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Deuxième mandat de Fatshi, Gécamines : Placide Nkala met de l’étron sur le béton !

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Autocratie, mégestion, détournement, corruption, usurpation du pouvoir de l’ARSP et trafic d’influence…Pourquoi l’IGF et la Ministre d’Etat au Portefeuille gardent-ils silence face au DG de la GECAMINES Placide Nkala ? Comment le DG de la Gécamines peut-il individuellement transformer une mission de contrôle de l’IGF en contrat de consultance pour une campagne budgétaire ? Pourquoi ce DG à la Gécamines peut-il se permettre d’usurper le pouvoir de l’ARSP en recommandant les sous-traitants de son choix auprès des entreprises partenaires à la Gécamines ?

La situation à la Gécamines ne cesse d’inquiéter bon nombre de Congolais, sans oublier les employés de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. A la base, une mégestion dénoncée notamment, par l’Inspection générale des finances (IGF), qui n’a pas manqué de citer toutes les personnalités impliquées. Mais, pour une certaine frange, si mégestion il y en avait, elle doit être imputable au Directeur général, celui-là même qui gère l’entreprise au quotidien. Sinon, comment justifier la mégestion au moment où Gécamines est en processus d’encadrement de l’IGF ?

Répondre à cette question revient à scruter en profondeur la gestion de cette entreprise, pour se rendre compte que tout commence avec la lettre de l’Inspection générale des finances (IGF) du 7 novembre 2023 dans laquelle M. Jules Alingete, Inspecteur général et Chef de service envoie une mission de consultance auprès de la Générale des carrières et des Mines (GECAMINES), dans la province du Haut Katanga. Et ce, dans l’objectif de renforcer les procédures budgétaires, financières, de contrôle interne existantes au sein de la Gécamines ; redynamiser les mécanismes de contrôle interne dans les sites de production et usines de la Gécamines ; contribuer à l’implémentation de la loi relative aux marchés publics ; procéder au renforcement des capacités du personnel de la Gécamines en matière de gestion des procédures budgétaires, financières, de contrôle interne et de passation des marchés publics. 

Qu’est-ce qui fait qu’à 28 jours seulement, soit le 31 octobre de la même année, que le DG Placide Nkala soit obligé d’écrire à l’IGF pour solliciter un contrat de consultance dans le cadre de la campagne qu’il s’apprêtait à lancer le 1er octobre 2023, en vue du renforcement des procédures budgétaires et financières, de l’effectivité du fonctionnement de la Cellule de passation de marchés publics et de la redynamisation de l’Audit interne ?

« Aussi, serait-il impérieux de convertir l’équipe d’encadrement et de contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF) à la Gécamines en une simple « équipe sous contrat de consultance, qui devra travailler avec mes services, afin de réactiver les procédures existantes dans les domaines financier, budgétaire et de contrôle interne…», indique la lettre. 

Trafic d’influence et usurpation du pouvoir de l’ARSP

Qui a donné le pouvoir à ce DG de la GECAMINES de faire le trafic d’influence en usurpant le pouvoir de l’ARSP ? De quel droit peut-il recommander unilatéralement ses propres sous-traitants auprès de certaines entreprises partenaires à la GECAMINES sans passer par l’ARSP ?  Sur base de quels critères de sélection se choisit-il tel sous-traitant au détriment de l’autre ? Pour preuve, en date du 19 octobre 2023, par sa lettre N°7295/DG/23, ayant comme objet : Nouveau sous-traitant DALONG SARL à TFM SA, le DG Placide Nkala Basadilua écrit une lettre au Directeur Général de TFM SA : « Nous avons l’honneur de vous recommander DALONG SARL comme nouveau sous-traitant dans le domaine de d’exploration minière à votre société. Nous vous rappelons que TFM SA doit absolument se mettre en règle avec les dispositions de la loi 17/001 du 08 février 2017 fixant les dispositions applicables à la sous-traitance dans le secteur privé », a-t-il intimé l’ordre à TFM en ces termes en usurpant les prérogatives du DG de l’ARSP Miguel Kashal qui n‘était même pas consulté.

Sans s’arrêter là, le DG de la Gécamines écrit encore à TFM le 14 décembre, par sa lettre N° 5815/DG/23 pour proposer un nouveau sous-traitant Kalu SARL dans le domaine de l’exploration minière à la société TFM SA sans donner les motifs qui annule et remplace celle référée 7295/DG/23. Dans cette lettre, il recommande encore un nouveau sous-traitant KALU SARL en annulant sa lettre N°7295/DG/23 du 19 octobre 2023, sans donner des raisons de ce revirement brusque. Mais, des sources concordantes témoignent qu’il n’aurait pas perçu sa récompense. Quelle grave violation des dispositions légales de l’ARSP !

Quid des allégations de détournement

Un document circulant surtout sur la toile attribué à l’IGF a allégué des actes de détournement commis par Gécamines en 2022, relatifs à des virements réalisés par SIMCO au profit des mandataires et agents de Gécamines entre octobre et décembre 2020.

Gécamines a rejeté en bloc ces allégations, précisant notamment que …les discussions ont abouti à un paiement de dividende de 211 millions USD en faveur de Gécamines au titre de l’exercice 2021, constituant le premier versement de dividendes jamais effectué par KCC en 20 années d’existence et le plus important dividende jamais perçu par Gécamines dans un de ses partenariats.

« C’est au regard du résultat exceptionnel et inédit obtenu, qu’une gratification avait été autorisée par le Conseil d’administration de Gécamines et payée entre octobre et décembre 2022 aux membres de la Commission Ad hoc et aux agents ayant concouru à la réalisation de cet heureux détournement », indique une mise au point faite à ce sujet, avant d’ajouter que ce montant de 211 millions de dollars américains a généré des taxes et impôts pour un total de 71 millions de dollars pour le Trésor public.

Le DG de Gécamines est-il un frein à l’épanouissement de cette entreprise ?

Nombreux sont les griefs portés à charge du Directeur général de la Gécamines, dont le comportement serait à la base de la contre-performance de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. C’est ce qui fait que les comptes de l’entreprise seraient en rouge et lors de la réunion des grands directeurs, le DG s’était même permis de dire que les salaires ne seront pas payés. Et suite à cet état des choses, on apprend que certaines banques ne veulent plus travailler avec le DG actuel.

Le DG est aussi accusé par un certain Kasongo Mabwisha de bloquer pour des raisons inavouées sa mise à la retraite. «J’avais demandé depuis le mois de juillet 2023 ma retraite, car je remplis les conditions, mais le Directeur général a donné l’ordre au Directeur de gestion du personnel de bloquer ma notification », dénonce-t-il.

Ce comportement, à n’en point douter, est assimilable à quelqu’un qui manquerait de respect envers ses travailleurs. C’est qui est grave dans ce dossier, c’est le fait de constater l’implication de l’IGF dans la gestion au quotidien de cette entreprise qui étonne, elle dont la mission est de faire un contrôle concomitant.

SB/CP

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RDC : le Conseil de sécurité renouvelle le mandat de la MONUSCO jusqu’au 20 décembre 2024

A la veille des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), le Conseil de sécurité a prorogé, mardi, pour un an, jusqu’au 20 décembre 2024, le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), tout en décidant d’initier son « retrait progressif, responsable et durable » du pays et de transférer progressivement les tâches qui lui incombent au Gouvernement congolais, a annoncé l’ONU sur son site.

En vertu de la résolution 2717 (2023), adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil a donc entériné un plan de retrait discuté à plusieurs reprises cette année, en décidant que la MONUSCO maintiendra, jusqu’au 30 juin 2024, un effectif maximum autorisé de 13 500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1 410 membres d’unités de police constituées. A partir du 1er juillet 2024, ces effectifs seront réduits à 11 500 militaires, 600 observateurs militaires et officiers d’état-major, 443 policiers et 1 270 membres d’unités de police constituées, précise l'ONU dans un communiqué.

Le représentant congolais a salué un texte qui consacre la mise en œuvre du dispositif agréé par l’ONU et Kinshasa en vue du retrait de la MONUSCO, remerciant aussi le Conseil d’avoir étendu son mandat au soutien logistique dans les provinces qui ne faisaient pas partie de sa zone de déploiement, afin d’y accompagner le processus électoral, indique la même source.

L'ONU précise à ce propos qu'il a été décidé que l’une des priorités de la Mission reste la protection « efficace, rapide, dynamique et intégrée » des populations civiles menacées de violences physiques, en prenant « toutes les mesures nécessaires ».

En vertu de cette résolution, le Conseil exige de tous les groupes armés qu’ils mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et aux autres activités déstabilisatrices, à l’exploitation et au commerce illégaux des ressources naturelles.

Il est exigé du M23 qu’il s’acquitte immédiatement et pleinement des engagements qu’il a pris concernant son retrait immédiat de toutes les zones occupées et son cantonnement, conformément au processus de Luanda approuvé par l’Union africaine (UA), souligne l'ONU.

Le Conseil estime, par ailleurs, que l’élimination de la menace posée par les groupes armés, "doit passer par une stratégie régionale intégrée et un engagement politique fort de la part du Gouvernement congolais, de l’Union africaine (UA), de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)".

 

 

 

 

RDC : le Conseil de sécurité renouvelle le mandat de la MONUSCO jusqu’au 20 décembre 2024
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RDC : António Guterres souhaite aux congolais la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives

A la veille des élections présidentielles, législatives, provinciales et municipales prévues ce mercredi 20 décembre en République démocratique du Congo, le chef de l’ONU a fait part la veille du vote du soutien de l’ONU au peuple congolais.

« Le Secrétaire général réaffirme le soutien continu des Nations Unies au peuple congolais, par l'intermédiaire de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, et souhaite la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives qui consolideront les institutions démocratiques du pays et le mettront sur la voie de la prospérité économique », a indiqué mardi son porte-parole dans une déclaration.

Un accès libre et sûr

« A cette fin, António Guterres appelle les autorités de la République démocratique du Congo, les leaders politiques, la société civile et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à s'assurer que tous les électeurs aient accès aux bureaux de vote et votent librement, sans crainte d'intimidation ou de persécution politique », a souligné Stephane Dujarric.

Le Secrétaire général déplore les épisodes de violence enregistrés au cours de la campagne électorale et exhorte tous les acteurs politiques et leurs partisans à s'abstenir de toute action susceptible d'inciter davantage à la violence ou d'exacerber les discours de haine à l'encontre de certaines communautés ou de certains groupes et les attaques contre les femmes candidates.

Pour un processus électoral apaisé

Il encourage toutes les parties à faire preuve de retenue dans leurs propos et leurs actions.

Des propos qui ont fait l’écho à ceux tenus par la Représentante de l’ONU pour la RDC Bintou Keita, qui, après avoir suivi « avec préoccupation » l’escalade de la violence, des actes de vandalisme et de destruction de matériel de campagne ainsi que les discours de haine qui ont émaillé la campagne électorale, a exhorté samedi les autorités à « diligenter des enquêtes et à engager des poursuites contre les auteurs de ces actes ».

« J’appelle les candidats et leurs militants à la retenue, à s’abstenir de l’usage de la violence et des groupes armés dans le cadre de la campagne électorale », a déclaré sur son compte X la cheffe de la MONUSCO.

« J’encourage les autorités à garantir le bon déroulement du processus et à prendre toutes les mesures préventives pour un processus électoral apaisé », a conclu Bintou Keita.

 

 

 

 

 

RDC : António Guterres souhaite aux congolais la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives
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Nord-Kivu: remise officielle de la maternité du Centre de Santé Lume par UNFPA et Caritas Butembo-Beni

L’UNFPA avec son partenaire de mise en œuvre Caritas Butembo-Beni ont procédé mardi 12 décembre 2023, à la remise officielle de la maternité du Centre de Santé de référence de Lume en Territoire de Beni, au Nord-Kivu. C’est un bloc dont les travaux de réhabilitation et d’équipement avaient commencé en septembre 2023 avec le financement du Fonds Humanitaire en République Démocratique du Congo. Cette construction intervient plus d’une année après son incendie par les présumés rebelles ADF.

Pour le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et la Caritas Butembo-Beni, c’est un honneur de voir que ce projet ait pu être achevé. Un résultat positif à l’issue duquel les femmes enceintes de Lume vont accoucher dans les conditions qui protègent la santé des accoucheuses et des enfants, en respectant leur dignité.

« Je suis très joyeux, parce que ce qui était un rêve depuis le 13 septembre 2023 devient une réalité aujourd’hui. Ça veut dire les femmes vont commencer à utiliser cette maternité que nous avons réhabilité, plus d’une année après son incendie », s’est réjoui François Kaputu, Responsable du Programme à la Caritas Butembo-Beni.

Plus particulièrement, le partenaire technique se félicite de voir ses efforts aboutir à ce résultat. M. Fiston, se réjouit de voir que les femmes enceintes ne vont plus parcourir de longues distance pour accéder au service d’accouchement. Il recommande cependant aux services de sécurité d’impliquer tout le monde sécuriser cette maternité.

 « Nous sommes ravis de joie de mettre à Lume, en zone de santé de Mutwanga une maternité qui répond aux normes internationales. Les femmes qui partaient accoucher très loin vont accoucher à Lume, avec tous les services de la prise en charge des victimes des violences sexuelles. Nous recommandons aux autorités de bien prendre soin de ce bâtiment et d’impliquer toujours la communauté afin d’éviter que cette maternité soit encore une fois victime de vandalisme comme cela l’a été dans le passé » souhaite Fiston, responsable de UNFPA dans le Grand Nord.

Cet achèvement qui marque le début des accouchements dans ce bloque de la maternité. Mensuellement, le Centre de Santé de Référence de Lume reçoit en moyenne 60 à 70 femmes accoucheuses.

« C’est un honneur et une joie de participer à cette activité d’inauguration de ce nouveau bâtiment et des matériels donnés par UNFPA à travers Caritas Butembo-Beni pour notre maternité qui avait été incendié par les ADF. Le centre de santé de référence de Lume avait un déficit pour les accouchements. Heureusement, les partenaires ont répondu à notre besoin et nous les remercions » félicite Dr Tsongo Mahamba Jérémie, médecin traitant au CSR de Lume.

 Cette maternité présente plusieurs enjeux pour les femmes enceintes de Lume et ses villages environnants. Des femmes enceintes croisées ici pour les accouchements et les consultations prénatales félicitent pour la réhabilitation. Mais, des inquiétudes règnent toujours pour assurer la sécurité de ce site.

 « Vous me croisez dans cette salle, je suis venu commencer de la CPN (consultation prénatale). C’est ma deuxième fois de commencer ma CPN dans ce centre de santé. Nous avions eu un sentiment de regret lorsque nous avons appris que notre maternité a été incendiée. Nous sommes joyeuses de voir que Caritas Butembo-Beni et UNFPA réhabilitent notre maternité selon les bonnes normes d’accouchement. Néanmoins, nous avons toujours des inquiétudes par rapport à la sécurisation de cette nouvelle maternité » s’exprime Sifa Musumba, une femme enceinte rencontrée au centre de santé.

Les Autorités Politico-Administratives présentes à cette activité ont cependant rassuré qu’elles restent actives pour assurer la protection et sécurité de ce bâtiment.

CellCette activité s’est tenue dans le cadre du projet « Renforcement de l’accès aux soins de santé primaires, de santé reproductive et aux services de prise en charge de violences basées sur le genre, en réponse aux besoins vitaux des communautés affectées par la crise humanitaire dans les zones de santé de Oicha et Mutwanga au Nord-Kivu et Komanda, en Ituri ». Il a deux volets, la santé et la protection.

Elie Kasereka

Cellule de Communication Caritas Butembo-Beni

 

 

Nord-Kivu: remise officielle de la maternité du Centre de Santé Lume par UNFPA et Caritas Butembo-Beni
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Pour avoir été placé à la tête de l’Alliance Fleuve Congo : Adolphe Muzito appelle Corneille Nangaa à se ressaisir

En tournée de sa campagne électorale, le candidat président Adolphe Muzito a, devant la presse lundi 18 décembre dernier, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, émis son point de vue sur la création d’un groupe politico-militaire par l’ex-président de la centrale électorale, Corneille Nangaa qui se dit en désaccord avec la gouvernance du régime en place.

« Si Corneille Nangaa avait mon parcours, il n’allait pas faire ça. Ceux qui nous ont précédés en politique ont été instrumentalisés parce qu’ils manquaient de maturité. On les avait divisés et nous sommes même parvenus à perdre MZee Laurent-Désiré Kabila parce que lui quand même avait compris le jeu de l’ennemi. Je pense que Monsieur Corneille Nangaa doit être instrumentalisé, certes, il a des revendications mais il doit éviter cette voie de la rébellion », a précisé le leader du parti Nouvel élan.

Le candidat n°24 appelle le chef de l’alliance fleuve Congo à faire marche-arrière et se ressaisir en tant que patriote. « S’il est patriote, il reviendra à la raison et finira peut-être par négocier. Je pense qu’il est instrumentalisé, peut-être, avec pour mission d’affaiblir le régime en place. Il est de la province orientale, il a de l’expérience dans la lutte, je mets ça dans le compte de ses moyens de pressions tout en espérant qu’il finira par se ressaisir », a-t-il ajouté.

Après l’annonce de la création du mouvement politico-militaire, Alliance fleuve Congo, plusieurs voix se sont levées au sein de la classe politique pour condamner cette initiative qui vient encore enfoncer la RDC dans une impasse, alors qu’elle en souffre déjà.

Doudou Cibambe

 

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Délivrance de la carte d’identité aux Congolais, Peter Kazadi vante cette innovation sous le mandat de Félix Tshisekedi

Figurant parmi les promesses du président sortant pendant son mandat qui vient de s’achever, la délivrance de la carte d’identité est rendue possible et s’inscrit dans le cadre de grandes réalisations du Chef de l’Etat qui, à travers cet acte, redonne au peuple congolais leur dignité perdue depuis des décennies. Cette information est confirmée par le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi après avoir reçu sa carte des mains des agents de l’office national d’identification de la population (ONIP).

Appelant le peuple congolais à se faire enregistrer pour obtenir la carte d’identité après avoir palpé du doigt cette réalité, Peter Kazadi salue ce geste et invite les Congolais à faire comme lui. « J’invite la population à être prête pour aller se faire enregistrer afin d’obtenir ce document, qui est d’une grande utilité », a-t-il précisé.

Et de poursuivre : « Il faut comprendre qu’il y a deux étapes : la première, c’est celle de se rendre à l’endroit fixé pour s’enregistrer à partir de vos coordonnées et puis, après quelques jours, le timing sera fixé par l’ONIP pour vous délivrer votre carte en bonne et due forme».

Encourageant cet exploit irréaliste depuis la deuxième république, le patron en charge de l’intérieur vante le mérite du Chef de l’Etat et se dit cette fois-ci fière d’être identifié comme Congolais partout dans le monde. « Ça, c’est l’innovation sous le mandant du Président Félix Tshisekedi. Sentiment de joie, parce que maintenant je me sens pleinement citoyen congolais. Je serai identifié comme Congolais partout où je me rendrai », a-t-il renchéri.

 Il a aussi évoqué l’apport sécuritaire de cette carte qui fait barrière à tout celui qui tenterait de tenir plusieurs identités. « Vous avez un numéro d’identité unique que vous aurez jusqu’à la fin de votre vie sur terre. Ça veut dire que ça ne sera pas possible d’avoir plusieurs identités pour une seule personne », a-t-il martelé.

A titre de rappel, la carte d’identité délivrée aux Congolais sous la deuxième République a été remplacée par celle d’électeur avec la relance du processus électoral en 2006. Pour remédier à la situation, le président Félix--Antoine Tshisekedi avait lancé la cérémonie d’octroi de la carte d’identité nationale le 30 juin 2023.

Doudou Cibambe

 

 

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RDC : la CENCO et l'ECC déplorent les irrégularités des élections

*Engouement matinal mais énervement dans les files d'attente. Tel est le climat dans lequel les congolais de RDC ont commencé à voter mercredi 20 décembre 2023 pour les élections présidentielles et législatives ; une grande déception pour les milliers d’électeurs qui attendent de remplir leur devoir patriotique. Sur ce, la CENCO-ECC a publié une déclaration, en la même date, déplorant l’organisation de ces élections émaillées de beaucoup d’irrégularités.

Le vote pour les élections présidentielles, législatives, provinciales et locales en République Démocratique du Congo (RDC) a débuté dans la matinée du mercredi 20 décembre 2023, mais pas partout et, d’une manière générale, avec des retards et dysfonctionnements plus ou moins importants.

Tel qu’annoncé dans sa déclaration du mardi 19 décembre 2023, la Mission d’observation électorale (MOE) CENCO-ECC, constituée de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC - une coalition de 64 églises protestantes et évangéliques de la RDC), «a déployé 25 000 observateurs dans tous les centres de vote prévus dans la cartographie électorale de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) afin d’observer, entre autres, l’aménagement et l’ouverture des bureaux de vote en ce 20 décembre». C’est ce qu’a révélé le message publié par la CENCO-ECC, conjointement signé par Mgr Donatien Nshole, pour la CENCO, et le Révérend Eric Nsenga, pour l’ECC.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Nshole, a précisé que sur les 25 000 observateurs, «23 994 sont des observateurs électoraux de court terme, et les 1 056, des observateurs de court terme de la compilation parallèle de vote, et 500 observateurs de long terme », soulignant qu’«il ne s’agit pas de concurrencer la Commission nationale électorale indépendante (CENI), seule institution républicaine habilitée à publier les résultats provisoires des élections».

Des élections chaotiques

Environ 44 millions des 100 millions de citoyens congolais étaient attendus aux urnes pour élire le président de la république, parmi 19 candidats, 485 des 500 députés de l’assemblée nationale, ainsi que les 780 députés provinciaux, et une partie des conseillers municipaux de plus 300 communes. Fort malheureusement, tel qu’on peut le lire dans la déclaration de la CENCO-ECC de ce mercredi, « jusqu’à 09h40’, heure de Kinshasa, la MOE CENCO-ECC a exploité les rapports reçus de 22,1 % de ses observateurs, déployés dans les villes et chefs-lieux des territoires en attendant les données provenant des observateurs déployés dans les secteurs et chefferies ».

Les rapports ont relevé «31 ,37% de bureaux de vote non ouverts; 45,1 % de bureaux de vote où le dysfonctionnement du Dispositif Electronique de Vote (DEV) a causé l'interruption du vote; 9 870 de bureaux de vote où les Observateurs ont été interdits d'accès; 7,84% de Bureaux qui ont enregistré de cas de violences, dont 5,88% de cas des bureaux de vote saccagés; 3,92 % de bureaux de vote où les scrutins ont été perturbés par la pluie; et 1 % de bureaux de vote où les électeurs admissibles au vote ont été empêchés de voter».

Quelques recommandations de la MOE CENCO-ECC

Au regard de ce qui précède, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC a fait part de quelques suggestions à la CENI, au gouvernement et à la population de la République Démocratique du Congo, afin que des mesures nécessaires soient davantage prises pour aboutir à des élections crédibles et transparentes. A la Commission électorale nationale indépendante, il a été recommandé de «de clarifier ce qu'elle compte faire pour les bureaux de vote non ouverts ou qui ont ouvert tardivement, considérant que le scrutin se déroule de 6 heures à 17 heures, heure locale, conformément aux articles 52 de la loi électorale et 64 des mesures d'application de la loi électorale ; et de garantir l'accès aux bureaux de vote à tous les observateurs, témoins et journalistes accrédités ».

Aux autorités étatiques congolaises, la CENCO-ECC exige «de prendre davantage des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des électeurs, du personnel de la CENI, des observateurs, des journalistes et des témoins accrédités ».

Au terme de leur déclaration, la Conférence épiscopale congolaise et l’Église du Christ au Congo ont appelé la population de la RDC « à persévérer pour exercer son droit de vote, assurer la surveillance du vote jusqu'à l'affichage des résultats devant les bureaux de vote en dépits des sacrifices, et de ne pas céder à la violence ».

(Christian Losambe, SJ – Cité du Vatican)

 

 

 

 

 

 

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Votant depuis Kasenga-Centre au Haut-Katanga, Sama Lukonde : « Pari pris, pari tenu pour moi de voir ces élections se tenir dans le respect de notre constitution »

En bon citoyen, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a accompli son devoir civique, ce mercredi 20 décembre 2023, en se rendant dans un Centre de vote en territoire de Kasenga où il est à la fois Candidat Député National et Provincial. Se confiant à la presse, le Chef du Gouvernement a exprimé sa joie de voir ce jour tant attendu qui consacre la bonne marche de la démocratie en RDC. Il a salué le calme et l'engouement autour de ces élections organisées par la CENI.

« Nous voici arriver à ce grand jour du 20 décembre 2023, journée qui marque l'élection tant au niveau de la présidentielle que des législatives nationales, provinciales et des municipales. Pour ma part, je suis venu m'acquitter de ce devoir civique ici à Kasenga, dans ma circonscription, à double titre, d'abord pour voir dans les milieux ruraux comment est-ce que les élections se déroulent, pour voir que non seulement il y a l'engouement, mais les choses se passent plutôt dans le calme. Ensuite pour exprimer mon vote sur les choix déjà annoncés que j'avais faits tant au niveau de la présidentielle qu'au niveau des législatives nationales et provinciales dans cette circonscription où je suis candidat. Pari pris, pari tenu pour moi de voir ces élections se tenir dans le respect de notre constitution. Maintenant, je souhaite bonne chance à tous. Que Dieu continue de garder et de bénir la République démocratique du Congo. Moi, je le dis, mes choix, c'était le numéro 20 en ce qui concerne la présidence de la République et moi-même à d'autres niveaux tant national que provincial. Je suis vraiment très heureux de voir ce jour. Je vais demander une grande adhésion à notre peuple par rapport à ce processus qui marque la démocratie dans notre pays », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Rappelons que c'est ce mercredi 20 décembre 2023 que le peuple congolais s'est rendu aux urnes pour se choisir ses dirigeants à différents niveaux. Ces scrutins se déroulent sur l'ensemble du territoire national conformément à la Constitution.

La Pros.

 

 

 

 

 

 

 

 

Votant depuis Kasenga-Centre au Haut-Katanga, Sama Lukonde : « Pari pris, pari tenu pour moi de voir ces élections se tenir dans le respect de notre constitution »
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