Ce jeudi 14 septembre 2023, le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a lancé, à la Maison des élections située sur 54, avenue Kolwezi à Gombe, la session de formation de renforcement des capacités dans les matières électorales. Pendant trois jours, les experts électoraux de la CENI vont outiller l’équipe technique de la Maison des élections sur les missions et les approches pour son fonctionnement optimal. Au bout du compte, les bénéficiaires de cette formation devront maitriser les contours du cycle électoral et produire les outils techniques pour assurer la communication et la sensibilisation sur le déroulement du processus en cours.
Dans son mot de circonstance, le Rapporteur Adjoint de la CENI est revenu sur la mission essentielle de la Maison des élections, mettant un accent particulier sur les atouts de son personnel. « Il est important d’indiquer que la Maison des élections est, au vrai sens du mot, un espace pour la promotion de la démocratie. Raison pour laquelle, elle est ouverte pour recevoir toutes les parties prenantes voulant recueillir les bonnes informations sur l’organisation des élections dans notre pays. De ce fait, il s’avère impérieux que les gens qui y travaillent soient suffisamment outillés pour accomplir convenablement la tâche qui leur incombe. C’est-à-dire ils doivent maitriser les questions électorales, avoir une connaissance approfondie de la loi organique et les informations actualisées sur l’évolution du processus en cours », a indiqué Paul Muhindo.
Avant de conclure : « Cet atelier est initié par le deuxième Vice-président, Didi MANARA LINGA, pour la mise à jour de l’équipe qui y travaille de manière à bien informer et renseigner le public sur le travail qu’effectue la CENI. J’invite les participants à l’assiduité tout au long de cette formation afin d’assimiler les connaissances qui seront rendues disponibles pendant ces trois jours de formation ».
Ces ateliers de formation permettront aux bénéficiaires de : Connaître les missions et les approches de la Maison des Elections ; Comprendre les contours du cycle électoral ; produire les outils techniques pour assurer la communication et la sensibilisation ; Acquérir les outils pour faire le reporting et des rapports thématiques en relation avec le processus électoral ; Maîtriser les compétences à faire valoir pour la mobilisation sociale et la communication des électeurs.
Les organisateurs veulent à ce qu’à la fin de cette formation, l'équipe technique maîtrise les missions et les approches de la Maison des Elections ; l’équipe technique dispose d’une méthodologie appropriée pour faire l’analyse du cycle électoral et comprendre le rôle des acteurs du processus électoral ; L’équipe technique se constitue en un corps des personnes ressources dotées d'aptitudes techniques ; l’équipe technique élabore des rapports d'activités incluant l'évaluation... ; l’équipe technique assure la gestion journalière ;Les personnes ressources élaborent des guides et supports de sensibilisation.
La Pros.
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Dans le cadre de la réforme de la police nationale congolaise (PNC), l’inspection Générale de la PNC, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, organise la formation de la 5ème promotion des inspecteurs de l’inspection Générale de la Police Nationale Congolaise. Pour l’occasion, Patience Mushid Yav, Inspecteur Général de la PNC, a appelé les policiers retenus à plus d’assiduité, de discipline et d’abnégation lors de la formation. La cérémonie du lancement a eu lieu le lundi 18 septembre 2023 dans la salle du Ministère des Affaires Etrangères, en présence de Norbert Yambayamba, Directeur de Cabinet du Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ainsi que plusieurs autres invités.
Dans son discours, Patience Mushid Yav a indiqué que cette séance de formation, qui constitue la 5ème formation des inspecteurs, s’étendra sur un délai de trois mois sous sa propre supervision.
A l’en croire, ladite formation sera donnée par une panoplie de formateurs issus des excellentes institutions de l’Etat, sans oublier les partenaires technique et financier, partie prenante de la réforme de la police en RDC en l’occurrence : la MONUSCO, l’Union Européenne et le PNUD.
Pour cette première promotion sous son commandement, l’Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise veut apporter la rigueur, doter aux inspecteurs une capacité administrative et opérationnelle mais aussi faire appliquer les règlements, les directives et les instructions du gouvernement. ‘’Et surtout faciliter notre population à porter plaintes à l’inspection générale de la PNC afin de rééduquer de nouveau nos policiers’’, a ajouté l’inspecteur Général.
D’après lui, cette promotion ‘‘va nous aider à compléter la présence des antennes de l’Inspection Générale sur toute l’étendue de la RDC.
C’est dans ce contexte qu’il a exhorté aux apprenants venus de quatre coins du pays de faire preuve de discipline, d’assiduité et surtout d’abnégation pour bien assimiler toutes les matières contenues dans ce gros programme afin d’être à hauteur des tâches qui seront les leurs dans l’exercice de leurs fonctions en tant qu’inspecteur de police et ce, dans un plus proche avenir.
Le Général a, par ailleurs, rappelé que la mission principale de l’inspection générale de la police nationale congolaise consiste à veiller à l’application stricte des lois et règlements de politique phare des personnels de la police nationale et les instructions relatives au bon fonctionnement de celle-ci.
Ainsi, selon lui, l’accomplissement de ladite mission requière la mise en œuvre de quatre mécanismes, à savoir : le contrôle, l’audite, l’enquête et l’évaluation.
De son côté, Norbert Yambayamba, directeur de cabinet du Vice-premier ministre, Ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières s’est dit personnellement préoccupé par la bonne marche de la Police Nationale Congolaise où l'Inspection Générale est l'œil et l'oreille du Gouvernement pour la bonne gouvernance sécuritaire et administrative.
Car, d’après lui, elle est appelée à veiller à ce que chaque policier puisse appliquer strictement des lois et règlements de la République, les directives et instructions relatives au bon fonctionnement de la police nationale, levier par excellence de la réforme chèrement acquise.
C’est ainsi qu’il a imploré l’inspecteur Général de conduire cette session de formation de son personnel technique avec beaucoup de rigueur pour doter le pays d'un personnel exemplaire, efficace et consciencieux , responsable dans l'exercice de ses fonctions. Et de l'encadrer dans l'exécution de ses tâches, celles de servir le pays avec dévouement, loyauté et dignité. ‘’Vous êtes sans Ignorer que la redevabilité de la police est l'une des responsabilités dévolues à votre institution’’, a-t-il insisté.
Aux apprenants, il a rappelé qu’ils intègrent un corps d'élite qui exerce un sacerdoce, un métier noble qui leur fera honneur. A cet effet, ‘’ J'en appelle à votre conscience afin de faire votre la devise de l'Inspection Générale de la PNC que je cite : Fermeté, l’Intégrité et l’Impartialité’’.
‘’Le Gouvernement de la République attend de vous, des actions concrètes et idoines pour la matérialisation de la réforme dans tous ses aspects’’, a-t-il conclu.
Les deux personnalités ont profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, commandant suprême des forces armées de la RDC, qui ne ménage aucun effort pour que la RDC soit réellement un Etat de droit et que la police soit réellement professionnelle et respectueuse des droits fondamentaux de liberté publique.
Mais aussi au vice Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières qui a facilité la tenue de cette formation qui s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale du Gouvernement Congolais avec les partenaires techniques et financiers, partie prenante de la réforme de la police en RDC.
Nelly Somba
Rappelé à Kinshasa après les évènements tragiques survenus dans la ville de Goma, causant mort d’hommes, le Général-major Constant Ndima, gouverneur militaire du Nord-Kivu est remplacé par son adjoint, le général-major Peter Cirimwani. Ce dernier assumera désormais le rôle de gouverneur intérimaire, a précisé une circulaire du ministère de la défense publié le samedi 16 septembre récent.
Le général-major Peter Cirimwami remplace donc Constant Ndima à la tête de la province du Nord-Kivu. Ce dernier est à Kinshasa depuis les événements malheureux survenus à Goma, le 30 août dernier, où les éléments de la garde républicaine ont tiré sur la population, faisant 51 morts. Selon le porte-parole du gouvernement, il a été rappelé à Kinshasa pour raison de ‘’consultation’’.
Même au commandement des opérations militaires dans cette partie de la RD. Congo en proie à la guerre d’agression rwandaise, c’est toujours lui, le général Peter qui récupère les arcanes. En attendant, aucun sort n’est jusque-là connu pour le désormais ancien gouverneur du Nord-Kivu.
Fidel Songo
Peter Kazadi, le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, est arrivé, ce lundi 18 septembre 2023 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Il s'agit, selon lui, d'une mission d'itinérance à l'intérieur du pays. Le patron de la territoriale est rentré dans la zone orientale du pays pour la mise en œuvre complète des engagements pris par le gouvernement à travers la commission ministérielle qui a été dépêchée sur place au lendemain des événements malheureux survenus sur la ville en date du 30 août 2023 à la suite des manifestations anti MONUSCO.
Après la descente dernièrement de la délégation gouvernementale, il a été décidé, entre autres, que le gouvernement devrait prendre en charge les obsèques des victimes des bavures des hommes en uniformes.
Sur place, à son arrivée, le VPM de l’intérieur s’est rendu sur le lieu où les corps des victimes des événements de 30 août étaient exposés avant l’inhumation, pour des hommages officiels.
Lors de la récente mission à Goma, avec une délégation gouvernementale, le VPM Peter Kazadi avait notamment annoncé l'arrestation de quelques officiers de l'armée qui sont devant le tribunal militaire de garnison de Goma, deux autres suspendus et rappelés à Kinshasa pour le rôle joué dans la répression de la manifestation d'une secte mystico religieuse du Nord-Kivu. Le gouverneur militaire, le général Constant Ndima était rappelé à Kinshasa pour consultation.
Ce dernier, aux dernières nouvelles, a été remplacé au poste de Gouverneur et du commandant des opérations militaires dans le Nord-Kivu.
Fidel Songo
Le professeur Mpoy Kamulayi, Coordonnateur de l’Asbl RAREC, interpelle la population congolaise à prendre conscience lors du choix des candidats aux élections législatives et présidentielle. Selon lui, la population doit choisir les candidats en fonction de leur profil, de leur expérience et des choses qu’ils ont réalisées dans le passé et non en fonction de promesses creuses. C’était au cours de la 3ème journée scientifique de la série 2023 des conférences annuelles de RAREC, le jeudi 14 septembre 2023, dans la salle Boka du CEPAS à Kinshasa-Gombe.
Comme pour circonscrire le cadre, le prof Mpoy a fait savoir que le colloque tenu se voulait un parloir d’analyses sur le processus électoral en RDC, en vue de présenter des défis à relever. « Le premier défi, est celui de la confiance que le peuple semble ne pas avoir dans le déroulement de ce processus. Il y a encore certaines questions qui se posent malgré le discours de Denis Kadima, Président de la CENI, à l’occasion de la convocation de l’élection présidentielle en disant : cette date, est-ce qu’elle sera réellement tenue ? », a expliqué le professeur.
Le professeur a peint un tableau sombre des réalisations des gouvernants. Il estime alors que les gouvernants ont déçu la population, à qui il a rappelé, encore cette-fois, son rôle dans une nation comme celle-ci. « Le Gouvernants qui nous ont déçus, qui nous ont dirigés jusqu’à présent, ont failli à leurs tâches. C’est pourquoi le pays est comme-ça aujourd’hui », a-t-il souligné, tout en demandant à la population de se rassurer que les opérations électorales vont se passer conformément à ce que dit la loi, ‘’afin de sectionner les mauvais dirigeants’’.
Pour finir, il a rappelé le message du professeur Ndjoli, axé sur le rôle du leadership communautaire. « Le professeur Ndjoli a défini le leader communautaire comme celui qui ne se préoccupe pas de ses intérêts mais qui se préoccupe d’influencer la communauté dans laquelle elle vie et de manière à mobiliser tous les membres de cette communauté pour défendre les intérêts communs. Ensuite, il a cité les trois principales causes d’épanouissement du leadership communautaire à savoir : les séquelles de l’héritage colonial ; l’omniprésence du politique et la désintégration du peuple », a rappelé le professeur Mpoy Kamuleta.
Il sied de signaler que cette conférence a porté sur le thème « Le processus électoral en cours en RDC à la lumière des élections récentes au Zimbabwe et au Gabon : Analyse anticipative pour révolutionner positivement de la Démocratie congolaise ».
Hénoc Akano
Vendredi 15 septembre 2023 dernier, le député national Eric Ngalula, a déposé au bureau de courrier de l’Assemblée nationale à l’occasion de la rentrée parlementaire de septembre, une interpellation adressée à la ministre des Mines. L’élu du peuple reproche à la ministre d’avoir violé le code minier.
Pour le député Eric Ngalula, la ministre des Mines a signé un arrêté en violation flagrante du code minier en conditionnant la vente des produits par la société SACIM, installée à Tshibwe dans le Kasaï Oriental.
«J'ai déposé à ce jour, une interpellation adressée à la ministre des Mines concernant son arrêté N°00049 qui conditionne, en violation du code minier, la vente des produits miniers de la SACIM, la société Anhui Congo d'investissement minier installée à Tshibwe dans la province du Kasaï Oriental. L'article 85 du code minier donne la liberté totale aux sociétés qui extraient les minerais de vendre en toute liberté les produits qu'ils produisent. …», a informé Éric Ngalula.
Le député national souhaite que la ministre de tutelle, Mme Antoinette Samba puisse retirer ou modifier ledit arrêté. «...Nous demandons simplement qu'elle puisse modifier parce que cette société est la seule aujourd'hui qui emploie plus d'un millier des travailleurs au Kasaï-Oriental. Donc, le faite que ça continue comme ça, on vend à 14 dollars sur place avec des ventes arrangées alors qu'à la bourse mondiale la vente est de 24 dollars américains. Donc, vous voyez qu'il y a une différence de 10$, nous demandons simplement qu'elle puisse modifier cet arrêté ou l'annuler. Bref, qu'on puisse laisser à la SACIM la liberté de vendre son produit comme elle veut, à son rythme », a-t-il insisté.
Grâce Daro
A peine rentrés pour la session de septembre consacrée essentiellement à l’examen du projet de Budget pour l’exercice 2024, les députés pourraient se trouver dans l’obligation de ne pas aller jusqu’au bout. Au cours de ladite session, la chambre basse du Parlement doit également passer au peigne fin la loi de reddition des comptes pour l’exercice 2022.
Selon le rapporteur de l’Assemblée nationale, Joseph Lembi Libula, la conférence des présidents a décidé notamment de l'arrêt de la session ordinaire pour le mois de novembre prochain afin de permettre aux députés nationaux de se préparer pour les élections législatives et présidentielle.
Et d’expliquer : « Ce qu'il faut retenir de cette rencontre est que pour cette session qui est d'ailleurs la dernière de cette législature, le calendrier des travaux sera écourté par rapport aux élections qui se tiendront le 20 décembre de cette année. Nous avons donné priorité à certaines matières, entre autres, la reddition des comptes, le budget de la République pour l'exercice 2024 et quelques projets de ratification. Les échanges ont été fructueux et tous étions d'accord pour l'adoption de ce calendrier de manière plus pratique. La séance plénière de ce mercredi 20 septembre est consacrée à l'adoption de ce calendrier et le vendredi 22 septembre, il y aura une autre plénière sur la reddition des comptes, exercice 2022 ».
Le projet du budget du gouvernement est axé essentiellement sur la sécurité, la gratuité de l'enseignement primaire, la gratuité de la maternité et le programme du développement de 145 territoires.
Consultations avec les partis politiques
Entretemps, le rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya, préconise des concertations minutieuses avec les acteurs du cycle électoral en cours en République Démocratique du Congo.
À l’en croire, cette option idéologique sera axée sur la présentation du cadre légal et règlementaire de la publication des listes provisoires des électeurs. Et d’ajouter : «Dans sa logique de maintenir les échanges permanents avec les parties prenantes au processus électoral, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est heureuse de vous convier au cadre de concertation qui aura comme thématique, la présentation du cadre légal et règlementaire de la publication des listes provisoires des électeurs et les bureaux de vote », a-t-elle indiqué avant de poursuivre sur la présentation du cadre légal de l’accréditation des observateurs, des témoins et des médias, mais aussi la présentation du dispositif électronique de vote.
Ce programme se présente de la manière suivante : mercredi 20 septembre 2023, cadre de concertation avec les partis et regroupements politiques, jeudi 21 septembre 2023, cadre de concertation avec la société civile, vendredi 22 septembre 2023, cadre de concertation avec les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap et les peuples autochtones.
La journée de mardi 19 septembre a été consacrée à la récupération des invitations au siège de la CENI.
Emma Muntu
L’Assemblée nationale a examiné et adopté à l’unanimité le projet de calendrier de la session ordinaire de septembre 2023. Ledit projet a été présenté par le rapporteur du bureau de la Chambre basse du Parlement, Joseph Lembi Libula. C’était au cours de cette plénière de mercredi 20 septembre. Deux points ont figuré à l’ordre du jour: l'adoption de l'ordre du jour à proprement parler et l’examen ainsi que adoption du projet de calendrier de la session ordinaire de septembre 2023.
« Après l'ouverture de notre session de vendredi 15 septembre 2023, la conférence des Présidents s'est réunie lundi 18 septembre dernier pour établir le projet de calendrier de nos travaux. Ce, en vertu de l'article 60, alinéa 4, du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Me référant à l'alinéa 5 du même article, je soumets à présent ce projet de calendrier à votre délibération en vue de son adoption. Comme vous l'avez constaté lors de la lecture, le projet de calendrier comprend deux grandes rubriques. La première porte sur les matières non législatives tandis que la deuxième, législatives », a déclaré Christophe Mboso N’kodia Pwanga.
A propos du calendrier de cette session, Christophe Mboso a tenu à préciser ce qui suit : « Ce calendrier reste ouvert à d’autres nouvelles matières non inscrites à l’ordre du jour. Les matières que contiennent ce calendrier seront programmées par le bureau…».
Hénoc Akano
Le Docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix, a reçu de la part d’une centaine de mamans, s’étant cotisées pour payer sa caution à la présidentielle. Si ce dernier n’a pas encore confirmé sa candidature, certains de ses partisans semblent déterminés à le pousser à le faire.
Le concerné n’a pas caché son émotion : «Je dis merci aux mamans ! Merci pour avoir pris de leur argent pour payer ma caution. Moi je connais ces mamans, pour avoir ne fût-ce qu’un dollar, il faut qu’elle fasse toute une journée. Si donc elles peuvent me donner ce dollar qui symbolise le travail de toute une journée, ma réponse, je la donnerai car la nuit porte conseil. Mais d’entrée de jeu, j’ai beaucoup de respect pour elles, pour leurs façons de faire. »
Comme réponse, il a déclaré vouloir prendre un peu de temps afin de répondre avec son cœur, comme l’ont fait les mamans en lui donnant le peu qu’elles avaient.
Par ailleurs, il a demandé à la presse de vulgariser les images pour mettre fin aux rumeurs : «Les gens qui disent que cet argent vient de l’étranger, je pense que c’est la honte qui leur fait dire ça car il y a même des images et ces mamans sont nombreuses. Je demanderai à la presse de vulgariser ces images qui montrent qu’au Congo, les gens sont conscients que tout est foutu, que seuls nous pouvons arranger les choses car le secours ne viendra pas de l’extérieur. »
Enfin, il a invité les hommes à emboîter le pas aux mamans car le changement arrive.
La Pros.
Après trois mois de vacances dans leurs fiefs électoraux, les parlementaires de la RDC sont retournés à l’hémicycle le vendredi 15 septembre, date à laquelle a été ouverte la session ordinaire de septembre 2023, dernière de cette mandature.
Prenant la parole, Modeste Bahati Lukwebo a prononcé son discours en insistant sur le caractère budgétaire de celle-ci.
Pour lui, il est primordial que le Gouvernement mette à la disposition du parlement le Budget afin que les élus du peuple aient le temps de l’examiner et y apporter des ajouts au besoin afin de permettre à l’exécutif de bien exécuter son programme.
L’occasion a été pour Modeste Bahati Lukwebo d’inviter l’exécutif à déposer la loi rectificative de finances afin de corriger les écarts budgétaires. «Pour rappel, le Budget du pouvoir central pour l'exercice 2023 était présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à 32.456,8 milliards de FC (16,1 milliards de dollars américains), soit un taux d'accroissement de 45,9% par rapport à la Loi de finances pour l'exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de francs congolais (10.7 milliards de dollars USD).
Force est de constater que, à mi-parcours, les résultats attendus n'ont pas été atteints. C’est ainsi que j'invite le Gouvernement à utiliser le mécanisme constitutionnel de dépôt de la Loi rectificative de finances pour corriger les écarts budgétaires, conformément à la Loi relative aux finances publiques. », a déclaré Modeste Bahati.
Pour éviter l'amenuisement continu du pouvoir d'achat de la population, il a demandé que le Budget 2024 soit adopté en tenant compte de la conjoncture économique dont les tendances inflationnistes auront sensiblement accru et le taux de change du franc congolais au-delà des prévisions face aux monnaies étrangères.
En effet, déplore Bahati Lukwebo, la situation sociale devient de plus en plus difficile, d’une part, le panier de la ménagère et, d’autre part, les autres secteurs essentiels de la vie nationale. Cette situation est impactée par les effets de l’inflation qui frappent de plein fouet l’économie nationale.
De ce fait, il recommande au Gouvernement de sélectionner certaines actions prioritaires, en vue d’améliorer le niveau de vie et rencontrer les attentes de la population.
Il a également invité le Gouvernement de la RDC à prendre en compte les recommandations formulées par le Sénat contenues dans le rapport des vacances parlementaires pour la période du 16 décembre 2022 au 14 mars 2023 pour rendre l’économie nationale plus résiliente notamment, en diversifiant ses sources de recettes.
Pour rappel, cette session va permettre aux deux chambres du parlement d’examiner et d’adopter le projet de Loi de finances de l’exercice 2024 et d’offrir ainsi au prochain Gouvernement les moyens nécessaires à la mise en œuvre des actions prioritaires.
Déborah Nitu
Allocution de l'Honorable Président du Senat à l’ occasion de l'ouverture de la session ordinaire de septembre 2023
Honorable Président de l'Assemblée nationale et estimé Cher Collègue,
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle,
Monsieur le Procureur General près la Cour Constitutionnelle,
Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation,
Monsieur le Procureur General près la Cour de Cassation,
Madame la Première Présidente du Conseil d'Etat,
Monsieur le Procureur General près le Conseil d'Etat,
Monsieur le Premier Président de la Cour des Comptes,
Monsieur le Procureur General près la Cour des Comptes,
Monsieur le Président de la Haute Cour Militaire,
Monsieur l'Auditeur General près la Haute Cour Militaire,
Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,
Messieurs les Présidents des Institutions d'Appui à la Démocratie,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques et Représentants des Organismes spécialisés du Système des Nations Unies et des Organisations internationales,
Mesdames et Messieurs les Membres des Bureaux de I' Assemblée nationale et du Senat,
Honorables Députes et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Monsieur le Directeur de Cabinet du Chef de l'Etat,
Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Supérieurs des Forces Armées et de la Police nationale Congolaise
Mesdames et Messieurs les Mandataires publics,
Monsieur le Président de I' Assemblée provinciale de Kinshasa,
Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa,
Monsieur le Bourgmestre de la Commune de Lingwala,
Messieurs les Représentants et Chefs des Confessions religieuses,
Mesdames et Messieurs du secteur prive et de la Société civile,
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs,
Conformément aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 82 du Règlement d'ordre intérieur du Sénat, j'ai l'honneur de procéder, ce jour, à l'ouverture de la session ordinaire de septembre 2023.
Permettez-moi avant toute chose de m'acquitter au nom de tous les sénateurs et au mien propre du devoir de civilité en saluant de tout cœur tous nos invités présents dans cet hémicycle.
Votre présence, témoigne de la considération et du soutien que vous portez à notre chambre parlementaire.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Après trois mois de vacances parlementaires dans vos fiefs électoraux, j'espère que vous rentrez, pleins d'énergie pour affronter cette dernière session de la législature. Ainsi, je souhaite à tous un bon retour dans l'hémicycle pour accomplir, comme d’accoutumé, notre rôle de parlementaires avec abnégation et sérénité légendaire.
Comme nous le savons, la mort a encore frappé notre Parlement en nous arrachant brutalement l'Honorable Chérubin OKENDE SENGA, Député national en fonction ainsi que les sénateurs honoraires Albert NZOFU SHAMANZILA, Valentin SENGA PAYSAYO, Ernest LUNGU KASONGO MUKONZO et Célestin PIEME NDIBUE.
Nous n'oublions pas ceux de nos compatriotes arrachés à la vie, pour une raison ou une autre, à travers le territoire national. C'est ici le lieu pour moi de saluer la bravoure de nos vaillants militaires tombés aux fronts pour la défense de notre patrie.
En leur mémoire, je vous prie de bien vouloir vous lever pour observer une minute de silence.
Je vous remercie
Honorables Sénateurs et Chers Collègues ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Au moment où s'ouvre cette session, le monde entier célèbre « la journée internationale de la démocratie », décrétée par l'Organisation des Nations Unies. Cette décision des Nations Unies pose les principes de la démocratie et définit les éléments et les fonctions d'un gouvernement démocratique.
Notre jeune démocratie doit s'approprier les valeurs qui sont prônées par cette décision, à savoir les Parlements pour la planète, en mettant l'accent sur des élections libres et régulières, une justice indépendante, la protection des droits de l'homme, l'égalité des sexes et la non discrimination, une société civile active, des partis politiques agissants et des médias libres.
Puisse cette journée contribuer à une meilleure prise de conscience pour soutenir des actions en faveur du climat, thème de cette journée.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues ;
La présente session, qui se veut essentiellement budgétaire, fait obligation au Gouvernement de déposer au Bureau de l'Assemblée Nationale le projet de budget de l'État pour l'exercice 2024, au plus tard le 15 septembre 2023, en conformité des dispositions de l'article 126, alinéa 3, de la Constitution.
C'est pour moi l'occasion de faire appel au bon sens du Gouvernement pour que ce Budget, qui est le dernier de notre mandature, nous parvienne dans un délai raisonnable. Ce qui permettrait à l'Assemblée nationale et surtout au Sénat d'avoir le temps nécessaire pour examiner et pouvoir y intégrer tous les agrégats macroéconomiques permettant au Gouvernement d'avoir les moyens nécessaires pour bien exécuter son programme.
Pour rappel, le Budget du pouvoir central pour l'exercice 2023 était présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à 32.456,8 milliards de FC (16,1 milliards de dollars américains), soit un taux d'accroissement de 45,9 % par rapport à la Loi de finances pour l'exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de francs congolais (10.7 milliards de dollars USD).
Force est de constater que, à mi-parcours, les résultats attendus n'ont pas été atteints.
C’est ainsi que j'invite le Gouvernement à utiliser le mécanisme constitutionnel de dépôt de la Loi rectificative de finances pour corriger les écarts budgétaires, conformément à la Loi relative aux finances publiques.
Par ailleurs, pour éviter l'amenuisement continu du pouvoir d'achat de la population, je souhaite que le Budget 2024 soit adopté en tenant compte de la conjoncture économique dont les tendances inflationnistes auront sensiblement accru et le taux de change du franc congolais au-delà des prévisions face aux monnaies étrangères.
Aussi, la prise en compte des recommandations formulées par le Sénat contenues dans le rapport des vacances parlementaires pour la période du 16 décembre 2022 au 14 mars 2023 mérite-t-elle une attention particulière de la part du Gouvernement pour rendre notre économie plus résiliente, notamment en diversifiant ses sources de recettes.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Les élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales sont prévues à la fin de cette année et en début de l'année prochaine.
J’émets le vœu de voir le Gouvernement continuer à décaisser à temps, les fonds prévus pour permettre à la CENI d'organiser les élections justes, transparentes, démocratiques et apaisées. J’invite respectivement la CENI à respecter scrupuleusement son agenda pour que les élections se tiennent en temps voulu.
Étant revenus des vacances parlementaires, j'ose croire que celles-ci vous ont permis de bien vous préparer en vue d'affronter ces élections avec succès.
Qu'il me soit aussi permis d'attirer l'attention de tous les acteurs politiques de bien vouloir s'acquitter de leur devoir républicain en toute responsabilité.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
La situation sécuritaire du pays est relativement calme.
Cependant, il sied de signaler que l’insécurité persiste dans la partie Est du pays notamment, dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. A l'Ouest dont la province du Maï-Ndombe, à Kwamouth ainsi que dans certains villages du Kwango le calme commence à revenir.
En effet, cette insécurité est causée par des conflits armés et des violences intercommunautaires dont les principaux acteurs sont le M23, ADF-NALU, Zaïre, CODECO, Mobondo pour nous citer que ceux-là.
Ils sont auteurs des massacres, des enlèvements, des pillages, des viols, des crimes contre l'humanité qui causent notamment des déplacements forcés des populations.
Tous ces groupes terroristes, appuyés par des puissances étrangères, demeurent une menace à la stabilité régionale.
Je déplore, par la même occasion, le banditisme urbain qui continue à sévir avec persistance notamment les phénomènes Kuluna, le kidnapping et autres exactions enregistrées dans certains chefs-lieux des provinces. Déjà, avec l'avènement du nouveau commandant de la Police Nationale Congolaise, nous sentons que les choses sont en train de changer et espérons que le calme va revenir dans nos quartiers.
J'encourage le Gouvernement à fournir plus d'efforts pour éradiquer ces fléaux qui mettent en péril la quiétude des paisible citoyens et qui pourrait compromettre la bonne tenue des élections.
C’est ici le lieu pour moi de saluer la tenue de la Table ronde sur l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu et dont les résolutions formulées ont été transmises à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'État, pour toutes fins utiles.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
La situation sociale difficile en ce qui concerne, d'une part le panier de la ménagère et d'autre part les autres secteurs essentiels de la vie nationale, est impactée par les effets de l'inflation qui frappent de plein fouet notre économie. En tant qu’élus des élus, nous ne pouvons rester indifférents face à cet état de chose.
Le Sénat recommande au Gouvernement de sélectionner certaines actions prioritaires en vue d'améliorer le niveau de vie et rencontrer les attentes de nos populations. Parmi ces attentes, il y a lieu de saluer la création d'emplois à la suite des initiatives du Gouvernement en ce qui concerne notamment la production locale des carreaux et des faïences par la Société SAPHIR CERAMÏCS, située dans la Zone Economique Spéciale de Maluku. Ceci pourra réduire sensiblement la dépendance du pays aux importations de ces matériaux de construction. La lutte contre le chômage c'est aussi le recrutement sur concours dans la magistrature et l'inspection du travail.
En ce qui concerne l'enseignement primaire, secondaire et technique, il sied de rendre les hommages mérités au Président de la République, Chef de l'État, pour avoir inscrit la gratuité de l'éducation de base sur la liste de ses priorités, laquelle gratuité produit des effets palpables.
Pour ce qui est de l'enseignement supérieur et universitaire, canal par excellence de diffusion du savoir et de développement des compétences, je salue la tenue de la première édition du conclave du génie scientifique Congolais du 14 au 24 août 2023 dans l'enceinte du Palais du Peuple. Cette première édition avait pour thème : « la recherche scientifique et l'innovation technologique, cerveau du développement d'une nation. »
Dans ce cadre, je formule le vœu de voir des crédits budgétaires conséquents être alloués au Fonds national pour la recherche scientifique et l'innovation technologique dans la loi des Finances 2024. Dans le même ordre d'idées, j'encourage le Gouvernement à persévérer dans la construction et la réhabilitation des infrastructures, dans l'acquisition des équipements et des moyens de mobilité en faveur des étudiants grâce à TRANS-ACADEMIA.
J'en appelle aux étudiants à un sens élevé de civisme et de patriotisme afin de sauvegarder et de protéger ces infrastructures et ce matériel chèrement acquis.
Honorables Sénateurs et Chers collègues,
Dans notre pays, les soins de santé restent un défi majeur à relever. Et pour y faire face, il est important que le Sénat soutienne le programme de couverture santé universelle, initiative du Président de la République, Chef de l'État, qui commence à produire des résultats en commençant par la gratuité de la maternité. C'est ainsi que pour encourager les professionnels de santé, le Sénat recommande au Gouvernement d'apporter urgemment des réponses adéquates à leurs revendications.
En ce qui concerne l'administration publique, l'heure est à la poursuite de l'identification de ses agents. Ce qui permettra au Gouvernement de maîtriser les effectifs réels et de récupérer les masses d'argent payées jusque-là aux fictifs et aux doublons. Les économies, ainsi dégagées, serviront à revoir à la hausse les salaires des fonctionnaires actifs.
Je ne peux clore ce chapitre sans dire un mot sur le concours de recrutement des inspecteurs et contrôleurs de travail, dans l'optique de renforcer les effectifs pour veiller à l'application des dispositions légales régissant les conditions de travail et la protection des travailleurs dans l'exercice de leur activité.
Au plan culturel et sportif, le Senat se réjouit de la réussite de l'organisation, pour la première fois, des jeux de la francophonie dans notre pays dans leur 9e édition, tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023.
Je rends un hommage mérité au Président de la République, Chef de l'État, au Gouvernement et au Comité d'organisation pour n’avoir ménagé aucun effort pour la réussite totale de cette fête de la jeunesse francophone, en dépit de nombreux défis.
La République Démocratique du Congo a ainsi apporté de la très belle manière la preuve de son engagement dans la francophonie et de sa solidarité avec les pays ayant en partage la langue française. Elle doit, pour se faire, consolider sa position au sein de l'organisation internationale de la francophonie, au regard de sa superficie et de sa démographie.
Une fois de plus, j'exhorte le Gouvernement à faire bon usage des infrastructures sportives héritées de ces jeux et à la jeunesse de s'entraîner davantage pour les compétitions à venir.
Honorables Sénateurs et Chers collègues,
La lutte contre le réchauffement climatique concerne toute la planète.
La République Démocratique du Congo, pays solution contribue au maintien de l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 degré Celsius d'ici la fin du siècle en trois volets par :
La conservation de ses massifs forestiers intacts dans leur capacité de séquestration de toutes les pollutions des années antérieures et actuelles émises à travers le monde ;
Le réseau hydraulique dans le fleuve Congo et tous ses affluents constitue la réserve mondiale d'eau douce et permet le développement de la capacité de l'hydroélectricité. De ce fait, d'autres pays africains proches pourraient bénéficier de cette énergie propre, diminuant ainsi la pression sur les forêts qui s'exerce notamment par l'utilisation du bois de chauffe ;
La possession et l'exploitation des minerais stratégiques qui permettent de réduire la pollution émise par les industries de par le monde.
C’est dans ce contexte que la République Démocratique du Congo a opté pour l'économie écologique qui nous plonge dans la mobilisation des ressources et la valorisation de notre économie par le lien de l'environnement. A cet effet, je salue le premier sommet trilatéral Brésil, République Démocratique du Congo et Indonésie tenu à BELEM au Brésil, qui a visé la protection des forêts tropicales et l'action climatique.
Cette alliance de coopération et créer en vue de renforcer, non seulement les capacités de protection des ressources forestières et de la biodiversité, mais aussi le travail d'ensemble pour des positions communes lors des négociations sur le climat au niveau international.
Il y a lieu de rappeler que ces trois pays détiennent les plus grandes forêts tropicales et manifestent leur volonté de lutter ensemble contre le réchauffement climatique. A ce stade, une question mérite d'être posée, à savoir pourquoi faut-il agir et qu'elle en est la contrepartie ?
Le Gouvernement doit agir parce que les répercussions du changement climatique sont grandes et elles le seront encore davantage. C'est la raison pour laquelle, j'encourage les chercheurs à plus d'assiduité et d'innovation dans leur quête des solutions nouvelles pour rendre la planète plus résiliente.
Honorables Sénateurs et Chers collègues
A présent, permettez-moi de vous rendre compte des activités réalisées pendant l'intersession.
Notre Chambre, représentée par quelques Sénateurs, a pris part :
À la 63ème session de l'Assemblée Parlementaire ACP et à la 43ème session de l'Assemblée Parlementaire paritaire ACP-UE à Bruxelles ;
À la 53ème Assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC à Arusha, en Tanzanie, sur le thème : « Moderniser l'agriculture pour lutter contre l'insécurité alimentaire et le chômage des jeunes dans la région de la SADC : Le rôle des parlements» ;
Aux travaux de la commission économique République Démocratique du Congo-Pologne à Varsovie
À une séance de travail avec les Députés membres de la Commission Développement de l'Union européenne, venus s'enquérir de la situation humanitaire qui prévaut à l'Est du pays ;
Aux travaux de la Commission mixte, Assemblée nationale et Sénat, avec quelques députés allemands et le responsable de la Fondation Conrad Adenauer, au sujet de la situation sécuritaire de l'Est du pays.
Outre les fora et assises internationales, votre Bureau a reçu en audiences, notamment les personnalités ci-après :
L’ambassadeur de la République de Tunisie ;
L’ambassadeur de la République populaire de Chine ;
L’ambassadrice de la Grande-Bretagne ;
La délégation des membres du Forum des Parlements des pays membres de la Conférence internationale sur la Région de Grands Lacs (FP-CIRGL) ;
la délégation des femmes de l'Union africaine.
Honorables Sénateurs et Chers collègues
Je ne puis terminer mon propos sans rappeler que chacun de nous ne manquera pas d'accomplir l'obligation parlementaire de déposer son rapport des vacances parlementaires, dans les 15 jours dès l'ouverture de la Session ordinaire, au bureau de son groupe provincial.
Sur ce, je déclare ouverte la Session ordinaire de septembre 2023.
Je vous remercie
Fait à Kinshasa le 15 septembre 203
*Après avoir visité les différents sites qui sont susceptibles d'accueillir la 3e semaine congolaise du Tourisme, le Directeur Général Adjoint de l'Office National du Tourisme, Paul Diakiese, en compagnie du Directeur Général du Site de la N'sele, a rejoint Lubumbashi, Chef-lieu de la Province du Haut-Katanga.
Il a profité de son passage dans la capitale du cuivre, pour se rendre compte de l’évolution des activités de l'ONT et, éventuellement, d’en assurer une évaluation.
Au siège de l'Office National du Tourisme à Lubumbashi, le DGA a eu des entretiens avec M. Kwete, le Directeur de la Région Sud, et Mme Masengo, Directrice de l'Agence du Haut-Katanga. Puis, avec tous les agents.
Il a été question, en effet, d’un échange fructueux qui, naturellement, a été focalisé sur les encouragements du DGA et la prise de parole conviviale des agents.
A cette même occasion, des problèmes spécifiques ont été mis en exergue.
Et, le DGA a, pour sa part, promis de tenir compte des désidératas de l'équipe provinciale de l'ONT.
La Région du Sud, en général, et l'Agence du Haut-Katanga, en particulier, constitue un grenier potentiellement capital pour le tourisme en RD. Congo.
Pour rappel, la dernière fois que le Haut-Katanga a eu la visite d'un Haut responsable de l'ONT remonte à 2019.
Sylvie Bambie/CP
*Le Patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, Haute Autorité Morale et Parrain du Regroupement fixe, ici, l’opinion au terme du conclave organise par les FPAU.
*Les Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS, FPAU ont organisé un Conclave de deux jours du 15 au 16 septembre 2023 dans la capitale Kinshasa.
Au premier jour, le vendredi 15 septembre 2023 sous le Parrainage de la Haute Autorité le Patriarche Jonas Mukamba et la direction des travaux par le Coordonnateur général, le Vice-Ministre du Budget, M. Elysé Bokumwana, Vice-Ministre du Budget, la quarantaine des Partis politiques, trentaine des Associations de la Société civile au travers de leurs Présidents nationaux ainsi que des Personnalités politiques, après échanges et considérations ont voté à l’unanimité sous une chaleur patriotique la Candidature commune et unique de Son Excellence monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Un acte solennel d’engagement a été signé, à cet effet.
Au deuxième jour du samedi 16 septembre 2023, il y a eu lieu une cérémonie publique pour rendre au grand jour les résolutions prises la veille sous une mobilisation extraordinaire des milliers des congolais et congolaises acquis à la cause nationale. Au cours de cette cérémonie haute en couleur, le trio gagnant Augustin KABUYA, Patriarche Jonas Mukamba et le Vice-Ministre du Budget, M. Elysé Bokumwana, ont tenu en haleine l’assistance chauffée à blanc. Ci-après, l’Allocution de Son Excellence le Patriarche Mukamba, avant l’adresse du Coordonnateur Général, la lecture des actes du Conclave et les encouragements du Secrétaire Général de l’UDPS Augustin Kabuya.
Allocution de Son Excellence Monsieur le Patriarche Jonas Mukamba au deuxième jour du conclave des Forces Politiques et Sociales Alliées à l’UDPS, FPAU pour la désignation de Son Excellence M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme leur candidat commun à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
Honorables Députés et Sénateurs,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général de l’UDPS/TSHISEKEDI,
Distingués invités à vos titres et qualités respectifs,
Camarades Présidents des Partis politiques et Associations, Personnalités politiques, membres des FPAU,
Camarades cadres militantes et militants de nos organisations respectives ;
En ma qualité de Haute Autorité et Parrain de notre Regroupement politique me reconnue par l’article 14 de la Charte des FPAU et tenant compte de la désignation de notre Candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain, il est de mon précieux devoir de prendre la parole en ce début du 2ème jour des travaux du Conclave des FPAU, pour d’emblée rendre hommage à toutes les personnes qui s’étaient investies avec nous pour la juste cause de notre Regroupement FPAU notamment, le Patriarche KITENGE YESU, d’heureuse mémoire ; voudrions-nous nous lever et garder une minute de silence (merci).
Les membres des partis politiques, des Associations de la Société Civile, les Personnalités politiques qui tous composent les FPAU remercient très sincèrement Son Excellence M. Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, pour avoir fait montre d’un réflexe extraordinairement visionnaire en ressuscitant les FPAU pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle d’allié naturel, soutenant les efforts inlassables de l’UDPS qui est et demeure la force motrice de toutes celles et tous ceux qui partagent effectivement la vision du Chef de l’Etat.
C’est dans ce contexte que je salue également l’engagement patriotique de M. Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS qui s’investit sans cesse dans le renforcement des capacités opérationnelles des FPAU pour que celles-ci atteignent leurs objectifs : qu’il en soit sincèrement remercié.
J’aimerais saluer toutes les grandes figures politiques et sociales qui se sont évertuées à garder haut la lutte des objectifs statutaires de notre Regroupement, notamment en soutenant et accompagnant toutes les initiatives et actions politiques, diplomatiques, culturelles et socio-économiques du Chef de l’Etat, en s’organisant et travaillant d’arrache-pied pour la victoire aux prochaines échéances électorales.
En dépit de l’intermède, de l’insomnie ou de la tentative d’effacer les FPAU pour des raisons que l’on peut deviner, vous vous êtes ressaisis pour redynamiser notre Regroupement dans le partenariat agissant avec l’UDPS dans le cadre de la vaste Plateforme nationale de l’Union Sacrée pour la nation.
C’est dans ce chapitre de congratulation que j’ai le plaisir d’encourager et féliciter Son Excellence Elysé Bokumwana, le Coordonnateur Général des FPAU et tous ses collaborateurs pour le travail de titan qui s’amorce au jour le jour pour faire des FPAU une véritable force politique à côté de l’UDPS et dans l’Union Sacrée de la Nation, travaillant en concert pour la brillante conquête du deuxième mandat de notre Leader.
Camarades Présidents des Partis politiques et Associations ainsi que les Personnalités politiques alliées à l’UDPS, dans nos travaux du Conclave du 15 septembre 2023, vous aviez exprimé clairement et significativement la volonté populaire des militantes et militants de nos Organisations respectives pour la désignation de notre Candidat commun à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 en la Personne de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Cette volonté politique clairement exprimée à l’unanimité est une preuve de notre maturité pour la sauvegarde et la restauration de notre Pays, la République Démocratique du Congo.
Je vous en remercie et vous encourage davantage à travailler d’arrache-pied sur le terrain comme des fourmis en synergie avec l’UDPS dans une configuration de tous les Patriotes dans la vaste Plateforme de l’Union sacrée de la Nation.
L’œuvre humaine n’étant toujours pas parfaite, oublions les couacs que nous avons connus dans nos discussions pour les candidatures aux législatives nationales, provinciales et communales : cela doit nous servir d’exemple pour mieux nous comporter à l’avenir, car les grandes choses nous attendent.
Que la détermination et l’engagement sans équivoque pris dans ce Conclave nous permettent à consolider nos forces politiques et sociales pour la victoire éclatante et certaine au soir du 20 décembre 2023.
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo et son Président ;
Que vivent les Forces Politiques et sociales alliées à l’UDPS.
Je vous remercie.
*Sekimonyo Mutabazi Jo a déposé, mercredi 20 septembre 2023 à la Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI), sa candidature pour la Présidentielle dont le scrutin aura lieu, le 20 décembre 2023. Contre-élite, Sekimonyo Mutabazi Jo s'inquiète de l'absence d'une politique dans ce que propose les autres candidats qui fait de l'augmentation du SMIG, la création d'un écosystème dans lequel les Congolais sont en mesure de se prendre en charge et d’user de leur esprit d'entrepreneuriat pour créer des emplois à rémunération élevée et d’un système de pension qui garantit une retraite dans la dignité. Quant à ce citoyen, ces branches constituent un levier sur lequel repose le déclenchement de l'émergence d'une nation.
Aussitôt investi Président de la République, Sekimonyo Mutabazi Jo émet le vœu d'exécuter son programme qu'il appelle Menu. « Le changement ne peut avoir lieu que si chacun d’entre nous s’implique et s’engage. La démocratie étant un marché d'idées, voici mon menu en six points pour enlever les épines sous les pieds des congolais, avant le grand sprint social, politique et surtout, économique.
Il y a à redéfinir :
1. Qu'est-ce qu'être Congolais. Passer du Jus Sanguinis au Jus Soli ;
2. Qu'est-ce que vaut un Congolais en RDC. Passer de la fixation du salaire minimum en journalier minimum à l'horaire minimum et son augmentation annuelle. La modernisation des moyens congolais de participation dans une entreprise autrement dit ré-outiller le système éducatif. La fixation d'un plancher pour la pension versée pour une vie digne pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus ;
3. Qu'est-ce que le pacte national. Les Congolais doivent coexister en tant qu'individus plutôt qu'en groupe ou tribus. Redessiner les provinces et territoires en fonction des facteurs économiques plutôt que l'homogénéité culturelle,
4. Qu'est-ce c'est notre forme de gouvernement et mode de sélection des acteurs politiques. Adoption du système présidentielle. Toutes les élections doivent être direct et la majorité absolue pour les présidentielles et élections des gouverneurs,
5. Qu'est-ce que c'est la politique étrangère. Une nation n'a que des intérêts et non des amis. Conquérir le monde au lieu de se vendre ou plaire aux autres,
6. Qu'est-ce que c'est notre politique économique. Basée sur l'échelle (revitaliser la Poste, la toile d’araignée, (ranger de côté les projets des routes, aéroports et ports maritimes, et plutôt désenclaver ce sous-continent en construisant des chemins de fer par les Congolais et pour les Congolais) et la discrimination positive en faveur des Congolais.
Ici, la grande question est de savoir comment financer cette transformation sociale, politique et économique", a-t-il fait valoir.
"Eh bien, les nations les plus développées sont aussi les plus endettées. Mais, elles sont aptes à tricher, en créant des énormes dettes à l'interne.
Pour que la RDC triche également, il va falloir augmenter considérablement la vélocité de la monnaie scripturale et faire disparaitre la monnaie fiduciaire.
Cela nécessite la modernisation l'économie nationale et principalement le système financier".
Enfin, le professeur JO M. Sekimonyo appelle les Congolais à digérer son menu et à décider d'adopter une nouvelle idéologie pour mettre fin à l'humiliation sociale, politique et économique que subit la nation depuis plus d'un siècle.
La Pros.


