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RDC-Chine : un émissaire de Xi Jinping chez Félix Tshisekedi !

La République démocratique du Congo est invitée à participer à la 9ème édition du Forum Chine-Afrique, a indiqué, au cours d’une audience, Lin Yuxi, envoyé spécial de Xi Jinping, au Président de la République, Félix Tshisekedi, ce mardi à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Lin Yuxi était à la tête d’une forte délégation chinoise constituée notamment, de l’Ambassadeur de la Chine en poste à Kinshasa. L’Ambassadeur de la RDC en chine, François Balumuene, a accompagné cette délégation auprès du Chef de l’Etat. La neuvième édition du Forum Chine-Afrique se tiendra au mois de septembre prochain à Pékin, la capitale chinoise, et connaitra la participation de plusieurs pays africains. Cette rencontre de haut niveau intervient dans un contexte où la Chine tient à renforcer sa coopération avec les autres pays du globe dans le cadre de l’Initiative ‘’La Ceinture et la Route’’, mise en place par le Président Xi Jinping, depuis 2013, pour accélérer le destin partagé de l’humanité dans différents domaines. « Nous allons travailler ensemble pour discuter sur l’amitié, la coopération et le développement », a rassuré Lin Yuxi, au sortir de l’audience. Lancé en 2000, le Forum Chine-Afrique est un mécanisme de coopération entre la Chine et les pays.

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RPDC : « En aucun cas, ne seront tolérés les actes hostiles de nature à porter atteinte à la souveraineté sacrée de notre Etat!»

Voici le communiqué (27/05/2024) de presse du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères (AE) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une Guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR);

Face à une situation intolérable caractérisée par une grave violation de la souveraineté de son Etat contrairement à la Charte de l’ONU et aux principes du Droit International axés sur l’égalité de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures, le Ministère des AE de la RPDC déclare ce qui suit:

Ce 27 mai, le Sommet Trilatéral (9ème depuis 2008, NDLR) ROK-Japon-Chine (représenté par 01 Président et 02 1ers Ministres, NDLR) tenu sous les auspices de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) a publié une Déclaration Conjointe sur;

  • le maintien de la paix et de la stabilité de la Péninsule coréenne (RPDC + ROK) et de ses environs
  • la dénucléarisation de celle-ci.

Quant à la ROK, elle aggrave, de plus en plus, la sécurité de la Péninsule coréenne et de la Région d’Asie du Nord-Est en se démenant avec frénésie pour le renforcement de son alliance militaire agressive avec les forces d’hégémonie de l’extérieur de la Région. Mais, voilà qu’elle parle de la «dénucléarisation», de la «paix» et de la «stabilité». C’est une moquerie et une tromperie à l’égard des autres Pays de la Région et de la Communauté internationale.

Le Ministère des AE de la RPDC condamne, fermement, cette grave provocation politique perpétrée dans une conférence internationale sous l’égide de la ROK au mépris du statut constitutionnel de la RPDC, en la considérant comme;

  • un défi ouvert à la souveraineté de celle-ci
  • une violente ingérence dans les affaires intérieures de son Etat.

Le fait que la ROK la plus hostile à la RPDC tente de nous imposer un acte anticonstitutionnel en niant notre souveraineté est une insulte tout à fait intolérable et une déclaration de guerre contre notre Pays.

Les menaces nucléaires des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) ayant persisté durant plus d’un demi-siècle a entraîné l’acquisition par la RPDC d’un potentiel nucléaire. De même, les actes d’hostilité et le chantage militaire des USA et de la ROK ont constitué un facteur décisif nous incitant au renforcement constant de nos forces armées nucléaires. C’est une vérité et une histoire indéniables. Dans toute la Région d’Asie-Pacifique y compris la Péninsule coréenne;

  • existent les blocs militaires variés sous la houlette des USA
  • fonctionne le NCG (ou Nuclear Consultative Group ou groupe de consultation nucléaire depuis 2023, NDLR) destiné à l’utilisation des armes nucléaires contre la RPDC.

En outre, les exercices de guerre d’agression des USA et des Pays à leur remorque ne cessent de s’effectuer, menaçant la paix et la stabilité de la Région. Parler d’on ne sait quelle dénucléarisation dans cette situation critique, cela ne conduira qu’à une Crise nucléaire et non à la paix ni à la stabilité. La dénucléarisation de la Péninsule coréenne signifie un vide de la force et un rapprochement de la guerre. Une sorte de la «Dénucléarisation Complète de la Péninsule Coréenne» (initiée par les USA en 2003, NDLR) a déjà disparu sur les plans théorique, pratique et physique. La RPDC;

  • sauvegardera, avec sûreté, la dignité et la souveraineté de l’Etat et du Peuple ainsi que sa Constitution (les conditions d’utilisation des armes nucléaires spécifiées dans la Loi promulguée -08/09/2022- par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC et constituée des 11 articles minutieusement détaillés sur la Politique des Forces Nucléaires de la RPDC, dont la doctrine -Article 6/Alinéa 1- permet l’exécution des procédures d’action nécessaires au cas où une attaque nucléaire est lancée contre la RPDC ou s’il est jugé que l’utilisation des armes nucléaires contre celui-ci est imminente, NDLR) contre toute tentative des forces ennemies de nier sa souveraineté absolue
  • consentira des efforts de haute importance pour la mise en place d’une nouvelle structure dynamique de la Région, basée sur la justice et l’équité.
RPDC : « En aucun cas, ne seront tolérés les actes hostiles de nature à porter atteinte à la souveraineté sacrée de notre Etat!»
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L’ONU plaide pour le renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les processus de paix

 

Lina Ekomo, médiatrice et militante pour l'égalité des sexes en République centrafricaine, prend la parole lors d'une table ronde virtuelle sur les femmes, la paix et la sécurité (photo d'archives).

Des hauts responsables des Nations Unies ont plaidé mardi pour le renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les processus de paix, lors d’un débat ministériel organisé par le Conseil de sécurité de l’ONU sur cette question.

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, a déploré la violence subie par les femmes, sous ses formes les plus cruelles, qui est une caractéristique de pratiquement toutes les guerres.

Femmes afghanes privées de leurs droits

Présentant le dernier rapport biennal du Secrétaire général de l’ONU couvrant la période allant de janvier 2022 à décembre 2023, Mme DiCarlo a évoqué sa récente visite en Afghanistan, où le sort des femmes est un exemple criant du terrain perdu en matière de droits humains.

« Les femmes et les filles afghanes sont systématiquement privées de leurs droits et de leur dignité dans de nombreux domaines de la vie, y compris l’éducation », a-t-elle dénoncé. Ces femmes rencontrées à Kaboul lui ont fait part de leurs aspirations et de leurs rêves : la même éducation que les hommes, l’égalité des chances en matière d’emploi et la liberté de choisir leur avenir.

Mais,  l’Afghanistan n’est pas le seul pays où les femmes se heurtent à des obstacles qui les empêchent de participer sur un pied d’égalité avec les hommes, a regretté la haute fonctionnaire, citant de nombreuses régions où les engagements en matière d’égalité entre les hommes et les femmes sont ignorés, voire annulés.

A  cet égard, elle a rappelé que dans le Nouvel Agenda pour la paix, le Secrétaire général a appelé au démantèlement des structures de pouvoir patriarcales. « En fin de compte, il s’agit d’une vision simple, celle de surmonter les obstacles qui empêchent les femmes de contribuer pleinement à la société ».

 

Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

Résolution 1325

Saluant le fait que plus de 100 pays de toutes les régions ont élaboré des plans nationaux pour mettre en œuvre la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, Mme DiCarlo a appelé d’autres pays à se joindre à cet appel. 

Les processus de paix menés par l’ONU encouragent une solide représentation des femmes. Elle en a voulu pour preuve que les 30% des membres du Comité constitutionnel syrien, par exemple, sont des femmes. Et les femmes représentent 43% des équipes de médiation de l’ONU. Dans les processus de paix menés par d’autres et auxquels l’ONU apporte un certain soutien, le pourcentage n’est souvent pas aussi élevé, a-t-elle toutefois déploré.

S’agissant des jeunes, Mme DiCarlo a estimé qu’ils méritent d’avoir la possibilité de façonner leur avenir, car ils ne sont pas des « adultes en devenir ». Ce sont des êtres humains à part entière qui ont des espoirs, des aspirations, des idées et de l’énergie à revendre, a-t-elle souligné. À cet égard, elle est revenue sur les recommandations contenues dans le troisième rapport du Secrétaire général sur la jeunesse, la paix et la sécurité visant à favoriser les progrès urgents en matière d’inclusion des jeunes qui doivent pouvoir participer en toute sécurité aux processus de paix et aux activités électorales.

Cependant, a nuancé Mme DiCarlo, le rapport pointe la méfiance croissante des jeunes à l’égard des institutions de gouvernance et des processus électoraux. Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), 82% des jeunes de 65 pays déclarent que la violence électorale entrave leur participation.

Encourager les jeunes à s’impliquer

C’est pourquoi elle a souligné l’importance d’encourager de manière concrète les jeunes à s’engager dans la politique et le rétablissement de la paix, car à travers cette voie les gouvernements peuvent renforcer la solidarité entre les différentes générations et rétablir la confiance dans les institutions.

Mme DiCarlo a aussi mis en exergue le rôle des jeunes femmes et des jeunes hommes en tant que défenseurs de l’environnement, dirigeants communautaires, activistes, mobilisateurs et artisans de la paix qui doivent être reconnus et encouragés. 

De son côté, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Bahous, a souligné que les souffrances des femmes en temps de conflit ne sont pas de leur fait, avant de mentionner certains progrès.

L’an dernier, des femmes ont participé à 79 processus de réconciliation, tandis que la mobilisation des femmes se poursuit en Afghanistan. Elle a souligné l’importance du dialogue intergénérationnel dans les pays en proie à un conflit pour surmonter les entraves à la participation politique et sociale des jeunes femmes. « Il faut briser les structures de pouvoir et les normes qui écartent les femmes ».

Besoin de mesures concrètes

La cheffe d’ONU Femmes a dévoilé trois priorités, la première étant la participation renforcée des jeunes femmes aux processus de décision. Pour cela, nous avons besoin de mesures concrètes, comme des quotas, a précisé Mme Bahous, en appelant à ne pas se contenter de « vaines paroles ».

La lutte contre la haine et la désinformation est la seconde priorité. Le champ de bataille est Internet, a-t-elle dit, en ajoutant que cette lutte pourrait être perdue sans une action énergique.

Enfin, elle a demandé que les jeunes femmes soient mieux représentées dans les parlements, puisque moins de 1% des parlementaires dans le monde sont des jeunes femmes.

Pour sa part, le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier a présenté au Conseil de sécurité le troisième rapport du Secrétaire général sur la jeunesse, la paix et la sécurité. Ce rapport évalue de manière globale les progrès du programme jeunesse, paix et sécurité et de ses cinq piliers clefs, a-t-il précisé, reconnaissant que beaucoup reste à faire.

Initiatives de jeunes

Le haut fonctionnaire a cependant fait état de progrès dans la mobilisation des jeunes pour la paix. Ils continuent de créer leurs propres mouvements et démontrent leur capacité d’action et leur leadership croissants à travers le monde, s’est-il félicité, avant de citer des initiatives de jeunes en Syrie, au Soudan, en Somalie ou encore dans des camps de réfugiés au Tchad.

Il a également noté des avancées dans l’institutionnalisation de l’engagement significatif des jeunes à l’ONU, avec notamment la création du Bureau des Nations Unies pour la jeunesse. Il faut à présent traduire les politiques en actions concrètes, en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté, a plaidé M. Paullier. 

Dans un contexte de discriminations multiples et de rétrécissement de l’espace civique, le Sous-Secrétaire général a constaté que les jeunes sont la cible privilégiée des menaces numériques, alimentées par les réseaux sociaux. Ces menaces ont accru la propagation des discours de haine, de la désinformation et du harcèlement sexuel, a-t-il dénoncé, observant que les jeunes femmes et les filles, en particulier celles qui sont handicapées et issues de communautés marginalisées, courent un risque accru de violence. 

Pour répondre à ces problèmes de protection, l’ONU et les organisations de la société civile ont pris des mesures spécifiques à chaque pays, a-t-il indiqué, évoquant par exemple le réseau d’alerte communautaire mis en place par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) avec des dirigeants de la jeunesse. 

A  l’approche du dixième anniversaire du programme jeunesse, paix et sécurité et de la résolution 2250 (2015), M. Paullier a formulé plusieurs recommandations, à commencer par l’organisation chaque année d’un débat public au Conseil de sécurité sur cette question.

Il a ensuite demandé d’accroître les possibilités offertes aux jeunes de participer aux délibérations du Conseil et aux visites de pays, ce qui implique de revoir les méthodes de travail de l’organe et de garantir des protocoles de protection pour encadrer la participation des jeunes intervenants.

Il a également souhaité que le Conseil continue de renforcer les éléments du programme jeunesse, paix et sécurité dans le cadre du renouvellement des mandats des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales.

L’histoire inspirante de quatre jeunes Congolaises

En tant que jeune ambassadrice pour la paix de l’Union Africaine pour la région de l’Afrique de l’Ouest, Simone Mbode Diouf, a confié être la « preuve vivante » que les institutions internationales et régionales peuvent choisir de faire confiance à l’expertise et au leadership des jeunes femmes en les plaçant au-devant de la scène mondiale.

Pour mettre en lumière le travail « incroyable » que les jeunes femmes artisanes de paix accomplissent chaque jour sur le continent africain, Mme Diouf a souhaité partager l’histoire inspirante de quatre jeunes Congolaises avec lesquelles elle a eu le privilège de collaborer en République démocratique du Congo (RDC).

Tout d’abord, Nora et Marie Rose ont dirigé le Secrétariat technique national, créé par le gouvernement de la RDC pour promouvoir la mise en œuvre au niveau national de la résolution 2250 (2015). 

Grâce à leur leadership, la RDC a créé son premier plan d’action national sur la jeunesse, la paix et la sécurité en août 2022. Ensuite, Émilie et Esther, les coordinatrices des réseaux « Jeunes Femmes Leaders pour la Paix » au Nord et au Sud-Kivu, ont, malgré un contexte sécuritaire difficile marqué par la guerre, veillé à ce que le plan d’action national prenne en compte les besoins spécifiques des jeunes en matière de genre.

Nora, Marie Rose, Émilie et Esther ne sont pas seules, a assuré la représentante. Comme elles, de nombreuses jeunes femmes à travers l’Afrique se consacrent à relever les défis qui affectent leur avenir, tels que les changements climatiques, la résurgence des conflits, l’extrémisme violent, la marginalisation politique, la violence sexuelle liée aux conflits et le manque d’opportunités économiques. 

L’ONU plaide pour le renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les processus de paix
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