte du respect du délai constitutionnel ?" Les Congolais ne sont pas dupes. Face à l'incertitude qui plane sur le délai Constitutionnel, en guise de solution à cette situation et en vue d'apporter ma contribution citoyenne, j'ai pensé proposer : 1°) un dialogue national inclusif, en vue de sauver la RDC du naufrage du report des élections générales prévues le 20 décembre 2023. Ce dialogue constituerait un cadre idéal d'un report consensuel des élections, pour l'organisation des élections réellement démocratiques, transparents, crédibles, inclusives et apaisées, dont les résultats ne seraient pas sujet à contestation, dont les résultats seront acceptés par la majorité des congolais, vœu que j'exprime sitôt avant la fin du délai constitutionnel. Ce dialogue national inclusif réduit au format Union Sacrée de la Nation - FCC - LAMUKA - Société Civile (+ Personnalités Politiques Indépendantes), en vue d'aboutir à la gestion apaisée du Pays pendant une transition de trois (03) ans, reflétant véritablement la représentativité nationale, compensant le déséquilibre ou les injustices dont sont victimes certaines communautés, sources de mécontentement et troubles qui affectent négativement l'unité et la cohésion nationales ; 2°) l'accompagnement de la Communauté internationale, par la désignation d'un facilitateur, sans toutefois s'ingérer dans les affaires intérieures de la République Démocratique du Congo, dont la réciprocité est impossible. Après 63 ans d'indépendance, la République Démocratique du Congo ne peut pas aliéner sa souveraineté par des emprunts extérieurs, pour organiser ses propres élections. Il convient de souligner que les élections relèvent ou procèdent du domaine de souveraineté de l'État. C'est une affaire qui ne concerne que les congolais entre eux ; 3°) inviter la Société Civile et la classe politique, toutes tendances confondues à plus de responsabilité, pour sauver la RDC du complot dont elle est victime à l'échelle internationale, pour épargner à la République Démocratique du Congo et à son peuple, une débâcle électorale de plus, une énième scène de violence généralisée, dont personne ne saurait prévoir l'ampleur ou la gravité.
Jean-Pierre Lisanga Bonganga est au regret de voir son regroupement politique APETM, Alliance des Pro-Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, être l’objet d’un désintéressement total par le Président de la CENI qu’il taxe de vouloir réduire l’opposition congolaise à seulement quatre partis politiques, à savoir ceux du bloc de Lubumbashi : ECIDé, Ensemble pour la République, LGD et Envol. L’homme au ‘’monieré’’ intransmissible en veut pour preuve la dernière lettre de ce dernier, jusqu’ici en circulation sur les réseaux sociaux, à travers laquelle il lance l’invitation exclusivement aux Présidents de ces quatre partis politiques comme s’ils étaient les seuls et uniques partis de l’opposition en République Démocratique du Congo. Lisanga Bonganga prie à cet effet le Président de la centrale électorale congolaise de bien vouloir impliquer dans sa démarche toutes les tendances de l’opposition congolaise politiquement significatives. C’est ce qu’il déclare en long et en large à travers sa correspondance de jeudi 29 juin dernier que veuillez trouver disposée tout juste après la signature ci-dessous. Saint-Germain Ebengo
Les jeunes du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste condamnent l’arrestation de leur leader, Franck Diongo. Ils exigent, sans condition, sa libération immédiate. C’est ce qui a justifié leur manifestation, samedi 1er juillet 2023. Dans leur déclaration lue par Jupsy Ndangi, président de la Ligue des jeunes du MLP, cette organisation des jeunes du Parti fustige l’autoritarisme qui prend de plus en plus de l’ascenseur dans un pays où l’on prône, à longueur des journées, l’Etat de droit. «Le Président national vient de totaliser 11 jours sans assistance de ses conseils, et de sa famille biologique, qui sont formellement interdits d'entrer en contact avec lui’’, a expliqué Jupsy Ndangi. «Au sujet de l'arme à feu qui aurait été trouvée dans le véhicule, la population congolaise doit retenir que l'honorable Franck Diongo détient un permis de port d'armes lui octroyé par le ministre de l'intérieur Daniel Aselo en bonne et due forme’’, a-t-il ajouté, peu avant de dénoncer les attitudes sournoises et des raccordements frauduleux tendant à faire croire à la population congolaise que le Président Franck Diongo préparait un coup d'Etat. ‘’La ligue des jeunes éclaire l’opinion que son enlèvement n’a rien avoir avec le dossier de Salomon Kalonda’’, a clarifié le premier des jeunes du MLP. Pour rappel, Franck Diongo a été arrêté depuis le 20 juin par des hommes armés au croisement des avenues Kabinda et Huileries à Kinshasa. Grâce Daro
Les élections législatives sont imminentes en RDC. Et, le Mouvement de Solidarité pour le Changement est plus que jamais prêt à dire son mot. A la faveur de la cérémonie de présentation du prétendant candidat Kapape Ngindu Junior, le vendredi 30 juin 2023 à Matete, une conférence a été organisée par la Fondation KNJ, à laquelle l’Autorité municipale de Matete, Jules Mukumbi Mukawa, a assisté. L’initiative d’organiser cette conférence sur l’indépendance à l’occasion du 30 juin 2023 est de Kapape Junior. Il a choisi trois thèmes : Parcours de l’Accession de la RDC à l’indépendance, les élections et la présentation de ma candidature. Le but est de montrer comment nos pères fondateurs se sont battus pour l’indépendance à travers les élections. ‘’Si à chaque élection nous choisissons mal, c’est trahir leur mémoire’’. Selon lui, le meilleur choix reste celui du MSC de Laurent Batumona. . Edouard Kabukapwa a, à cette occasion, présenté celui qui sera le candidat de l’inter fédération du MSC à Mont-Amba en présence des Associations et une foule immense de membres de la Fondation Kapape Ngindu Junior. ‘’Le Camarade Kapape Junior a opéré un choix judicieux pour la victoire du MSC à la prochaine élection législative nationale. Le choix de raison pour la continuité des actions de développement à la base du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi’’, a déclaré le SG Kabukapwa. Pour la circonstance, trois thèmes ont été retenus et développés. Le conférencier Me Ilunga a retracé les péripéties de lutte des pères fondateurs pour l’accession du pays à l’indépendance le 30 juin 1960. Le but était de montrer à la population de voter avec responsabilité. ‘’Un mauvais choix nous traîne dans la misère’’, dit-il. La deuxième partie de cette conférence a consisté à parler sur les élections et la troisième consacrée aux activités électorales du MSC, spécialement à la présentation de la candidature de Kapape Ngindu Junior. Le prétendant candidat à la députation nationale et son suppléant, Richie Mafungu, candidat à la députation provinciale avaient à leurs côtés, les membres du comité de la Fondation Kapape Junior, au nombre desquels les Présidents des Associations partenaires à la Fondation KNJ. Cette sortie politique intervient après une tournée de prise de contact des candidats auprès de leur base dans la commune de Matete pour la sensibilisation électorale. ‘’Je me présente devant vous parce que vous me connaissez pour mon honnêteté, homme de terrain et dynamique. Il a rassuré qu’il amènera les projets pour défendre les intérêts de la population et surtout la lutte contre la maladie SS’’. Kapape se porte comme défenseur de la population de Mont-Amba. ‘’J’incarne la réalité de nos populations. J’ai grandi ici, je connais la réalité, la douleur et la profondeur de la population du Mont-Amba’’. Et de poursuivre : ‘’Je reste optimiste à travers les soutiens du SG et de SGA du MSC, mon Parti’’. Au cours de la sortie politique de vendredi dernier, les différents messages délivrés sont restés collés aux enjeux de l’heure que mène le Mouvement de Solidarité pour Changement, à savoir : gagner largement les prochaines joutes électorales tout en se tenant prêt pour les autres élections qui suivront. Ceci, parce que l’Autorité Morale du MSC, Laurent Batumona, entend demeurer la première force politique en RDC. Kapape Ngindu Junior a dit pouvoir compter sur les militantes et militants de Matete pour contribuer à faire triompher les idéaux de MSC. Comme lui, le Bourgmestre de Matete a lancé un appel au maintien du cap de la cohésion politique dans le MSC qui est très bénéfique pour les populations de Matete. ‘’Vous devez soutenir votre prétendant candidat que vous aimez dans la commune de Matete. Mobilisez-vous pour qu’il gagne’’, a-t-il exhorté. La présence d’un nombre important de femmes et de jeunes ainsi que des personnes SS témoignent véritablement le soutien en la personne de Kapape Junior pour sa candidature. A en croire le Secrétaire Général du MSC, Edouard Kabukapwa, le parti est prêt pour prendre part à cette compétition électorale, s’est-il réjoui avant de rassurer que la mission qui a commencé est en train d’être accomplie. Nous avons engagé le premier pas et nous avançons. Dieu seul sait là où nous allons aboutir. Ce qui est rassurant est notre détermination d’aller jusqu’aux élections parce que le train est déjà en marche. Tant pis pour ceux qui sont distraits. Nous armons moralement les prétendants candidats et nos électeurs’’. Très ravi des efforts consentis, le SG Edouard a témoigné sa gratitude à toute l’équipe ayant contribué à la finalisation de la présentation de cette candidature ainsi qu’au positionnement des candidats de MSC/Mont-Amba dans les différentes circonscriptions électorales. Il a dit toute sa satisfaction quant au travail abattu sur terrain. Il a indiqué que tout est mis en œuvre pour qu’il ne soit reproché quoi que ce soit aux candidatures de MSC. Kapape Ngindu Junior a rappelé le soutien de l’Autorité communale de Matete lors de l’organisation de la journée sans plastique. ‘’Il s’est impliqué foncièrement pour avoir fourni tout le matériel nécessaire pour la réalisation de notre activité de lutte contre l’insalubrité’’. La Pros.
*Dans environ dix jours, le 15 juillet, la Commission Électorale Nationale Indépendante clôture la phase de dépôt des candidatures à la députation nationale. Le temps, pour les Partis et Regroupements politiques reconnus, de s’activer pour être à temps avec les dossiers. Au Regroupement Politique AAAP, on s’active tout aussi. Une réunion de la Conférence des Présidents des partis membres s’est tenue lundi 3 juillet sous la présidence du Haut Représentant de l’Autorité Morale, M. Tony Kanku Shiku dont le Porte-parole, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, également Conseiller politique du Haut Représentant, donne le compte-rendu. Compte-rendu de la première réunion du Regroupement politique AAAP depuis les nominations des dirigeants nationaux Le Haut Représentant de l’Autorité Morale, le Camarade Tony Kanku Shiku a présidé lundi 3 juillet 2023 la première réunion de la Conférence des Présidents du Regroupement Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, AAAP en sigle. Une Alliance qui compte plus de 70 partis politiques. Ce fut l’occasion, pour le Haut Représentant de l’Autorité Morale, de présenter et de féliciter les personnalités qui ont été nommées au terme de sa décision du 22 juin 2023 rendue publique trois jours après, le 25 juin.
Communiqué à l'occasion du 63ème anniversaire de l'indépendance de la RDC En ce 30 juin 1960 où nous célébrons le 63ème anniversaire de notre accession à l'indépendance, le rêve d'un Congo uni, fort et prospère des pères de I'indépendance a pris du plomb dans I'aile. A l'Est du pays, en dépit de I'Etat de siège, les groupes armés prospèrent. Les massacres et les viols se multiplient. Les armées étrangères sont de retour. Aux portes de Kinshasa, on massacre, on égorge des innocents. 'appelle le M23 et tous les jeunes gens embrigadés de gré ou de force dans les groupes armés à laisser tomber les armes. La solution à leurs problèmes quelle qu'en soit la nature n'est pas dans la violence et la mort qu'ils sèment partout dans le pays. Le dialogue dans le respect de la Constitution et des lois de notre pays demeure la seule et unique voie pour retrouver le chemin du Vivre Ensemble et l'espoir d'une vie meilleure pour tous ! La gouvernance défaillante de l'Etat et de ses ressources expose la grande majorité de la population congolaise à la faim, la misère et la détresse. Des dizaines de millions de Compatriotes souffrent du chômage. lls sont les laissés pour compte de la croissance. Au moment où l'on abreuve les Congolais des chiffres de performances économiques, les inégalités sociales ont atteint des proportions intolérables. Elles sont la cause du désespoir, de la colère et du sentiment d'abandon général qui gagnent toutes les couches de la population. En cette année électorale, I'abandon assumé de l'Etat de Droit et la confiscation des libertés au nom de la sécurité du pays est une régression catastrophique. Elle conduit le pays à l'impasse. Notre sécurité n'est en réalité menacée que par ceux qui ont peur des élections et qui cherchent par tous les moyens à éviter la sanction du peuple congolais. Renouer avec I'arbitraire qui est devenu une troisième guerre imposée au peuple congolais, C’est tout simplement renoncer à l'avenir et lui tourner le dos ! C'est la raison pour laquelle, j'appelle nos dirigeants à faire preuve de raison et de sagesse. Rien ne justifie que les opposants politiques, les activistes de la société civile, les journalistes, les avocats soient tabassés, arrêtés et jetés en prison. Salomon Kalonda, Mike Mukebayi, Franck Diongo, Jean-Marc Kabund, et tant d'autres doivent être libres. Les menaces et les insultes contre les autorités religieuses, les chefs de file de l'opposition, les défenseurs des droits de l'homme doivent cesser. Le recours à des milices politiques ne concourt pas à l'apaisement du climat politique. Nous sommes et restons des adversaires et pas des ennemis, car il y a une vie après la politique. A 6 mois des élections, il n'appartient pas à la CENI ni à quiconque de défaire une œuvre collective entamée le 30 juin 1960 par les pères de l'indépendance et au nom de laquelle tant de compatriotes ont laissé leur vie. C'est la raison pour laquelle nous exigeons la transparence dans l'organisation des prochaines élections. Rien, ni personne ne pourra empêcher le peuple congolais d'élire librement le 20 décembre prochain ses représentants ainsi que leur Président. C'est à lui et à lui seul que revient le pouvoir de choisir librement ses dirigeants. Face à la fraude, si nous sommes réduits à rester toute la nuit du 20 décembre pour protéger les résultats et les vrais gagnants, un Congo nouveau est possible. Un nouvel espoir pour le Congo vaut bien une nuit ! Que vive la République Démocratique du Congo ! Moïse Katumbi
MESSAGE A LA NATION DU 30 JUIN 2023 LE RECUL DRAMATIQUE DU CONGO KINSHASA Congolaises et Congolais, chers compatriotes, En ce 30 juin 2023, jour de commémoration de notre indépendance, obtenue grâce aux sacrifices immenses de nos parents et grands-parents, tout en vous adressant mes chaleureuses salutations patriotiques, je voudrais aussi exprimer ma gratitude au Seigneur pour le souffle de vie dont chaque Congolaise et chaque Congolais est bénéficiaire. J’ai une pensée particulière pour les compatriotes qui ont perdu la vie du fait des violences qui sévissent actuellement dans plusieurs parties du pays et pour ceux et celles qui garderont longtemps les stigmates de ces barbaries. Ces dernières sont essentiellement les conséquences de l’agression rwandaise contre notre pays depuis 1996 et du hold-up électoral intervenu après les élections de 2018. Chers compatriotes, Notre pays est au bord du gouffre total. Sa colonne vertébrale sécuritaire est brisée ; ses institutions politiques fragilisées et affaiblies ; sa situation économique et sociale est désastreuse ; et un système politique déconstitutionnalisé a été mis en place et a pris le pas sur le choix démocratique opéré par notre peuple lors du référendum constitutionnel du 18 et 19 décembre 2005. Le 30 juin 1960, notre Héros national, Patrice Emery Lumumba avait dit : ‘’La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur.’’ Soixante-trois ans après, l’espoir qu’avait suscité l’indépendance s’est évanoui et plus près de nous, trente-trois ans après l’ouverture démocratique annoncée le 24 avril 1990 par le Maréchal Mobutu ainsi que la Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui s’en est suivie, s’est volatilisé premièrement avec l’entrée dans notre pays en 1997 de l’Alliance des Forces Démocratique pour la Libération du Congo (AFDL) et deuxièmement avec les différentes crises de légitimité que nous connaissons depuis la promulgation de la Constitution du 18 février 2006. Après près de cinq ans d’un pouvoir usurpé, le bilan de Monsieur Tshisekedi se résume en ceci : 1. Sur le plan sécuritaire - La situation sécuritaire s’est empirée au Sud Kivu, en Ituri et au Nord Kivu avec la prise de plusieurs localités par le M23 et où plusieurs autres groupes armés sévissent, notamment les ADF. Un état de siège robotique et inutile a été instauré dans le Nord Kivu et en Ituri sans résultat palpable. Les tueries de nos populations se poursuivent allègrement dans ces provinces où plus de 7 millions de nos compatriotes sont devenus des déplacés internes dans leur propre pays. - Une partie du Nord-Kivu échappe totalement au contrôle de l’autorité de l’Etat, car occupée par les éléments du M23 et les troupes militaires de quelques pays de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). Sous prétexte de combattre le M23, M. Tshisekedi, sans consulter le peuple congolais, les a invités. Les récents propos du président Kenyan, William Ruto, qui font échos à ceux du président burundais, Evariste Ndayishimiye s’apparentent à une mise sous tutelle de facto. Cela doit nous interpeller et nous montrer à quel point M. Tshisekedi est en train d’accélérer la balkanisation de notre pays. On comprend alors mieux ses propos quand il disait aux Congolais : ‘’ça ne sert à rien de vous battre pour des morceaux de terre, alors que c’est la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est qui deviendra notre pays.’’ - La violence et l’insécurité se sont généralisées sur l’ensemble du territoire national et ont gagné l’ouest du pays, notamment dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwango, Kwilu et la partie Est de la ville de Kinshasa (Maluku) avec les massacres des Congolais que personne n’arrive à expliquer. On voit l’apparition d’un mouvement mystico-armé appelé ‘’Mobondo’’ qui sème la terreur et tue sans pitié. Le phénomène s’étend maintenant dans le Kongo Central. La question sur la main noire agissante soulevée par plusieurs organisations de la société civile n’a jamais été élucidée. - La création des milices privées, notamment à Kinshasa et à Lubumbashi, qui terrorisent la population. La police nationale se montre incapable d’anéantir ces jeunes miliciens payés et entretenus par l’UDPS et certaines personnalités proches du pouvoir en place. 2. Sur le plan du respect des droits humains et des libertés fondamentales Les droits humains sont systématiquement violés. Les manifestations des résistants, de l’opposition, des mouvements citoyens et même des syndicalistes sont réprimées dans le sang. Depuis 2019, plusieurs personnes ont été tuées à Béni, Goma et Kinshasa à cause de l’intolérance du régime en place. Sans compter les arrestations des jeunes et des journalistes et le passage à tabac des mineurs. 3. Sur le plan économique et social - La situation économique et sociale est devenue intenable. Le franc congolais a perdu 47% de sa valeur depuis que M. Tshisekedi a usurpé le pouvoir du peuple. Les prix des denrées alimentaires de première nécessité ont augmenté de plus de 50% faisant perdre à la population son pouvoir d’achat. Aucun nouvel investisseur sérieux depuis près de cinq ans à cause du climat des affaires exécrable. - L’exode rural s’est sensiblement accru. Les jeunes désertent les villages et les capitales de certaines provinces pour s’installer dans les grandes villes comme Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Matadi et Kikwit. 4. Sur le plan de la gouvernance - La corruption bat son plein et les détournements des deniers publics sont érigés en système de gouvernance. Les cas les plus emblématiques sont liés aux 15 millions de dollars des pétroliers et aux 57 millions de dollars libérés pour les maisons préfabriquées. L’escroquerie à ciel ouvert de plus de 300 millions de dollars de la taxe RAM non élucidée à ce jour mais que les consommateurs de la téléphonie mobile continuent de payer sous une autre forme. Kolwezi, dans la province de Lualaba, abrite tous les maffieux, y compris ceux de la famille de l’usurpateur pour se remplir les poches. - La gratuité de l’enseignement est un échec patent. La Banque mondiale qui appuie le secteur éducatif de la RDC vient de tirer la sonnette d’alarme sur le risque pour la RDC de perdre 5 milliards de dollars sur un total de 9 milliards mis à sa disposition au cas où les projets initiés ne seraient pas achevés. - Aucune réalisation palpable pour les programmes annoncés avec fracas : programme de 100 jours, 560 millions de dollars ; programme Tshilejelu, 130 millions de dollars ; Programme de développement local dédié aux 145 territoires, 1,66 milliards de dollars, sans compter plus de 200 voyages inutiles effectués par M. Tshisekedi à l’étranger aux frais du contribuable congolais. - Le gouvernement des ‘’frappeurs’’ s’est précipité de lancer les appels d’offres pour 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers, sans consentement des communautés locales, pour brader le patrimoine national, dans le seul but d’enrichissement personnel. Aucune analyse d’impacts environnementaux sérieux n’a été menée, ni une analyse des coûts d’opportunité pour négocier avec les partenaires internationaux en position de force. - Les infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires et maritimes sont totalement délabrées. Les routes de desserte agricole sont quasi inexistantes ; aucune infrastructure de grande envergure n’a été érigée durant le quinquennat. Rien que des promesses. 5. Sur le plan politique - Le pouvoir de M. Tshisekedi s’est distingué par les violations graves de la Constitution et des lois de la République et même par la tentative de création d’un parti unique, l’Union Sacrée de la Nation. L’Assemblée nationale et le Sénat se sont révélés des chambres d’enregistrement du pouvoir de M. Tshisekedi, un parlement godillot dont les équilibres ont été bousculés au cours de la législature en violation totale des règlements intérieurs des deux chambres. Cerise sur le gâteau, Il a ‘’acheté’’ les députés avec des émoluments mensuels faramineux de 21.000 dollars. - La cohésion et la concorde nationales ont été brisées par un tribalisme primaire, jamais connu auparavant dans l’histoire de notre pays. L’usurpateur du pouvoir du peuple cherche à opposer les Congolais entre eux et à les diviser. 6. Sur le plan diplomatique - Notre pays est isolé sur le plan diplomatique. Malgré les évidences apportées par les experts de l’ONU à maintes reprises sur la présence des militaires rwandais en RDC et le soutien du M23 par le président rwandais, aucun pays africain n’a condamné le Rwanda et aucun pays du monde n’a sanctionné le Rwanda. Le gouvernement est incapable de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda, de fermer nos frontières avec ce pays et de faire adopter au conseil de sécurité de l’ONU une résolution reconnaissant et condamnant l’agression rwandaise. En définitive, le gouvernement de M. Tshisekedi est totalement absent lorsqu’il s’agit de répondre aux attentes et aspirations des Congolais. Le peuple congolais mérite mieux. En réalité, Monsieur Tshisekedi a fait de notre pays un non-Etat. Il l’a appauvri et le fait piller par tout celui qui veut. Il a livré le pays au Rwanda et à l’EAC. Il a eu quatre ans pour organiser les jeux de la francophonie mais l’on constate qu’à quatre semaines du début des jeux, les infrastructures ne sont pas prêtes. Ce qui traduit son incompétence. Mes chers compatriotes, C’est dans cet environnement, avec un bilan aussi catastrophique que M. Félix Tshisekedi, sans scrupule, veut tenter de voler un deuxième mandat grâce à un dispositif de fraude qu’il a mis en place. Car, toutes les structures qui interviennent dans le circuit des opérations électorales sont tribalisées et dirigées par ses affidés. Non, nous avons le devoir de le stopper et d’arrêter l’hémorragie. Pour ce faire, chers compatriotes, je vous exhorte à exiger, comme LAMUKA, les élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées qui devront être organisées sur base d’un fichier électoral fiable, audité par un organisme indépendant réputé, en présence de nos délégués. Il n’est nullement question qu’il soit tenu en République Démocratique du Congo, des élections gagnées d’avance par qui que ce soit et surtout pas par M. Tshisekedi et son Union sacrée. Par conséquent, je vous demande d’être prêt à répondre au devoir de l’article 64 de la Constitution pour barrer la route à toute personne qui veut prendre le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation de la Constitution. Le moment venu, je rappellerais le mot d’ordre constitutionnel. Bonne fête du 30 juin et que Dieu sauve le Congo. Je vous remercie ! Fait à Kinshasa, le 30 juin 2023 Martin Fayulu
Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a convié, à l’esplanade du parti dans la commune de Limete, tous les candidats de l’UDPS au terme d’une matinée politique tenue dimanche 2 juillet 2023. Une première prise de langue avec les candidats de sa famille politique dont le but principal était de tabler sur des stratégies gagnantes imprimées en vue de la victoire à tous les niveaux à l’issue des élections de décembre prochain. Très sûr de lui-même ainsi que de sa famille politique, Augustin Kabuya a prédit, devant tout le monde, une victoire ‘’écrasante’’ pour Félix Tshisekedi, laquelle victoire, d’après lui, n’aura pas à surprendre même ses adversaires. Ce, dit-il, non seulement pour des multiples réalisations dans l’ensemble du pays que le Chef de d’Etat a faites mais, aussi, pour la politique de campagne qui s’organise et qui sera mise en exécution lors de la propagande. «Nous partons à ces élections avec beaucoup d’avantages grâce aux grandes réalisations du Chef de l'Etat. Notre candidat à la présidentielle, SEM Félix Tshisekedi a fait beaucoup de bonnes choses. Nous allons mettre en place des structures de campagne électorale à la hauteur des enjeux, à telle enseigne que personne ne saura constater notre victoire», a déclaré le Chef de l'administration de l'UDPS. Par l’occasion, il a rappelé à tous les candidats du parti qui ne seront pas sur la liste de l’UDPS et qui seront inscrits sur les listes de regroupements politiques alliés à l’UDPS de ne pas avoir peur. «Tous les candidats de l’UDPS qui seront inscrits sur les listes d’autres regroupements politique alliés à l’UDPS sont tous candidats de l’UDPS», a-t-il précisé. Augustin Kabuya a aussi invité les candidats de sa famille politique à l’unité et à la concorde pour constituer réellement une force. Ces derniers ont promis à leur tour de mouiller leurs maillots pour accorder un autre mandat à Félix Tshisekedi, avec derrière lui une majorité dans toutes les deux chambre du parlement. Fidel Songo
C’est avec enthousiasme et détermination que j’ai pris les rênes de la Ligue des Femmes du MSC, dit-elle à l’entame de son mot. Accompagnée par une équipe dynamique et créative pour la redynamisation du MSC, notre cher Parti, poursuit Frida Munshy lors de sa visite d’itinérance des Fédérations dans la ville province de Kinshasa. Trois objectifs sont inscrits à son agenda d’itinérance dans toutes les structures de la Ligue des Femmes de Kinshasa afin de fédérer les esprits et renforcer les ambitions de prétendantes à tous les niveaux : Redynamiser la femme et faire d’elle un programme politique. Elle a évidemment remercié l’Autorité Morale du MSC pour le choix et tous les membres de son bureau pour un excellent travail réalisé pour hisser le MSC au haut niveau en RDC. Elle a souligné que la force du MSC dépend également de ses membres, surtout les femmes que vous êtes. ‘’ Sans vous les mamans, rien de tout cela ne sera possible pour les échéances électorales à venir ; nous devons nous lever pour porter haut la victoire de Félix Antoine Tshisekedi à son deuxième mandat.’’ La dynamique présidente de l’inter fédération du MSC à Mont-Amba, Mme Florence Kitsitsikisa a organisé un accueil délirant à la nouvelle présidente nationale de la Ligue des femmes du MSC, le week-end dernier à Lemba. La cérémonie de présentation de Mama Frida Munshy, nommée à la tête de ce grand piller du MSC de l’Honorable Laurent Batumona, a été portée à cœur joie par les femmes de Mont-Amba. Elle a été accompagnée par Edouard Kabukapwa, le Secrétaire Général du MSC ; de Daniel Mbuya, Président provincial du MSC ville de Kinshasa ainsi que des milliers de Cadres et sympathisants du MSC. Frida Munshy est en tournée dans les fédérations de Kinshasa et particulièrement les ligues des femmes dans le cadre de redynamisation de ces structures de base, en prévision des élections à venir. La visite de Frida Munshy à Mont-Amba s’inscrit dans le cadre de stimuler la participation des femmes à l’élection présidentielle, afin d’amorcer un dynamisme qui va permettre aux femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement, de jouer véritablement leur rôle. Elle devra également permettre de contribuer à une meilleure prise en compte des préoccupations des femmes selon la vision du MSC de Laurent Batumona, l’Autorité Morale. Une femme leader transforme l’inactivité en un nouveau départ des femmes MSC Grace à son dynamisme, elle a présenté une nouvelle image de la Ligue Nationale des femmes du MSC. Elle a suscité une admiration par sa façon intelligente de présenter son agenda de travail sur les enjeux politiques de l’heure. Frida Munshy a marqué la vie de nombreuses personnes depuis sa nomination à la tête de cette structure importante du MSC, il y a quelques semaines. ‘’Je veux aider les femmes du MSC à oublier les problèmes qu’elles ont connus pour qu’elles puissent démarrer une nouvelle aspiration’’, a fait savoir l’honorable Frida Munshy. Selon elle, cette activité s’inscrit surtout dans le cadre d’une démonstration des forces de mobilisation de chaque leader du Parti dans sa circonscription en tant que responsable tel qu’elle avait déclaré lors de la cérémonie de son investiture le 3 juin 2023. Elle a, dans son mot de circonstance, rassuré que le train des élections tend vers le terminus dans quelques mois. ‘’Pas question de vous faire distraire par les oiseaux de mauvais augures dans cette bataille électorale de 2023’’. Une mission de redynamisation L’honorable Frida Munshy a expliqué son agenda qui consiste à redynamiser le Parti dans toutes les provinces de la RDC. Cette mission a montré son impact à Kinshasa où elle est en train de se réaliser. S’adressant aux prétendantes candidates à la députation tant nationale que provinciale, elle a démontré une stratégie très importante d’être en bon terme avec tout le monde de sa circonscription électorale. Abordant effectivement l’aspect du candidat présidentiel à la magistrature suprême : ‘’Moi et le MSC de l’honorable Laurent Batumona nous n’avons qu’un candidat unique à ce poste : c’est Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’élection présidentielle de 2023, afin d’atteindre notre but de lui offrir une majorité confortable au Parlement’’. Il faut noter qu’à cette circonstance, le Secrétaire général du MSC a soutenu que la mission de la Présidente de la Ligue des Femmes du MSC est de conscientiser les femmes et faire un appel de troupes pour une victoire écrasante du MSC du Chairman Laurent Batumona. La Pros.
La posture de l’opposition républicaine est claire ; ‘’Pas question de céder à toutes formes de velléités provenant de qui que ce soit dont l’objectif vise à retarder le processus électoral’’. C’est ce qu’a dit Constant Mutamba, coordonnateur de la plateforme de l’opposition DYPRO, au cours d’une conférence de presse tenue samedi 1er juillet 2023 à Kinshasa. En effet, il a insisté sur le fait que la Commission électorale nationale indépendante ne puisse pas arrêter son train qui mène vers des élections dans le délai tel que exigé par la constitution du pays. Quoi qu’il advienne, l’opposition républicaine précise qu’elle va lésiner sur aucun effort pour que les élections se tiennent en décembre 2023. «Nous n’allons pas concéder, encore moins accepter une seule seconde de glissement du calendrier électoral et nous sommes catégoriques à ce sujet et c’est pour cela que nous avons consenti le sacrifice et accepté de dépêcher nos délégués à la CENI», a avancé le coordonnateur de la DYRO. Cependant, l’opposition républicaine met en garde tout congolais qui osera, cette fois-ci, de mettre des crocs-en-jambe au train qui mène vers les élections selon la date prévue par la loi du pays. « Nous mettons en garde tous les compatriotes qui développent des velléités, des manigances tendant à retarder le processus électoral actuel », prévient-il. Tout en saluant la démarche entreprise par la CENI, celle de consulter les opposants politiques, la DYPRO souligne que lesdites consultations doivent concerner toute l’opposition dans son ensemble, y compris l’opposition républicaine. Qu’à cela ne tienne, l’opposition républicaine souligne qu’‘’en dépit de tout subterfuge, la CENI doit organiser des électorales le 20 décembre 2023. Dépassé ce délai, nous serons obliger de nous prendre en charge. L’opposition républicaine va se prendre en charge en donnant un mot d’ordre à la population congolaise», a dit Constant Mutamba. Contrairement aux autres qui exigent un autre audit du fichier électoral, l’opposition républicaine considère que l’actuel fichier déjà audité constitue une phase majeure du processus et une avancée significative opérée par la CENI. «Avec l’évolution du processus tel que peint, il n’y a plus lieu d’ergoter autour des aléas externes qui puissent retarder le processus électoral », martèle cette plateforme de l’opposition. Pour finir, la DYPRO affirme être prête à aller aux urnes avec n’importe quels adversaires. Elle indique avoir validé au moins 450 candidatures pour les législatives nationales et provinciales, et annonce de dévoiler d’ici peu le nom de son candidat commun à l’élection présidentielle. Fidel Songo