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Crise sécuritaire à l’Est de la RDC : des milliers d’enfants supplémentaires privés d’éducation !

Face à l’intensification de la violence et des déplacements dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), l’UNICEF appelle à des mesures d’urgence pour sauver l’année scolaire de centaines de milliers d’enfants.

Avant même cette récente escalade du conflit, le système éducatif à l’est du pays était déjà sous une immense pression, notamment en raison du nombre élevé de personnes déplacées. Plus de 6,5 millions de personnes, dont 2,6 millions d’enfants, ont été contraintes de fuir leur foyer dans la région.

Depuis le début de l’année, les violents affrontements ont entraîné la fermeture de plus de 2 500 écoles et espaces d’apprentissage dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris ceux dans les camps de personnes déplacées.

Entre les écoles fermées, endommagées, détruites ou transformées en abris, 795 000 enfants sont désormais privés d’éducation – contre 465 000 en décembre 2024. En incluant la province de l’Ituri, plus de 1,6 million d’enfants dans l’est de la RDC sont actuellement déscolarisés.

« La situation est catastrophique pour ces enfants » alerte Jean Francois Basse, Représentant par intérim de l'UNICEF en RDC. « C’est l’éducation – et tout l’accompagnement qu’elle offre – qui permet aux enfants de retrouver un semblant de vie normale, de se reconstruire et d’envisager l’avenir après ce conflit. »

Bien que les écoles de Goma aient rouvert leurs portes le 10 février, très peu d’élèves ont repris les cours, de nombreux parents craignant que la situation sécuritaire reste trop dangereuse.

(Avec l’UNICEF)

 

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14ème Journée Mondiale de la Radio, RDC : Nicolas Lianza lance un appel à l’unité et à la lutte contre la désinformation

Kinshasa a vibré au rythme des ondes ce jeudi 13 févriers 2025, lors de la célébration de la 14 ème Journée Mondiale de la Radio. Absent à cet évènement, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et des Médias, s’est fait représenter par Nicolas Lianza, son Directeur de cabinet. Organisée par la Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC), cette journée avait pour thème : ‘’La Radio et le changement climatique’’.

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Guerre dans l’Est de la RDC: l'Angolais Joao Lourenco jette l'éponge

Alors qu’il s’apprête à prendre la tête de l’Union africaine ce 15 février, le Président angolais, médiateur désigné de l’UA dans la crise entre la RDC et le Rwanda, a confirmé qu’il va céder ce rôle de médiateur à quelqu’un d’autre.

Le 15 décembre à Luanda, il était à deux doigts de réussir enfin sa mission. Mais le sommet programmé pour la signature d’un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame a capoté en dernière minute, la partie rwandaise ayant ajouté l’obligation pour le gouvernement congolais de dialoguer directement avec le M23, ce que Kinshasa refuse catégoriquement.

Le Chef de l'Etat angolais a déclaré, à ce propos: « Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits – entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan –, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’UA. De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali ».

Le Président rwandais n’avait donc pas effectué le déplacement de la capitale anglaise. Tout l’inverse de son homologue congolais, Félix Tshisekedi.

Depuis, l’impasse est totale. Fin janvier, la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise, s’est emparée de la ville de Goma et progresse désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.

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Clôture de la Session extraordinaire de février 2025, Sénat : Sama Lukonde en appelle à la mobilisation générale contre l’agression rwandaise

La Chambre Haute du Parlement a bouclé, hier jeudi 13 février 2025, la session extraordinaire de février 2025, convoquée pour proposer au Chef de l'Etat des stratégies diplomatiques et politiques afin de faire face l'agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC. C'est le Président, l'Honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui a procédé à la clôture de cette session. Convoquée conformément aux dispositions de l'article 116, al 1 de la Constitution et l'article 84 al 1 du règlement d'ordre intérieur de la chambre haute du Parlement, cette session extraordinaire a comporté deux points importants à son ordre du jour à savoir : l'examen de la situation sécuritaire à l'Est de la RDC : Proposition des stratégies diplomatiques et politiques de sortie de crise et la présentation de deux juges de la Cour Constitutionnelle.

Dans son mot de clôture, le Président du Sénat a rappelé le contexte ayant concouru à la convocation de cette session extraordinaire, marquée par l'occupation de la ville de Goma par l'armée rwandaise. Il a invité les Sénateurs à garder à l'esprit l'appel à la mobilisation générale lancé par le Chef de l'Etat pour mettre fin à cette barbarie rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC.

Faisant la restitution de cette session à la presse, la Rapporteure du Sénat est revenue sur la matière abordée au cours de cette session et a rappelé un message important lancé à la population durant cette session.

« Le Message que nous avons passé à l'opinion ce jour est celui de retenir que les institutions de la République sont en train de travailler en synergie pour que notre pays puisse sortir de la crise dans laquelle il est engagé présentement. C'est vrai qu'à l'appel du Chef de l'Etat, le Parlement, c'est-à-dire le Sénat et l’Assemblée Nationale, a eu à se réunir en session extraordinaire en ce mois de février pour pouvoir échanger sur deux points qui ont été retenus à l’ordre du jour comme nous le savons tous. Il s'agit de la situation sécuritaire à l'Est et aussi comme nous l'avons vu dernièrement, de la présentation de deux juges qui ont été nommés récemment à la Cour Constitutionnelle. Voilà nous avons ouvert et nous avons eu à travailler pratiquement en Commission paritaire Assemblée nationale-Sénat pour pouvoir présenter au Chef de l’Etat des stratégies sur le plan politique et diplomatique, pour que nous puissions finalement arriver à cette sortie de crise. Le Sénat et l'Assemblée Nationale ont présenté des stratégies qui feront en sorte que notre diplomatie ainsi que notre politique puissent vraiment avancer en ce qui concerne la recherche de la paix à l'Est. Nous avons accompagné le Chef de l'Etat à recevoir le serment de deux juges qui ont été nouvellement nommés et voilà pourquoi en ce jour, il a été convoqué cette plénière pour pouvoir clôturer solennellement la session extraordinaire de février qui a été convoquée », a déclaré l'Honorable Nerfititi Ngudianza.

Signalons que les Sénateurs sont de nouveaux renvoyés en vacances parlementaires et n'attendront que le 15 mars prochain pour l'ouverture de la session ordinaire de Mars 2025.

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Plaider pour la justice en faveur des victimes, IRDH : «Pour que votre démarche ne soit confondue à un trophée des crimes graves»

Telle est l’invitation lancée par l’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) aux chefs religieux membres de la CENCO et de l’ECC afin d’intégrer, à leur démarche pour la recherche de la paix et le bien-vivre ensemble, l’obligation de plaider pour la justice, en faveur des victimes dans les conflits à l’Est de la RDC. Dans leur communiqué publié ce jeudi 13 février, cet Etablissement d’Utilité Publique fustige le fait que, « pendant la rencontre des leaders religieux avec la hiérarchie militaire et politique de l’AFC/M23, sous ordre de l’armée rwandaise, leurs troupes continuent à causer morts et désolations sur la route vers Bukavu». Rencontre qui a eu lieu le 12 février dernier à Goma. Une violation de plus des droits humains et du Droit International Humanitaire.

COMMUNIQUE IRDH/2025/02/003

GUERRE DU RWANDA CONTRE LA RDC, LES EGLISES DEVRAIENT INTEGRER LE PLAIDOYER POUR LA JUSTICE DU PRIX NOBEL DE LA PAIX, Dr MUKWEGE.

« Pour que votre démarche ne soit confondue à un trophée des crimes graves ».

Lubumbashi, le 13 février 2025. L’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) invite les chefs religieux de l’Eglise Catholique et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), en séjour à Goma, d’intégrer, à leur recherche de la paix, l’obligation de plaider pour la justice, en faveur des victimes. L’Institut est préoccupé par le fait que, pendant la rencontre des leaders religieux avec la hiérarchie militaire et politique de l’AFC/M23, sous ordre de l’armée rwandaise, leurs troupes continuent à causer morts et désolations sur la route vers Bukavu. Cette nouvelle attaque a augmenté le nombre de victimes des graves violations des droits humains et du Droit international humanitaire (DIH).

En fait, le mardi 11 février, au parlement européen de Strasbourg, le Prix Nobel de la Paix, Dr Mukwege avait appelé à la condamnation de l’agression de la République Démocratique du Congo (RDC) par la République du Rwanda, des subséquentes graves violations des droits humains, du pillage des ressources minières et de la signature d’un accord d’achat desdits minerais par l’Union Européenne. Le 05 février dernier, la Commission onusienne des droits de l’Homme de Genève avait déjà décidé de créer une commission d’enquête sur ces présumés violations des droits humains. En ce même moment, le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) lançait une demande urgente à la coopération et à la soumission d’informations de la part de tous ses partenaires, sur cette horrible situation de la RDC. Enfin, bien qu’ayant des approches divergentes, les communautés des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et ceux de l’Afrique australe (SADC) s’accordent de mettre fin à la présence rwandaise et de soutenir la souveraineté de la RDC. Pour rappel, l’ONU avait dressé une cartographie (rapport mapping) des crimes graves commis en RDC, entre 1993 et 2003, citant un grand nombre de personnes rencontrées.

En définitive, l’IRDH recommande aux chefs religieux Catholique et de l’ECC :

« Pour que votre démarche ne soit perçue comme allant dans le sens contraire d’autres initiatives de paix et de justice des organisations nationales et internationales, vous avez le devoir de communiquer clairement votre position, relativement aux activités militaires du Rwanda en RDC ».

Les évêques ne devraient pas laisser planer un doute sur leur action ou ne devraient pas laisser croire qu’ils soutiendraient « des congolais courageux » à s’allier au projet rwandais, en causant d’autres millions de victimes congolaises.

Aux politiciens de l’opposition, de ne pas interpréter la démarche des églises comme un trophée pour ceux qui ont pris des armes et ont tué leurs compatriotes, afin de mettre le Gouvernement à genou, avant un énième éventuel round de partage de pouvoir. Massacrer des civils, dans le but d’atteindre un objectif politique est une violation du Droit international ;

Aux membres de l’Union Sacrée au pouvoir, principalement à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), de tirer des leçons de son narratif politique et mettre fin à ses actions contre la Constitution qui énervent la population. Toute tentative de modifier le nombre de mandats est une faute grave, aux conséquences politiques incommensurables ;

A la population, de continuer à : - dénoncer des présumés auteurs des graves atteintes aux droits humains, - participer à la recherche de la justice et la paix, - soutenir la consolidation des institutions de la République.

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3ème Enquête Démographique et de Santé, Guylain Nyembo : « Grâce à cette enquête, nous disposons d’une mine d’informations précieuses sur la démographie et la santé en RDC »

Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a participé à la publication du Rapport National de la troisième Enquête Démographique et de Santé (EDS-RDC III). La cérémonie s’est tenue à l’hôtel Hilton hier jeudi 13 février, en présence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, de la Directrice Générale de l’Institut National de la Statistique (INS), ainsi que des partenaires financiers et techniques du gouvernement congolais.

Dans son allocution, le VPM du Plan et CAD a salué les résultats de cette enquête, qui enrichissent le paysage statistique national avec des données essentielles pour la planification d’un développement durable et inclusif, conformément aux ambitions du Programme National Stratégique de Développement (PNSD).

Guylain Nyembo a souligné l’importance d’utiliser des données inclusives dans l’élaboration et l’évaluation des programmes gouvernementaux, expliquant que ces statistiques facilitent la planification.

« Grâce à cette enquête, nous disposons d’une mine d’informations précieuses sur la démographie et la santé en République Démocratique du Congo. La photographie qui vient de nous être présentée montre le chemin qu’il nous reste à parcourir dans des domaines tels que la vaccination, la nutrition, la planification familiale, l’hygiène, la salubrité publique, les violences basées sur le genre et les maladies chroniques émergentes », a déclaré le VPM Guylain Nyembo.

Lancée en mars 2022, cette troisième Enquête Démographique et de Santé en RDC permettra au gouvernement de disposer de données statistiques précises pour la mise en œuvre des projets et programmes actuels et futurs. Ces données seront complétées par celles de l’enquête sur les conditions de vie des ménages (ECVM), dont les résultats sont attendus d’ici avril 2025.

Cellcom Min. Plan/ titraille de La Pros.

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