Les candidats engagés au processus électoral s’en prennent aux panneaux publicitaires dans les rues de Kinshasa. Cela est fréquent au rond-point Victoire en passant par le rond-point des Huileries, au rond-point Magasin et dans les autres grandes artères et dans bien d’autres carrefours de la capitale. Les affiches à l’effigie de certains candidats restent néanmoins visibles. Ceci est l’un des signes prémonitoires des violences qui annoncent le début effectif d’une campagne électorale torride.
L’heure du compte à rebours a sonné. Les uns projettent des itinérances à la base avec des discours teintés de bonnes intentions dans le but de récolter le plus grand nombre de voix des potentiels électeurs. Les autres amènent dans leurs escarcelles, les vivres et non vivres pour offrir à la population en désarroi, tel est un père noël. Ces candidats utilisent tous les moyens qu’offrent la communication à l’ère du numérique pour persuader l’électorat. C’est parti pour une guerre sans merci entre eux. Tout est permis, toutes les éventualités sont envisagées.
Tous sont actifs sur les réseaux sociaux pour vulgariser des actions. Tous placardent leurs affiches sur les panneaux publicitaires répandus à travers la ville pour assurer la visibilité. Tous passent dans les médias pour s’octroyer la notoriété. Chacun selon ses convenances se déploie dans sa circonscription en posant des gestes de charité. L’on est en train d’assister à une campagne électorale inédite comme on ne l’a jamais vécu auparavant.
Avec plus de 24 mille candidatures retenues par la Ceni, contre 500 sièges à l’Assemblée Nationale et l’ensemble de défis à relever dans tous les secteurs de vie à Kinshasa où la population vit dans une précarité sans précédent, dans un environnement crasseux et dans une insécurité grandissante. Ces candidats ont du pain sur la planche pour proposer des solutions idoines en termes des lois dans l’objectif d’enrayer les problèmes qui dérangent.
Tout compte fait, il reviendra donc à la population d’avaliser ou pas le discours de chacun pour opérer un choix judicieux.
*«Je vous prie tous ici, de faire la veillée électorale après le vote du 20 décembre 2023. Faisons la veillée électorale la journée du 20 décembre pour sauver la nation lors de 5 prochaines années ». C'est ce qu'a déclaré le candidat Président de la République Delly Sesanga, lors du lancement de sa campagne électorale, le mercredi 22 novembre, à Kikwit dans le Kwilu.
Face à l'évolution du processus électoral, Delly Sesanga a demandé à cette population de s'imprégner des résultats issus de chaque bureau de vote après le vote.
«Vous serez dans les bureaux de vote, une fois que le vote prend fin. Nous ne devons pas attendre les résultats de la Commission électorale nationale indépendante mais plutôt, les résultats issus de chaque bureau de vote. Nous devons tout récolter et nous allons mettre ensemble, nous-mêmes, les résultats que nous aurons, ce jour-là après le vote. C'est ce que nous allons respecter, parce que nous n'irons pas à la Cour constitutionnelle qui est déjà acquise à un camp politique pour leur dire de nous donner de vrais résultats », a-t-il déclaré.
A cette occasion, il a exposé au public présent, les grands axes de son programme de société, « La Refondation du Congo », dont les axes sont en premier lieu ‘’ le rétablissement de la paix et de la sécurité sur toute l'étendue du territoire national’’, ‘’ construire des routes pour faciliter la connexion entre provinces et la libre circulation des congolais partout en République Démocratique du Congo’’ en deuxième lieu, ‘’ la lutte contre le tribalisme, le régionalisme qui ne cesse d'augmenter et qui est à la base de plusieurs maux au sein de la société’’ en troisième lieu, ‘la réduction du train de vie des institutions’’ en quatrième lieu, et enfin, le cinquième axe, ‘’ la création d'emplois pour les jeunes’’.
Enfin, il a souligné l’impératif de chercher plus de solutions à la situation des Kuluna, en créant des emplois. « Un pays ne peut pas avancer tant que les jeunes n'ont pas de travail ou qu'on n’améliore pas le salaire de toutes les couches de la société. Dieu nous a dotés de tout en RDC pour y parvenir et nourrir tout le monde.
A côté de tout cela, un accent tout particulier sera mis sur l'augmentation du taux de la desserte en électricité, l'agriculture qui nous permettra d'accroître la production locale », a-t-il conclu.
*A quelques jours de la tenue effective des élections, prévues le 20 décembre prochain, le Secrétariat de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), organise une série de formations afin de mieux outiller les opérateurs électoraux notamment, les Chefs des centres de vote (CCV), les Techniciens informaticiens des centres de vote (TICV) ainsi que les Présidents formateurs (PF). Tous sont invités à cette formation qui a débuté depuis hier dimanche, le 26 novembre 2023.
Cette session englobe les matières liées aux procédures de l’opération de vote, à l’utilisation du Dispositif électronique de vote (DEV), au remplissage des fiches, à la notion des plis, à la transmission des données, à l’archivage, aux aspects financiers, à l’andragogie, à la réception de tous les électeurs. Le but visé est de former une chaîne en prélude des élections combinées du 20 décembre 2023.
La Pros.
NOTE CIRCULAIRE N° 0.33..../CENI/TMT/2023 du Secrétaire Exécutif National
Aux : - Secrétaires Exécutifs Provinciaux (Tous)
Aux Chefs d'Antenne (Tous)
Aux Superviseurs (Tous)
Aux Missionnaires affectés dans les Antennes (Tous)
CI : - Membres de la Plénière (Tous);
Secrétaire Exécutif National Adjoint;
Directeurs (Tous); Gestionnaires des Pools (Tous);
Concerne: Convocation des Présidents Formateurs (PF) pour participer à leur formation qui commence ce 26/11/2023.
Chers tous, Conformément au chronogramme de la cascade de formation des MBVD et MCLCR, la CENI organise la formation des CCV. TICV et PF ce dimanche 26/11/2023. Comme c'est une des étapes stratégiques de la formation, vous devez mettre un accent particulier à son organisation et à sa supervision.
Pour ce faire, il vous est demandé de (d')
1. Convoquer les candidats PF dès aujourd'hui, de la manière suivante :
On crée, sous la présidence des missionnaires, des panels constitués des membres des SEP/Antennes
On apprête les outils de travail: listes des BVD et CV transmises par la DIRINFO pendant la cartographie ainsi que les listes des pré-affectations des MBVD produites dernièrement par chaque Antenne à l'issue de la cartographie;
On identifie les Présidents Formateurs (PF) en prenant chaque fois LE PRESIDENT DU BVD DU 1ER CENTRE DE VOTE:
On fait un communiqué pour les inviter d'urgence à la formation qui commence ce dimanche 26/11/2023.
2. Faire l'état des lieux de la disponibilité des supports de formation et autres matériels didactiques immédiatement à partir CMO.
Nota Bene:
1. Pendant la formation, il va falloir s'assurer que ces participants prouvent leur appartenance à ces structures retenues pour abriter les CV avec les mises en place officielles;
2. Il ne faut pas inviter les anciens PCI car, ces derniers sont retenus comme POINTS FOCAUX LOGISTIQUES.
3. Les FET qui n'ont pas pu manipuler les DEV devront prendre un ou deux jours pour renforcer leurs capacités techniques avant la formation proprement dite.
Jean-Michel Sama Lukonde, le Premier Ministre de la RD. Congo, sensibilise les populations de l'espace Grand Katanga pour la victoire écrasante de son candidat favori, le numéro 20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la Présidentielle du 20 décembre 2023. Il l'a dit et répété partout où il est passé : Accorder une victoire écrasante au candidat n°20 aux élections du 20 décembre 2023 est le motif de l'itinérance de sensibilisation des populations dans l'espace grand Katanga qu'il a débuté depuis le 25 novembre 2023.
En sa qualité de membre du Présidium de l'union sacrée, il a en charge cette zone linguistique pour une mobilisation tous azimuts des populations en faveur de Félix Tshisekedi, le candidat N°20. C'est en prévision de l'arrivée imminente de Félix-Antoine Tshisekedi dans le Grand Katanga que Sama Lukonde bat le rappel des troupes dans cet espace.
Commencée à Kamina dans le Haut Lomami, cette itinérance a conduit Sama Lukonde, fils du territoire, dans le Katanga profond. Il n'a laissé aucune occasion pour montrer le bon côté de l'histoire à toutes ces populations katangaises.
A Kalemie dans le Tanganyika, à Kolwezi, à Fungurume dans le Lualaba tout comme à Likasi dans le Haut-Katanga, Jean-Michel Sama Lukonde a, en bon orateur, convaincu, laissant derrière lui une population plus que déterminée à apporter ses suffrages en faveur du candidat N°20. Car, il n'avait qu'une seule phrase dans sa bouche : « Tshisekedi ou rien. Il faut lui accorder une victoire écrasante au scrutin du 20 décembre 2023 », leur a-t-il dit.
Message reçu avec détermination totale et inébranlable, par une population prête à tout donner pour l'écrasante victoire du candidat numéro 20. Il faut souligner que partout, il a bénéficié d'un accueil chaleureux.
A Kamina, dans le Haut-Lomami où il est arrivé sous une forte pluie, des foules innombrables, avec à leur tête la gouverneure Isabelle Kalenga Mushimbi, ont bravé cette intempérie pour accueillir, le fils du terroir, Jean-Michel Sama Lukonde. Même scénario à Kalemie dans le Tanganyika. Depuis l'aéroport, des foules en liesse attendaient Sama Lukonde. Il était accueilli à l'aéroport par la Gouverneure de Tanganyika, Julie Ngungwa Mwayuma, la notabilité, et toutes les forces vives de cette province.
A l'étape de Kolwezi, plusieurs mouvements et représentants de différentes couches de la société étaient tous déterminés à exprimer à travers des chansons et slogans, leur soutien au candidat N°20.
Sama Lukonde y est allé avec sa nouvelle stratégie : La proximité avec toutes les couches de la population à travers leurs différentes organisations. Sama Lukonde a, tour à tour, conscientisé les responsables des confessions religieuses, les députés nationaux et provinciaux, les chefs coutumiers et responsables de différents mouvements et organisations de la société civile ainsi que les délégations estudiantines.
Les présidents fédéraux des partis politiques et présidents des mouvements des jeunes n'étaient pas en reste.
Avant d'atteindre le Camp fungurume, à ce stade, Sama lukonde a sensibilisé les différentes populations qui vivent dans les sites miniers. Des creuseurs artisanaux, des différents travailleurs des sociétés minières étaient présents pour écouter le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui n'avait qu'un seul message : « Voter le numéro 20, le 20 décembre prochain ».
A Likasi, c'était une grande fête pour la population de voir que l'envoyé de Félix Tshisekedi dans ce coin du pays n'est que le fils du terroir, Jean-Michel Sama Lukonde.
Pendant que la République Démocratique du Congo se trouve de plain-pied dans la campagne électorale, le secrétariat général de la Conférence épiscopale nationale du Congo intervient pour conscientiser les électeurs congolais à voter responsable. À travers un communiqué de presse, le secrétariat général de la Cenco fait un rappel de quelques pertinentes recommandations des Pères les Evêques ; particulièrement dans leur message donné en juin dernier à partir de Lubumbashi.
À un mois des élections prévues le 20 Décembre 2023, la Cenco explique aux électeurs congolais l’attitude à afficher pendant la campagne électorale où il faut demander des comptes à ceux qui nous ont dirigés sur base des réalisations par rapport aux promesses faites et puis de juger les candidats nouveaux sur la pertinence et la faisabilité de leurs promesses.
Considéré comme un moment où il faut se décider des futurs dirigeants, la Cenco tire la sonnette d’alarme en informant aux Congolais que les élections sont un renouvellement de confiance aux animateurs des institutions qui ont bien servi le pays mais aussi une sanction pour tous ceux qui ont mal géré en servant leurs propres intérêts. Pour les nouveaux candidats, privilégier les critères objectifs de compétence et de probité morale.
C’est ainsi qu’un appel au peuple a été lancé pour la prise de conscience de responsabilité en tant que souverain primaire. « Non aux opportunistes qui changent de camps à la recherche des intérêts personnels, non à ceux qui prennent comme suppléants les membres de leurs familles, non à ceux qui postulent à tous les niveaux, non aux tribalistes et aux népotistes, non à l’achat de conscience», a insisté la Cenco.
Au moment des élections, les Evêques exhortent le peuple à suivre la voix de la conscience et non les mots d’ordre des commissionnaires politiques qui s’engagent pour leurs propres intérêts.
Pour le jour du vote, la Cenco mobilise le peuple à la vigilance et à l’éveil patriotique en encourageant tous ceux qui se sont engagés à organiser une veille électorale pour prêter mains fortes aux Missions d’observation classique dans le but de ne pas quitter les bureaux de vote tant que les résultats ne seront pas affichés.
A la Céni, la Cenco lui demande la transparence des opérations de vote et de dépouillement par le respect des dispositions légales ; à l’Eglise d’éviter de souiller le lieu saint par la campagne électorale et d’interdire d’accorder la parole aux acteurs politiques pendant les célébrations eucharistiques ou tout autre activité ecclésiale pour battre campagne.
Pour conclure, la Cenco conditionne l’acceptation des résultats des prochaines élections sur le respect des dispositions légales dues à la publication des listes des électeurs, de la cartographie électorale sous un format téléchargeable et surtout de la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, et intercède la Vierge Marie, Notre Dame du Congo enfin que l’Esprit Saint éclaire toutes les parties prenantes au processus électoral de gagner le pari des élections crédibles, transparentes et apaisées pour l’avènement d’un Congo plus beau qu’avant.
Dans son message de ce mardi 21 novembre 2023, Constant Mutamba, candidat président de la République a appelé les congolais en général, et les jeunes en particulier à faire le choix de la ‘’Rupture’’. Rompre avec les anciennes certitudes, avec les mauvaises pratiques en votant massivement pour la jeunesse, l’avenir de toute la nation. « Réveillez-vous ! Nous avons une nation à bâtir, un peuple à sauver », a lancé Mutamba.
Il a demandé à cette jeunesse à ne pas trahir la nation et à voter pour le candidat président de la jeune génération qu'il est et à voter pour la rupture.
Selon ce candidat de l’opposition républicaine, son message est tiré de la pensée de Frantz Fanon qui disait: ‘’ Chaque génération a une mission, soit elle l'accomplit, soit elle la trahit’’. Ainsi, il affirme s'être porté candidat pour les jeunes et en leur nom. « C'est une candidature sérieuse, appuyée par 420 jeunes candidats députés nationaux, 1150 jeunes candidats députés provinciaux, 3000 jeunes candidats municipaux à travers le pays », explique-t-il.
‘’Ensemble, nous pouvons étonner le monde
Ensemble, nous pouvons étonner le monde, tel est le crédo de Mutamba. Répondant à ceux qui pensent que les jeunes sont à leur merci et que tout a été écrit, Mutamba dit : ‘’NON, tout n'est pas écrit !’’, Citant l'exemple de la génération de nos pères de l‘indépendance dont Lumumba, Kasa-Vubu, Tshombe, Gbenye, Kalonji, Mulele, il conscientise la jeunesse pour écrire une nouvelle page de l’histoire glorieuse du grand Congo.
Constant Mutamba est persuadé que seule la jeunesse peut sauver ce pays. Ainsi, il l'invite à rompre avec ceux qui ont tout essayé, mais qui ont raté, de même que ceux qui pensent que l'histoire du Congo sera écrite en Occident ou en Orient et qui ont vendu notre dignité. Aussi convie-t-il la jeunesse à se joindre à lui pour essayer quelque chose d'autre ensemble.
Constant Mutamba, se fondant sur la pensée de Fidel Castro: ‘’L’histoire nous jugera’’, lance aux jeunes : « Demain, lorsque vous parlerez à vos enfants, n'oubliez pas qu'en 2023, des jeunes courageux issus de familles modestes s'étaient levés pour sauver le Congo. Vous avez le choix d'accompagner ce mouvement de rupture ou l'ignorer et le rayer ».
Face à cette nécessité de se rallier les uns aux autres pour réaliser l'objectif de sauver le Congo, Constant Mutamba estime qu'avec ce message, il a fait sa part de même que ceux qui sont avec lui.
Dans un point de presse sur la déclaration de soutien aux candidats de l’ABA/MPCR aux élections du 20 décembre 2023, l’Autorité Morale de cette famille politique, Jean Claude Vuemba, a saisi cette opportunité pour dévoiler son candidat à la magistrature suprême. ‘‘Nous allons aborder un seul sujet important qui défraie la chronique dans l’échiquier politique de notre pays, à savoir : le candidat de la plate-forme Alliance des Bâtisseurs, Alliés du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, ABA/MPCR à l’élection présidentielle’’, a déclaré Jean Claude Vuemba. Avant d’ajouter qu’il est normal pour un parti ou regroupement politique mature de faire connaitre son choix du Candidat Président de la République qui sera en mesure d’implémenter efficacement le développement intégral de ce grand pays aux dimensions continentales. Sans tergiverser, au regard de toutes les souffrances endurées par le peuple congolais, la perte de contrôle de certains de nos territoires, notamment, Bunagana, Masisi, Rutshuru et tant d’autres à l’Est de la République, le MPCR a jeté son dévolu sur Moïse KATUMBI CHAPWE comme son candidat à l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023. Ceci, dit-il, pour sortir le peuple congolais de la misère. Ci-après, l’exposé de Jean Claude Vuemba tenu lors de cet important point de presse.
Point de presse sur la déclaration de soutien au candidat de l’ABA/MPCR aux élections du 20 décembre 2023
- Congolaises et Congolais ;
- Combattantes et Combattants de la plateforme ABA/MPCR ;
- Chevaliers de la plume et de l’Audiovisuel ;
- Mesdames et Messieurs ;
- En vos titres et qualités respectifs ;
Avant toutes choses, permettez-moi de rendre grâce à Dieu Tout Puissant, Maître des temps et des circonstances pour son accompagnement tout au long de notre carrière politique.
Qu’il me soit ensuite permis, de souhaiter la bienvenue à vous tous ici présents qui, en dépit de vos multiples préoccupations, avez bien voulu rehausser de votre présence ce point de presse.
En ce jour qui témoigne le début d’une nouvelle ère politique de notre histoire, je ne saurai commencer mon propos sans rendre les hommages les plus mérités aux vaillants martyrs de l’indépendance, aux différents combattants de la démocratie, de la liberté et de droit de l’homme, qui sont tombés en plein combat ou que l’Eternel a rappelé auprès de lui, à nos compatriotes vivant à l’Est de la République, dont la vie est chamboulé depuis plus de deux décennies par la guerre injuste nous imposée principalement par le Rwanda, sans omettre Mfumu Simon Kimbangu et l’un de nos grand leader de la Province du Kongo Central qui venait de nous quitter, en la personne de Nkaka Ne Muanda Nsemi dont la dépouille mortelle reste encore gardée à la morgue.
D’aucuns n’ignorent la raison de la rencontre de ce jour, qui nous impose de nous entretenir sur :
L’enjeu politique majeur de l’heure
Qui se construit autour des élections prévues le 20 Décembre 2023, dont nous n’accepterons aucun glissement.
Nous allons aborder un seul sujet important qui défraie la chronique dans l’échiquier politique de notre pays, à savoir : le candidat de la plate-forme Alliance des Bâtisseurs, Alliés du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, ABA/MPCR à l’élection présidentielle.
Il est normal pour un parti ou regroupement politique mature de faire connaitre son choix du Candidat Président de la République qui sera en mesure d’implémenter efficacement le développement intégral de ce grand pays aux dimensions continentales.
Sans tergiverser, au regard de toutes les souffrances endurées par le peuple congolais, la perte de contrôle de certains de nos territoires, notamment, Bunagana, Masisi, Rutshuru et tant d’autres à l’Est de la République. La perte du pouvoir d’achat causée par l’inflation monétaire et l’absence des bonnes politiques pour sortir les Congolais de la misère ;
- Congolaises et Congolais ;
- Combattantes et Combattants de la plateforme ABA/MPCR ;
- Chevaliers de la plume et de l’Audiovisuel ;
- Mesdames et Messieurs ;
Lors de la création à Paris en France, le 27 Novembre 1997 du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR en sigle, ses Pères Fondateurs avaient pour objectif principal de traduire dans les faits et les actes les aspirations profondes et légitimes du citoyen congolais.
Plusieurs péripéties ont émaillé la vie du Parti. Et au fil des années, toujours en prenant soin de bien lire les signes du temps, et mû par le souci permanent de rechercher à n’importe quel prix le vrai, le beau et le bien, le Parti a résisté à plusieurs vagues et tempêtes.
Malgré tout et grâce à Dieu, il a pu se faire entendre et marquer de sa présence sur la scène politique congolaise.
A chaque étape de notre évolution, nous avons toujours été rejoints par des compatriotes qui portent le même idéal et qui sont déterminés à mener le même combat noble que nous, celui d’affirmer notre droit inaliénable et imprescriptible de nous organiser librement afin de développer, de promouvoir et de vulgariser nos idéaux politiques, économiques, sociaux et culturels.
Après une longue crise de légitimité, marquée par des conflits armés qui ont endeuillés le pays, les accords de Sun City ont ouvert la voie à la démocratisation de la République Démocratique du Congo, notre cher et beau pays.
Cet élan qui a été applaudi par toute la Nation doit nécessairement se poursuivre inlassablement pour le bien-être du peuple congolais.
Ne pouvant pas nous opposer au courant de l’histoire, nous n’avons qu’à prendre des dispositions utiles en vue de participer aux élections, tout en nous préparant pour la bataille qui aura pour objectif d’accompagner notre pays dans l’instauration d’un véritable état de droit.
Conscients du devoir patriotique qui est le nôtre de traduire dans les faits et les actes quotidiens les aspirations profondes et légitimes du citoyen Congolais, de donner à chaque membre de notre Société la possibilité d’accéder au bonheur et à la joie de vivre dans la foi en Dieu tout en donnant sa contribution significative au destin de notre pays ;
Le Bureau Politique du MPCR en concertation avec notre plateforme ABA/MPCR, après relecture des enjeux de l’heure et analyse des différents projets de société des candidats à la magistrature suprême, ont fait un choix judicieux porté sur le soutien de la candidature de Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, à l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023.
L’annonce de ce soutien s’effectue au moment où la République Démocratique du Congo, traverse les moments les plus sombres de son histoire, un moment crucial où la guerre récurrente et interminable continue à sévir à l’Est du pays et dans des différents coins de la République.
Certes, il est vrai que nous avons un pays potentiellement riche, le MPCR estime que la plus grande richesse que regorge la République ne se trouve ni dans son sol, ni dans son sous-sol, mais dans l’homme Congolais, lequel doit être bien entretenu afin de répondre aux exigences de la mondialisation.
A cet effet, il nous faut donc rester vigilant et unis pour cet objectif commun afin de proposer une alternative crédible au Peuple congolais qui n’attend que les élections pour manifester son choix. Et nous savons avec lucidité, que ce choix sera celui d’une personne qui incarne le changement tant attendu par notre peuple, et cette personne c’est Moïse KATUMBI CHAPWE.
Appel à notre jeunesse ?
En ma qualité d’Elu du peuple, conscient de la problématique de la relégation de la jeunesse de notre pays au stade d’attente, qui fait que cette jeunesse reste sans avenir, réduite aux basses besognes, subissant de ce fait la prostitution, la déperdition scolaire et tant d’autres traitements dégradant qui leur font perdre l’espoir de devenir Elite de demain.
Ainsi, je lance un appel pathétique à tous les jeunes en âge de voter, de bien vouloir se mobiliser autour du seul projet de société répondant aux attentes de tous les Congolais, celui porté par Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE.
Souffrez maintenant que je ne puisse résister à la tentation de vous dire un petit mot personnel.
Ce petit mot de cinq lettres mais qui vaut son pesant d’Or à savoir, MERCI :
- Merci d’avoir rehausser de votre présence à la cérémonie de ce jour ;
- Merci de m’avoir consacré une partie de votre temps précieux ;
Que le bon Dieu bénisse notre pays et notre peuple !
*Ceux qui ne croyaient pas en un possible choix d'un candidat commun de l'Opposition à la Présidentielle du 20 décembre 2023 peuvent maintenant rectifier leurs projets et refaire des calculs. Certains leaders des partis politiques de l'Opposition restent, cependant, hantés par un jeu d’alliances avec Moïse Katumbi, président d'Ensemble pour la République, désigné candidat commun à la course pour s'opposer à Félix Tshisekedi Tshilombo.
Désormais, Matata Ponyo, Seth Kikuni et Frank Diongo battront campagne pour le chairman. Les trois leaders ont exprimé leur ferme volonté de se retirer de la course après les conclusions des travaux de Pretoria en Afrique du Sud. Et ce n'est pas tout. D'autres leaders de l'Opposition pourraient se joindre aux trois premiers qui se sont déjà prononcés afin de former un bloc de soutien à Katumbi qui fera face à Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession.
Peu à peu, le duel se dessine entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. Mais, dans l’entre-temps, Martin Fayulu bat sa propre campagne. Adolphe Muzito, Delly Sesanga et Denis Mukwege gardent encore leur sang-froid et laissent régner le suspense. Des candidats qui se sont désistés n’entendaient peut-être pas prendre le risque de compétir à ce niveau de challenge, préférant ainsi épargner leurs ressources financières pour bien sortir la tête de l'eau après la période électorale.
Martin Fayulu, Denis Mukwege, Delly Sesanga, Adolphe Muzito, eux aussi, réfléchiraient sur la nature de l’appui qu’ils sont prêts à apporter à Moïse Katumbi ou à un autre.
Rétropédalage ?
Vont-ils faire marche-arrière et adhérer à l'idée de Matata Ponyo, Seth Kikuni et Frank Diongo ? Telle est la question à laquelle ils doivent répondre avant le sprint final.
L’opération de la campagne électorale pour la Présidentielle jumelée aux législatives nationales, provinciales ainsi qu’aux élections des Conseillers Communaux du 20 décembre 2023 étant lancée en RD. Congo.
Déjà, dès le dimanche 19 novembre 2023, les candidats Félix Tshisekedi Tshilombo et Martin Fayulu Madidi, jouant à l’attaque, ont fait leur entrée en lice.
D’abord, au stade de Martyrs à Kinshasa pour Félix Tshisekedi Tshilombo et à Bandundu-Ville pour Martin Fayulu.
D’ailleurs, autant que Katumbi à Kisangani et à Buta, dans la Tshopo, ils poursuivent leur tournée dans les autres villes et provinces de la RDC.
Le candidat n°3 a critiqué la gestion de Félix Tshisekedi, «qui n’a entrepris aucun projet social concret en faveur de la population locale après 5 ans d’une gestion basée sur les promesses».
Évoquant le cas de la principale route reliant l’aéroport de Buta au Rond-point de l’Indépendance, longue de 7 km, abandonnée durant le règne durant toute la mandature 2019-2023, devenue boueuse après l’averse de ce mardi, le candidat #3 a répété, ensemble avec l’assistance, les problèmes à l’origine de la souffrance de la population.
«Le Bas-Uele est une province oubliée, ignorée, sans eau, sans électricité, dépourvue d’infrastructures routières, médicales, scolaires et sportives modernes, malgré ses gisements d’or», a dit Katumbi, promettant de relever tous ces défis sociaux et économiques, et demandant aux électeurs de Bas-Uele de ne pas voter pour « l’expert en promesses non tenues».
Entouré de ses alliés Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni, qui l’ont rejoint pour la suite de la campagne, Katumbi s’est présenté comme l’homme de la situation et des actions concrètes, capable de pacifier le pays et redonner le sourire à ses populations dans un délai bref.
Après le meeting de Buta, Katumbi a repris son avion pour Kisangani, où il s’est bâti une belle résidence en plein centre-ville, commune de Makiso, pour une réunion avec Matata, Kikuni et Diongo.
*Les candidats Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi invités à tempérer leurs discours réciproques de campagne électorale. La CASE recommande aux équipes de deux leaders de réajuster leur communication pour ne pas créer un affrontement entre militants de deux groupes.
1. Il s’observe depuis une semaine en République Démocratique du Congo, une récurrence des attaques verbales à travers des discours incisifs et destructeurs entre les candidats FÉLIX TSHISEKEDI et MOÏSE KATUMBI. A travers leurs interviews, discours et meetings de campagne, les sorties politiques et médiatiques de deux personnalités sont fortement marquées par des attaques verbales à la place des programmes ou bilans des candidats.
2. Si Monsieur TSHISEKEDI est essentiellement attendu sur son bilan quinquennal en cette période de campagne, Monsieur KATUMBI devrait focaliser ses tournées sur son programme de gouvernement.
3. La CASE est particulièrement préoccupée par la dégradation continue du climat politique et social durant cette période de campagne électorale pour les élections générales en RDC. Les deux personnalités incarnant très particulièrement deux grands blocs sociologiques du pays, il est à craindre, si leurs discours n’évoluent pas positivement, que ces derniers incitent leurs différents soutiens à la violence.
4. Etant donné que le conflit KATANGAIS-KASAÏENS n’est pas encore définitivement stabilisé, la CASE craint que tout message brutal de la part de ces deux Candidats, jette de l’huile sur le feu et provoque des tensions électorales inhabituelles.
La CASE condamne les discours va-t’en en guerre de certains responsables politiques, incitant à la violence à travers les médias sociaux ainsi que l’attitude de certains leaders d’interdire à des candidats ou des citoyens de battre campagne dans leur localité, sous prétexte que cette dernière leur appartient.
La CASE recommande à la RTNC de respecter la loi en accordant à tous les candidats, les mêmes avantages de diffusion.
Alors que le candidat FELIX TSHISEKEDI a eu droit à une retransmission en direct de la cérémonie de lancement de sa campagne, il a été déploré que la chaîne publique n’ait pas fait de même en faveur des candidats MOÏSE KATUMBI, MARTIN FAYULU, DELLY SESANGA et DENIS MUKWEGE.
FAIT A CHICAGO (ETATS-UNIS D’AMERIQUE), LE 21 NOVEMBRE 2023
SIMARO NGONGO MBAYO
PRESIDENT -Expert et Analyste des élections - Consultant International du processus électoraux -Consultant de Human Rights et Observateur international