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Elections 2023 : le Centre Carter publie son premier rapport ce vendredi

  Catherine Samba

La Mission d’observation du Centre Carter va publier, ce vendredi 22 décembre, son premier rapport sur les élections du 20 décembre 2023. Ce sera au cours d’un point de presse qui aura lieu au chapiteau du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. Catherine Samba Panza, Chef d’Etat honoraire de la RCA et responsable de cette Mission, l’a annoncé, mercredi, lors de sa visite au site de vote de la Haute Ecole de Commerce de Kinshasa, ex ISC/Gombe. Le Centre Carter a déployé, depuis le mois de novembre, au total, 24 observateurs repartis en 12 équipes, a informé, sur place, Catherine Samba Panza.

«Le Centre Carter a reçu une invitation officielle du Gouvernement congolais pour observer les élections du 20 décembre qui se déroule aujourd’hui. En réponse à cette invitation, nous avons déployé des experts et des observateurs. En septembre, on a déployé 7 experts africains et européens qui sont venus observer. On n’a pas voulu nous consacrer seulement à quelques jours des scrutins… Au mois de novembre, les premiers observateurs sont encore arrivés indépendamment des experts. Donc, on a 24 observateurs repartis en 12 équipes, qui sont là depuis le mois de novembre. On a observé tout le processus qui est mis en place», a-t-elle déclaré, tout en précisant que le Centre Carter s’appuie également sur observateurs citoyens congolais disséminés sur le territoire national pour produire un travail de qualité.

«Nous avons des observateurs de longue durée qu’on a déployés dans 11 chefs-lieux de préfecture. Moi, j’ai rejoint l’équipe la semaine dernière. Ceux qui sont à l’intérieur vont nous apporter un certain nombre d’éléments d’information, mais nous travaillons également avec des observateurs citoyens congolais… Nous recueillons les données que nous observons aujourd’hui et nous allons également tenir compte des observations pendant le long terme. Le vendredi, nous avons une conférence de presse. Nous allons donc donner connaissance de notre déclaration préliminaire en attendant la déclaration définitive qui sera publiée par la suite. Dans cette déclaration préliminaire, nous allons expliquer ce nous avons observé depuis que nous avons notre mission en RD. Congo et formuler les recommandations pour donner une certaine transparence au processus. C’est ça notre rôle. Ce n’est pas à nous de juger mais nous allons donner les conseils qu’il faut, les recommandations qu’il faut pour aider la République démocratique du Congo à améliorer son processus», a-t-elle ajouté.

Tous pour l’impartialité, la neutralité et la crédibilité

«Le Centre Carter est en République démocratique du Congo depuis déjà un certain nombre d’années. Le Centre Carter a été déjà déployé pour les élections de 2006 et pour les élections de 2018. Le Centre Carter a déjà une certaine expérience du déroulement des élections en RDC. Le Centre Carter est connu pour sa neutralité, pour son professionnalisme puisqu’il a déjà observé au moins 115 processus électoraux dans environ une quarantaine de pays. Donc, le Centre Carter est connu pour sa neutralité, impartialité et son professionnalisme», a rassuré Catherine Samba, comme pour en appeler à la confiance, avant la publication du rapport final du Centre Carter qui interviendra, surement, dans les tout prochains jours.

La Pros.

 

 

 

 

 

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Le Renadhoc dénonce et condamne avec la plus grande fermeté l’exploitation et la mise en scène sinistre, affreuse et violente des enfants du CTO/Goma

*Le Réseau National des ONG des Droits de l’Homme en RDC, RENADHOC en sigle, est outré par la mise en scène éhontée des enfants sortis des groupes armés et encadrés par l’ONG CAJED (financé par l’UNICEF) dans son Centre de Transit et d’Orientation (CTO) à Goma, dans la Province du Nord-Kivu.

En effet, dans un film produit par Hélico tronc et RTBF dont le RENADHOC a pris connaissance grâce à ses partenaires à l’étranger ; et après l’avoir visionné plus d’une fois et avec une attention soutenue, on y voit des enfants vulnérables et en situation difficile reproduire des scènes de violence et d’horreur, susceptibles d’accentuer et d’aggraver leur traumatisme, et par conséquent, de compromettre leur avenir !

Alors que la mission première (telle que définie dans ses statuts) de l’ONG CAJED (Concert d’Actions pour Jeunes et Enfants Défavorisés), censés les encadrer, est par contre d’accompagner ces enfants sortis des groupes armés et en situation d’extrême vulnérabilité vers leur resocialisation, à travers une prise en charge comprenant des services de protection, l’accès aux services de santé, une éducation, un soutien psychosocial et d’opportunités de réinsertion.

La finalité étant d’aider ces enfants à surmonter leur traumatisme et la violence.

Or, le film, de bout en bout, n’a mis en évidence que des actes de violence et d’horreur, notamment des scènes de guerre, de vol, de bagarres (dans lesquelles d’ailleurs un enfant a même été blessé et a gardé son bandage/pansement jusqu’à la fin du film), d’agression verbale, d’égorgement de bêtes, …, reproduits par des enfants censés pourtant jouir d’une protection spéciale compte tenu de leur situation exceptionnelle.

L’article 39 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant martèle à ce sujet que la réadaptation et la réinsertion de cette catégorie d’enfants devraient se dérouler dans des conditions qui favorisent la santé, le respect de soi et la dignité de l’enfant.

Pour le RENADHOC, ce film viole gravement les droits de l’enfant énoncés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, dans la mesure où dans ses dispositions, celle-ci met un accent appuyé sur l’intérêt supérieur des enfants dans toutes les actions et mesures les concernant.

En sus, la Loi N°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant insiste sur le caractère vulnérable de l’enfant et sur la prise en compte de son intérêt supérieur.

Dans son exposé des motifs, il est clairement indiqué que « La condition de l’enfant dans le monde en raison de sa vulnérabilité, de sa dépendance par rapport au milieu, de son manque de maturité physique, intellectuelle et émotionnelle, nécessitant de soins spéciaux et une protection particulière n’a cessé d’interpeller depuis un certain temps la communauté internationale et nationale ».

Et, dans son article 6, il est explicitement mentionné que « L’intérêt supérieur de l’enfant doit être une préoccupation primordiale dans toutes les décisions et mesures prises à son égard. Par intérêt supérieur de l’enfant, il faut entendre le souci de sauvegarder et de privilégier à tout prix ses droits. Sont pris en considération, avec les besoins moraux, affectifs et physiques de l’enfant, son âge, son état de santé, son milieu familial et les différents aspects relatifs à sa situation ».

Au vu de toutes ces dispositions, le RENADHOC s’interroge sur les motivations réelles et les objectifs visés par ce film ?

A première vue, cette production cinématographique aurait sans nul doute des visées mercantiles, d’autant plus que dans sa conclusion, une invitation est lancée aux personnes désireuses de parrainer un enfant sorti des groupes armés (www.katikabluu.org).

Le RENADHOC condamne ainsi fermement l’exploitation des enfants à des fins lucratives et prie, en conséquence, le gouvernement congolais à se pencher sur le dossier pour que les auteurs et coauteurs de ce film répondent de leurs actes devant la justice.

Car, il est incompréhensible, voire malsain de constater qu’un film produit en République Démocratique du Congo, avec des enfants congolais, ne soit pas diffusé dans le pays, et qu’il soit exclusivement destiné à la consommation extérieure !

Aussi, le RENADHOC ne comprend pas non plus l’indifférence et le silence de l’UNICEF/RDC sur la production et la diffusion dudit film, qui semble jeter un discrédit sur son image et sur son immense action en faveur des enfants congolais.

D’autant que ce film viole visiblement les principes cardinaux qui guident tout le travail de l’UNICEF, résumés dans ce slogan : « Pour chaque enfant, tous ses droits ».

Le RENADHOC note également que dans sa mission de favoriser le plein épanouissement des enfants, l’UNICEF œuvre pour que les droits de l’enfant s’inscrivent dans une éthique sociale et un code de conduite international en faveur des enfants, en vue de les protéger contre la violence, l’exploitation, les abus, la négligence et les pratiques néfastes.

De ce qui précède, le RENADHOC invite instamment l’UNICEF/RDC à prendre de toute urgence des mesures appropriées et correctives pour stopper la diffusion de ce film et sanctionner, le cas échéant, tous les membres de son personnel impliqués dans ce marchandage.

Par ailleurs, le RENADHOC prie le gouvernement congolais, et singulièrement les ministères ayant le bien-être de l’enfant dans leurs attributions, de jouer réellement et efficacement leur rôle pour assurer et garantir la protection sans faille des enfants congolais contre toutes sortes d’abus, et ce, conformément aux prescrits de la Loi portant protection de l’enfant et de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

A cet effet, le RENADHOC rappelle à la meilleure attention du gouvernement, quelques dispositions pertinentes de la Loi portant protection de l’enfant, notamment :

- Article 72 : L’Etat garantit la protection, l’éducation et les soins nécessaires aux enfants affectés par les conflits armés, les tensions ou troubles civils, spécialement à ceux trouvés et non identifiés par rapport à leur milieu familial.

- Article 73 : L’Etat assure la réadaptation et la réinsertion de l’enfant en situation difficile et/ou exceptionnelle. Le rôle de l’Etat est également réaffirmé dans la Convention relative aux droits de l’enfant :

- Article 3 :

1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

2. (…)

3. Les Etats parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l’existence d’un contrôle approprié.

- Article 39 : Les Etats prennent toutes les mesures appropriées pour faciliter la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale de tout enfant victime de toute forme de négligence, d’exploitation ou de sévices, de torture ou de toute autre forme de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ou de conflit armé.

Cette réadaptation et cette réinsertion se déroulent dans des conditions qui favorisent la santé, le respect de soi et la dignité de l’enfant.

En conclusion, et en ce mois de la célébration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le RENADHOC demeure convaincu que pour l’intérieur supérieur des enfants, des mesures idoines et des décisions conséquentes seront prises dans le meilleur délai par l’Etat congolais et l’UNICEF/RDC pour que les enfants congolais et plus particulièrement ceux qui sont sortis des groupes armés soient mieux encadrés et que leur réadaptation et leur réinsertion dans la société soit une réussite totale, et qu’ils soient protégés contre toute sorte d’abus et d’exploitation de quelque nature que ce soit.

L’avenir du pays et de l’enfant en dépend largement ! Nous restons saisis de la question pour continuer à défendre tous les droits de l’homme en République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 14 décembre 2023

Pour le RENADHOC,

Franck Citende

Secrétaire Exécutif National

 

 

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Malgré les obstacles épinglés dans l’organisation des opérations de vote, Présidentielle 2023 : Matata Ponyo confiant en la victoire de Moïse Katumbi !

 

*Ouverture tardive des bureaux de vote. Problèmes techniques des machines de vote. Détournement de kits électoraux. Bureaux dépourvus de kits électoraux. Influence politique dans certains bureaux de vote. Corruption et achat de votes. Vote sans cartes électorales. Tels sont les sept griefs épinglés par Augustin Matata Ponyo Mapon, leader du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, à la suite des élections tenues hier mercredi 20 décembre 2023 sur l’étendue du territoire national. Anciennement en lice à la Présidentielle 2023, il a renouvelé sa confiance en la victoire de Moïse Katumbi Chapwe, candidat n°3, de qui il a affirmé les premières tendances octroyant un soutien massif.

Concerne : Irrégularités dans l’organisation des opérations de vote de ce mercredi 20 décembre 2023 en RDC

1. C’est avec une profonde préoccupation que je m’adresse à la Nation congolaise à la suite des irrégularités constatées dans l’organisation des opérations de vote de ce mercredi 20 décembre 2023, à travers le pays.

2. En ma qualité de Président du LGD et d’allié au Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe, je tiens à souligner les obstacles qui ont entravé la bonne marche de ce processus démocratique crucial.

2.1. Ouverture tardive des bureaux de vote : Nous regrettons les retards dans l’ouverture de certains bureaux de vote, entravant le déroulement fluide des opérations électorales dès les premières heures.

2.2. Problèmes techniques des machines de vote : Les difficultés persistantes avec les dispositifs électroniques de vote ont suscité des inquiétudes légitimes parmi les électeurs et doivent être abordées pour garantir l’équité du scrutin.

2.3. Détournement de kits électoraux : La découverte de kits électoraux appartenant à la CENI entre les mains de simples membres de l’Union Sacrée de la Nation souligne la nécessité de renforcer la sécurité du matériel électoral.

2.4. Bureaux dépourvus de kits électoraux : La présence de bureaux de vote sans kits électoraux constitue un défi majeur et compromet la crédibilité du processus de vote.

2.5. Influence politique dans certains bureaux : Des rapports indiquent que des agents de la CENI ont influencé les choix des électeurs dans certaines régions, ce qui nécessite une enquête approfondie.

2.6. Corruption et achat de votes : Nous condamnons fermement les actes de corruption, tels que le « monnayage » des voix, qui minent l’intégrité du processus électoral.

2.7. Vote sans cartes électorales : La participation de certains électeurs sans cartes électorales valides soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’identification des votants.

3. Malgré ces défis, les premières tendances indiquent un soutien massif en faveur du Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe. Nous saluons le patriotisme des citoyens et remercions nos témoins et superviseurs pour leur dévouement à la préservation de l’intégrité électorale.

4. En tant que Président du LGD et allié au Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe, je m’engage à rendre disponibles les éléments de preuve en ma possession sur ces incidents et à travailler en collaboration avec les autorités compétentes en vue d’une issue transparente et équitable au processus de vote.

 

 

 

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La RDC a décidé d'avoir « un modèle de retrait réussi d'une mission de maintien de la paix de l'ONU »

(Entretien réalisé par Jérôme Bernard)

 

En réponse à la demande faite par le gouvernement de la République démocratique congolais d'un retrait accéléré de la Mission des Nations Unies dans ce pays, la MONUSCO, le Conseil de sécurité s'est déclaré prêt à décider d'un « retrait progressif, responsable et durable » de cette mission.

Après des semaines de consultations intensives entre le gouvernement et la MONUSCO, la cheffe de la Mission, Bintou Keita, a signé avec le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, un Plan conjoint de désengagement le 21 novembre 2023, qui a été soumis au Conseil de sécurité le 23 novembre.

Bintou Keita était cette semaine à New York pour faire le point notamment devant le Conseil de sécurité de la situation dans le pays. ONU info l'a reçue dans ses studios pour un entretien.

Dans cet entretien, elle revient sur l'appui de la MONUSCO au gouvernement pour préparer les élections générales du 20 décembre 2023, ainsi que sur le plan de désengagement de la mission. Selon elle, les autorités congolaises en signant ce plan ont décidé d'avoir « un modèle de retrait réussi d'une mission de maintien de la paix de l'ONU ».

La RDC a décidé d'avoir « un modèle de retrait réussi d'une mission de maintien de la paix de l'ONU »
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A l’initiative du Gouverneur Gentiny Ngobila : La Ville de Kinshasa confiée entre les mains de Dieu en cette période électorale !

 

*Les Kinoises et Kinois venus de différents coins de la capitale ont, samedi 16 décembre 2023, répondu à l’appel du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, pour une journée de prière dénommée « Kinshasa na losambo », en vue de la consécration de la ville de Kinshasa en cette période électorale. L'esplanade du Palais du peuple dans la commune de Lingwala a servi de cadre pour cette activité spirituelle. Plusieurs serviteurs de Dieu de différentes confessions ont pris part à cette cérémonie.

Dans son mot de circonstance, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, en sa qualité de premier citoyen de la ville, a d’abord exprimé son vœu de voir Kinshasa se mettre dans les mains de Dieu, avant de donner le sens de cette journée : « Cette journée est un jour de consécration de la ville de Kinshasa entre les mains de Dieu. A travers cette prière, nous avons imploré la grâce divine pendant cette période électorale. Nous voulons une ville calme et surtout apaisée pendant le scrutin du 20 décembre ». Il a ainsi invité le peuple de Dieu à soutenir le Président de la République par leurs prières et lui donner des voix pour son second mandat.

Les hommes de Dieu présents à cette activité ont d’abord fait la dédicace de la ville ainsi que de toutes les autorités du pays. Puis, ils ont prié pour les prochaines élections, pour qu’il n’y ait pas de troubles et que tout se passe dans la paix.

Les pasteurs des confessions religieuses chrétiennes ont remercié le Seigneur pour l’amour qu’il ne cesse de démontrer au pays.

Tout en appelant à l'unité des Congo, les hommes de Dieu ont remercié le patron de la ville de Kinshasa pour cette initiative combien louable.

Les nombreux chrétiens présents à cette activité spirituelle ont loué et adoré Dieu en vue de le remercier pour la paix et sa grâce dans la ville de Kinshasa.

La Pros.

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Il désiste en faveur du N°20, Présidentielle 2023 : Noël Tshiani appelle les congolais à offrir un second mandat à Félix Tshisekedi

Noël Tshiani a annoncé son désistement en faveur du candidat n°20, Félix Tshisekedi, à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. C’était lors d’une conférence organisée samedi 16 décembre 2023. Il devient, ainsi, le troisième candidat président à se rallier à Félix Tshisekedi, après Joëlle Bile et Patrice Majondo. Pour le candidat malheureux de 2018, Félix Tshisekedi est le candidat qui maîtrise le mieux la politique.

Le candidat n°19 a justifié son choix de rejoindre le président sortant et candidat à sa propre succession, par le fait que leurs programmes présentent de nombreuses similitudes, affirmant n’avoir pas voulu se précipiter pour se prononcer au sujet de son ralliement. ‘’ Je me suis dit qu’il fallait se désister, mais à un moment donné. Si je l’avais fait dès le départ, je n’aurais pas su ce que pensait la population. J’ai pris conscience qu’il faut que nous nous mettions ensemble, qu’on mette de côté nos intérêts privés, pour offrir au peuple congolais les solutions réelles aux défis auxquels il fait face tous les jours ’’, a-t-il déclaré. Et de poursuivre : ‘‘Moi, je suis souverainiste, indépendantiste, je poursuis la même idéologie que Patrice Emery Lumumba. Par conséquent, entre les deux camps, le choix était clair. J’ai choisi le camp de mes frères et sœurs congolais d’origine, qui veulent que le Congo continue à être un pays souverain’’.

Par ailleurs, dans son speech, Noël Tshiani a demandé aux autorités congolaises de suspendre leur participation à l’EAC, de se retirer de cette communauté. Il voudrait que le Kenya soit considéré comme pays ennemi au même titre que le Rwanda. ‘’ Pour que le Kenya permette aux rebelles d’aller là-bas, de circuler librement et de faire une déclaration qui attaque la RDC et qui met en péril la sécurité du peuple congolais, j’estime que le Kenya a perdu la crédibilité en tant que pays partenaire. Nous devons le traiter au même titre qu’un pays ennemi comme le Rwanda’’, a-t-il expliqué.  

Le nouvel allié du chef de l’Etat a fait quelques propositions de réformes. Ainsi, il pense que la CENI devrait être un organe au sein du ministère de l’Intérieur au lieu qu’elle soit une institution composée des personnes venues de partout, où tout le monde a un agenda caché. Pour les partis politiques, la délimitation de leur nombre à 3 ou 4, car ne voyant pas la différence existant entre les 900 que compte le pays actuellement. Il a poursuivi, en décriant l’implication de l’église dans la gestion de l’Etat, qui se comporterait comme un parti d’opposition. ‘’

Nathan Mundele

 

Il désiste en faveur du N°20, Présidentielle 2023 : Noël Tshiani appelle les congolais à offrir un second mandat à Félix Tshisekedi
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Limiter les dégâts des bavures dans les réseaux sociaux : Les médias appelés à s’approprier la loi portant code Numérique pour une vulgarisation générale des textes

Les professionnels des médias et des jeunes étudiantes en journalisme ayant participé à la journée de réflexion sur les mécanismes de prévention des violences numériques à l'égard des femmes et des jeunes filles ont invité mercredi 13 décembre 2023, l'ensemble de la corporation à s'approprier de la loi portant code Numérique pour une vulgarisation générale des textes pouvant limiter les dégâts des bavures dans les réseaux sociaux.

Les participants ont recommandé au ministère du Numérique de mettre en place des mesures d’application de la loi portant code numérique afin de  garantir une meilleure protection; d’amplifier les campagnes de sensibilisation nationale visant à informer le public sur les violences numériques, leurs conséquences et les mesures de prévention ;d’organiser une campagne de vulgarisation de la loi portant code numérique à travers toute la République et encourager les victimes à dénoncer les abus subis; de mettre en place des points focaux protection contre les violences numériques au niveau de la base, maison communale par exemple, favorisant la dénonciation ;de mettre en place un programme d’éducation numérique.

Aux CSAC, d’amplifier le contrôle des différents médias en ligne afin de prévenir et protéger contre les violences numériques.

Aux professionnels des médias,  de promouvoir l’éducation numérique à travers des animations des émissions pour sensibiliser la population à l’utilisation responsable du numérique ;d’organiser des campagnes de vulgarisation de la loi portant code numérique à travers les médias ;de mettre en place des mécanismes internes de protection et favorisant la dénonciation de toutes formes de répression des violences numériques à l'égard des femmes journalistes de leur organe de presse.

Aux partenaires techniques et financiers, d’appuyer la vulgarisation de la loi portant code numérique; de mettre en place et appuyer les mécanismes de soutien et d'assistance des femmes et jeunes filles victimes de violences numériques.  

Ces recommandations ont été formulées à l’issue de la journée de réflexion des professionnels des médias et étudiants en communication organisée par JEMAH Association et ACOFEPE (Association des femmes congolaises)  dans le cadre du projet  “ Voix et Leadership des Femmes (VLF)” financé par les Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par le Centre Carter.

A l’ère où les nouvelles technologies de l’information sont devenues incontournables et les réseaux sociaux, les violences numériques sont devenues une menace croissante pour les femmes et les jeunes filles. Elles sont souvent victimes de harcèlement, de cyberintimidation, de chantage, de piratage, de vol d'identité et d'autres formes de violence en ligne. Et ce, en raison de leur identité de genre ou de leur statut socioéconomique. 

Les violences numériques engendrent des conséquences graves sur la santé mentale, la sécurité et la dignité des femmes et des jeunes filles, ainsi que sur leur participation à la vie publique et politique.

Or,  la loi  du 13 mars portant Code Numérique a déjà été promulguée par le président de la République, Félix Tshisekedi, champion de la masculinité positive.

Le Code du numérique entend prévenir et poursuivre les délits numériques tout en protégeant les données personnelles. 

L’article 360 de ladite  loi dispose que : « Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par les biais des réseaux sociaux, des systèmes informatiques, des réseaux de communication électronique de ou de toute forme de support électronique, est puni d’une servitude pénale de un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de francs congolais ou de l’une de ses peines seulement ». 

Amara Chukwu

Limiter les dégâts des bavures dans les réseaux sociaux : Les médias appelés à s’approprier la loi portant code Numérique pour une vulgarisation générale des textes
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Processus électoral , RDC : la CENI demande l’appui logistique des Nations Unies

C’est sur ordre du Gouvernement congolais, étant donné la détermination de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à conduire le processus électoral jusqu’à son terme, que le Représentant permanent de la RDC, l’Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay, a écrit à José Javier De la Gaaca Lopez Domininguez, Président du Conseil de sécurité des Nations unies, le 12 décembre 2023 à New York.

Dans la lettre y relative N°132.61/RDCONU/AS/873/23, Zénon Mukongo a justifié la démarche congolaise par la conditionnalité de mener à terme ledit processus électoral. ‘’ Pour y parvenir’’, y lit-on, ‘’ elle doit finaliser, dans le délai, l’acheminement du matériel électoral et des équipements électoraux vers les sites à accès difficiles et permettre ainsi l’organisation des élections sur toute l’étendue du territoire national le même jour (20 décembre 2023)’’.

‘’Raison pour laquelle’’ poursuit la lettre, ‘’ tout en remerciant les Nations unies de leur appui au processus électoral dans l’acheminement de matériel électoral dans les provinces de l’Ituri ainsi que du Nord et Sud-Kivu, le Gouvernement saurait gré au Conseil de sécurité de bien vouloir autoriser la Monusco à étendre cet appui logistique dans d’autres provinces de la République démocratique du Congo.

Zénon Mukongo a, par ailleurs, sollicité l’implication du président du Conseil de sécurité des Nations unies pour faire circuler cette lettre comme document du Conseil de sécurité. ‘’ Je vous saurai gré de bien vouloir faire circuler ladite lettre comme document du Conseil de sécurité’’ lui a-t-il demandé, non sans le prier de croire en l’assurance de sa parfaite considération.

Samy Bosongo

Processus électoral , RDC : la CENI demande l’appui logistique des Nations Unies
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RDC : la SNEL redonne le sourire à la population de Gbadolite

*Une lueur d’espoir brille à Gbadolite alors que la Société nationale d’électricité (SNEL) annonçait, le rétablissement de l’électricité dans la ville,  après une période d’obscurité due à l’arrêt de la centrale hydraulique de Mobayi-Mbongo. La population locale a été privée de courant, depuis lundi 4 décembre 2023 en raison de problèmes liés notamment, à l’infiltration des eaux de la rivière Ubangi.

La bonne nouvelle a été confirmée par les équipes dévouées de la SNEL qui ont travaillé sans relâche pour remettre en service la centrale. La cause de l’interruption a été identifiée comme l’effondrement du mur séparant la première phase du barrage de la deuxième, provoquant l’infiltration des eaux de la rivière Ubangi dans la salle de commande. Cet incident a entraîné l’arrêt du générateur pour permettre l’évacuation des eaux inondant la salle de commande.

Le Directeur provincial de la SNEL, Ir Maurice, a souligné que la centrale, en service depuis 1989 avec trois machines initiales et des perspectives d’expansion, a réussi à éviter l’inondation malgré la crue de la rivière Ubangi et les infiltrations d’eau massives. La turbine a été remise en service avec succès le samedi 16 décembre 2023, marquant ainsi la fin de la période sombre pour Gbadolite.

Pendant la période de maintenance, afin de ne pas pénaliser davantage la population, la SNEL a activé ses deux groupes de secours situés dans la ville pour fournir de l’électricité à une partie de la population, en fonction de la puissance de ces groupes.

Cette mesure temporaire a permis d’atténuer les inconvénients en attendant la réhabilitation de la deuxième phase de la centrale de Mobayi-Mbongo perturbée par les eaux de la rivière.

Avec la remise en service de la deuxième phase et de deux groupes initialement hors service, la centrale hydraulique est désormais en mesure de desservir les villes de Businga, Gemena, Lisala et Bumba. La résilience démontrée par les équipes de la SNEL témoigne de leur engagement envers la population et souligne l’importance cruciale de maintenir et de réhabiliter les infrastructures pour garantir un approvisionnement électrique fiable.

La ville de Gbadolite peut enfin respirer un soupir de soulagement alors que les lumières scintillent à nouveau, mettant fin à une période d’incertitude et de désagrément.

La SNEL continue à  travailler pour renforcer la résilience de ses installations et assurer un service électrique stable pour l’ensemble de la population congolaise.

A la tête de la Direction Générale à Kinshasa, Fabrice Lusinde s’investit pleinement dans la concrétisation de son projet d’électrification de la RDC.

En homme de terrain, il demeure constamment aux côtés de ses équipes, œuvrant sans relâche pour apporter des solutions adaptées à l’ensemble de la population congolaise.

La Pros

RDC : la SNEL redonne le sourire à la population de Gbadolite
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RDC : Franck Diongo dénonce un plan de son élimination physique!

Dimanche, 17 décembre 2023-Opposant radical, Franck Diongo a délié sa langue 24 heures après sa séquestration par les forces du progrès, groupement membre de l’Udps. Droit dans ses bottes, le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste dénonce un plan de son élimination physique . A la Demiap, dit-il, ‘‘on m’avait injecté des produits contre ma volonté à l’absence de ma famille, de mon médecin et de mes avocats dans la cellule’’.

Il s’est révélé, a-t-il dévoilé, après tous les examens effectués en Europe, qu’il y a des signes d’empoisonnement suite à des piqûres et injections de la DEMIAP. 

«Après l’assassinat de Chérubin Okende, Roselyne Mbombo qui est la cousine directe de Monsieur Tshisekedi Tshilombo a publié sur les réseaux sociaux que Franck Diongo abiki na Liwa (Franck Diongo est sauvé de la Mort). Elle dit avoir lu quelque part. Cela démontre qu’ils en ont parlé dans leur famille pour mon élimination physique », dénonce ce proche de Moïse Katumbi.

Pour Diongo, Félix Tshisekedi ne supporte pas de le voir aux côtés de Moïse Katumbi.

«A Muanda, avec Katumbi, dans un meeting, on nous a tirés à balles réelles. On a eu la vie sauve grâce à Dieu et avec la vigilance de nos policiers et gardes qui ont assuré notre sécurité. Les forces du progrès avaient reçu mission de nous éliminer physiquement et ils le disaient clairement. Ils se sont ramenés avec des couteaux, machettes, ferrailles, Cocktail Molotov, chevrons, bars de fer, et autres éléments tranchant, à tel point que pour atteindre leur objectif, ils ont même mis du feu pour nous calciner», a-t-il relaté.

Et de poursuivre : «Ils ont pillé et incendié l’église là où on était retranché comme lieu de refuge. Miraculeusement, je me suis échappé pour me retrouver dans la maison du pasteur dans la même concession».

Plus de 300 assaillants à la trousse de Diongo…

Selon l’opposant, le nombre des assaillants est évalué à plus de 300 personnes alors qu’il n’avait que 5 policiers.

«Pendant que j’étais assiégé, un grand nombre de la force du progrès était dans la résidence. Ils ont détruit mes véhicules, saccagés tous mes biens. Cela démontre le caractère planifié et organisé de cet assassinat raté. Dieu a été de notre côté. Cette situation n’a rien avoir avec l’affaire des photos ou affiches de la campagne électorale. Il s’agit là d’un plan déjà tracé depuis très longtemps contre ma personne physique. Pour l’UDPS et Félix Tshisekedi, le fait que Franck Diongo soutienne Katumbi, va amener le régime à perdre le pouvoir», a-t-il argué.

Le président du MLP estime qu’il est un élément nuisible pour le régime de Tshisekedi «qui tient à m’abattre physiquement».

La Force du progrès, une milice de l’UDPS ?

«A Ngaliema, les Forces du Progrès qui sont une milice de l’UDPS se comportent comme un service public de l’État en matière de sécurité. Ils ont leurs cachots, ils arrêtent les militaires et policiers et ils perçoivent des taxes. Ils font la loi, des jugements et même des condamnations. Pire, ils fixent des amendes avant d’être libérés. Et ce, aux yeux et au su de tout le monde. Ils se comportent comme des gens qui ont un terrain conquis. Ils arrêtent même des motos et taxis. Tous les services de l’État sont inefficaces », dénonce-t-il.

A lui de poursuivre : «C’est le cas de ce qui m’est arrivé hier. Toutes les interventions sollicitées n’ont pas répondu favorablement pendant plus de 4 heures. Ils m’ont dit ouvertement qu’aucune personne n’interviendra. J’ai été contraint de céder à la demande de donner une déclaration qu’ils ont demandé pour sauver des vies d’abord de ceux qui m’ont accueilli notamment le Pasteur, sa femme et ses enfants. Il s’agit là d’une intelligence stratégique pour sortir de cette situation et non d’une conviction personnelle. C’est à cause du soutien à Katumbi que l’UDPS cherche à nuire à Franck Diongo. ils ont difficile à digérer le fait que je soutienne Moïse Katumbi et non Fatshi ».

Franck Diongo a profité de l’occasion pour rappeler qu’il y a peu, les forces du progrès s’étaient également attaquées aux militants de Fayulu et il n’y a eu aucune intervention.

«J’ai même appelé Peter Kazadi pour dénoncer le fait que ces forces se livrent à la destruction de mes affiches, mais il n’y a eu aucune réaction. Politiquement, Fatshi sait que ma présence aux côtés de Moïse Katumbi est une menace contre lui et son régime », a-t-il dit avec regret.

Rappelons que Franck Diongo avait été séquestré pendant plusieurs heures par les forces du progrès le vendredi 15 décembre dernier.

ITK

RDC : Franck Diongo dénonce un plan de son élimination physique!
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