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RDC : « La paix n’est pas encore gagnée », prévient l'envoyée de l’ONU


Devant le Conseil de sécurité réuni lundi pour faire le point sur la situation en République démocratique du Congo (RDC), l'envoyée de l'ONU dans ce pays a prévenu que malgré des progrès, la paix n'est pas encore gagnée, citant les affrontements armés, le trafic de minerais et le fléau de la violence sexiste qui font que les civils nécessitent toujours la protection de la mission de paix des Nations Unies, la MONUSCO.
« La paix n’est pas encore gagnée », a prévenu la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, tout en se félicitant de la réduction considérable des combats depuis l’annonce d’un cessez-le-feu le 30 juillet entre le Rwanda et la RDC.
« Il existe aujourd’hui un cadre actif de dialogue entre la RDC et le Rwanda, et une perspective réelle de paix peut donc être envisagée », a-t-elle ajouté. Elle a mentionné des progrès dans les processus politiques et budgétaires de la RDC, qui permettront au gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa de mettre en œuvre son programme.
De plus, les donateurs ont déjà versé plus d’un milliard de dollars d’aide humanitaire, mais selon la cheffe de la MONUSCO, les niveaux records de financement attendus cette année resteront inférieurs aux quelques 2,6 milliards de dollars nécessaires pour secourir les 8,7 millions de personnes les plus vulnérables en 2024.
Mainmise des groupes armés sur les matières premières
Des défis importants subsistent en RDC, où au cours des derniers mois, les rivalités pour l’exploitation et le commerce des ressources naturelles ont encore attisé le conflit dans l’Est du pays.
En Ituri, alors que les profits ont bondi avec l'expansion de l'extraction semi-mécanisée de l'or, les groupes armés sont devenus des entrepreneurs militarisés, a-t-elle déploré. En conséquence, « les dirigeants communautaires et les forces gouvernementales épuisées luttent pour contenir les groupes armés, qui se sont renforcés à la fois militairement et financièrement ».
Au Nord-Kivu, le M23 a établi un contrôle total sur la production de coltan dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, et le commerce dans la région de Rubaya, qui devrait fournir plus de 15% de la production mondiale de tantale, génère environ 300.000 dollars par mois pour le groupe armé.
« Le blanchiment criminel des ressources naturelles de la RDC sorties clandestinement du pays renforce les groupes armés, maintient l'exploitation des populations civiles, dont certaines sont réduites à l'esclavage de facto, et sape les efforts de rétablissement de la paix », a déclaré Bintou Keita, demandant que des sanctions internationales soient imposées à ceux qui profitent de ce commerce criminel, sans lesquelles « la paix restera insaisissable et les civils continueront de souffrir ».
Bintou Keita, qui est également la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC, a ajouté que la neutralisation des ADF au Nord-Kivu et en Ituri après le record de 272 civils tués par ce groupe armé en juin dernier, demeure une priorité de la mission de paix des Nations Unies.
Mais le pays est confronté à d’autres défis. Les 2,4 millions de personnes déplacées, pour beaucoup d’entre elles dans des sites surpeuplés, sont particulièrement vulnérables aux maladies. Et la RDC, qui compte la majorité des cas de mpox (variole simienne) en Afrique, représente l’épicentre d’une épidémie qui touche déjà 15 pays du continent.
La Représentante spéciale a aussi déploré la montée des tensions politiques et l’inquiétude des partis d’opposition face aux restrictions des libertés, rappelant au gouvernement que la poursuite des réformes, le renforcement de la confiance et de la cohésion nationale constituent des antidotes aux appels à la rébellion armée.
Fléau de la violence sexuelle et sexiste
L'envoyée de l'ONU a aussi rappelé le fléau de la violence sexuelle et sexiste, qui touche de manière disproportionnée ce pays, et avant tout les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC.
Au cours du premier semestre de 2024, 61.000 victimes ont été prises en charge par les organisations humanitaires, un chiffre en augmentation de 10% par rapport à 2023, ce qui équivaut à une victime toutes les quatre minutes, et promet des traumatismes durables pour le tissu social de la RDC.
Dans sa déclaration au Conseil de sécurité, Thérèse Nzale-Kove, activiste pour les droits des femmes et dirigeante du Fonds pour les femmes congolaises, FFC, a rappelé l’importance de mesures de protection des civils et en particulier des droits des femmes pendant et après le retrait de la MONUSCO, notant que sur fond de « désastre humanitaire » dans le pays, « il est clair que les femmes et les filles ne sont pas protégées ».
En témoignent les 90.000 cas de violence sexuelle rapportés l’année dernière, les viols récents de 268 détenues de la prison Makala à Kinshasa, et la précarité particulière des femmes déplacées, qui les conduit à des « rapports sexuels transactionnels » pour assurer leur survie.
Soutien aux efforts de paix de la MONUSCO
Face aux risques multiples qu’encourt la RDC, Bintou Keita a préconisé un soutien aux efforts de paix dans les zones de conflits. 
Depuis le départ de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, l’ONU maintient des mécanismes de protection non armée des civils, mais la cheffe de la mission rappelle la nécessité d’outils permanents de prévention, gestion et résolution des conflits.
La protection militaire des civils par la MONUSCO continue dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, assure-t-elle, soulignant que les Casques bleus se montrent plus agiles et robustes dans leurs interventions.
La création d’un Centre de coordination et d’opérations conjointes avec les forces armées congolaises (FARDC) à Bunia, en Ituri, a réduit le temps de réaction à une alerte à moins de 15 minutes, et l’intervention conjointe des deux forces il y a dix jours a mis fin à une attaque du groupe armé CODECO. « Sans l’intervention de la MONUSCO, nous aurions compté plus de cent morts », a témoigné un responsable local. Au Nord-Kivu, la Mission participe à une zone de défense autour de Goma et de Sake et protège les civils dans des zones sous contrôle du M23.  
Bintou Keita a aussi abordé le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu, le 30 juin, et noté que la mission en tirera les leçons pour mettre en œuvre les prochaines étapes de son désengagement du pays.
« La MONUSCO s'en va, mais jusqu'à notre dernier jour, nous continuerons à protéger les civils, à soutenir les initiatives de paix significatives, à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et à aider l'État congolais dans ses efforts de stabilisation », a-t-elle assuré. 

RDC : « La paix n’est pas encore gagnée », prévient l'envoyée de l’ONU
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Les armes des connaissances pour une couverture médiatique de qualité, Paludisme : une délégation de journalistes et professionnels des médias de 5 pays d'Afrique en formation à Brazzaville !

Près de vingt journalistes provenant de cinq pays convergent vers Brazzaville, la Capitale de la République du Congo, pour participer à un atelier de formation axé sur la lutte contre le Paludisme. L'objectif principal de cette formation est d'enrichir les connaissances des journalistes sur le paludisme afin qu'ils puissent assurer une couverture médiatique de qualité sur cette maladie.
L'atelier de trois jours comprendra divers temps forts tels que des sessions interactives, des interventions d'experts et des occasions de réseautage. Tout ceci est mis en place pour renforcer les compétences des journalistes et encourager des collaborations continues avec les professionnels de la santé.
La République démocratique du Congo, l'un des pays d'Afrique les plus touchés par le paludisme en termes de morbidité et mortalité, est représentée par un groupe de journalistes dans cet événement. La République démocratique du Congo est signataire d'une déclaration commune pour engagement contre le Paludisme.
En mars dernier, Onze pays d’Afrique détenant le record continental de la morbidité palustre ont décidé de passer à une vitesse supérieure en termes d'efforts pour combattre la malaria dans leurs pays respectifs. Cette déclaration a été signée à Yaoundé par les ministres de la santé desdits pays (Burkina Faso, Cameroun, République démocratique du Congo, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Soudan, Ouganda et République-Unie de Tanzanie) le 7 mars dernier. Dans cette déclaration commune, les pays signataires ont décidé de combattre ensemble le Paludisme à une charge élevée et à un impact fort. Cette initiative facilitée par Impact santé Afrique (ISA) s'était inscrite dans la logique de réduire sensiblement la mortalité due au paludisme en Afrique.
Avec plus de 20 000 décès dus au paludisme signalés en 2023, la République démocratique du Congo se hisse au deuxième rang des pays les plus affectés par cette maladie en Afrique, après le Nigeria, et au troisième rang mondial.
En somme, cet atelier de formation rassemblera une vingtaine de journalistes et de professionnels des médias provenant de divers pays d'Afrique centrale, aux côtés de facilitateurs régionaux et internationaux.
Fidel Songo, depuis Brazzaville

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Le Conseil d’Etat statue en faveur de la chaîne CANAL+, Société : le CSAC rappelle à la chaîne les prescrits de la loi


La suspension prononcée, à titre conservatoire, par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, de la Chaine CANAL+ Pop ainsi que la convocation du Directeur Général de CANAL+ RDC pendant 45 jours sur l’étendue de la RDC, a conduit la chaîne précitée devant les instances judiciaires afin de présenter ses moyens de défense tels que signifié dans le communiqué signé le 12 septembre de l’année en cours par ce régulateur de la presse en RD Congo. La décision rendue par le Conseil d’Etat a joué en sa faveur, la chaîne était bien prête à se relancer dans ses émissions à travers le pays pendant qu’un autre communiqué surgit soudainement ce 1er octobre 2024 dans lequel l’opinion publique peut lire que le CSAC rappelle à la chaîne les prescrits de la loi en vigueur en RDC.
Signé par Kabamba Kasongo Oscar, Rapporteur du CSAC, cette instance régulatrice des Médias RD Congolaises rappelle à CANAL+ qu’« en dépit de la décision rendue par le Conseil d’Etat qui serait en sa faveur, celle-ci ne lui serait opposable que lorsqu’elle lui sera formellement notifiée ». Et d’ajouter : en vertu des règles en vigueur en RDC, une décision judiciaire ne devient exécutoire qu’une fois notifiée aux parties concernées. Le CSAC, n’ayant pas encore reçu une notification officielle du Conseil d’Etat, interdit toute tentative de diffusion des programmes car, elle constituerait une violation flagrante de la législation et des décisions de l’autorité.
« La République Démocratique du Congo, étant un Etat de droit, prône le respect des décisions légales et administratives qui doivent s’appliquer à tous, sans exception », peut-on lire dans le communiqué. Ainsi donc, il est instruit à CANAL+ à suspendre, in extenso, toute diffusion de l’émission Bachelor et de la chaîne Canal+ Pop jusqu’à ce que la notification formelle serait transmise par les autorités compétentes à la CSAC et que des sanctions sévères et immédiates lui seraient infligées en cas d’infraction à cette directive.
Il sied, par ailleurs, de rappeler à l’opinion publique que l’instance de régulation des médias en RD Congo reprocherait à cette chaîne notamment la diffusion « allègre et sans ambages » du programme « The Bachelor », une émission de téléréalité fondée sur le principe du jeu de la séduction et des rencontres arrangées, malgré l’interdiction formelle de sa diffusion, émise par le régulateur des médias en RDC.
Par le biais de son Rapporteur, le CSAC avait annoncé également la convocation du Directeur Général de CANAL+ RDC, l’invitant ainsi de se présenter dans ses locaux endéans 7 jours.
« Le Directeur Général de CANAL+ RDC est invité au CSAC, pour présenter ses moyens de défense en rapport avec les manquements relevés, et ce, dans un délai de 7 jours. Le Procureur Général près le Conseil d’Etat ainsi que le Directeur Général du RENATELSAT sont priés de concourir à la bonne exécution du présent acte, qui entre en vigueur à la date de son adoption », mentionné dans le communiqué du 12 septembre 2024.
César Nkangulu

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Projet ‘‘ENCORE’’ RDC : Judith Suminwa dévoile l’Annuaire alphabétique et numérique des Agents de carrière des services publics de l’Etat

Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, a présidé le jeudi 26 septembre 2024, à Fleuve Congo Hôtel, la cérémonie de publication de l’Annuaire

alphabétique et numérique des Agents de carrière des services publics de l’Etat. Fruit d’un travail laborieux réalisé par la Fonction publique, avec l’appui financier du projet d’amélioration du recouvrement des recettes et de la gestion des dépenses en RDC (ENCORE), cet outil stratégique entend permettre l’amélioration de la gestion des ressources humaines du pays par la maitrise des effectifs et de la masse salariale. La première phase de l’annuaire a concerné, uniquement, les services centraux et divisions urbaines de Kinshasa. C’est une étape importante franchie dans la marche vers la modernisation voulue au sein de l’Administration publique en RD. Congo, durant ce quinquennat du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans son mot de circonstance, la Première Ministre Suminwa a encensé le VPM Jean-Pierre Lihau Ebua pour le travail remarquable abattu. Elle a souligné les avantages de l’annuaire dévoilé pour la mise en œuvre d’une administration forte. «Ainsi que vous le savez, le 20 janvier 2024, dans son discours d’investiture, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, avait clairement mentionné parmi les six priorités de son nouveau quinquennat l’objectif de renforcer l’efficacité des services publics sur l’étendue du territoire national. Par cette mention, l’Autorité suprême avait ainsi clairement exprimé sa volonté de voir l’action gouvernementale être orientée dans l’optique de mettre en place une administration publique mieux gérée, organisée et plus performante. Pour répondre à cette vision, laquelle s’aligne par ailleurs sur la préoccupation fondamentale de nos compatriotes et de l’ensemble des usagers des services publics, je me suis résolument engagée dès ma prise des fonctions à la tête du Gouvernement, à tout mettre en œuvre afin que les actions dans le secteur de l’administration publique puissent concourir à des résultats concrets sur l’amélioration de la qualité des services publics vis-à-vis des usagers. Je pense que comme cela vient d’être démontré à partir du site, c’est une nette avancée pour la gestion de l’agent et fonctionnaire de l’administration publique », a-t-elle reconnu. L’heure des réformes a sonné

Pour la Première Ministre Judith Suminwa, le moment est venu d’engager des réformes pour bouger les lignes au sein de l’Administration publique en RD. Congo. « Consciente que le développement de toute nation est en étroite dépendance du niveau de l’organisation et de fonctionnement de son appareil administratif, nous n’avons d’autres choix que de mener des réformes courageuses devant faire bouger les lignes. C’est dans cette occurrence que le programme d’actions du Gouvernement dont j’ai la charge de mettre en œuvre et sur base duquel mon Gouvernement a obtenu l’investiture du niveau du Parlement, le 12 juin dernier, à bien relever l’impératif qu’il y avait de poursuivre les réformes entreprises lors du premier quinquennat, mais surtout de les orienter vers les approches de gestion pragmatique axée sur les résultats… L’Etat se doit, en effet, de disposer d’une base des données fiables pouvant lui permettre de prendre des décisions en toute connaissance de cause », a-t-elle ajouté. Vers le recensement général de la population Toujours dans son mot, la patronne de l’exécutif central a démontré son engagement à pouvoir organiser, à travers les données statistiques disponibles, le recensement général de la population pour planifier le développement. «Dans tous les pays du monde, les décisions des pouvoirs publics reposent toujours sur des données chiffrées, des statistiques objectives et opposables à tous. D’ailleurs, sur ce point-là, je pense qu’au-delà de l’administration publique, je ne doute point que ce processus qui vient d’être enclenché contribuera à améliorer aussi le prochain recensement général de la population parce que cette disponibilité des statistiques va permettre de faciliter ce processus. Je me réjouis donc que grâce aux efforts jusqu’ici consentis, notre pays commence petit à petit à retrouver le chemin de la normalité après plusieurs décennies de cafouillage, de cacophonie notoire dans la situation des effectifs de nos services publics. La publication, ce jour, des annuaires alphabétiques et numériques des cadres et agents des services centraux et des services urbains de Kinshasa est certes l’aboutissement d’un processus difficile et complexe. Mais, il s’agit

bien plus, d’une référence marquant le début d’une nouvelle trajectoire pour notre pays, celle de la redéfinition du système de gestion des ressources humaines », a rassuré Judith Suminwa Tuluka, qui a indiqué, haut et fort que, l’entrée dans la fonction publique, tout comme l’accès aux avantages y afférent, doit désormais être soumis à des protocoles.

La Pros.

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Assemblée Nationale : le Groupe Parlementaire UDPS et ses Mosaïques présentent leur proposition sur la composition des commissions permanentes

Après l'ouverture de la session ordinaire le 16 septembre dernier, l'Assemblée Nationale se prépare à mettre en place les bureaux des commissions permanentes.

Au lendemain des échanges avec les Présidents des différents groupes parlementaires, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe accompagné du Rapporteur Jacques Djoli a échangé avec le groupe parlementaire UDPS et Mosaïques qui avaient sollicité une harmonisation en interne avant d'approcher le bureau. Au cours de ces échanges le vendredi 27 Septembre 2024, le groupe parlementaire UDPS et Mosaïques a présenté sa proposition au Speaker de la chambre basse du Parlement. Il s'agissait pour ce groupe parlementaire de donner sa position sur la constitution des commissions permanentes et sur la répartition de responsabilités au niveau des bureaux de ces commissions. Pour Gilbert Kankonde, Député national et ancien Ministre de l'intérieur et sécurité, ces échanges avec le Bureau vise à créer l'harmonie et la cohésion au sein de l'Assemblée nationale. "Par cette démarche, nous voulons créer des conditions de paix au sein de l'Assemblée Nationale pour que règne l'harmonie à l'hémicycle. Nous pensons que notre contribution est enrichissante. Nous avons présenté au Président de l'Assemblée Nationale notre approche en rapport avec la répartition des commissions permanentes ainsi que la composition des bureaux de chaque commission", a-t-il fait savoir. Artisan de Paix, le Speaker de la chambre basse du parlement, le Professeur Vital Kamerhe a suivi religieusement chaque député avant de recommander à tous l’amour et la confiance mutuelle. "Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veut des résultats qui impacteront positivement le social de la population congolaise. Nous avons un grand rôle à jouer en tant que Parlementaires", a renchéri le Président Vital Kamerhe. Il faut préciser que ces discussions vont se poursuivre en y associant d'autres groupes parlementaires pour obtenir un consensus. La Pros.

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Amélioration de leur prise en charge ESU : le Collectif des Professeurs Emérites lance un plaidoyer auprès de Kamerhe


Collectif des Professeurs émérites de l'Enseignement Supérieur et Universitaire du Congo a échangé, le mercredi 25 Septembre avec le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe. Conduite par le Professeur émérite Malembe Tamandiak, fondateur et premier Directeur Général de l’Institut Supérieur des Techniques de l’Information (Isti), actuel IFASIC, cette délégation est venue plaider la cause de 350 Professeurs émérites actuellement répertoriés dans le Pays mais qui ne bénéficient pas d'une prise en charge adéquate en rapport avec leur rang. En effet, la Loi 018/038 du 29 Décembre 2018 du 29 Décembre 2018 portant statut du personnel de l'Enseignement Supérieur et

Universitaire et de la Recherche Scientifique consacre en sa section 5, à partir de l'article 202 à 208, le traitement réservé aux Professeur émérites. Il s'agit: d'une rémunération qui équivaut à celle d'un Professeur ordinaire majorée de 50% ; d'un logement ou son équivalent ; de la mobilité ; des soins de santé et des ; voyages scientifiques. Ils ont à cet effet, sollicité l'implication de la chambre basse du parlement pour remettre ces professeurs émérites dans leurs droits. Avec une oreille attentive, le Président de l'Assemblée Nationale leur a donné l'assurance de son engagement pour défendre leurs causes au cours de cette session Budgétaire, en tant que leur cadet au sein du corps académique et de par sa fonction de Président de la Représentation Nationale. La Pros.

Amélioration de leur prise en charge ESU : le Collectif des Professeurs Emérites lance un plaidoyer auprès de Kamerhe
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Xi Jinping effectue des inspections dans les provinces du Shaanxi et du Gansu (nord-ouest)

Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a procédé à une inspection à Baoji, ville de la province du Shaanxi (nord-ouest), et à Tianshui, ville de la province voisine du Gansu. M. Xi s'est rendu dans les deux villes de mardi après-midi à mercredi matin.

A Baoji, il a visité le Musée des objets en bronze de Baoji et un parc écologique situé le long de la rivière Weihe pour s'informer des efforts locaux visant à améliorer la protection et l'utilisation des reliques culturelles ainsi que la conservation écologique de la rivière Weihe, le plus grand affluent du fleuve Jaune. A Tianshui, M. Xi a visité le temple Fuxi, une base locale de production de pommes et les grottes de Maijishan pour en savoir plus sur la protection et la préservation du patrimoine culturel local et sur le développement de l'industrie de spécialité fruitière moderne dans les régions montagneuses. Le temple Fuxi est dédié à Fuxi, un ancêtre mythique de la nation chinoise.

Xi Jinping effectue des inspections dans les provinces du Shaanxi et du Gansu (nord-ouest)
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