L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) condamne avec la dernière énergie les mauvais traitements subis par Eliezer Pithua, journaliste à Radio Télé Fads Mahagi (RTFM), station communautaire émettant à Mahagi-centre, à 160 kms de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, au Nord-est de République Démocratique du Congo (RDC).
Le journaliste a été kidnappé, le 18 octobre 2024 par des hommes armés, alors qu'il accompagnait une délégation d'un organisme gouvernemental dénommé Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S), dans la chefferie de Walendu Watsi, contrôlée par des miliciens de Codeco (Coopérative pour le développement du Congo), pour y effectuer un reportage sur la reddition des miliciens. C'est sur le chemin de retour que le journaliste a été pris en otage avec les membres de PDDRC-S.
Le journaliste a été copieusement battu, puis placé dans une cellule de Codeco et soumis à un interrogatoire serré par les miliciens qui accusaient le journaliste et la délégation d'avoir tenté de contourner une barrière de la milice pour se rendre vers la localité Katanga. Tous les effets du journaliste ont été confisqués. Il a été libéré, le 19 octobre 2024, après paiement par sa rédaction d’une rançon de 500 dollars américains. Eliezer Pithua s’en est sorti avec plusieurs lésions corporelles.
Au regard de ce qui précède, OLPA condamne les actes de torture sur la personne d'un professionnel de la presse en mission. Il s'agit manifestement d'une violation grave du droit d'informer et d'être informé garanti par la législation nationale et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'homme.
En conséquence, OLPA appelle les forces de défense et de sécurité à ne ménager aucun effort pour que les auteurs des actes de torture ne jouissent de l'impunité.
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Le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a échangé le mardi 22 Octobre 2024 avec le Premier Président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga Ngwaka venu lui présenter les résolutions de la première session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Cour des comptes tenue du 7 au 11 Octobre dernier.
« La primeur des résolutions de la Première session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Cour des comptes revient au Président de la République après avis de l'Assemblée Nationale. Mais il faut noter que les propositions faites tournent autour du recrutement des Magistrats de la Cour des comptes, du départ à la retraite des Magistrats ayant atteints l'âge de la retraite, les vacances des postes ainsi que la promotion des Magistrats » a précisé Jimmy Munganga Ngwaka
En effet, conformément aux prescrits de l'article 41 de la loi organique n⁰18/024 du 13 Novembre 2018 portant composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes ainsi que l'article 33 du Règlement intérieur du Conseil Supérieur de la Cour des comptes, les propositions dudit Conseil relatives à la carrière des Magistrats doivent recevoir l'Avis de l'Assemblée Nationale avant leur sanction par ordonnance Présidentielle.
Cellule de communication Assemblee Nationale
Le Réseau d’information et d’appui aux ONG (RIAO-RDC), se réjouit de la désignation de Monsieur Jean Muntuabu Luabeya en tant que Président du Conseil d'Administration (PCA) de l’entreprise Plantations et Huileries du Congo (PHC). En effet, le profil de Monsieur Muntuabu répond parfaitement aux attentes de la Société Civile. Cette dernière se réjouit également du respect scrupuleux des statuts de la société et des procédures légales de l’acte uniforme de l’OHADA. La désignation par l’autorité de tutelle suivie de l’élection par les membres de l’assemblée générale de PHC d’un nouveau PCA marque un tournant décisif dans la gouvernance de l’entreprise, et ouvre de nouvelles perspectives de dialogue et de coopération avec les communautés locales et les autorités publiques.
Une réponse aux attentes de la Société Civile
En avril dernier, RIAO-RDC avait appelé à mettre fin au doute qui régnait concernant la gouvernance de PHC selon les écrits qui circulaient dans certains médias. L’élection de Monsieur Jean MUNTUABU LUABEYA comme Président du Conseil d’Administration (PCA) de PHC, après une période d'intérim assumée par Monsieur Blanchard BOTHO LISASI, apparaît ainsi comme une réponse concrète à cet appel.
Cette nouvelle étape dans la gouvernance de PHC est le reflet d’un climat de bonne entente entre ses actionnaires, ce qui ne manquera pas de réconforter toutes les parties prenantes de cette grande entreprise, y compris les communautés environnantes des sites d’activité de PHC à Boteka dans la province de l’Equateur, à Yaligimba dans la province de la Mongala et à Lokutu dans la province de la Tshopo. L’approbation de Monsieur Jean MUNTUABU LUABEYA comme PCA de PHC par tous les actionnaires de PHC est un indicateur de stabilité dans la gouvernance de PHC et un gage de continuité dans la croissance que cette entreprise connaît depuis quelques années. Les dix mille employés de PHC et leurs familles, de même que les membres des communautés riveraines des sites d’activité de PHC se réjouissent en sachant que l’impact positif que cette entreprise apporte dans leurs vies ne fera que croître davantage.
Le nouveau PCA a la confiance des investisseurs
L’élection à l’unanimité de Monsieur Jean MUNTUABU LUABEYA à la tête du Conseil d’Administration de PHC en suivant les règles établies par les statuts de PHC et en conformité avec les textes de l’OHADA démontre la confiance des actionnaires à travers leurs représentants sur le Conseil d’administration envers le nouveau PCA, et envoie un signal positif censé renforcer la confiance des investisseurs dans le climat des affaires en République démocratique du Congo. L’État congolais doit favoriser un bon climat des affaires et soutenir les investisseurs, car leur apport en capitaux contribue à la création d’emplois et amène beaucoup d’avantages socioéconomiques à nos populations.
PHC, un exemple d’entreprise socialement responsable
Les efforts de PHC comme employeur et son engagement à une croissance verte et durable sont assurément remarquables. Ces trois dernières années, PHC a ajouté 3 500 employés sur son personnel, ce qui correspond à une croissance de 54%. En plus de l'emploi, l’entreprise possède quatre grands hôpitaux ayant un total de 460 lits et offrant des soins de qualité gratuits à ses 10 000 employés et leurs familles et à des coûts fortement subsidiés à plus de 150 000 personnes en milieu rural.
PHC a construit plus de 70 forages pour fournir de l’eau potable aux membres des communautés riveraines de PHC. De même, PHC a construit et réhabilité en milieu rural une trentaine d’écoles primaires qui étaient dans un état déplorable. L'objectif est de garantir aux enfants une scolarisation dans des conditions dignes.
Une collaboration bénéfique pour les communautés locales
Par ailleurs, les ONGs comme RIAO-RDC jouent un rôle clé en veillant à maintenir un équilibre entre les intérêts des entreprises et ceux des populations. Elles ne sont pas les adversaires des entreprises, mais des partenaires qui veillent à ce que les intérêts de toutes les parties prenantes soient préservés. La protection des droits des communautés et la médiation avec les sociétés commerciales sont essentielles pour garantir un développement inclusif et durable.
Un partenariat pour un avenir durable
Le nouveau climat de coopération qui existe entre les communautés et la société PHC est un grand pas dans la bonne direction. Cette coopération doit être renforcée et pérennisée par des actions de développement communautaire entreprises par la société à travers la Fondation PHC et par l’engagement des membres des communautés à respecter les droits, les biens et la concession de PHC. RIAO-RDC réaffirme son engagement à jouer pleinement son rôle d’intermédiaire entre les communautés et PHC, afin de garantir un partenariat mutuellement bénéfique. En tant que défenseur des droits de l’homme, RIAO-RDC est prêt à collaborer étroitement avec PHC pour veiller à ce que les communautés locales bénéficient pleinement des activités de l'entreprise, que les droits de tous soient respectés, et que toutes les parties prenantes puissent aspirer à une coexistence pacifique et un développement harmonieux et prospère.
Jean-François MOMBIA ATUKU
PCA, RIAO-RDC
La Directrice Générale Adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), Bassiala Nlandu Djena vient de boucler son séjour de travail dans la province du Haut-Katanga. Le but de sa mission effectuée du 10 au 20 octobre auprès des entités provinciales du FPI, vise l’amélioration des conditions de travail et l’optimisation du rendement.
Première étape du périple, ville de Lubumbashi où la DGA a visité les installations de la Direction Provinciale du FPI. Lors de son entretien avec les agents et cadres, elle a recueilli les préoccupations et les difficultés auxquelles les travailleurs font face dans l'exercice de leurs fonctions. La DGA a passé en revue neuf projets au total. Elle a évalué leur niveau d'exécution et a saisi l’occasion pour identifier les difficultés rencontrées par les partenaires du FPI.
Parmi les projets inspectés, la société REVIN SARL qui produit de l'eau minérale et des boissons gazeuses. La DGA a été flattée par la modernité de l'usine de cette entreprise. Elle s'est également rendue tour à tour à ANADOS, une unité spécialisée dans la fabrication des anodes en alliage de plomb, à CONGO PIPING qui fabrique des tuyaux, à Congo Câbles et Transformers qui fabriquent des barres de suspension en cuivre et des câbles électriques en aluminium et en cuivre.
La DGA a poursuivi son marathon lushois à Mining Engineering Services (M.E.S), une société de recyclage des huiles usées, issues de l'exploitation minière et à Rainbow Katanga, une compagnie de fabrication des détergents. Elle a exprimé sa satisfaction quant au niveau d'exécution de l'ensemble des projets tout en soulignant l'obligation de rembourser les crédits du FPI dans le respect des échéances. «Aucun retard ne sera toléré», a-t-elle insisté.
Deux projets sont particulièrement sortis du lot lors de la seconde série de visites. Le premier, Bags and Sacs Katanga, spécialisé dans la fabrication des sacs pour l'emballage des minerais, du ciment et des produits agricoles. Un projet qui poursuit son expansion. Le second projet du même groupe est, celui de fabrication des structures métalliques. Impressionnée par leur ingéniosité, la DGA Bassiala a salué l'impact positif de ces entreprises dans la création des emplois car elles font partie de la vision du Chef de l'État, Félix Tshisekedi.
INERA KIPOPO est un autre projet qui suscite l’espoir. Il a bénéficié du soutien du FPI pour relancer ses activités de recherche et développement de la production piscicole. Au cours d'une rencontre entre la délégation du FPI et les représentants de l’INERA KIPOPO, les discussions ont porté sur l'utilisation des fonds. La DGA a été informée des avancées du projet. C'est ainsi qu'elle s'est rendue sur les étangs pour observer les activités en cours.
La DGA du FPI a, ensuite poursuivi sa mission à plus de 200 kilomètres de Lubumbashi, dans le territoire de Sakania, frontalier de la Zambie, avant de se rendre à Mokambo et à l’Agence de Kasumbalesa. Dans chacune de ces entités, Bassiala Nlandu a rencontré les agents et recueilli toutes les doléances quant à leurs conditions de travail. Au terme des échanges avec les agents, elle a promis de transmettre les préoccupations à la hiérarchie à Kinshasa.
La DGA a aussi fait un état des lieux du patrimoine du FPI dans cette province. Accompagnée du Directeur Provincial Jean-Marie Nkulu, elle a visité certains biens dont les bâtiments appartenant à l'établissement public en vue de les viabiliser et les rendre rentables.
Il faut noter que cette mission est une sorte d'immersion auprès des Entités Provinciales du FPI.
Cellule de Communication et Presse du FPI
Bruno Tshibangu Kabaji, Directeur Général par intérim de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), a échangé, samedi dernier, à Fleuve Congo Hôtel, situé à la Gombe, à Kinshasa, avec une forte délégation d'investisseurs américains de la société ESG Clean Energy. Ces investisseurs sont en phase de prospection pour l'installation de leur société à Kinshasa, visant à mettre en œuvre divers projets dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, du développement du capital humain et de la construction.
Lors de cette rencontre, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a présenté successivement la vision de développement de son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ses principaux axes et piliers d’une part, le cadre légal des investissements en RDC, les missions de l'ANAPI et les opportunités d'affaires disponibles, d’autre part. Il a également assuré la délégation de l'accompagnement continu de l'ANAPI, conformément aux missions statutaires lui dévolues.
En République Démocratique du Congo, ils se concentrent sur plusieurs projets clés pour promouvoir l'énergie verte et soutenir le développement économique.
Voici quelques-unes de leurs activités principales :
1. Energie solaire : ESG Clean Energy développe des projets de production d'énergie solaire à grande échelle, comme le projet de centrale solaire photovoltaïque de 100 MWac à Kolwezi, dans le sud-est de la RDC. Ce projet vise à fournir de l'électricité verte à la population et à soutenir les opérations minières et l'activité économique locale.
2. Infrastructures : Ils travaillent sur des projets d'infrastructure pour améliorer l'accès à l'énergie dans le pays notamment, en construisant des mini-réseaux solaires pour desservir des communautés éloignées.
3. Développement du capital humain : ESG Clean Energy investit dans des programmes de formation et de développement des compétences pour les communautés locales, afin de les préparer à participer aux projets d'énergie verte et de stimuler l'emploi local.
4. Réduction des émissions de gaz à effet de serre : en collaboration avec le Gouvernement de la RDC, ESG Clean Energy contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en augmentant l'utilisation des énergies renouvelables et en améliorant l'efficacité énergétique.
Ces initiatives montrent l'engagement de l'entreprise à promouvoir un développement durable et à contribuer à la transition énergétique en République Démocratique du Congo.
La Pros.
C’est à Kinshasa, précisément au Cercle Elaïs, situé dans la commune de la Gombe, que le Fonds National REDD+ a tenu, ce mardi 22 octobre 2024, dans le cadre du programme de Paiements pour les Services Environnementaux (PSE), son atelier consacré à la validation des outils standardisés. Cette activité a connu la participation de plusieurs responsables venus de différents services du Ministère de l’Environnement et Développement durable, dirigé par Madame Eve Bazaïba Masudi, et d’autres invités représentant des partenaires dont CAFI.
Il convient de relever que les PSE dont il est question est un projet vert destiné à encourager les bonnes pratiques, notamment en matière d’utilisation des terres, d’agroforesterie et de culture vivrière en vue de la préservation optimale des écosystèmes forestiers en République démocratique du Congo. Ce programme fait partie intégrante du cadre programmatique que le Gouvernement de la République, sous la vision édictée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, a négocié avec CAFI, son partenaire de financement, depuis le mois de mai 2022.
‘’Vous devez savoir que le Programme des Paiements des Services Environnementaux a été intégré dans le cadre programmatique que le Gouvernement de la République a négocié avec son partenaire de financement, CAFI, au mois de mai 2022. Par ce programme, nous voudrions rétribuer les bonnes pratiques en matière d’utilisation des terres, en matière d’agroforesterie, en matière de culture pérenne, en matière de culture vivrière… Ici, nous rétribuons les bonnes pratiques. Pour y arriver, comme c’est un programme sous-régional que CAFI pilote avec tous les pays qui ont adhéré à son initiative. Nous nous sommes accordés au niveau des instances du Gouvernement, avec CAFI et les autres partenaires, la Société civile, à uniformiser et standardiser les outils et les schémas pour arriver à une bonne gestion des mécanismes de Paiement des Services Environnementaux (PSE)’’, a souligné Bavon N’sa Mputu, Secrétaire Exécutif du Fonaredd. Il a également renseigné que ce même programme vise être, très rapidement, répandu sur l’ensemble du pays, pour avoir un impact remarquable sur toutes les couches sociales des populations.
‘’Ce n’est plus un programme sectoriel territorial… C’est un programme national qui va devoir se déployer sur toute l’étendue du territoire national. Mais, naturellement, nous allons y aller par étape. C’est-à-dire, en partant des expériences acquises dans le Piredd, tous ces efforts qui interviennent pour la gestion durable des espaces, en vue de soulager la pression des hommes sur les écosystèmes forestiers. Ces différentes expériences nous servent aujourd’hui de prérequis pour développer le PSE’’, a indiqué le Secrétaire exécutif Bavon N’sa Mputu, au terme de l’activité, justement, après des échanges enrichissants autour des défis majeurs à relever, dans le cadre des PSE, en RD. Congo, pays solution, en prélude à un grand atelier auquel va participer le Min’Etat, Eve Bazaïba.
La Pros.
A la Cité de l’Union Africaine, sur les hauteurs du Mont Ngaliema, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Magistrat suprême, a, lundi dernier, battu le rappel des troupes.
Il a, en effet, réuni les responsables du secteur de la Justice pour faire l’état des lieux de ce secteur important et envisager des mesures nouvelles à appliquer pour répondre aux attentes des populations. Constant Mutamba Tungunga, Ministre de la Justice, Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour constitutionnelle, et les officiers supérieurs en charge de la Justice militaire ont tous reçu, lors de cet entretien stratégique de plus de trois heures, des orientation et instructions fermes pour parvenir à produire un travail de qualité devant, effectivement, renforcer les progrès accomplis pour l’avènement d’un véritable Etat de droit en République démocratique du Congo.
‘’Il était question d’échanger autour de toutes les questions qui touchent à la nation congolaise et particulièrement à la Justice en vue d’améliorer l’administration de cette dernière’’, a rassuré le Président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga, à l’issue de l’audience leur accordée par le Président de la République, à la Cité de l’Union Africaine. De même, Constant Mutamba Tungunga, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, pour sa part, a expliqué avoir eu l’occasion de recevoir du Magistrat suprême les directives nécessaires pour foncer dans une dynamique visant à mieux administrer son secteur qui, du reste, a longtemps été considéré comme étant malade. ‘’Le Magistrat suprême nous a dicté des orientations précises pour voir dans quelle mesure améliorer la manière d’administrer notre Justice au bien ou pour le mieux de notre peuple’’, a déclaré, brièvement, devant la presse, au sortir de la rencontre, le Ministre d’Etat Constant Mutamba.
La Pros.
Le Président de la République Démocratique du Congo devra se rendre de mercredi 23 octobre à Kisangani dans la province de la Tshopo, pour entre autres, inaugurer l’aéroport de Bangoka et d’autres infrastructures qui y sont construites et réhabilitées.
Dans la délégation du Chef de l’Etat, des membres du gouvernement dont le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, qui, dans le cadre de ce voyage, prévoit des échanges avec les responsables des régies financières afin de les booster à mobiliser davantage les recettes.
Il faut noter que les travaux de réhabilitation de l’aéroport de Kisangani ont consisté notamment, en l’élargissement de la piste d’atterrissage à une largeur de 60 mètres et une longueur de 3 500 mètres. Il était également question du renforcement et de l’extension du tarmac et du balisage de la piste.
La Pros.
Ce point de vue émane des milieux proches du Parlement qui se disent totalement surpris de la publication, en ce mois d'octobre 2024, par le Centre de Recherche en Finances publiques et Développement Local- CREFDL - de son analyse technique des crédits alloués aux deux Chambres du Parlement, à savoir l'Assemblée nationale et le Sénat, dans le cadre du projet de loi de Finances 2025.
Aussi curieux que cela puisse paraître, note-t-on, c'est une analyse "technique" à tout point de vue et à première vue biaisée et à la recherche du sensationnel. Car, même s'il se cache derrière sa mission de contrôle citoyen de la gouvernance budgétaire, telle que lui reconnue par le Décret n°22/37 du 29 octobre 2022 portant gouvernance budgétaire en République Démocratique du Congo, le CREFDL, par ses allégations gratuites de la mauvaise gestion financière dans le chef notamment de l'Assemblée nationale, prouve à suffisance que son analyse relève de l'arbitraire, en ce sens qu'elle n'est pas liée par l'observance des règles en matière de contrôle citoyen. Cette analyse, pour les frondeurs de CREFDL, est dépourvue de toute objectivité et impartialité, comme si cette institution de contrôle citoyen de la gouvernance budgétaire le CREFDL était instrumentalisée pour ternir l'image de l'Assemblée nationale et jeter de l'opprobre sur ses animateurs que sont notamment, les membres du Bureau.
Sinon comment comprendre que CREFDL puisse affirmer tout bonnement qu'il "note que les mauvaises pratiques budgétaires persistent" à l'Assemblée nationale ? S’interroge-t-on. Avant de renchérir : ‘‘Et pour étayer ses incongruités, le CREFDL écrit dans son analyse qui a tout l'air d'un pamphlet, je cite :"Par exemple, l'Assemblée nationale a inscrit les paiements de 513 députés nationaux, alors que la Constitution et son Règlement intérieur plafonnent le nombre des élus nationaux à 500. Ce qui dégage les paiements indus, qui coûtent 1,5 millions USD l'an", fin de citation.
CREFDL ne sait-il pas que le projet de loi financière 2025 est une initiative gouvernementale, qui n'est pas encore examinée par l'Assemblée nationale, et que celle-ci demandera des explications au Gouvernement lors de l'examen dudit projet ? Si oui, comment une structure qui se veut citoyenne comme CREFDL peut tomber aussi bas, en affirmant que c'est l'Assemblée nationale qui a inscrit dans le projet de loi de Finances exercice 2025 le paiement de 513 députés nationaux au lieu de 500 ? Et donc, pour les frondeurs de CREFDL, cette analyse risque de discréditer tous ses précédents contrôles menés au sein des institutions publiques.
Qu’à cela ne tienne, l'opinion publique sait que le projet de loi de Finances exercice 2025 est l'œuvre du Gouvernement central. Il a été déposé au Bureau de l'Assemblée nationale par la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka. L'Assemblée nationale, en sa qualité de l'Autorité budgétaire, va l'examiner en cette pleine session parlementaire ordinaire de septembre, essentiellement budgétaire, avant de l'adopter. C'est en ce moment-là que la Représentation nationale va demander du Gouvernement Suminwa des explications sur cette question.
Mais, affirmer avec précipitation que la Chambre basse du Parlement est auteure de cette inscription du paiement de 513 députés nationaux dans le projet de loi de Finances 2025, comme le soutient mordicus le CREFDL, martèle notre source, c'est faire preuve que l'analyse est déformée et n'a rien de technique en elle.
L'opinion devra aussi savoir qu'il est fort possible que le Gouvernement ait voulu anticiper une solution consacrée à la suite des injonctions des instances parlementaires internationales notamment, l'UIP -Union Inter Parlementaire-, qui pourraient demander à l'Assemblée de prendre en charge les Députés invalidés suite, notamment, aux erreurs matérielles. Des compromis qui pourraient permettre à l'Assemblée d'être sanctionnée, en payant comme députés ces invalidés juridiques. L'on se souviendra de ce qui s'était passé lors de la première législature de la troisième République, avec les cas Franck Diongo, Jacques Chalupa et consorts. Et, actuellement, le groupe de Badibanga est à Genève, pour recevoir le même traitement.
En tout état de cause, l'Assemblée nationale, en tant qu'Autorité budgétaire, attend le moment opportun, pour recevoir les explications du Gouvernement.
La Pros.
Le Président russe, Vladimir Poutine, a répondu aux questions des représentants des principaux médias des BRICS lors du Forum des affaires des BRICS à Moscou vendredi. Cette rencontre précède le Sommet des BRICS qui se tiendra la semaine prochaine à Kazan.
Le Président russe Vladimir Poutine a répondu à des questions sur des sujets allant de l'économie, la politique et la culture à l'éducation et la technologie. Il a déclaré que la croissance des économies des BRICS serait parallèle à leur poids politique mondial.
Répondant à une question sur la contribution des BRICS à l'économie mondiale après leur expansion, M. Poutine a noté que chaque nation des BRICS représentait une valeur et un intérêt pour la communauté mondiale, ajoutant que les nouveaux membres apporteront davantage d'opportunités, ce qui renforcera la coopération entre les membres et le reste du monde.
Il a ajouté que les actions déployées par les Etats-Unis pour freiner le développement de la Chine étaient motivées par des considérations politiques et qu'elles s'étaient retournées contre eux.
Le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli Eseng'Ekeli, a reçu en audience, vendredi 18 octobre 2024, la délégation de l'Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo, ANATC, conduite par son président national Mwami Munongo Mwenda Batu M'siri.
Cette délégation est allée exposer au Rapporteur de l'Assemblée Nationale les nombreux problèmes que les autorités coutumières rencontrent dans leur gestion courante. Une manière pour cette structure de solliciter l'accompagnement de la Chambre basse du Parlement, pour désamorcer la crise qui a trouvé domicile au sein de l'ANATC.
«Nous sommes venus avec un comité restreint, pour échanger avec le Rapporteur de l'Assemblée nationale, afin de lui exposer le problème lié au pouvoir coutumier, et voir comment la Chambre basse peut nous accompagner dans l'apaisement de cette crise que nous connaissons au sein de notre structure. Et nous avons l'espoir que l'Assemblée nationale va nous aider à désamorcer la crise », a déclaré Mwami Munongo.
Le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le professeur Jacques DJOLI a promis à ses hôtes de s'impliquer personnellement, pour que la Chambre basse du Parlement rencontre, le plus tôt possible, les préoccupations des autorités ancestrales.
Les membres de la délégation de l'ANATC sont repartis très satisfaits des assurances obtenues du Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI, pour apporter des solutions à leurs problèmes.
CellCom/Rapporteur de l’AN
Le mercredi 16 octobre dernier, la Maison de France de la Gombe a accueilli un événement d’importance capitale pour la protection des enfants en République Démocratique du Congo. La Ministre du Genre, famille et enfant, Léonie Kandolo Omoyi, a inauguré les travaux de la session préparatoire de la première conférence ministérielle mondiale sur l’élimination des violences contre l’enfant.
En RDC, la violence contre les enfants reste une préoccupation majeure. La majorité des enfants ont été exposés à diverses formes de violence, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles. Les filles, en particulier, sont extrêmement vulnérables. Cette situation alarmante souligne la détermination de la RDC à lutter contre la violence à l’égard des enfants, un engagement soutenu par l’UNICEF.
La conférence ministérielle mondiale vise à éradiquer toutes les formes de violence contre les enfants. La session préparatoire a réuni plusieurs ministères, dont ceux de la Santé, de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, des Affaires sociales, ainsi que des partenaires internationaux comme l’UNICEF et l’OMS. Cette collaboration intersectorielle est essentielle pour préparer la première conférence ministérielle mondiale qui se tiendra à Bogota, en Colombie, les 7 et 8 novembre prochains.
Au-delà de la situation préoccupante des enfants due aux crises humanitaires, aux conflits armés et aux violences basées sur le genre, exacerbées par la guerre avec le Rwanda, la RDC continue de lutter pour la protection des enfants, les plus vulnérables de notre société. La conférence de Bogota représente une opportunité cruciale pour renforcer les efforts mondiaux visant à protéger les enfants et à garantir leur bien-être.
Ensemble, avec le soutien des partenaires internationaux, la RDC s’engage à créer un avenir où chaque enfant peut grandir en sécurité et dans la dignité.
La Pros.
Allocution de Madame Ramatou Toure Cheffe Protection de l’Enfant UNICEF en RDC
16 octobre 2024
Kinshasa
Excellence, Madame la Ministre du Genre Famille et Enfant
Madame la Secrétaire Générale
Mesdames et Messieurs représentants les Ministres et les institutions du gouvernements tous protocoles observés
Distingués invités,
Chers partenaires,
Chers enfants et chers jeunes
Je voudrais commencer par exprimer ma gratitude envers le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et envers SE Madame la Ministre du Genre famille et enfant pour l’organisation de cette session préparatoire nationale aujourd’hui. Cette initiative démontre, une fois de plus, la volonté forte de la RDC de lutter contre la violence à l’égard des enfants, un engagement que l’UNICEF est fière d’accompagner comme nous l’avons toujours fait, aux côtés du gouvernement, des autres agences sœurs du système des Nations Unies et des partenaires nationaux et internationaux.
En RDC, la violence contre les enfants demeure une préoccupation majeure. La plupart des enfants ont été exposés à une forme de violence, qu’elle soit physique, psychologique, ou sexuelle. Les filles, en particulier, sont vulnérables : 40 % des cas de violences sexuelles signalés concernent des filles de moins de 18 ans.
Ces statistiques montrent clairement l'urgence de la situation. Car ces chiffres ne sont pas simplement des statistiques. Derrière chaque chiffre, il y a un enfant. Une fille qui voit son avenir compromis, un garçon dont la vie est brisée avant même qu'elle ait véritablement commencé. Pourtant, ce défi n'est pas insurmontable. Depuis des années, l'UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement de la RDC pour prévenir ces violences, protéger les enfants, et soutenir les victimes. Ensemble, nous avons soutenus de nombreuses initiatives, légales, règlementaires d’accès aux services ou de prise en charge qui ont permis à des millions d’enfants de bénéficier de servies de protection adéquats. L’année dernière uniquement, ce sont plus de 500.000 enfants qui ont pu bénéficier de services de prévention ou de réponse à la violence ou aux risques de violence sur l’ensemble du territoire national.
Ceci nous rappelle pourquoi nous devons redoubler d’efforts, pourquoi nous devons être intransigeants dans notre lutte contre la violence. En tant qu'adultes, décideurs, partenaires, nous avons la responsabilité de garantir à chaque enfant un avenir sans violence. Un avenir dans lequel chaque enfant peut grandir en sécurité, protégé et entouré.
La Conférence ministérielle mondiale sur la violence contre les enfants qui se tiendra à Bogota en novembre prochain marque un tournant historique. Il s'agit de la toute première conférence mondiale ministérielle contre la violence contre les enfants et de la première conférence internationale sur la violence depuis 10 ans. En effet, la dernière conférence sur cette thématique a eu lieu en 2014 au Swaziland. Certains d’entre nous y étaient déjà.
Que de chemin parcouru depuis ! Aujourd’hui, le contexte mondial a évolué, mais les défis demeurent considérables, notamment dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. L'ODD 16, qui prône la paix, la justice et des institutions efficaces, ne pourra être atteint sans des efforts concertés et soutenus pour éradiquer la violence contre les enfants. En effet, prévenir et éliminer la violence à l’égard des enfants ne concerne pas seulement les droits de l’enfant. C’est une question de développement durable, de sécurité, de justice et de paix.
L'UNICEF est déterminé à continuer d’accompagner la RDC dans la mise en œuvre des actions prioritaires pour protéger les enfants de la violence. Que ce soit par le renforcement des cadres législatifs, la création de mécanismes de protection ou encore l’amélioration de l’accès à la justice pour les victimes, nous restons fermement engagés à soutenir le gouvernement dans ses efforts. Nous savons que la prévention et la lutte contre la violence envers les enfants nécessitent une approche interministérielle, multisectorielle forte et une collaboration étroite avec la société civile, les jeunes, les partenaires communautaires et internationaux.
Aujourd’hui, cette conférence préparatoire est une occasion unique de réfléchir aux engagements concrets que la RDC présentera à Bogota. Ensemble, nous pouvons nous engager, dès à présent, à redoubler d'efforts pour protéger chaque enfant, et veiller à ce que les violences qui leur sont faites deviennent une priorité nationale, inscrite dans toutes les politiques et stratégies nécessaires.
En conclusion, je voudrais rappeler que, malgré l'ampleur des défis, il est possible de mettre fin à la violence contre les enfants. Nous avons vu en RDC et à travers le monde que des progrès sont possibles lorsqu’il y a une volonté politique forte, des ressources allouées et un engagement collectif de tous les acteurs. En travaillant ensemble, en écoutant les enfants et les communautés, en mettant en place des systèmes de protection efficaces, nous pouvons transformer la vie de millions d'enfants, en RDC et au-delà.
Notre engagement, votre engagement aujourd’hui et dans les semaines à venir est essentiel pour que, demain, nous puissions tous contribuer aux côtes du Gouvernement à bâtir un avenir où chaque enfant en RDC grandit libre de toute violence. Car comme le rappelle si bien le slogan de la Conférence Nationale pour l’élimination de la violence contre les enfants qui aura lieu la semaine prochaine : une enfance sans violence, c’est possible !
Je vous remercie
Sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation technologique, que dirige le Ministre Gilbert Kabanda Kurhanga, a réussi le pari de l’organisation, à Kinshasa, du 16 au 18 octobre 2024, d’un grand séminaire de formation et d’information centré sur la crise sécuritaire sévissant dans l’Est de la RDC et ses corollaires.
Durant trois jours, cette session a offert l’occasion aux participants, membres de l’Institut Congolais des Etudes Avancées (ICEA), d’engager des échanges soutenus et de passer au scalpel les enjeux ainsi que les défis de gouvernance liés à cette crise marquée, aujourd’hui plus qu’hier, par la guerre d’agression imposée, injustement, par le Rwanda. C’est, justement, à l’issue de ces assises que l’ICEA, cette constellation de professeurs et autres génies congolais, a formulé à l’attention des dirigeants étatiques, en commençant par le Président Tshisekedi, huit recommandations stratégiques à mettre en œuvre, dans les plus brefs délais, pour consolider les efforts devant permettre la restauration effective de la paix et de l’autorité de l’Etat.
L’Institut Congolais des Etudes Avancées (ICEA) appelle, entre autres, à l’augmentation immédiate des moyens à allouer aux vaillants militaires des FARDC pour leur offrir la possibilité d’assurer la sécurité de manière efficace au front. Il plaide également pour la mobilisation renforcée des ressources pour fournir une aide humanitaire immédiate et soutenue en faveur des personnes en situation de détresse ayant fui les zones de conflits et qui vivent dans des Camps des déplacés. Pour cette structure, une nouvelle initiative adaptée consiste à doter la RDC, dès maintenant, des tribunaux spécifiques avec comme vocation majeure de juger les criminels dont les forfaits ont été soigneusement documentés à l’aide de rapports de divers provenance. C’est tout un paquet de mesures que l’ICEA annonce, dans un élan patriotique, pour des solutions durables.
‘’Le combat pour la dignité du Congo se jouant également sur le plan de l’imaginaire, nous tenons, en tant que membres de l’élite de la nation, à inverser l’image négative de notre pays entretenue par un discours complaisamment dévalorisant. Nous nous engageons dans cet ordre d’idées, à promouvoir le concept de Congo-Carrefour de la vie et à retravailler’’, rassure l’Institut Congolais des Etudes Avancées (ICEA), qui sollicite, aussi, un accompagnement du Gouvernement dans ses activités scientifiques pour poursuivre, courageusement, la bataille de la recherche du bien-être de tous. Le Ministre Gilbert Kabanda aura, manifestement, accompli sa mission puisqu’il tenait à mobiliser les acteurs majeurs de son secteur pour la cause de ses compatriotes, ceux-là qui, injustement, vivent dans la précarité, dans l’Est du pays. Il a eu à saluer la qualité du débat engagé lors du séminaire, témoignant de son engagement à promouvoir la vision de l’ICEA.
La Pros.
DECLARATION DES MEMBRES DE L’INSTITUT CONGOLAIS DES ETUDES AVANCEES A L’ISSUE DU SEMINAIRE DE FORMATION ET D’INFORMATION TENU DU 16 AU 18 OCTOBRE 2024 A KINSHASA
Nous, participants, après avoir examiné en profondeur, les défis, les enjeux et les opportunités liées à la situation actuelle de notre pays dans sa partie Est et celle de la région des Grands lacs en général, adressons aux instances décisionnelles et délibératives concernées par cette crise, le Président de la République, le gouvernement, le parlement, les forces de sécurité, la communauté scientifique, les humanitaires, la Communauté internationale et les Congolais dans leur ensemble, les recommandations suivantes :
1.Nous-mêmes, nous engageons à poursuivre dans le cadre de l’ICEA, l’effort intellectuel tendant à identifier les racines lointaines des postures de nature idéologique ou religieuse ayant conduit à légitimer les pratiques d’humiliation et de dépersonnalisation de peuples de la RDC. Et nous engageons concomitamment à proposer de remédiation.
2.Nous appelons à une augmentation immédiate de moyens militaires pour lutter contre la coalition M23-AFC-RDF et contre les groupes armés qui endeuillent quotidiennement les populations du Congo oriental tout en s’adonnant au pillage de ressources.
3.Nous demandons une mobilisation à plus de ressources pour fournir une aide humanitaire immédiate et soutenue en faveur des personnes en situation de détresse ayant fui les zones de conflits et qui vivent dans des Camps des déplacés.
4.Nous appelons à une intensification des efforts de paix et de stabilisation sans lesquels aucun plan de développement n’est envisageable.
5.Nous appelons à la mise en place de tribunaux spécifiques d’initiative congolaise pour juger les criminels dont les forfaits ont été soigneusement documentés à l’aide de rapports de divers provenance et nous demandons en même temps que soit réellement appliqué les dispositions arrêtées pour réintégrer dans la nation ceux de nos jeunes qui ont renoncé à l’action violente contre l’Etat et contre les populations civiles.
6.Nous soulignons l’importance de promouvoir des lois et toute initiative visant à décourager les pillages de nos ressources dans un contexte où pullulent des acteurs nationaux et internationaux qui déstabilisent nos régions pour accéder à vil prix à nos ressources stratégiques en forçant au passage les populations à abandonner leurs terres.
7.Le combat pour la dignité du Congo se jouant également sur le plan de l’imaginaire, nous tenons, en tant que membres de l’élite de la nation, à inverser l’image négative de notre pays entretenue par un discours complaisamment dévalorisant. Nous nous engageons dans cet ordre d’idées, à promouvoir le concept de Congo-Carrefour de la vie et à retravailler.
8.Enfin, nous sollicitons de notre gouvernement un appui conséquent pour aider l’ICEA à pérenniser la démarche intellectuelle engagée à l’occasion de ce séminaire.
En conclusion, nous remercions très sincèrement Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo pour l’attention et l’appui accordés pour la tenue de ce séminaire. Nous saluons avec reconnaissance l’accompagnement que le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga a bien voulu nous assurer pour la tenue de ce séminaire. Nous sommes convaincus que cette rencontre de portée internationale ouvre une nouvelle ère de coopération universitaire et d’action concertée pour résoudre la crise du Congo.
Fait à Kinshasa, le 18/10/2024
Pour les participants.
Prof Emmanuel Mateso Locha.
Co-fondateur de l’Institut Congolais des Études Avancées, ICEA