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“Goma sous la terreur : les populations forcées au stade par le M23, ce mouvement sanguinaire soutenu par le Rwanda”

(Par Ambassadeur Jean Thierry Monsenepwo)

Le 6 février, le cœur de Goma a été une nouvelle fois meurtri. Les rues, habituellement animées par le va-et-vient des commerçants et des enfants, étaient désertes, figées dans un silence lourd de peur et de désespoir. Sous la menace des armes, les populations ont été contraintes de fermer leurs boutiques, d’abandonner leurs champs, de laisser derrière eux leurs familles et leurs rêves, pour se rendre au stade de la ville. Ce témoignage glaçant a été rapporté au journal jeune Afrique, par une dame habitante de Goma. Pourquoi ? Pour participer à une mascarade orchestrée par le M23, ce mouvement terroriste qui, sous le masque d’une prétendue légitimité, cache un visage hideux : celui de la terreur, du sang et de la manipulation.

Le M23, un groupe armé soutenu et financé par le Rwanda, a une nouvelle fois montré son vrai visage : celui d’un oppresseur qui ne connaît que la langue de la violence et de l’intimidation. Hier, ce n’était pas un meeting, mais une mise en scène forcée, une tentative désespérée de faire croire au monde que les populations de Goma soutiennent ce mouvement. Mais comment pourraient-elles soutenir ceux qui les ont massacrées, violées, déplacées et humiliées ? Comment pourraient-elles aimer ceux qui leur ont volé leur dignité, leur paix et leur avenir ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon un rapport des Nations Unies, plus de 3 000 civils ont été tués par le M23. Trois mille vies arrachées, trois mille familles brisées, trois mille cris étouffés dans l’indifférence quasi-générale d’une communauté internationale coupable et comptable. Ces chiffres ne sont pas que des statistiques ; ce sont des pères, des mères, des enfants, des frères et des sœurs dont les rêves ont été réduits en cendres. Ce sont des villages entiers réduits au silence, des communautés entières plongées dans un deuil sans fin.

Et pourtant, hier, le M23 a osé. Il a osé forcer les survivants de ses massacres à se rassembler dans un stade, comme pour célébrer leur propre soumission. Il a osé leur faire croire que leur présence était un signe de soutien, alors qu’elle n’était que le fruit de la peur et de la coercition. Il a osé jouer la comédie de la légitimité, alors que ses mains sont encore tachées du sang des innocents.

Mais nous, Congolais, nous savons la vérité. Nous savons que le M23 n’est pas un mouvement de libération, mais un instrument de destruction. Nous savons qu’il est le bras armé d’intérêts étrangers qui cherchent à déstabiliser notre pays pour piller ses richesses. Nous savons que derrière chaque sourire forcé, chaque applaudissement contraint, se cache une âme brisée, un cœur qui saigne, un esprit qui refuse de se soumettre.

Aujourd’hui, nous disons : assez ! Assez de ces mensonges, assez de ces violences, assez de ces manipulations. Les populations de Goma ne sont pas dupes. Elles savent que le M23 est un ennemi, pas un ami. Elles savent que ce mouvement ne représente rien d’autre que la mort et la destruction. Et elles savent que leur véritable combat est celui de la paix, de la justice et de la liberté.

Nous appelons la communauté internationale à ne pas se laisser berner par les manœuvres du M23. Nous demandons que les Nations Unies, l’Union Africaine et toutes les organisations de défense des droits de l’homme prennent des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité. Nous exigeons que les responsables de ces crimes soient traduits en justice et que les forces étrangères soutenant ce mouvement soient tenues pour responsables.

Aux populations de Goma, nous disons : vous n’êtes pas seules. Votre courage, votre résilience et votre dignité sont une inspiration pour nous tous. Continuez à résister, continuez à croire en un avenir meilleur. Car un jour, cette nuit de terreur prendra fin, et le soleil de la paix se lèvera à nouveau sur notre pays.

 

“Goma sous la terreur : les populations forcées au stade par le M23, ce mouvement sanguinaire soutenu par le Rwanda”
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‘’La situation est terrible pour la population civile en RDC’’ONU-GENEVE : Bintou Keïta préoccupée par le mode d’opération du M23

‘’Au nom de quoi ? Pour moi, une vie est une vie. Au nom de quoi la violence est utilisée pas une fois, pas un mois, pas deux mois, mais des années, des années et des années. Au nom de quoi ? Une vie est une vie’’. Ras-le-bol pour la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies et Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keïta, qui a manifesté à travers ces mots, sa profonde préoccupation en rapport avec la situation sécuritaire dégradante dans l’Est de la République Démocratique du Congo, particulièrement dans la ville de Goma. Elle a pris part à la Session extraordinaire du Secrétariat du Conseil des droits de l’homme de l’ONU tenue vendredi 7 février à Genève en Suisse, session à laquelle le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya y a représenté la RDC.

Devant le micro d’ONU Info-Genève, Bintou Keïta a fait le point sur les atrocités et les violations des droits de l’homme et des droits humanitaires qui perturbent la quiétude des populations civiles dans l’Est du pays.

“Les traumatismes qui sont générés pour des générations, ne sont pas acceptables. Les séquelles ne sont pas acceptables. La situation, elle est terrible, elle est terrible pour la population civile dans la mesure où, comme je l’ai dit, il y a eu beaucoup de morts durant les combats. Beaucoup de corps en décomposition, des hôpitaux qui sont débordés, des médecins qui doivent faire leur travail dans des conditions absolument pas possibles. Et en même temps, des gens qui se cachent et qui demandent d’être protégés, d’être extraits des endroits où ils sont pour aller dans des lieux plus sécurisés. Et c’est extrêmement compliqué parce qu’il y a une prise de contrôle de la ville de Goma, avec une administration qui est en train de se mettre en place”, a déclaré la Cheffe de la MONUSCO avec un ton désemparé au regard de la détérioration de la situation sécuritaire en RDC.

Son inquiétude s’appesantie sur les dernières manifestations organisées dans la ville de Goma, réunissant toute la population pour un meeting dans un stade où le M23 a présenté la mise en place d’une administration provinciale. Encore là, une entrave à la liberté car, plusieurs sources ont rapporté le caractère obligatoire imposé par ce mouvement terroriste à tout citoyen de prendre part à ce meeting au risque de subir la rigueur dictée par lui. La volonté délibérée du M23 à installer une administration dans la province du Nord-Kivu constitue une violation de l’intégrité territoriale de la RDC ainsi que de sa souveraineté’’, a déploré Bintou Keïta.

‘’Les dernières nouvelles, c’est que le M23 a appelé toute la population gomatracienne d’aller dans un stade pour leur présenter la mise en place d’un nouveau gouverneur, gouverneur adjoint, un maire et des administrateurs de territoire. Donc vraiment, il y a une volonté de s’installer dans une durée qui pose problème par rapport à la souveraineté de la République Démocratique du Congo et le respect de l’intégrité de ce pays’’, a fustigé Bintou Keïta.

Il sied de noter que la RDC connait, depuis plusieurs semaines, l’un des moments les plus sombres de son histoire dans cette guerre qui prend une allure éternelle, au moment où le pays a commencé à prendre un nouvel essor grâce aux efforts soutenus du Président de la République Félix Tshisekedi. Des atrocités soudaines qui traduisent le désir macabre de l’ennemi du Congo pour le pillage de ses minerais poinçonnés de sang, sang de l’agression rwandaise sur les populations civiles de l’Est de pays.

César Nkangulu

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Face à l’invasion du Rwanda : Les Diplomates de la RDC soutiennent la détermination de Félix Tshisekedi

Dans un contexte de guerre d’agression dans l’est, entretenue par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/M23, les membres du corps des diplomates de la RD Congo accrédités auprès des puissances étrangères réaffirment leur soutien au Président de la République, Commandant Suprême des Forces armées, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. A travers un message signé par François Balumene Nkuna, ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire de la RDC en Chine, ce collectif des représentants du Chef de l’Etat dans les différentes ambassades congolaises dans le monde, a également salué la bravoure avec laquelle les FARDC, appuyés par les volontaires patriotes Wazalendo, défendent l’intégrité territoriale de la Nation congolaise, tout en dénonçant ce conflit armé injuste lui imposé par Kigali.

MESSAGE DE SOUTIEN DES MEMBRES DU CORPS DES DIPLOMATES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Nous, Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République Démocratique du Congo accrédités auprès des plusieurs puissances étrangères, Ambassadeurs de la République, sommes profondément soucieux de la situation gravissime d’insécurité généralisée dans la partie orientale de notre pays causée par l’agression injustifiée du Rwanda depuis plus de trente ans.

Eu égard à notre position de représentants personnels du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, représentants du Gouvernement et du Peuple Congolais dans plusieurs Etats, Ambassadeurs de la République, nous réaffirmons notre engagement indéfectible et notre soutien inconditionnel au Commandant Suprême des FARDC, Son Excellence Félix Antoine Tshisekdi Tshilombo, aux vaillants hommes des troupes des FARDC et aux intrépides Volontaires pour la Défense de la Patrie, les Wazalendo pour leur engagement résolu à défendre à tout prix l’intégrité territoriale de notre Cher Pays, la République Démocratique du Congo.

Kinshasa, le 06/02/2025

Le porte-parole

Ambassadeur François Balumene Nkuna

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Mobilisation patriotique, De Lisala à Bongandanga : Guy Loando réaffirme son soutien aux côtés du Chef de l’Etat et des FARDC

De Lisala à Bongandanga, le Ministre d’Etat Maître Guy Loando Mboyo, fidèle à son engagement républicain, s’est placé en première ligne de la mobilisation nationale. Au cœur de son message, la mise en œuvre de l’appel solennel de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’État, exhortant les Congolais à la solidarité, à l’unité et à la mobilisation générale face à l’agression rwandaise menée par le groupe terroriste AFC/M23.

Dans le cadre de ses responsabilités gouvernementales, le Ministre d’Etat Maître Guy Loando Mboyo a rappelé que le développement et l’aménagement du territoire sont des leviers stratégiques pour renforcer la résilience de la Nation. Cependant, en cette période critique, il a surtout insisté sur le devoir citoyen de chaque Congolais à défendre la patrie. Il a également rendu un hommage appuyé au courage et à la détermination des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), véritables remparts de la souveraineté nationale.

Solidarité, unité et service à la Nation : tels sont les maîtres-mots de cette mobilisation, car défendre la patrie est un devoir sacré. Le Ministre d’Etat Maître Guy Loando Mboyo, en parfaite harmonie avec la vision du Chef de l’État, demeure convaincu que seule l’unité nationale permettra de surmonter cette épreuve et de garantir l’intégrité du territoire national.

La Pros.

Mobilisation patriotique, De Lisala à Bongandanga : Guy Loando réaffirme son soutien aux côtés du Chef de l’Etat et des FARDC
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Kinshasa : l’Abbé Jean-Martin du Diocèse de Butembo-Beni satisfait du déroulement de son stage professionnel au sein de Caritas Congo Asbl

Dans une interview accordée récemment à caritasdev.cd, Mr l’Abbé Jean-Martin Bwambale, offre un aperçu de son stage professionnel au sein de Caritas Congo Asbl.  De la théorie à la pratique, l’Abbé grâce à ce stage, a acquis des compétences professionnelles le projetant dans une vision plus claire de ses perspectives futures.

Keren Lulu : Voudriez-vous vous présenter brièvement ?

Abbé jean-Martin BWAMBALE : Je suis l’Abbé Jean-Martin BWAMBALE KAZI, prêtre du diocèse de Butembo-Beni, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ordonné depuis le 26 janvier 2012 (13ans), j’ai œuvré comme vicaire à la Paroisse Regina Caeli de Lukanga à environs 36km au Sud-Est de la ville de Butembo pendant six (6) mois ; ensuite comme formateur au Petit Séminaire Tumaini Letu de Musienene à 17km au Sud de la ville de Butembo pendant huit (8) ans. A partir de 2020, j’ai entamé des études en Sciences et Techniques de Développement à l’Institut facultaire de Développement (IFAD) de Kinshasa, devenu Université Omnia Omnibus de Kinshasa. J’ai obtenu en 2024, un diplôme de Licence (Ancien système) en Gestion des projets. C’est ainsi, et par ricochet, que je me retrouve à la Caritas Congo Asbl pour un stage professionnel, avant de me lancer dans la vie professionnelle.

Keren Lulu : Combien de temps de stage avez-vous passé au sein de Caritas Congo Asbl et quels en était l’objectif principal ?

Abbé jean-Martin BWAMBALE : J’ai passé six (6) mois de stage professionnel au sein de la Caritas Congo Asbl, dont le deadline a été atteint depuis le 15 janvier 2025.

L’objectif principal de ce stage a été celui d’éprouver les acquis académiques qui sont généralement théoriques, à la pratique professionnelle ; dont l’expertise des différents Project Managers (PM) côtoyés et la mise en situation face aux contraintes et aux variables inhérentes à la gestion des projets, devraient me permettre de perfectionner mes connaissances et compétences de néophyte.

Keren Lulu : Quels sont les Services et Cellules que vous avez parcourus ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : J’ai parcouru tous les services que renferme la Caritas Congo Asbl ; entre autre : le Service de Promotion du Développement (SPD), par lequel j’avais commencé ; le Service de Promotion de la Santé (SPS) ; le Service de Promotion de Solidarité et du Partage (SPSP). J’ai aussi fréquenté les cellules d’appui telles que la Cellule des Finances ; Juridique et Administrative ; Logistique et Informatique ; d’Audit Interne et la Cellule de Passation des Marchés.

Keren Lulu : Quelle est votre impression générale durant votre passage à Caritas ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : Mon impression Générale est très Bonne. Il n’est nul doute que la doctrine sociale de l’Eglise s’exprime à travers les œuvres de la Caritas Congo Asbl. J’ai apprécié l’expertise éprouvée des mentors que j’ai côtoyés. J’ai apprécié la discipline et la rigueur intégrale. J’ai aimé le cadre de travail favorable et écologique. Le sens ecclésial et l’éthique chrétienne divulguée à travers des exercices réguliers de piété sont des éléments qui m’ont également touché. J’ai bien aussi apprécié la fraternité et la collégialité qui anime profondément les acteurs de développement intégral qui visent le bien être des plus vulnérables.

Keren Lulu : Quels ont été les points forts de votre stage ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : Les points forts de mon stage ont plus été expérimentés lors du travail en équipes de projet. Ce travail consistait à de réponse aux Appels à manifestation d’Intérêt (AMI), la constitution des notes conceptuelles et la soumission des ProDoc (Dossier projet). Il est mêlé à la fois de stress et de concentration sans lesquels la synergie d’idées serait infructueuse et la production d’un travail de qualité serait désuète. Cela a été un cadre de grand apprentissage et de grandes découvertes.

J’ai malheureusement raté des occasions de descentes sur le terrain qui ajouteraient certainement des ingrédients supplémentaires à cette marinade, grâce à la rencontre avec les bénéficiaires et les besoins de réponses propres aux communautés.

Keren Lulu : Quel impact a eu ce stage sur vos compétences personnelles et vos fonctions dans votre Diocèse de Butembo-Beni ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : Le stage a eu plus d’impact direct sur mes compétences personnelles et ne pourra en avoir sur mes fonctions diocésaines qu’en différé. En effet, face au tandem « théorie-action » de mes connaissances, je n’étais au début de mon stage que dans un aspect ; celui des théories sur le développement, sur les projets, sur la gestion du cycle de vie d’un projet, sur le mécanisme de financement des projets, sur la gestion des risques, sur le suivi et évaluation des projets, sur le plaidoyer, sur la gestion financière, la gestion des ressources humaines, les audits, la passation des marchés, etc. J’en avais plus des explications que des épreuves. Mais grâce à ce stage, j’en ai palpé du doigt les méandres, ainsi que les politiques ; bien plus les tenants et les aboutissants. J’ai été confronté à des casuistiques dont on attendait nécessairement des réponses. J’ai été de ce fait mis en situation pour être à la fois acteur et témoin, bénéficiaire et demandeur, maitre et apprenant. Il n’y a pas assez de mots pour l’exprimer, je pense !

Je suis convaincu que ma vie professionnelle en sera aussi impactée sans oser décevoir qui que ce soit.

Keren Lulu : Auriez-vous un message particulier à ajouter que nous n'aurions pas abordé durant notre entretien ?

Abbé Jean-Martin BWAMBALE : En guise de dernier message, je voudrais par ce biais, réitérer mes remerciements de prime abord à Dieu, maitre des temps et des circonstances ; à mon évêque Mgr Sikuli Paluku Melchisédech pour sa sollicitude paternelle. Mes remerciements s’adressent également à l’Abbé Edouard MAKIMBA, Secrétaire exécutif de la Caritas Congo Asbl pour la faveur accordée de mon stage au sein de la Caritas et à mes différents mentors rencontrés dont les marques resteront gravées de façon indélébiles.

(Avec Caritesdev.cd)

Kinshasa : l’Abbé Jean-Martin du Diocèse de Butembo-Beni satisfait du déroulement de son stage professionnel au sein de Caritas Congo Asbl
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