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Jean-Lucien Bussa : ‘‘La RDC a intérêt à capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de la ZLECAf’’


Jean-Lucien Bussa face à la presse



En sa qualité de Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba a participé à la 1ère réunion de la Coordination du Comité National de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en RDC (CN-ZLECAf), projet pour lequel il s’était mobilisé, il y a quelques années, pour son adoption au Parlement congolais par le truchement d’un face-à-face avec la représentation nationale. En effet, cette réunion s’est déroulée le jeudi 28 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, et présidée par le Premier Ministre Sama Lukonde qui a formulé ses félicitations pour la tenue effective de cette rencontre, qui marque une phase décisive dans le démarrage des activités de la ZLECAF en RDC.
Défis énormes
Au sortir de cette importante séance de travail, face à la presse, Jean-Lucien Bussa a révélé que des défis des politiques macroéconomiques robustes, infrastructurels, de connectivité à l’intérieur du pays et les pays limitrophes se posent à la RDC.
«On peut retenir deux choses, principalement la première, c'est le lancement officiel de l'opérationnalisation du Comité National de suivi de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Il s'est agi, pour le Premier Ministre, de nous donner des orientations très claires sur la manière dont nous devons nous y mettre afin que la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine soit l'occasion par laquelle la République démocratique du Congo tire son économie vers le haut en améliorant ses échanges, mais aussi en améliorant le volume des investissements. On a relevé beaucoup d'enjeux par rapport à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, l'enjeu le plus important, c'est que le revenu des Africains peut s'accroître lorsque la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est mise en œuvre de manière efficace. La pauvreté peut être réduite. Le coût des investissements peut aussi être réduit. Pour le prix des biens et services, l'enjeu est tel qu'aucun pays ne peut se permettre de pouvoir se rétracter. Et la République démocratique du Congo, qui occupe une position stratégique au cœur de l'Afrique, a intérêt à pouvoir capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de Zone de Libre-Échange Continentale Africaine », a-t-il affirmé.
Mot du Premier Ministre
En sa qualité de Président de cette importante commission nationale, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rappelé, d’entrée de jeu, la nécessité de ce rendez-vous marquant l’opérationnalisation des projets de la ZLECAf en RDC.
« Ce jour, je vous ai conviés à prendre part à ce grand rendez-vous officiel au cours duquel j'ai résolu de rendre opérationnel le comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle. Comme d'aucuns le savent, l'objectif principal de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, ZLECAF, est de créer un marché unique des biens et services pour faciliter la libre circulation des personnes et des investisseurs ainsi que de jeter les bases d'une union douanière continentale. Le rapport de la Banque Mondiale 2020 sur les effets économiques et distributionnels représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d'élargir l'inclusion économique dans les pays africains. En développant le commerce intra-africain, en abaissant le coût des échanges et en rationalisant les procédures aux frontières, la mise en œuvre effective de la ZLECAF aidera les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques et à mettre en place les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
En effet, le Chef du Gouvernement a souligné que la mise en œuvre efficace de la ZLECAF dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes.
«Grâce à ce décor, vous noterez avec moi que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est une réelle opportunité. Sa mise en œuvre efficace dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. Dans son organisation et son fonctionnement, le CN-ZLECAF s'est plié à l'exigence de prendre en compte toutes les parties prenantes concernées, en l'occurrence le secteur public, le secteur productif, le secteur lié au développement des infrastructures et du secteur financier, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement. Il a pour mission d'assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) en République démocratique du Congo. Les ressources du CN-ZLECAF émargent aux budgets du ministère du Commerce extérieur. Elles proviennent aussi des contributions des partenaires au développement », a-t-il fait remarquer.
Aussi, a-t-il salué la mobilisation des membres de la coordination de la mise en œuvre de la ZLECAF.
« Votre présence à cette 1ʳᵉ réunion de la coordination du CN-ZLECAF, en qualité des membres de la coordination du CN-ZLECAF, justifie de votre engagement pour une mise en œuvre effective et cohérente de la ZLECAF au sein de la République. Je vous en félicite. Ainsi, je rends opérationnel, ce jour, le Comité de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle et vous invite, chacun dans sa sphère des compétences, à vous approprier cet outil de mise en œuvre de la ZLECAF en RDC », a conclu le Premier Ministre.
La Pros.

 

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Paul Nsapu: ‘‘La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord’’

Paul Nsapu Mukulu, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), est intervenu, vendredi 29 septembre dernier, à la campagne de sensibilisation des femmes et jeunes filles à leurs droits en République Démocratique du Congo (RDC). Une initiative de la Fondation Chris Ngal, en collaboration avec la section Genre de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), la Société Civile ainsi que de la CNDH dans le cadre du projet « Zéro violation des droits des femmes à l'horizon 2050 », qui va s'étendre dans des écoles, des universités, des centres des femmes pour former le Réseau des femmes et jeunes filles défenseures de leurs droits.
Observation objective
A cette rencontre, Paul Nsapu a souligné le principe instituant l’accès aux droits fondamentaux par les femmes et les jeunes filles, au même titre que tous les autres citoyens. « En effet, parmi les principes qui sont à la base des droits de l'homme figurent aussi l'égalité et de non-discriminatoire. Il est donc clair qu'en vertu du droit international des droits de l'homme, et du droit de l'homme, toutes les femmes, jeunes filles y comprises doivent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres citoyens », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « Force est de constater que les femmes restent victimes des violations graves des droits de l'homme en raison des us et coutumes rétrogrades, des attitudes et pratiques qui reposent sur des idées préconçues de la supériorité ou de l'infériorité en fonction du sexe d'une personne, qui se traduit par l'adage: la femme est un être faible ».
Appui des textes
Dans son intervention, le Président de la CNDH a établi le pont avec les instruments internationaux et régionaux qui reconnaissent les droits de la femme. Il s'agit notamment de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, le protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique.
« En RDC, le nouveau code de la famille révisé en 2016, apporte des avancées significatives sur le plan de l'égalité entre l'homme et la femme dans le domaine de la vie sociale. Je cite les articles 444, 445, 448, 451, etc. », a-t-il indiqué.
Vœu de la CNDH
Pour Paul Nsapu, le respect de la femme est un droit dont on ne peut lui priver.
« La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord. Dans ce contexte lié au respect de la race humaine, la parité vaut son pesant d'or. Le vœu de la CNDH-RDC qui milite pour la promotion et la protection des droits de la femme est de voir ce forum examiner notamment comment l'ODD 5 peut être mis en œuvre par l'Etat congolais pour garantir les droits des femmes et des jeunes filles, comprendre et identifier les lacunes et les obstacles dans la mise en œuvre des droits reconnus aux femmes et aux jeunes filles par les instruments internationaux, régionaux et nationaux », a-t-il conclu.
La Pros.

Paul Nsapu: ‘‘La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord’’
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Vers les élections 2023, RDC: les Confessions Religieuses saluent les initiatives de la CENI

 

*Les Chefs des confessions religieuses ont exprimé leur reconnaissance envers la Commission Clectorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, pour les avoir associés aux cadres de concertation organisés avec les différentes parties prenantes du processus électoral en cours en RD. Congo.
Dans un communiqué publié après une plénière extraordinaire, les Chefs des Confessions Religieuses ont salué l'initiative de la CENI consistant à organiser plusieurs cadres de concertation avec les partis politiques, les organisations de la société civile, les médias, les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap, les peuples autochtones et pygmées. Ils ont souligné que ces rencontres favorisent l'appropriation du processus électoral par toutes les parties prenantes et renforcent la confiance.
Ils félicitent également toutes les parties prenantes pour leur participation active et leur invite à promouvoir le sens de la responsabilité et l'amour de la patrie afin que chaque partie prenante soit, dans la mesure de son rôle, artisan de ces élections que nous voulons tous démocratiques, transparentes, inclusives, crédibles et apaisées.
Les Chefs des Confessions Religieuses encouragent, par ailleurs, la publication, par la CENI, des listes définitives des candidats députés nationaux par circonscription électorale, une preuve de plus qui rassure les Congolais sur la tenue des élections en décembre 2023.
Ils fustigent, cependant, le nombre particulièrement élevé des candidatures aux législatives nationales, provinciales et communales qui, à leur avis, pourrait poser des défis en termes de transparence et de crédibilité du processus électoral.
Ils exhortent, néanmoins, les candidats, les partis et regroupements politiques à prendre des décisions utiles pour avoir des témoins avertis dans les bureaux de vote afin de garantir la transparence et le sens de fair-play électoral en cas d'échec.
Enfin, les chefs des Confessions Religieuses exhortent le gouvernement à continuer à financer les opérations électorales à temps, afin de permettre à la CENI de bien accomplir sa mission d'organiser des bonnes élections en RRC dans le délai constitutionnel.
Célestin Lubo

Vers les élections 2023, RDC: les Confessions Religieuses saluent les initiatives de la CENI
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Stanis Bujakera : l’ODEP exige sa libération !


Dans le cadre de la campagre #FreeStanis, l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (ASADHO) vous invitent à la Conférence de presse qu'ils organisent lundi 2 octobre 2023 pour exiger la libération du journaliste Stanis Bujakera.
Stanis Bujakera est accusé de « faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ». Il risque jusqu’à 10 années de prison, plus encore si les peines sont cumulées en raison d’une disposition du nouveau code du numérique.
Il est mis en cause pour un article de Jeune Afrique qu’il n’a pas signé.
Heure : 10h00’
Lieu : Service de documentation et d'Etudes (SDE), Ministère de la Justice, Kinshasa ; Avenue Mbuji-Mayi.
Référence : Supermarché S&K à côté du siège de la CNSS (Boulevard du 30 juin

Stanis Bujakera : l’ODEP exige sa libération !
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Maryse Guilbeault nommée ambassadrice du Canada en RDC


Maryse Guilbeault, ambassadrice du Canada en RDC
*Le gouvernement canadien a annoncé la nomination de Maryse Guilbeault comme nouvelle ambassadrice du Canada en République démocratique du Congo (RDC). Diplomate aguerrie, elle prend la relève de Benoît-Pierre Laramée après avoir occupé des postes de responsabilité dans différentes ambassades du Canada en Amérique latine. Cette nomination intervient dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre le Canada et la RDC.
Maryse Guilbeault est une diplomate chevronnée qui a passé près de trente ans au service d'Affaires étrangères et Commerce extérieur Canada. Elle s'est spécialisée dans les relations avec l'Amérique latine, où elle a occupé plusieurs postes à l'administration centrale et dans différentes ambassades du Canada. Sa nomination en tant qu'ambassadrice du Canada en RDC vient renforcer les liens déjà existants entre les deux pays.
La RDC est un partenaire stratégique pour le Canada en Afrique centrale. Les deux pays coopèrent dans de nombreux domaines, tels que la sécurité, le développement économique, la promotion des droits de la personne, la lutte contre les changements climatiques, la santé et l'éducation. La nomination de Maryse Guilbeault devrait permettre de consolider cette coopération en renforçant les liens diplomatiques entre les deux pays.
Les relations entre le Canada et la RDC ont connu une certaine tension ces dernières années en raison des allégations de corruption et de violations des droits de l'homme qui ont éclaboussé le régime de l'ancien président Joseph Kabila. Toutefois, le gouvernement de Félix Tshisekedi a entrepris des réformes pour améliorer la gouvernance et la transparence en République démocratique du Congo.
Dans ce contexte, l'arrivée de Maryse Guilbeault en tant qu'ambassadrice du Canada en RDC est perçue comme un signe de confiance dans les réformes entreprises par le gouvernement congolais. Son expérience en matière de diplomatie et de gestion des relations bilatérales devrait permettre de renforcer la coopération entre les deux pays dans les années à venir.
Maryse Guilbeault a travaillé pendant quatre ans comme ambassadrice du Canada au Salvador, où elle a contribué à améliorer les relations entre les deux pays.
Avant cela, elle a occupé différents postes à l'administration centrale d'Affaires étrangères et Commerce extérieur Canada notamment, dans les domaines des ressources humaines et des relations avec l'Amérique latine.
La nouvelle ambassadrice du Canada en RDC a également travaillé dans plusieurs ambassades du Canada en Amérique latine, notamment au Chili, au Pérou et au Guatemala. Elle a une solide expérience en matière de diplomatie et de gestion des relations bilatérales, ce qui devrait faciliter son travail en République démocratique du Congo.
La nomination de Maryse Guilbeault, en tant qu'ambassadrice du Canada en RDC est une excellente nouvelle pour les relations bilatérales entre les deux pays.
Elle devrait être en mesure de consolider la coopération entre le Canada et la RDC, en travaillant notamment à renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays.
Sa nomination est un signe de confiance dans les réformes entreprises par le gouvernement congolais, et devrait permettre de construire un partenariat stratégique plus solide entre le Canada et la RDC dans les années à venir.
Célestin Lubo

 

 

Maryse Guilbeault nommée ambassadrice du Canada en RDC
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Présumée annexion d’une partie du groupement Busanza par l’Ouganda ; Honorable Juvenal Munubo adresse une question orale à Christophe Lutundula

Suite aux préoccupations croissantes exprimées par la population locale concernant l'occupation présumée de leur terre par l'Ouganda, le député national Juvenal Munubo a déposé, le jeudi 28 septembre 2023, une question orale avec débat au ministre des affaires étrangères et francophonie, Christophe Lutundula. A cette occasion, le concerné devra s’expliquer sur les récentes allégations d’annexion d’une partie du groupement Busanza, dans le Rutshuru par l’Ouganda.
A en croire cet élu du peuple, plusieurs sources locales en territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, font état de l’annexion d’une partie du Groupement Busanza par l’Ouganda, pays voisin.
Juvenal Munobo a laissé entendre que la situation s'est aggravée après que des témoins oculaires ont signalé que des délégations ougandaises avaient commencé à placer de nouvelles bornes frontalières dans la région, dépassant de plusieurs kilomètres la frontière congolaise, annexant ainsi une partie du territoire de Busanza.
Il a affirmé, cependant, que devant ces allégations, la population qui vit déjà sous l’emprise de la rébellion du M23 est prise de panique. Il pense également que ces affirmations ont suscité des inquiétudes quant à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale de la RDC.
C’est dans ce qui justifie, en clair, la question orale avec débat adressée au ministre des Affaires étrangères afin que ce dernier s’explique sur les récentes allégations d’annexion d’une partie de territoire de la région de Busanza et ainsi éclairer les lanternes.
Le Député a, par la même occasion, exhorté le gouvernement congolais à enquêter d’urgence sur cette situation et à s’assurer que les limites frontalières soient rétablies conformément au droit international.
Par ailleurs, les membres du mouvement citoyen Lucha ont également exprimé leur préoccupation, mettant en garde contre les conséquences potentielles de cette situation sur la souveraineté de la RDC. Ils ont appelé le peuple congolais à se mobiliser pour protéger leur patrie en danger.
Nelly Somba

 

Présumée annexion d’une partie du groupement Busanza par l’Ouganda ; Honorable Juvenal Munubo adresse une question orale à Christophe Lutundula
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Afin de vaincre la menace des hépatites virales : Dr Pascal Tshiamala sensibilise sur la connaissance du profil sérologique


‘’La menace des hépatites sur l’homme est-elle le reflet de la menace que peut présenter l’homme sur l’humanité’’, telle était la thématique de la conférence-débat tenue à l’Académie des beaux-arts. Pour l’occasion, Dr Pascal Tshiamala, Directeur du programme national de lutte contre les hépatites virales, PNLHV, a expliqué au personnel administratif, étudiants, élèves … les causes de cette maladie peu connue de la population.
L’orateur du jour a fait savoir que l’hépatite est une inflammation du foie provoqué par le virus notamment A, B, C, D, E ; mais le plus redoutable reste le B et C.
A l’en croire, la contamination se fait par le sang car, le virus habite dans le corps humain. Donc, cela peut arriver lors des transfusions sanguines, chez le coiffeur avec un ciseau non désinfecté entre deux clients, la manucure, pédicure, le sexe…
D’après les statiques, ‘’400 millions de personnes dans le monde et 960 mille personnes à Kinshasa sont atteints par la maladie’’, a affirmé le Directeur national du PNLHV. Mais, seulement 5% de personnes connaissent leur profil sérologique. Cela constitue un danger, a-t-il renchéri.
C’est dans ce contexte qu’il a conseillé aux participants un dépistage volontaire afin de connaitre son profil sérologique pour éviter d’être rattrapé par les complications de l’hépatite virale qui sont de plus en plus nombreuses. Car, ‘‘Si elle est dépistée à temps, on peut-être guéri grâce aux vaccins et médicaments qui existent’’, a insisté le Docteur.
Et de poursuivre que l’hépatite est une maladie tueuse silencieuse. Donc, elle tue sans que vous le sachiez. ‘’Elle se manifeste tout d’abord sous forme d’une grippe. Et après un moment d’incubation vient une fièvre qui ne passe pas, ensuite apparait la jaunisse ‘’ictère’’, c’est la phase aigüe de la maladie. Pendant cette phase, il y a 20% de personnes qui vont rejeter le virus de leur corps mais 80% vont passer à la chronicité. Cette chronicité va faire qu’ils vont garder le virus en eux, silencieux pourtant le virus est en train d’attaquer leur foie. Et à un certain moment où lorsque la personne a développé une cirrhose, c’est en ce moment qu’il va sentir la fatigue, les yeux jaunes, un foie qui augmente de volume et qui est douloureux’’, a expliqué le Docteur Tshiamala.
Il faut noter que le programme national de lutte contre les hépatites virales a été créé en 2003 avec l’objectif d’éliminer, d’ici 2030, la menace des hépatites virales en RDC par la sensibilisation et l’unité.
Nelly Somba

 

Afin de vaincre la menace des hépatites virales : Dr Pascal Tshiamala sensibilise sur la connaissance du profil sérologique
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Après une réunion avec le Ministre des Transports, RDC : vers la levée de la grève des Transporteurs Routiers

Marc Ekila Likombo, Ministre des transports
*Les Transporteurs routiers envisagent de reprendre le travail pour donner suite à des discussions constructives avec le gouvernement

Les revendications des transporteurs routiers examinées lors d'une réunion de six heures avec le ministre des Transports
*Les transporteurs routiers de la République démocratique du Congo ont annoncé la possibilité d'une levée de leur grève après une réunion de six heures avec le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Marc Ekila Likombo. Cette réunion, qui s'est tenue le mardi 26 septembre, a été présidée par le ministre en personne et a permis aux transporteurs routiers d'exposer leurs préoccupations et revendications.
Selon André Tshikoji Tshikenke, président de l'intersyndicale du secteur des transporteurs routiers poids-lourds du Congo, les derniers détails seront réglés lors d'une autre réunion prévue le mercredi 27 septembre. Cette réunion se tiendra au cabinet du ministre des Transports, dans l'hôtel du gouvernement, et sera dirigée par une haute autorité gouvernementale. Les transporteurs routiers ont exprimé leur confiance envers le ministre Ekila Likombo et son approche pragmatique.
Les préoccupations des grévistes ont été passées en revue point par point lors de la réunion, notamment en ce qui concerne le respect de la législation en matière de transport routier. Les transporteurs routiers exigent que la conduite rémunérée des biens et des personnes, activité qui est un droit congolais, soit réservée aux citoyens congolais afin de favoriser l'emploi local. Ils souhaitent également la professionnalisation du métier de conducteur de poids-lourds en RDC.
Parmi leurs autres revendications se trouvent la suppression des multiples taxes et tracasseries auxquelles ils sont confrontés, ainsi que l'amélioration de la sécurité des conducteurs pendant les trajets. Ils demandent également que les importations de marchandises congolaises transitent par les sociétés de transport routier congolaises, en respectant un périmètre de 30 kilomètres à l'intérieur du territoire national. Les transporteurs routiers souhaitent également que les visas qui leur sont délivrés tiennent compte de la régularité et de la permanence de leurs activités, afin de faciliter les échanges commerciaux avec les pays voisins.
Les transporteurs routiers soulèvent également la question du blocage des camions à Mitendi et Mpozo, ainsi que sur les routes entre Kinshasa, Kikwit et le Kasaï, où leurs collègues sont victimes de mauvais traitements de la part des services. Face à ces revendications, qui sont au nombre de onze, les transporteurs routiers de la RDC demandent que le gouvernement leur apporte des réponses concrètes.
Le ministre Marc Ekila a, enfin, exprimé sa volonté d'apporter des solutions aux problèmes qui relèvent de ses attributions. Il a toutefois demandé à l'intersyndicale de mettre en place un service minimum afin de garantir un bon climat des affaires au profit de la population. Cette demande n'a pas été rejetée par les grévistes.
Ce possible levée de la grève des transporteurs routiers est une lueur d'espoir pour les secteurs qui dépendent du transport routier en RDC.
La population espère maintenant que les discussions en cours aboutiront à des solutions satisfaisantes pour toutes les parties concernées. Affaire à suivre dans les prochains jours.
Célestin Lubo

 

Après une réunion avec le Ministre des Transports, RDC : vers la levée de la grève des Transporteurs Routiers
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RDC : la promotion des droits des personnes vivant avec handicap en tête de l'agenda du partenariat avec les Nations Unies


Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’engage à défendre les droits des personnes handicapées
*Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde lance officiellement le Projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées. Ce mardi 26 septembre 2023, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a lancé le Projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées (UNPRPD) à Kinshasa, au nom du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cet événement marque une étape importante dans la promotion des droits de personnes handicapées en République Démocratique du Congo.
Dans un discours en ouverture de cette cérémonie, le Premier Ministre a rappelé la vision du Président de la République de lutter contre la pauvreté et la marginalisation de la personne vivant avec handicap et autres catégories vulnérables. Le programme d'action du Gouvernement 2021-2023 met un accent particulier sur ce point et l'un des résultats attendus par le Ministre délégué en charge de ce secteur est « la promotion et la protection des catégories sociales longtemps marginalisées, en l'occurrence des personnes avec handicap et autres catégories vulnérables ».
Le Projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées a pour but de promouvoir et protéger les droits de personnes handicapées en République Démocratique du Congo. Plusieurs agences du système des Nations-Unies, telles que l'UNDESA, le PNUD, l'UNESCO, l'UNICEF, l'UNFPA, l'ONU Femmes et l'OMS ont participé au projet.
Le projet prévoit de renforcer les stratégies nationales d'autonomisation et d'inclusion sociale des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables. Pour la Ministre déléguée en charge des Personnes vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables, Irène Essambo, cette rencontre symbolise l'engagement et la volonté politique manifestés au plus haut sommet de l'État par le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, pour porter la voix des personnes vivant avec Handicap en promulguant en premier lieu la Loi organique n°22/003 portant protection et promotion des Droits des personnes vivant avec Handicap.
Le Premier Ministre a donné son engagement pour la promotion des droits des Personnes Handicapées.
De son côté, le Chef de l'État a placé au cœur de l'action sociale du Gouvernement la problématique de l'inclusion des personnes vivant avec Handicap et autres personnes vulnérables, faisant de ce projet une priorité nationale.
Le lancement des activités du projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des droits des Personnes handicapées à Kinshasa, permet en effet à la République démocratique du Congo de bénéficier d'une nouvelle opportunité dans la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées.
Le soutien que ce projet va apporter dans l'élaboration des politiques et programmes stratégiques du secteur du handicap est une nouvelle pierre posée dans la construction d'une République Démocratique du Congo plus inclusive et démocratique.
Notons que la cérémonie organisée par le ministère délégué en charge des Personnes Vivant avec Handicap a vu la participation de plusieurs agences du système des Nations Unies.
Ce projet sera financé conjointement par les gouvernements congolais et les Nations Unies pour une durée de deux ans et sa mise en œuvre sera supervisée conjointement par les parties prenantes.
Le Premier Ministre a pour sa part, appelé à l'implication de tous les acteurs concernés dans la réalisation de cet ambitieux projet. Il espère également que cette première expérience du partenariat avec les Nations-Unies portera des fruits escomptés et permettra, par conséquent, l'extension du projet au-delà de la période 2023-2024.
Célestin Lubo

RDC : la promotion des droits des personnes vivant avec handicap en tête de l'agenda du partenariat avec les Nations Unies
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