Honorable Président du Sénat Sama Lukonde Kyenge Jean Michel,
Au nom du Coordonnateur National de l’ASALU, Monsieur Ben Nyembue Nsangua, nous vous félicitons très chaleureusement pour votre victoire à l’élection de la Présidence du Bureau définitif du Sénat.
C’est un honneur que vous méritez, et vous avez la compétence, la générosité et la vision nécessaires pour assumer cette haute fonction.
Les membres de l’association "Les Amis de Sama Lukonde", Asalu/ASBL en sigle, ville de Kinshasa vous félicitent pour la grande distinction qui vient de vous être accordée par les sénateurs, les sages. Elle est largement méritée, et l’honneur en rejaillit sur nous vos amis.
Nous saisissons cette occasion pour vous souhaiter un fructueux mandat. Puisse le bon Dieu vous accompagner et vous accorder encore plus de sagesse pour bien remplir votre fonction.
Me Timothée Kitambala, Coordonnateur provincial ville de Kinshasa des Amis de Sama Lukonde, Asalu/ASBL
Le rendez-vous aura été scrupuleusement respecté. A l’immeuble du Gouvernement, plus précisément, au Salon Rouge, du 29 juillet au 9 août, les conférences budgétaires, exercice 2025, ont tenu leurs promesses.
Les différents services publics attendus ont marqué leur présence aux travaux de cette session importante qui ont balisé la voie à l’élaboration du Budget 2025.
Il convient de noter que lesdits travaux se sont déroulés sur deux sites, concrètement, dans les locaux de la DGPPP et à l’Immeuble Intelligent. De ces différents services, il sied de citer ceux liés à la souveraineté notamment, l’économie et les infrastructures ; ceux liés aux recettes et aux dépenses, notamment, les services sociaux, les administrations générales, les organismes publics et les comptes spéciaux. Des arbitrages vont être effectués sur base des prévisions présentées tant au niveau des recettes que des dépenses et ainsi, un rapport sanctionnant la fin desdites conférences sera soumis aux autorités compétentes dans les prochains jours. C’est une réussite à inscrire dans le cadre du Projet d’Amélioration du Recouvrement des Recettes et de la Gestion des Dépenses Publiques en RDC (ENCORE), qui a mis des moyens nécessaires pour permettre la réalisation d’un travail de qualité.
Il sied de rappeler également que lors de la cérémonie du lancement, le Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, avait mobilisé les participants, en insistant sur les attentes du Gouvernement quant à l’adoption du Budget 2025.
« Comme d’aucuns le savent, le processus budgétaire se déclenche chaque année par un calendrier budgétaire permanent annexé au Décret portant gouvernance budgétaire qui prévoit des actions pour la préparation du projet de loi des finances.
Faut-il le rappeler qu’en RDC, l’installation du Gouvernement SUMINWA, nous impose une certaine célérité dans le processus d’élaboration du Budget de l’exercice 2025 que le Gouvernement entend déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale le 14 septembre prochain, suivant les prescrits de l’article 126 alinéa 3 de la Constitution et 83 de la Loi relative aux finances publiques.
Conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Gouvernement conduit par Son Excellence Madame la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA, a présenté son Programme d’actions approuvé par l’Assemblée Nationale en date du 11 juin 2024 », avait recommandé, comme pour planter le décor de la réussite de l’évènement, le Ministre Aimé Boji, dans son allocution inaugurale dont la quintessence de son message peut bien aider quiconque est impliqué ou intéressé, à scruter la portée réelle du travail méthodique abattu, lors de ces importantes et indispensables conférences budgétaires pour l’exercice 2025.
La Pros.
DISCOURS DU MINISTRE DU BUDGET A L’OCCASION DU LANCEMENT DES CONFERENCES BUDGETAIRES
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres ;
Excellences Madame et Messieurs les Ministres d’Etat et chers collègues ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres, Ministres délégués et Vice-Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux de l’Administration publique ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs et cadres de l’Administration publique ;
Mesdames et Messieurs les membres des unités budgétaires sectorielles ;
Mesdames et Messieurs les Délégués de la Société Civile ;
Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, à vos titres et qualités respectifs.
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole dans ce beau cadre du salon rouge de l’Immeuble du Gouvernement, en ce jour où le Gouvernement procède, à travers le Ministère du Budget, au lancement officiel des conférences budgétaires de l’exercice 2025.
Qu’il me soit permis, avant toute chose, de rendre grâce à Dieu pour son souffle de vie nous accordé et remercier chacun d’entre vous d’avoir rehaussé de sa présence cette cérémonie malgré vos agendas très chargés. Cela est une preuve éloquente de votre attachement à la bonne marche de l’action gouvernementale.
Excellences ;
Mesdames et messieurs,
Comme d’aucuns le savent, le processus budgétaire se déclenche chaque année par un calendrier budgétaire permanent annexé au Décret portant gouvernance budgétaire qui prévoit des actions pour la préparation du projet de loi de finances.
Faut-il le rappeler qu’en RDC, l’installation du Gouvernement SUMINWA, nous impose une certaine célérité dans le processus d’élaboration du Budget de l’exercice 2025 que le Gouvernement entend déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale le 14 septembre prochain, suivant les prescrits de l’article 126 alinéa 3 de la Constitution et 83 de la Loi relative aux finances publiques.
Conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Gouvernement conduit par Son Excellence Madame la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA, a présenté son Programme d’actions approuvé par l’Assemblée Nationale en date du 11 juin 2024.
Il sied de rappeler que ce Programme d’actions s’étend sur la période 2024 – 2028 et est assis sur six piliers, à savoir : (i) créer plus d’emplois, (ii) protéger et renforcer le pouvoir d’achat des ménages congolais, (iii) mieux protéger le citoyen congolais, (iv) construire une économie plus diversifiée et plus compétitive, (v) assurer plus d’accès aux services sociaux de base, et (iv) renforcer l’efficacité des services publics.
Les priorités de ce Programme d’actions ont été reflétées dans le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025 – 2027 soumis aux consultations pré-budgétaires et dans la Lettre d’orientationbudgétaire de Son Excellence Madame la Première Ministre, conformément aux dispositions de l’article 13 de la Loi relative aux finances publiques. Sur base de ces documents d’encadrement de la politique budgétaire, j’ai signé en date du 16 juillet dernier la Circulaire contenant les instructions relatives à l’élaboration de la Loi de finances de l’exercice 2025, en édictant des directives pour la mobilisation accrue des recettes et l’encadrement des dépenses.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs.
Comme vous pouvez le constater, l’élaboration du budget de l’exercice 2025 intervient dans un contexte très particulier, caractérisé par la matérialisation des efforts du Gouvernement pour la pacification de la partie Est du pays, suite à la guerre d’agression du Rwanda par l’intermédiaire du M23, une crise humanitaire sans précèdent avec près de deux millions des déplacés, ainsi que par l’installation des nouvelles institutions issues des élections du 20 décembre 2023.
Les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 que vous prendrez soins d’examiner devront donc tenir compte de la nouvelle Gouvernance instaurée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, qui prône la poursuite de la mise en œuvre des grands projets amorcés tels que le Programme de Développement Local à la Base de 145 Territoires (PDL-145T), la Couverture Santé Universelle et la gratuité de l’enseignement primaire. De même il faudra prendre en compte l’urgence de la diversification de l’économie nationale et la poursuite des investissements dans le secteur des transports et voies de communication.
Le financement des politiques incarnées dans les piliers du Programme du Gouvernement appelle à l’élargissement de l’espace budgétaire par la poursuite des réformes fiscales et douanières, la promotion de la culture fiscale, la lutte contre la corruption, l'évasion et la fraude fiscales ainsi que l'intensification des contrôles, en vue de hisser la pression fiscale au niveau des pays de l’Afrique subsaharienne.
Il est également important que ces travaux aboutissent à l’élaboration d’un budget réaliste en harmonie avec les critères de convergence macroéconomique régionaux et continentaux ainsi que ceux convenus avec les partenaires techniques et financiers de notre pays.
Je compte beaucoup sur vous, pour souscrire à cette démarche et être des véritables ambassadeurs de cette noble cause.
Le financement des politiques publiques des priorités du Programme d’Action du Gouvernement pour l’exercices 2025 intègre également le recours aux emprunts auprès des partenaires bi et multi latéraux et les appuis budgétaires, notamment du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale ainsi que le recours au Partenariat Public Privé en vue de financer certains investissements publics.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs.
Le programme du gouvernement n’ayant été adopté par l’Assemblée Nationale qu’en date du 11 juin 2024, vous conviendrez avec moi que nous disposons d’un délai particulièrement court pour l’élaboration de la Loi des Finances pour l’exercice 2025 et son dépôt au parlement dans le délai constitutionnel.
Je vous exhorte donc à faire usage de huit journées d’intenses travaux prévus dans le cadre de ces conférences budgétaires pour porter un regard attentif sur toutes les initiatives sectorielles qui vont dans le sens de la matérialisation du Programme d’Action du Gouvernement pour la tranche annuelle de l’exercice 2025.
Vous comprendrez, Excellences Madame et Messieurs les membres du Gouvernement, que les Conférences budgétaires constituent non seulement un exercice technique, mais aussi une activité nationale de haute portée qui engage la vie de toute la nation. A ce titre, cette activité revêt un caractère aussi bien exclusif que décisif, car c’est ici le moment où les besoins sectoriels sont pris en compte dans le budget dans les limites des contraintes qui s’imposent.
Je réitère donc mon souhait que les débats et échanges qui s’en suivront permettent de garantir la soutenabilité budgétaire et la croissance économique, en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Je ne doute point que vous ne ménagerez aucun effort tout au long de ces assises pour produire un travail de qualité, susceptible de doter le Gouvernement d’une préfiguration des dépenses et des recettes à la fois crédibles et exhaustives.
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres ;
Excellences Madame et Messieurs les Ministres d’Etat et chers collègues ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres, Ministres délégués et Vice-Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux de l’Administration publique ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs et cadres de l’Administration publique ;
Mesdames et Messieurs les membres des unités budgétaires sectorielles ;
Mesdames et Messieurs les Délégués de la Société Civile ;
Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, à vos titres et qualités respectifs.
Avant de terminer mon propos, je voudrais adresser mes sincères remerciements au Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques qui, à travers le projet ENCORE, a accepté d’accompagner financièrement le Ministère du Budget pour l’organisation de cette activité.
Sur ce, je déclare solennellement lancées, les conférences budgétaires de l’exercice 2025.
Bon travail à tous et que Vive la République Démocratique du Congo !
Ce lundi 12 août 2024, Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l'Economie nationale, et Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, ont annoncé, au cours d’un briefing tenu à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), de nouvelles mesures que le Gouvernement de la République, sous la férule de Judith Suminwa Tuluka, la Première ministre, a prises pour contrer la vie chère en RD. Congo.
Ces mesures palliatives visent notamment, à lutter contre les tracasseries sur les routes de desserte agricole, à décourager la spéculation sur le marché de change et à renforcer la prochaine campagne agricole pour soulager les ménages.
A en croire le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Mukoko Samba, le Gouvernement entend asseoir véritablement, pour une première fois dans l'histoire, l'économie du maïs en RD. Congo. Par cette initiative, a-t-il explicité, il sera question de produire en quantité suffisante cette céréale de base pour, d'une part, la consommation au niveau local et, d'autre part, en instaurer l'exportation en vue de renforcer, dans la mesure du possible, l'économie du pays, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Nous sommes à huit Conseils des Ministres mais, dans trois des ces réunions, le Président de la République a pressé le Gouvernement à établir des mesures qui vous ont été annoncées, le week-end au terme de la huitième réunion du Conseil des Ministres. Ces mesures sont de plusieurs ordres qui concernent, entre autres, des produits de première nécessité. C’est-à-dire, des produits que nous consommons tous les jours. Dans l’exercice de redevabilité de ce soir, nous voulons revenir sur ces mesures, quels sont les produits qui sont concernés, comment ces mesures vont s’appliquer et à partir de quel moment on peut compter de voir le changement dans les prix au marché où nos mamans vont s’approvisionner», a rappelé, dans ses propos luminaires, le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Les Opérateurs économiques attendus
Pour sa part, M. Daniel Mukoko Samba s’est appesanti sur des stratégies envisagées pour parvenir à réussir ce pari de l’atténuation de la vie chère et de l’amélioration du pouvoir d’achat de congolais. Il a annoncé, par exemple, la réunion prévue pour cette semaine, avec les importateurs afin de voir dans quelle mesure permettre la mise en œuvre des engagements du Gouvernement.
‘’Ce dont nous allons parler ce soir concerne chaque ménage congolais. Les ménages congolais passent des moments difficiles. Le panier de la ménagère coûte cher, les prix n’ont pas cessé d’augmenter d’année en années, mois après mois. Et, le Président de la République nous a instruits pour que l’on desserre les contraintes qui entourent le panier de la ménagère dans ce pays. Les mesures qui ont été prises par le Gouvernement, le vendredi dernier, au cours de la huitième réunion du Conseil des Ministres, c’est des mesures qui devraient avoir des effets rapides sur les prix. Il s’agit d’abord d’un ensemble de produits qui ont été cités. Il s’agit du maïs, de la farine de maïs, il s’agit du lait en poudre, du riz importé, des volailles, des poissons, de la viande, de l’huile végétale. Ce sont donc des produits qui sont consommés de manière régulière par les ménages congolais… Ce qui est envisagé n’est pas très différent de ce que le Gouvernement fait déjà sur le prix des produits pétroliers. Aujourd’hui, nous savons tous que nous achetons le litre d’essence à 3475fc et que l’on achète le litre de gasoil à 3465fc. Mais, sachez que chaque fois que vous achetez un litre de carburant, vous ne payez qu’une partie du prix que coûte ce litre parce que l’autre partie est supportée par le Gouvernement. En d’autres termes, le Gouvernement subventionne le prix des produits pétroliers. Nous parlons d’une subvention qui va de 2100fc le litre à 2300fc. Si le Gouvernement avait laissé la vérité des prix, on achèterait le litre de carburant à 5300fc ou plus… Au courant de cette semaine, en tant que Ministre de l’Economie nationale, je vais m’asseoir avec les importateurs pour que nous nous mettions d’accord de la manière dont les décisions du Gouvernement vont produire leurs effets dans les meilleurs délais possibles », a-t-il affirmé, à pleine voix, devant la presse.
Le Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde est élu Président de la Chambre haute du Parlement. C'était à l'issue de l'élection des membres du Bureau définitif du Sénat qui a eu lieu ce lundi 12 août 2024. Sur 95 voix de suffrages valablement exprimés, Sama Lukonde a obtenu 84 voix devant le Sénateur Mukamba Kadiata Nzemba qui n'aura obtenu que 9 voix.
Bien avant ce scrutin, le candidat UDPS, Idrissa Afani s'était désisté en faveur du Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde dans le cadre du ticket commun de l'Union sacrée de la Nation, la plateforme politique qui soutient la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette élection de Sama Lukonde au Sénat met fin à un long périple parsemé de plusieurs embûches. C'est donc un motif de soulagement et de satisfaction pour le candidat qui dit placer son mandat à la tête du Sénat sous le signe de l'unité, la paix et la cohésion selon la vision du Chef de l'État, pour un Sénat efficace, moderne et accessible.
Sama Lukonde prône un Sénat efficace, moderne et accessible !
Dans son discours de campagne électorale à l'occasion de l'élection du Bureau définitif du Sénat, le Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, candidat unique de l'Union sacrée de la Nation à la présidence du Sénat, a brossé clairement les principales motivations de sa candidature à la tête de la Chambre haute du Parlement. Il promet de tout mettre en œuvre pour faire du Sénat une chambre efficace, moderne et accessible, qui doit travailler dans l'unité, la paix, la tolérance et la cohésion derrière le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"Tout en restant fidèle à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mon action dans la gestion de notre chambre parlementaire repose sur un plan visant à mettre en place un Sénat efficace, moderne et
accessible", a dit, d'entrée de jeu, le Sénateur Sama Lukonde.
Pour Jean-Michel Sama Lukonde, cet engagement ne peut être possible qu’en établissant une bonne collaboration avec les honorables sénateurs, les services administratifs, les services techniques et d’appoint, ainsi que des échanges permanents avec les autres institutions de la République, tout en restant dans la droite ligne de la vision du Chef de l’État, Garant du bon fonctionnement des institutions.
Réputé dans l'opinion comme un homme épris de paix, avec une probité morale qui n'est plus à démontrer, Sama Lukonde veut instaurer au sein du Sénat une culture de participation et de l'apport individuels de plus en plus efficace. Une culture d'expression libre afin de lui faire jouer pleinement son rôle de chambre des sages et garant de l'équilibre du pouvoir et de l'administration des provinces.
Le Sénat, à en croire Jean-Michel Sama Lukonde, devra jouer son rôle d’élaboration, d’analyse et d’adoption des textes de loi. Il devra exercer, en toute indépendance, le contrôle sur le Gouvernement, les institutions d’appui à la démocratie, les entreprises publiques, les établissements et services publics.
Il a aussi une vocation diplomatique consistant à porter haut
et fort les intérêts de la République démocratique du Congo sur l’échiquier mondial. "C’est ici l’occasion de saluer les efforts fournis par Son Excellence Monsieur le Président de la République dans plusieurs secteurs touchant à la vie de nos populations. Efforts parmi lesquels nous pouvons citer son ambitieux programme de la gratuité de l’enseignement primaire qui est aujourd’hui une réalité, la Couverture Santé universelle qui est en phase d’opérationnalisation dans toutes les provinces de la République et le vaste PDL-145 Territoires.
Face à l'agression de la RDC par le Rwanda sous couvert de ses supplétifs du M23, le Sénateur Sama Lukonde a appelé ses collègues à s'aligner derrière le commandant Suprême pour défendre la partie.
"Notre pays est toujours agressé, dans sa partie Est, par des attaques
intempestives et récurrentes du Rwanda sous couvert du groupe
terroriste du M23. Cette situation ne doit laisser personne indifférent.
Et nous, Sénateurs, nous devons nous tenir aux côtés du Commandant suprême des Forces Armées de la République et de la Police nationale afin de relever cet affront qui nous est imposé. Par notre travail à l’interne et à l’externe, nous devons déployer toutes
les actions pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de
notre pays", a-t-il souligné.
Enfin, Sama Lukonde a insisté sur la nécessité de préserver l'unité, la paix et la cohésion de tous derrière le Président Tshisekedi.
"C’est pourquoi, j’aimerais ici donner un message de paix et de sérénité durant ce processus qui, du reste, se passe dans un contexte particulier dans notre pays. Nous sommes un même peuple, nous
appartenons à un même pays et avons une seule Autorité qui est Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi", a conclu Jean-Michel Sama Lukonde.
Signalons que bien avant la prise de parole du Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, le candidat UDPS, le Sénateur Idrissa Afani a désisté publiquement en faveur de l'unique candidat de l'Union sacrée de la Nation conformément à la volonté du Chef de l'Etat.
*Les Chefs coutumiers du Nord et Sud Kivu ont participé aux obsèques de l’un d'entre eux, Mwami Désiré Kabare II décédé me 27 juillet et inhumé 9 août dans sa chefferie de Kabare au Sud Kivu. Après ce moment de recueillement ils ont rencontré et échangé avec le Vice-Ministre des affaires coutumières, Mwami Ndeze Jean-Baptiste qui a lancé le mouvement de cohésion des Chefs coutumiers autour du Chef de l'Etat pour le retour de la paix dans le pays. Ces deniers ont levé l'option de déclarer ouvertement leur appui à logique de taire les armes sur le sol congolais. C'est à travers une déclaration publiée ce samedi 10 août 2024 et lue par le Mwami SAMBILI BAMUKOKA de la chefferie de Watalinga, au Nord-Kivu, territoire de Béni, que les Mwami se sont exprimés à Bukavu.
Déclaration des chefs coutumiers du nord et Sud-Kivu sur la situation sécuritaire en RDC
Nous, Chefs coutumiers du Nord et Sud Kivu, réunis à Bukavu autour de Son Excellence Sa Majesté Mwami Ndeze Jean Baptiste, Vice-Ministre en charge des affaires coutumières, déclarons ce qui suit :
Remercions le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Félix Tshilombo, avoir donné un Vice-Ministère et d’avoir nommé l’un des nous comme Vice-Ministre en charge des affaires coutumières.
Remercions le Chef l’Etat, de s’être impliqué aux obsèques de notre collègue, Sa majesté Mwami Kabare qui nous a quitté à la suite d’une courte maladie.
Réitérons notre soutien au Président de la République dans sa lutte acharnée contre l’agression de notre pays par le Rwanda et les autres groupes armés étrangers.
Rejetons jusqu’à la dernière énergie, la guerre d’agression en cours et promettons de nous engager sans réserve dans le processus de pacification initié par le Président de la République en mobilisant nos énergies, nos filles et fils pour barrer la route à l’occupation et la balkanisation de notre pays.
Attendons impatiemment les orientations de la hiérarchie pour lancer la campagne de sensibilisation des paires, chefs coutumiers des provinces voisines en vue d’accompagner le chef de l’Etat dans la démarche noble de pacifier nos différents espaces vitaux pour garantir une vie meilleure pour notre progéniture.
Appelons toutes nos populations respectives et celles des provinces voisines à se désolidariser du mouvement M23 /AFC et de tous ces éléments en vue de stopper leur progression dans nos terres.
Demandons l’implication et la solidarité des populations de toutes les provinces, de l’ouest, du centre, du sud, du nord de la République démocratique du Congo en vue d’organiser une résistance nationale face à cette menace qui guette l’ensemble de notre pays.
Les accusations portées contre Mr Roland Mundurame, Administrateur Gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif de Kinshasa/Lingwala, sont infondées. En effet, le rôle de cet administrateur est clairement défini par les textes en vigueur, et il s'acquitte de ses missions avec sérieux et dévouement. Les tentatives de certains cadres et agents du secrétariat général de l'ancien ministère des Relations avec le Parlement de le discréditer sont malhonnêtes et injustifiées, indiquent des sources proches de l’incriminé. Et de poursuivre, ‘‘L’Administrateur gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif, Mr Roland Mundurame, dans sa gestion du bâtiment, a toujours respecté les règles en place et veillé à ce que les locaux soient entretenus et utilisés de manière appropriée. Les allégations de “menace, manigances, compromission et légèreté” telles que évoquées par les agents et cadres du secrétariat au Ministère des Relations avec le Parlement ne reposent sur aucune base factuelle et visent uniquement à ternir sa réputation’’.
Il est clair, indique-t-on, que le gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif, Mr Roland Mundurame, n'a commis aucune faute dans l'exercice de ses fonctions. ‘’Les critiques à son encontre sont infondées et ne reposent sur aucune preuve tangible. Il continue de veiller à la bonne gestion et à l'entretien de ce bâtiment public avec professionnalisme et dévouement’’.
Est-il que, selon le cabinet du gestionnaire du Bâtiment, le local tant vanté par les agents et cadres des Relations avec le Parlement, était plutôt affecté au cabinet du Ministre et non aux services de l'administration du secrétariat général, et que l’entretien, le nettoyage et la sécurisation dudit local entrent dans la mission dévolue au service du gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif que dirige monsieur Roland Mundurame, comme administrateur gestionnaire, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des actes de « menaces, manigances compromission et de légèreté» dans la gestion de ce bâtiment public de l’État, comme il a été raconté faussement dernièrement dans un article de presse.
Fidel Songo
DROIT DE REPONSE SUR LES ACCUSATIONS PORTEES PAR LES AGENTS ET CADRES DU SECRETARIAT GENERAL AUX RELATIONS AVEC LE PARLEMENT CONTRE MONSIEUR ROLAND MUNDURAME, L'ADMINISTRATEUR GESTIONNAIRE DU NOUVEAU BATIMENT ADMINISTRATIF
Le nouveau Bâtiment Administratif du site ex Tembe na Tembe à Kinshasa/ Lingwala, don de la République populaire de Chine à la RDC, est géré par un administrateur gestionnaire, nommé par le Ministre des Infrastructures et Travaux Publics qui a pour mission :
Assurer la gestion, la maintenance et l’entretien du Nouveau Bâtiment Administratif ;
Garantir la maintenance des équipements dudit bâtiment en bon état de fonctionnement ;
Veiller à l’entretien, le nettoyage des locaux et des espaces extérieurs ainsi que la surveillance de l’enceinte de ce bâtiment.
Cependant, il sied de noter que l’affectation des locaux aux services publics de l’État désirés les occuper ou leur désaffectation, relèvent de la compétence du Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, qui prend un arrêté à ce titre, et ce, partant du point 14 de l’ordonnance N°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des ministères en RDC.
Ainsi, une fois affecté, en sa qualité d’administrateur Gestionnaire de ce bâtiment qui continue de faire la fierté du pays en gardant sa belle robe qui attire l'admiration du public, Monsieur Roland MUNDURAME ne ménage aucun effort pour veiller, grâce à sa politique managériale et sa gestion exceptionnelle, à l'entretien, au nettoyage ainsi qu’au bon usage par le service qui l'occupe. Ce, y compris le local affecté pour le cabinet de la ministre des Relations avec le Parlement, ministère qui, faut-il le souligner, étant supprimé, n’existe plus depuis la sortie du nouveau gouvernement le 29 mai dernier.
Ce qui justifiait la présence des agents et cadres de son service dans le local affecté au Ministre des Relations avec Parlement.
Néanmoins, c'est plutôt à tort, que les cadres et agents du secrétariat général de l’ancien ministère des Relations avec le Parlement se disent menacés et accusent sans fondement le gestionnaire de cet édifice de l'État de « manigances, compromission et légèreté» dans la gestion du Nouveau Bâtiment Administratif, faisant de monsieur Roland MUNDURAME leur bouc émissaire, alors que dans sa gestion, il ne s’est jamais écarté des attributions lui dévolues par l’arrêté ministériel N° CAB VPM-ITP/WNS/001/2021 du 8 janvier 2021 portant règlement intérieur du Nouveau Bâtiment Administratif, encore que l’affectation des locaux ne s’inscrit pas dans la mission du service du Nouveau Bâtiment Administratif.
Toutefois, les Relations avec le Parlement, quand bien même ayant cessé d'exister comme Ministère en RDC, du fait de l'ordonnance présidentielle n° 24/039 du 28 mai 2024, ses services constituent malgré tout d'occuper paisiblement le local qui abrite leurs différents bureaux au Nouveau Bâtiment Administratif, mais les actes rentrant dans la mission du service du Nouveau Bâtiment Administratif où de trouve ledit local ne devraient pas susciter des illusions de la part des agents et cadres de l'administration du secrétariat général de ce ministère de triste mémoire, qui les déduits prétendument comme «des menaces, manigances, compromission et légèreté » dans le chef de son administrateur gestionnaire, Monsieur Roland MUNDURAME, comme il est évoqué démesurément dans un article de presse commandé par les services du secrétariat général des Relations avec le Parlement. Ces propos relèvent tout simplement du chantage inutile de nature à ternir aussi l'image de la République, car juridiquement, ces cadres et agents du secrétariat des Relations avec le Parlement, ne peuvent plus se prévaloir d'un quelconque droit au nom d’un ministère qui n’existe plus pour squatter un bien public de l’État, car, En outre, chaque Etat étant libre de déterminer le nombre de ministères qui doit composer son gouvernement, les agents et cadres du secrétariat général des relations avec le parlement devraient cesser de pleurnicher sur une prétendue élimination de leur ministère par Son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Initiateur de l'État de droit en RDC, qui, en vertu du principe de parallélisme de forme et de compétence, a décidé autrement, pour l'intérêt général, sur le sort du ministère des Relations avec le Parlement, par ordonnance n°24/039 du 28 mai 2024.
De ce qui précède, il y a lieu de conclure à l’immaturisme, à la confusion et à l’ignorance du secrétariat général des Relations avec le Parlement, d’autant plus que le local tant vanté par ses agents et cadres, était plutôt affecté au cabinet du Ministre et non aux services de l’administration du secrétariat général et que l’entretien, le nettoyage et la sécurisation dudit local entrent dans la mission dévolue au service gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif que dirige monsieur Roland MUNDURAME, comme administrateur gestionnaire, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des actes de « menaces, manigances compromission et de légèreté» dans la gestion de ce bâtiment public de l’État, comme il a été raconté faussement dernièrement dans un article de presse, car le Ministre de Infrastructures et Travaux Publics reste le gestionnaire régalien et gardien par excellence des immeubles du domaine public de l'État.
*Une année après l’organisation réussie de la neuvième édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, je tiens à remercier particulièrement une personne qui m’a été d’un grand soutien, comme il est de coutume dans l’organisation des Jeux, pour sa disponibilité, par son accompagnement assidu avec des sages conseils et surtout pour avoir partagé gracieusement son expérience personnelle de l’organisation réussie de la huitième édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan.
Il s’agit de mon cher ainé, Robert Beugré Mambé, l’actuel Premier Ministre de la Côte d’Ivoire.
Comme moi, il a été également la troisième personne à être nommé au Comité National des Jeux de la Francophonie, qui a réussi avec brio à relever le défi énorme de l’organisation des VIIIes Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire.
En octobre 2023, il a été rappelé par le Président Alassane Dramane Ouattara, pour organiser et assurer le succès de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et garder la Coupe dans son pays.
La célébration du génocide pour des gains économiques, dit GENOCOST, a eu lieu à Kisangani ce 2 août 2024. Une chose frappante est qu'il n'a donné lieu à aucun déplacement d'une délégation étrangère, même pas des pays qui se disent amis de la RDC.
Ce fut un deuil à “huis clos”, sans consolateurs, sans compatissants, dans presque l'indifférence du monde, y compris des pays africains.
Notre malheur, on nous le reproche. Un narratif a été développé et diffusé à grands renforts de médias sur notre propre responsabilité dans ce qui est arrivé à la RDC depuis près de 3 décennies. Son effet subliminal a conduit bon nombre de congolais à s’auto-persuader qu'ils sont les premiers artisans de la tragédie qui a frappé ce pays.
On a entendu le président français, Emmanuel Macron, dans une sortie très peu diplomatique, reprocher au président Félix Tshisekedi à Kinshasa le fait que la RDC n'a pas réussi à restaurer la paix, à instaurer une justice transitionnelle et équitable, ainsi qu'une administration efficace sur tout son territoire.
Si les faits sont réels, cette analyse reste biaisée car elle se focalise sur les conséquences, tout en éludant les causes. Une façon de clouer au pilori la RDC en omettant la genèse de sa descente aux enfers et les responsabilités de certains États, surtout celle de certaines puissances occidentales.
Ce qui a détruit la paix et la sécurité au Congo, ce sont les guerres de prédation importées dans le pays à partir de 1997 par des États bien connus et qui sont parrainés par des puissances occidentales. Ce n'est pas le Rwanda et l'Ouganda qui ont décidé de conquérir tout le Zaïre, même s'ils n'ont jamais caché leurs visées hégémonistes. Mais aucun plan d'invasion du Zaïre, à l'époque un pion majeur sur l'échiquier géopolitique américain, ne pouvait se faire sans l'aval de Washington. Surtout pour faire partir le président Mobutu, même s'il était très contesté et déjà gravement malade à l'époque.
Qui a oublié l'envoyé spécial Bill Richardson apportant un message explicite faisant de la coalition rwando-ougandaise le nouveau maître du Zaïre ?
Plutôt que de favoriser un processus interne de changement de pouvoir qui aurait eu l'avantage de préserver la paix et la sécurité au Zaïre, surtout qu'un processus interne de transition (certes chaotique) était en cours avec l'opposition, le choix fut fait de sous-traiter une opération d'éviction armée conduite par le Rwanda et l'Ouganda, en se servant de l’Afdl de Laurent Désiré Kabila comme cheval de Troie. Ce dernier se retournera d'ailleurs contre ses parrains trop envahissants et pilleurs. Il le paiera de sa vie…
Ainsi, ce pays fut mis à feu et à sang avec l'aval occidental.
Et on nous demande de réparer en une ou deux décennies la destruction de plus de 30 ans de paix et de construction de la nation.
Cela avec les lambeaux de l'administration et une armée détruite sciemment par les envahisseurs.
Avec quels moyens ?
Avec quelle aide ?
L'Europe avait au moins bénéficié du Plan Marshall américain après sa destruction durant la 2e guerre mondiale.
Où est le plan Marshall pour la RDC après sa destruction méchante par des États aux agissements criminels qui sont documentés par des rapports des Nations unies et que l'Occident a souvent du mal à citer?
Si les deux missions de l'ONU (MONUC et MONUSCO) ont contribué à éviter la partition du pays, elles n'ont jamais eu le mandat idoine et les moyens nécessaires pour chasser les envahisseurs, qui continuent encore aujourd'hui de massacrer les populations et de piller le pays, directement ou à travers des proxies. Ces derniers, des groupes armés fantoches et une cohorte de traîtres et de desperados assoiffés d'argent et de pouvoir, sont utilisés dans une recette récurrente pour créer un écran de fumée pendant les massacres et les pillages.
Le choix de détruire la RDC pour s'emparer de ses ressources naturelles a des commanditaires, des exécutants, des receleurs et des bénéficiaires finaux connus.
Tout ce monde a enjambé les corps de victimes congolaises, détourné les regards des charniers, s'est bouché le nez devant les odeurs de putréfaction des cadavres.
Et pour solde de tout compte, ils nous disent "débrouillez-vous"
Oui, l'article 15 on connaît, c'est grâce à lui que le peuple congolais survit sans rien attendre de l'étranger, qui ne lui a apporté que malheurs tout au long de son histoire.
Le Zaïre était un pays qui vivait plus en paix que les deux pays qui l'ont envahi. Le grand Kivu était prospère et grenier du pays, tandis que l’Ituri (à l'époque territoire) était un havre de paix et siège de la production aurifère. Nous avons réussi à faire vivre ensemble plus de 350 tribus africaines sur un territoire aussi vaste que l'Europe occidentale, cela sans conflits majeurs.
Pendant ce temps, le Rwanda était en proie à ses démons tribaux et génocidaires, avec lesquels d'ailleurs il n'a pas fini. Car sous le semblant de paix, conséquence d'une dictature implacable qui traque et assassine les opposants jusqu'à l'étranger, se cache un volcan entretenu par la discrimination ethnique immanente...
Quant à l'Ouganda, elle sortait d'une longue période d'instabilité et de guérillas. C'est la prise en main du guérillero Museveni par l'Oncle Sam qui lui a permis d'instaurer une paix de cimetière, grâce lui aussi à une dictature renouvelée par de fausses élections depuis près de 40 ans.
Il faut ici souligner que c'est l'appui militaire des USA par l'équipement et la formation des unités de combat qui a permis aux armées rwandaise et ougandaise d'atteindre leur niveau d'efficacité actuel. Autrefois les rebelles rwandais de Kagame, appuyés par l'armée ougandaise, furent défaits par les Forces armées zaïroises dans leurs premières tentatives d'envahir le Rwanda. C'est peut-être l'une des causes de leurs ressentiments vis-à-vis de la RDC.
On devrait plutôt féliciter les congolais qui, sans aides économiques conséquentes, ont commencé à rebâtir une année moderne et posent les jalons d'une administration améliorée, en affichant la volonté d'éradiquer la corruption qui gangrène la justice.
Certes, beaucoup de chemin reste à parcourir. Des choix éclairés doivent être faits sur la manière la plus efficace de gérer la nation et de conduire le pays vers le développement. C'est ici que réside notre vraie responsabilité, car au-delà de panser nos plaies, comme cela vient d'être fait avec cette commémoration, nous devons matérialiser la volonté d'éradiquer les fléaux qui gangrènent notre gouvernance, avec au premier plan la corruption endémique et les détournements des fonds publics.
Pour conclure, on ne peut pas éluder les causes d'un processus de destruction d'un pays. S'il est vrai que dans le cas de la RDC il y a des causes endogènes, elles sont constamment battues en brèche par la volonté criminelle qui persiste dans le chef des pays envahisseurs, qui en ce moment même continuent leur œuvre de sape, déstabilisent, tuent et pillent, sous le regard hypocrite du monde et des puissances occidentales.
Nos maigres moyens sont mis à rude épreuve pour faire face à cette machine infernale, car on doit en même temps équiper et faire monter en puissance l'armée, dont les vaillants soldats tombent chaque jour au champ d'honneur pour défendre la patrie, et pourvoir aux besoins fonctionnels d'un État qui a la responsabilité de plus de 100 millions d'âmes.
La nation congolaise est orpheline. Son existence même ne tient que de la volonté de son peuple, qui refuse avec toute son énergie existentielle d'être démembré par des états aux desseins démoniaques.
Si des âmes perdues peuvent être corrompues, le peuple congolais, lui, ne l'est pas.
Il poursuit son destin, celui d'une grande nation au cœur de l'Afrique.
Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a lancé, lundi 5 août 2024, la Semaine du film chinois. La cérémonie du lancement a eu lieu au studio Maman Angebi de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) en présence des officiels congolais et chinois. Après le succès de l’édition précédente tenue au cinébuzz, le rendez-vous inédit des amoureux du cinéma signe, enfin, son grand retour sous le thème Amitié sino-congolaise : ‘’Valeurs communes, avenir partagé’’. Trois allocutions ont marqué le lancement de ce grand évènement qui promet de belles découvertes. Sylvie Elenge, DG de la RTNC, Zhao Bin, Ambassadeur de la Chine en RDC, et le Ministre Patrick Muyaya ont, tour à tour, démontré la nécessité qu’il y a à renforcer davantage, au-delà des mots, la coopération sino-congolaise, sous tous ses axes, pour l’intérêt des peuples congolais et chinois.
«Le cinéma fait partie de notre vie quotidienne. Pour les Chinois de ma génération, le cinéma était l'un des rares loisirs des enfants à cause du faible niveau de développement de la Chine à cette époque. Grâce au développement du pays et le progrès scientifique et technique, aujourd'hui, les jeunes Chinois ont beaucoup plus de moyens de se distraire, mais le cinéma n'y est pas démodé. Non seulement il évolue en s'adaptant aux nouvelles techniques, il continue aussi et surtout à refléter de manière vivante les progrès du pays et les qualités d'esprit des Chinois. Je suis convaincu que ces esprits trouveront un grand écho parmi le public congolais», a soutenu, dans son intervention, le Diplomate Zhao Bin.
La Chine engagée à poser des actions palpables
Il a rappelé, à cette occasion, la détermination de son pays à se tenir toujours aux côtés du peuple congolais dans un élan de destin partagé. De ce point de vue, l’Ambassadeur Zhao Bin a brandi une série de progrès déjà accomplis, en termes de projets et initiatives palpables, ces derniers mois, par le Gouvernement chinois en faveur de la RDC.
« Depuis de longues années, la Chine s'est attachée aux principes de sincérité, de résultats effectifs, d'amitié et de bonne foi dans le développement de ses relations avec les pays africains, dont la RDC. Le Forum sur la Coopération Sino-Africaine est la plateforme la plus importante pour la coopération entre la Chine et I'Afrique. Fondé en 2000, il a fait aboutir différentes initiatives (des dix plans majeurs, huit initiatives majeures aux neuf programmes) qui permettent à la Chine et à l'Afrique de s'unir sur la voie de développement économique et de redressement national, d'élargir sans cesse leur coopération dans de nouveaux domaines, et d'améliorer considérablement le bien-être des peuples africains. Sur le plan industriel, la Chine a pris part à la construction de plus de 6 000 kilomètres de voies ferrées, de 6 000 kilomètres de routes, de près de 20 ports et de plus de 80 grandes installations électriques en Afrique. Elle a mis en place et modernisé environ 150 000 kilomètres de réseaux de télécommunication bénéficiant à environ 700 millions d'utilisateurs et a mis en oeuvre des centaines de projets de réseau électrique et ceux de production d'énergie propre. En RDC, d'importants projets achevés l'année dernière tels que le Poste électrique de Kinsuka, la Centrale hydroélectrique de Busanga, l'usine de SAPHIR CERAMICS à Maluku et le Port sec de Sakania, ont insufflé une forte dynamique au développement industriel du pays », a-t-il démontré, à pleine de voix et de tout son cœur.
Des signaux forts annoncés au Focac 2024
«Dans un mois, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération Sino-Africaine se tiendra à Beijing, dont le thème est de « S'associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Comme l'a indiqué le Président chinois XI Jinping, l'engagement commun de la Chine et de l'Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l'exemple dans la construction de la communauté d'avenir partagé pour l'humanité. La Chine souhaite marcher sur cette voie vers la modernisation avec l'Afrique et en particulier avec la RDC », a-t-il témoigné, bien plus encore, au studio Maman Angebi de la RTNC.
Gloire Mfemfere
Discours de S.E.M.ZHAO Bin,Ambassadeur de Chine en RDC, à l'occasion de la Cérémonie d'ouverture de la Semaine des Films chinois
Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement congolais,
Madame le Directeur général de la RTNC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Aujourd'hui, c'est pour moi un grand plaisir de vous retrouver au Studio Maman Angebi de la RTNC à l'occasion de la Cérémonie d'ouverture de la Semaine des Films chinois, co-organisée par l'Ambassade de Chine en RDC et la RTNC, placée sous le thème « Amitié sino-congolaise: valeurs communes, avenir partagé ». Tout d'abord, je tiens à souhaiter à vous tous une chaleureuse bienvenue et à exprimer mes remerciements sincères à la RTNC et aux personnalités congolaises de différents milieux pour leur soutien précieux à la tenue de cet événement.
Le cinéma fait partie de notre vie quotidienne. Pour les Chinois de ma génération, le cinéma était l'un des rares loisirs des enfants à cause du faible niveau de développement de la Chine à cette époque. Grâce au développement du pays et le progrès scientifique et technique, aujourd'hui, les jeunes Chinois ont beaucoup plus de moyens de se distraire, mais le cinéma n'y est pas démodé. Non seulement il évolue en s'adaptant aux nouvelles techniques, il continue aussi et surtout à refléter de manière vivante les progrès du pays et les qualités d'esprit des Chinois. Je suis convaincu que ces esprits trouveront un grand écho parmi le public congolais.
D'abord, le patriotisme. Comme le raconte dans le film Les batailles du LacChangjin, le peuple chinois est profondément attaché à la paix, mais n'a pas peur de la guerre lorsque le pays est en danger et que la souveraineté nationale est agressée, quitte à sacrifier la vie. Sur la question de l'Est de la RDC, si la Chine a toujours été à côté de la RDC et pris des actions concrètes pour la soutenir dans la préservation de sa souveraineté et son intégrité territoriale, c'est parce que nous comprenons fortement à travers notre expérience combien l'indépence du pays et la dignité de la nation sont précieuses. Sur la question de l'Est de la RDC, la Chine se tiendra toujours du côté de l'équité et de la justice.
Deuxièmement, le dévouement. À travers le film Monpays et mesparents, je vous invite à découvrir comment les Chinois ont étroitement combiné l'avenir de l'individu et celui du pays pour gagner une meilleure vie en suivant la tendance de l'époque. Les Chinois sont convaincus qu'une vie meilleure doit être créée et partagée par tous. C'est dans cet esprit-là que le peuple congolais de 100 millions d'âmes est en train de combattre et leur rêve se réalisera.
Troisièmement, la solidarité. Comme le disent souvent les Chinois, « Quand l’un se trouve en difficulté, les autres doivent l'appuyer ». C'est aussi l'esprit du film LaMontagnenuageuse. Depuis une cinquantaine d'années, la Chine a fait des dons de projets majeurs à la RDC comme le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs, le Bâtiment administratif et le Centre culturel et artistique pour l'Afrique centrale qui va bientôt être inauguré,et envoyé successivement 22 équipes médicales pour soutenir la cause de la santé publique congolaise, traduisant par actions concrètes la solidarité, la fraternité ét l'amitié.
Quatrièmement, le soutien aux jeunes. L'espoir d'un pays réside dans sa jeunesse. Les deux films Bonne vue et Le grandapprentissage sont notamment dédiés aux jeunes. La RDC est un pays de jeunesse du fait que l'âge moyen de sa population est d'environs 23 ans et que 60% de sa population ont moins de 20 ans. Cette année, la partie chinoise a déjà fourni plus de 150 opportunités de formation à la partie congolaise dont la plupart ont été accordées aux jeunes. Les jeunes Congolais sont amicaux, chaleureux et dynamiques, ce qui me permet de voir l'avenir et l'espoir des relations sino-congolaises.
Depuis de longues années, la Chine s'est attachée aux principes de sincérité, de résultats effectifs, d'amitié et de bonne foi dans le développement de ses relations avec les pays africains, dont la RDC. Le Forum sur la Coopération Sino-Africaine est la plateforme la plus importante pour la coopération entre la Chine et I'Afrique. Fondé en 2000, il a fait aboutir différentes initiatives (des dix plans majeurs, huit initiatives majeures aux neuf programmes) qui permettent à la Chine et à l'Afrique de s'unir sur la voie de développement économique et de redressement national, d'élargir sans cesse leur coopération dans de nouveaux domaines, et d'améliorer considérablement le bien-être des peuples africains. Sur le planindustriel, la Chine a pris part à la construction de plus de 6 000 kilomètres de voies ferrées, de 6 000 kilomètres de routes, de près de 20 ports et de plus de 80 grandes installations électriques en Afrique. Elle a mis en place et modernisé environ 150 000 kilomètres de réseaux de télécommunication bénéficiant à environ 700 millions d'utilisateurs et a mis en oeuvre des centaines de projets de réseau électrique et ceux de production d'énergie propre. En RDC, d'importants projets achevés l'année dernière tels que le Poste électrique de Kinsuka, la Centrale hydroélectrique de Busanga, l'usine de SAPHIR CERAMICS à Maluku et le Port sec de Sakania, ont insufflé une forte dynamique au développement industriel du pays. Dans le domaine agricole, la Chine a construit 24 centres de démonstration de technologies agricoles et a introduit plus de 300 technologies agricoles avancées en Afrique, augmentant les rendements des cultures locales d'entre 30%o et 60% en moyenne et au bénéfice de plus d'un million d'agriculteurs africains. Il existe un énorme potentiel de coopération agricole entre la Chine et la RDC, et les deux parties sont en train de redynamiser le Centre pilote de démonstration des techniques agricoles pour donner une importante impulsion au développement agricole de la RDC. De plus, je tiens à souligner que la Chine et les pays africans ont mis en oeuvre conjointement le programme visant à réduire la pauvreté et à profiter aux agriculteurs. La Chine a apporté des aides alimentaires aux pays africains en fonction de leurs besoins et a entamé 13 projets de villages de démonstration de développement agricole et de réduction de la pauvreté sino-africains, et un projet similaire va bientôt être lancé dans la Province du Lualaba. Sur le plan des responsabilités sociales, I'Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour les responsabilités sociales a encouragé la mise en oeuvre des centaines de projets de responsabilité sociale dans 44 pays africains.
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Le 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC), lors de son 3e plénum tenu récemment,a adopté laDécision surl'approfondissement plus poussé de la réformesur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise, envoyant un signal fort de la détermination du PCC de poursuivre la réforme et l'ouverture et ouvrant un nouveau chapitre de la modernisation chinoise. La modernisation chinoise est marquée par l'ouverture. Nous sommes disposées àpartager avec la partie congolaise les bénéfices de développement chinois acquis à travers l'approfondissement de la réforme sur tous les plans et l'ouverture sur l'extérieur de haut niveau pour réaliser un développement commun.
Dans un mois, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération Sino-Africaine se tiendra à Beijing, dont le thème est de « S'associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Comme l'a indiqué le Président chinois XI Jinping, l'engagement commun de la Chine et de l'Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l'exemple dans la construction de la communauté d'avenir partagé pour l'humanité. La Chine souhaite marcher sur cette voie vers la modernisation avec l'Afrique et en particulier avec la RDC. La Semaine des films chinois permettra au public congolais de découvrir les valeurs communes de nos deux pays pour mieux se comprendre et avancer plus résolument ensemble vers notre avenir partagé!
Je souhaite plein succès à la Semaine des films chinois 2024!
Il a fait une traversée spectaculaire du citoyen lambda. Il s’agit de Me Jean-Placide Yoko Yakembe. Issu d’une famille modeste, jusqu'à devenir une référence en occupant des postes académiques, diplomatiques, politiques ainsi que ceux des mandataires publics au sein des entreprises les plus en vue en RD. Congo, Me Jean-Placide Yoko Yakembe a, grâce à la détermination, aux efforts fournis, aux sacrifices consentis et à l’humilité dont il a fait preuve tout au long de sa vie, successivement comme Professeur d’Universités, Avocat, Député national, Ministre, Président du Conseil d’administration, Mandataire public et bon Père de famille, pris soins de graver son parcours dans « Ma part d’histoire », une autobiographie inédite parue en septembre 2020, à Kinshasa.
Dans cet ouvrage de quatre chapitres, il a passé en revue sa vie en famille ; sa vie scolaire et académique ; sa vie professionnelle ; sa vie politique et sa vie sociale. Des vicissitudes, il y en a eu, mais les victoires l’ont emporté.
Après un safari terrestre exceptionnel, le 30 septembre 2023, un vide s’était créé dans le microcosme scientifique, juridique et politique congolais. Heureusement que le modèle d’homme dont il a été, est mentionné dans « Ma part d’histoire », une source d’inspiration pour qui veut avoir une carrière rayonnante. Son ouvrage raconte l’histoire de sa vie partie de rien, qui par la force d’un travail rigoureux, l’a positionné sur un piédestal.
Toute cette réussite, il la doit aux études dont il ne voulait faire à cause de ses 20 ans d’âge, nous sommes en 1959, lui qui était né en décembre 1939. Bon gré malgré, l’homme a pris le courage de défier le destin de la ruine en suivant un cursus scolaire et académique normal jusqu’à la soutenance de ses deux thèses de doctorat dont l’une en Sciences politiques à l’Université de Dijon et l’autre en Droit public à l’Université de Paris.
‘’Cet itinéraire m’a été d’un apport immense’’, a témoigné Me Jean-Placide Yoko Yakembe, pour la recherche d’un travail et l’accès à des fonctions de plus en plus importances.
Un homme vertueux et adaptable
Me Jean-Placide Yoko Yakembe a pratiquement grandi dans les méandres de l’administration publique et de la gouvernance de la RD. Congo, et ce, du Maréchal Mobutu à Félix Tshisekedi d’une part et d’autre part, c’est un homme qui a su bâtir une image sociale, scientifique, politique et juridique de marque. D’abord dans l’immobilier, ensuite dans le cabinet d’Avocat Yoko et associés qui, par la qualité des services rendus, lui a ouvert plusieurs portes jusqu'à devenir l’Avocat personnel de l’Ex Première Dame Bobi Ladawa, épouse de Feu Maréchal Mobutu.
«Voilà un homme aux multiples facettes !», affirmait le Professeur Lye M. Yoka, dans la préface de « Ma part d’histoire », qui a traversé tous les systèmes et régimes politiques zaïro-congolais avec une habileté et une chance exceptionnelle.
Dans son ouvrage, Me Yoko écrivait que sa jeunesse a été marquée par l’idéologie lumumbiste jusqu'à porter son deuil comme les autres jeunes de son époque.
Le patriarche
Pour son engagement pour le bien-être des siens, il a obtenu le titre honorifique de Patriarche de la Communauté Songye et de l’espace grand Kasaï. Il a été au service direct de ses concitoyens. Des empreintes indélébiles existent dont la construction de deux hôtels qui accueillent la communauté Songye à Kinshasa. Alors député national, il plaidait toujours en faveur de politiques sociales et économiques visant à améliorer la vie des congolais.
‘’En écrivant cette autobiographie, je crois avoir payé ma dette de transparence envers mon épouse, mes enfants, mes petits-enfants, ma famille, ma communauté et mon pays’’, a-t-il conclu.
Né à Kiofwe dans l’actuelle province de Lomami, Yoko Yakembe fut le fils aîné de Shile Kasongo et de Balenge Mutumba. Il est décédé à l’âge de 84 ans, à Kinshasa, laissant derrière lui une veuve, enfants et petits enfants.